L'horloge tourne by popobo
Summary: Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1981, des rumeurs circulent sur la disparition de Celui-dont-on-ne doit-pas-prononcer-le-nom . Arthur et Molly apprennent à leur manière l'heureuse nouvelle qui met désormais leur famille hors de danger.


image de littl3fairy sur deviantart

Categories: Autres fics HP Characters: Arthur Weasley, Molly Prewett
Genres: Aucun
Langue: Aucun
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: 31 octobre 1981 : jour de fête , Les Weasley - une histoire de famille
Chapters: 1 Completed: Oui Word count: 1569 Read: 1607 Published: 22/10/2013 Updated: 22/10/2013
Story Notes:
Ma participation au concours de Kiwxi "31 octobre 1981, jour de fête" dont le sujet était : vous avez dû deviner au titre, mais je m'étais toujours demandé comment les personnages du monde de Harry Potter avait célébré la nouvelle de la disparition de Voldemort, mais aussi de James et Lily Potter. Bien évidemment nous avons quelques indices (notamment au touuut début de L'école des sorciers), mais tellement peu que s'en est frustrant. Donc le thème ici sera de décrire la réaction face à cette nouvelle.
Le texte devra faire minimum 1 500 mots et ne doit pas excéder les 20 000 mots (ce qui devrait vous laisser de la marge).
- Le texte devra être tout public.
- L'action doit donc se dérouler durant la journée suivant la disparition de Voldemort.
Chapitre 1 by popobo
Author's Notes:
Merci à Nya de m'avoir lu et bétaté.
Arthur se réveilla en sursaut. La peur l'envahit. Un bruit sourd venait de le réveiller. Aussitôt il imagina le pire et saisit sa baguette magique qu'il cachait à portée de main, sous son oreiller. Il regarda sa femme qui dormait paisiblement. Il pensa à ses sept enfants qui devaient faire de même dans leur lit.

Alors que le Terrier était silencieux, Arthur commença à croire qu'il s'était trompé et que finalement il n'avait entendu aucun bruit. Il avait sûrement rêvé. Cela faisait plusieurs jours que son sommeil était très léger. La semaine dernière le ministère avait enregistré un nombre important de pertes humaines. Les mangemorts avaient entre autres attaqué toute une famille dans le nord du pays et Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait lui-même tué le bébé qui avait à peine un an. Arthur n'avait pas raconté cet événement à sa femme afin qu'elle puisse dormir le plus sereinement possible. Seulement, depuis une semaine, Arthur, lui, n'arrivait plus à dormir et se réveillait au moindre bruit suspect, s'inquiétant pour sa famille.

Il tentait alors de se rendormir quand un deuxième bruit sourd résonna. A côté de lui, Molly se réveilla à son tour.

- Reste là Molynette, je vais voir ce qu'il se passe, chuchota-t-il d'une voix qu'il voulut rassurante.

Arthur se leva, sa baguette magique tendue devant lui et ouvrit la fenêtre de sa chambre. Un nouveau bruit, plus fort que les précédents, retentit. Pourtant, Arthur se détendit.

- Que se passe-t-il ? demanda Molly avec inquiétude.

- Ca vient de la maison des Lovegood, sur la colline, dit-il en souriant.

Arthur était soulagé par ce qu'il voyait devant lui. Ce qu'il avait pris pour des explosions ou des sortilèges de stupéfixion n'était en fait que des feux d'artifice qui illuminaient le ciel noir.

Molly avait rejoint son mari devant la fenêtre et observait tout comme lui le spectacle avec incompréhension.

Arthur et Molly connaissaient peu leurs voisins. Les époux Lovegood leur avaient toujours paru originaux. Cependant depuis que le Seigneur des Ténèbres répandait la terreur dans tout le pays, ils restaient très discrets. Aussi, Molly et Arthur se dirent que s'ils se montraient aussi festifs c'est qu'ils devaient avoir une bonne raison.


Il restait une bonne heure avant que le jour se lève. Molly et Arthur commencèrent ainsi leur journée plut tôt que d'habitude et se rendirent, comme chaque matin, au rez de chaussée pour prendre leur petit déjeuner avant que les enfants ne se réveillent.

Arthur suivit sa femme dans l'escalier puis se dirigea vers le salon dans l'idée d'allumer un feu de cheminée. Mais en arrivant dans la plus grande pièce de la maison, il marqua une pause et appela sa femme d'une voix serrée.

- Que se passe-t-il ? s'inquiéta à nouveau Molly en se précipitant dans le salon.

En suivant le regard de son mari, elle ne put retenir un cri de surprise.

Pour la première fois depuis dix ans, les aiguilles de l'horloge magique de sa grand-mère n'indiquaient plus « en danger de mort » mais sept d'entre elles étaient rassemblées sur « en train de dormir » et les deux autres pointaient « à table ! ».

Depuis que le Seigneur des Ténèbres était entré en guerre, répandant la terreur avec l'aide de ses mangemorts, tout le monde, moldus comme sorciers, était en danger de mort. Molly s'était même malheureusement habituée à voir les aiguilles de l'horloge magique inexorablement fixées sur le même intitulé.

Au début de la guerre, elle avait souvent prié pour voir les aiguilles changer d'orientation. A plusieurs reprises, elle avait désespérément tenté d'ensorceler l'horloge imaginant pouvoir changer la situation par un simple mouvement d'aiguille. Mais l'horloge restait continuellement figée.

