Hey,
Ce début nous met tout de suite dans le bain. Les divinités, les planètes en parallèle avec le commun des mortels. Au lendemain d’une guerre si destructrice, l’image est sublime.
Le mal de vivre qui se dégage de Susan est puissant. Tu as bien choisi. Tout, tout la rend si mal… elle peut avoir fait une bonne action, mais elle ne verra que le négatif, ce qui a loupé. Elle est si dure avec elle même…
J’aime bien quand elle se dit que maintenant c’est ce qu’elle prend, que peu importe si ce n’est pas éternel. On s’acharne souvent à vouloir des choses pour toujours. Sauf que certaines de ces choses se finissent parfois, ce n’est pas grave. Et sa philosophie d’accepter ce qui arrive en cet instant, d’en profiter, je trouve ça très juste.
La partie sur la famille d’Ernie est très interessante aussi. Comment tu traites les différences homme/femme, Tomas qui est si juste dans ses propos. Ça m’a fait rire quand elle a dit ne pas savoir si elle l’excusait. D’ailleurs quand il faut sauver Ernie et qu’on lui dit Tomas, j’aime bien qu’elle s’en contrefout de qui il est, seul sauver Ernie compte. C’est bien ancré dans l’action et c’est ce qui rend ton texte si fluide à lire.
Bref, tout ça pour dire que j’ai beaucoup aimé ♥︎
winter
Hiiii tellement heureuse de retrouver ta Susan, et ton Ernie ♥
J'ai pas arrêté de m'émerveiller devant ton écriture, tout est si finement travaillé... je suis vraiment soufflée. Je ne trouve pas ça évident de décrire la douleur - on tombe souvent dans le pathos ou les formules clichés - mais purée, tu le fais si bien! Ernie est loin d'avoir la banane et Susan n'a pas non plus la peche, sans parler de Theodore qui doit avoir la tête grosse comme une citrouille mais moins rose qu'une fraise (comment ça, je case ma salade de fruits ici? (pardon, c'est pas que je prends pas ton texte au sérieux, mais je ris beaucoup toute seule, là (de toute façon, je suis sûre que tu approuveras le petage de cable))), et on les voit chacun gérer ses douleurs à sa façon. En y pensant, c'est aussi une façon intéressante de caractériser un personnage.
J'adore voir la famille d'Ernie à travers les yeux de Susan, c'est tellement malin parce que, suivant les pensées d'Ernie dans "L'éclat de l'espoir", on ne s'en rendait pas vraiment compte. Et le petit aparté avec le grand-père Tomas ♥
Je trouve ça aussi intelligent que tu montres de manière si lucide la réalité de ces amours post-guerre : nos coeurs d'artichauts nous commandent de les caser ensemble, et eux-mêmes sont tentés de s'accrocher à ça (c'est d'ailleurs un très joli amour-amitié pour se reconstruire, comme eux je n'ai même pas l'amertume de la fin), mais ils devront avancer seuls à un moment. Ca me fait penser que je suis fan de l'aperçu que tu donnes de la société et de leur statut après le chute de Voldemort.
Merci très chère camarade d'organisation pour ce magnifique texte !
Amnesie
PS: Ces dédicades de début de chapitre ♥♥♥
Très crève-coeur à lire tout ça, pour la grande romantique que je suis... Je suis curieuse de lire un thesan de toi maintenant (enfin je ne le lirai que lorsque j'aurais écrit la suite de La positive attitude hahaha).
Cette chanson de Barbara est l'une de mes préférés et tu lui rends bien hommage. La guérison, ce temps de reconstruction avec Susan et Ernie est très beau, très doux et très violent en même temps. Elle se berce d'illusion et se raconte beaucoup de salades, c'est sûr et pourtant, elle est assez clairvoyante sur sa relation avec lui.... J'aurais vraiment aimé en savoir plus sur Théodore hahaha (mais c'est parce que j'adore Théodore !!! juste lire son prénom m'a donné envie d'écrire tout de suite la suite de ma série Post-guerre). Bref.
Ton texte porte une belle lumière !
Eh bien bravo !
Pour une chanson au thème franchement pas évident et aborder la perte quasi totale d'un sens, tu as su mettre la douceur où il y en avait besoin pour faire glisser ce texte. Même s'il est vrai je me disais à un moment "j'espère qu'elle va faire comme la chanson et que ça fini quand même bien" ahah
Hello Ju'
J'ai beaucoup aimé ce texte sur Susan et Ernier (que je n'ai pas trop cotoyés jusque-là).
J'ai bien écouté la chanson que tu as choisie avant ma lecture et je trouve qu'on en ressent bien l'atmosphère au long de tes phrases. Ce mal de vivre, plus languissant que le désespoir, comme une malédiction qui suit les personnages, ça me touche beaucoup.
Ca me fait penser à la chanson Triste compagne de Benabar (si jamais tu as l'occasion de l'écouter)
En tout cas, j'aime ce courage qu'il y a à continuer à vivre, à lutter, à "s'entêter" pour avancer, et que tu mets très joliment en scène dans ton texte, que ce soit au travers de Susan ou d'Ernie.
Et même, peut-être, au travers de leur relation...
Bravo et merci !
Coucou Ju,
Hop hop hop, je suis venue lire les participations à l'hommage envers Barbara.
J'ai découvert cette chanson de Barbara en cherchant moi-même une sur laquelle travailler, parce que je ne connais pas suffisamment son répertoire, et c'est un vrai plaisir de lire ce texte sous ta plume.
J'ai trouvé tout le parcours de guérison de Susan et Ernie super cohérent, c'est normal qu'ils ne soient pas sur la même longueur d'onde, ils ont vécu des choses si terribles, ils ne peuvent pas guérir de la même manière. Leur relation est quand même super chou, même si on sent que Susan n'est pas attachée à Ernie comme il le voudrait sans doute ! Après, elle ne lui raconte pas de salades, non plus, ni à elle-même d'ailleurs, parce qu'elle est bien consciente que c'est une relation plus confortable qu'autre chose.
Bref, j'ai vraiment plaisir à te lire, Juliette !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Sif.