Tout le début en italique de ton texte est troublant. Je n'arrive pas à savoir si Ginny a vraiment conscience de ce qu'elle fait et, surtout, si elle a un pouvoir de décision. En fait, ce passage me trouble : Ginny sait où elle va, et juste après est presque étonnée de l'endroit - mais elle sait. Après, c'est ici un mélange entre le souvenir et le rêve : finalement, tu transmets vraiment la confusion entre réalisme et incohérence qu'on a pendant, et après. Ce goût amer de savoir et d'y aller pourtant.
Quand Ginny parle seule face à la lune, on sent une solitude et du désespoir. Un désespoir encore plus grand parce qu'elle n'attend pas de réponse mais qu'on sent quand même qu'elle aimerait une petite voix qui la réconforte, qui lui réponde et la rassure. Que oui, tout sera normal.
Je ne m'attendais pas à ce que tu insères si doucement Arthur et sa prévenance pour sa seule fille. C'est un beau moment et beaucoup de délicatesse. Peut-être alors que Hermione et ses interrogations, son regard qui pèse sur Ginny sont de trop. Je n'arrive pas à leur trouver une place dans ton texte et dans l'angoisse de Ginny.
Ta fin est abrupte, on ne peut le nier. Face au besoin d'amour et d'attention, au besoin de son frère, il y a seulement le rejet. Je n'avais jamais fait particulièrement attention à cette phrase dans le livre et surtout à sa situation temporelle. Et toi, dans ton texte tu nous la présentes comme un mur contre lequel Ginny vient se heurter. Je pense que j'aurais préféré une fin amère, sans sortie face à ce mur mais tu arrives à mettre de la douceur avec Luna. Une douceur inattendue qui explique comment ces deux filles peuvent se retrouver dans leurs solitudes.
Le hasard fait vraiment bien les choses parce que j'ai lu ce texte en début de semaine juste avant que tu ne postes tes souhais de textes et que j'allais justement le conseiller aux autres.
Déjà cette illu m'avais tapé dans l'oeil dans la galerie de Ielenna et quand j'ai vu que tu avais écrit dessus je me suis dépêchée de cliquer pour le lire. J'ai trouvé ce texte touchant et plein de poésie. J'adore l'idée que tu as exploité. C'est en lisant ton texte que je me suis fait la remarque que JKR laisse un affreux silence sur la période post-second tome pour Ginny.
J'ai particulièrement aimé le passage au Chaudron Baveur où elle essaie de cacher à Hermione ce qu'elle pense. Je sais que le passage de la discussion avec la lune est le passage le plus poétique et aussi le plus emprunt de mélancolie mais curieusement ce qui m'a le plus marqué c'est la descente dans les escaliers où j'ai retenu mon souffle avec elle et ce mensonge qui la mine face à une Hermione pas si perspicace que cela finalement.
J'ai trouvé aussi la relation avec Arthur très belle et bien exploitée. J'aurais aimé que tu ne parles pas de ce qu'il lui a dit après, je voulais qu'il garde ça pour lui ^^. Tu as merveilleusement respecté ce personnage de père discret et toujours là pour ses enfants.
Ta Ginny est tendre et fragile, et je pense que la semaine prochaine je vais céder à la tentation et lire ta Miss Weasley parce que j'ai envie de savoir comment tu la vois. La fin est grandiose, j'ai sourit en lisant ces phrases : "Ce n'est pas la lune. Mais c'est Luna" parce qu'au final c'est comme si c'était écrit, comme si tu avais inventé un passage qui aurait dû être dans le canon tellement ça tombe sous le sens.
Un grand merci Ellie pour ce magnifique texte ! Bises!
J'ai vu le lien de cette fic dans tes demandes pour la semaine. Et bien en voilà un joli texte, j'ai vraiment un coup de coeur. J'aime beuacoup l'idée directrice, le cauchemar-souvenir du début, le rôle de la lune déjà présente, et j'aime l'idée que cet été avec la lune se termine avec un début d'amitié avec Luna. <3 <3
J'ai aimé qu'Arthur s'inquiète, l'espione mais la laisse faire son petit riturel.
J'aime que Ginny fasse tout pour gérer cette période sans demander d'aide, c'est tout à fait elle.
