Summary: Déviantart, tous droits à DinoralpSweet dreams are made of this Who am I to disagree ? (Crédits : Sweet dreams, Eurythmics ) Prompt pour le fan club de Regulus Black
Categories: Durant Poudlard,
Epoque Maraudeurs Characters: Regulus Black, Sirius Black
Genres: Angoisse/Suspense, Famille
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Regulus Arcturus Black, le fan-club
Chapters: 1
Completed: Oui
Word count: 1560
Read: 550
Published: 21/11/2021
Updated: 21/11/2021
Story Notes:
Ceci est ma participation au prompt du fan club de Regulus Black, sur le thème « X fois où Regulus Black a eu peur » .
Résumé et histoire inspiré de la reprise de Marilyn Manson sur une vidéo de « ça » (l’opus de 2017) dont je vous mets le lien : https://www.youtube.com/watch?v=u-sOKaphw34&t=57s
Je vais directement référence au film de Guillermo del Torro dans cet OS, ceux et celles qui ont vu le film verront la référence.
Bonne lecture et n’oubliez pas les autres participations si vous croyez que non, Regulus n’est pas mort ^^/.
Sweet dreams by Bevy
Author's Notes:
Pimprenelle est une pire invention de ma part ( alors que Sirius, Régulus, leurs parents et Square Grimmaurd sont canoniques)
« Qu’est-ce que tu veux, Regulus.
-Savoir si tu as vu Pimprenelle. Je ne la trouve pas.
-J’sais pas. C’est toi qu’elle colle, pas moi. »
Sirius retourne à la lecture de sa revue, visiblement moldue, sans plus un regard pour lui. La nonchalance ce dernier agace Régulus, déjà irrité du peu d’échanges entre eux. Regulus peut comprendre que son frère ne souhaite pas s’afficher publiquement avec lui devant ses amis quand ils sont à Poudlard. Lui-même élude la question du « Black rebelle » auprès de ses camarades de maisons mais au moins aurait il cru que son animosité diminuerait chez eux.
« Tu ne veux pas chercher avec moi, elle était patraque hier…
-C’est un chat Regulus. De plus un vieux chat. Elle doit pioncer au soleil sous une fenêtre. Ou dans la serre de Mère.
-J’ai déjà fait ses coins habituels. Bonne lecture. »
Regulus tourne les talons. Il avait espéré, naïvement, que l’absence de leurs parents pour la journée, réduirait les tensions entre eux. Mais comme à chaque fois qu’ils se croisaient au château, Sirius se contentait au mieux d’un signe de tête pour lui signifier qu’il avait vu.
« Essaye de l’appâter avec ça »
Regulus se retourne et attraper au vol une petite boîte de gourmandises.
« Quoi, c’est à Lily Evans, j’ai oublié de lui rendre avant les vacances. »
Regulus ne souligne pas le mensonge de son frère. Il est quasi sûr que cette camarade de Sirius n’a pas de chat et que Sirius s’occupe malgré lui de la femelle Sibérien. Tout deux ont passés trop d’heures à jouer avec elle enfants et Sirius avait toujours été un brin jaloux que Pimprenelle soit plus affectueuse avec lui.
« Merci, je vais refaire un tour.
-Ouais, à plus. »
Regulus s’accoude à la rambarde de l’escalier et regarde en direction des étages inférieurs, pensif. Il avait exploré les pièces communes de la maison et la serre de leur mère, mais nulle trace de la femelle Sibérien. Kreattur ne l’avait pas vu depuis plusieurs heures : il était peu probable qu’elle soit dans la cuisine ou même dans la salle à manger. Son elfe de maison n’aurait pas manqué de la remarquer. La vielle chatte, gourmande de nature, ne manquait jamais de signaler sa présence dans la cuisine par des miaulements et des coups de tête insistants.
L’adolescent entame sa descente, secouant la boîte et appelant à intervalles régulières Pimprenelle. Le silence dans la maison lui laisse une drôle d’impression. D’ordinaire animée, en ce jour d’hiver, la maison lui paraissait bien vide. Orion et Walburga Black absents pour la journée, ses parents avaient laissé à Kreattur le bon soin de les surveiller. Mais sitôt les doyens Black partis et les cendres de poudre de cheminette froides, Sirius s’était réfugié dans sa chambre et Regulus l’avait l’imité. Il y serait sans doute resté jusqu’à l’heure du déjeuner si l’absence de Pimprenelle ne l’avait pas surpris. Très câline, elle ne manquait pas de lui suivre quasiment partout dés qu’il revenait de Poudlard.
Regulus aurait bien voulu l’emmener avec lui à l’école mais ses parents s’y était opposé. Pimprenelle était trop habitué à Square Grimmaurd et le château bien trop vaste pour garder un œil sur la chatte. De plus, le règlement stipulait bien qu’un élève ne pouvait avoir qu’un seul animal de compagnie et les deux frères avaient déjà leurs hiboux respectifs.
Continuant sa descente et de plus en plus certain de retrouver Pimprenelle dans une de ses cachettes habituelles, Regulus sursaute quand un miaulement se fait entendre dans le silence du palier du second étage.
