Summary: Une nouvelle année commence. Harry est obsédé par les horcruxes. Pourtant, il n'aura pas à les chercher, car Dumbledore à trouvé une meilleure solution. Une nouvelle mission qui, menée à bien, peut changer le cour de l'histoire. Et c'est à Hermione qu'il la confie.
Celle-ci, pour le bien de l'humanité, devra retourner dans le passé, au temps de Tom Jedusor. Elle devra orienter celui-ci vers une autre destinée. L'empêcher de créer ses horcruxes, l'empêcher de mal tourner, percer sa carapace.
Mais peu à peu, elle fait fi de sa mission pour s'attacher plus profondément à ce beau sorcier, sombre et passionné.
Attachement... Amour ?
Edit Modération : Image supprimée car mal créditée.
L'image vient du site : www.crepusculo.net
Categories: Voyages temporels,
Epoque de Harry,
Tomione (Jedusor/Hermione) Characters: Hermione Granger, Tom Jedusor/Voldemort
Genres: Aventure/Action, Romance/Amour
Langue: Aucun
Warnings: Lemon soft
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 24
Completed: Oui
Word count: 47595
Read: 319727
Published: 12/03/2006
Updated: 27/12/2006
1. Une rentrée surprenante by Catya
2. Explications et adieux by Catya
3. Le départ by Catya
4. Rencontres multiples by Catya
5. Défi by Catya
6. Suite du défi by Catya
7. Triomphe... ou pas? by Catya
8. Un pas en avant, deux en arrière by Catya
9. Dans la nuit étoilée by Catya
10. Juste histoire de rester en vie by Catya
11. Jardin secret by Catya
12. L'esprit de Noël by Catya
13. Dis-moi! by Catya
14. Quand on regarde la mort dans les yeux by Catya
15. Bith déarc by Catya
16. Le lac des sidh by Catya
17. Quand on se découvre un coeur by Catya
18. Pouvoirs by Catya
19. Amour by Catya
20. Confrontation by Catya
21. Epilogue by Catya
22. Réponses des persos by Catya
23. Réponses des persos, partie 2 by Catya
24. Réponses des persos, partie 3 by Catya
Une rentrée surprenante by Catya
Amoureuse du passé
Une rentrée surprenante
Le premier septembre était froid, glacial, comme un présage d’une mauvaise année scolaire. Les nuages s’amoncelaient dans un ciel lourd de pluie et de grêle qui ne demandaient qu’a tomber. L’humeur n’était pas à la joie dans le Poudlard Express.
Les élèves restaient dans leurs compartiments, moroses, influencés malgré eux par le temps exécrable. Dans un compartiment à l’arrière du train, une bande de 7ème année se regardaient, apathiques, sans faire mine de se raconter leurs vacances. Il y avait :
Hermione Granger, nouvelle préfète en chef, Neville Londubat, nullité chronique en potions, Luna Lovegood, gentiment cinglée mais fidèle en amitié, Ron Weasley, goinfre, râleur… mais tellement attachant, et enfin, Harry Potter, Survivant, Élu, bon élève, porteur du poids de l’humanité sur ses épaules.
Il ne leur était rien arrivé de spécial pendant ces vacances moroses. Harry se repliait sur lui-même. Plus rien ne l’intéressait, à part les horcruxes. Hermione avait profité des vacances pour modifier son apparence. Ses longs cheveux habituellement bouclés et emmêlés étaient maintenant longs, lisses et viraient légèrement au roux brun. Ron n’avait pas beaucoup de vocabulaire, bien trop occupé à regardé Hermione. Quant à Neville et Luna, ils étaient plongés dans la lecture du dernier Chicaneur. Ils étaient devenus très proches, pendant les vacances. Au point qu’ils ne se quittaient plus. L’heureux couple faisait fi de la guerre pour se préoccuper uniquement de leu romance passionnée.
Harry tenta de briser le silence.
- Dumbledore m’a envoyé un message, pendant les vacances.
- Ah oui, fit Ron en faisant semblant d’être intéressé.
Hermione, elle, se redressa.
- Ah bon ? Il avait besoin de ton aide pour quelque chose ?
- Non, il voulait me prévenir qu’il devrait nous voir, toi et moi.
- Juste toi et moi ?
- Eh oui.
- Et moi alors ? demanda Ron, vexé d’être tenu à l’écart.
Harry haussa les épaules.
- Il n’a pas parlé de toi. Mais tu pourrais venir quand même, ajouta-t-il précipitamment pour ne pas fâcher son ami.
- Je ne sais pas, objecta Hermione. S’il voulait nous voir tous, il l’aurait demandé. Il est sans doute préférable d'y aller seuls pour commencer.
Ron se renfrogna à nouveau.
- On n'y peut rien, tenta Harry.
Un grognement lui répondit. Il abandonna. Le silence retomba, pesant.
Finalement, ils arrivèrent à Poudlard sous la bruine. Le trajet vers le château était emboué, les sombrals avaient peine à avancer. Le château lui-même, pourtant bien éclairé, était difficile à distinguer dans la brume. Enfin, ils arrivèrent.
Une fois arrivés dans la grande salle, trempés comme des soupes, ils s’assirent à la table des Gryffondor.
- J’espère que la répartition sera vite finie, dit Ron qui voulait faire oublier sa bouderie, je meurs de faim !
- Tu n’es pas le seul, renchérit Dean. Mais le Choixpeau est déjà sur son tabouret et les premières année ne vont pas tarder.
Effectivement, ils arrivèrent quelques minutes après, précédé par le professeur McGonagall. Une déchirure en forme de bouche s’ouvrit dans le Choixpeau, faisant sursauter les premières année et il se mit à chanter :
Il y a maintenant plus de mille ans
Vivaient quatre sorciers grands et vaillants,
Dont nous connaissons tous les noms,
Puisque ce sont ceux de nos maisons.
Serdaigle la grande intellectuelle,
Enseignait toutes les magies nouvelles.
Pouffsouffle la juste et acharnée,
Faisait son travail en parfaite égalité.
Gryffondor incarnait le courage,
Enseignant cela à travers les âges.
Enfin il y avait Serpentard le rusé,
Qui enseignait à ceux des nobles lignés.
Pendant tout un temps
ils travaillèrent en paix,
Mais la destinée vint à les séparer.
Gryffondor et Serpentard
se disputaient souvent.
Serdaigle et Pouffsouffle,
ne s’entendaient plus vraiment.
Finalement, l’un d’eux quitta le château.
Oubliant derrière lui le plus beau.
L’unité fait la force, ne l’oubliez pas.
Maintenant, approchez sans tracas.
Car je vais voir dans votre esprit,
Et, grâce à leur magie,
Je déciderai sans hésitation,
Ce que sera votre maison.
Une salve d’applaudissement retentit. Les premières années avaient l’air très soulagés. Comme moi à leur âge, se dit Harry avec nostalgie.
- Il est resté calme, cette année, commenta Ron.
- C’est vrai, il s’est contenté d’un « L’union fait la force, ne l’oubliez pas ». D’habitude il est plus volubile sur le sujet.
- Ça veut peut-être dire que la guerre s’achèvera ? demanda Ron avec espoir.
- Je crains que ce ne soit pas aussi simple, dit Hermione, le front plissé. Vous-savez-qui est chaque jour plus puissant...
- Oh, toi. Ne fais pas ta rabat-joie, la moucha-t-il en réponse, voyant le regard de Harry s'assombrir.
Elle rougit et ne répondit rien. Ils n’écoutèrent même pas le discours de Dumbledore, perdus dans leurs pensées comme ils l’étaient. Pourtant, à la fin du repas, celui-ci leur fit signe. Ron resta en arrière en maugréant.
Dumbledore conduisit Harry et Hermione dans son bureau. Il les fit s’asseoir et, ignorant momentanément Hermione, s’adressa en premier à Harry :
- Monsieur Potter, je crois que vous aurez moins de travail que prévu.
- Que voulez-vous dire monsieur ?
- Que vous n’aurez peut-être pas à chercher les horcruxes.
- Mais… Comment pourrais-je vaincre Voldemort, sinon ? Existe-t-il un autre moyen ?
- Oui. Mais tout dépend de miss Granger.
Il se tourna vers une Hermione interloquée.
- Comme je vais vous l’expliquer, M. Potter, vous n’aurez peut-être pas à rechercher les horcruxes, pour la bonne raison qu’ils n’existeront pas.
- Je ne comprends pas, monsieur, dit Harry, complètement perdu.
Dumbledore réprima un sourire en coin.
- Miss Granger, vous savez comme moi que l’on peut modifier le passé.
- Mais, monsieur, quand j’avais mon retourneur de temps, vous m’avez bien expliqué que je ne pourrais pas intervenir physiquement dans le passé. Donc, officiellement, on ne peut pas. Je me trompe ?
- Non, vous ne vous trompez pas. Mais trouvez-vous vraiment qu’une règle du ministère soit plus importante que la paix dans le monde ? demanda-t-il en la regardant malicieusement par-dessus ses lunettes en demi-lune.
- Non monsieur, répondit-elle après une minute de réflexion.
- Très bien. Donc, je propose que quelqu’un retourne dans le passé pour empêcher Voldemort de créer ses horcruxes.
- Mais…
- Je sais ce que vous allez dire, dit-il en voyant leurs visages interloqués. C’est vrai que ça pourrait chambouler le cour de l’histoire. Mais je pense, et les membres de l’Ordre du Phénix sont d’accord avec moi, que le jeu en vaut la chandelle. Qu’en pensez-vous ?
- Ça voudrait dire… que je… je pourrais… voir mes parents ? demanda Harry après plusieurs minutes de réflexion.
- Ça irait bien plus loin que ça. Vous seriez un garçon comme les autres, sans cicatrice, sans passé lourd et sans avenir douloureux. De même que tout ceux qui ont perdu leur famille à cause de Voldemort, comme M. Londubat.
Harry se souvint de l’expression malheureuse de Neville, il y a deux ans, quand il l’avait trouvé dans l’hôpital. Rien que pour ça, il fallait le faire.
- C’est vrai monsieur, s'enflamma-t-il. Si nous avons le pouvoir de changer le cours des choses, il faut tenter le coup.
- Et vous miss Granger, qu’en pensez-vous ?
- Eh bien, je pense que c’est une bonne idée, admit-elle. Mais il y a tellement de mais ! Et les conséquences pourraient être catastrophiques !
- Plus catastrophiques que les meurtres affreux que Voldemort a causé ? Réfléchissez-y, miss Granger. Quand s’est passé la période la plus sombre de l’histoire du monde sorcier ?
- Pendant le règne de Voldemort, finit-elle par dire.
- Vous voyez bien.
Ils se turent tous les trois. Les possibilités infinies que le plan de Dumbledore ouvraient étaient… magiques.
- Que pense le ministère de tout ça ? objecta encore Hermione.
- Le ministère n’en saura rien, vu qu’il sera peut-être tout à fait différent après ça. Peut-être même ne serais-je pas directeur dans le futur différent.
- Tout serait tellement aléatoire, murmura Hermione.
- Allez Hermione, argumenta Harry, énervé par ses réticences. Pense à toutes les victimes de Voldemort! Ses enfants sans parents, ses familles déchirées ! Ils n’auront plus à connaître ce poids.
- C’est vrai, je me range à votre avis, conclut Hermione en fin de compte. Vous avez raison. L’enjeu est trop important pour se préoccuper des quelques règles transgressées.
- C’est exactement ce que je pense, miss Granger, reprit Dumbledore. C’est pourquoi il nous faut une personne sensible, belle, intelligente et fine pour parvenir à un bon résultat.
- Et qui sera la perle rare ? demanda Harry.
- C’est vrai, ce sera quelqu’un de l’Ordre du Phénix ?
- La personne auquel je pense n’y est pas encore officiellement. Mais cette personne a déjà fait beaucoup pour sauvegarder la paix.
Hermione et Harry passèrent toutes les personnes qu’ils connaissaient en revue. Personne ne semblait correspondre.
- Donc, qui est-ce ? finit par demander Hermione.
Dumbledore rit sous cape, les regarda une minute en silence et finit par lâcher un mot. Un seul mot.
- Vous.
********************************************************
Voila pour le premier chap ! Dites-moi si ça vaut la peine de continuer!
Gros bisous,
Catya
Explications et adieux by Catya
Chapitre 2. Explications et adieux
- Vous.
Hermione et Harry mirent quelques secondes à assimiler l’information qu’ils venaient d’entendre. Pas possible, leurs neurones avaient dû griller pendant les vacances, ils entendaient des voix, tout d’un coup. Car ça ne pouvait absolument pas être la vérité, certainement pas, non.
Non.
Si ?
Si.
Glups. Ils se regardèrent l’un l’autre, puis regardèrent Dumbledore avec l’espoir qu’il dirait d’un coup : POISSON D’AVRIL !
Même si on était en septembre. Hermione, elle, n’en croyait pas ses oreilles. Elle était assez flattée que Dumbledore l’ai choisie elle, plutôt qu’une autre. Mais après tout… Pourquoi elle, en fin de compte ?
- Professeur…
- Oui ? dit Dumbledore en la regardant poliment au-dessus de ses lunettes en demi-lune.
Il ne riait plus, ne souriait même pas. Il était on ne peut plus sérieux. C’est sans doute cela qui persuada Harry et Hermione qu’il était sérieux. Trop sérieux pour être rassurant, d’ailleurs.
Harry était affalé sur sa chaise, complètement ahuri. L’idée même que sa meilleure amie puisse risquer sa vie pour une mission pareille était… plus qu’étrange. Il sentit soudain un pincement au cœur à la pensée que sa meilleure amie partirait. Complètement partagé dans ses émotions, il avait l'impression soudain de surfer sur une vague de surréalisme.
Hermione, elle, n’arrivait toujours pas à y croire. Ça paraissait tellement bizarre qu’on la choisisse elle, plutôt qu’une sorcière diplômée et plus capable !
- Professeur, commença-t-elle lentement, pourquoi moi ?
- Eh bien, il y a de nombreuses raisons. En premier, vous êtes exceptionnellement intelligente. Mais si mais si, sourit-il en voyant qu’elle rougissait. Ensuite, vous êtes sensible, douée, rapide et efficace. Et enfin, vous êtes belle.
Hermione ne savait plus ou ce mettre. Cette litanie de compliment, donnés par le plus grand sorcier de tout les temps, l’avait un peu gênée mais incroyablement fait plaisir.
- Merci, souffla-t-elle.
- Mais de rien. Il ne faut pas rougir à l’énoncé d’une vérité. Toutes ces qualités seront indispensables pour vous mesurer à Tom Jedusor. Bref, je trouve que vous êtes la personne idéale.
- Je suis très honorée. J’accepte.
- Attendez, miss Granger. Vous serez moins enthousiaste bientôt. Sachez en premier que vous ne pourrez plus revenir à notre époque.
Hermione sentit son cœur se fermer. Ne plus revenir ? Ne plus voir Ron, Harry, ses parents ? Ne plus voir toutes ses choses qu’elle aimait ?
- Je sais, miss Granger, que c’est un énorme sacrifice. Mais pensez-y. Vous sauverez des milliers de personnes. Et vous vous attacherez à cette nouvelle époque.
Hermione se sentait tellement indécise. Harry, à côté d’elle, protestait qu’on ne pouvait pas lui demander ça. Et pourtant, toutes ses personnes qui n’avaient jamais rien fait, qui étaient mortes… Et elle pouvait les sauver.
- Monsieur, vous ne pouvez pas lui imposer un choix pareil, protestait Harry. Ce n’est pas juste, elle ne peut…
- Tais-toi Harry, commanda-t-elle. J’ai pris ma décision. Je dois le faire... Et je le ferai.
- Je n’en attendais pas moins de vous, très chère, sourit Dumbledore.
- Mais Hermione, tu ne peux pas…, commença Harry, assommé par la nouvelle.
Hermione sentit de nouveau l’indécision s’abattre sur elle. C’était tellement difficile ! Elle déglutit et une larme coula le long de sa joue.
- Je dois le faire, Harry, dit-elle en pleurant. Je dois le faire. Je sais que je le dois.
- Ne vous inquiétez pas pour vos parents ou vos amis, reprit Dumbledore avec une douceur infinie dans la voix. Une autre Hermione Granger naîtra, et prendra votre place à notre époque. Le seul poids qui restera à porter sera le vôtre, celui du souvenir d'une autre vie. Mais vous ne serez pas seule dans ce passé, n'oubliez pas que je serai présent. Bien qu'avec moins de cheveux blancs!
Elle pleurait, sans pouvoir s’en empêcher. Ne plus jamais les revoir… Harry, voyant son indécision, la pris dans ses bras.
- La décision t’appartient, 'Mione, murmura-t-il dans son oreille.
- Je le ferai, dit-elle à travers ses larmes, le cœur brisé mais résolue.
- Très bien miss Granger, sourit Dumbledore. Voici vos instructions : demain, vous « partirez » grâce à un retourneur de temps à grande échelle. Celui que vous possédiez vous faisait retourner quelques heures en arrière, dans le meilleur des cas. Celui que je vous donnerai vous fera revenir des décennies en arrière. Une fois la-bas, vous trouverez le professeur Dippet en disant que vous venez de Beauxbâtons et que vous voulez rentrer en septième année. Il testera sans doute votre niveau mais je ne m’en fait pas pour ça. Vous me suivez ?
Elle acquiesça en silence.
- Bon, ensuite, vous rentrerez à Serpentard. Oui, je sais, ce n’est pas votre maison, dit-il avec un geste apaisant de la main en voyant son mouvement de recul. Mais il le faut, sinon Tom Jedusor ne pourra jamais vous faire confiance. Et la, vous aurez à l’apprivoiser, comme je vous l’ai déjà dit. Ce sera tout pour aujourd’hui.
Elle acquiesça une nouvelle fois, l’esprit vide. Elle allait sauver le monde sorcier, c’était tout ce qui importait. Ne pas penser au fait qu’elle allait devoir tout quitté. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Ne pas y penser.
Oui mais si ça ne marchait pas ? Elle aurait tout quitté pour rien ?
Ne pas y penser, on avait dit. Zen, ne pas y penser.
- Miss Granger ?
Elle releva la tête.
- Oui ?
- Merci. Au nom de toute la communauté des sorciers, merci de tout cœur. Sachez que j'ai la plus grande confiance en vous, et j'ai parfaitement conscience du sacrifice terrible que je vous demande. Croyez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que votre arrivée se fasse dans les meilleurs conditions possibles.
Ça eut le mérite de lui arracher un pâle sourire. Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser…
- Je crois que vous avez tous deux besoin d’une bonne nuit de sommeil, conclut Dumbledore. Allez donc vous coucher.
Ils retournèrent vers leur salle commune en automate. Ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser, ne pas y penser…
- Alors ?
Ils virent Ron qui courrait à leur rencontre. Oh non. Elle allait devoir faire ses adieux à tous le monde. Elle n’allait plus les revoir. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle dépassa Ron sans répondre.
- Euh…, je n'ai encore rien dit, comment est-ce que j’aurai pu dire quelque chose qu’il ne fallait pas ? demanda Ron, incertain.
- Prépares-toi à lui faire tes adieux, soupira Harry.
- Quoi ! Qu’est-ce que tu racontes ?
- Qu’elle part nous sauver dans le passé, murmura Harry.
- Hein ?? Il y a moyen d’être plus clair ?
Harry explosa.
- Oh tais-toi un peu ! Je dis qu’elle va partir vers le passé pour toujours, pour empêcher Voldemort de devenir Voldemort ! On ne la reverra plus ! Ça te suffit, comme clarté ? Oh merde !
Il resta une minute à écumer de colère. Puis, il eut honte.
- Je suis désolé. Je ne voulais pas crier comme ça mais je ne me fais pas à l’idée qu’elle part pour toujours, dit-il en ravalant ses larmes.
- Non mais attends… elle va vraiment partir ? reprit Ron en écarquillant les yeux de surprise.
- Oui.
- Mais elle ne peut pas ! Elle… elle ne peut pas nous quitter… elle…
Harry eut un rire sans joie devant la réaction de son ami.
- J’ai réagi comme toi. Mais entre nous et la paix dans le monde, qui crois-tu qu’elle a choisi ?
Ron se précipita dans la salle commune. Hermione pleurait sur l’épaule d’une Ginny éplorée.
- Hermione…
Elle tourna vers lui son visage ravagé de larmes.
- Hermione, tu ne peux pas nous quitter…
- Je n’ai pas le choix Ron, sanglota-t-elle. Il faut que je parte… Mais ne t’inquiète pas. Dans le nouveau futur, une nouvelle Hermione Granger prendra ma place et vous ne vous souviendrez pas de moi, puisque vous ne m’aurez pas connu.
- Hein ?
Malgré elle, elle sourit.
- Oui, je sais, les méandres du temps sont compliqués. Mais le fait est que je dois partir. Adieu Ron.
Elle se jeta contre lui et le tint longuement dans ses bras. Il la serra en retour, d'abord assez gauchement, puis en la serrant de toutes ses forces, conscient que ce serait la dernière fois. Ils restèrent de longues minutes enlacés. Puis, Hermione se détacha de ses bras et s’enfuit vers les jardins en pleurant. Ron s’affala dans un fauteuil et prit sa tête entre ses mains. Harry, lui, courut après Hermione.
