Re,
Cet os Albus/ Gellert était un travail de longue haleine, avec les citations. Bien joué. Dis moi la fin de cet os. Tu dis qu'il voit le sol s'approcher...c'est son " saut" final après Avada kedavra, de la tour d'astronomie ?
Oui, sinon, le temps pensent les blessures, ça s'apaise mais je pense que certaines sont irréparables, même si tu sais les gérer. Et je dirais encore mieux, cela façonne ton futur toi avec ces aléas de vie, et c'est d'ailleurs pour cela qu'il a su faire " taire" comme tu dis, ça fougue d'antan.
Personnellement, ici je comprends surtout que c'est un amour qui était de toute façon vouer à l'échec. J'ai presque l'impression que c'était un amour à sens unique. Albus donnait trop. Gellert prenait trop. Tu vois ?
Quand tu dis que leur amour c'était un manque, même quand Gellert était là, que leur baiser c'était des lames de rasoirs ect, on sent bien que c'était un amour puissant mais " douleureux" tellement, il s'en est investit. Enfin, c'est ce que j'ai ressenti , pour ma part ;)
Bien joué, encore une fois :)
Réponse de l'auteur:Hey :)
Oui, c'est la chute du haut de la Tour d'astronomie, le truc classique de la mort qui provoque le défilement des souvenirs !
Dumbledore a à peu près appris à gérer ses blessures mais oui, d'accord avec toi, les siennes sont bien sûr irréparables. Et elles ont façonné celui qu'il est devenu, exactement. Oui en faisant taire ses blessures il a aussi fait taire son ancien lui.
Je vois tout à fait ! Leur amour était en quelque sorte voué à l'échec, oui, ils ont été tous les deux incapables de réussir à s'accorder et la mort d'Ariana a mis à jour leurs fractures. Ils ont compris qu'ils étaient les deux seuls capables de se comprendre/se compléter mais que ça ne fonctionnerait pas parce qu'ils voulaient tous les deux des choses différentes. Chacun est le visage opposé de l'autre en quelque sorte. Albus est le visage que Gellert fait taire, et vice-versa. Bref ça y est je divague haha. C'est vrai qu'il y a un peu de cette équation Albus donne trop, Gellert prend trop. Après il y a aussi l'idée que chacun donne et prend mais sans réussir à équilibrer les choses.
Totalement. Douloureux. Albus s'y est donné dans la douleur, tu as bien ressenti haha ;)
Merci <3
Cal
Coucou !
Oh mais que j'aime ta façon d'illustrer ce couple, je crois que je n'arriverai pas à m'en lasser, c'est si poignant, rempli d'émotions, d'amertume, de souvenirs. J'aime bien le fait que tu commences par la chute du haut de la tour d'astronomie avant de nous montrer rétrospectivement certains de ses souvenirs pour revenir sur sa mort. On pourrait presque croire que la mort lui est salutaire après tout ce qu'il a vécu.
Encore une fois, j'apprécie énormément la manière dont tu amènes leur relation, ces non-dits entre eux par rapport à l'amour d'Albus (mais pas Gellert j'ai l'impression, ou alors Gellert serait plus du genre à renier la moindre émotion même s'il est amoureux ?).
Toutes les références littéraires sont bien distillées, elles ont chacune une place qui rentre dans l'ensemble et j'adore le résultat final.
Réponse de l'auteur:Je passe du Hey au Coucou, moi aussi xD
Il y a certainement une certaine forme de salvation et de délivrance dans la mort pour Albus, que ce soit parce que ça le délivre de la souffrance physique (la malédiction de l'Horcruxe) mais aussi, bien sûr, de la souffrance qui le rattachait toujours à Gellert, malgré les années, la distance, et la prison. La fin de leur relation, la paix, ne pouvait venir que dans la mort, enfin, il me semble.
Haha les non-dits c'est vraiment l'essentiel de leur relation, c'est sur... oui, bien sûr, la plupart d'entre eux c'était louvoyer et éviter le sujet brûlant aka l'amour d'Albus (qui encombrait plus qu'autre chose, je crois) mais derrière cette insistance à l'éviter, il y a forcément un véritable attachement de Gellert vers Albus, sinon il aurait clarifié les choses bien plus rapidement (bon sauf si c'était un manipulateur en puissance mais pour le coup, je n'y crois pas trop, je pense qu'il voulait conserver ce qu'ils avaient à tout prix, et tant pis pour la souffrance d'Albus, et tant pis, si à long terme, ça ne pouvait pas fonctionner). Donc soit un attachement de "tu es mon égal, j'ai besoin de toi", soit (alleeez, petit morceau d'espoir) une forme d'amour que Gellert reniait et refusait, comme tu dis, parce qu'il est incapable de gérer des émotions et parce que blablabla la Cause passe avant. Ou un mélange des deux ? On verra la version que nous servira JKR...
