Summary: songfic à partir d'une chanson de Damien Saez intitulée Jours Etranges, sur l'album qui porte le même titre.
Voldemort s'apprête à conquérir le monde après avoir réussi à éradiquer quasiment tout ceux qui s'opposaient à lui.
Mais, tant qu'il y a de la vie - et de l'amour - il y a de l'espoir!
Categories: Dramione (Drago/Hermione) Characters: Drago Malefoy, Hermione Granger, Tom Jedusor/Voldemort
Genres: Romance/Amour, Tragédie/Drame
Langue: Aucun
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Guimauve et citron
Chapters: 1
Completed: Oui
Word count: 1721
Read: 1917
Published: 01/10/2006
Updated: 01/10/2006
Jours Etranges by Wynhilde
Author's Notes:
Oui, je sais, d'une songfic à l'autre, ça se ressemble peut-être un chouïa...
Mais que voulez-vous, le même artiste (Damien Saez, je t'aime) et le même couple mythique, c'est logique que vous trouviez des points communs...
Mais je l'affirme haut et fort: Drago et Hermione sont FAITS L'UN POUR L'AUTRE et tant que JK ne l'aura pas admis dans le tome 7, je continuerai à écire des fics pour le prouver!!!
Hermione prit une profonde inspiration. Comment avait-elle pu se laisser entraîner dans cette folie ?… Mais de toute façon, depuis que Drago Malefoy lui avait avoué son amour et qu’elle avait enfin compris que c’était réciproque, se vie entière n’était qu’une vaste folie…
Cependant, de là à croire qu’à eux deux, ils pourraient vaincre le Seigneur des Ténèbres assisté de son plus fidèle Lieutenant… il y avait une marge. Mais quand Drago lui parlait ainsi, en la fixant droit dans les yeux et en employant ce langage poétique dont lui seul avait le secret, elle ne parvenait pas à lui résister. Et de toute façon, il fallait bien que quelqu’un le fasse…
Dumbledore était mort.
Harry était mort.
Mac Gonagall était morte.
Rogue était mort.
Il avait à peine pu prouver qu’au final, il n’était pas un traître, qu’aussitôt, la vengeance du Mage Noir l’avait rattrapé.
Quand Drago avait débarqué au Terrier, ce matin là, blessé les vêtements couverts de sang, Hermione avait eu beaucoup de mal à empêcher Ron de lui lancer un sortilège impardonnable. Finalement, la jeune fille s’était occupée elle-même de lui prodiguer des soins. Il avait fallu de longues semaines pour que ses blessures soient complètement guéries. Les premiers jours, il délirait et il parlait dans son sommeil. Hermione avait donc pu reconstituer peu à peu son histoire, depuis le jour où il s’était enfui de Poudlard, après que Rogue ait assassiné Dumbledore. Apparemment, Rogue avait expliqué à Drago que c’était Dumbledore lui-même qui lui avait demandé d’accomplir ce geste, un peu comme quand on sacrifie une pièce aux échecs. C’était cette fausse trahison qui devait permettre à Harry de vaincre définitivement Voldemort. Toutefois, tout n’avait pas marché comme prévu. L’opération avait été un désastre, et seul Drago avait pu en sortir vivant, bien que grièvement blessé par son propre père.
Lorsque Drago était sorti de cette longue période où son état avait oscillé entre la vie et la mort, le premier visage qu’il avait vu avait été celui d’Hermione, penchée avec inquiétude sur lui. Drago avait cru être mort ; il s’était cru au Paradis. Et sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences, il avait enfin libéré son cœur de ce sentiment qu’il réfrénait depuis si longtemps : il avait avoué son amour à la jolie sorcière. Bouleversée, Hermione avait mis plusieurs secondes à comprendre ce que cela signifiait. Drago, qui réalisait doucement qu’il était toujours vivant, attendait sa réponse avec anxiété. L’espace d’un instant, des sentiments violents et antithétiques avaient bataillé en elle. Et puis, elle s’était laissée aller dans ses bras en pleurant, tellement soulagée de le voir vivant, tellement heureuse que leur ancienne rivalité soit oubliée.
Et ils s’étaient embrassés.
A la limite, Ron pouvait admettre, qu’en fait, Drago Malefoy n’était pas un Mangemort, et qu’il était du bon côté. Mais le voir filer le parfait amour avec sa meilleure amie, c’était quelque chose qu’il ne pouvait concevoir. Alors, quand ses parents lui avaient proposé de rejoindre la Roumanie pour se mettre en sécurité auprès de son frère Charlie, il avait accepté sans faire de difficultés. Hermione avait perdu tous ses amis. Elle était seule. Seule avec Drago.
Petit à petit, la situation s’était encore aggravée. Mr. Weasley avait abandonné sa place au Ministère, et il avait fui avec sa femme. Toute la famille était partie en Roumanie. Mrs Weasley avait insisté pour qu’Hermione les accompagne mais celle-ci avait refusé. Elle avait la sensation que sa place était ici. Il fallait qu’elle reste en Angleterre. Drago et Hermione étaient donc demeurés au Terrier, et de là, ils tentaient d’organiser la Résistance. La victoire de Voldemort avait été totale. Rares étaient les sorciers assez courageux – ou assez fous – pour tenter de se dresser contre lui.
Les jours s’étaient assombris. Le soleil avait presque définitivement disparu derrière un voile noir. Ce n’était pas exactement un nuage. C’était plus comme de la poussière en suspension, comme s’il y avait eu un gigantesque incendie. Les Moldus ne comprenaient pas ce qui se passait. Ils étaient terrifiés. Les Sorciers comprenaient ce qui se passait. Ils étaient encore plus terrifiés.
