Il nous restera by Sun
Summary:


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Il y a le silence qui envahit le petit appartement. Il y a le lit froid, trop grand, trop vide. Il y a aussi ce livre qu'il n'a pas fini, ni jamais vraiment commencé, et les cris silencieux qui déchirent les lèvres de ses amis.


Et la moto, appuyée au vieux lampadaire, qu'elle n'a pas osé toucher depuis qu'il est partit.


« Et à part ça, que nous reste-t-il, Sirius ? »



Et si ses amis avaient cru en l'innocence de Sirius ?

Categories: Après Poudlard Characters: Personnage original (OC), Sirius Black
Genres: Tragédie/Drame
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Et Si(rius)... ?
Chapters: 1 Completed: Oui Word count: 2813 Read: 1577 Published: 18/06/2017 Updated: 18/06/2017
Story Notes:
Participation au projet Et Si(rius)... ?, organisé à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Sirius par la Black Company


Contraintes :
- Votre histoire devra répondre à une question Et si ?
- Chacun des participants devra choisir une des cases de l'aesthetic suivant, et on devra pouvoir retrouver l'élément présent sur la case dans son texte.

Voici l'aesthetic, et vous pouvez retrouver mon image en résumé :


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Viria13 sur DA,
montage par Seonne
Chapitre 1 by Sun
Author's Notes:
AH QUE COUCOU

J'ai écrit cet OS hier et j'espère de tout cœur qu'il vous plaira :hug: La moto n'a pas assez de place à mon goût, mais j'ai essayé plein de « Et si ? » et de premiers jets et c'est le seul que j'ai réussi à mener jusqu'au bout.

Un grand grand GRAND merci à Catie qui se charge de poster tout ça pour moi d'après la fiche détaillée que je lui ai envoyé :mg: :hug: Je suis actuellement et à ce moment présent dans le bus en direction de l'Angleteeerre (ou sur le ferry, ça dépendra à quelle heure elle vaincra sa flemme pour poster ça). Je vais enfin visiter les Studios HP avec une amie et elle a accepté de poster pour moi alors plein de bisous pour elle (ou sur elle, c'est comme vous voulez -->) ♥

Merci aussi à Ju et Nighty pour leur patience, elles m'ont entendue paniquer sur ce texte toute la journée et elles m'aiment encore (je crois...) ♥

J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce texte et j'espère que vous en aurez autant à le lire. Maintenant je vous laisse avec Cat, qui va sûrement rajouter des bêtises.

Bonne lecture !

Catie : L'esclave consentante que je suis poste ce texte super tôt, d'abord, c'est pas gentil de mettre un doute sur mon sérieux (oui, je suis pas crédible, je sais, procrastination forever). J'aimerais bien dire qu'il faut détester Sun pour être aux Studios et pas nous (moi et vous, pauvres lecteurs égarés), mais Sun est tellement choupie que je peux même pas dire ça. Bref. J'ai rien à dire je fais que meubler. :mg: Alors je vais juste vous souhaiter une bonne lecture !
Un coup de vent s'écrase contre la fenêtre et le volet bleu clair claque violemment. Sous le poids de la tempête, l'arbre de l'autre côté de la rue se tord et se plie. De grosses gouttes de pluie déchirent les nuages et viennent mourir sur le sol pavé. Le caniveau déborde à nouveau et l'eau tombe en trombes à travers les plaques d'égout. D'ordinaire, une silhouette endormie ouvre les yeux dans le petit appartement et tourne le regard vers la fenêtre. Un sourire vient plisser ses lèvres lorsqu'elle voit l'orage et elle reste un instant immobile, un bras pendant dans le vide, à regarder le vent et la pluie se mêler et s’entremêler. Puis, lorsque la fatigue alourdit de nouveau ses paupières, elle se tourne sur le côté et enfouit sa tête contre son bras. Dans un demi-sommeil, il la serre contre lui en grognant.

