Photographie de Javier Allegue Barros, sur unsplash.

Été 1998. La guerre est terminée.  Pourtant, Lisa Turpin se terre dans sa cachette au fin fond du Texas, avec ses bidouillages, ses rêves, ses regrets et ses peurs. Ses parents sont rentrés en Grande-Bretagne depuis deux mois, sans elle. Ça fait un an qu’elle est ici et elle voudrait y rester toute sa vie maintenant. Et toute seule.

« Quoiqu’ils me veulent,

Moi, je préfère rester toute seule »

(Toute seule, Lorie)

Participation à la troisième épreuve, quatrième et cinquième épreuve de confort de "Koh-Lanta, l'île des HPFiens"

Mohamed Nohassi, sur unsplash

Adrian Pucey a beaucoup de qualités : il pourrait vous les lister lui-même pendant des heures et avec grand plaisir. Mais en toute franchise, et il le reconnaît volontiers, c’est un couard incapable d’avouer à Lisa Turpin que ses bisous et ses câlins sont quand même très sympas… et qu’il en veut tous les jours !

"Les belles romances n'ont de sens que lorsqu'on est amoureux
J'ai envie de le lire dans tes yeux"

(Moi j'ai besoin d'amour- Lorie)

Joyeux Noël Juliette54 ❤

Crédit photo - engin akyurt sur unsplash

La devise des Greengrass était Noli me tangerere.

Veuillez ne pas me toucher.

Daphné avait grandi dans un château d’ivoire où tout était beau et parfait, où les Sang-pur dominaient le monde et étaient au-dessus de tout. Elle avait de temps en temps regardé par les fenêtres pour se rendre compte que la vérité n’était pas si évidente.

Veuillez ne pas me toucher.

Daphné Greengrass termina sa tasse de thé et lissa sa jupe d’organza, tout en continuant de sourire à sa petite sœur. Sa précieuse Astoria, la première personne à lui avoir donné l’honneur d’être une sœur. Elle l’aurait protégée de tout…

Daphné n’avait eu longtemps pour distraction que la douceur des couchers de soleil.

Aujourd’hui, cela ne lui suffisait plus.

Joyeux anniversaire Bloo ♥

Gyslain Omer, sur unsplash

Quand il regardait dans le reflet des cuillères grâce auxquelles il touillait avec soin les thés qu'il buvait avec Lisa, il prenait toujours huit secondes, pour regarder son reflet.

Huit secondes.

C'était le temps qu'il lui fallait pour se perdre.

1. Il avait les yeux de son père, mais ses iris avaient la couleur d'un savant mélange entre celle de ses deux parents. 2. Il avait une bouche fine. 3. Un nez trop long, presque disproportionné. 4. Des yeux globuleux. 5. Un menton trop en avant. 6. Un front haut et digne. 7. Ses cheveux étaient toujours bien coiffés et aussi noirs que son teint était pâle. 8. Il aurait aimé avoir une apparence moins frêle.

Il était assez bel homme d'après ce qu'il entendait et observait. Puis venue la neuvième seconde, il voulait contempler l'intérieur de sa personne et tombait toujours dans un vide abyssal terrifiant.

Qui suis-je ?

Mais le pire.

Qui je veux être ?

Le silence lui répondait.

Il faut toujours un hiver pour bercer un printemps.

C'était la phrase préférée de sa mère.

Participation au concours Les quatre saisons

Suite de Automne - À vingt ans

"À vingt ans, gentiment
On oublie les bonnes manières et toutes les galères
On comprend, fatalement
Que Cendrillon jette la pierre à la vilaine sorcière"

A vingt ans - Lorie

Airfur Rahman sur unsplash

Les jobarbilles construisaient des nids à même le sol, en forme de tour. Ils étaient solides et une fois abandonnés, ils pouvaient servir à d’autres oiseaux comme refuge pour les protéger.

Il faut toujours un hiver pour bercer un printemps.

Ces oiseaux partaient l’été, une fois leur mission accomplie, laissant leurs nids à ceux qui en auraient plus besoin qu’eux.

Théodore avait lu tout ce que l’on pouvait lire sur les Roulet-Bouley.

Ils avaient choisi les jobarbilles comme emblème pour leur incroyable mémoire auditive et leur silence. Ces créatures gardaient en elles tout ce qu’elles entendaient et ne le confiaient qu’à leur mort, en un long cri déchirant et inaudible.

Les Roulet-Bouley étaient pareils. Ils avaient gardé des secrets. Ils en avaient été à l’origine. Pour leurs expériences, leurs soifs d’apprendre et de comprendre la magie, le temps, l’espace et tout ce qui n’avait pas encore d’explication, ils avaient sacrifié leur propre sang, leur propre avenir.

Théodore Nott n’avait pas leur altruisme.

Parce que désormais, il voulait vivre sans avoir peur de son passé, sans se soucier du futur.

Il voulait vivre dans son présent.

Participation au concours Les quatre saisons

Se lit après Automne - À vingt ans, Hiver - À vingt ans et Printemps - À vingt ans

"À vingt ans, parfois dans les remords
On se sent perdu en désaccord
Pleurer le grand amour en chantant il viendra un jour, il faut du temps
À vingt ans, on ose tout dire"

A vingt ans - Lorie

Illustration de nesache 

Drago se cache.

Drago est lâche.

Drago a peur.

Toute sa vie a pris feu et les vérités de Greengrass balaient les cendres qui restent.

A moins qu’elles n’attisent un nouveau feu…

♥ ❅ Joyeux noël Lilychx ❅ ♥