- Hermione ? haleta-t-il, après avoir couru jusqu’au pavillon favori de son amie.
Il savait qu’il la trouverait la. Elle allait souvent la, quand elle avait un problème et que la bibliothèque était fermée. Effectivement, il entendit un bruit de pleurs. Il se dirigea en silence vers la source des sanglots et s’assit lentement à côté d’elle. Sans un mot, il l’a prit dans ses bras. Les mots étaient de trop.
- Tu as fait le bon choix, dit-il simplement.
- Je sais, murmura-t-elle. Mais le bon chemin n’est pas toujours facile. Je n’aurais jamais cru que ce serait si dur.
Harry sentit de nouveau cette étrange impression. Plus que de l’amitié. L’amour. Et s’il ne le disait pas vraiment, il ne le dirait jamais. Parce qu’elle ne serait plus jamais la.
- Hermione je t’aime, lâcha-t-il en un bloc.
- Je t’aime aussi, murmura-t-elle sans manifester de surprise. Si seulement je m’en étais rendu compte plus tôt.
Il l’embrassa doucement.
- Si seulement on s’en était rendu compte plus tôt.
Ils continuèrent à parler, de tout ce qu’ils auraient dû se dire depuis des années. De ce qu’ils perdaient, d’un coup. Toute la nuit, ils restèrent dans le petit pavillon, malgré le vent froid et l’humidité. Ils étaient à deux, c’était suffisant. Ils restèrent dans les bras l’un de l’autre, jusqu’au matin.
********************************************************
Voila, je poste le chap 2 ! J'espère que vous aimerez autant que vous avez paru aimer le premier. Ca m'a fait énormément plaisir de recevoir autant de reviews pour un premier chap! Vous en faites autant pour celui-ci, ok? Lol, pitié! J'adore ça, je confirme!
Gros bisous!
Catya
Chapitre 3. Le départ
Le matin arriva vite, beaucoup trop vite pour les Gryffondor. En particulier pour Hermione et Harry, toujours enlacés. Quand ils se réveillèrent, ils étaient trempés de rosée matinale, le soleil se levait et Harry avait attrapé un rhume.
Saleté de temps humide.
Ils se levèrent malgré tout, la peur au ventre. Hermione passa rapidement par le dortoir des filles, se coucha un instant dans le lit qu’elle avait eu pendant six ans. Et qu’elle ne verrait plus jamais. Elle s’habilla d’un polo vert pâle sans manche par-dessus d’une chemise blanche à manches trois quarts, qui lui semblait approprié pour sa future condition de Serpentard, et d’une jupe droite noire, indémodable et universelle.
Puis, elle embrassa définitivement ses amies et, avec, forces larmes, se rendit dans le bureau du directeur. La, à sa grande surprise, Harry et Ron l’attendaient. Sans un mot, elle les serra tous les deux dans ses bras. Puis, elle toqua à la porte.
Le directeur vint ouvrir lui-même, et leur fit signe d’entrer. Il eut un mouvement d’hésitation en voyant Harry et Ron mais les laissa passer sans un mot, en hochant la tête d’un air entendu. A l’intérieur, ce qu’ils virent leur arracha un petit cri de stupéfaction.
Tous les meubles avaient été poussés sur le côté, laissant un grand espace de libre. Mais l’espace était lui-même pris dans son intégralité par une espèce de puits argenté. Le puits, aux murs très bas, semblait fait d’une matière semblable à de la brume, pourtant solide. Et l’intérieur brillait d’une lumière argent presque irréelle.
- Qu’est-ce, professeur ? demanda Hermione.
Il s’approcha d’elle en silence.
- Ceci, miss Granger, est un puits de passage, comme on le nomme couramment.
- Je n'en avais plus vu depuis que Merlin suçait son pouce, s'exclama bruyamment un des portraits au mur.
- Un puits de passage ? interrogea Hermione sans prendre garde à l'interruption.
- Eh oui. Il facilitera votre voyage dans le temps, qui sinon pourrait s’avérer risqué. Mais avec cette petite merveille, vous aurez l’impression de glisser doucement sur une patinoire de glace et de temps. La lumière argentée est simplement esthétique, je trouve que c’est joli. Qu'en pensez-vous ?
La plaisanterie du professeur les ramena à la réalité.
- Monsieur, comment le professeur Dippet va-t-il m’accueillir ?
- Ne vous en faites pas, miss Granger. J’ai rédigé une lettre d’explication pour le directeur de cette époque, en la signant comme étant la directrice de Beauxbâtons. Et j’ai également préparé une lettre pour moi-même.
- Hein ?
- Quoi ?
- Pardon ?
Il se mit à rire des trois manières différentes de demander des explications, chacune bien particulière.
- Je veux dire, dit-il en riant encore, que le professeur Dumbledore, c’est à dire moi-même, de l’époque, recevra aussi une lettre faite par moi. Il sera, c’est à dire je serai, le seul de cette époque à savoir la vérité.
Un hochement de tête affirmatif lui répondit, venant d’une Hermione fantomatique. Harry et Ron gardèrent un air décontenancé, mais ne posèrent plus de questions.
- Bon, poursuivons, miss Granger, voici votre valise appropriée. Il y a la tous ce que vous pourriez avoir besoin, et s’il vous manque quelque chose, mon ancien moi se fera un plaisir de vous le donner. C’est également lui, où plutôt moi, qui se chargera de tous vos besoins matériels. Et vous pourrez toujours aller chez lui, où moi si vous préférez, si vous avez le moindre problème.
Nouveau hochement de tête affirmatif.
- Miss Granger, ce que je vais faire est en tout point interdit à un professeur, mais je le ferai quand même, finit-il en s'approchant d'elle.
Ce disant, il prit Hermione dans ses bras, et la serra fort contre lui. Hermione, interloquée, se raidit dans un premier temps mais finit par se laisser aller à sangloter dans les bras du plus grand sorcier au monde.
Enfin, elle sécha ses larmes.
- Je veux y aller, monsieur.
Il lui lança un clin d’œil, effaça ses larmes d'un geste de la main et lui donna deux lettres.
- Ne les perdez pas, Hermione, sourit-il.
Elle se jeta une dernière fois dans les bras de Ron, pleura longuement contre son épaules. Elle sentait une boule dans son estomac, comme un monstre horrible qui lui dévorait le ventre de l’intérieur. Elle se détacha des bras d’un Ron en train de retenir ses larmes pour se tourner vers Harry.
Elle le regarda un instant dans les yeux, puis elle s’avança vers lui. Elle ne se jeta pas dans ses bras comme elle l’avait fait avec Ron, mais la douleur qui lui déchirait les entrailles était de plus en plus forte. Enfin, elle leva la tête vers lui et l’embrassa.
Harry répondit de tout son cœur à se baiser. Il lui passa les mains autour de la taille, tandis qu’elle nouait ses bras à on cou. Il restèrent ainsi de longues minutes, puis elle se tourna enfin vers Dumbledore qui mangeait tranquillement un bonbon au citron, l’air de rien. Quand à Ron, son expression laissait à penser qu’il venait de prendre un cou de poing dans le ventre, au niveau du foie.
Dumbledore passa une chaînette en argent au cou de Hermione, et elle alla se mettre au milieu du puits avec sa valise et ses deux lettres.
Curieusement, elle avait l’impression de planer au-dessus de la lumière argent. Sans prendre garde à ses larmes, elle eut un sourire triste et tourna le petit sablier qui se trouvait au bout de la chaîne.
Une fois, deux fois, trois fois…
Finalement, elle vit encore les visages malheureux de ses amis, le visage souriant et ému de Dumbledore, et puis elle ne vit plus rien.
Plus rien, à part la lumière argentée qui tournait autour d’elle.
Comme Dumbledore l’avait dit, elle avait l’impression de patiner sur une rivière glacée qui serait faite de temps. Autour d’elle, elle sentait le vent s’engouffrer dans ses cheveux, son parfum favori lui chatouiller les narines, un chant de rossignol lui caresser les oreilles.
Malgré son affreux chagrin et la sensation de déchirement, elle sourit. Il avait fait son possible pour rendre son voyage aussi agréable que possible. Enfin, après un temps qui lui sembla interminable, ça s’arrêta.
Quand elle rouvrit enfin les yeux, elle était devant le château. Le château qu’elle connaissait si bien et pourtant pas encore, qui avait été son foyer mais était à présent inconnu. La mort dans l’âme, elle se rendit vers la grande salle, effrayé de ce qu’elle trouverait, plus nerveuse qu’avant les BUSES. Heureusement, elle croisa avant ça un homme avec une longue barbe auburn et une longue robe violette, qui la regarda avec un intérêt poli par-dessus ses lunettes en demi-lune.
- Je ne crois pas vous connaître, miss ?
Hermione, ahurie devant ce Dumbledore tellement plus jeune et pourtant si semblable à celui qu’elle connaissait et venait à peine de quitter, eut besoin d’une minute pour retrouver ses esprits.
- Euh, si, enfin, non monsieur, balbutia-t-elle.
- Et pourrais-je savoir qui vous êtes ? demanda-t-il avec un gentil sourire.
Pour toute réponse, elle lui tendit la lettre du professeur Dumbledore du futur. Il la prit, fronça les sourciles en voyant sa propre écriture, la regarda longuement, puis commença à la lire. Au fur et à mesure de sa lecture, son visage se décomposa.
- Venez, finit-il par dire. Nous serons mieux dans mon bureau.
Elle s’apprêtait à aller dans son bureau, celui qu’elle connaissait, quand elle se rendit compte qu’il n’était pas encore directeur. Elle le suivit donc dans son bureau actuel, une simple petite pièce carrée aménagé assez spartiatement.
- Donc, vous venez du futur, annonça-t-il sans préambule.
- Exact.
- Et vous venez sauver Tom.
- Exact.
Il s’assit confortablement dans un fauteuil rouge carmin, et lui indiqua une chaise. Elle s’assit et attendit la prochaine question. Qui ne tarda pas à venir.
- Eh bien, miss Granger, je vous crois, je me crois si j’ai bien compris la lettre, ajouta-t-il avec un clin d’œil. Je dois avouer qu'il n'y a pas d'autre sorcier assez tordu à ma connaissance -à part moi bien entendu, c'est bien le cas de le dire - pour avoir inventé une idée aussi saugrenue. Je vais donc vous poser une seule et unique question : promettez-vous de me tenir au courant des faits, de l’avancement de votre mission et de venir chez moi dès que vous aurez le moindre problème ?
Hermione, qui ne s’attendait pas à cette question, acquiesça simplement d’un petit mouvement de tête, sonnée.
- Très bien. Je vais donc vous conduire au professeur Dippet et, suivant mes propres instructions qui sont notées dans la lettre, je vous aiderai à faire passer la pilule, dit-il avec un petit rire chaleureux.
Hermione se sentit bien, tout d’un coup. La perte de ses amis se fit moins cruellement sentir, pendant une seconde ou elle apprécia le fait d’avoir un allié de poids. Puis, l’absence de ceux qu’elle aimait se fit de nouveau sentir, et elle reprit l’expression grave qu’elle n’avait pas quitté depuis son arrivée.
Ils arrivèrent rapidement au bureau du directeur. Celui-ci, un petit homme grisonnant d’apparence fragile, regarda Hermione d’un air bienveillant, quoique surpris.
- Bonjour miss, que puis-je pour vous ?
- Miss Granger arrive de Beauxbâtons, et elle voudrait poursuivre ses études à Poudlard, dit Dumbledore.
Hermione lui lança un regard de gratitude, elle ne se sentait pas encore capable d’expliquer tout ça elle-même.
- C’est une parente à moi, continua Dumbledore. Sa famille en France vient de décéder dans un accident de Portoloin, et elle est venue ici. Je suis son dernier parent vivant.
- C’est fort triste pour votre famille, toutes mes condoléances.
- Merci monsieur, dit Hermione d’une petite voix. Leur absence se fait cruellement sentir dans mon cœur.
Une petite larme roula le longs de sa joue.
- Eh bien miss, j’espère que Poudlard sera pour vous un nouveau départ, dit gentiment le professeur Dippet.
- Je l'espère également.
Dumbledore lui tendit la pseudo lettre de Beauxbâtons. Il la lut attentivement, avant de se retourner vers Hermione.
- Très bien, cette lettre me rassure quand à votre niveau, mais si vous êtes de la famille de notre cher professeur, cela ne m’étonne pas, plaisanta-t-il maladroitement. Si vous le voulez bien, j'aimerais que le Choixpeau vous examine un instant.
Il se leva et saisi sur une étagère le vieux chapeau rapiécé qu'elle connaissait bien. Paniquée, Hermione se demanda un instant comment réagir, et lança un regard terrorisé à Dumbledore. Mais avant que celui-ci n'ait pu faire un geste, Dippet avait enfoncé le Choixpeau sur le sommet de son crâne, et elle eut soudain la petite voix qui lui parlait dans la tête. Jouant le tout pour le tout, elle se laissa aller, et sentit la conscience de l'objet farfouiller dans sa tête. ses mains se crispaient dans ses poches, tendue et effrayée. Tout pouvait dépendre d'une seconde, si seulement il acceptait de l'envoyer à...
- Serpentard, puiqu'il le faut, dit tout haut le Choixpeau, poussant ce qui semblait aux oreilles de la jeune fille un soupir résigné.
Soulagée, elle le remercia mentalement avant de l'enlever de sa tête. Avant qu'il ne redevienne inerte, elle crut déceler un sourire dans ses plis crasseux.
- Je vous mettrai donc à Serpentard, dit Dippet d'un air enchanté. Je vais faire venir notre préfet en chef, qui se trouve lui-même à Serpentard, pour qu’il vous montre votre salle commune et vous fasse visiter le château. Si vous avez le moindre problème, n’hésitez pas à le lui demander, c’est notre meilleur élève, ajouta-t-il avec un petit sourire. Je reste également à votre disposition, ainsi que tous les professeurs. Vos cours commenceront lundi, vous avez donc le weekend pour vous acclimater.
Il lui fit un bon sourire, que Hermione ne vit même pas. Son ventre se tordit encore plus de l’intérieur. Elle allait voir Tom Jedusor.
********************************************************
Voila pour le chap 3 ! Je l'aime bien, ce chap... Vous aussi? En tout cas, merci à mes premiers reviewers, et aussi à mes futurs! Faites pas gaffe, je me comprends... Toutes ses histoires temporelles, ça finit par vous embrouiller! Sachez que je réponds à toutes les reviews, sans exception, sur la page des reviews. Donc, vous m'en laissez une?
Allez, bisous,
Catya
2010: J'ai légèrement modifié ce chapitre après l'avoir relu. J'espère que mes premiers lecteurs, s'il leur prend l'envie de relire cette histoire, ne s'en formaliseront pas. Je la trouve mieux ficelée ainsi, avec une intervention et un accord tacite du Choixpeau :)
Rencontres multiples by Catya
Author's Notes:
Ce chapitre contient de nombreuses inexactitudes au niveau chronologique, je le sais et je m'en excuse pour ceux que ça dérange.
Chapitre 4. Rencontres multiples
Elle allait voir Tom Jedusor.
Elle et Dumbledore allèrent se poster à l’entrée du bureau, devant la gargouille, en attendant le fameux préfet. Hermione ne pouvait s’empêcher d’être curieuse, malgré son appréhension grandissante.
- Ça va aller ? demanda Dumbledore.
Elle se tourna lentement vers lui.
- Je crois, oui. Il faudra bien.
- Si vous avez le moindre problème, n’hésitez pas à venir chez moi.
Elle acquiesça vaguement, nerveuse. A quoi allait-il ressembler ? Harry n’avait jamais voulu le décrire précisément, se contentant de dire que c’est un monstre. Elle avait entendu parler de son charisme de leader, mais jamais de son physique. Elle ne pouvait l'imaginer autrement que laid. Ginny n’avait rien voulu dire non plus, et pourtant elles partageaient tout, habituellement. Bah, il ne pouvait pas être si…
Beau.
Beau, le jeune homme qui venait d’apparaître devant elle était merveilleusement beau.
Il avait des cheveux noirs et brillants que lui tombaient sur le front en mèches désordonnées. Ses grands yeux bruns foncés, à la limite du noir, étaient intelligents et perspicaces. Il était grand, sans doute plus d’un mètre 85 et très mince. Sous sa chemise noire, on devinait un torse puissant et ses longues jambes attiraient tout de suite l’attention dans son pantalon d’uniforme gris foncé.
Mon dieu qu’il était beau.
Pas possible, ça ne pouvait pas être Tom Jedusor !
- Je suis Tom Jedusor, dit le garçon d’une voix grave et chaude.
QUOI ??
- On m’a demandé de te conduire à notre salle commune et de te faire visiter le château, poursuivit le jeune homme sans se rendre de compte de l’émoi de Hermione. Si tu veux, nous pouvons y aller.
Il adressa un sourire poli à Dumbledore et attira Hermione par le bras pour lui montrer la direction. Celle-ci frémit en sentant la main chaude sur son bras. Holà, elle devait se ressaisir, c’était son ennemi, se mit-elle en tête.
Une fois hors de la vue de Dumbledore qui avait froncé les sourcils, il la lâcha, et dit d’une voix nettement moins agréable :
- C'est bon, on est hors de vue de Dumbledore. Bon, écoute, si tu as un problème, tu peux toujours me demander un renseignement mais je n’ai pas l’intention de te materner. Je vais te montrer la salle commune et puis tu te débrouilles, compris ?
Elle ne sut pas quoi répondre pendant une bonne minute, interloquée. Puis, voyant qu’il attendait sa réponse en la regardant d’un air méprisant, elle fit appel à ce qui lui restait d’intelligence pour dire sèchement, avec un petit sourire narquois emprunté pour l’occasion à Malfoy :
- Je serai désolée de déranger le meilleur élève de Poudlard, préfet en chef et qui plus est, un de mes condisciples, tout simplement pour lui demander de m’aider parce que je suis en difficulté, ce serait une incurie !
Conscient de son ironie, il fronça les sourcils et ne répondit pas. Il hâta le pas, de fait qu’elle eut du mal à le suivre. Il s’arrêta enfin devant un mur nu des sous-sols et déclara :
- Ceci est l’entrée de notre salle commune. Il y a un mot de passe qui change de temps en temps.
Puis, s’adressant au mur, il déclara :
- Fourchelang !
Le mur coulissa, pour laisser une entrée juste assez grande pour laisser passer un homme de taille normale. Jedusor entra, sans faire attention à Hermione qui suivait avec peine en mémorisant le mot de passe.
Enfin arrivée à l’intérieur, elle détailla la décoration.
En fait, ce n’était pas très éloigné de la salle commune de Gryffondor, juste plus grand et plus froid. Les fauteuils étaient noirs, les murs verts et même le feu qui brûlait paresseusement dans l’âtre semblait froid. Elle frissonna.
Jedusor l’avait regardée pendant qu’elle examinait son « royaume ». Il sourit méchamment en la voyant frissonner.
- Ce n’est pas à ton goût, on dirait ? demanda-t-il d’une voix faussement inquiète.
Sa suffisance à peine masquée mit Hermione en colère.
- Comment pourrais-je apprécier une salle qui ressemble, à elle seule, à un appel au suicide ? Et je ne parle pas des élèves, dit-elle malicieusement en imitant son ton inquiet.
Il blêmit et s’approcha d’elle. Instinctivement, elle eut un mouvement de recul. Pourtant, il ne lui fit rien. Il s’approcha juste tout près d’elle et lui souffla à l’oreille :
- Un point pour toi, Granger. Mais tout ceci ne fait que commencer.
Sans lui laisser le temps de se reprendre, il lui prit à nouveau le bras et la conduisit vers l’entrée des dortoirs.
- Il reste un lit au fond, tu n’as qu’a t’y installer.
Et il repartit sans lui accorder un dernier regard. Elle resta en arrière, frémissante de rage. Pour qui se prenait-il, ce goujat, ce… ce…
Elle monta rapidement les escaliers et se trouva dans le dortoir. Il était exactement semblable à celui des Gryffondor et cela la réconforta un peu. Le sentiment de vide laissé par ses amis se faisait à nouveau sentir dans son cœur et elle retint une larme qui menaçait de couler. Elle se dirigea vers le dernier lit.
- Eh là !
Un cri indigné la fit s’arrêter. Derrière elle se trouvait une jeune fille, assez jolie, au longs cheveux bruns qui tombait en masse sur ses fines épaules. Elle avait un visage fin et pâle, qui lui rappelait vaguement quelqu’un. Sauf que son visage, aussi beau soit-il, était déformé par la colère et la surprise.
- Que fais-tu la ? demanda brutalement la nouvelle venue. Tu n’as pas le droit d’être ici ! Retourne dans ta maison !
- C’est ici, ma maison, répondit calmement Hermione, malgré tout un peu effrayée. Je viens de Beauxbâtons et je viens de rentrer à Poudlard. Serpentard est ma nouvelle maison. Et si ça ne te plait pas, c’est le même prix, ajouta-t-elle violemment, sans savoir pourquoi elle s’énervait à ce point.
Elle en avait marre, à la fin, de se faire traiter comme ça dans sa propre école !