Ce soir, il n'y a personne à réveiller. Ce soir, elle n'est pas allongée sur les couvertures dans ses sous-vêtements bleu foncé, et la pièce ne sent pas la soupe chaude comme c'est souvent le cas. Aucune odeur de bougie ne flotte dans l'air, et seul le chat respire doucement. Un verre traîne encore sur la table, un livre à peine commencé sur une table de nuit, et une lettre prête à être envoyée sur le bureau.

Seuls les yeux du chat brillent dans l'obscurité. Ils sont fixés sur la porte et n'en n'ont pas dévié depuis des heures. Il attend.

Des pas résonnent dans le couloir et son oreille tressaute. Les pas passent et ne s'arrêtent pas, le chat ne bouge pas. S'il avait reconnu la démarche légère de sa jeune maîtresse, il aurait déjà sauté à bas du lit.

Un roulement de tonnerre déchire le silence, et il ne bouge pas. Le moteur d'une voiture, presque perdue dans la tempête, passe dans la rue. S'il avait reconnu le grondement de la moto de son maître, il serait déjà perché sur le bord de la fenêtre.
Tant qu'il n'aura pas entendu l'un ou l'autre, il ne bougera pas. Pas même lorsque la chouette piaille dans sa cage. Il la trouve agitée, ce soir, plus que d'habitude, et sa queue remue d'agacement.

Si le chat et la chouette parlaient le même langage, il saurait qu'elle a compris. Que le grondement de moto ne retentira plus, et que la démarche légère ne sera plus jamais aussi légère.

Il saurait que sa jeune maîtresse enterre ses meilleurs amis, et que son jeune maître passe sa première nuit en prison.


***


Evy repose la tasse de café froid dans l'évier et ouvre le robinet. L'eau coule doucement pour remplir la tasse et se mélange avec la boisson. Sans prêter attention à la vaisselle qui commence à s'empiler dans un coin, elle referme le robinet et jette un emballage dans la poubelle. Le bruit que celle-ci fait la fait sursauter. Elle se retourne et la fixe, comme si elle avait oublié que du son pouvait résonner dans cette pièce.

Un soupire franchit ses lèvres. Sans un mot, elle se laisse tomber sur une chaise. Devant elle, des papiers et des formulaires à n'en plus finir s'étalent. Elle se passe une main sur le visage et tire à elle un exemplaire. Les mots et les lettres se mélangent devant ses yeux. Les phrases ne font plus sens et les cases à cocher se superposent. Il faudrait qu'elle dorme, elle le sait. Mais le sommeil ne fait plus partit de ses habitudes, et ce qu'elle a devant elle semble bien plus urgent.

Elle pousse un soupir et jette un regard par la fenêtre. Il a neigé pour la première fois la veille. Dans quelques jours, ce sera Noël. Et elle ne pourra pas le voir. La boule dans sa gorge, qui ne la quitte jamais vraiment, semble grossir à nouveau et elle ferme les yeux.

« Concentre-toi », se souffle-t-elle en pensée.

Il y a plus important que ses angoisses à elle. Il y a lui.

Elle prend une profonde inspiration. Le stylo tremble entre ses mains et elle serre les doigts jusqu'à ce qu'ils deviennent blancs pour se calmer.

« Concentre-toi », se répète-t-elle.

Peut-être que cette fois, ils accorderont sa demande. Peut-être que cette fois, elle aura l'autorisation d'aller le voir. Et c'est tout ce qui compte.



***



L'air salé de la mer claque contre sa joue et s'emprisonne dans ses cheveux. Son nez se plisse de dégoût et elle retient un haut le cœur. Elle a toujours aimé l'air marin, mais ce vent là n'a rien à voir avec les bords de plage. Il est amer, vicieux, vicié.

