Tu as une écriture qui me fait drôlement penser à celle de Clémentine Beauvais dans plusieurs de ses traductions de verses novels (je ne sais pas si tu connais ?).Tout ça est très poétique, très fluide et très doux. Mais on ressent bien la douce folie tout de même... J'aime bien ce thème des apparences, de ce que Queenie s'efforce de dagager auprès de son entourage, et tout ce qu'elle a intériorisé en elle, de ses sentiments, jusqu'aux voix dans sa tête qui viennent de son don. J'aime comme tu assosices toujours un mot qu'on associe à la douceur à un verbe plus violent ou inversement. Le sourire déchire. Le fardeau se porte gracieusement.

La phrase qui pourrait résumer tout ce texte est celle-ci : "Les transpercer de ce flot de cris qui me tuent à petit-feu.". Déjà avec le flot, on a encore cette idée de fluidité/fluvialité qu'on rapporte à l'eau, ce qui ne colle pas avec un verbe comme "transpercer", parce que ça semble vain et ridicule de chercher un transpercer un flot. Et cette idée de petit feu qui brûle en parrallele, qui alimenté par ce flot, qui paraît encore uen fois incompatible avec cette idée...

Je ne suis pas particulièrement fan des Animaux Fantastiques. J'adore le personnage de Newt et j'ai un faible pour celui de Queenie que je trouve très intéressant. Tu lui rends grâce dans ce récit.

 

Réponse de l'auteur:

Oh mais tu parles à la bonne personne, je suis fan de Sarah Crossan (tu vois surement qui c'est, du coup ?), une autrice anglaise que traduit beaucoup Clémentine Beauvais, j'ai beaucoup de ses romans en vers, je les aime *o* alors ce compliment mais olala merci <3

Encore une fois, j'adore ce que tu as relevé, et si je rends grâce à Queenie, olala mais que demande le peuple ? Et Newt est adorable. Je confirme. <3

Coucou Calixto,

Oh mais je fonds !!! Queenie ! Tu sais, l'envahissement des voix dont parle Queenie, ça me fait penser à un livre qui m'a marquée, Le Grand Silence, de Loup Durand, où un homme qui entend les pensées des gens autour de lui au point que cela le rend malade, est obligé d'aller s'isoler dans le Grand Nord pour s'en protéger. C'est un très beau livre.

J'aime beaucoup le personnage de Queenie que je trouve plus chaleureux que sa soeur - c'est pas dur, héhé - et je trouve que tu en écris vraiment l'essence, de ce personnage. Sa révolte silencieuse qui se matérialise quand elle tombe amoureuse de Jacob (trop choupi ce perso), et que leur amour est empêché par le MACUSA.

C'est très poétique, j'aime beaucoup ta plume.

Sif.

Réponse de l'auteur:

Oh tu es allée retrouver cette fic sur Queenie, je suis ravie d'avoir ton avis ❤

Je ne connais pas du tout le livre dont tu parles, je note, ça a l'air génial ! Queenie destination le Grand Nord pour oublier, elle aussi, pourquoi pas ? En tout cas c'est totalement ça : les pensées des gens rendent Queenie malade, et l'incompréhension face à son don qui fait surtout peur aux autres, aussi. J'aime beaucoup ce personnage moi aussi, si chaleureuse par rapport à Tina (Madame Glacée) et en même temps on voit bien que ses sourires sont un masque à sa douleur. Elle est à la fois si lumineuse et si dévorée... c'était pas étonnant qu'elle craque dans le 2 des Animaux Fantastiques. J'espère que les films suivants l'épargneront, mais je ne sais pas toi, je sens la fin tragique arriver... Son couple avec Jacob est d'abord adorable et puis beaucoup plus douloureux. Aimer Jacob permet enfin à Queenie de cristalliser sa colère, de matérialiser sa révolte comme tu dis...

Je suis touchée que tu aies aimé la poésie que j'ai essayé d'insuffler à cette fic, j'avais peur que ce soit un peu abstrait <3

Cal

J'ai adoré ! Pourtant je ne lis jamais rien sur Les animaux fantastiques, mais ça avait l'air court, et le personnage de Queenie est de ceux qui m'intriguent le plus alors je suis allée voir, et vraiment, j'ai beaucoup aimé !

C'est super intéressant parce que tu nous montres ce qu'il y a derrière la façade. La façade, d'ailleurs, c'est un petit paragraphe dans ton texte et c'est suffisant pour ressentir toute son amertume. Aussi, le « Que j'ai appris ce sourire qui me déchire les lèvres quand je joue leur jeu. », j'ai trouvé ça très frappant.

Et derrière la façade, donc, il y a cette rage complètement insoupçonnée et pourtant si crédible. Je ne sais pas si c'est volontaire mais il y a quelques répétitions et ça fait vraiment voir cette colère ressassée, enfermée dans la prison de son esprit (et de celui des autres). Qui ne deviendrait pas fou...

Pour terminer, dans les films, je n'avais pas été convaincue par son amour pour Jacob, je pense que c'est parce que ça servait pas mal de comic relief, je ne sais pas... Mais là aussi, je trouve que tu redonnes de la profondeur à leur relation.

Bref, merci pour ton texte, en plus d'avoir de très belles formules, il m'a donné envie de lire des fics sur Queenie !

Amnesie 

Réponse de l'auteur:

Wow ! Coucou Amnesie, merci pour ta longue (et super) review qui me fait très plaisir ! Je lis moi-même rarement sur les Animaux Fantastiques, tout simplement parce qu'il y a très peu de fics dessus, et encore moins qui m'intéressent, j'avoue. Oui, Queenie est intriguante, et derrière son rôle d'ingénue, je pense qu'il y a une immense colère, que, comme tu le dis si bien, elle ressasse... Elle est dévorée de colère et à force elle se dévore elle-même. Je pense aussi que c'est sa façon de tenir et de ne pas se briser sous ce flot de pensées étrangères qui l'assailllent continuellement, et là encore, comme tu dis, qui ne deviendrait pas fou... Oui, son amour pour Jacob est cliché, on est d'accord, mais j'aime bien creuser les couples... je vois bien Jacob comme le pilier de Queenie, son espoir de sortir de cette prison que sont et son esprit et sa vie... mais bref, merci encore pour ton gentil retour, et fais moi signe si tu trouves des fics bien sur Queenie ; )

Amicalement, Calixto