C'était ma peur de ne pas réussir à bien "fondre" les citations au reste du texte, et de faire un truc un peu trop patchwork, contente que ce ne soit pas le cas <3
Hellooo ! Amnesie a glissé du Dumbledore/Grindelwald dans la liste que la hasard m’a attribué, et comme je dois lire les tiens (tous les tiens) depuis un moment, je viens, je cours, je vole à ton profil pour trouver…
Une pépite.
C’est intéressant parce que je commence à bien te lire, et j’ai l’impression que dans ce texte sont condensées toutes les thématiques que tu aimes développées quand il s’agit d’Albus et Gellert, de l’amour aussi plus largement. La tentation. L’enfer. Les démons. Il y a ce quelque chose de plus grand ici puisque tu racontes toute la vie d’Albus via le prisme de la blessure que lui a infligée Gellert à cause de leur amour, c’est fascinant. Tout le ramène à Gellert à chaque fois.
Dès le départ, le plaisant se mêle avec le désagréable, le bon souvenir au mauvais souvenir. L’amour veut rester, mais l’amour de Gellert est mauvais, violent, horreur :
« Horreurs parce que chaque mot était un poignard craché de lèvres qu’il avait tant embrassées, horreurs parce que Gellert l’assassinait de vérités. »
Cette phrase est juste woah. Il prend quand même les mots horribles de Gellert pour des vérités. Il s’auto-détruit dès le départ avec cet amour. Gellert l’assassine dès le début en fait. L’amour, c’est la mort avec Gellert. Ils sont deux en Albus, et donc quand Albus cherche à se l’arracher, ben ça marche pas et puis on en arrive à ça, superbe phras/résumé :
« Il vit comme un vieil homme, comme un mutilé. La deuxième moitié de son esprit, la deuxième moitié de son esprit, continue de détruire le monde. Et lui refuse de l’affronter. »
Arrêter Gellert, c’est s’arrêter soi-même, et tu le retranscris parfaitement. Ce n’est plus de l’amour, c’est de la passion, une passion même au sens originel : c’est fait pour souffrir. Et en même temps d’être une blessure, c’est surtout un fardeau, comme s’il était maudit, un génie incompris, un orgueil peut-être, mais qui le rend bien malheureux :
« Il regarde Gellert, et il avait presque oublié qu’il existait sur la terre une seule personne qui le comprenait. »
Cette phrase est toute simple et pourtant sublime de la manière dont tu la tournes. Merci !
Qu’est-ce que j’ai aimé la mention de Minerva ! Elle passe brièvement, mais quand on sait comment ils en sont venus à devenir amis, que Minerva elle, a réussi à refaire un peu sa vie quand son premier amour qu’elle avait repoussé est mort et tout, c’est très bien placé et en même temps cruellement ironique vu que ben Gellert mourra après Dumbledore…
« On lui a dit que les fins étaient de nouveaux départs, mais au fond il sait bien qu’avec Gellert, rien ne sera jamais qu’une fin toujours recommencée. »
Sublime aussi. Et qui illustre bien ce que je disais au dessus.
