A Decisive Night by Tess
Summary:

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Sirxlem sur DeviantArt

Sirius Black, nous le connaissons tous. Du moins, nous avons tous une idée de ce qu'il est, ou plutôt, de ce qu'il était.

Sirius, la nuit du 31 octobre 1981.

Celle où tout à changé, pour tout le monde. Une page de plus tournée dans l'Histoire de la sorcellerie.

Réponse au concours de Kiwxi "31 octobre 1981: jour de fête"


Categories: Après Poudlard Characters: Sirius Black
Genres: Tragédie/Drame
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: 31 octobre 1981 : jour de fête
Chapters: 1 Completed: Oui Word count: 1710 Read: 1589 Published: 01/07/2013 Updated: 02/07/2013
Story Notes:

Rien à dire, j'adore les concours. Ca compense mon manque d'imagination.

Le monde et les personnages appartienent à JKR, et je ne touche pas un centime pour mon écrit.

Chapitre 1 by Tess
Author's Notes:

Ceci est un OS de 1750 mots environ (sur Word)... Je pense qu'il s'adapte au canon...

Bonne lecture!

Démarrant sa moto géante d’un geste précipité, Sirius Black s’envola dans les airs en direction de Godric’s Hollow dans un vrombissement assourdissant. La nouvelle qu’il venait d’apprendre ne pouvait pas être vraie. Ce n’était pas possible que… Non, il ne voulait même pas y penser. Lily et James ne pouvaient pas être…

Survolant les nuages pour ne pas être aperçu des Moldus, Sirius ne put apercevoir les flots d’enfants déguisés courir les étroites ruelles des villages. C’était la nuit d’Halloween. Une date bien ironique pour la disparition de Voldemort. Toujours est-il que, laissant l’air glacial lui plaquer les cheveux sur son visage, Sirius continuait désespérément de voler en direction de ses amis pour… Pour quoi, au fait ? Juste pour s’assurer de ses yeux. Et le petit Harry aurait besoin de lui si…

Non, il ne devait faire aucun projet tant qu’il n’aurait pas vérifié par ses propres yeux la sinistre nouvelle que lui avait envoyée Remus par courrier. Pour le moment, il ne devait penser qu’à son trajet.

Tentant de savoir où en il en était arrivé, il descendit légèrement pour apercevoir la terre ferme. Une plaine vide et herbeuse occupait son regard, et au loin, une poignée de bâtisses Moldues, surmontée par le toit pointu d’une église attira ses yeux. Il était presque arrivé. Plus qu’un ou deux miles.

Descendant précipitamment de sa moto, Sirius contempla ce qui restait de la maison de ses amis. La carcasse ravagée d’une maison qui devait être semblable à celles qui l’entouraient. Un gros trou sur son aile droite témoignait de la violence de l’impact qui avait du la toucher et, au milieu de décombres, deux cadavres séparés par quelques morceaux de ce qui paraissait être du bois.

Sirius se précipita vers les deux corps –bel et bien sans vie, il devait se l’avouer- qu’il plaça côte à côte. Les dépouilles de James et Lily gisaient, pâles et sans vie, devant lui.

Ses amis de toujours, qui avaient partagé tant de choses avec lui.

Morts.

Mais pourquoi donc la vie était-elle si injuste ? Ils étaient jeunes, et un bel avenir les aurait attendus ! Voldemort avait peut être mystérieusement disparu, mais en emportant avec lui encore une fois d’autres vies. Les vies de ses amis.

Mais comment diable Voldemort avait-il pu entrer dans cette maison ? Dumbledore l’avait pourtant protégée par le sortilège de Fidelitas. Une défense qu’il savait être imprenable, et qui aurait du leur permettre de continuer au moins à vivre. Et pourtant, pas une semaine ne s’était écoulée, et le résultat devant lui –à savoir, les corps sans vie de James et Lily, lui prouvait bien que le sortilège avait échoué.

Mais Dumbledore, un si puissant sorcier, n’échouait pas. Une seule conclusion était possible : Le gardien du secret avait révélé l’emplacement de la maison à Voldemort. Sirius savait, que Queudver était le gardien du secret. Queudver avait vendu ses amis. Queudver était la taupe.  