Je suis un peu surprise qu'elle se souvienne avec tant de détail de ce qu'elle faisait sous les directives du journal, je l'imagine plus avoir des "absences" et qu'ensuite elle trouve des plumes ou du sang sur la chemise de nuit. Mais pourquoi pas, et quand j'y pense c'est pas incompatible le rêve permet peut-être de retrouver les souvenirs enfouis, après tout les deux sont dans le domaine de l'inconscient. ^^Je me permets de te signaler une faute de frappe. "Percy risque de ne pas beaucoup dormis" au chaudron baveur. C'est pas plutôt dormir? Et y'a 2 ou 3 espaces qui manquent après des cadratin. Rien de bien grave, ça n'arrête pas la lecture.
Bon tout ça pour te dire que ton texte est une vraie petite pépite.
Réponse de l'auteur: Voilà, je pense comme tois, qu'elle se souvient probablement pas de tout consciemment, pas encore en tout cas, mais que dans ses rêves tous ces souvenirs enfouis remontent à la surface. Je vais corriger la faute de frappe, ça fait plusieurs fois que je la vois mais j'ai toujours eu la flemme d'aller la modifier XD Merci énormément pour cette review !
Wow. Je veux dire, c'est beau et en même temps non, c'est douloureux limite. J'ai commencé ton texte, pressée de voir comment tu allais traiter le sujet, de voir ta version des choses et je suis pas déçue.
J'ai jamais vraiment pris le temps de penser à Ginny à cette période. A tout ce qu'elle a du endurer, au niveau du mental, et tout ce qu'elle a raté en fait. Elle a passé sa première année à Poudlard (pour moi la plus magique) comme dans le brouillard. J'avais pas vraiment pris conscience à quel point ça pouvait être dur et lourd de conséquence ce qu'il s'est passé. Bref je m'éloigne du texte, mais je viens de me rendre compte de ça.
La façon dont tu écris me plait bien. On sent la différence entre les sensations qu'elle ressent dans son rêve/souvenir et celles quand elle est dans la réalité. Dans son rêve on se rend compte qu'elle est possédée, pas maîtresse de son corps enfin qu'elle a pas de contact avec lui. Le vent, l'herbe qui la chatouille, tout ça, on sent de la distance je sais pas si c'est intentionnel mais c'est l'effet que ça m'a fait. Alors que quand elle sort la nuit, pour parler à la lune, elle vit pleinement les sensations, alors qu'elle sort juste du sommeil (moi le matin je sens rien du tout au réveil hein). Bref j'ai bien aimé.
Oh, j'ai adoré sa personnalité aussi. Elle est même pas en deuxième année encore, et y a un contraste assez clair entre ses actes "enfantins" et ses paroles qui sont vachement plus mûres, comme si elle avait grandi trop vite. C'était beau.
Le fait qu'elle se confie à quelqu'un qui ne peut pas lui répondre, ni même l'entendre, pour moi ça montre qu'elle ne veut plus que quelqu'un ait de l'emprise sur elle par rapport à ses paroles. Je pense que c'est aussi pour ça qu'elle devient un personnage aussi fort au niveau du caractère, qu'on la voit souvent indépendante et avec plus d'assurance que les autres.
Ah, et ça m'a fait froid dans le dos, quand elle raconte que son père la suit la nuit tout ça. Enfin, on est à la première personne et on a l'impression d'un point de vue omniscient, je me suis demandée si tu considérais pas qu'elle pouvait encore être possédée par moment. Que du coup elle avait conscience qu'il était là mais que son esprit était dissocié de ses actes. Bon après j'ai compris mais ça m'a plût quand même.
Si j'ai juste une seule critique à faire, ça serait pendant son rêve. L'accentuation sur les pronoms qui désignent Tom je trouve que ça casse un peu le rythme que tu donnes. Enfin ça reste une histoire d'italique, c'est bien le seul truc qui m'a dérangée et c'est peu.
Oh et je finis juste sur ta fin. Mon dieu ta fin. Je sais pas si ça t'es venu en écrivant, ou si c'est l'idée que tu avais depuis le début mais toute la fin avec Luna elle est superbe. Sans rire j'avais envie d'applaudir devant mon écran tellement. C'est vraiment bien trouvé, c'est juste, et c'est Luna. Dans sa façon de se comporter avec Ginny, comme si de rien n'était. Et on sent en fait tout le fil que tu déroules le long du texte, avec Ginny se confiant à la lune jusqu'à arriver à cette fin où elle va apprendre à connaître Luna et finir par se confier surement à elle.
Merci pour avoir partagé ça.