« Bien sûr, ça ne lui a fait aucun bien. » Évidemment, ça ne fait aucun bien la confrontation… ça ne permet pas d’avancer ni de se concentrer sur soi-même…
« Mais la plaie qu’est Gellert ne s’est jamais calmée. Elle brûle, elle pulse, elle fracasse tout. L’aube n’est pas venue. Ce n’est pas grave : Albus n’attend plus grand-chose de cette vie. Il est content là où il est, en haut de sa colline, à attendre dans la nuit qui s’éclaircit. »
Cette image de la plaie mon dieu mon dieu, elle est parfaite. La blessure qui ne guérit jamais, la maladie incurable… C’est Icare quoi, la chose qu’on a tant approcher parce qu’on voulait connaître, mais qui finalement nous tue parce que c’était trop fort pour soi…
« Il ne reverra jamais Gellert. Ils se rêveront seulement. Le seul vrai rêve d’Albus, au fond, il ne sait plus très bien si c’était d’être avec Gellert peu importe le prix, peu importe la douleur, ou si c’était simplement de lui manquer, rien qu’un peu. Il aurait voulu être le rêve de Gellert. Peut-être. » Sublime < 3
« Il n’est pas sage, il ne l’a jamais été. Il a juste su faire taire sa faim dévorante, ses ambitions insolentes de faire plier le monde. » Très juste ! Très belle analyse de Dumbledore. On peut dire tout ce qu’on veut, il a quand même dut se faire sacrément violence et prendre du recul sur lui-même pour faire taire tout seul sa propre soif d’ambition. C’est sûrement en ça qu’il est Gryffondor : il n’a pas laissé l’ambition le dévorer (même s’il aura fallu la mort d’Ariana pour cela…) et il a choisi de s’éloigner de tout, de lutter contre lui-même pour le bien d’autrui. Ceci l’a rattrapé ensuite, mais lutter contre sa nature, c’est tout de même courageux d’une certaine façon.
« Quand tout se referme sur lui, Albus voit le sol approcher en sifflant. Il se demande s’il referait sa vie, s’il le pouvait. Il décide qu’il n’y changerait rien. Puisqu’à la fin, il ne reste que Gellert, et que Gellert l’a assassiné d’un sourire, Albus meurt heureux. » Cette dernière phrase… Elle est glaçante d’une certaine façon vu ce qu’on sait ce que Grindelwald a fait, et en même temps très apaisée, ce qui est tout le contraire de la vie d’Albus. Finalement, il rejoint enfin la mort, là où il aurait dû être à partir du moment où Gellert l’a assassiné d’un sourire, comme tu dis, et qu’Albus a ri.
Désolée pour le pavé, j’étais inspirée hihi.
Des bisous
Ju’
PS : et tu vois que tu sais écrire des textes longs hihi.
Réponse de l'auteur:Wow, cette review *-*
Je voulais prendre le temps d'y répondre, désolée du petit décalage <3
Ahhhh Ju' je suis super contente que tu sois passée par ici (haha tu peux pas savoir, en lisant ton "je viens, je cours, je vole" j'ai eu un mini fou rire sur une image mentale de toi sautant comme une puce sur le site pour parvenir ici comme à la fin d'un parkour XD j'ai un cerveau détraqué) <3
Olala j'ai l'impression que tu commences à faire des analyses beaucoup trop incroyables, effectivement c'est troublant haha, je me vois disséquée par la prof de français en devenir ;) mais tout ce que tu dis est très juste, c'est vrai que ce sur quoi j'écris beaucoup quand il s'agit d'amour c'est les thématiques compliquées, le déchirement, la tentation, les blessures, les failles et les gouffres impossibles à franchir, les divergences irrémédiables, bref que du joyeux en résumé, et leur histoire regroupe tout ça, alors je peux me faire plaisir :)
Ah oui, exactement, la vie d'Albus racontée par le biais de Gellert, c'est un peu comme "Je suis né vraiment de ta lèvre /Ma vie est à partir de toi" (je te vends bien ce ship, hein, dis ?) c'est l'idée qu'ils ont quelque chose de si fusionnel que l'histoire d'Albus c'est aussi celle de Gellert, et il en est si marqué, autant mentalement que physiquement, qu'il ne s'envisage plus que par le biais de ses rapports passés ou présents avec Gellert. Ils sont comme les deux faces d'une même pièce, ils se reflètent, à mon sens... je pourrais presque écrire un Dernier mot du point de vue de Gellert, et on verrait aussi que sa vie à lui a été modelée par le même feu, qu'il a été marqué par la même plaie, même si différemment parce que bien sûr il aime Albus autrement et je vais arrêter de disserter et répondre à ta review haha
Je suis contente que tu ais retenu cette phrase avec les vérités, je l'aimais bien, c'est ce que tu dis, dès le départ cet amour et Albus du même coup s'autodétruit, parce que Gellert le comprend si bien, qu'il est comme ce visage de lui-même qu'Albus ne veut/peux pas voir, et qu'il finit forcément par rejeter, non sans se mutiler du même coup, parce qu'il ne peut pas être entièrement lui-même sans. Gellert dit forcément la vérité puisqu'il représente tout ce qu'Albus étouffe, trop dominé par la raison, et du coup, ça va forcément avec des regrets, regrets de faire taire des lèvres qui disent vrai, regrets de rejeter Gellert et donc une part de lui-même avec... A chaque fois que Gellert dit qu'il est lâche, faible, pas assez convaincu par la cause, non seulement Albus l'écoute, mais il l'accepte aussi. Après, on peut imaginer que ça va dans les deux sens... mais je n'imagine pas Gellert aussi abandonné/résigné à ça, à cet amour que ne l'est Albus.
