Summary: Une nouvelle année commence. Harry est obsédé par les horcruxes. Pourtant, il n'aura pas à les chercher, car Dumbledore à trouvé une meilleure solution. Une nouvelle mission qui, menée à bien, peut changer le cour de l'histoire. Et c'est à Hermione qu'il la confie.
Celle-ci, pour le bien de l'humanité, devra retourner dans le passé, au temps de Tom Jedusor. Elle devra orienter celui-ci vers une autre destinée. L'empêcher de créer ses horcruxes, l'empêcher de mal tourner, percer sa carapace.
Mais peu à peu, elle fait fi de sa mission pour s'attacher plus profondément à ce beau sorcier, sombre et passionné.
Attachement... Amour ?
Edit Modération : Image supprimée car mal créditée.
L'image vient du site : www.crepusculo.net
Categories: Voyages temporels,
Epoque de Harry,
Tomione (Jedusor/Hermione) Characters: Hermione Granger, Tom Jedusor/Voldemort
Genres: Aventure/Action, Romance/Amour
Langue: Aucun
Warnings: Lemon soft
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 24
Completed: Oui
Word count: 47595
Read: 319726
Published: 12/03/2006
Updated: 27/12/2006
Une rentrée surprenante by Catya
Amoureuse du passé
Une rentrée surprenante
Le premier septembre était froid, glacial, comme un présage d’une mauvaise année scolaire. Les nuages s’amoncelaient dans un ciel lourd de pluie et de grêle qui ne demandaient qu’a tomber. L’humeur n’était pas à la joie dans le Poudlard Express.
Les élèves restaient dans leurs compartiments, moroses, influencés malgré eux par le temps exécrable. Dans un compartiment à l’arrière du train, une bande de 7ème année se regardaient, apathiques, sans faire mine de se raconter leurs vacances. Il y avait :
Hermione Granger, nouvelle préfète en chef, Neville Londubat, nullité chronique en potions, Luna Lovegood, gentiment cinglée mais fidèle en amitié, Ron Weasley, goinfre, râleur… mais tellement attachant, et enfin, Harry Potter, Survivant, Élu, bon élève, porteur du poids de l’humanité sur ses épaules.
Il ne leur était rien arrivé de spécial pendant ces vacances moroses. Harry se repliait sur lui-même. Plus rien ne l’intéressait, à part les horcruxes. Hermione avait profité des vacances pour modifier son apparence. Ses longs cheveux habituellement bouclés et emmêlés étaient maintenant longs, lisses et viraient légèrement au roux brun. Ron n’avait pas beaucoup de vocabulaire, bien trop occupé à regardé Hermione. Quant à Neville et Luna, ils étaient plongés dans la lecture du dernier Chicaneur. Ils étaient devenus très proches, pendant les vacances. Au point qu’ils ne se quittaient plus. L’heureux couple faisait fi de la guerre pour se préoccuper uniquement de leu romance passionnée.
Harry tenta de briser le silence.
- Dumbledore m’a envoyé un message, pendant les vacances.
- Ah oui, fit Ron en faisant semblant d’être intéressé.
Hermione, elle, se redressa.
- Ah bon ? Il avait besoin de ton aide pour quelque chose ?
- Non, il voulait me prévenir qu’il devrait nous voir, toi et moi.
- Juste toi et moi ?
- Eh oui.
- Et moi alors ? demanda Ron, vexé d’être tenu à l’écart.
Harry haussa les épaules.
- Il n’a pas parlé de toi. Mais tu pourrais venir quand même, ajouta-t-il précipitamment pour ne pas fâcher son ami.
- Je ne sais pas, objecta Hermione. S’il voulait nous voir tous, il l’aurait demandé. Il est sans doute préférable d'y aller seuls pour commencer.
Ron se renfrogna à nouveau.
- On n'y peut rien, tenta Harry.