Elle jette un regard autour d'elle, à travers la protection argentée des patronus qui flottent autour d'elle. Ils sont loin des cellules, sur un chemin escarpé un peu à part, mais elle peut entendre les cris et les plaintes aiguës qui retentissent contre les rochers. Un frisson d'horreur la parcourt. Au loin, quelqu'un appel. Il hurle un prénom qu'elle ne reconnaît pas, implore une femme de venir le chercher. Son ventre se serre douloureusement, et elle essaye de ne pas se demander s'il fait la même chose.
Elle ne voit personne d'autre, en dehors des prisonniers et de son guide, et elle sait qu'elle est l'une des rares à venir rendre visite à un proche. Surtout dans cette partie de l'île, celle des grands criminels, des parias, des meurtriers.

Devant elle, le gardien s'arrête. Elle voit bien qu'il n'a aucune envie d'être là, mais il est le cadet de ses soucis. A vrai dire, elle l'assimile aux juges, au Ministère, à toutes les personnes qui l'ont conduite à devoir se rendre ici aujourd'hui, et elle le jauge d'un regard méprisant.

Le gardien s'est arrêté près d'un chemin en pente raide, qui mène presque au sommet de l'île. Il n'est pas enfermé tout en haut, car cette partie est réservée aux gens comme Grindelwald ou Voldemort, si le gouvernement se trouvait, par un miracle de Merlin, capable de les arrêter. Mais il est emprisonné juste en dessous. Evy sent un goût de bile remonter dans sa gorge lorsqu'elle songe qu'il doit être au milieu des autres mangemorts. Au milieu de gens contre qui il a risqué sa vie, de personnes qu'il hait depuis son enfance. Le visage de Bellatrix heurte ses paupières et elle doit fermer les yeux un moment pour ne pas vomir.

« Mademoiselle ? »

Evy ne répond pas et sans attendre, elle passe devant lui. Il appelle son nom mais elle ne se retourne pas. Même si elle le voulait, elle ne pourrait plus s'arrêter. Ses bras tremblent, ses jambes flageolent, mais son pas est aussi sûr qu'il est douloureux. Elle passe devant, une, deux, trois et quatre cellules. Puis elle s'arrête.

Pour la première fois, tout est silencieux. Aucun son ne sort du trou noir qu'elle a sous les yeux, pas même le bruit des chaînes métalliques. Pendant un instant, elle doute même d'être au bon endroit. Mais le gardien semble sûr de lui, et ses fréquents regards inquiets lui confirment qu'ils ne se sont pas trompés.
Pour la première fois également, elle voit des barreaux. Si elle avait été en état de se poser la question, elle aurait comprit que c'était pour elle, pour la protéger. Ou pour les séparer.

« Sirius ? »

Sa voix lui semble si lointaine, si faible, presque étrangère et si familière à la fois.

Elle s'avance d'un pas. Sans s'en rendre compte, elle agrippe une main aux barreaux.

« Sirius ? »

Un bruit de chaîne retentit. Puis des pas qui se traînent. Et une silhouette apparaît. Evy plaque une main sur ses lèvres, sans sentir les larmes salées qui dévalent ses joues.

« C'est moi », précise-t-elle inutilement.

Un instant de silence passe. La silhouette reste immobile, comme si elle ne comprenait pas ce qui se passait.

« Evy ? »

Un sanglot lui échappe lorsqu'elle reconnaît sa voix. Si familière, si étrange. Elle reconnaît ses intonations chaudes et graves, qui sonnent tellement fatiguées entre les murs de la prison.

Sirius s'avance dans le peu de lumière grisâtre et les doigts d'Evy se crispent autour des barreaux. Un autre silence passe. Puis la main de Sirius se met à trembler. Sa chaîne racle contre le sol avec un bruit sinistre et l'instant d'après, il accroche désespérément ses doigts autour de ceux d'Evy.

« Je suis désolée, commence-t-elle, mais les sanglots qui la secouent l'empêchent de continuer. Je suis tellement désolée... »

Sirius secoue violemment la tête et il pose son front contre le métal.