Ouii exactement, refuser de s'arrêter soi-même, je peux pas dire mieux. Il n'affronte pas Gellert notamment parce qu'il est réellement incapable d'arrêter quelqu'un qu'il aurait pu/aimé devenir, si seulement il n'avait pas étouffé ça en lui. Oui, passion originelle, c'est vrai, je n'y avais pas pensé mais c'est très juste. Et oui, un fardeau, de s'être mutilé volontairement, de savoir qu'on se tient loin de la seule personne qui pourrait nous comprendre, aussi mauvaise soit-elle. Parce que tout le monde veut être vu, entendu, compris. Donc s'il existait une personne qui pourrait faire ça, je pense que c'est un supplice de s'en séparer, toutes considérations morales mises à part. Mais bon je crois qu'Albus a compris quel était le prix d'un tel égoisme, avec Ariana.
J'avais hésité à faire apparaitre Minerva parce que je sais que techniquement les dates ne correspondent pas, mais j'aimais trop l'idée que leur amitié naisse aussi de là, parce qu'elle a eu Dougal, elle sait ce que c'est qu'un amour qui vous met à terre. Ohhh et j'avais tilté, mais c'est vrai ça, son premier amour est mort avant elle, et celui d'Albus mourra après lui, bien vu ! Juuuuu décidément, tu me tues. Il faut que je note ça et que fasse un truc avec <3 tu sauras d'où ça viendra haha
Yep la confrontation, c'est une mauvaise idée. Mais il en avait besoin d'une certaine manière. Et puis je devais caser ma petite phrase de Sartre, mais chuuut UwU
*O* cette image d'Icare ! Oh mon dieu Ju arrête tu as encore frappé ! Non mais elle est parfaite cette image, HOP go noter l'idée, je vais devoir te créditer dis donc...
Hiii tu aimes mon analyse de Dumbledore, ouiii c'est ça, son courage à lui c'est ceux que d'autres considéreraient comme lâche, c'est lutter contre sa nature ! A mon avis ça doit l'attrister et le rendre si amer cette ironie que les gens l'adulent comme un héros, comme le défenseur de la veuve et l'orphelin, comme le courageux par excellence, alors qu'il pense de lui-même qu'il n'y a jamais eu moins courageux. La vérité est moins belle à regarder que cette image en papier glacé que les gens lui ont bâti, alors qu'au fond il n'a jamais cessé de regretter de n'avoir pas pu être égoiste et de n'avoir pas pu avoir son histoire d'amour et d'aveuglement... Je me souviens encore de Minerva à Dumbledore qui vient de dire qu'il n'a jamais été si puissant que Voldemort parce qu'il ne pratique pas la magie noire, qui réplique avec indignation, se dressant pour défendre son ami, que bien sûr que si, il n'y a jamais eu plus puissant. Alors que Dumbledore sait qu'il aurait pu être mille fois plus puissant que Voldemort en suivant une autre voie... BREF. Je re-divague.
Aww glaçante et apaisée, le meilleur compliment pour cette chute, c'est pile ce que je voulais ! Mais ouii c'est ça, ça fait boucle avec le début !
Merci pour cet incroyable pavé, tu m'as inspirée aussi <3 <3
Cal
PS : *de mauvaise foi* ouii mais... c'est pas une fic longue techniquement XD
je vais le dire attention : Putain! Qu'est-ce que c'est poétique! Il y a ces citations qui t'inspires et que tu tisses dans ta prose de manière tellement fluide, il y a cet amour, complètement incandescent et fatal et tellement tellement de choses dans cet OS. Et ça : "Quelques fois il se demande s’il a jamais cessé de tomber.
La chute s’éternise et griffe les années." C'est juste tellement booooo *.* Je suis fan!