La fille la regarda un instant, surprise. Elle ne s’était pas attendue à ce que cette nouvelle lui morde le nez comme ça. Et ce n’était pas pour lui déplaire, enfin une fille avec de la personnalité !
- Ok, c’est bon, dit-elle avec un sourire. Je ne savais pas qui tu étais, c’est tout. Je m’appelle Bellatrix Black.
Hermione accusa le coup. Elle ne s’attendait pas à voir ici Bellatrix Lestrange. Voilà pourquoi le visage de cette fille lui avait parut familier ! Elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à son cousin, Sirius.
Elle s’aperçut soudain que la jeune fille avait sa main tendue en geste d’invite. Après tout, pourquoi pas ? se dit elle. Il valait mieux qu’elle se fasse des amis. Elle serra la main de Bellatrix en retour, et lui sourit.
- Hermione Granger, enchantée de te connaître.
- La réciproque est vraie. Le lit du fond est libre, tu peux t’installer la si tu veux. Les autres filles ne vont pas tarder.
- D’accord.
Pendant la demi-heure qui suivit, elle déballa ses affaires en écoutant le babillage ininterrompu de Bellatrix. Celle-ci lui parlait des garçons de Poudlard qui valait, selon elle, la peine de s’attarder. Visiblement, elle en avait déjà eu quelque uns dans son lit. Et le meilleur était…
- …Tom Jedusor, le nouveau préfet ! On a beau le connaître depuis des années, il ne change pas. Il est tellement beau.
- Tu as déjà couché avec lui ? demanda Hermione avec un brin de surprise.
- Eh bien... non. Personne ne l’a encore eu, à ce que je sache. On se demande pourquoi d’ailleurs. Mais il est très sélectif pour ce qui est de ses amis.
Hermione se plongea dans ses pensées. La jeune fille était gentille et ouverte. Tellement différente de la femme sans cœur et cruelle qu’elle allait devenir ! Mais peut-être ne le deviendrait-elle pas, si elle pouvait empêcher Jedusor de mal tourner ?
- Tu crois qu’il m’accepterait ?
- Je ne sais pas. Peut-être. Tu n’es pas bête, plutôt jolie. Deux qualités qui joueront en ta faveur. Pourquoi ? Tu craques pour lui ?
- Il est mignon, c’est sur… Mais non ! Il est tellement imbu de lui-même, et tellement arrogant ! Pas mon genre.
- Mais c’est l’élève le plus doué de l’école. Personne n’a jamais pu le battre pour les examens, où même le battre tout court aux cours.
- Ah oui ? Eh bien je me fais fort de le faire descendre de son piédestal, le petit génie, dit crânement Hermione.
Bellatrix la regarda, un peu méprisante, l’air de dire « attends d’y être, tu voudras ne jamais avoir quitté ton école ! »
- Fais ce que tu veux, je t’aurais prévenue, se contenta-t-elle de dire.
Au même moment, une bande de fille arrivèrent.
- Les filles ! les héla joyeusement Bellatrix. Je vous présente Hermione Granger, elle est nouvelle !
Dans la demi-heure qui suivit, Hermione fut présentée à de nombreuses personnes. Sarah Fisham, une petite brune à l’air doux, Lara Coxx, une blonde aux allures impériales, Anita Sheffers, une jolie rousse et Tanya Brooks, une grande fille aux cheveux noirs à l’air décidé.
Elle se surprit elle-même à s’amuser, malgré le fait qu’elle n’ait jamais été très sociale. Les filles l’acceptèrent rapidement, du fait que Bellatrix l’ai déjà fait. Celle-ci se présenta comme étant la chef de leur petite bande. Elles décidèrent d’aller à Pré-au-Lard le lendemain, et lui firent faire le tour du château.
Malgré ce qu’elle aurait pu croire, elle prit plaisir à écouter les ragots, les rumeurs entre professeurs, les petites histoires d’amour, bref, toutes les petites aventures de l’école. Elle ne pensa pas autant à ses amis qu’elle ne l’aurait cru.
Plusieurs fois, ils croisèrent Dumbledore, qui lui fit à chaque fois un clin d’œil et un sourire. Elle lui souriait en retour.
********************************************************
Chap suivant, posté! Mais je n'en suis pas très satisfaite... Dites-moi ce que vous en pensez!
Gros bisous,
Catya
Chapitre 5. Défi
Le lendemain matin, Hermione se réveilla tôt. Elle se tourna sur le dos et resta une bonne minute abasourdie. Les rideaux qui ornaient son lit étaient verts.
Verts ?
Finalement, elle finit par se souvenir… Le voyage vers le passé, l’autre Dumbledore, Jedusor, Bellatrix… Et toutes ses filles qui l’avaient acceptée avec tant de simplicité. Sarah, Anita, Lara, Tanya… Et surtout Bella !
Elle se leva péniblement, encore fatiguée. Elle tituba vers son armoire et en sortit une jupe d’uniforme grise et un chemisier blanc. Elle mit aussi la cravate verte et argent des Serpentard et s’apprêta à aller déjeuner.
- Euh… Hermione ?
Bellatrix la regardait de son lit d’un air un peu apitoyé.
- C’est pour te faire bien voir des profs que tu t’habilles en uniforme un weekend ?
Hermione jura intérieurement.
- C’est le weekend ?
- Alléluia! La lumière se fait! dit malicieusement Bella en joignant les mains en signe de prière.
- Bon, je crois que je ferais mieux de me changer, dit Hermione ne rougissant, se maudissant elle-même.
-On va à Pré-au-Lard, tu te souviens ?
- Ah oui, il y encore ça aussi…, marmonna-t-elle, abattue et fatiguée.
Les autres filles s’éveillèrent aussi.
- Mmmmh, c’est déjà l’heure ? bailla Anita.
- OUI !! hurla Bellatrix en lui balançant son oreiller à la tête.
S’en suivit une bataille de polochons monstre, entrecoupée de fou-rires. Après son premier mouvement de réticence, Hermione avait été prise malgré elle dans la bagarre par un oreiller bien envoyé par Anita, et se surprit à rire en ripostant. Elle ne se souvenait pas s’être autant amusée depuis…
Depuis l’épisode de l'épouvantard de Neville en troisième année.
Penser à cet épisode de sa vie la fit penser à ses amis perdus, et elle retrouva son sérieux, réprimant soudain une envie de pleurer. Les autres filles la regardèrent étrangement, surprises de son revirement inattendu.
- Hermione ? Ça va ? demanda timidement Lara.
- Oui oui, ça va, marmonna-t-elle en retour, essayant une larme rebelle au coin de son œil.
Les autres se regardèrent, gênées. Finalement, Belatrix s’exclama, histoire de retrouver une meilleure ambiance :
- Bon, allez ! On ferait mieux de s’habiller !
Ce fut le signal nécessaire et elle se ruèrent sur leurs armoires respectives.
- Rodolphus Lestrange sera la-bas, commença Bellatrix, et j’ai bien l’intention de l’éblouir...
- Evan Matthews, le beau type de Serdaigle, sera la aussi, minauda Anita. Et pour lui, je serai au top !
Les autres renchérirent, nommant toutes « l’homme de leur vie ».
- Et toi Hermione ? Il y en a un qui t’intéresse ?
- Non… Enfin… Pas vraiment… Je viens à peine d'arriver.
- Mais si ! Tu me disais hier que Jedusor était canon, rétorqua malicieusement Bellatrix.
Hermione rougit.
- Il est beau, mais ce n’est pas pour autant qu’il m’intéresse !
Les autres se lancèrent des regards entendus, histoire de se dire « ben tiens, on va te croire ! ».
- C’est vrai qu’il est beau, commenta simplement Sarah. Ce serait tout à fait normal que tu t’y intéresses.
- Eh bien non. Je ne ressens pas le besoin de sauter au cou d'un garçon dès mon arrivée, rétorqua sèchement la jeune fille.
Elles en restèrent la, pas convaincues pour un sou. Finalement, une heure plus tard, elles sortirent du château, fin prêtes. Sarah portait une jupe mi-longue moulante en tissu bleu, avec un petit caraco de satin beige. Anita, elle, avait assorti ses cheveux roux avec une petite robe d’été blanche, courte pour l'époque et sans manches. Lara la blonde avait une mini jupe bleu marine avec un top blanc rayé bleu, Tanya portait une jupe rose pâle et un top blanc. Belatrix et Hermione étaient restées mesurées. Belatrix avait une jupe longue moulante bleue foncée et un tee-shirt rouge sang qui laissait une épaule nue, et enfin Hermione avait une jupe mi-longue blanche et un chemisier à manches courts vert pomme.
Autant dire qu’elles attiraient les regards.
Surtout habillées comme ça. Sur leur passage, Anita, Sarah, Tanya et Bella lançaient des clins d’œil provocants, s’amusaient à flirter avec les garçons, envoyaient des œillades brûlantes aux hommes qui passaient…
Bref, s’amusaient comme des folles.
Hermione, derrière, avait tout de la petite souris qui tente de se faire oublier.
- Allez Hermione ! l’encouragea Tanya. Fais comme nous, c’est tordant.
- Euh… je veux bien essayer mais je n’ai pas l’habitude de faire ce genre de choses et…
- Hermione ! On n'est pas dans un couvent !
- Oui oui, bien sur mais…
- Laisse-toi aller, tout simplement.
- Euh… Je veux bien mais…
- On arrive, la coupa Anita.
- On commence par quoi ?
- Fait chaud, si on allait manger une glace ?
- Pourquoi pas, on peut toujours commencer par ça…
En arrivant chez HoneyDukes, les filles furent folles de joie : « Les hommes de leurs rêves » étaient la, en compagnie d’une bande de copains.
- Super ! Il faut se dépêcher les filles, la bal est la semaine prochaine et aucune de nous n’a de cavalier.
- Le bal ? Quel bal ? s’étrangla Hermione.
Les filles lui lancèrent un regard surpris.
- C’est vrai que tu es nouvelle. Le bal des septièmes années, voyons ! Au début et à la fin de l’année, il y aura un bal spécial réservé aux étudiants de plus de 16 ans.
- Oh zut, murmura Hermione.
- T’inquiète, tu trouveras un cavalier facilement.
Hermione leva les yeux au ciel, agacée de la puérilité des préoccupations de sa compagne. Bien sûr, aucune de ces filles ne pouvaient s'imaginer qu'elle se souciait comme d'une guigne d'être accompagnée ou non à un bal idiot. Elles étaient si insouciantes! Elle se demande soudain si les filles de son année à Poudlard l'auraient été à ce point, si la menace de Voldemort n'avait pas pesée sur son époque.
Anita et Sarah, elles, bavardaient joyeusement avec Evan et Michaël, les garçons qui leurs plaisaient. Ceux-ci lançaient des regards intéressés vers leurs décolletés respectifs. Hermione leva les yeux au ciel à nouveau.
- Eh Bella ! lança Lestrange. Tu veux venir au bal avec moi ?
- Oh oui ! lança l’interpellée, aux anges.
- Rendez-vous pris alors, dit-il en lui lançant un clin d’œil. Je passerai te prendre le soir même.
Dans la demi-heure qui suivit, ou Hermione s’ennuya considérablement, toutes ses nouvelles amies réussirent à se faire inviter. Toutes, sauf elle.
Soudain, quelque chose retint son attention. Tom Jedusor était la, un peu à l’écart. Il lisait tranquillement sur un banc. Des mèches de cheveux noirs tombaient sur son front sans qu’il s’en aperçoive, passionné par sa lecture.
- Eh Tom ! appela soudain un des garçons.
Il releva la tête, l’air agacé.
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Viens ici, pourquoi tu restes plongé dans ce livre ? Y a pas de profs, tu dois faire de la lèche, tu sais !
Sa mauvaise blague fut saluée par les rires gras de ses amis. Les filles, trop occupées à discuter entre elles, ne remarquèrent rien. Sauf Hermione, qui pour la énième fois de la journée leva les yeux au ciel.
Jedusor le remarqua et ferma son livre. Il s’approcha d’eux à pas lents, dans un mouvement presque lascif.
- Alors mon vieux ! le salua Lestrange. Tu invites qui, pour le bal ?
- Je n’ai pas encore de cavalière, dit simplement Jedusor. Et vu les gloussements stupides des filles présentes, ça ne me donne pas envie d’en inviter une.
Les filles se turent, vexées. Sauf Hermione qui soutint son regard.
- De toute façon, je n’ai pas envie d’y aller, ajouta Jedusor.
- QUOI !! Mais enfin, tu pourrais avoir n’importe quelle fille de l’école, commença Rodolphus. Franchement, mec, tu n'es pas normal parfois.
- Toutes des dindes qui ne font rien d’autre que glousser et se pavaner, répondit dédaigneusement Jedusor.
- Mais pour qui tu te prends ? demanda violemment Hermione.
Même Malfoy n’était pas aussi arrogant !
- Pour ce que je suis, déclara doucement Jedusor. Le meilleur élève de l’école.
- Le meilleur ? le railla Hermione. Plus pour longtemps !
Une petite lueur s’alluma dans les yeux de Jedusor, leur donnant un aspect rouge. Hermione eut un mouvement de recul face à cet aspect « Voldemoresque. » Elle le réprima et lui adressa un sourire moqueur.
- Tu as l’intention de me dégommer, Granger ?
- Exactement !
Tout le monde se tut instantanément pour écouter la suite de leur vraiment très amicale échange.
- Tu devras travailler dur, tu es prévenue…
- Tant mieux ! Et si ça me permet d’ôter ton air arrogant pendant cinq minutes, je m’estimerai heureuse.
Elle se tut, étonnée elle-même de sa virulence.
- Très bien, on verra ça. Nomme une matière.
- Euh… métamorphose.
- Ok. Si tu parviens à avoir une meilleure note que moi au prochain devoir pratique de métamorphose en classe, tu auras l’insigne honneur de m’accompagner au bal, déclara-t-il avec un petit sourire narquois.
Elle le regarda un instant, médusée. Il n’était pas sérieux ?
- Et qu’est-ce qui te fait dire que j’ai envie d’y aller avec toi ?
- Alors, tu n’as qu’a pas travailler dur, rétorqua-t-il. De toute façon, je ne prends pas de risque. Si tu penses avoir les capacités pour faire mieux que moi, tu es bien naïve. Tu ne me battras jamais.
Tant de prétention lui donna envie de relever le défi.
- Très bien.
- Mais si je gagne…
Glups…
- Si tu gagnes ?
- Tu iras au bal seule et en tenue de clown.
Tout le monde éclata de rire, sauf Jedusor et Hermione.
- Tu n’es pas sérieux ? s’offusqua-t-elle.
- Peur de perdre ?
- Certainement pas. Je relève le défi !
Il lui adressa un dernier sourire moqueur, releva une mèche qui lui était tombée sur le front et s’éloigna d’un pas lent, suivi de ses « amis ».
********************************************************
J'ai beaucoup aimé écrire ce chap! J'espère que vous l'avez aimé aussi. N'oubliez pas d'aller faire un tour sur la page des reviews, je réponds toujours^^
A propos, mes chers lecteurs, je suis supercontente! J'ai eu 21 reviews positives pour le chap précédent, c'est génial!
Vous ferez aussi bien pour ce chap-ci?^^ Si vous me laissez beaucoup de review, promis, je poste encore un chap lundi prochain, comme cadeau de pâques! (En plus, lundi prochain, c'est mon anniversaire^^)
Gros bisous,
Catherine
Chapitre 6. Suite du défi
Il lui adressa un dernier sourire moqueur, releva une mèche qui lui était tombée sur le front et s’éloigna d’un pas lent, suivi de ses « amis. »
Hermione et ses amies restèrent derrière, pétrifiées de surprise. Hermione tremblait presque de rage. Les autres filles l’observaient en silence. Finalement, Tanya brisa le silence.
- Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ?
- Tu l’as vu, ce… ce… ce prétentieux abruti ! Il est persuadé qu’il est meilleur que tout le monde ! Son arrogance, sa prétention…
- Oui, oui, on sait, la coupa Anita. Mais tu te rends compte de ce que tu as fait ?
- Il fallait bien lui rabattre le caquet, à ce…
- On sait ! Mais il va te massacrer !
- Bien sûr que non.
- Bien sûr que si ! On doit te le dire en quelle langue ? Il est le meilleur ! hurla Sarah en détachant chaque syllabe.
- Ça m’est égale, je le battrai !
- Complètement folle, finit par résumer Bellatrix. Ne te plains pas quand tu devras te pavaner en clown.
Hermione eut un reniflement méprisant.
Elles continuèrent leur route en silence.
- Bon. On a toutes un cavalier. Excuse-moi Hermione mais je ne te compte pas avec, finit par dire Anita. Il faudrait peut-être qu’on aille chercher nos robes de soirée chez Gaichiffon, c’est notre dernière occasion.
- Ne t’inquiète pas, déclara Hermione avec emphase. J’ai bien l’intention de gagner ce défi, et j’achèterai une robe aussi.
Elles ne répondirent pas, échangeant entre elles des regards plus que significatifs. Elles se dirigèrent en silence chez Gaichiffon, ou Bella tenta à nouveau de briser la glace.
- Bon. Il faut voir qui prendra quelle couleur. Hermione, tu as les cheveux bruns-châtains avec un reflet roux. Je crois que le mieux, pour toi, ce serait une robe couleur bronze ou cuivre. Anita, avec tes cheveux roux une robe verte irait à merveille. Lara, toi tu peux tout te permettre, avec ta blondeur. Néanmoins, je sais que la couleur préférée de ton cavalier est le bleu, donc tu ferais bien de prendre du bleu marine ou du bleu roi.
- Je continue, coupa Anita. Hermione, je t’explique. Avant d’aller à un bal, Bella et moi, on fait toujours un choix de couleur qui est souvent juste. Tu n’es pas obligée de faire ce qu’on te dit mais tu ferais bien, on a bon goût.
Hermione acquiesça en silence.
- Ok, poursuivit Anita. Sarah, tu devrais prendre une robe dans les tons pêches, si tu veux mon avis. Tanya, avec tes cheveux noirs, il faut prendre quelque chose qui détonne sur tes mèches sombres. A ta place, je prendrai du lilas clair. Et enfin Bella…
- Je prendrai du rouge, la coupa Belatrix.
- Très bien. On entre ?
Une fois à l’intérieur, Hermione fut stupéfaite des modèles de robes présentés. C’était totalement différent de tout ce qu’elle connaissait ! A son époque, la mode en était aux longues robes droites et moulantes. Mais toutes les robes qu’elle voyait étaient moulante en haut, tellement moulante qu’elles se portaient sans doute avec un corset, et avaient une jupe très large et bouffante !
Elle se serait crue dans le film « le roi et moi ». Un film qu’elle avait vu étant petite.
Voyant son air interloqué, Bella lui donna une petite tape sur le bras.
- Oh ! Tu vis encore ?
- Hein… euh… oui oui, j’étais… dans les nuages.
- Bon, on s’occupe d’abord de la robe de Bella, ok ?
Pendant près d’une demi-heure, elle firent toutes les robes du magasin avant que Belatrix ne se montre satisfaite. Mais le résultat en valait la peine. La robe qu’elle avait choisie était en satin rouge sang. Le décolleté était en pointe, assez profond. Mais la poitrine était cachée par un voile écarlate qui partait de son cou. Le haut était sans manches et le bas très bouffant, à la dernière mode.
Ensuite, elles s’occupèrent d’Anita. Celle-ci trouva rapidement la robe souhaitée. Elle était vert sapin, avec une bordure au col, en bas de la jupe et aux manches. La bordure était en fil vert pâle et représentait des petites fleurs à peine écloses. Le décolleté était échancré, laissant voir les deux épaules rondes de la jeune fille. Les manches étaient mi-longues, soulignant la minceur de ses bras. La jupe bouffante affinait encore sa taille.
Puis, ce fut le tour de Sarah. Elle trouva vite une robe très simple qui lui allait à merveille. Elle était pêche, avec un simple décolleté rond et des manches courtes. La taille était rehaussée d’une ceinture blanche à perles fines. Les même perles ornaient le bas de la jupe bouffante.
Tanya aussi trouva rapidement son bonheur. Elle dénicha une robe lilas clair. Le corsage était rebrodé de minuscules roses en tissus blanches, ravissantes. Les manches étaient constituées d’une simple bande de tissus lilas rehaussée de roses blanches également. Sur le bas de la jupe bouffante, des roses blanches un peu plus grosses effleuraient le sol.
Lara trouva sa robe en un temps record. Elle était bleu marine, avec un fort reflet qui changeai, dépendamment de la lumière. Le décolleté carré mourrait à la naissance des seins, leur donnant un aspect élégant. La robe était sans manche mais elle trouva des bracelets du même ton pour assortir avec. La couleur donnait à sa peau un teint blanc, irréel.
En fin de compte, elles étaient vannées. Mais Hermione insista pour qu’on lui trouve aussi une robe. Heureusement, elle la trouva rapidement. La robe en question était cuivrée, chatoyante. La soie sauvage donnait à son teint une blancheur éblouissante, et faisait paraître ses cheveux plus brillants qu’ils ne l’étaient. Le corsage tout simple, très près du corps, lui faisait une taille très fine, et le décolleté en V donnait de l’ampleur à la poitrine. Les manches s’évasaient jusqu’aux coudes, faites d’un voile crème. La même nuance très spéciale, entre le blanc et le beige avec une pointe de jaune pâle, se retrouvait autour du décolleté, à la ceinture en voile et au voile en bas de la jupe bouffante. Elle s’examina sans complaisance dans le psyché avant de se déclarer satisfaite.