Réponse de l'auteur: Comme on voit tout du point de vue de Harry, on voit à peine Ginny après sa première année, elle ne refait allusion à ça que plusieurs années plus tard, je trouve dommage qu'il y a peu de fics qui passent du temps sur cette période de sa vie. Et non, j'ai justement mis le passage comme quoi son père lui raconte plus tard qu'il la suivait justement pour pas qu'on croie qu'il se passait un truc étrange, puisque c'est raconté à la première personne, haha ! Et la fin, j'avais l'idée depuis je début, parce que lune/Luna, je trouvais ça facile comme idée XD Merci à toi pour ta super review !
Oh la la la ! Comment se fait-il que l'on ne compte que quatre reviews à ce texte magnifique ? [critique contre les lecteurs fainéants qui ne commentent plus rien censurée]
J'ai vraiment beaucoup beaucoup beaucoup aimé cet OS, Ellie. Je me suis toujours demandée pourquoi on ne trouve pas de textes sur les mois qui ont suivi la première année de Ginny. Pour les lecteurs, elle ne semble être que la possédée ou la petite-amie, et c'est comme si, entre les deux, tout allait bien. Personnellement un de mes passages préférés de HP5 (je n'aime pas beaucoup ce tome à ma décharge) se limite à la petite réplique sarcastique que Ginny lance à Harry sur le fait qu'elle est la seule dans la pièce à savoir qu'est-ce que c'est qu'être possédé par Voldemort. Et je pense que Ginny ne serait pas elle si elle n'avait pas vécu cette première année si terrible. Du coup je trouve fascinant d'étudier les "retombées" du deuxième tome.
Et là, ton texte absolument sublime où j'ai le droit enfin de lire ta vision de l'été qu'a vécu Ginny entre sa première et sa deuxième année < 3
D'abord il y a cette poétique de la lune qui est absolument géniale ! Tu vas me dire que l'idée te vient de l'illustration d'Ielenna, et c'est tant mieux parce que ça montre bien que Take a Picture est un très bon projet. Mais ce qui me plaît surtout c'est que tu en as fait ! Honnêtement, je n'aurais jamais eu d'idée aussi jolie. Imaginer Ginny qui descend en catimini se confier à la lune parce qu'elle est toujours là, parce qu'elle n'entend pas, ne répond pas, ne la juge pas, c'est génial.
J'ai beaucoup aimé la manière dont tu peins cette enfant de douze ans, seule, hantée par ses souvenirs, la manière dont elle semble un peu perdue, dehors, dans la nuit. Peut-être que ça va te paraître présomptueux mais ça m'a rappelé la fille que j'étais à cet âge-là. Et ça m'a un peu secouée du coup, je dois dire ^^' Mais ton texte ne pouvait que me parler encore plus du coup.
J'ai absolument adoré la présence d'Arthur, le papa qui veille sur son enfant sans intervenir directement, juste en s'assurant que tout va bien. J'ai juste été un chouia déçue par l'explication "rationnelle" quand Ginny dit que son père lui a raconté ça plus tard ; j'aurais préféré qu'il n'y ait pas d'explication à ces informations que Ginny nous donne sans en avoir conscience, ça aurait introduit un truc un peu magique, irréel... En tout cas cette relation père/fille m'a beaucoup plu (la scène du petit-déjeuner aussi, et après Ginny arrête ses cauchemars pendant plusieurs nuits ! *.*), je les ai toujours vu plus proches que le peu qu'on peut voir dans le canon.
Les relations de Ginny avec les autres personnages est très intéressantes aussi. Par exemple, le moment dans le train où le Trio la renvoie. Dans le canon ça paraît presque normal, même si on aurait pu espérer plus de tact de la part de Ron. Là c'est absolument glaçant parce qu'on avait l'impression que son frère et les amis de celui-ci étaient les seuls points amarrage de Ginny.
Pour Luna, j'adore la façon que tu as de mettre en avant le personnage, vraiment ! Je te jure que je ne l'avait pas vu venir ce début d'amitié et ça m'a enthousiasmée plus que ce que j'aurais pensé :)
Donc voilà. Ah si je voulais juste revenir sur les coqs. Je ne sais pas si c'est uniquement dans ma tête, que j'ai déliré, etc., mais j'étais persuadée que Ginny leur avait tordu le cou pour les tuer ; du coup ça m'a fait un peu bizarre ^^' Mais c'est un détail et ça ne gâche en rien ton texte que j'ai été très très contente de lire !
