Hello Polock !

J'étais très intriguée par tes textes durant la nuit d'hier soir et je suis venue faire un tour sur ton profil. Chacun de tes résumés m'a intriguée davantage et je ne suis pas déçue d'avoir cliqué sur cet OS. Il est magnifique. Mais vraiment.

Tu écris quelque chose de terriblement triste, d'horrible mais tu choisis tes mots qui sont si doux que ça donne un mélange incroyable. C'est parfait !

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé !

Alors à bientôt car je compte bien repasser faire un tour sur tes fanfictions ;)

Roxane-James

Euh.. whaou. Déjà, je comprends mieux l'autre texte. Tout se suit, en fait, chez toi ? Franchement, c'est dur pour moi car, pour te faire une review digne de ce nom, je devrais y passer au moins une heure (sans exagération) mais je n'en ai pas le temps :( Sinon, je n'ai qu'à revenir pour faire mieux, si je ne suis pas satisfaite à la fin.
Ben, ce texte, je l'ai préféré à celui que je viens de lire parce qu'il y a les échanges et les mots d'une violence encore plus prononcée que ceux de l'histoire précédente. C'est bizarre, c'est comme si je te reprochais de ne pas avoir été assez dur la dernière fois alors que tu parlais d'un deuil, je dois être maso. Y a une espèce de rancoeur incroyablement vilaine (c'est tellement pire que ça mais je n'arrive pas à réfléchir assez pour trouver un bon mot) chez Dominique qui nous coupe le souffle. Qui appitoie le lecteur encore plus. Qui donne envie de pleurer. Pourquoi elle est si détachée de tout le reste, pourquoi elle les hait tous à ce point ? Quelle fic dois-je lire pour comprendre ? Je crois que ça pourrait m'aider personnellement aussi. Enfin bref, ce texte est juste sublime. Avec, encore, ta façon d'écrire que j'associe au personnage de Dominique. Je me demande si tu gardes le même ton pour les autres PoV. Sûrement que tu dois changer un peu, je devrais aller lire, pour voir. Mais le ton "façon Dominique", j'en suis fan. Tu es une manipulatrice des mots, tu associes ceux qui ne devraient pas l'être, tu en fais ce que tu en veux, un peu comme de tes personnages. J'adore comment les parents mentent à Louis à propos de Victoire, en inventant des histoires si... absurdes ! Encore une fois, absurde. Tu es la reine de l'absurde, bravo (pour moi, c'est un compliment, j'espère vraiment que tu ne le prends pas mal !). La manière dont tu décris la détresse de Louis... C'est avec détachement encore, toujours avec détachement, mais c'est ce qui fait qu'on a envie de pleurer. Tout est dur comme si c'était normal. Louis qui dit à Fleur qu'elle est laide, c'était tellement... enfin, ça fait mal mais c'est ce que j'aime dans ces textes. En fait, c'est bien ce que je disais toute à l'heure, je suis maso je crois. Pourquoi j'aime lire la souffrance dans cette extrême ? Enfin, seulement si c'est bien écrit, à ta façon par exemple, ou celle de quelques autres que je connais. Par contre, quand c'est la description précise de l'horreur, juste pour apitoyer... Toi, non, tu passes vite fait les détails de ce genre et je suis fan de ta façon de faire. J'ai l'impression d'imposer une analyse à chier de ce que tu fais. En fait, je t'écris au gré des mots qui viennent dans mon esprit, je t'écris comme je le ressens et mes théories sont peut-être fumeuses. Enfin, bref. Fleur est touchante ici (dans le précédent, elle l'était également, je ne l'ai pas précisé), bouleversante même. Dominique la décrit comme une enfant, c'est ainsi que je la vois, quelque chose de fragile, prête à se casser, qu'il faut protéger. J'aime beaucoup le moment où Dominique dit "Maman mentait..." parce que c'est comme une mélodie. C'est affreux d'observer avec passivité l'écroulement de cette famille qui se décompose. Parce que leur fille est morte et qu'il n'y a rien de pire. Non mais ce texte est vraiment génial. La fin... Dominique qui le dit à Louis. Comment tu l'annonces, c'est, pfiou, je n'arrive plus à trouver de nouveaux mots pour décrire. Pourquoi elle lui dit, Dominique, pourquoi elle ressent ce besoin ? Quel est son problème, dans le fond ? Je vais essayer d'en lire plus sur elle :) Ah, et j'oubliais : la façon dont Dominique mélange la mère et la mer (comme coupable) est assez angoissante. C'est juste trop bien trouvé mais c'est preque malsain d'imaginer cela, ou peut-être a-t-elle raison, je ne saisis pas tout je crois (il faut m'excuser, il est tard !). En fait, si je remonte plus avant dans tes textes, je comprendrais peut-être pourquoi Victoire est morte, s'il s'agissait d'un accident ou d'un suicide. Ah, mais je suis bête, tu l'as dit qu'elle avait sauté, non ? Oh mon Dieu, j'ai trop honte de perdre la mémoire comme ça. Si elle a sauté, alors c'est vraiment que c'est la mère qui l'a tuée (enfin, indirectement, comme l'entend Dominique quoi.) ? C'est une idée qui me plait beaucoup dans un sens mais elle est quand même affreuse. C'est très fort, comment tu présentes les choses. En fait, je crois qu'il faut que je m'arrête car la fatigue va finir par me faire écrire n'importe quoi.
Vraiment, un gros bravo pour ce texte Polock ! Je l'ai adoré.

Réponse de l'auteur: Tout se suit, c'est une série :). Louis est cruel mais de cette cruauté étrange qu'on les enfant. Pour le détachement, je trouve que cela renforce l'horreur. Ce n'est pas la peine de faire une tonne de description pour horrifier. Fleur touchante? C'est drôle, je compte justement écrire un texte rien que sur elle. Peut-être que Dominique sera plus douce avec elle ;). Dominique est un peu méchante, je crois. Elle n'a jamais réellement fait partie de cette famille (autrefois) parfaite. Victoire vampirisait sa mère, fascinée. Louis l'adulait. Et Bill adore Louis. Elle est coincée, bannie, mise à la marge. Alors pour elle, c'est presque un jeu cet éclatement qui menace la famille. Elle regarde comme si elle n'en faisait pas partie. C'est pour cela qu'elle est aussi détachée et grinçante. Le dire à Louis est une sorte de vengeance. Elle sait très bien qu'il ne peut le supporter. Sinon, Victoire s'est suicidée, comme une sorte de jeu inconscient. Victoire est vaniteuse, sa mère lui dit que la mort est belle. Elle s'offre à la Mère. Quand j'y repense c'est vraiment affreux comme histoire. Je dois paraître assez folle ^^. Merci encore pour ton immense review qui me réchauffe le cœur. Je la relirai sans doute quand j'aurai un coup de blues.