Réponse de l'auteur:Awwwww tu es trop mignonne <3 et cette review est trop magnifique, je ne sais pas quoi répondre à part merci franchement ❤
"Amour complètement incandescent et fatal" = tu as juste trouvée l'expression parfaite pour décrire ces deux-là, j'adopte ! J'avais peur que les citations alourdissent le texte alors que tu trouves ça fluide, je suis heureuse :D
Et encore une fois tu as noté ma phrase préférée du texte, c'est marrant, ah là là, je t'adore :hug:
Cal
Coucou.
Très joli OS sur Albums. Cela donne beaucoup de profondeur au personnage. On voit très bien qu'en lui il y a un véritable abîmé et que derrière sa renommée, il est totalement brisé.
Ça fait écho je trouve à ce qu'il dit à Harry dans le 7.
Merci en tout cas !
Réponse de l'auteur:Hello bellatrix92 ! Je ne t'avais jamais vu sur un de mes textes, ça me fait plaisir, surtout que j'aime beaucoup ta plume :)
Ohh c'est exactement ce que je voulais faire, essayer de donner de la profondeur à Dumbledore qui a toutes ces zones d'ombre et puis ce côté très inaccessible, il est juste... Dumbledore, en fait, pas Albus. Dumbledore c'est la légende qu'on lui a construite, et qui fait comme un masque, une barrière, je trouve. Oui, j'aime ce que tu dis, il y a vraiment un gouffre en lui, c'est sur, et je confirme, il est totalement brisé. Cette relation l'a autant modelé qu'elle l'a détruit. Super si tu trouves que ça se rattache au canon du 7 ❤
Merci de ta review <3
Cal
Bon allez, je fais des infidélités à la famille Black (je n'ai lu que ça ce WE xD). Comme je te le disais précédemment (ce mot me fait toujours penser à un générique de série, previously in the Handmail's Tale...) Breeeef, comme je te l'avais dit, ce couple m'intrigue parce que j'ai encore peu lu sur eux et leur potentiel tragique m'attire beaucoup. Potentiel tragique que tu remplis totalement, ce qui ne devrait même plus être une surprise pour moi maintenant que j'ai lu plusieurs de tes textes ;)
Déjà, comme d'hab, j'adore tes premières phrases. Tu arrives en quelques mots à nous plonger complètement dans ton texte. C'est percutant et poétique, « le sourire ravageur qui faisait basculer le monde », on visualise très bien et en même temps, je trouve ça très original la façon dont tu le dis. Et puis, passer de « Albus avait ri. » à « Il chutait, maintenant, d'une tour squelettique dans le ciel d'encre », waouh, c'est brutal. Et idem, ta description de cette tour est sublime. J'aime que tu fasses défiler sa relation dans les quelques mètres qui le séparent du sol, c'est vertigineux, ça serre le coeur, c'est beau et tragique.
J'aime beaucoup tes deux paragraphes avec des répétitions : Aimer Gellert... (« c'était respirer des éclats de verre » c'est magnifique) et Il se souvient des silences de Gellert... ça appuie là où ça fait mal, on sent toute la douleur d'Albus. Dans cette phrase aussi « Il est parti. Il ne peut s'en rappeler qu'au présent, parce que ça ne s'est jamais arrêté. » Et cet amour qui le dévore et qui ne s'éteint pas, au fil des années, cette peine toujours là... malgré le fait qu'on dise que toutes les blessures passent. Clairement, les ruptures dans ton univers, ce n'est pas seulement un mauvais moment à passer, c'est un événement dévastateur (je suis très heureuse de ne pas être un de tes personnages pour le coup xD). Et c'est vrai que dans les HP, on sent à quel point cette relation a eu un impact sur Albus dans le fait qu'il ne veuille pas se confronter à son ancien amour pour le dernier duel. Tu retranscris très bien tout ça aussi. A quand le texte feel good où on les voit juste amoureux ? Tu m'as donné envie avec le sourire ravageur de Gellert et les quelques bribes de souvenirs un peu sexy que tu évoques.
Merci pour ce joli texte. C'est un plaisir de découvrir ton unnivers.
PS : Tu gagnes largement pour les meilleures RAR ♥
PS2 : Hey, espèce de marchande de tapis ! On est pas au souk ici :mg: C'est 1 texte = 1 chapitre et pas 1 texte = 2 chapitres !! Parce que oui, j'ai plusieurs chapitres de prévus mais comme je les écris au fur et à mesure, ça ne change pas grand chose xD Trop hâte de voir ce que tu vas faire avec nos deux chouchous (hiiiiiiiiiii *fangirl sauvage en lberté*)
Réponse de l'auteur:Wait, wait, wait. Qu'ouis-je ? Qu'entends-je ? Je t'ai fait faire une infidélité aux Black ? (rire de triomphe typiquement méchant-machiavélique)
Awww super je te convertis peu à peu à ce couple, tout ça grâce au pouvoir du tragique :D (et chut sur mon addiction au drame, d'accord ?)