Elle demandèrent à la vendeuse de leur faire porter les robes au château et rentrèrent. Cette nuit la, Hermione n’eut pas le temps de s’affliger en pensant à ses amis perdus. Epuisée, elle s’endormit dès que sa tête toucha l’oreiller.
- Debout, mollassonne !
Elle ouvrit vaguement un œil. Pas possible, ça ne pouvait pas être déjà le matin. Elle le referma.
- Allez, debout ! Ne m’oblige pas à employer les grands moyens !
Elle grogna et ne bougea pas.
- Tu l’auras voulu ! dit joyeusement la voix.
Une minute plus tard, elle sauta du lit en hurlant.
- AAAAAAAAAAAAH ! S’PECE DE VACHE !
Bellatrix et les autres filles se tordaient les côtes de rire. Celle-ci tenait encore sa bouteille d’eau, maintenant vide. Hermione se leva d’un air digne et arracha des mains l’essuie que lui présentait Anita.
- Dépêche-toi, on à cours dans un quart d’heure, lança joyeusement Tanya. On commence par métamorphose.
- METAMORPHOSE ? gémit Hermione d'une voix aiguë.
- Eh oui, c’est le moment de faire tes preuves, rit Sarah.
Hermione lança rapidement un sort de séchage à ses cheveux, attrapa une jupe grise, un chemisier blanc et une cravate verte et argent. Une paire de chaussures en daim noires compléta l’ensemble.
Elles allèrent ensemble vers la grande salle mais Hermione ne parvint pas à avaler quoique ce soit. En arrivant à la porte de la classe, elle croisa brièvement Jedusor qui lui adressa un clin d’œil ironique.
Le professeur, un homme mince d’âge respectable, se présenta rapidement.
- Je suis le professeur Mandell, premier assistant du professeur Dumbledore. Vous apprendrez à me connaître, moi et mes méthodes d’enseignement, tout au long de l’année, car je m'occuperai régulièrement de vos travaux pratiques. Vous arrivez à un stade de vos études ou écrire des dissertations sur la meilleure façon de changer l'eau en vin ne suffit plus, il vous faudra constamment adapter vos talents à ce que vous apprendrez. Je suis adepte pour ma part de l'évaluation permanente, comme vous pourrez le constater. Chaque cours théorique sera suivi d'une séance pratique avec moi, et chaque note obtenue sera calculée dans votre moyenne finale.
Nous allons donc commencer le cours, autant travailler dès le départ. Vous avez eu un premier cours théorique avec le professeur Dumbledore, je considère donc que nous pouvons dès à présent mettre en pratique ce que vous avez appris.
Un murmure outré parcoura la classe. M. Mandell fronça les sourcils.
- Silence !
Peu à peu, le silence se fit.
- Bien. Ce cours-ci sera particulièrement complexe, vous avez déjà vu les bases du sortilège de protéiforme. Il s'agit à présent de réussir ce même sortilège, et voir si vous pouvez enchanter un premier objet de façon à ce que les objets faisant partie du sort se trouvent également métamorphosé.
Hermione sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine. Elle le connaissait parfaitement, ce sortilège ! Elle écouta les instructions du professeur, un grand sourire sur le visage. Alors que tout le monde semblait abasourdi par la complexité de ce qu'on leur demandait de réaliser si vite, elle était tranquille. Enfin, ils passèrent aux épreuves pratiques.
- Vous pourrez vous entraîner pendant une demi-heure, puis nous verrons ce que vous savez faire. Vous serez noté, mais cette première note ne sera pas comptée sur votre total.
Les élèves purent enfin souffler. Ils avaient eu énormément de choses à retenir. Jedusor lança un regard vers Hermione, auquel elle répondit par un sourire éblouissant. Elle savait ce qu’elle faisait. Elle gagnerait.
Ils reçurent trois parchemins chacun. Sur chaque parchemin était noté leur nom, adresse, maison… Ils devaient s’entraîner à modifier les informations du parchemin principal de façon à ce que les informations des autres parchemins se transforment d’elles-mêmes, changeant en fonction du premier parchemin. Facile, pour Hermione. C’était pratiquement la même chose que le système des faux gallions qu’elle avait utilisé en cinquième année. Et les parchemins étaient plus faciles à ensorceler que les gallions d’or.
Sa première tentative échoua lamentablement, la faisant perdre sa confiance. La deuxième échoua aussi, et elle paniqua à l’idée de devoir se déguiser en clown. Puis, enfin, elle retrouva la méthode et parvint à lancer le sort correctement. A la tentative d’après, le sort était impeccable, vraiment parfait.
Au même instant, le test pratique commença. M. Mandell appela chaque élève un par un à son bureau, ou il devait exécuter le sort devant tout le monde.
- Bellatrix Black.
Elle monta sur l’estrade en tremblant et rata lamentablement le sort.
- Je vous donne un D, vous avez des efforts à faire. Simon Claes !
Un par un, les élèves défilèrent. Aucun ne passa la barre du P. Enfin, il appela :
- Tom Jedusor !
Celui-ci se leva, marcha tranquillement vers le bureau. Et fit un sort très convenable, presque parfait. Sa seule erreur fut une très légère déviation dans le mouvement de son poignet, ce qui fit que le sort mit un moment avant de se déclencher.
- Mmmmh, bien, veillez juste à faire le mouvement correct. E.
Il retourna à sa place en lançant à Hermione un regard de « fais mieux si tu le peux ». Finalement, elle fut appelée.
- Hermione Granger.
Elle se leva, la peur au ventre, et avança rapidement vers l’estrade. Au passage, Anita lui donna une bourrade amicale, en signe d’encouragement. Elle lui sourit et arriva sans encombre au bureau, le cœur serré dans un étau.
Machinalement, elle prononça la formule en faisant le mouvement de poignet si particulier qu’elle connaissait si bien.
Et le sortilège fut parfait. Les élèves applaudirent, impressionnés, et même Mandell sourit pour la première fois depuis deux heures.
- Parfait, miss. O !
Elle retourna à sa place et sourit à Jedusor qui paraissait furieux.
Elle avait gagné.
********************************************************
Je vous l'avait promis, le chap est posté^^ Je n'ai pas pu le poster plus tôt, j'avais des invités pour mon annif! Et j'ai été gâtée : un gsm, un livre : mythologies du monde ( je suis fan de mytho^^), une bd des psy, des petits canards en plastiques pour le bain (no comment^^), 2 dvd, 2 bracelets, et, cerise sur le gâteau : des places de concerts de mon grand frère!
Vous contribuerez à mon bonheur aussi, j'espère?^^ Merci pour toutes les reviews du chap précédent, c'est génial!
Gros bisous,
Catherine
Triomphe... ou pas? by Catya
Chapitre 7. Triomphe... ou pas?
Elle retourna à sa place et sourit à Jedusor qui paraissait furieux.
Elle avait gagné.
En sortant de la classe, ses amies se précipitèrent sur elle.
- Je n’y crois pas, tu as réussi ! s’écria Tanya.
- Tu as battu Tom Jedusor ! dit Bella encore plus fort.
- Tu vas accompagner le plus beau mec de l’école au bal ! hurla finalement Anita.
Lara et Sarah ne dirent rien, mais leurs sourires parlaient d’eux-mêmes. Elles se rendirent ensemble au prochain cours de potion, mais Hermione ne parvint pas à suivre les explications du professeur Slughorn, il y avait trop d’étoiles qui dansaient et tourbillonnaient sans répit devant ses yeux.
Non, pas à la perspective d’accompagner Tom Jedusor au bal, il ne l’intéressait pas du tout, non non ! C’était juste… par intérêt pour sa mission ! Voilà, c’était tout à fait ça !
A la fin des cours, alors que son euphorie commençait à peine à retomber, Jedusor vint vers elle, pour une fois seul.
- J’imagine que tu es contente, commença-t-il, très calme.
- Contente de quoi ? rétorqua-t-elle sur le même ton mesuré.
- De m’accompagner au bal, bien entendu.
- Oh, de ça ? fit-elle avec un suprême dédain. Non, pas plus que ça. Par contre, je suis heureuse de t’avoir démontré que ton talent peut être surpassé.
Le beau masque de Jedusor tomba, et il reprit d’une voix sifflante de rage :
- Tu es heureuse de m’avoir humilié en publique, c’est ça ?
- Je ne considère pas que je t’ai humilié, j’ai simplement été meilleure que toi sur ce coup la, dit-elle gentiment.
S’il fut étonné de sa gentillesse, il ne le montra pas. Il reprit son beau masque mais sa bouche n’était qu’une mince ligne serrée. Soudain, il s’approcha rapidement d’elle et effleura sa joue d’un baiser. Le contact avait été si rapide qu’elle ne fut pas sûre de l’avoir rêvé. Elle vacilla, surprise et… troublée.
- A samedi soir, souffla-t-il rapidement à son oreille, avant de s’éloigner.
Elle ne le vit pas partir. Pendant cinq minutes, elle ne bougea pas, puis porta lentement sa main à sa joue, craignant d’y trouver une marque quelconque, une brûlure… Mais rien. Elle baissa la main, aussi étonnée qu’heureuse.
La semaine passa sans problèmes. Les élèves de septième année étaient tous fébriles à l’approche du bal mais pas Hermione. Elle, elle se contentait de laisser le souvenir de son bref baiser avec Jedusor la bercer. Même si elle ne se souvenait plus exactement si elle l’avait rêvé ou non. De temps en temps, le souvenir de Harry la rattrapait et elle retombait un moment de son nuage.
Mais elle y remontait toujours en apercevant les beaux yeux sombres et rêveurs, ou les mèches ébène du préfet en chef. Bella et les autres filles la considéraient toujours avec respect, depuis son altercation avec Jedusor, et elle paraissait avoir gagné un certain grade dans leur petit groupe, à l’égal de Bella et d’Anita.
Le samedi arriva. Pendant toute la journée, Hermione resta rêveuse, absente, malgré l’excitation générale de ses camarades. Elle alla se promener seule dans le parc, et ses pas la conduisirent au petit pavillon ou Harry lui avait avoué son amour. Des larmes silencieuses coulèrent sur ses joues, sans même qu’elle s’en rende compte.
Elle se laissa glisser sur le sol, et enfouit sa tête entre ses genoux, ses épaules tressautant doucement ou rythme de ses sanglots. Il lui manquait tant, tout était si étrange ici... Elle s'était coulée dans un moule d'une Hermione plus détendue, moins coincée que celle qu'elle avait du être à Poudlard. C'était à la fois réconfortant, simple, mais d'un autre côté elle ne savait plus trop ou elle en était, elle était si chamboulée! Tout avait changé si vite.
Elle releva finalement la tête et balaya d’un geste nerveux les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle frissonna, releva les yeux et…
Croisa le regard de Jedusor.
Il l’observait en silence, les sourcils froncés, un livre à la main. Elle ne soutint pas son regard et se détourna la tête. Quand elle releva les yeux, il avait disparu.
Elle remonta lentement vers le château. La lune apparaissait déjà dans le ciel. Lara l’alpagua à la seconde même ou elle passa la porte du dortoir.
- Hermione !
- Quoi ?
- Tu n’es pas encore habillée ? Mais dépêche-toi, les garçons viennent nous prendre dans une demi-heure !
Hermione tenta de sourire. Sa tentative échoua.
- Ça va, en une demi-heure, j’ai le temps de m’habiller.
- Tu vas devoir te dépêcher… Comment me trouves-tu ?
- Splendide, dit-elle machinalement.
Elle passa rapidement sa robe et fut poussée vers la coiffeuse par une Anita très en forme. Celle-ci fit des miracles avec sa chevelure qu’elle arrangea avec minutie à l’aide de petites pinces en argent et cuivre. Elle les disposa de façon à ce que sa chevelure tombe harmonieusement sur ses épaules, en cascade.
- Tu aimes ? demanda-t-elle avec un sourire en contemplant son « œuvre.»
- Merci Anita, dit Hermione en se contemplant avec ravissement. C’est adorable.
- Mais de rien. Tu dois être au top, avec un si beau cavalier !
Hermione leva les yeux au ciel.
- Quoi ? Ne me dis pas que tu n’es pas contente de l’accompagner ? intervint Bella qui coiffait Sarah, elle-même déjà prête.
Elle était très jolie, à la manière d’une veuve noire.
- Si, reconnut Hermione. Mais…
- Mais quoi ?
- Rien, finit-elle par dire, ne sachant pas comment exprimer ses pensées.
Enfin prêtes, elles descendirent toutes ensemble avec seulement dix minutes de retard. En bas de l’escalier, les garçons attendaient leurs cavalières, en groupe, l’air de s’ennuyer ferme. Seule Jedusor était un peu en retrait.
Quand Hermione croisa son regard, elle sentit son cœur battre plus vite. Elle baissa rapidement les yeux, dans la crainte de trouver dans son regard du mépris. Elle se passionna dans la contemplation de ses escarpins bronze qu’elle avait pourtant vu des milliers de fois. Enfin, elle osa relever les yeux.
Elle dut admettre que Jedusor était particulièrement séduisant, dans son habit de soirée entièrement noir. Et que, contrairement aux autres garçons, il ne retenait pas un bâillement en attendant.
Elle descendit rapidement les escaliers en souriant nerveusement. Jedusor semblait la jauger du regard, un léger pli d’agacement sur le visage. Puis, sans mot dire, il lui tendit son bras. Elle le prit avec reconnaissance, elle n’aurait pas supporté un affrontement tout de suite.
Ils arrivèrent à la grande salle sans avoir l’un et l’autre desserré les lèvres. Dumbledore, en les apercevant, adressa un grand sourire à Hermione.
- C’est à toi qu’il sourit ? demanda Jedusor.
- Oui.
Sans un mot de plus, il l’attira vers un coin reculé de la table, ou il lui tint sa chaise pendant qu’elle s’asseyait. « Un parfait gentleman » songea Hermione avec ironie. Il s’assit en face d’elle.
- Tu es splendide, dit-il d’un ton absent.
Ce faux compliment la blessa. Il aurait pu dire sur le même ton qu’il n’aimait pas la sauce tomate. Et il l’avait dit sans même la regarder, preuve évidente de sa mauvaise fois, selon elle du moins.
- Navrée de t’imposer ma présence, dit-elle d’un ton glacial et mordant.
Il la considéra, surpris. D’habitude, les filles se pâmaient quand il les complimentait. Il s’aperçut qu’elle semblait retenir ses larmes.
- Ta présence ne me dérange nullement, dans le sens ou je l’ai désirée.
- Désirée ? Ne te moque pas de moi. J’ai gagné ce maudit défi, voilà tout.
Cette fois-ci, il fut franchement décontenancé. Ses yeux brillaient d’une façon troublante. Elle perdait sa bataille contre les larmes. Il remarqua soudain qu’elle avait de très beaux yeux, d’une teinte noisette chaude et rare.
Hermione ne savait pas ce qui lui arrivait, chaque faux compliment du beau jeune homme lui donnait l’impression qu’on lui plantait un couteau dans le cœur. Elle sentit qu’elle n’allait pas tarder à éclater en sanglots. Puis elle s’aperçut qu’il la fixait de façon troublante.
- Excuse-moi, finit-il par dire d’une voix hachée.
- De quoi ? demanda-t-elle en faisant de gros efforts pour empêcher sa voix de trembler.
- J’aurais dû me douter que ces faux compliments ne te satisferaient pas, déclara-t-il de manière inattendue et avec un sourire en coin. Tu es splendide, et je le pense vraiment, ajouta-t-il avec une voix chaude.
Elle le jaugea, avant de sourire brièvement.
- Merci.
- Je t’en prie.
- Ne fais pas attention, je ne sais pas ce qui m’arrive, dit-elle en indiquant ses yeux brillant de larmes.
- Tu es juste à bout de nerfs, rien de particulier.
- Arrête.
- Arrêter quoi ? demanda-t-il, franchement perplexe.
- De si bien me comprendre, dit-elle en riant. Ça ne correspond pas à l’image que j’ai de toi !
Il s’autorisa un bref sourire, prit sa main. Elle réprima un frisson en sentant ses doigts froids contre le dos de sa main et vrilla ses yeux noirs dans les siens.
- Quelle est donc l’image que tu as de moi ? demanda-t-il doucement, rentrant dans son jeu.
- Un jeune homme froid, distant, mortellement intelligent, étrangement cynique et incroyablement orgueilleux.
Hermione avait dit ça en riant, mais ses yeux étaient sérieux.
- Il faut parfois voir au delà des apparences, répondit Jedusor, sérieux lui aussi.
- En d’autres circonstances, j’approuverai, mais pas en ce qui te concerne.
- Et pourquoi donc ?
- Parce que tu es trop parfait pour être honnête.
Pour la troisième fois de sa vie seulement, il ne sut pas quoi répondre.
- Tiens donc, me voilà devenu parfait à présent, ironisa-t-il finalement. Il y a une minute j’étais distant, méprisant,… aurais-tu déjà changé d’avis ?
- Absolument pas. Mais en apparence, tu es beau, intelligent, préfet en chef et meilleur élève de l’école.
- Merci.
- Pas de quoi.
- A quoi penses-tu ? demanda-t-il soudain, sautant volontairement du coq à l’âne.
- Que j’aimerais savoir ce que tu penses, déclara-t-elle avec un petit sourire narquois.
Il accusa le coup, plus amusé qu’il ne le laissait paraître.
- Je pense, si tu veux vraiment le savoir, que tu es une adversaire de taille et que j’aurais tord de te sous-estimer.
- Et tu as parfaitement raison.
Il reprit sa main qu’elle avait dégagée, la porta à sa bouche. Il y déposa un baiser plus léger qu’un souffle de vent. Elle sentit ses entrailles se liquéfier et su qu’elle rougissait. Jedusor regarda sa réaction, amusé.
- Tu devrais te méfier aussi, murmura-t-il.
********************************************************
Ouf! Je viens de terminer de l'écrire, ce chap! Je vous explique : j'ai été absente toute la journée, je n'avais pas encore écrit un ligne. En rentrant chez moi vers 7 heures, je me suis précipitée sur mon ordinateur et j'ai répondu aux reviews ( merci merci, elles étaient très nombreuses ). Et enfin, alors que j'avais l'intention d'aller prendre un douche et de me détendre, j'ai écrit comme une malade pour arriver à achever un chapitre d'une longueur décente!^^
Alors au moins, j'espère qu'il vous plaira, et que vous mesurez l'empleur de mes efforts^^ lol, merci beaucoup pour toutes vos reviews, elles m'ont fait vraiment plaisir!
Bisous,
Catherine
Un pas en avant, deux en arrière by Catya
Author's Notes:
Pour ceux qui reliraient cette fic en l'ayant connue à ses débuts, vous remarquerez que j'ai réécrit certains passages, notamment ceux contenant des ressemblances trop frappantes avec Twilight ;)
Chapitre 8. Un pas en avant, deux en arrière
- Tu devrais te méfier aussi, murmura-t-il.
Hermione dégagea sa main, trop surprise pour dire un mot. Jedusor la considéra avec amusement.
- Tu devrais vraiment te méfier, dit-il calmement.
- De… de quoi ? demanda-t-elle, furieuse de ton bégaiement.
- De moi bien sûr.
Il attrapa son verre de vin, le porta tranquillement à ses lèvres. Hermione le regarda pendant une bonne minute, tentant de retrouver ses esprits. Rien que par son petit geste anodin, il était brûlant de sensualité.
- Pourquoi donc devrais-je me méfier ? finit-elle par demander.
- Parce que je peux être dangereux, moi aussi, dit-il, ses iris onyx la transperçant de pars en pars.
- Que veux-tu dire ? demanda-t-elle, perplexe.
- Je t’attire. Tu voudrais te méfier de moi, mais tu ne peux t'empêcher d'être attirée par ce que tu penses que je suis.
Elle en fut soufflée. Elle ne s’attendait pas à une attaque aussi directe. Et le pire…
C’est qu’il avait raison.
Il l’attirait comme un aimant. Son léger parfum enivrant, ses traits fins et réguliers, sa voix grave… Le visage de Harry traversa sa tête, et elle se reprit.
- Tu es bien prétentieux, d’un coup, lui assena-t-elle violemment. Qu’est-ce qui te fais dire que tu m’attires à tel point ?
- Il suffit de voir comment tu me regardes.
Il partit d’un éclat de rire. Un rire froid, coupant. Pourtant, elle se sentit fondre sur place. « Reprends-toi Hermione, c’est ton ennemi » pensa-t-elle de toutes ses forces. Son éclat de rire se termina rapidement, et il la contempla de près, désireux de savoir ce qu’elle avait en tête. A sa grande surprise, elle le regardait calmement.
- Tu es tenace.
- Je pourrais en dire autant de toi.
Pour la première fois, ils se sourirent tous deux, d’un sourire sincère. Hermione abandonna sa réserve une minute et reprit avec entrain.
