Re !
Whooooo au début je croyais que nous étions à Poudlard, là où les Carrow ordonnait aux élèves de faire du mal ! Mais 'est ingénieux de voir que c'est Alecto qui essaye de faire devenir à son tour son frère un monstre.
J'aime tout le développement psychologique, les questions qui se déroulent dans sa tête , notamment quand il pense à la façon dont il doit apréhender la mort. Pour avancer. J'ai frenchement eu de la peine pour lui là. Je comprends aussi qu'Alecto est peut-être pleines de haine car les moldus sont la cause de la disparition de la mère ?
Le lien avec la furie qui se délecte de la haine, de la vengeance, ect était ingénieux. Personellement, je trouve qu'on retrouve un basculement sur la fin, quand Amycus contre le Doloris d'un Avada, comme si le geste en soit, avait libérer sa peur de le faire, que cela allait devenir une routine. C'est vraiment glaçant.
Mais j'ai beaucoup aimé :)
Chris
Réponse de l'auteur:Coucou ! Je fais quelques réponses ce soir oups :) Merci d'abord pour ton retour !
Ehhh oui, Alecto s'est entraînée longuement sur Amycus avant de plancher sur les pauvres élèves de Poudlard... Et puis comme tu le relèves, ça permet de se mettre dans la tête d'Amycus sans qu'on sache de qui il s'agit, et de le voir différemment ensuite. Et oui, Alecto est pleine de haine car elle leur attribue la raison de la mort de sa mère (mais en vrai, tu peux imaginer ce que tu veux : délire de sa part, maladie qu'elle juge "moldue" ou bien véritable attentat, peu importe, elle est surtout pleine de haine). Et ouiiii je voulais qu'on sente ce basculement chez Amycus, donc très contente que tu le relèves !
Gloups. Contente d'avoir réussi à te glacer et si tu as beaucoup aimé :)
Juliette
Bonjour Juliette,
Ah oui, en effet. C'est très noir et sadique. Obscène aussi, cette manière de voir le monde, de contempler la souffrance et la mort et de s'en délecter, le fait d'y introduire son petit frère, le fait aussi de l'exposer au lecteur. On se sent pris à partie devant cet hideux spectacle. C'est intéressant d'être allée chercher du côté de la mythologie, même si du coup Alecto n'a par moments plus rien d'humain.
C'est vraiment horrible, et tu nous enfonces d'autant plus dans l'horreur que tu as le chic pour les formulations glaçantes ("Les monstres sous le lit ont cette bouche qui suinte du sang séché de leur victime", O.O, "La haine pulse dans le sang de ses veines noires, dans son sang sec de sentiment. La haine anime Alecto aussi sûrement que son poignet anime sa baguette : rien n’est épargné.", un des plus jolis passages, j'ai adoré, si si, "Qu’il vomisse les tripes de son enfance débile pour la rejoindre dans l’intransigeance de la vie", mes aïeux, t'aurais vu ma tête à ce moment là O.O)
Je ne sais à vrai dire pas trop quoi penser de ce texte. Il est indéniablement bien écrit, mais il est aussi diablement perturbant. On baigne dans l'horreur du début à la fin, mais encore plus à la fin, quand on a tout digéré. Gloups.
Réponse de l'auteur:Bonjour Tiiki !
Hum oui oups. C'était vraiment ce que je voulais, rentrer avec obscénité dans la logique et le regard d'Alecto (lui-même obscène) qui ne veut qu'initier son petit frère à une cause... Alecto perd tout humanité oui, et je trouvais que convoquer les monstres de la mythologie pourrait dramatiser et exposer plus nettement l'idée, la mettre sous les yeux même, comme avec un tableau qui parle pour lui. La rendre monstrueuse aussi.
Je crois que les trois phrases que tu cites font partie de celles que j'ai préféré (si si) travailler et trouver, en particulier la denrière oups... J'ai vraiment essayé de faire au plus court et au plus condenser pour que ce soit étouffant et sans moment où l'on pouvait respirer... désolé pour ta tête à ce moment-là...
J'espère que ça ne t'a pas perturbée trop longtemps (ça m'a perturbée de l'écrire aussi oups). Tu as l'air d'avoir digéré quand même alors. Gloups.