Depuis une dizaine d'années maintenant, Molly s'était donc tristement résolue à ce que les aiguilles ne bougent plus jamais. Aussi, ce matin, lorsqu'elle découvrit que les membres de sa famille n'étaient plus en danger de mort, l'émotion la submergea. Elle ne put retenir ses larmes.

Le changement de position des aiguilles et les feux d'artifice des Lovegood ne pouvaient signifier qu'une seule chose : Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait disparu.

La guerre était terminée. Il n'y avait plus d'inquiétude à avoir. Molly osait à peine y croire.

A côté d'elle, Arthur se laissa lui aussi emporter par l'émotion du moment. Ses enfants ne risquaient plus rien. Sa famille était saine et sauve et surtout hors de danger désormais.

Libérés de cette tension qui pesait sur le monde sorcier depuis des années, Molly et Arthur restèrent longuement abasourdis puis réalisant enfin les conséquences de cette heureuse nouvelle, Arthur prit sa femme dans ses bras et l'embrassa passionnément.



- Je vais aller au ministère pour avoir des nouvelles, dit Arthur après avoir repris ses esprits. Je reviens très vite !

- Je vais préparer des gâteaux, se réjouit, quant à elle, Molly. Il faut qu'on fête ça. C'est une journée extraordinaire !




Arrivé au ministère, Arthur fut chaleureusement accueilli par ses collègues. Un sorcier du Département des jeux et sports magiques le serra dans ses bras. Emporté par l'euphorie, Arthur se surprit à faire de même.

Arthur n'avait jamais vu l'atrium comme ça. Il tenta de se frayer un chemin dans la foule. Tous les employés du ministère semblaient s'être réunis dans le grand hall. Alors que la veille, l'ambiance était encore sinistre et tendue, tout le monde, ce matin, était souriant. Arthur serra beaucoup de mains et étreignit même des collègues dont il ignorait les noms. Des bouteilles d'hydromel avaient été débouchées. Les verres trinquaient. Les tensions avaient disparu. Tout le monde était d'humeur festive et se réjouissait de la nouvelle qui avait été répandue très tôt dans la nuit.

Plus la matinée avançait et plus les employés du ministère responsables de la communication étaient réquisitionnés. Ils furent rapidement débordés par les coups de cheminée qui arrivaient toutes les secondes. Les sorciers de tout le pays venaient se renseigner sur les rumeurs qui courraient depuis l'aube.


D'après ce que comprit Arthur, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait été vaincu par un enfant du même âge que son dernier fils, Ron. Arthur avait des difficultés à concevoir comment un si jeune enfant avait pu réaliser ce miracle, mais il fut rapidement indéniable que le jeune Harry Potter était un héros. Il était déjà désigné comme « le garçon qui a survécu ».


Quand Arthur rentra au Terrier, le numéro spécial de la gazette relatant les événements de la nuit sous le bras, il retrouva sa femme et ses fils en train de s'amuser dans le salon. Molly avait allumé la radio. Les chansons de Stubby Boardman passaient entre deux flash infos qui répétaient la bonne nouvelle du jour.

L'ambiance était agréablement festive et détendue. Molly dansait joyeusement avec Bill au milieu de la pièce. Sur le tapis, Charlie et Percy faisaient une partie de bataille explosive. Des cartes volaient encore dans tous les sens quand Arthur les rejoignit. Fred et George s’appliquaient quant à eux à faire le plus de bruit possible en tapant de toutes leurs forces sur des chaudrons avec les cuillères en bois de leur mère. Ron, tranquillement assis dans sa chaise haute, secouait ses petites mains dans tous les sens alors qu'un sortilège berçait magiquement le couffin dans lequel reposait Ginny.


- J'ai envoyé des hiboux à nos amis et à la famille. Ils viennent ce soir pour célébrer la victoire, cria Molly à travers la pièce.


Tante Muriel et Bilius arrivèrent tôt. Le frère d'Arthur était à peine entré qu'il avait déjà envoyé des sortilèges à travers le salon pour que la pièce soit remplie de fleurs multicolores et de banderoles criardes aux couleurs de la victoire. Les enchantements de leur oncle plurent beaucoup aux enfants qui s'émerveillaient inlassablement devant les étoiles magiques qui illuminaient le plafond du salon.

Entouré par sa famille et ses amis, il se sentait heureux comme il ne l'avait pas été depuis longtemps. Désormais libéré de la pression des mangemorts et de leur maître, Arthur savoura le moment.

- Je voudrais porter un toast, dit-il avec émotion. Je ne sais pas si un jour j'aurai la chance de rencontrer notre nouveau héros, Harry Potter, mais déjà je tiens à le remercier pour tout le bonheur qu'il nous apporte et je lui souhaite une belle vie remplie d'amour et de joie car il le mérite déjà sincèrement.

Les verres se remplirent et tintèrent pendant toute la soirée.

Le danger était écarté.

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Alors que les toasts et les remerciements se multipliaient à travers le pays et que son nom était célébré dans tous les foyers sorciers, Harry Potter se retrouvait quant à lui seul, au pied d'une porte, dans l'ignorance la plus totale, attendant innocemment qu'on s'occupe de lui.
End Notes:
N'hésitez pas à m'envoyez un hibou pour me donner vos impressions ;)
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