Il y a énormément de choses qui me plaisent dans ce texte... déjà j'admire ta capacité à provoquer autant de choses chez tes lecteurs en si peu de mots. Tout est très percutant y'a rien de surfait, ou en trop. C'est très brut dans certaines formes et paradoxalement très doux dans certains choix au niveau du vocabulaire. C'est assez anxiogène comme ambiance. Y'a un malaise, un mal-être même, assez évident et l'obsession que tu décris, qui noie tout le reste est superbement bien écrite et décrite.
C'est assez crève coeur à lire mais encorenune fois, très, très beau !
Salut Ella !
Bravo d'abord, si peu de mots pour un texte si chargé en émotion et en tension, c'est génial, bravo. J'adore l'utilisation du "tu" tout au long de texte, c'est oppressant et un peu abattu aussi, un peu fataliste vis-à-vis d'Albus. Ça rend super bien.
C'est un peu flou tout du long, on comprend que c'est une dispute entre Albus Abelforth et Grindelwald, puis on comprend que c'est LA dispute. On finit par le sentir et espérer que non, ce n'est pas celle-là ou qu'Albus va se réveiller mais non.
L'alternance des dialogue soutenu pour Grindelwald et familier pour Abelforth rend super bien, je trouve qu'on comprend bien de cette manière qui parle et puis ils utilisent aussi ce "tu" qui étouffe Albus.
Et puis c'est vraiment très bien écrit, il y a un rythme fou et angoissant. Bravo !
Merci pour le texte :)
Juliette
Réponse de l'auteur:Juliette, j'ai lu cette review juste après avoir reçu ma deuxième dose de vaccin et alors que j'avais 15 min à attendre avec la panique qui redescend... Tu as illuminé ma journée, merci <3
Je suis contente que le texte t'ait plu et t'ait paru oppressant ! En effet, c'est flou (et j'aurais sans doute pu être plus précise dans mes descriptions) et le nombre de mots n'aide pas. Je suis trop contente que tu aies eu de l'espoir même après avoir compris à quel moment du canon je référais, c'est vraiment un beau compliment <3
Merci à toi pour cette review et tous tes compliments, vraiment, je suis heureuse que ça t'ait autant plu <3
Coucou!
J'aime beaucoup la manière que tu as eu ici de glisser un peu en dehors du narratif pur, ce qui peut avoir tendance à perdre le lecteur, mais pas ici! Cela permet de saisir toute la complexité de la scène et des émotions complexes d'Albus ici.
Les phrases en langage soutenu m'ont un peu posé problème: c'est Gellert qui parle? Je ne me souvenais pas qu'il était présent, j'ai trouvé ça difficile de comprendre le saut dans l'énonciation, ça m'a mis un doute.
La fin est géniale, le parallèle avec le conte des trois frères fonctionne vraiment très bien.
Bravo pour avoir tenu jusqu'à la réunification, mais rien ne t'empêche d'aller encore plus loin!
Réponse de l'auteur:Hello !
Contente que le texte t'ait plu, qu'il ne t'ait pas perdu et que les émotons t'aient parues complexes... Cette limite de mots me fait peur à chaque fois, j'ai toujours envie de mettre de la nuance et du gris, mais ça prend plus de place haha.
En effet, c'est Gellert qui parle ! J'ai essayé de le sous-entendre en terminant le paragraphe juste avant par "Gellert..." et e mettant des allusions à leur travail, mais je comprends que ce soit flou. Il est bien présent lors de la mort d'Ariana (je n'en étais pas sûre non plus, mais le wiki HP confirme bien que Ariana est morte lors d'un duel entre Albus, Abelforth et Gellert).
Contente que la fin ait marché, c'ets aussi mon passage préféré. ^^
Merci pour ta review ! <3 (et je te retourne ton encouragement !!)
Salut Ella,
Et bien je trouve que la contrainte des 700 mots n'était vraiment pas évidente en choisissant ce thème, et tu réussis à le rendre super vivant. Je ne comprenais pas au début de quel moment dans leur vie il s'agissait (je ne pensais pas à la mort d'Ariana), mais la chute est très bien travaillée, et met en lumière ce qui se déroulait avant.
J'aime beaucoup ton écriture, je la trouve super efficace sur un format court (c'est une contrainte que je me suis évitée, je suis une grande bavarde avec mon clavier).
A bientôt :)
Réponse de l'auteur:Hello !
Oui, 700 mots c'est court, j'ai finis par raliser à quel point haha. J'ai choisis exprès un moment du canon en me disant que les gens situeraient plus facilement comme ça, même si en effet, je ne peux pas réellement décrire Ariana si je m'attarde sur Albus, mais du coup elle arrive à la toute fin. J'espère quand même que l'amertume du texte était un indice :)
Je comprends pas comment tu peux faire des textes aussi longs à chaque fois haha. Contente que mon écriture te plaise et merci pour ta review ! <3
Coucou Ella,
Jusqu'à la toute fin, je ne comprenais pas bien le choix de titre, mais en fait je trouve le jeu de mot génial ! Le format court, le rythme qu'instaurent les paragraphes ses phrases courtes, et l'utilisation de la seconde personne donnent vraiment une ambiance très particulière à ce texte que j'aime finalement beaucoup. C'est angoissant, on sent le chaos parce que tu dis sans cesse la confusion, l'amour, l'obsession, les contradictions. Je ne vois pas comment tu aurais pu faire mieux sur ce sujet et en si peu de mots, franchement chapeau !
Le "Tu sais qu’ils en seraient capables – au fond, tu sais que tu le serais autant" m'a fait un choc. Cet aveu crève le cœur, et la suite tout autant. Le "Mais dans ton obsession, tu ne regardes pas" m'a aussi percutée en pleine face, parce que le moment de bascule qui va amener la mort d'Ariana lui échappe, mais aussi parce que la narration nous fait subtilement comprendre qu'il est encore trop aveugle aux conséquences de ses actes et des desseins qu'il poursuit, qu'il n'est pas encore conscient de la gravité des choses (le futur "Et tu t'en voudras" vient magistralement enfoncer le clou)
Non franchement, chapeau (tu vas pouvoir ouvrir une chapellerie à force). Il est trop trop bien ce texte. Merci pour cette lecture !
Réponse de l'auteur:Un grand grand merci pour cette magnifique review Tiiki ! Le titre ne m'est venu qu'à la toute fin aussi, et c'est vrai qu'il concerne surtout le dernier paragraphe, tant mieux s'il a fini par marcher sur toi quand même. :) Je suis vraiment heureuse que l'ambiance ait fontionné aussi, que tu aies senti l'angoisse et le chaos (j'ai relu ce texte tellement de fois qu'à la fin les mots n'avaient plus de sens, et j'étais incapable de me fire une idée de l'ambiance).
Albus est encore jeune, et je le vois assez égocentrique quand même, pour que Gellert fasse ressortir cet aspect-là de lui... J'avais envie de montrer ses erreurs plus que tout, et ça me touche que tu soulignes ces deux phrases là en particulier du coup.
Bref, encore merci pour cette review et ton enthousiasme <3