Re-awww percutant et poétique, mais c'est le meilleur compliment *o* et je sais pas pourquoi moi aussi mon esprit dérive, lorsque tu as dit que je t'avais plongé dans le texte je me suis vue te pousser dans un gouffre de ténèbres XD fais attention, tu fais vraiment ressortir mon potentiel de méchant-machiavélique. Je voulais retranscrir la brutalité sublime de cette chute, je l'imagine à la fois très courte et très longue, parce que dans la scène de HP6, je me souviens de ce sentiment d'horreur, et le coeur serré, et en même temps la beauté très cinématographique du moment, avec la marque étincelante, émeraude dans le ciel d'encre, et ce corps qui est avalé par le vide, qui chute jusqu'au sol... c'est terrible et magnifique, j'en étais toute émue lorsque je l'ai lu. J'ai essayé d'imaginer ce que ressent Albus face au défilement de ses souvenirs, puisque tous ses souvenirs sont ceux de Gellert lorsqu'il chute, c'est le dernier échec, il a eu beau être loin de Gellert pendant des années, nier son influence, à la toute fin, Gellert triomphe et ressurgit dans toute sa splendeur, marquant chaque instant au fer rouge. Je ne pense pas qu'Albus revoie Ariana et sa famille, à ce moment là, et c'est triste, c'est sur, c'est la confirmation que malgré l'amour qu'il leur portait, cet amour s'est effacé et s'effacera toujours devant son histoire avec Gellert. Bref. Je me laisse emporter. Ahhh je suis contente que tu aies noté la phrase avec "respirer des éclats de verre", c'était une de mes favorites en relisant, et puis le paragraphe sur les silences aussi ❤. Tout à fait, son amour est un brasier qui le dévore et ne s'éteint pas, c'est extrêmement douloureux, un fardeau pareil à porter. Il y a des blessures qui ne passent pas... et puis je suis partisane de ceux qui pensent qu'aucune blessure ne passe ni ne s'atténue, on apprend juste à vivre avec. Albus a fait de son mieux pour vivre avec (après, s'il a réussi... grande question). Haha tu es sure que tu ne veux pas que je te case dans une fanfic ? Rooooh voyons je traite très bien mes personnages, il n'y a jamais eu aucune plainte de leur part *jette au feu les centaines de milliers de lettres de protestations* aux pauvres chous ❤. Je rigole, je rigole, mais ton interprétation de ce que j'écris est très juste et tu commences à me cerner, ça ne va pas du tout Wap', c'est vrai que je vois les ruptures (pas forcément amoureuses, ça peut être amicales, ou familiales, ou des ruptures d'autres sortes) comme dévastatrices et j'aime bien étudier ça, à différents degrés :)
Oui bien sûr dans les HP on sent l'impact de leur relation dans la formation de Dumbledore, c'est sa relation avec Gellert qui a construit la légende qu'on voit à travers les yeux d'Harry. Des chaussettes, hein, Bubus. Des chaussettes. (insérer le gif C'est cela, oui, avec notre Thierry Lermite national)
Eh bien je suis ravie de te faire savoir que en lisant ta review, j'ai dégagé ma paresse et j'ai édité un Grindeldore de leur jeunesse où ils *spoiler* s'embrassent donc souvenirs un peu sexy en vue, moussaillon ! Je le publie dès que je peux, j'ai eu un gros dilemne aujourd'hui entre ce texte qui s'appelle Songes d'une nuit d'été, et un autre, sur Narcissa et Andy, et finalement j'ai publié le second donc ça devra attendre quelques jours pour le Grindeldore. Je peux te l'envoyer en MP, sinon. Mais ça devra se payer par une petite magouille et j'aurai un autre chapitre de R&M (yeux de chiot potté sournois) :D
PS: J'attends de lire les tiennes, tu as perdu une bataille mais pas la guerre voyons ❤
PS2: eh oh ! Je me vois plus comme une espèce d'escroc classe en petit costume de mafioso, ne casse pas mon délire s'il te plait. Hum, je suis très suspicieuse, je suis sure que tu as fait des réserves de chapitres (hiiiiiiiiiiii fangirl sauvage part en quête). Bon écoute j'ai une petite nouvelle justement à propos du R&M, mais je ne vais pas la mettre dans cette RAR mais dans les autres que je dois t'écrire pour Dialogue avec le père et celui avec la mère ;) on dilue les gentillesses sinon je serais définitivement plus un mafioso-escroc-méchant-machiavélique crédible.