Un grognement lui répondit. Il abandonna. Le silence retomba, pesant.
Finalement, ils arrivèrent à Poudlard sous la bruine. Le trajet vers le château était emboué, les sombrals avaient peine à avancer. Le château lui-même, pourtant bien éclairé, était difficile à distinguer dans la brume. Enfin, ils arrivèrent.
Une fois arrivés dans la grande salle, trempés comme des soupes, ils s’assirent à la table des Gryffondor.
- J’espère que la répartition sera vite finie, dit Ron qui voulait faire oublier sa bouderie, je meurs de faim !
- Tu n’es pas le seul, renchérit Dean. Mais le Choixpeau est déjà sur son tabouret et les premières année ne vont pas tarder.
Effectivement, ils arrivèrent quelques minutes après, précédé par le professeur McGonagall. Une déchirure en forme de bouche s’ouvrit dans le Choixpeau, faisant sursauter les premières année et il se mit à chanter :
Il y a maintenant plus de mille ans
Vivaient quatre sorciers grands et vaillants,
Dont nous connaissons tous les noms,
Puisque ce sont ceux de nos maisons.
Serdaigle la grande intellectuelle,
Enseignait toutes les magies nouvelles.
Pouffsouffle la juste et acharnée,
Faisait son travail en parfaite égalité.
Gryffondor incarnait le courage,
Enseignant cela à travers les âges.
Enfin il y avait Serpentard le rusé,
Qui enseignait à ceux des nobles lignés.
Pendant tout un temps
ils travaillèrent en paix,
Mais la destinée vint à les séparer.
Gryffondor et Serpentard
se disputaient souvent.
Serdaigle et Pouffsouffle,
ne s’entendaient plus vraiment.
Finalement, l’un d’eux quitta le château.
Oubliant derrière lui le plus beau.
L’unité fait la force, ne l’oubliez pas.
Maintenant, approchez sans tracas.
Car je vais voir dans votre esprit,
Et, grâce à leur magie,
Je déciderai sans hésitation,
Ce que sera votre maison.
Une salve d’applaudissement retentit. Les premières années avaient l’air très soulagés. Comme moi à leur âge, se dit Harry avec nostalgie.
- Il est resté calme, cette année, commenta Ron.
- C’est vrai, il s’est contenté d’un « L’union fait la force, ne l’oubliez pas ». D’habitude il est plus volubile sur le sujet.
- Ça veut peut-être dire que la guerre s’achèvera ? demanda Ron avec espoir.
- Je crains que ce ne soit pas aussi simple, dit Hermione, le front plissé. Vous-savez-qui est chaque jour plus puissant...
- Oh, toi. Ne fais pas ta rabat-joie, la moucha-t-il en réponse, voyant le regard de Harry s'assombrir.
Elle rougit et ne répondit rien. Ils n’écoutèrent même pas le discours de Dumbledore, perdus dans leurs pensées comme ils l’étaient. Pourtant, à la fin du repas, celui-ci leur fit signe. Ron resta en arrière en maugréant.
Dumbledore conduisit Harry et Hermione dans son bureau. Il les fit s’asseoir et, ignorant momentanément Hermione, s’adressa en premier à Harry :
- Monsieur Potter, je crois que vous aurez moins de travail que prévu.
- Que voulez-vous dire monsieur ?
- Que vous n’aurez peut-être pas à chercher les horcruxes.
- Mais… Comment pourrais-je vaincre Voldemort, sinon ? Existe-t-il un autre moyen ?
- Oui. Mais tout dépend de miss Granger.
Il se tourna vers une Hermione interloquée.
- Comme je vais vous l’expliquer, M. Potter, vous n’aurez peut-être pas à rechercher les horcruxes, pour la bonne raison qu’ils n’existeront pas.
- Je ne comprends pas, monsieur, dit Harry, complètement perdu.
Dumbledore réprima un sourire en coin.