- Ne pourrait-on pas manger ?
- Tu me fais manquer à tous mes devoirs, dit-il galamment. Je t’en prie, commande.
- Je prendrai… une bouillabaisse, finit-elle par dire, se souvenant de son personnage.
- Ah, ces français, persifla-t-il doucement.
- Tu ne manges pas ?
- Non merci, je n'ai pas faim, dit-il en se contentant de picorer un morceau de pain.
Elle ne releva pas et mangea en silence. Il l’observa en conservant le même silence. Sans même lever les yeux, Hermione savait qu’il la regardait. Elle sentait son regard sur elle.
- Arrête de me regarder, commanda-t-elle.
- Pourquoi donc ? demanda-t-il, pas gêné pour un sou.
- Tu me mets mal à l’aise.
Il sourit brièvement et continua son examen de sa personne, sans paraître avoir entendu ce qu’elle avait dit. Hermione remarqua qu’une assez jolie fille les regardait, à une table voisine. Elle la regardait, elle, et avec une bonne dose de jalousie.
- Qui est-ce ? demanda-t-elle en indiquant la fille d’un geste.
- Oh elle… c’est Lola, la préfète des Serdaigle, éluda-t-il.
- Et pourquoi nous regarde-t-elle ? insista-t-elle.
- Sans doute parce qu’elle voudrait être à ta place. Je suis sorti avec elle l’an dernier.
Hermione partit d’un éclat de rire. Jedusor la regarda avec surprise, avant de faire un de ses sourires-éclair. Cette fille le surprenait sans cesse. Il s’attendait à ce qu’elle soit jalouse, voilà qu’elle riait !
- Pourquoi ris-tu ?
- Parce que… je… j’ai l’impression… de m’être jetée… dans la gueule du loup, dit-elle en riant.
- Pardon ?
C’était plus que le surprendre qu’elle faisait, elle le déconcertait franchement. Quelle fille étrange…
- Je ne sais pas, répondit-elle en se calmant. Je suis venue ici en me disant que je pourrais enfin être tranquille, et voilà que je suis avec le préfet en chef, menacée d’être scalpée par une ex-copine jalouse…
- C’est sur qu’être avec moi n’est pas de tout repos, admit-il avec un sourire en coin. Tu as fini de manger ?
- Oui.
- Très bien.
Il se pencha vers elle, son visage à quelques centimètre de celui de Hermione qui sentit son cœur rater un battement. Il ouvrit la bouche et pour la première fois, elle sentit son haleine enivrante. Elle sentit une goutte de transpiration couler le long de son dos et tenta de se persuader que c’était dû à la chaleur.
- Réponds-moi honnêtement, murmura Jedusor.
- Mmmh.
Ce fut tout ce qu’elle pu prononcer. Aucune parole cohérente ne lui venait à l’esprit.
- Regrettes-tu d’être ici, avec moi ?
-Aussi étrange que cela puisse paraître, non, dit-elle en faisant appel à toute son intelligence pour arriver à prononcer une phrase compréhensible.
Il eut un sourire profondément satisfait et se recula. Hermione tenta à nouveau de se persuader que ce n’était pas dommage. Absolument pas !
- Et toi ? Le regrettes-tu ?
- Non. Tu es sans doute une des seules personnes dans ce château à pouvoir soutenir le rythme d’une conversation avec moi.
- C’est trop d’honneur, persifla-t-elle.
- Et, ce qui ne gâche rien, tu n’es pas mal à regarder, dit-il avec une profonde suffisance.
Son regard glissa sur son corps, s’attardant un instant sur sa taille fine et sa poitrine.
- Ne te gêne surtout pas !
- Je ne me gêne jamais.
- J’avais cru le remarquer. Mais ce n’est pas mon cas alors arrête de me regarder avec autant d’insistance, ce n’est vraiment pas nécessaire.
Il fit semblant de ne pas avoir entendu.
- Pour ça aussi, je suis… satisfait… d’être avec toi.
- Quoi donc ?
- Tu n’es pas folle de joie et tu ne glousses pas quand je te regarde.
Elle le regarda dans les yeux, tentant de voir s’il était sérieux.
- C’est un compliment ?
- Pour moi, s’en est un.
- Alors, je suppose que je dois te remercier.
- Tu n’y es pas obligé si tu n’es pas sincère, dit-il avec un sourire.
- Dans ce cas je préfère ne rien dire. Pour moi, ce n’est pas vraiment un compliment de me dire que je ne suis pas une dinde.
Il éclata d’un rire franc. Elle le jaugea un instant avant de rire avec lui. Elle intercepta le regard de Bellatrix qui la regardait avec insistance en souriant. Elle lui fit un bref clin d’œil amusé. Amusé, Jedusor l’était aussi.
- Aimerais-tu danser ? proposa-t-il.
- Il n’y a pas encore de musique.
- Quand il y en aura.
- Ça va être bondé de monde.
- Ne t’inquiète pas pour ça, les gens s’écarteront sur notre passage.
Hermione rougit.
- Que se passe-t-il ? Ne me dis pas que tu rougis parce que les gens s’éloignent sur mon passage, ajouta-t-il.
- Non, c’est… c’est que…, commença-t-elle en rougissant plus fort.
- Bon, dis-le.
- Je n'aime pas danser, et je ne sais pas, avoua-t-elle, les joues cramoisies.
Il la regarda une seconde avec effarement et se mit à rire. Son éclat ne dura que quelques secondes, mais Hermione se rendit compte que jamais encore elle ne l’avait entendu rire autant que ce soir la.
- C’est pas vrai ? s’esclaffa-t-il.
- Si, et je ne vois pas ce qu’il y a de drôle, dit-elle froidement.
Elle ne supportait pas qu’il se moque d’elle !
- Je ne me moque pas de toi, se calma-t-il, en réponse à ses pensées. Simplement, c’est… comment dire… inhabituel… de trouver une fille qui n'aime pas danser, d'habitude c'est plutôt l'inverse. Et toi qui cherchais des prétextes ridicules pour refuser!
- Tu comprendras donc que je décline ton invitation.
- Pas question, dit-il d’un ton sans réplique.
- Pardon ?
- J’ai dit pas question, si tu as un bon cavalier, ça ira tout seul.
- Ohn…
- Si.
Une musique s’éleva, douce mais attrayante.
- Ce n’est pas comme si tu avais le choix.
Il l’entraîna vers la piste. Comme il l’avait dit, les autres élèves lui laissaient suffisamment de place, en reflex. Il l’attira au milieu de la piste et attrapa ses hanches. Dans un mouvement aussi naturel que sensuel, il l’enlaça. Elle sentit ses genoux trembler et une chaleur qu’elle ne connaissait pas s’insinuer dans son ventre.
Il passa ses mains autour de son cou et se mit à tournoyer lentement, guidant ses pas. Il allait doucement et elle se surpris elle-même à n’avoir aucune peine à suivre sa cadence.
- Tu vois bien, murmura-t-il à son oreille.
Elle lui sourit timidement, surprise de trouver ça agréable. Il accéléra légèrement et elle dû se raccrocher plus fort à son cou pour suivre. Dans le même temps, il enserra plus fort ses hanches. Sa respiration devint plus rapide et il se rapprocha davantage.
- Qu’est-ce que tu fais ? souffla Hermione, surprise des sensations que son contact provoquait en elle.
- Me comprendrais-tu si j’affirmais n’être qu’un homme ? murmura-t-il en retour.
- Oh…
Sa protestation fut étouffée par ses lèvres, avides et exigeantes qui se posèrent sur les siennes. Ses lèvres étaient froides, et pourtant elle eut l’impression qu’un feu d’artifice explosait dans son ventre. Instinctivement, elle se pressa contre lui, l’attira plus près et entrouvrit la bouche. Il répondit avec ferveur et l’enserra dans un étau de passion.
Hermione rouvrit les yeux, et croisa le regard réprobateur de Dumbledore et ahuri des autres élèves qui évoluaient autour d’eux. Elle se souvint de sa mission, de Harry… Elle repoussa brutalement Jedusor qui la regarda avec incompréhension. Elle s’enfuit de la piste, puis de la salle, en se battent contre ses larmes.
********************************************************
Enfin!!!!! Désolée pour le retard, ça a été indépendamment de ma volonté... Laissez-moi des reviews!
Groooooooooooos bisous,
Catya
ps : Je n'ai pas le temps pour le moment de répondre aux reviews mais je m'y mets des que j'ai un moment, promis!
Dans la nuit étoilée by Catya
Chapitre 9. Dans la nuit étoilée
Elle s’enfuit de la piste, puis de la salle, en se battant contre ses larmes.
Haletante, honteuse et folle de rage contre elle-même, elle alla se réfugier dans son petit pavillon. Ses pensées la menèrent d’elles-mêmes vers Harry.
Harry, Ron, Ginny, ses parents… Elle les avait abandonnés pour ça. Ça, ce garçon si troublant, si beau, si intelligent, si glacial…
Et qui se moquait d’elle comme d’une guigne.
Elle sentit une main douce s’abattre sur son épaule et elle leva lentement la tête, espérant malgré tout apercevoir ses yeux noirs et ses mèches sombres qui lui retombaient sur le front. Si beau…
En apercevant qui se trouvait derrière elle, elle fut déçue et assez satisfaite, s’il est possible d’éprouver ses deux sentiments en même temps. Ce n’était pas le beau Jedusor qui se trouvait derrière elle, c’était la silhouette rassurante de Dumbledore.
Elle abaissa les yeux, honteuse de s’être laissée aller dans les bras de son pire ennemi. Du moins elle tentait de se persuader que c’était ce qu’il était. Elle se sentit rougir et enfouit sa tête entre ses genoux.
- Eh bien, miss…, commença Dumbledore.
- S’il vous plait, commença Hermione d’une voix étouffée., s’il vous plait…
Elle ne savait pas elle-même ce qu’elle suppliait. Qu’il ne lui fasse pas de reproche, qu’il aille chercher Jedusor, qu’il la laisse seule…
- Oui ? demanda poliment Dumbledore.
- Rien.
Il se laissa lentement descendre pour se trouver à son niveau. Elle releva instinctivement les yeux et les plongea dans ceux de son professeur, l’homme qu’elle respectait le plus au monde, après ses parents.
- Eh bien, votre mission avance mieux que je n’aurais pu l’espérer.
- QUOI ?
- Je disais que…
- J’ai parfaitement entendu, merci, le coupa-t-elle. Mais comment pouvez-vous dire ça ? Ma mission… C’est un total fiasco. J'ai honte d'y penser si peu, et de faire si peu. Le fait est que... je ne sais pas.
Elle replongea sa tête entre ses genoux, sentant qu’elle rougissait.
- Pas du tout, dit calmement Dumbledore.
Elle ne releva pas la tête, persuadée qu’il se moquait d’elle.
- Je parle sérieusement, insista-t-il doucement, c’est un véritable succès. Le but de votre mission, permettez-moi de vous le rappeler, c’était parvenir à atteindre Jedusor, l’émouvoir, l’empêcher de mal tourner. L’atteindre, vous avez réussi en un temps record. Le toucher, vous l’avez fait en le battant alors qu’il se croit tout-puissant. L’émouvoir, vous venez de le faire en le repoussant devant tout le monde. Je peux vous assurer que je n’avais encore jamais vu cette expression sur les traits de Jedusor que quand vous l’avez laissé sur la piste.
- C’est vrai ? demanda-t-elle timidement en relevant la tête.
- C’est parfaitement vrai, je vous le jure. Mais faites attention, jeune fille, ne vous y brisez pas.
- Merci.
- Laissez-moi seule avec elle.
Ils relevèrent tous deux la tête, surpris. Jedusor était derrière eux, une expression impénétrable sur les traits. Avait-il assisté à toute la conversation ? se demanda Hermione avec panique. Mais rien sur son visage ne le laissait deviner. Il se contentait de la fixer, ses yeux onyx plongés dans les siens.
Dumbledore se leva en silence et obéit sans broncher, contrairement à son habitude. Il pressa l’épaule de Hermione pour lui donner du courage et s’en alla tranquillement. Jedusor s’assit près d’elle.
- J’aime la nuit, dit-il calmement, tout devient ombre, et les morts peuvent se mélanger aux vivants sans peur.
- J’aime la nuit, répondit Hermione sur le même ton, car sans elle, nous ne verrions pas les étoiles.
Il se tu une minute. Elle ne troubla pas sa réflexion, angoissée.
- De quoi avez-vous parlé ?
- Tu n’as pas entendu ? demanda-t-elle avec espoir.
- Non.
- Très bien.
- Tu ne veux rien dire ? Très bien… Pourquoi es-tu partie de la piste en courant ?
- Parce que je…
Elle se tu à son tour, ne sachant comment exprimer ses pensées sans se trahir. Curieusement, il n’insista pas.
- Je ne sais rien de toi, dit-il d’une voix charmeuse. Dis-moi… Qui es-tu ?
- Qui je suis ? Tu le sais. Je ne suis que Hermione Granger.
- C’est déjà beaucoup. Dis-m’en plus.
Elle soupira profondément et répondit lentement :
- Je viens de France. Mes parents sont morts dans un accident, et je n’avais plus de famille, à part Dumbledore. Il est un lointain cousin de mon grand-père, ou un truc du genre. Je suis donc venue ici.
- Tes parents te manquent ?
- Horriblement. En disparaissant, ils ont emporté la moitié de mon cœur. Les tiens ne te manquent pas ?
Sa question n’était pas innocente. Elle savait parfaitement qu’il n’avait pas de parents. Mais il devait le dire, ne serait-ce que pour montrer qu’il lui faisait confiance.
- Je hais la femme et l’homme qui m’ont donné le jour, qui m’ont abandonné sans me donner d’amour.
Ne s’attendant pas à une telle réponse, Hermione resta un instant muette.
- Que veux-tu dire ? finit-elle par demander.
- Mon père a abandonné ma mère avant même ma naissance, et ma mère est morte en me mettant au monde. Je les hais.
- Pour ton père, je comprends. Mais pourquoi hais-tu ta mère ?
- Elle aurait dû vivre, ne serait-ce que pour voir son unique fils grandir. Quant à mon père…
Sa voix s’était brisée sur ses derniers mots, et il avait expliqué sa situation d’une voix hachée, torturée. Hermione tendit la main, hésitante, et finit par lui caresser doucement la joue.
- Mais je me vengerai, reprit-il d’une voix soudain chargée de haine et tendue. Il a brisé ma vie, je détruirai la sienne.
- Et que vas-tu faire ? questionna-t-elle, un peu effrayée. Le tuer ?
Il ne répondit pas, ce qui l’effraya encore plus.
- Ne fais pas ça. Il n’en vaut pas la peine.
- Je ne pourrais pas être heureux tant que je ne l’aurais pas puni.
- Le punir de quoi ? demanda-t-elle avec violence. De ne pas avoir aimé ta mère ? Peut-être aurais-tu été encore plus malheureux si tu l’avais connu.
Il s’éloigna un peu d’elle et répondit d’une voix hachée :
- Tu ne sais pas ce que c’est, que de vivre dans un orphelinat ou les autres enfants ont peur de toi, de ne pas savoir ce que tu es, de te croire différent sans savoir comment. Tu ne sais pas ce que c’est, alors tais-toi.
- Non, je ne me tairai pas.
Il la regarda avec surprise. Il lui avait beaucoup trop dévoilé.
- Je ne me tairai pas, continua Hermione d’une voix dure, parce que tu vas détruire ta propre vie. D’accord, tu as eu des coups durs. Mais qui n’en a pas eu ? Et tes épreuves t’ont rendues plus fort, plus déterminé, plus intelligent…
- Plus beau ? acheva-t-il, sarcastique. Tu as peut-être raison sur le fond, mais tes belles théories n’ont aucun impact sur la vie. Sais-tu au moins qui je suis ?
- Tom Jedusor, il me semble.
- Tom Jedusor… Crois-tu vraiment que je garderai toute ma vie le nom abject que ma légué mon lâche de père ? Non. Je me suis forgé un nouveau nom. Un nom que tous les sorciers auront un jour peur de prononcer.
« Nous y sommes » se dit Hermione.
- Et quel est donc ce nom ?
- Lord Voldemort, déclara-t-il avec emphase.
- C’est laid, rétorqua-t-elle calmement, plus nerveuse qu’elle ne le laissait paraître. Je préfère Tom Jedusor.
Il la considéra avec incrédulité. Elle n’était pas sérieuse ?
- Et puis, pourquoi te casser la tête à essayer d’être quelqu’un que tu n’es pas ? Tu es le séduisant Tom Jedusor, meilleur élève de l’école, préfet en chef et coqueluche de ses dames. Qu’est-ce qu’il te faut de plus ?
- Il y a tellement plus.
- C’est vrai. Il y a le respect, la tendresse, l’amour, dit-elle avec ironie. Mais j’ai parfois l’impression que tu ne connais aucune de ses valeurs, je me trompe ?
Il eut un geste de dédain.
- Tous ça, c’est du vent, comparé au pouvoir, dit-il avec mépris.
- Quelle satisfaction pourrait bien t’apporter le pouvoir, en comparaison avec l’amour ? demanda-t-elle d’une voix douce.
Il la regarda avec malice, et un petit sourire mutin se dessina sur ses lèvres. Il était tellement beau qu’elle se sentit littéralement fondre.
- Est-ce une manière pas très subtile de me demander de sortir avec toi ? demanda-t-il en riant.
Hermione eut l’effet d’une douche froide. La conversation sérieuse était clairement finie.
- Dans tes rêves, dit-elle en riant jaune.
- Ah bon, on aurait dit pourtant, rit-il.
Il e pencha vers elle et elle sentit son haleine sur sa joue. Elle se sentit à nouveau tremblante de nervosité et troublée. A son tour, il avança la main et lui caressa lentement la joue. Puis sa main glissa lentement vers sa poitrine, ou il la laissa reposer sur son cœur. Son cœur dont les battements étaient à un rythme anormalement élevé. Logique, elle étouffait presque de bonheur.
- Tu es vraiment certaine que ce n’est pas ce que tu veux ? demanda-t-il d’une voix qui était à elle seule une épouvantable tentation.
Elle ne répondit pas, préférant savourer le contact de sa main tiède sur sa peau. Il sourit doucement et se laissa aller dans l’herbe, enlevant sa main. Elle retint un gémissement de protestation et de frustration, résistant à l’envie de s’enfouir dans ses bras et de d’y rester pour toujours.
Après cinq minutes de silence pesant, Jedusor se releva et se dirigea lentement vers le château. A mi-chemin, il se retourna une dernière fois vers Hermione.
- Bonne nuit, murmura-t-il avec un sourire.
********************************************************
Tadaaaaaa, avec deux jours d'avance! Il vous plait au moins, ce chap bonus^^?
Bisous,
Catya
ps : Merci pour toutes vos reviews, ça me fait vraiment plaisir! J'aimerais bien être dans le top 10 des fanfics les plus reviewées et, grâce à vous, ça devient possible! Alors laissez-moi un max de reviews svp, je réponds toujours!
Juste histoire de rester en vie by Catya
Chapitre 10. Juste histoire de rester en vie
- Bonne nuit, murmura-t-il avec un sourire.
Hermione resta un instant assis par terre, trop fatiguée pour faire un mouvement. Elle fit apparaître un verre d’eau et le but entièrement, assoiffée. Houlà, l’eau avait un goût étrange, ça brûlait fort la gorge… Bah, elle avait dû se tromper de formule, avec toutes ses émotions, ça pouvait arriver.
Finalement, elle se releva péniblement et marcha lentement vers le château. Ce faisant, elle ne pouvait empêcher un sourire vaguement idiot de courir sur ses lèvres. A mi-chemin, elle se mit à pouffer de rire, sans même savoir pourquoi. Ou plutôt si.
A cause de lui.
Il lui faisait confiance, il lui avait dévoilé ses secrets, il l’avait embrassée plus tôt dans la soirée. Elle eut une nouvelle crise de gloussements. Elle avait l’impression très agréable d’avoir bu, comme à son 17ème anniversaire, quand elle avait pu boire du bacardi coca pour la première fois de sa vie.
Elle se souvenait très bien de ce jour la : au 2ème verre, elle avait eu l’impression que tout penchait vers la gauche. Son père lui avait affirmé avec un sérieux inaltérable que c’était la gravitation. Elle l’avait cru et avait continué à boire. Au 3ème verre, elle voyait tout en rose. Au 4ème, elle s’était mise à rire sans raison rien qu’en voyant ses amis, elle leur trouvait des visages follement drôles, tout à coup. Finalement, son père l’avait arrêté au 5ème et l’avait portée dans sa chambre ou elle avait passé la moitié de la nuit à pleurer sans raison.
Et elle se souvenait parfaitement de la gueule de bois le lendemain.
(NDA, je viens de vous raconter ma première cuite, sauf que le père d’Hermione était en réalité mon frère et que je n’ai pas attendu mon 17ème anniversaire^^)
- Qu’est-ce qui m’arrive ? marmonna-t-elle en s’arrêtant une seconde de rire bêtement.
Elle se souvint de la fraîcheur de ses lèvres sur les siennes et repartit dans son petit rire idiot. Elle s’arrêta au beau milieu d’un couloir et son rire s’arrêta. Elle ne savait absolument pas ou elle était.