« Tu es là Pimprenelle ? Tu sais que le bureau de père est interdit…Alhomora ! »
La poignée glisse dans sa main et Regulus ouvre la porte. La chatte en sort, se frottant avec énergie à ses jambes, indifférente aux longs poils qu’elle laisse sur le bas de sa robe. Après avoir goulument manger quelques croquettes de la boîte de Sirius, elle lui file dans les étages inférieurs. Regulus constate qu’elle a renversé un bibelot et quelques parchemins sur le bureau paternel. Alors qu’il remet en place l’ensemble et nettoie le siège à coup de sort anti-poils Regulus entend un bruit sourd dans son dos. Sans se retourner, nettoyant méticuleusement le passage du chat, le jeune Serpentard ne se retourne pas.
« Très drôle Sirius, je n’ai pas le temps pour tes blagues ! Aide-moi plutôt à ranger ça avant que Mère ne… »
Un bruit sonore et brutal lui fait tourner le dos à la bibliothèque garnie de grimoires anciens et sous verre et Regulus se heurte au bureau en chêne sous le choc. Quelque chose tombe derrière lui mais il ne s’en préoccupe pas. La porte de l’armoire claque et s’ouvre sur le plus hideux des monstres. Grand, pâle et rachitique, celui-ci au plus horrible visage qui soit. Des mains tout aussi monstrueuses, se terminant par des griffes dignes d’une harpie sont dotés d’une paire de yeux. Le monstre s’avance et Regulus s’entend vaguement crier, reculant de nouveau et contournant le bureau. La baguette pointée sur la créature cauchemardesque, il cherche un sort pour le ralentir, incapable de formuler un sortilège cohérent.
« Riddikulus ! »
Le rire de son frère suit le sort et la créature devient vite flasque et grotesque, puis s’écroule sur elle-même, tel un pantin sans fil. Puis elle disparait dans un bruit sonore.
« Cette barraque craint ! Si père laissait Kreattur nettoyé plus souvent son bureau, les épouvantards ne…ça va Reg ?
-Je… oui. Je n’arrivais pas à me souvenir du sort et …
-C’est au programme de troisième année, je l’ai appris cet automne. Pas étonnant que tu ne le connaisses pas. »
Sirius se penche pour ramasser la statuette tombée du bureau.
« En tout cas, tu n’y vas pas de main morte. C’était quoi cette horreur ?
-Tu te souviens du Conte du Faune ?
-Ok, je vois, le gardien du banquet ? Celui qui mange les fées d’Ophélia ?
-Oui, c’est ça. »
Sirius marque un arrêt, comme s’il voulait rajouter quelque chose. Puis il range sa baguette dans une poche de sa robe de sorcier. Regulus en profite pour se redresser et retrouver une certaine contenance.
« C’est à peu près rangé comme Père l’a laissé. Ouais, ça peut passer. Rien n’est cassé et le bureau est propre. On ferait mieux de se barrer avant que Kreattur ne nous grille. »
Regulus regarde une dernière fois le bureau parental et estime que son frère a raison. Dans le pire des cas, il devrait juste avouer avoir retrouvé Pimprenelle enfermée dans le bureau et s’être retrouvé face à un épouvantard. Regulus avait déjà vu sa mère lancer des sortilèges de détections avancées et elle n’y manquerait pas. L’incident serait sans doute même passé sous silence le temps des fêtes : Orion et Walburga Black n’iraient pas dire à leurs invités qu’un épouvantard avait fait des siennes dans leur demeure ! Il était de coutumes que ces non-être appréciaient les endroits humides, sombres et voir insalubres. Et aucun sorcier sain d’esprit n’irait mettre un de ces adjectifs sur la noble maison des Black !
Les deux frères redescendent d’un accord commun en silence. Au bout de plusieurs minutes, Sirius demande :
« Tu farfouillais quoi là-dedans ?
-Pimprenelle y était enfermée, je n’avais pas le choix.
-Tu n’as même pas eu envie de fouiller un peu ? »
Regulus hausse les épaules. Franchir les interdits de ses parents le tentait parfois mais il Sirius le faisait assez bien pour deux.
« En tout cas merci pour l’épouvantard.
-Tu aurais alerté Kreattur à la longue. Puis fallait bien qu’un de nous s’en occupe. »
Le ton railleur de Sirius déraille sur la fin de sa phrase et Regulus croit voir de l’inquiétude dans son regard. L’image du monstre-gardien-épouvantard est encore dans son esprit mais le Serpentard se retient d’un parler : par Salazar, ce n’était qu’un Epouvantard, il allait s’en remettre !
« On est d’accord, motus et bouche cousue ?
-Motus et bouche cousue, répète Sirius. On ne crache le morceau que si on se fait prendre. »
Les deux frères miment de leur baguettes un serment inviolable, comme pour signer un accord tacite. Regulus se lance, dans l’espoir d’avoir un peu plUs longtemps l’attention de son grand frère.
« On fait une partie d’échec ? Je l’ai lassé dans le salon hier soir.
-D’accord, ça nous occupera jusqu’à l’heure du déjeuner. »
End Notes:
J'aime bien l'idée que les frères Black aient eu un animal de compagnie enfants et que celle ci soit morte de sa belle mort ;)
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