Cali
Coucou Calixto,
J'aime beaucoup la manière dont tu abordes la relation entre Gellert et Albus, qui n'est pas une relation compliquée du tout. C'est chouette de voir ici les pensées d'Albus, dont la chute lui fait revivre tous ces moments qui l'ont sans doute hanté.
J'aime beaucoup que Minerva soit venue lui filer un coup de main à un moment :) Je trouve que c'est super cohérent dans ce que l'on sait de son empathie, et de leur relation :)
Il y a vraiment quelque chose de désespéré et de résigné dans ce texte, et les citations passent super bien, on ne les remarque pas, on ne voit pas que le texte est tourné de manière à pouvoir les insérer et ça, c'est top chouette aussi :)
Et non, ce n'est pas très long, pas du tout, cela se lit très bien :)
Sif.
Réponse de l'auteur:Coucou ! Ravie que tu sois allée dénicher ce texte sur le couple à la relation la plus saine et simple au monde... UwU
Oui, exactement, le but était qu'à travers la chute, il y ait un défilé de tous les moments qui l'ont hanté et scoop, 99% de ces moments impliquent Gellert, parce que leur relation est fusionnelle et terrible. Je tenais à caser Minerva, pour moi c'est évident qu'elle a aidé Albus après le duel, en tout cas j'aime à le penser, je vois très bien leur amitié se construire là dessus. J'ai écrit une fic entière sur Minerva que je publierai probablement un de ces jours, et pour moi comme Albus avait été son mentor et qu'il l'avait consolée dans son premier chagrin d'amour (tu sais, le moldu, Dougal), Minerva lui rend la pareille pour Gellert et ça scelle leur amitié :) donc oui, empathie, empathie !
Génial si les citations passent bien, je ne voulais pas alourdir le texte mais plus broder autour d'elles, et si tu me dis que ça se lit bien, eh bien, que demander de plus ? Merci merci Sif' pour avoir encore ingéré du drama et du désespoir mais bon, je suis sincère quand je dis qu'Albus meurt heureux. Cette relation l'a détruite mais il n'aurait rien voulu y changer parce que leur histoire, c'est toute sa vie
<3
Cal
Hey,
Oh, c'est drôle, j'allais t'envoyer les phrases qui m'ont le plus impactée, mais je vois que tu expliques d'où elles viennent. Celle "A propos je t'aimais, je te le dis maintenant parce que ça n'a plus d'importance", est juste grandiose, vraiment c'est magnifique !
Ce n'est pas une romance sur lequel je lis beaucoup, ça m'a beaucoup plu de la découvrir à travers tes mots, cette romance, si déchirante, qui les détruits comme elle les grandit, c'est magnifique de rapporter cela au concept de "la vie ne vaut d'être vécue que pour être partagée". Justement c'est dans Into The Wild, Chris se rend compte à un moment que les bons moments valent le coup d'être partagés, je ne sais pas si tu connais, mais je te recommande vivement le film ou le livre, cette histoire est incroyable.
Bravo encore,
winter
Réponse de l'auteur:Ahh j'attendais avec une certaine impatience ton retour sur ce texte parce que je savais que notre amour des citations allait se rencontrer <3
Et oui moi aussi j'adore cette phrase de Sartre, j'ai tout de suite trouvé qu'elle collait avec ce ship mais on peut la mettre un peu partout, répandons là ;)
C'est vrai que peu écrivent sur ce couple, ce qui me frustre pas mal d'ailleurs parce que ce couple autodestructeur (j'aime ce que tu dis sur leur relation qui les "détruit comme elle les grandit" a tellement de potentiel. Je fais une petite danse de la joie de t'avoir convaincue ! Je n'ai jamais vu Into the Wild, c'est un film de Sean Penn c'est ça ? J'irai regarder ❤
Cal
Coucou ! J'ai bien aimé cet OS. Ce défi de citation se colle parfaitement aux personnages et à leur histoire. Deux grands personnages, chacun dans leur camp... Bravo de l'avoir relevé ! Bises.