« Je vais errer à jamais dans le château et j’irai hanter les toilettes à la place de Mimi Geignarde » songea-t-elle, l’esprit embrumé.
Elle s’imagina en Miomione Geignarde et partit d’un nouveau fou-rire. A tel point qu’elle dut s’appuyer contre un mur pour ne pas tomber tant elle riait. Aie, elle commençait à avoir mal aux côtes…
En longeant les murs, elle parvint à atteindre une porte ouverte et s’affala sur le plancher de la pièce. Elle avait sommeil tout d’un coup. Et très envie de pleurer. Elle entendit vaguement une voix qui lui semblait connue.
- C’est sûrement quelque part ici…
Hermione eut un hoquet en reconnaissant l’endroit. Elle était dans les toilettes des filles. Donc, elle deviendrait bien Miomione Geignarde. Ok.
Elle recommença à rire bêtement. La voix s’arrêta de marmonner et une tête connue apparut devant ses yeux. En double. Elle reconnut les mèches désordonnées et les yeux sombres de Jedusor.
- Hermione ? dit celui-ci avec surprise.
Hermione s’arrêta de rire. Pourquoi est-ce que tout tournait ?
- Tom ? interrogea-t-elle d’une voix pâteuse.
- Qu’est-ce que tu fais la ? Et dans cet état la ?
Pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas, il avait l’air fâché. Il était fâché à cause d’elle ? Pourquoi il était fâché ? Ses yeux débordèrent sans qu’elle sache vraiment pourquoi. Tout tournait autour d’elle…
- Ça touuuuuuurne ! pleurnicha-t-elle.
Il jura tout bas et se mit à genoux, à son niveau. Il lui passa sa main sous sa nuque pour l’aider à se relever. Le contact de sa main froide lui fit un peu de bien. Elle ferma un instant les yeux mais tout se mit à tourner encore plus vite.
- Ça tourne, ça tourne, dit-elle en se mettant à pleurer.
- Je vais te raccompagner à ton dortoir.
Il la souleva dans ses bras aussi facilement que si elle avait pesé 100 grammes et pas 51 kg.
( NDA, je viens même de vous donner mon poids^^ J’ai à peu près la même constitution qu’Emma Watson, elle doit peser un truc de ce genre^^ )
Il avança tranquillement en direction de la tour des Serpentard, attentif à ne pas bouger trop brusquement. C’était bizarre, il se sentait étrange. Il avait une fille en train de pleurer dans ses bras, et ça lui faisait quelque chose. Il l’entendit murmurer quelque chose entre ses larmes. Elle n’était visiblement pas consciente. Il tendit l’oreille.
- Harry… Harry…, murmura-t-elle.
Etrangement, il sentit quelque chose dans la poitrine, il ne savait pas pourquoi. Peut-être qu’il aurait aimé qu’elle murmure son nom… Et qui pouvait bien être ce Harry ? Sans doute un idiot de petit copain pas foutu de la rendre heureuse.
Il s’arrêta brusquement, ce qui arracha un gémissement à Hermione toujours à moitié inconsciente dans ses bras. Mais il s’en fichait. Ses pensées le menaient à de drôles de conclusion. La rendre heureuse… N’importe quoi !
Hermione bougea un peu et se retrouva tout contre sa poitrine. A nouveau, il se sentit bizarre… Soudain, il s’arrêta. Il avait oublié un détail. Les garçons ne savent pas rentrer dans le dortoir des filles.
- Eh merde !
Il fit demi-tour et se dirigea vers ses appartements de préfet en chef. La, il la déposa délicatement sur son lit avec un verre d’eau et dégrafa doucement sa robe, pour ne pas la brusquer. Avec une autre, il ne se serait pas gêné… Mais pas elle. Elle avait quelque chose d’un petit oisillon tombé du nid.
Il eut un sourire doux en la voyant remuer doucement. Elle était adorable, ses boucles naturelles reprenant le dessus. Seulement vêtue de ses sous-vêtements avec une légère chemise en soie blanc cassé, elle le rendait fou. Il se secoua et prit une couverture pour passer le restant de la nuit sur le canapé.
***
Hermione, en se réveillant le lendemain matin, ne savait absolument pas ou elle était. Les rideaux entourant son lit était blanc, c’était un lit double, les autres filles n’étaient pas la. Elle entendit gratter à la porte et Jedusor passa sa tête.
- Enfin réveillée, belle endormie ? demanda-t-il avec un sourire narquois.
- Rmmmmh…
Elle avait un de ses mal de tête !
- Tu n’as pas de l’aspirine ?
- Ici.
Il lui tendit gentiment un verre plein qu’elle but avidement. Elle attendit que le calmant fasse son effet avant de se risquer à parler.
- Il s’est passé quoi, hier soir ?
- Pas la moindre idée. Tu m’es tombée dans les bras, ivre morte et à moitié inconsciente, répondit-il.
Elle remarque que ça semblait l’avoir réjoui, il avait un grand sourire d’idiot heureux.
- C’est impossible, j’ai rien bu.
- Alors la, permets-moi de ne pas te croire.
- Attends, laisse-moi réfléchir, j’ai un peu difficile…, marmonna-t-elle.
Voyons, il était parti après leur conversation, elle était restée seule, avait bu un verre d’eau et… Voilà ! Le verre d’eau ! Il avait eu un drôle de goût, et il brûlait la gorge… Elle avait sans doute fait apparaître du whisky pur feu, ou quelque chose dans ce goût la.
- Si tu avais un minimum de tact, tu ne me parlerais pas de ça, gémit-elle. Et maintenant, laisse-moi m’habiller.
- Avec ta robe de bal ? Moi je veux bien mais…
- Merlin… Il n’y a vraiment rien d’autre ?
- Tu as déjà une chemise, métamorphose quelque chose en jupe, si tu veux.
- Quand j’aurais récupéré, merci. Il y a moyen de prendre une douche ?
Sans un mot, il lui indiqua une petite porte sur la droite. Elle donnait sur la salle de bain des préfets. Elle se fit couler de l’eau bien chaude et parfumée et s’y laissa glisser avec délice. En revenant dans la chambre, une serviette verte nouée autour du corps et ses cheveux mouillé bouclant à nouveau dans son dos, elle trouva des vêtements à elle plié sur le lit. Elle s’habilla du tee-shirt blanc et de la jupe grise plissée et sortit de la chambre, dans ce qui semblait être un petit salon privé. Jedusor, assis à une table avec un livre, lui fit tranquillement signe de s’asseoir et de manger.
Elle attrapa timidement une pomme et mordit dedans, un sourire reconnaissant sur les lèvres.
- Merci pour les vêtements, murmura-t-elle, tout d’un coup intimidée.
- Pas de quoi, j’ai demandé à Bellatrix d’aller en chercher.
- Elle a été intriguée ? demanda-t-elle avec un sourire en pensant à la réaction probable de Bella.
- Dévorée de curiosité serait plus juste ! rit Jedusor.
- Tu lui as dit quelque chose ?
- Non, ne t’inquiète pas. Mais la prochaine fois, fais attention à ce que tu bois, dit-il avec un sourire.
- Comment sais-tu que… ?
- Je ne sais pas, je devine ! dit-il en riant plus fort.
Elle lui adressa un sourire d’excuse.
- Je me suis trompée de formule. Au lieu de faire apparaître de l’eau, j’ai fait apparaître du whisky. Et le pire, c’est que je ne m’en suis même pas aperçu.
Elle perçut le ridicule de la situation et se mit à rire. Jedusor joignit son rire au sien.
- Au fait, en étant saoule, tu m’as appelé Tom.
- Euh… Possible. Mais je ne savais pas ce que je disais.
- Continue. Ce nom prend une autre signification quand c’est toi qui le prononce.
Il avait ponctué ses paroles d’un regard pénétrant et elle se sentit rougir.
- D’accord et merci, souffla-t-elle.
- Et puis dorénavant, reprit-il plus joyeusement, fais attention. Quand tu bois, fais-le au moins dans ton dortoir !
- Pourquoi donc ?
- Juste histoire de rester en vie.
- QUOI ?
- Au cas ou je ne serai pas dans les parages,
déclara-t-il avec un sourire angélique.
Elle sourit.
- Faux jeton.
- Merci.
- Pas de quoi.
Ils se sourirent à nouveau, les yeux dans les yeux.
********************************************************
Voila, je vous poste un nouveau chap avec 5 jours d'avance^^ Et ce grâce à vos reviews, qui m'ont vraiment motivées pour écrire la suite! Alors continuez comme ça! Et je vous propose un marché : Si j'arrive à avoir 30 reviews pour ce chap-ci, je jure d'écrire le prochain chap d'ici à samedi^^ Donc, ça ferait une semaine d'avance!
Gros bisous,
Catya
ps: Si j'ai pas mes reviews, bon, je vais pas en mourir, je posterai quand même^^ c'est pas un chantage! Mais alors, promis-juré, je poste plus vite^^
ps2: Je réponds toujours aux reviews, allez faire un petit tour sur la page des reviews ( enfin... les pages^^ )
Author's Notes:
Voila, on m'a fait remarquer plusieurs fois que j'ai fait pas mal d'erreurs chronologiques... Par exemple, Jedusor aurait déjà ouvert la chambre des secrets... etc...
Bref, pour faire court, je vais simplement dire qu'il n'a encore tué personne, et qu'il n'a pas encore ouvert la chambre des secrets!
Je sais, ça ne colle pas avec la vraie histoire, mais bon, je voulais un Jedusor encore vierge de crimes, encore avec une âme entière...
Bonne lecture!
Chapitre 11. Jardin secret
Ils se sourirent à nouveau, les yeux dans les yeux.
Jedusor rompit le silence en demandant avec un sourire charmeur :
- Comment allons-nous occuper notre dimanche ?
- Nous ? tiqua Hermione.
- Bien sur, nous, dit-il en riant, je t’ai sauvé la vie, tu peux bien m’accorder un weekend !
- Sauvé la vie, tu parles, bougonna-t-elle.
Il se pencha vers elle, appuya sa paume tiède contre sa joue. Elle sentit son cœur rater un battement et son souffle devint erratique. Il se pencha vers elle, et la regarda droit dans les yeux, plongeant ses prunelles onyx dans les siennes.
- Hermione …, murmura-t-il.
- Mmmmh ?
- S’il te plait.
- Mmmmh.
Incapable de former une phrase cohérente, elle attendit qu’il enlève sa main et se relève en priant pour que ça n’arrive jamais. Mais Jedusor, satisfait de l’effet qu’il avait sur elle, se releva tranquillement et s’appuya confortablement contre son fauteuil de cuir beige.
- Donc, qu’allons-nous faire ?
- Mmmmh… Euh, je veux dire… Enfin… Je sais pas…
Furieuse contre elle-même, elle lui lança un regard furieux qui parut lui faire on ne peut plus plaisir. Il lui sourit d’un air ravi et proposa :
- Nous pourrions simplement rester dans le parc. Je connais un coin très agréable ou personne ne va jamais.
- Pourquoi pas ? dit-elle avec un sourire forcé, genre hyène qui vient d’avaler son dentier.
- Très bien. Tu ferais bien d’aller te changer, le chemin pour y arriver est un peu… broussailleux.
Il eut un petit sourire en coin qu’elle adorait et se releva. Il se plaça devant elle et lui tendit la main, qu’elle prit après un instant d’hésitation. Il la tira vers lui avec tellement d’énergie qu’elle tomba en avant et se retrouva contre sa poitrine.
- Oups, chuchota Jedusor en riant.
Il prit ses épaules entres ses mains et la repoussa doucement. Hermione se ressaisit et sortit dignement de la chambre. Arrivée dans le dortoir, elle esquiva les questions des autres filles, attrapa rapidement un corsaire rouge et un débardeur blanc et se brossa et lissa les cheveux. Enfin, elle partit rejoindre Jedusor qui l’attendait impatiemment dans la salle commune.
- Tu es absolument indécente, murmura celui-ci en la regardant arriver. On ne t'a jamais dit que le rouge attirait les taureaux? Tu devrais craindre pour ta vie, là.
- Je dois me changer ?
- Ne dis pas de bêtises. Bon, on y va.
Elle se laissa mener dehors, ne s’inquiéta pas outre mesure quand il s’éloigna de la pelouse bondée. Par contre, elle s’inquiéta nettement plus en le voyant prendre la direction de la forêt interdite.
- Tom ? appela-t-elle d’une voix inquiète.
- Oui ?
- Ou va-t-on, exactement ?
- Tu verras.
Après cette réponse laconique, il s’enfonça dans la forêt. Il s’arrêta après quelques secondes, se rendant compte que quelque chose clochait. Ou plutôt quelqu’un. Hermione était campée solidement sur ses deux jambes, à l’entrée de la forêt, décidée à ne pas bouger de là avant de savoir ou ils allaient.
- Hermione, soupira Tom. Hermione…
- Quoi? cracha-t-elle, ulcérée. Suis-je un objet qu’on
peut déplacer comme ça ? J’exige de savoir ou tu m’emmènes ! Je ne suis pas un jouet !
- Hermione …, soupira-t-il à nouveau.
- Quoi encore ?
- Fais-moi confiance.
Et il continua. Hermione, après avoir hésité, prit le partit de le suivre. Il voulait qu’elle se taise ? Eh bien elle se tairait ! Tout l’après-midi s’il le fallait, tant qu’il ne lui aurait pas présenté d’excuses. Heureusement, il ne restèrent pas dans la forêt. Il la mena dans une petite clairière isolée de tout, inondée de soleil et ou des fleurs tardives écloraient encore ça et la.
- C’est splendide ! s’écria-t-elle, oubliant un instant
sa réserve.
- N’est-ce pas ? répondit-il avec suffisance.
Elle se renfrogna à nouveau et se tourna. Elle crut l’entendre soupirer. Enfin, elle entendit un bruit sourd et se tourna, craignant le pire. Mais il s’était simplement laissé tomber en arrière, et fermait les yeux avec délices. Elle se laissa tomber à côté de lui et ferma les yeux à son tour.
Elle les rouvrit brusquement en sentant que quelqu’un jouait avec une mèche de ses cheveux. Mais c’était simplement Jedusor, qui enroulait ses cheveux autour de deux doigts avec un sourire triste. Elle sentit son souffle s’accélérer automatiquement et prit le parti de rester calme.
Plus vite dis que fait.
- Tu sais Hermione, commença Tom, tu es la première personne à qui je montre cet endroit. Ici, c’est un peu mon jardin secret.
Son sourire triste lui fit mal.
- Merci, souffla-t-elle en murmure presque inaudible.
- Je ne sais pas… c’est naturel. Parce qu’avec toi, c’est… différent… enfin, je veux dire, bégaya-t-il.
Enchantée qu’il montre une faiblesse, Hermione sourit et posa un doigt sur ses lèvres pour le faire taire.
- Chut, ne dis rien, si tu ne sais pas le dire, murmura-t-elle.
Il eut un sourire reconnaissant et un regard profondément malheureux.
- Tu sais, il me faudra encore du temps avant d’être sûr d’aimer quelqu’un, et de l’aimer vraiment, dit-il tout bas.
Il la prit doucement par les épaules et l’attira contre lui. Elle sentit son cœur s’arrêter de battre. Après hésitation, elle leva doucement les mains et les posa sur ses joues. Malgré le soleil, elles étaient froides.
- Tu sais, commença-t-elle avec difficulté, moi non plus, je ne… Enfin… J’ai aimé un garçon avant de venir ici, et je ne… Enfin, je sais pas si…
- Il s’appelle Harry, c’est ça ? demanda-t-il avec dureté.
- Oui, Harry Po… Attends, comment tu sais ça ? demanda-t-elle avec un peu de crainte en se redressant péniblement.
Il eut à nouveau ce petit sourire triste.
- Tu l’as prononcé quand tu étais saoule.
- Ah d’accord, dit-elle, infiniment soulagée.
- Tu l’aimes encore ? questionna-t-il, à nouveau avec dureté.
- Je ne sais pas… Je ne sais plus…, souffla Hermione, des larmes dans la voix.
Il la serra plus fort contre lui, dans une ultime tentative pour la consoler. Il ne supportait pas qu’elle soit triste. Elle se serra contre lui, et entendit son cœur battre. Ça lui fit un choc, sans qu’elle s’explique pourquoi. Puis elle comprit.
- Tu as donc vraiment un cœur…
- Tu en doutais ?
- Honnêtement, oui.
- Ça ne m’étonne pas, mon cœur est de glace. Mais grâce à toi, il se dégèle.
Il attrapa sa main et appuya furtivement ses lèvres dessus. Elle leva les yeux vers lui, la tête toujours appuyée contre sa poitrine, toujours dans ses bras. Alors il se redressa lentement, l’entraînant avec lui, et se rapprocha d’elle. Tous deux sentirent leurs cœurs battre plus vite quand leurs lèvres se frôlèrent. Puis, il se baissa un peu plus et approfondit le baiser, la serrant de plus en plus fort contre lui, attentif toutefois à ne pas lui faire de mal.
Ce fut elle qui prit la relève en se pressant avidement contre lui. Elle le poussa en arrière et s’allongea sur lui, leurs lèvres toujours scellées. Il passa ses mains en dessous de son débardeur et lui caressa lentement le dos, pendant qu’elle rompait leur baiser, haletante.
- Tom…
- J’aime quand tu dis mon prénom, souffla-t-il en s’attaquant à son soutien-gorge.
Elle sentit sa main glisser sur son sein sensible et retint un gémissement. Mais plus que le plaisir, la peur se faisait sentir.
- Tom… Arrête !
Il ne l’entendit même pas, trop occupée à admirer sa belle Hermione allongée sur lui. Mais celle-ci se débattit et se laissa retomber à côté de lui ou elle remit son débardeur et son soutien en place.
- Arrête, souffla-t-elle une nouvelle fois.
- Hein quoi pourquoi ? dit-il d’une traite, tentant de retrouver le contrôle de lui-même.
- Je ne peux pas, murmura Hermione, je ne peux vraiment pas.
Il se tu pendant une bonne minute, inquiétant la jeune fille près de lui. Enfin, il estima être suffisamment calme et demanda d’une voix posée :
- Pourquoi ?
- Parce que… Je n’ai jamais fait ça, avant…
- Tu es vierge ? demanda-t-il avec une incrédulité mêlée de joie.
Elle acquiesça en silence, persuadée qu’il allait se moquer d’elle. Les vierges de 17 ans, il n'avait pas du en voir souvent !
- Wow… Alors ça c’est…
- Ridicule, je sais, marmonna-t-elle.
- Ridicule ? Tu plaisantes ?
Elle baissa les yeux, rouge de honte. Enfin elle fit non de la tête.
- Enfin Hermione tu es bête ou quoi ? C'est important pour toi. J’attendrais le temps qu’il faudra…
Vexée, elle se détourna. Il soupira.
- Quoi encore ?
- Hermione tu es bête ou quoi ? le singea-t-elle.
Il l’attira contre lui. Elle ne se défendit pas, toujours sous l’emprise de son charme dès qu’il la touchait. Il lui caressa tranquillement les cheveux en lui chuchotant d’une voix inhabituellement douce :
- Nous savons tous les deux que tu es intelligente, même très intelligente. Ne fais pas attention.
Elle nicha sa tête dans son cou et respira avidement son parfum. Il eut un sourire amusé et embrassa très doucement son cou. Il n’était pas habitué à être aussi doux avec qui que ce soit, mais il ne voulait pas lui faire de mal. Elle avait l’air parfois si fragile, il se doutait bien qu’elle avait un secret. Mais elle finirait bien par le lui dire…
********************************************************
Merci bcp pour vos 37 reviews!! Franchement, même avec mon ébauche de chantage, je ne m'attendais pas à ça!! Merci merci merci merci merci! Si vous faites aussi bien cette fois-ci, bref un 30 reviews ou plus, je posterai... voyons voir ( il faut quand même que je puisse écrire un chapitre décent^^) ...euh... mercredi? Oui, mercredi! Donc, 30 reviews et la suite dans 5 jours!
Bisous,
Catherine
L'esprit de Noël by Catya
Chapitre 12. L’esprit de Noël
Après cet après-midi dans ce que Jedusor appelait son « jardin secret », ils passèrent pratiquement tout leur temps ensemble. Aux yeux des autres élèves, Jedusor s’était fait piéger par la nouvelle. Les filles de son dortoir, méfiantes, insinuaient sans cesse qu’elle l’avait séduit avec un philtre d’amour. Sans doute était-ce de la jalousie.
Pourtant, Tom et Hermione n’avaient pas réellement l’impression d’être en couple. Jamais les mots « je t’aime » n’avaient franchit leurs lèvres. Ils écoutaient en classe, faisaient leurs devoirs, se retrouvaient pour manger, durant leurs temps libres… Et c’était tout. Ils poursuivaient sans cesse leur petit duel de mots, sans qu’il y ait vraiment un vainqueur ou un vaincu.
Pour le moment, ils n’en demandaient pas plus, n’en voulaient pas plus. Les semaines passèrent ainsi, puis les mois. Hermione ne pensait pratiquement plus à son ancienne vie, de loin en loin le visage de Harry flottait un instant dans sa tête, remplacé aussitôt par les sourires de Jedusor.