- Miss Granger, vous savez comme moi que l’on peut modifier le passé.
- Mais, monsieur, quand j’avais mon retourneur de temps, vous m’avez bien expliqué que je ne pourrais pas intervenir physiquement dans le passé. Donc, officiellement, on ne peut pas. Je me trompe ?
- Non, vous ne vous trompez pas. Mais trouvez-vous vraiment qu’une règle du ministère soit plus importante que la paix dans le monde ? demanda-t-il en la regardant malicieusement par-dessus ses lunettes en demi-lune.
- Non monsieur, répondit-elle après une minute de réflexion.
- Très bien. Donc, je propose que quelqu’un retourne dans le passé pour empêcher Voldemort de créer ses horcruxes.
- Mais…
- Je sais ce que vous allez dire, dit-il en voyant leurs visages interloqués. C’est vrai que ça pourrait chambouler le cour de l’histoire. Mais je pense, et les membres de l’Ordre du Phénix sont d’accord avec moi, que le jeu en vaut la chandelle. Qu’en pensez-vous ?
- Ça voudrait dire… que je… je pourrais… voir mes parents ? demanda Harry après plusieurs minutes de réflexion.
- Ça irait bien plus loin que ça. Vous seriez un garçon comme les autres, sans cicatrice, sans passé lourd et sans avenir douloureux. De même que tout ceux qui ont perdu leur famille à cause de Voldemort, comme M. Londubat.
Harry se souvint de l’expression malheureuse de Neville, il y a deux ans, quand il l’avait trouvé dans l’hôpital. Rien que pour ça, il fallait le faire.
- C’est vrai monsieur, s'enflamma-t-il. Si nous avons le pouvoir de changer le cours des choses, il faut tenter le coup.
- Et vous miss Granger, qu’en pensez-vous ?
- Eh bien, je pense que c’est une bonne idée, admit-elle. Mais il y a tellement de mais ! Et les conséquences pourraient être catastrophiques !
- Plus catastrophiques que les meurtres affreux que Voldemort a causé ? Réfléchissez-y, miss Granger. Quand s’est passé la période la plus sombre de l’histoire du monde sorcier ?
- Pendant le règne de Voldemort, finit-elle par dire.
- Vous voyez bien.
Ils se turent tous les trois. Les possibilités infinies que le plan de Dumbledore ouvraient étaient… magiques.
- Que pense le ministère de tout ça ? objecta encore Hermione.
- Le ministère n’en saura rien, vu qu’il sera peut-être tout à fait différent après ça. Peut-être même ne serais-je pas directeur dans le futur différent.
- Tout serait tellement aléatoire, murmura Hermione.
- Allez Hermione, argumenta Harry, énervé par ses réticences. Pense à toutes les victimes de Voldemort! Ses enfants sans parents, ses familles déchirées ! Ils n’auront plus à connaître ce poids.
- C’est vrai, je me range à votre avis, conclut Hermione en fin de compte. Vous avez raison. L’enjeu est trop important pour se préoccuper des quelques règles transgressées.
- C’est exactement ce que je pense, miss Granger, reprit Dumbledore. C’est pourquoi il nous faut une personne sensible, belle, intelligente et fine pour parvenir à un bon résultat.
- Et qui sera la perle rare ? demanda Harry.
- C’est vrai, ce sera quelqu’un de l’Ordre du Phénix ?
- La personne auquel je pense n’y est pas encore officiellement. Mais cette personne a déjà fait beaucoup pour sauvegarder la paix.
Hermione et Harry passèrent toutes les personnes qu’ils connaissaient en revue. Personne ne semblait correspondre.
- Donc, qui est-ce ? finit par demander Hermione.
Dumbledore rit sous cape, les regarda une minute en silence et finit par lâcher un mot. Un seul mot.
- Vous.
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Voila pour le premier chap ! Dites-moi si ça vaut la peine de continuer!
Gros bisous,
Catya
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