Cependant, Drago et Hermione avaient réussi à mettre sur pied un réseau d’information plutôt efficace. C’est ainsi qu’ils avaient compris que Voldemort projetait de réaliser un coup d’état pour renverser le pouvoir Moldu. Il voulait leur révéler l’existence des sorciers et leur imposer sa domination. Voldemort était un peu fétichiste. Il avait le culte des dates. Son coup d’état était prévu pour le 31 juillet. Il fallait agir rapidement si on voulait le contrer.
C’était sur la colline de Têtafouine que Drago avait exposé son plan à Hermione. Ce soir là, le soleil avait réussi à percer le nuage maléfique instauré par le Mage noir, et Drago avait voulu voir ça comme un signe d’espoir :
- Comme un soleil de fin de siècle
Qui se couche entre tes bras…
Et il avait serré Hermione contre lui, la berçant contre lui tandis qu’il continuait à parler :
- Nous nous tenons à la veille de la fin du monde, mon amour, et
Demain je m'en irai peut-être
Si tu viens avec moi
Hermione avait frissonné et lui avait jeté un regard interrogatif.
- C’est à nous de le combattre, avait poursuivi le jeune homme. Tu le sais comme je le sais…
Viens…
Allons ensemble…
- C’est de la folie Drago, avait répliqué Hermione.
Il avait souri.
- Je sais. Je sais mon amour.
Il avait embrassé le paysage d’un seul regard avant de reporter son attention sur Hermione.
- C'est un joli soir pour mourir, avait-il murmuré.
Et si ta main tremble
Dis-toi qu'il faut juste partir
Hermione avait serré les lèvres, essayant de retenir les larmes qu’elle sentait perler à ses yeux. Il n’y avait plus d’espoir. Mourir aujourd’hui ou mourir demain… ça ne changeait rien. Drago avait raison. Autant le faire avec honneur. Autant essayer…
- Moi j'irai tuer mon père, avait reprit Drago.
Il avait croisé le regard d’Hermione.
Non je ne suis pas un ange…
Elle avait souri et l’avait embrassé. Il avait continué à parler. Les mots n’avaient plus guère de sens, mais ils leur donnaient du courage :
- S'il faut toucher la lumière
En ces jours étranges
On ira voir au clair de lune
Voir si le diable veut danser
Si dans nos yeux brûle l'écume
De ces océans enflammés
Puisqu'ici les dieux nous condamnent
Au nom de qui au nom de quoi
Viens trouver la paix.
Voilà pourquoi Hermione se trouvait là, à l’entrée de cette tour noire et sinistre : le repère de Voldemort, main dans la main avec Drago. Lucius Malefoy leur faisait face, et Hermione se rappelait les paroles de Drago :
- Moi j'irai tuer mon père
Non je ne suis pas un ange
Mais en aurait-il vraiment le courage. Un éclair de lumière verte jaillit de la baguette de Lucius et Hermione n’eut que le temps de crier :
- Protego !
Sans lâcher la main d’Hermione, Drago lança à son tour un sort, et son père s’écroula. Mort. Le reste de l’attaque fut perdu dans une sorte de brouillard pour Hermione. On les attaquait, ils ripostaient, sans se lâcher l’un l’autre. Des corps s’effondraient, et Drago et Hermione continuaient à grimper ces escaliers sans fin. Et puis ils furent en haut. Et IL était là. Assis sur un trône de pierre noire, dans la dernière pièce de la tour. Tranquille. La présence de Drago et Hermione ne semblait pas plus le déranger que celle d’un moustique. Il leva sa baguette d’un geste négligent et lança les mots fatidiques :
- Avada Kedavra.
- NON ! cria Drago.
Et il se jeta devant Hermione, lui faisant un rempart de son corps. La jeune fille se sentit comme enveloppé par la force de son amour. Sans même s’en rendre compte, elle leva à son tour sa baguette. Elle ne prononça pas un seul mot, mais le sortilège mortel fut renvoyé à son destinataire. Comme dans un rêve, la tour s’écroula.
Hermione ne comprendrait jamais comment elle avait pu se retrouver à l’extérieur, saine et sauve. Elle était tombée à genoux et serrait contre elle le corps inanimé de Drago. Il ne pouvait pas être mort. Non, ce n’était pas possible.
- Réveille-toi Drago… réveille-toi, s’il te plaît... sanglotait-elle.
Mais il ne pouvait plus l’entendre. Les mots qu’il avait prononcés la veille lui revenaient douloureusement en mémoire :
S'il faut toucher la lumière
En ces jours étranges
Comme un soleil de fin de siècle
Qui se couche entre tes bras
Demain je m'en irai peut-être
Si tu viens avec moi…
Elle ne pouvait pas l’abandonner. Elle ne pouvait pas vivre sans lui. Alors, elle posa sa baguette sur le sol, et délicatement, desserra la main du jeune homme pour se saisir de la sienne. Elle la pointa sur son propre cœur et murmura :
- Finitas Vitae.
Et elle s’allongea à côté de son amant, sur l’herbe fraîche, sous le soleil qui brillait à nouveau de tous ses feux. L’ombre avait disparue, mais pas pour eux. Elle sentait les battements de son cœur se ralentir doucement. Lorsque la vie la quitta, elle sourit insensiblement. Désormais, ils ne seraient plus jamais séparés.
Disclaimer: All publicly recognizable characters and settings are the property of their respective owners. The original characters and plot are the property of the author. No money is being made from this work. No copyright infringement is intended.