Enfin vint Noël. Au fur et à mesure des semaines qui passaient et qui les rapprochait de cette fête antique, Tom devenait de plus ne plus nerveux et irritable.
- Tom ? demanda un jour Hermione avec douceur.
- Quoi encore ? cracha Jedusor avec violence.
Elle ne broncha pas, habituée à ses sautes d’humeur de plus en plus fréquentes. Elle attendit qu’il se calme et reprit gentiment.
- Pourquoi est-ce que tu es de plus en plus irritable à mesure qu’on approche de Noël ?
- Qu’est-ce qui te fais dire que ça ait quoique ce soit à voir avec Noël ?
Elle haussa les épaules. Typique de lui, répondre à une question par une autre question.
- Sais-tu au moins ce qu’est Noël ? A la base, c’était une fête païenne, appelée Yule. Yule était la fête de la lumière, et la symbolique de la date signifiait que les jours rallongeait sans cesse. L’Empire Catholique, dans une tentative absurde pour supprimer toutes traces de ce qu’ils considéraient comme barbare en ont fait Noël, la naissance du Christ. Stupide, étant donné que le Christ n’est même pas né ce jour la.
- Revenons-en à ma question.
Il se renfrogna de nouveau et se détourna d’elle, visiblement pas du tout près à parler. Elle le connaissait maintenant assez pour savoir qu’elle ne devait pas intervenir. Et, effectivement, il prit la parole quelques secondes après.
- C’est de l’orphelinat… Tous les enfants étaient enthousiasmés par Noël, et je ne faisais pas exception. Seulement, on recevait tous un cadeau de la direction, et les autres cadeaux étaient ceux, miteux peut-être, mais néanmoins des cadeaux, que les amis s’offraient entre eux. Je n’avais pas d’amis, je ne recevais rien. Si ce n’est les cadeaux de la direction, et même ça ne peut combler un enfant.
- Tom… Je suis désolée, je ne savais pas…
- Bien sûr que non, comment aurais-tu pu savoir ? Mais ça n’a pas changé en venant ici. Je n’ai pas d’amis, les autres me craignent. A part les stupides lettres d’amour que je reçois régulièrement.
Elle retint un petit rire et lui pressa amicalement l’épaule. Il releva les yeux et la prit contre lui, pour la première fois depuis longtemps. Elle nicha sa tête dans son cou, avide de retrouver sa chaleur, le cœur battant à 100 à l’heure.
- Ce sera différent cette année, murmura-t-elle, pressée contre lui.
Il enfouit sa tête dans ses cheveux et chuchota d’une vois assez rauque :
- Non, je ne veux pas que tu m’offres quoique ce soit.
- Et pourtant je le ferai.
- Je ne veux pas, murmura-t-il une fois de plus. C’est pour ça que je ne voulais pas te le dire… Le passé est le passé, inutile de le remuer…
- Mais ont peut toujours améliorer le présent…
Il ne répondit pas et se détacha lentement d’elle. Elle retint un soupire de protestation et retourna tranquillement à son devoir d’études des runes, bien décidée malgré tout à lui offrir un cadeau de Noël. De toute façon, elle lui en aurait offert un de toute façon, qu’il lui raconte cette histoire ou pas. Mais maintenant, elle savait qu’elle avait fait un pas de plus dans sa confiance.
Par contre, que pourrait-elle bien offrir à un jeune homme comme lui ? Un livre ? Il connaissait tous les livres par cœur. Une babiole quelconque ? Certainement pas, rien ne pouvait être quelconque avec lui. Un animal de compagnie ? Délicat, très délicat à choisir, beaucoup de risques de se planter…
Ce qu’elle ne savait pas c’était que Jedusor se posait les mêmes questions. Et puis lui, il n’avait presque pas d’argent…
Ils n’en reparlèrent pas, passèrent des examens blancs haut la main tous les deux et fêtèrent leur victoire respective, la veille de Noël. En fait, ils ne firent rien de spécial, se contentant de lire ensemble, dans le même fauteuil, Hermione à moitié sur les genoux de Tom. Cette intimité leur fut suffisante, ce fut la plus belle fête qu’ils auraient pu avoir.
Le lendemain, par contre, le soleil se leva bien après la plupart des élèves, déjà réveillés et occupés à déballer leurs cadeaux.
Hermione, au pied du sapin, trouva quelques paquets pour elle. En grande partie des babioles offertes par ses amies. Des colliers, bracelets, petits livres à l’eau de rose qui finiraient sans doute à la poubelle, et enfin, de Dumbledore…
Un Nëlshäa.
Il lui avait offert un Nëlshäa. Elle n’en avait entendu parler que dans les plus anciens livres de la bibliothèque… un objet qui, comme une espèce de fenêtre sur le monde, savait tout et n’importe quoi. Celui-ci avait la forme d’un miroir. Elle pouvait lui demander n’importe quoi, même ou se trouvait une certaine personne, il le lui montrerait.
Hermione en pleura presque de joie. C’était un cadeau merveilleux, et qui avait dû coûter une fortune. Enfin, elle se tourna vers le dernier paquet. Un petit paquet emballé de papier vert et argent.
Avant même de l’avoir pris, un sourire lointain apparut sur ses lèvres. Elle savait de qui il provenait, ça ne pouvait être que lui. Elle attrapa d’abords la petite carte qui pendait à ses côtés. Elle représentait un chaton roulé en boule au pied d’un sapin. Son sourire s’élargit de lui-même, c’était tellement mignon.
« Joyeux Noël, cette fête absurde reprise d’une religion ignorée depuis trop longtemps. Puisse ce cadeau te profiter.
Tom »
Elle sourit à nouveau, émue. Ça lui ressemblait bien. Pas de petits mots tendres, et il en profitait pour rappeler sa science. C’était tout lui. Enfin, elle prit le paquet et l’ouvrit lentement. Une larme de bonheur coula sur sa joue. Dans un écrin de velours bleu sombre brillait l’éclat d’une chaînette. En pendentif, il y avait un petit cœur d’argent, avec un minuscule serpent enroulé autour. Ça aussi, c’était tout lui…
Elle prit l’écrin et monta directement vers ses appartements privés de préfet, sans répondre aux autres filles qui voulaient toutes voir ce qu’elle avait reçu. Avant, elle passa vite au dortoir et, comme l’indiquait le petit mot accompagnant le Nëlshäa, elle ferma les yeux, projeta le visage de Jedusor dans son esprit et, ouvrant les yeux, elle dit à haute et intelligible voix :
- Montre-moi Tom Jedusor.
La surface du miroir devint trouble et son reflet changea, laissant place à un Tom aux cheveux ébouriffé, l’air encore endormi. Elle le vit se diriger vers son salon privé et arrêta le Nëlshäa en disant tout simplement :
- Stop.
Elle courut vers ses appartements et donna rapidement le mot de passe, qu’il lui avait donné quelques jours auparavant. Il s’était que vu qu’elle était tout le temps avec lui, il pouvait tout aussi bien le lui donner.
- Belthane, dit-elle en martelant le tableau de son seul poing de libre.
C’était le nom d’une très ancienne fête celtique, la fête de l’amour et de la fertilité, dénaturé par l’église, qui trouvait les réjouissances trop païennes pour être honnêtes, et qui en fit des sabbats de sorcières appelées nuits de Walpurgis. Il avait choisit ce mot de passe pour montrer sa désapprobation de l’église catholique qui, selon lui, brisait toutes les anciennes traditions.
Le tableau s’ouvrit en maugréant. Elle trouva Jedusor devant son petit arbre de Noël personnel, l’air complètement hébété. Elle rougit en s’apercevant qu’il regardait son cadeau, la bouche légèrement ouverte.
- Elle te plait ?
Il ne répondit pas, trop occupé à regarder, les yeux hagards, la petite fée qui voletait autour de sa tête.
- C’est une nelfe, murmura doucement Hermione. Une chimère.
Jedusor se tourna lentement vers elle, les yeux vides de toute expression. Il tendit un doigt à la petite chimère qui se posa lentement dessus. Il la regarda de plus près.
Elle était très belle, avec une peau d’une étrange nuance de blanc rosé, nacrée, des ailes translucides, comme celles d’un papillon, battant encore dans son dos. Son apparence humanoïde lui donnait un aspect… magique. Elle était nue, seules quelques fleurs minuscules brillaient dans ses cheveux longs et violets. La nelfe, vexée d’être ainsi passé à la loupe, pointa une petite langue pointue sur Tom. Celui-ci éclata de rire et Hermione sentit qu’on lui retirait un poids de la poitrine.
- Elle ne parle pas, expliqua-t-elle. Elle vole, minaude, sourit, tire la langue et t’absorbe énormément d’énergie. Mais elle est tellement mignonne…
- Elle est splendide, murmura Jedusor. Merci beaucoup. C’est tellement supérieur au petit cadeau que je t’ai fait, poursuivit-il, l’air un peu gêné.
- NON ! Ton cadeau est splendide ! Je suis tellement
heureuse de l’avoir ! hurla Hermione en se jetant à son cou.
Elle se nicha contre lui et réalisa après une bonne seconde ce qu’elle avait fait. Elle sauta rapidement sur ses pieds, gênées. Ce n’était pas son habitude que de sauter comme ça, elle voulait rentrer sous terre, il allait la prendre pour une idiote, il…
Il riait tout bas.
Doucement, il lui prit la chaînette des mains, et souleva délicatement ses cheveux de sa nuque. Il lui accrocha le collier et, mu par un désir irrésistible, il appuya lentement ses lèvres contre la peau nue de sa nuque. Hermione frissonna et se tourna vers lui, plongeant ses yeux dans les siens.
Ils étaient si noirs…
Trop noirs. Elle baissa lentement la tête, et il comprit.
- Ne t’inquiète pas, murmura-t-il en prenant son menton entre ses doigts pour la forcer à relever la tête. J’attendrai.
Puis, changeant de sujet en sentant sa petite fée lui tirer une mèche de cheveux, il soupira et dit :
- Bon, elle veut déjà toute l’attention sur elle. Je viens l’appeler… Alyanell.
- Alyanell… C’est joli.
- Le collier te plait vraiment ? demanda-t-il doucement.
- Vraiment…
- Tant mieux, je n’étais pas sûr de moi.
- Moi non plus.
Il la tira dans ses bras, pendant que la petite fée levait les yeux au ciel, avant d’atterrir sur l’épaule de son nouveau maître.
********************************************************************************************************************
Qu'est-ce qu'on dit? Merci Catya!^^ lol, je m'étais promis que je posterai un chap si j'atteignais les 300 reviews, voila le travail! J'ai été malade aujourd'hui, et je suis restée dans mon lit avec un ordinateur portable et un paquet de mouchoirs! Alors voila, c'est un des derniers chaps d'entente entre Hermione et Jedusor, profitez-en!
Et vraiment, vraiment merci pour toutes vos reviews! Elles me motivent à un point! J'ai atteint les 300, je suis dans le top10, ce qui était mon but... Et tous ça grâce à vous, mes chers lecteurs!
Aussi, je réponds toujours à vos reviews, allez toujours faire un tour. Mais je voulait prévenir, je ne réponds pas toujours la même chose... Chez certains je fais des tartines de trois kilomètres de longs, chez d'autre je me contente d'un "merci". Mais bon, faut pas y voir de favoritisme ou quoi ( enfin si, mes lecteurs qui me suivent depuis mes débuts ont toujours une place à part )
Mais il faut voir le genre de reviews que je reçois aussi! C'est logique que je vais plus embrayer sur une longue review que sur une review basique, genre "J'adore, continue comme ça!" Pas que j'aime pas ces reviews, ça me fait toujours autant plaisir, faut pas croire!
Voila, je vais arrêter de vous faire chier... Merci à tout ceux qui m'ont mit dans leur favoris, merci aux autres qui prennent le temps de me lire...
Bisous,
Catherine
Voici Tom Jedusor comme je le vois...
Chapitre 13. Dis-moi !
Après Noël, Hermione et Tom ne se quittèrent plus, plus du tout. Ils étaient si bien ensemble, tout simplement… Mais Hermione se sentait souvent coupable de trahir ainsi celui qu’elle aimait.
Car oui, elle l’aimait, ce beau sorcier sombre et passionné, si mystérieux, si torturé par son passé… Mais pour rien au monde elle ne le lui aurait avoué. Pas tant qu’il ne le lui aurait pas avoué ses sentiments à lui, s’il le faisait un jour. Mais elle se sentait souvent coupable malgré tout, après tout, elle était la seule en qui il avait confiance…
De ce fait, elle se sentait souvent sombre, maussade, ne se résignant pas par peur à lui avouer la vérité. Et lui ne disait rien, attendait, attendait toujours… Mais ils savaient tous les deux qu’il y avait un problème, qu’aucune confiance totale ne pourrait exister entre eux de cette façon là.
Parfois, aussi, le fait de sentit ce poids dans son cœur donnait d’horribles maux de ventres à Hermione, et elle devait passer la journée au lit, à pleurer sans arrêt. Elle ne savait pas s’en empêcher, c’était nerveux.
Un matin, elle se réveilla en sentant la boule qui commençait à devenir familière peser douloureusement dans son bas-ventre. Sans savoir pourquoi, elle se remit à pleurer, ses nerfs la lâchaient, elle avait mal, horriblement mal. ( NDA, ces crises existent réellement, j’en ai de temps en temps, quand je suis très nerveuse ou que je sens que j’ai quelque chose à faire que je n’ose pas ou que j’ai oublié. On appelle ça aussi le remord^^ )
- Bella ? appela-t-elle doucement, se tenant le ventre.
- Mmmh ? grogna celle-ci, encore endormie.
- Bella ! appela-t-elle à nouveau, la voix tremblante de larmes de douleur.
Bellatrix se réveilla enfin et un coup d’œil lui suffit pour déclarer Hermione inapte à aller en classe. Elle et ses amies savaient qu’elle avait ça de temps à autres, que l’infirmière n’y pouvait rien, mais que visiblement ça la faisait horriblement souffrir.
- Ça va aller, Hermione ? murmura-t-elle pour ne pas réveiller les autres. Tu ne peux pas aller en classe comme ça.
- Non, je vais rester au lit aujourd’hui, dit Hermione à regret.
Elle détestait rater la classe.
Bellatrix lui apporta un gant de toilette mouillé qu’elle déposa doucement sur son front et réveilla les autres filles en silence. Elle s’habillèrent sans un mot et sortirent rapidement, pour ne pas déranger la malade. Hermione sentit leur sollicitude et leurs craintes sur sa « maladie » et redoubla de larmes, la tension dans son ventre s’accentuant elle aussi. Elles aussi, elle les avait trahies en ne leurs disant pas la vérité…
En bas, dans la salle commune de Serpentard, Jedusor attendait Hermione, comme tous les matins, pour qu’ils aillent ensemble en cour. Elle l’inquiétait, parfois. Il en était de plus en plus conscient que sa vie à Poudlard se résumait à Hermione, Hermione, Hermione, Hermione…
Ça lui faisait peur, d’être si attaché à elle. Pourtant, étrangement, ça lui faisait aussi du bien… Mais elle était de plus en plus souvent indisposée, et il sentait bien que ce n’était pas naturel…
Il sentait bien aussi qu’elle lui mentait.
A ce moment-la, Bellatrix et les autres filles du dortoir sortirent. Sans elle…
- Bellatrix , souffla-t-il en la rattrapant.
- Oui ?
- Ou est Hermione ?
Elle le regarda avec une lueur dans le regard qui le fit frissonner de dégoût. C’était quelque chose comme… de la tendresse ? Oh non, une seule personne pouvait le regarder comme ça. Alyanell, qui voletait au-dessus de son épaule, lui tira une mèche de cheveux, le ramenant à la réalité.
- Elle ne viendra pas aujourd’hui, consentit à répondre Bellatrix. Elle à une nouvelle « crise ».
Comme toutes ses amies, Jedusor savait parfaitement qu’une « crise », comme ils l’appelaient, la tiendrait clouée au lit toute la journée. Il jura tout bas, plus inquiet qu’il ne le laissait paraître.
- Bellatrix… Tu peux aller la chercher ?
- La chercher ? Pourquoi ? Elle ne va même pas tenir debout.
- Ne t’inquiète pas pour ça. Vas simplement la
chercher, l’apostropha-t-il sèchement. Je sais ce que je fais.
Bellatrix remonta en maugréant. Quelques minutes plus tard, elle réapparut avec une Hermione livide, pouvant à peine marcher, pliée en deux et se tenant le ventre, à peine vêtue de sa nuisette bleue nuit.
Jedusor la prit dans ses bras et se dirigea à grands pas vers son appartement, insensible à ses gémissements et ses protestations qu’elle disait d’une voix faible, entrecoupée par des spasmes de douleur.
Arrivé chez lui, il la déposa sans ménagement sur le lit et s’assit en face d’elle, la regardant droit dans les yeux.
- Et maintenant, explique.
- Expliquer quoi ? demanda faiblement Hermione, la
main crispée sur son vente qui se rebellait.
Jedusor aspira profondément. Pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas, il était hors de lui. Il en avait marre, marre, MARRE qu’elle lui mente. Il le sentait bien, et il en avait ras-le-bol.
- Explique-moi pourquoi tu as ces crises ? Pourquoi es-tu différente ? Pourquoi connais-tu tous les secrets du château alors que tu es censée être arrivée en septembre? Pourquoi Dumbledore demanda-t-il régulièrement comment avance ta « mission » ?
Puis, voyant son air interdit, il ajouta d’une voix déformée par la rage contenue :
- Ne crois pas que tu es la seule à savoir se servir de ton Nëlshäa. D’ailleurs, pourquoi m’as-tu caché que tu en avais un ?
Elle accusa le coup, les dents serrées sous la douleur. Douleur qui s’était incroyablement intensifiée en entendant toutes les questions qu’elle redoutait. Elle prit le parti de répondre à la question la moins dangereuse.
- Je ne te l’ai pas caché, seulement je ne voulais pas que n’importe qui puisse s’en servir, dit-elle mollement.
- Je ne suis pas n’importe qui, de un. Tu devrais le savoir, depuis le temps. Et de deux, réponds aux autres questions !
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler, mentit-elle doucement, parfaitement consciente qu’il ne serait pas dupe.
- NE ME MENS PAS ! hurla-t-il.
Sa colère gonflait démesurément, beaucoup plus que ne l’exigeaient les circonstances. Ses yeux prirent un aspect rouge et Hermione se sentit trembler de peur. Elle baissa la tête, autant pour ne pas voir ses yeux, autant pour lui cacher sa faiblesse.
- REPONDS !
Elle releva la tête, ses doutes évaporés. Il hurlait ? Très bien, parfait, elle hurlerait aussi, s’il le fallait !
- Laisse-moi réfléchir ! Tu veux vraiment le savoir ?
- Oui. Réponds-moi.
Il avait retrouvé sa maîtrise, et la regardait froidement, ses prunelles d’un noir rougeâtre plongeant implacablement dans les siennes.
- Très bien ! Tu l’auras voulu ! Je suis venue ici pour t’empêcher de devenir un monstre !
Il grinça bruyamment des dents, mais ne répondit pas, meurtrier. A son tour, elle sentit sa colère enfler.
- Je suis venue ici du futur, parce que tu es devenu un horrible monstre sans cœur, à l’âme déchirée, aux milliers de meurtres sur la conscience ! Je suis venue ici pour te sauver, pour sauver la paix ! Je suis venue ici pour t’empêcher de détruire les familles de mes amis ! Je suis venue ici pour t’empêcher de détruire la vie de Harry Potter !!
Il recula d’un pas, livide. Ses mains tremblaient incontrôlablement, ses yeux flashaient dangereusement. Il murmura, vaincu :
- Alors… tout ce que tu m’as dit… n’était que mensonge ?
Elle murmura aussi, sa colère retombée sous l’effet de sa faiblesse manifeste, et la peur lui nouant les entrailles :
- Non, pas tout. Seulement… mon passé, ma mission…
- Une mission… Je n’étais qu’une mission, pour toi…
Il se laissa tomber dans un fauteuil et prit sa tête entre ses mains, tremblant de tous ses membres. Elle crut voir ses épaules se soulever et s’abaisser incontrôlablement, et sentit les remords qui lui étreignaient le cœur.
Mais il se reprit vite, et se releva. Elle crut voir la trace d’une larme séchée, une seule, briller encore le long de sa joue.
- Sors de ma chambre, ordonna-t-il d’une voix mesurée.
Elle ne bougea pas, interloquée.
- SORS DE MA CHAMBRE !! hurla-t-il, perdant à nouveau toute mesure.
- NON !
Il vint se placer devant elle, menaçant. Instinctivement, elle fit le geste de se protéger, sans même savoir pourquoi. Mais il n’avança pas plus près.
- Sors de ma chambre, Granger, chuchota-t-il, angoissant jusqu’au bout des ongles, ses yeux rougeâtres flamboyants de rage. Tant que je te laisse encore partir.
Hermione se leva péniblement, furieuse et triste à la foi. Son ventre ne lui faisait plus mal, maintenant c’était son cœur qui saignait.
