Hello !
Je ne pensais pas dire un jour ça d'une fic, mais c'est fait et ça ne sert à rien de m'étonner et de tourner autour : ton texte est Baudelairien, vraiment.
J’ai eu des vrais vertiges en lisant Drago se déplacer, une sensation presque physique de sol qui avale.
Ton écriture est superbe.
Connais tu la fic « Nos poussières érotiques », sur ff.net ? Je ne veux pas dire par là que ton histoire est moins bien, pas du tout, mais il y a quelque chose dans le style de l’auteur qui me rappelle le tien, et je me dis que ça pourrait te plaire.
Merci pour ce moment, je suis toute retournée, je sais à peine quoi dire.
C qui la jeune fille? Il est très beau ton texte. Très baudelairien. J'adore ce poète.
Le pauvre Drago, ou pas d'ailleurs. Ça a l'air de lui plaire de faire ça. J'avoue que ça doit pendant un instant être bon de se sentir comme ça. Juste pour un instant Biensur!!!
Et voilà c'est déjà la fin des vacances, et comme d'habitude je n'ai pas pu effectuer la moitié de ce que je voulais faire, comme lire et reviewer ton texte par exemple ...
Bon pour ça on dira que je suis plus ou moins dans les temps, du moins pour le premier chapitre !
Alors déjà je voulais te dire que j'aimais beaucoup ton illustration, cette fois-ci je pense à le mettre au début de la review parce que parfois je veux le dire à l'auteur et en fait je parle du texte et fini par oublier de le dire, bref c'est dommage je trouve.
On ressent bien que tu as beaucoup travaillé pour ce texte, on voit bien que chaque mot est bien pensé. Et au final ça nous donne vraiment un très joli texte, dans lequel le lecteur est absorbé (si je puis dire).
Je tenais à te dire aussi que j'appréciais que ton texte soit aéré, ça rend la lecture encore plus agréable !
Ce premier chapitre est très réussi, on ne voit même pas défiler les 4000 mots !
Voilà je reviendrai pour lire le deuxième chapitre très prochainement !
Oh mon Dieu, Charlène. Tu viens de m'offrir une des lectures les plus belles de toute ma vie. Je crois que je pourrais vendre les neuf dixième des mes livres que j'aime tant pour pouvoir lire et relire ton texte. J'ai du mal à dire fiction parce que là, c'est tellement plus...C'est... pfff... En réalité je ne sais pas quoi dire, c'était magnifique, merveilleux. J'étais totalement absorbée par la lecture. Mes yeux se jetaient avidement sur la phrase suivante, chacune plus juste et plus belle que la précédente donnant toujours plus de force et de puissance à ton texte. Voilà, je l'ai trouvé parfait, du début à la fin. C'était magique. Les pensées de Draco m'ont ensorcelée, j'avais les yeux écarquillés devant mon écran. J'avais l'impression de le voir, de voir sa déchéance, ses yeux fou, de voir le monde tourner quand il avait le vertige. Whaou, je m'ne remets pas. Je sais plus quoi dire, c'était magnifique, vraiment. Je reste béate d'admiration. Bravo bravo bravo. J'ai envie de crier sur tout les toits que ton texte est formidable, et de distribuer des tracts dans les rues pour que les gens le lisent. Encore un million de bravo.
"Envole toi bien loin de ses miasmes morbides" hein ? Ton texte m'a fait penser à une citation de Baudelaire : mission completed ! ^^
En tout cas, j'ai adoré cet étrange voyage à travers l'absinthe.
Ton texte est vraiment très écrit, chaque mot donne l'impression d'avoir été soigneusement choisi, ça a dû te prendre énormément de temps mais le résultat est magnifique.
J'aime particulièrement l'ambiance que tu as instaurée. On ressent bien la déchéance, la misère et le désespoir à l'entrée de Drago. Et puis, au fil de cette terrible cure à l'absinthe, on sent un lent basculement vers le surréalisme. Et c'est justement cet atmosphère là qui fait toute la force de ton texte. Plus précisément, j'ai vraiment aimé le flou entre le remède et le mal, le paradis et l'enfer. A cet égard, la fin de ton texte est un bijou dans le genre : soit Drago vit grâce à l'absinthe, soit il vit à cause de l'absinthe.
D'ailleurs, un mot sur l’absinthe pour finir : tu le personnifies presque de manière troublante (hypothèse un peu tordue : je me suis demandé si Agdisits n'était pas l'allégorie de l'absinthe par hasard).
Après, on peut toujours chipoter : tu n'as pas parlé du goût écœurant de l'absinthe (avant la cuite au moins), il peut paraitre étrange que Drago boive de l'alcool moldu et enfin, j'ai quand même noté des petites longueurs dans le milieu du texte.
Mais c'est bien peu de choses. Ton texte est sublime. Toutes mes félicitations !