Je ne sais pas si j'aurais choisi celui-ci en me promenant sur ton profil, alors merci de l'avoir proposé sur le forum parce que c'était une superbe lecture < 3
Réponse de l'auteur: Comme toi, je trouve dommage de ne pas en savoir plus sur Ginny pendant ces moments-là. Harry est quand même assez égocentrique comme narrateur XD Je sais pas si tu l'as lue mais Akasora a aussi une petite fic sur Ginny à 12 ans, Unforgettable, je te la conseille ^^ Pour Arthur, j'avais justement ajouté le petit passage d'explications parce que c'était narré à la première personne, ça faisait bizarre qu'elle sache tout ça sans raison XD Une autre revieweuse en a tiré la conclusion que Ginny était toujours un peu possédée, alors bon XD C'est vrai que je fais souvent une relation forte entre Arthur et Ginny. J'imagine qu'il adore ses fils, mais Ginny, c'est sa petite princesse ^^ Et finalement les coqs, je sais plus du tout ! Mais elle écrit bien avec du sang de coq à un moment, non ?
Merci énormément pour ta review !
Ce texte est un très joli texte. Je crois que c'est l'un de mes préférés de tous ceux que j'ai pu lire sur Ginny. Déjà, c'est pas souvent que les gens écrivent sur Ginny juste après sa possession, sur ce qu'elle a pu ressentir. Du coup, c'est encore moins fréquent que ce soit aussi bien.
J'aime beaucoup le fait qu'ici, Ginny apparaisse clairement comme fragile. Pas faible, mais fragile. Déjà parce que je n'aime pas voir des Ginny dénaturées, mais que je n'aime pas plus voir des Ginny transformées en Mary-Sue (tout le monde à le droit à ses moments de faiblesse), mais aussi parce que ça lui donne une autre dimension. Ca permet d'imaginer pourquoi il lui a fallu plusieurs années avant de commencer à véritablement s'affirmer, à être plus forte, à oser. C'est bête mais on ne pense pas souvent à tout l'impact qu'a pu avoir cette première année désastreuse sur elle, et en lisant ce texte, j'imagine assez facilement que le traumatisme a pu durer bien au-delà de cet été. Tu rends Ginny vivante, vraie, et elle est belle dans cette vérité.
Et puis, la fin est très bien trouvée et laisse entrevoir l'amitié entre Luna et Ginny. Je serais curieuse de lire la vision que tu en as, et en tout cas j'aime beaucoup le fait que tu aies amené Luna ici, comme un peu d'espoir dans le monde d'horreur de Ginny à ce moment-là.
Réponse de l'auteur: Wouah, merci ! Tu sais, ça me surprend toujours tous ces compliments sur comment je dépeins Ginny que je reçois sur mes fics. Parce que je fais pas exprès de la montrer forte, ou fragile, ou ci, ou ça. Pour moi elle est juste humaine, quoi, je l'écris comme je crois que JKR l'écrirait si elle avait mis Ginny dans cette situation. Donc ça me touche d'autant plus que je fais rien de tout ça consciemment, en fait ^^ Merci encore !
Salut à toi,
C'est un moment subtile et extraordinaire que tu nous offres là, entre nuit et folie Ginny qui parle à la Lune comme si elle parlait à ''son amie la rose''. La chute splendide. Je ne te connaissais pas comme auteur, jai hate d'en lire plus :). Bien à toi.
Nadra.
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup b29; J'espère avoir le plaisir de te revoir sur d'autres de mes fics alors !
C'est très beau ^^ j'aime beaucoup la fin et c'est vrai que c'est l'une des rares fois où je lis un point de vue de Ginny après sa "possession". Vraiment, j'ai beaucoup aimé, et je ne sais pas du tout quoi dire xD A part que c'était très beau. Hum, oui c'est ça. Moi aussi, j'ai aimé discuté avec la lune pendant un moment ^^
Réponse de l'auteur: :D Merci beaucoup ! Il y a une autre fic sur Ginny a cet âge que j'ai trouvée super, écrite par Akasora je crois (je me souviens pas du titre). Je te la conseille ^^
J'ai adoré ton OS :)
J'aime comme il est construit, écrit, et surtout, surtout, j'adore la chute. Je trouve Arthur Weasley tout chouchounet aussi dedans ! Et puis c'est une idée super intéressante à étudier,l'été après la possession de Ginny...
Bref merci, je me suis régalée !
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup ! À ma grande honte, j'ai complètement oublié que c'est l'été où ils allaient en Égypte... oups ! Bref, Arthur est tout confus que tu le trouves chouchounet, il sait pas trop s'il doit bien le prendre ou pas XD Merci encore !