« Tais-toi », souffle-t-il.

Evy hoquette et l'imite, mais leurs peaux ne peuvent pas se toucher.

« Je suis désolée...
– Arrête.
– J'ai tout fait pour venir plus tôt...
– Je sais.
– Je suis...
– Arrête de t'excuser. »

Il souffle sèchement sa dernière phrase, mais la pression frénétique qu'il exerce sur ses doigts dément son ton. Evy continue à hoqueter un instant et essaye de prendre une grande inspiration.

« Les formulaires... », reprend-elle, mais leurs yeux se croisent et un nouveau sanglot lui échappe, malgré ses dents qui s'enfoncent dans sa lèvre.

Elle ferme les yeux pour arrêter les larmes, sans succès.

« Je ne peux pas faire ça... murmure-t-elle. Je ne peux pas... »

Sirius ferme vivement les yeux, si fort que cela lui fait mal. Lorsqu'il les rouvre, de petites tâches blanches dansent devant ses yeux.

« Evy... »

Il arrache sa deuxième main aux barreaux pour essayer de caresser sa joue. Du bout des doigts, il parvient à sécher quelques larmes et il la sent frémir.

« Evy... »

Il fait glisser ses doigts jusqu'à son menton et d'un geste, lui fait lever le regard. C'est à lui de se mordre violemment la lèvre pour ne pas fondre en larmes.

Il n'avait jamais vu ses yeux bleus aussi foncés, et aussi délavés en même temps. Il lui semble que ses larmes en ont absorbé toutes la couleur, arrachant le rose de ses joues au passage.

Du bout des doigts, il vient caresser les cernes qui s'étalent sous ses yeux et ses lèvres gercées.

« Pas de contact », braille le guide derrière eux, mais ils ne l'entendent pas.

« J'ai essayé de venir plus tôt, reprend Evy dans un souffle, mais les formulaires, la paperasse, les délais... »

Elle se met à secouer la tête d'un air désespéré et Sirius arrête son geste.

« Je sais », répète-t-il.

Il essaye de lui sourire, mais c'est difficile. Il peut sentir la chaleur qui se dégage du patronus. Il reconnaît le grand chat aux poils longs qui flotte autour d'elle, pour l'avoir vu souvent au cours de leurs années dans l'Ordre.

Evy suit son regard et son ventre se tord. Elle sait qui sont les gardiens de la prison. Elle sait d’où viennent les puits noirs qu'elle peut voir dans ses yeux et la maigreur qu'elle perçoit déjà sous sa tenue.

« Tu as maigri », souffle-t-elle bêtement.

Sirius ne répond rien. Ce n'est pas le plus inquiétant, et ils le savent tout les deux.

« Ils ne m'ont pas laissé te voir plus tôt, reprend-elle. Je leur ai expliqué, je leur ai dit que... »

Elle resserre ses doigts autour des siens.

« Que tu es innocent, mais ils ne veulent rien entendre. Ils croient que tu as... tout le monde croit... »

Elle s’interrompt, incapable de continuer.

« Je sais. »

Elle lève le regard.

« Ils n'ont pas voulu laisser entrer les autres. Ils ont tous rempli le formulaire mais... »

Elle renifle et s'essuie la joue.

« Ils m'ont accompagnée. Ils sont juste dehors, ils attendent. Ils veulent tellement te voir, si tu savais... »

Sirius ferme les yeux. Lui aussi, il voudrait les voir. Mais savoir qu'ils ne l'ont pas abandonné lui procure déjà une chaleur aussi forte que celle du patronus, pour un moment au moins.

« Mais c'est la famille seulement », termine-t-elle dans un souffle.

Sirius rouvre les yeux et balaye son visage du regard.

« Je savais bien que ce mariage était une bonne idée. »

Evy sourit faiblement.

« Tu veux dire, en dehors du fait d'aller « faire griller des marshamallows sur la plage », le cite-t-elle.