L’espion.

Une rage sans nom lui tordit les entrailles, rapidement suivie par un horrible sentiment de culpabilité. C’était lui, Sirius, qui avait proposé de prendre Queudver comme gardien du secret. Un sorcier si faible… Qui aurait pu penser à lui ?

Comment cet ignoble personne qu’il croyait si bien connaître, avait pu trahir ses amis de toujours pour un mage noir ? La question resterait sans doute sans réponse.

Contemplant une dernière fois les cadavres de son meilleur ami, et de sa femme, Sirius, le visage ravagé, s’apprêtait à se lever quant un sanglot attira son attention.

Harry !

Dans son dépit, sa rage, sa culpabilité, sa tristesse, il avait tout bonnement oublié son filleul. Se maudissant intérieurement, il se précipita vers l’endroit des pleurs, et trouva le petit garçon assis au milieu des décombres, ses grands yeux verts si semblables à ceux de sa mère brillants de larmes. Une brillante, et nouvelle cicatrice en forme d’éclair lui barrait le front. Sirius le prit rapidement dans ses bras en tentant de le calmer.

Ainsi donc, les rumeurs qui allaient bon train en ce moment même étaient vraies. Voldemort était mort, terrassé par un bébé.

Par Harry Potter.

En contemplant le front d’Harry, Sirius comprit rapidement que Voldemort avait tenté de tuer Harry, sans succès.

Une multitude de questions tournoyaient dans son esprit déjà bien torturé. Comment un si jeune nourrisson aurait pu venir à bout d’un si puissant mage noir ?

Que ferait-il d’Harry ? En tant que parrain, il se devait de le prendre en charge.

Comme pour répondre à sa question, des bruits de pas se firent entendre. Sirius brandit vivement sa baguette, et serra Harry contre lui, dans l’attente de quelques mangemorts. Mais en voyant l’ombre massive se courber vers l’emplacement des dépouilles de James et Lily, puis sortir un large mouchoir de la taille d’une nappe, Sirius comprit rapidement, avec incrédulité.

Par la barbe de Merlin, qu’est-ce-qu’Hagrid faisait ici ?

Se dirigeant vers lui, Sirius le héla:

-Hagrid !

- Sirius, dit le géant d’une voix enrouée d’où perçait l’étonnement. Mais qu’est-ce-que tu fiches ici?

-On m’a annoncé la nouvelle… J’ai tout de suite couru  ici. Et toi ? »

Des larmes se mirent involontairement à couler le long des joues de Sirius.

- Peu importe, répondit-il. Est-ce-que… Est-ce-que c’est Harry que tu tiens?

- Oui, murmura Sirius.

- Je dois le ramener. Ordre de Dumbledore. 

Sirius prit le temps de réfléchir avant de lui donner une réponse satisfaisante. Dumbledore avait toujours eu une confiance aveugle en Hagrid, et lui-même le connaissait depuis assez longtemps pour savoir que c’était une bonne personne. Mais après le choc qu’il avait reçu suite à la récente découverte de la trahison de Petigrow, il avait l’impression de ne plus faire confiance à personne.

D’un autre côté, Sirius connaissait tout à fait le genre de missions que Dumbledore confiait  - il en avait lui-même fait l’expérience, et était presque certain qu’il avait bel et bien demandé à Hagrid de le lui amener. Ses petits doutes étaient certainement bien loin d’êtres vrais.  Donc, dernière question : devait-il laisser son filleul, dont il était à présent responsable, entre les mains de Hagrid, puis celles de Dumbledore ?

Il devinait, non, il était certain, que Dumbledore, quoi qu’il ait prévu de faire, ne risquerait jamais la vie de Harry. Le petit garçon larmoyant qu’il serrait contre lui, le seul héritage de ses parents défunts avec qui il avait passé tant de moments, serait entre de bonnes mains.

Dernière conclusion : il se devait de donner Harry à Hagrid, afin que celui-ci puisse le ramener à Dumbledore. Mais il comptait le voir très prochainement, notamment après avoir réglé… certaines choses. Retrouver Queudver en premier lieu.

