Tiens j'ai cherché qui était ce Jimmy Chambers dont je ne me souvenais pas avoir croisé le nom dans les livres, mais en tout cas, j'aime énormément cette idée et la façon dont tu l'as exploité, Lyssa.
Poudlard est tellement, tellement hétéronormé avec sa stricte séparation entre les filles et les garçons, et rien d'autre, qu'il doit être bien difficile pour les élèves qui ne sont pas cisgenres de s'y intégrer pleinement. Sans même parler du fait qu'il n'y a aucun couple homosexuel assumé de toute l'histoire et que par bien des aspects, d'un point de vue sociétal, le monde sorcier me paraît encore plus en retard que le nôtre.
J'ai juste envie de serrer ton Jimmy dans mes bras ♥ et de lui souhaiter, oui, de pouvoir un jour le dire, le hurler, s'assumer, et surtout à ce moment-là, d'être écouté. J'ai bien aimé que tu finisses ainsi, ces quelques phrases en italique tellement puissantes, et que juste avant, il y ait Rick Bradley, parce que malgré tout, malgré la lourdeur des camarades au-dessus, c'est comme une petite lueur d'espoir pour la suite, une porte qui s'entrouvre pour Jimmy.
Bon courage pour la suite de l'écriture de ce recueil Lyssa ♥
Bonsoir,
Je me souviens maintenant que j'avais bien lu et apprécié ce petit texte lors de la Nuit de juin. Je me demande juste qui est Jimmy Chambers ? J'ai recherché sur internet et je me suis même demandée si c'était un personnage de HP ou un moldu comme nous que tu as intégré dedans ?
Ce que j'aime bien dans ce texte, c'est que par le simple fait qu'il se déroule dans le vestiaire des Serdaigle, il prend une dimension sociale assez forte. Si c'était des Serpentards, la tentation aurait été grande de dire "bah oui c'est les méchants" ou les Gryffondor "bah oui c'est les bourrins" (je caricature, bien sûr). J'ai apprécié que tu aies osé écrire en toutes lettres que oui, on peut être intelligent et complètement stupide en même temps, et que peut-être que finalement Serdaigle privilégie seulement certaines formes d'intelligence au détriment par exemple de l'intelligence sociale. Quand on voit comment Luna est traitée par ses camarades de maison - priori plus ou moins dans leur ensemble -, c'est en fait tout-à-fait plausible.
A bientôt,
Piti