Cette fois, Sirius sourit, juste un peu. Celui d'Evy disparaît et elle lève la main pour passer ses doigts entre les barreaux. Sirius ferme les yeux lorsqu'elle caresse sa joue rugueuse, puis son menton et ses cheveux.

« Qu'est ce qu'il nous en reste, Sirius ? » Souffle-t-elle.

Il rouvre les yeux et leurs regards se rencontrent.

« Qu'est ce qu'il reste de nos années illuminées à Poudlard, et de notre vie mouvementée au sein de l'Ordre ? Qu'est ce qu'il reste ? »

Sirius caresse ses yeux, ses pommettes, son nez du regard. « Rien, aimerait-il répondre. Rien que du vide et un traître. »

Mais il sait que ce n'est pas vrai. Le regard d'Evy sur lui, Remus, Lula et Mary qui attendent à l'entrée, leurs doigts entremêlés démentent cette version.

« Il nous restera l'odeur de la soupe qui frémit sur le feu, répond-il. Il nous restera les bougies qui brûlent sur le bord des fenêtres. Il nous restera les voix de Mary et Alice dans la cuisine, Lily qui lit sur le canapé, Marlène et Dorcas allongées dans l'herbe, l'odeur de la cigarette froide, celle du café. Les nuits blanches passées à perfectionner une mission, les discussions dans le grenier. Les soirées sur le perron, les veillées dans le salon. La musique qui crépite dans la petite radio, le son de l'appareil photo. Le bruit de ma moto qui vrombit, les soirs de Noël, les fêtes de Nouvel-An. Lula et Remus endormis sur la canapé, James sur son balais, les lunettes de travers. Les matins ou tu te lèves tôt pour descendre cuisiner, un saladier entre les mains, des paquets de farine ouverts un peu partout, du sucre sur la balance vert pomme. Ton vernis un peu écaillé, tes robes bleues et rouges. Il nous restera nos nuits, nos soupirs, nos promesses silencieuses. Il nous restera ta bouche contre la mienne, tes hanches entre mes bras, la neige qui s'accroche dans tes cheveux. Il nous restera notre dos douloureux à force de s'appuyer à la table, dans la salle de réunion. Les affiches placardées sur ses murs. Il nous restera aussi l'angoisse en ouvrant le journal, les noms des disparus qui se succèdent à la radio, les matins d'adieu lorsque l'on part en mission. Et les soirs de soulagement lorsque l'on en rentre. Il nous restera cette maison, nos chambres, ton corps allongé dans le lit lorsque je m'accoude à la fenêtre, tôt le matin. »

Du bout du pouce, il caresse sa lèvre.

« Il nous restera nos escapades en moto. Le vent qui fouette tes cheveux, tes mains crispées autour de ma taille. Le fleuve qui brille à des kilomètres en dessous de nous, ton rire lorsque je t'ai emmenée voler pour la première fois. Ta voix qui me dit de regarder devant moi, et les baisers que je te vole. »

Un sourire déchire les lèvres d'Evy. La moto. Il leur restera la moto, que James et Remus lui ont offerte, que Sirius a bricolé. Celle sur laquelle il a fugué, celle sur laquelle il l'a serrée dans ses bras.

« Il nous restera nos amours et nos douleurs, parce que je te l'ai promis, ils ne peuvent pas nous les prendre, même en nous tuant un par un. Il nous restera l'espoir, aussi, et nos visages qui sourient sur les photos. Il me restera tes doigts qui s'accrochent aux miens, et il te restera mon sourire. Il nous restera nous, Evy, je te le promets. »

Sa voix retombe entre les rochers tranchants, et une larme s'écrase contre le pouce de Sirius. Son regard reste accroché à celui de la jeune femme, et elle sait qu'il lui dit la vérité.

« J'ai récupéré ta moto », souffle-t-elle.

Et il sait qu'elle le sortira de là, un jour ou l'autre.
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