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup pour cette review Osatho, je suis contente que tu ais pris le temps de lire mon texte et de le commenter, et plus encore si tu l'as aimé. D'ailleurs, je suis honorée d'avoir pu te faire penser à une citation de Baudelaire, ce grand poète. Comme tu le pointes dans ta review, en effet ce texte m'a pris énormément de temps, plus que n'importe lequel, j'ai commencé à l'écrire (avec des pauses, cela va sans dire) il y a plusieurs mois, et je l'ai énormément retravaillé. C'est pour ça, pour répondre à tes critiques, que je suis surprise que tu ais trouvé des longueurs (moi, trop sûre de moi ? Mais pas du tout, bien au contraire). Parce que je n'ai pas écrit ce texte en plus de 8000 mots juste pour faire un texte long, je ne m'étais donné ni minimum ni maximum, et j'ai tenté d'enlever tout ce qui aurait pu faire trop lourd, tout ce qui était inutile ou superflu. J'ai tenté de donner une cohérence propre à chaque paragraphe et j'ai particulièrement fait attention aux répétitions, qui sont toutefois inévitables. Emiwyn m'a énormément aidé en cela d'ailleurs. Mais bon, si tu me dis que tu as noté de petites longueurs je veux bien te croire, chacun ressent les choses différemment, sache juste que j'ai fait de mon mieux pour que ça ne soit pas le cas. Le goût écoeurant de l'absinthe... c'est vrai que je n'en parle pas Draco semble au contraire l'apprécier de plus en plus, mais c'est parce que chaque verre a sa particularité, jusqu'à la venue d'Agdistis qui sublime plus encore la boisson. Et Draco n'aime pas l'absinthe pour son bon goût, le dégoût et loin d'être absent, d'autant plus que mon Draco ne fait plus la différence entre ce qui le sauve et ce qui lui fait du mal. Et enfin, pour répondre à ta dernière critique, je ne vois pas particulièrement, dans ce texte, l'absinthe comme une boisson moldue. Ce n'est pas comme s'il buvait du coca par exemple. J'ose espérer avoir donné suffisamment de caractère à l'absinthe pour légitimer le fait que Draco en boive, sinon c'est tout le texte qui est remis en cause puisque celui-ci repose presque entièrement sur la consommation d'absinthe de Draco. Quant à savoir si Agdistis est l'allégorie de l'absinthe... je te laisse libre d'imaginer ce que tu veux, mais je ne peux nier que cette étrange femme et la fée verte sont liées. Bon, ma ràr et plus longue que ton commentaire, tant pis. Encore une fois merci pour cette merveilleuse review, tu n'imagines pas comme cela me fait plaisir.
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Wow!
Ton texte est poignant, dégage une ambiance glauque, froide, dérangeante.
Ton texte est dur, froid, agressif. Dangereux.
Mais ton texte est également une pure merveille.
On est transportés, dans un environnement lugubre, dans une décadence infinie, dans un monde détruit.
On est broyés par ces sentiments, ces sentiments que tu nous décrits si bien.
On est transportés par tes mots, au-delà du temps, au-delà de l'espaace que tu donnes à cette histoire.
Le rôle de l'absinthe dans ton texte est capital, sublimé, l'alcool personnifié, une Némésis dangereuse, qui viole l'esprit et détruit le corps.
Chaque parcelle de ton texte est précis, captivant, et on est captivé, emmené, balloté, dispersé, tant par le malaise ambiant, que par la décadence de Drago ou le magnétisme troublant d'Agdistis.
Ton titre est parfait.
Ton texte est parfait.
Ton ambiance est parfaite.
La façon dont tu manies les mots nous emmène au-delà de leur sens, dans le monde de folie où tu as placé les personnages, et la profusion de figures de style nous engage encore dans une autre dimension, nous entraîne sans nous perdre, nous attire sans nous égarer.
Je suis tout simplement subjuguée, et on ne peut plus ravie d'être tombée sur cette pure merveille, qui file immédiatement rejoindre mes favoris.
Merci, merci vraiment pour ce texte, pour ce moment de leur vie.
Merci, et bravo.
Picture
Réponse de l'auteur: Merci beaucoup pour ta review Picture. Elle me fait vraiment plaisir, tu n'imagines pas à quel point tes compliments me touchent. Je suis vraiment heureuse de savoir que tu as ressenti tout ça à la lecture de mon texte, heureuse que tu l'ais aimé au point de le mettre en favoris. Ta review est vraiment magnifique, je vais avoir du mal à m'en remettre je crois. Je me suis beaucoup investi pour ce texte, comme toujours avec mes écrits d'ailleurs, mais là c'était différent, parce-que cet OS a une personnalité propre, un ton que j'essayais de manier sans le trahir. Et de savoir qu'il a pu te plaire, c'est une merveilleuse récompense. Merci, vraiment.