- C’est d’accord, mais je le reverrai bientôt. Je suis son parrain, après tout.

- Bien entendu, répondit avec empressement Hagrid de sa voix toujours aussi abattue.

- Dans ce cas… Comment comtes-tu rejoindre Dumbledore ?

- Oh… Figures toi que je n’en ai pas la moindre idée. Je suis venu ici en Protoloin, et… comme tu sais que… Je ne peux pas transplaner… 

Sirius eut une idée soudaine. Puisque chercher Queudver, puis se venger, était désormais son seul objectif, autant lui prêter sa moto le temps de revenir.

- Je te prête ma moto, lui dit-il. Fais-y attention. Je reviendrai la chercher aussi.

Sirius confia à Hagrid son précieux filleul, ainsi que les clés de sa moto géante. Le bébé, déjà en larmes, se mit à sangloter de plus belle.

« Allons, allons, se mit à murmurer Hagrid. »

Le géant se mit à bercer le bébé qui tenait aisément dans le creux de sa large main.

- Je dois y aller, dit Sirius. Prends soin d’Harry. Je reviendrai bientôt pour prendre soin de lui.

- Etrange que les Moldus n’aient pas rappliqué, murmura Hagid, tu ne trouves pas ?

- Je n’en ai pas la moindre idée. Mais peut être que le sortilège de Fidelitas n’a toujours pas été brisé… Mais… James et Lily sont… Peut être que les Moldus ne sont tout simplement pas encore au courant. Les sorciers feraient bien de rappliquer. En tout cas, à bientôt.

Il embrassa du regard une dernière fois la maison en ruines, les deux cadavres alignés côte à côte, Hagird et Harry, puis transplana.

La première destination lui étant venue en tête, était tout simplement le Chaudron Baveur. Apparaissant dans un crac! sonore devant l’entrée de bar, il ouvrit la porte et pénétra la pièce chaude et éclairée, exceptionnellement remplie de convives venus fêter secrètement la récente chute du Seigneur des Ténèbres.

- Un whisky pur feu pour moi, Tom, mumura Sirius d’un ton morne et vide.

- Que t’arrive-t-il donc ?

- James et Lily… sont morts, répondit-il d’une voix brisée.

- C’est vraiment triste pour eux… mais pense que Tu-Sais-Qui est tombé, Sirius ! répondit Tom le barman en lui servant sa chope. Il est mort, et nous pourrons de nouveau reprendre nos anciennes vies ! Fini, le couvre feu, et les temps de panique ! Plus de Mangemorts, et plus de meurtres !

- Tu as raison, Tom, oui.

Sirius préféra éviter toute conversation avec lui, car il le savait incapable de le comprendre. Voldemort était peut être mort, mais en emportant avec lui…

Tout ça à cause de ce sale et immonde rat !

Intérieurement, Sirius jura solennellement de le retrouver afin de se venger. Il allait poursuivre Queudver, et le tuer. Parole de Black.

Un client, en état d’ébriété avancée, leva sa chope de bière et hurla à la cantonade :

« A la santé de Harry Potter ! Le survivant ! »

Et toutes les autres personnes présentes répondirent en chœur en levant leurs verres :

« Le survivant ! »

Par Merlin !  Se dit Sirius. Son filleul allait devenir célèbre avant même de savoir parler. Parce qu’il avait mit fin au règne de terreur de Voldemort. Un simple petit enfant d’une année était venu à bout de… Lord Voldemort.

Posant sa chope de Whisky vide, Sirius se leva, et se dirigea vers le chemin de traverse où il habitait un petit appartement. Une seule chose comptait à présent pour lui : Se venger.

« A Harry Potter ! Le survivant ! »

Il allait retrouver Queudver, coute que coute. Au moins pour apaiser cet horrible sentiment de culpabilité qui le tenaillait.

« Le survivant ! »

Fermant la porte du bar, et sortant sa baguette, Sirius laisser une dernière larme couler sur ses joues, et s’apprêta à rentrer chez lui.

Il ignorait encore ce qui l’attendait les prochains jours.

End Notes:

Review, please? Nan, j'vous assure, je serai vraiment trèèèès heureuse! n_n

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