Elle se rendit péniblement vers son dortoir, se laissa tomber sur son lit. Elle avait mal, mal… Non plus au ventre, ou la tension s’était dénouée, mais au cœur. Son cœur lui donnait l’impression de pleurer des larmes de sang. Mais curieusement, elle ne parvenait pas à pleurer. Ses yeux vides d’émotions se fixèrent sur le Nëlshäa. Elle l’attrapa et souhaita voir Tom Jedusor.
Rien n’apparut.
Intriguée, un peu effrayée, elle souhaita voir Voldemort.
Une image apparut, montrant l’homme qu’elle aimait. Voldemort.
********************************************************************************************************************
Bon, j'ai réussit à finir un chap il y a 5 minutes, voila ce que ça donne^^ Personnellement, je le trouve nul de chez nul mais c'était ma dernière occasion pour poster quelque chose avant lundi prochain, au mieux dimanche... De toute façon, pour le moment, tout ce que j'écris me semble nul...
Merci pour toutes vos reviews, elles me font toujours super plaisir! Et pour ceux qui, comme moi, trouve ce chap vraiment lamentable, je ferai en sorte que le suivant soit meilleur...
Au fait, j'aimerai bien illustrer ma fic au fur et à mesure des chapitres... J'ai déjà mit la première image en haut, mais je vais avoir un peu de mal si je dois en trouver une ou plus pour chaque chap, donc si vous pouviez m'aider... Si vous avez un fanart ou une image que vous trouvez chouette, vous pouvez toujours me l'envoyer!
Bisous,
Catya
Quand on regarde la mort dans les yeux by Catya
Voici le visage de Jedusor pendant une bonne partie de ce chap, vous allez comprendre. Il est belliqueux et beau à souhait, tout à fait ce que je voulais.
Aussi, comme la plupart d'entre vous n'arrivaient pas bien à imaginer la nelfe, ceci est une image assez appropriée... Même si la nelfe de Jedusor est nue.
Bon, je vous laisse à votre lecture, bon amusement.
Chapitre 14. Quand on regarde la mort dans les yeux
Une image apparut, montrant l’homme qu’elle aimait. Voldemort.
Effrayée, effarée, Hermione tenait le miroir à bout de bras, comme s’il allait la brûler. Pourtant, elle ne pouvait détacher ses yeux de la scène qui se déroulait devant ses yeux, comme un feuilleton télévisé.
Jedusor s’était relevé, les traits convulsés de rage. Il réduisit en miette son bureau d’un seul sort, détruisit une bonne partie de son mobilier avant de se laisser tomber sur le sol, la tête entre les mains. Elle crut le voir sangloter, mais quand il se releva, aucune trace de larmes ne se distinguait sur son beau visage.
Elle le vit se diriger vers la sortie à grands pas, courir presque dans les couloirs. Elle eut un coup au cœur en le voyant se diriger vers les toilettes des filles du deuxième étage. Il n’oserait tout de même pas… ?
Si.
Saisie, choquée, apeurée, elle se leva en trébuchant à moitié et se précipita hors du dortoir, suivant la trace de Jedusor dans les couloirs. Elle attrapa au passage une paire de sandale qu’elle enfila sans cesser de courir, la peur au ventre.
Le miroir à la main, elle vit Jedusor ouvrir la porte des toilettes d’un coup de pied, se diriger vers les lavabos. Elle savait que c’était la l’entrée de la chambre des secrets. Elle accéléra encore et arriva au croisement de deux couloirs, l’un menant vers les toilettes.
Malheureusement, elle glissa sur une dalle glissante, et tomba par terre, atterrissant sur sa cheville. Elle poussa un petit cri de douleur et les larmes lui montèrent aux yeux.
- Tom…, appela-t-elle doucement, sachant bien qu’il ne viendrait pas, même s’il l’entendait. Tom…
Au bout de cinq minutes, sa cheville lui fit légèrement moins mal, assez pour qu’elle puisse se relever. Elle se traîna péniblement dans le couloir, traînant sa cheville foulée derrière elle, se retenant aux murs pour ne pas tomber.
Elle atteignit heureusement les toilettes, et s’appuya de tout son poids contre un mur pour récupérer, les yeux fermés. Enfin, quand elle rouvrit, ce qu’elle vit la glaça d’effroi.
Il avait ouvert la chambre.
Le conduit derrière les lavabos était ouvert, laissant un grand espace qui semblait se transformer en toboggan. Elle hésita un instant. Un seul.
Enfin, elle prit son parti et, ses hésitations balayées, sauta à son tour dans le conduit, retenant un gémissement dû au fait qu’elle ait cogné sa cheville douloureuse et enflée contre la paroi rocheuse.
Elle dévalait, dévalait sans fin cet immense toboggan de pierre. Des larmes apparaissaient dans ses yeux, sa vitesse était incroyable ! Sa main agrippa en réflexe ce qui lui semblait être… un crâne humain.
Elle hurla, en prise à une peur panique. Son cri se répercuta contre les parois pendant qu’elle dévalait, dévalait…
Enfin, elle atterrit douloureusement sur le sol jonché de petits ossements. Elle frissonna de dégoût et se releva péniblement, faisant de son mieux pour ne pas s’appuyer sur sa cheville qui enflait lentement. S’appuyant contre les murs humides, elle avança doucement, prenant soin de ne pas trébucher sur les petits squelettes de rongeurs.
Naturellement, elle n’avait pas prit sa baguette, quelle idiote ! Mais elle avait plus d’un atout dans sa manche, comme de savoir ce qu’était le monstre de Serpentard. Elle tenta de s’y retrouver dans le dédale de couloirs, renonça rapidement.
Enfin, après avoir marché pendant ce qui lui semblait être des heures, elle arriva devant une espèce de portail décoré par de longs serpents entrelacés. Heureusement, celui-ci était ouvert. Elle pénétra dans une espèce d’immense pièce humide. Dans le fond se trouvait une immense statue de la tête d’un homme barbu, qu’elle identifia comme étant Salazar Serpentard.
Elle eut un coup au cœur en réalisant qu’elle était dans la chambre des secrets, avec un homme qui la haïssait depuis peu, et en passe de mourir dévorée par un basilic.
Merde.
Oubliant momentanément sa cheville, elle s’appuya dessus et poussa un petit cri en sentant la morsure de la douleur lui déchirer les tendons. Son cri fit se retourner Jedusor, qui n’avait pas parut la remarquer, prit dans une sorte de transe.
Il se tourna et la regarda de ses yeux rouges, souriant comme un dément. Plus que la salle et la situation, son sourire fou lui fit peur.
- Te rends-tu compte ou nous sommes, Granger ? demanda Jedusor d’une voix hystérique mais pourtant calme.
Il avait l’air de plus en plus dément dans son excitation, ses traits délicats transfigurés par une joie sauvage et assez malsaine. Elle recula instinctivement.
- Dans… dans la Chambre des Secrets.
- Oui, murmura Jedusor pour lui-même. Dans la Chambre des Secrets. Moi, l’unique héritier de Salazar, je reçois enfin mon héritage.
- Tu parles d’un héritage…
Soudain, la colère sembla le reprendre.
- TAIS-TOI ! Tu n’es qu’une petite garce, Granger, une manipulatrice ! Tu ne m’empêcheras pas de devenir ce que je dois devenir ! Je suis prédestiné pour être le plus grand sorcier de tous les temps !
- Tu n’es qu’un meurtrier ! hurla Hermione. Est-ce vraiment ce que tu souhaites devenir ?
- La ferme ! …J’ai la possibilité de devenir plus que n’importe qui d’autre avant moi… et je ne la laisserai pas passer pour tes petits sentiments imbéciles.
Il avait retrouvé son calme, seul ses yeux brillaient encore d’une lueur démoniaque. Mais sa voix avait retrouvé son calme quand il reprit d’une vois ironique :
- Tu as eu ta chance, Granger, tu l’as laissée passer. Croyais-tu vraiment que je ne m’apercevrais pas de ta petite comédie ? « L’amour vaut mieux que le pouvoir » et toutes tes niaiseries romantiques… Tu as réellement cru que j’abandonnerai mon destin pour tes beaux yeux ?
Elle recula encore d’un pas, machinalement. Malgré tout, ça lui fit mal… Elle fit ce qu’elle ne pouvait pas.
Elle lui révéla toute la vérité.
- Sais-tu que l’amour te détruira ? asséna-t-elle d’une vois dure. Tu vas effectivement devenir un très puissant sorcier ! Mais ton empire s’écroulera quand, après avoir entendu une prophétie, tu tenteras de tuer un bébé ! Et ce bébé te détruira !! Un enfant, un enfant exceptionnel te détruira !
Il s’approcha d’elle, les yeux encore plus brillant et un grand sourire dément aux lèvres, et lui murmura à l’oreille :
- Merci. Tu viens de me révéler ce que je ne dois pas faire. M’attaquer à un enfant. J’en prends bonne note. Merci beaucoup.
- Tu n’es qu’un monstre…, murmura-t-elle, en désespoir de cause.
Il éclata d’un rire sonore qui sonnait faux. Chaque son lui transperçait les oreilles. Elle couvrit ses oreilles de ses mains et hurla, pour ne pas entendre son rire horrible.
- Tais-toi, tais-toi, TAIS-TOI !
Il se tu effectivement et la regarda avec triomphe. Soudain, il sembla prendre en compte quelque chose connut de lui seul et réfléchit intensément pendant quelques secondes, pendant que Hermione reprenait son souffle.
- Tu sais Granger, souffla-t-il, l’air à nouveau complètement fou. Tu pourrais m’aider. Tu n’es pas bête, tu connais déjà le future… Tu pourrais m’être utile, après tout…
Elle blêmit.
- Tu n’es pas sérieux… ?
- Oh si, souffla-t-il à nouveau, ça pourrait être fructueux. Je suis prêt à ignorer ta trahison, et même à te pardonner, lança-t-il sur le ton de celui qui faisait preuve de grande clémence. Tu pourrais devenir beaucoup, à mes côtés.
Elle se couvrit à nouveau les oreilles de ses mains et hurla :
- JAMAIS !
Jamais elle ne pourrait ainsi trahir Dumbledore, Harry, Ron, le monde entier… Même par amour.
- C’est ton dernier mot ? demanda-t-il une dernière fois, l’ait toujours aussi fou.
- Pour qui me prends-tu ? chuchota-t-elle. Jamais je ne pourrais devenir comme toi. Tu n’es qu’un monstre, ajouta-t-elle encore une fois, comme si ça pouvait la sauver.
Il balaya ses paroles d’un geste de main, dédaigneux.
- Change de disque. Crois-le bien, je ne te le proposerai pas une nouvelle fois. Tu me suis, tu acceptes ma proposition… Ou tu meurs. Choisis bien.
Hermione sentit sa tête lui tourner. Mourir… La vie… ou la mort, pas d’alternatives. Trahir et vivre, ou mourir en héroïne.
- Je refuse, dit-elle d’une voix forte, beaucoup plus forte qu’elle ne se sentait en réalité.
Il secoua la tête, l’air déçu, presque triste.
- Tu as choisi.
Il se retourna vers la statue et commença à parler une langue étrange, faite de sifflements perçants et désagréables. Hermione vit la bouche de la statue s’ouvrir. Elle était glacée d’effroi, sachant qu’elle allait mourir. Pourtant, elle ne parvenait pas à bouger. De toute façon, avec sa cheville foulée elle tenait à peine debout.
La bouche termina de s’ouvrir en grondement sourd, et Jedusor appela en fourchelang une créature. Le basilic…
Elle ferma les yeux en réflexe, sachant bien qu’un seul regard vers la créature lui serait fatal. Mais après tout, pourquoi vivre si celui qu’elle aimait ne l’aimait pas en retour, s’il choisissait de la tuer ?
Soudain très calme et sereine, elle ouvrit les yeux, apaisée. Elle avait fait son choix, elle s’y tiendrait. Elle vit vaguement les longs anneaux d’un immense serpent. Elle détourna le regard, cherchant les yeux de Jedusor. Ils étaient rouges… Mais lui ne paraissait même pas heureux. Elle lui sourit, le regardant droit dans les yeux.
- Au revoir Tom.
Il ne broncha pas. Elle entendit le serpent s’approcher d’elle et dit encore :
- Je t’aime.
Elle détacha doucement le petit cœur d’argent qui brillait toujours à son cou, le laissa tomber à ses pieds, et…
Elle regarda la créature droit dans les yeux. Deux grands yeux jaunes… La dernière chose qu’elle entendit fut le long hurlement de loup blessé de Jedusor. Elle l’entendit encore qui courait vers elle. Tiens, c’était mouillé par terre, elle avait dû tomber… Elle sentait son esprit la quitter, c’était doux, si doux…
Elle sentit encore la main de Jedusor dans sa nuque, une goutte d’eau lui tomber sur le visage. Une larme ?
Elle ferma les yeux et se laissa tranquillement partir.
********************************************************************************************************************
Salut tous le monde! Bon, je voulais encore une fois vous remercier pour vois reviews et gnagnagna et gnagnagna... Je viens de finir ce chap qui m'a prit une bonne partie de ma semaine, et que je trouve plus nul que ça tu meurs!
J'ai l'air de mauvaise humeur? Je le suis! Hors de moi! J'ai envie d'étrangler tout le monde! En plus, j'en suis réduite à rechercher ces foutus textes de gaéliques pour mon prochain chap et comme par hasard j'y arrive pas!
Bon, ok, je me calme... Zennnnnnnnnnnnnnnn-attitude.... RRaaaaaaaaH, je vais commettre un meurtre dans les dix minutes qui suivent si quelqu'un ose me faire une réflexion sur ma musique! Qu'est-ce que j'y peux si tout le monde déteste métallica dans ma famille? Quand je suis de mauvais poil, c'est le seul truc qui arrive à me calmer, avec éventuellement Rammstein en bien fort!
Ok, j'arrête de vous faire chier avec mes conneries, une personne de mauvaise humeur ça suffit!
Bisous, vous êtes supers, j'adore vos reviews!
Cat
Belle image de Tom, je l'aime bien... Plus enfantine que l'autre, mais belle quand même...
Chapitre 15. Bith déarc
Elle ferma les yeux et se laissa tranquillement partir.
Jedusor, la voyant fermer les yeux, sentit ses mains trembler de rage et d’impuissance, ses yeux noyés sous les larmes. Garce ! Pourquoi ne l’avait-elle pas dit plus tôt ?? Pourquoi lui avait-elle fait ça ?
Il s’affala sur le corps sans vie de Hermione et se laissa aller quelques secondes à sangloter. Pourquoi… ? Pourquoi avait-elle fait ça… Pourquoi…
Il se reprit rapidement, sachant que sa vie l’abandonnait. Pas question de se laisser aller justement maintenant ! Ce n’était pas pour rien qu’il était si intelligent… Allez Jedusor, réfléchis…
REFLECHIS !
« Oh Hermione… Pourquoi l’as-tu regardé dans les yeux ? Je ne souhaitais pas ta mort… Du moins, pas après ce que tu m’as dit… Mais Bordel, pourquoi ne me l’as-tu pas dit plus tôt ? Pourquoi… Non, crétin, c’est pas le moment… Réfléchis ! »
Oh, mais pourquoi elle avait fait ça ? Il se redressa, s’installa sur le dos du serpent avec Hermione dans ses bras et ordonna à celui-ci de monter. Légèrement craintif malgré lui, il se retint au écailles lisses de son basilic, tenant la jeune fille avec autant de soin que s’il avait porté un nouveau-né. Pourtant, elle pâlissait à vue d’œil, son corps devenait de plus en plus froid, elle pesait de plus en plus lourd dans ses bras.
S’il voulait encore la sauver…
Une larme brûlante s’échappa de son œil, roula le long de sa joue pour tomber sur le visage sans vie de Hermione. Pourquoi avait-elle fait ça…
Arrivé aux toilettes, il ordonna au serpent de retourner dans sa « demeure » retenant avec peine l’envie de lui ordonner d’y rester pour toujours, stupide créature ! A cause de ce monstre, elle était morte.
Monstre… elle l’avait appelé comme ça aussi. Était-il un monstre ?
« Ne pars pas, Hermione, ne pars pas… »
Arrivé dans sa chambre, la jeune fille morte dans les bras, il la laissa tomber sur le lit avec ménagement et dit, comme si elle pouvait encore l’entendre :
- Ne pars pas, Hermione. Je vais chercher Dumbledore.
Se rendant compte lui-même du ridicule de sa phrase, il éclata d’un rire nerveux et désespéré. Enfouissant sa tête entre ses mains, il s’accorda deux secondes et se releva brutalement. Courant dans les couloirs, il fit ce qu’il avait promis à Hermione, il alla chercher Dumbledore.
- Professeur ! haleta-t-il en entrant en trombe dans son bureau. Professeur, vous devez m’aider…
- M. Jedusor ?
- C’est Hermione ! hurla Jedusor en le tirant de sa chaise. Venez !
Curieusement, Dumbledore ne posa pas de question et le suivit. Dans sa chambre, il contempla longuement la jeune fille sans mot dire. Puis, s’adressant à Jedusor, il dit l’air profondément désolé :
- Je suis navré, Tom, vraiment navré. La vie a définitivement quitté le corps de miss Granger. Elle est morte.
- NON ! IL DOIT Y AVOIR MOYEN DE LA RAMENER !! hurla Jedusor, fou de rage et de douleur.
Il s’affala sur son lit, à moitié sur le corps de Hermione. Se redressant, il reprit d’une voix tremblante, sans se tourner vers son interlocuteur.
- Il doit y avoir moyen de ramener son âme, professeur. Il le faut. Il le faut…
Dumbledore considéra ce jeune homme qu’il avait cru sans cœur pleurer intérieurement en regardant le corps sans vie de Hermione. Même dans la mort, elle restait très belle. Ses cheveux roux bruns encadraient son petit visage pâle aux lèvres blanches…
- Il y a peut-être un moyen…, commença doucement Dumbledore.
Jedusor se redressa soudain, comme réveillé par un choc électrique. Il se précipita sur son professeur, le prenant par les épaules comme s’il s’était s’agit du meurtrier. Il le secoua violemment, hors de lui, en hurlant :
- QUOI ? DITES-MOI !
Il se reprit et, l’air un peu honteux, lâcha son professeur en bredouillant :
- Désolé, professeur, mais j’ai l’impression que chaque seconde l’éloigne un peu plus de moi.
Ce disant, il baissa les yeux, comme s’il confessait quelque chose de honteux. Dumbledore ne releva pas et s’expliqua calmement.
- Jeune homme, le seul moyen de ramener miss Granger à la vie est de récupérer son âme. Son âme est pure, ce qui devrait vous faciliter la tâche et…
- En tous cas, son âme n’est pas pure de mensonges, marmonna Jedusor avec rancœur. Mais poursuivez monsieur, poursuivez.
- Bon, avant d’être interrompu, je disais donc qu’il faut récupérer son âme. Selon beaucoup, c’est impossible. Pourtant, les anciens Celtes, en particulier les Irlandais le faisaient déjà des millénaires avant notre ère. Ils ouvraient ce qu’on appelle communément une…
- Bith déarc, murmura Jedusor.
- Exact. Il existe d’anciens sortilèges qui permettent d’en ouvrir une. Mais cette fenêtre sur l’au-delà n’est pas innocente. Vous devez le savoir avant de l’ouvrir.
- Très bien, je vais à la bibliothèque.
- Attendez ! Vous devez aussi savoir que…
Mais Jedusor était déjà parti. Dumbledore acheva néanmoins, profondément triste :
- Vous pourriez y laisser votre vie…
Insensible aux paroles de Dumbledore qui lui sifflaient dans les oreilles, Jedusor se précipita vers la bibliothèque, dans l’espoir de trouver plus d’informations sur la bith déarc. Il en avait déjà vaguement entendu parler de ses ouvertures sur le monde de passage entre la mort et l’au-delà.
Enfin, il trouva quelque chose dans « Rituels magiques anciens » un livre qui aurait mérité avoir sa place dans la réserve.
« Les anciens Irlandais avaient une grande connaissance de la magie et de l’autre monde. Dans un rituel complexe ( voire page 759 ) ils parvenaient à ouvrir ce que l’on nomme une bith déarc, une ouverture sur le passage. Le passage entre le moment ou on ferme les yeux pour toujours et l’au-delà est très peu connu des sorciers d’aujourd’hui. Ce passage est étudié au département des mystères, ou nos chercheurs ont pu le créer artificiellement sous la forme d’une arcade voilée. Mais si cette arcade est artificielle, ces effets n’en sont pas moins réels. Quiconque s’y aventure trouve la mort. »
Jedusor passa directement à la page 759 ou il trouva les instructions incomplètes d’un rituel extraordinairement complexe. Sans se formaliser des règlements, il embarqua l’énorme volume et rejoignit sa chambre que Dumbledore avait quittée. Il trouva sur son lit un petit mot indiquant simplement qu’il devait faire ce rituel seul. L’écriture de Dumbledore avait tremblée, comme s’il lui en coûtait de laisser son élève risque sa vie seul avec la mort, mais qu’il le devait.
Il froissa le papier et traça, selon les instructions, un cercle de craie. Aux Nord, Est, Sud et Ouest, il plaça selon les indications une bougie allumée, de l’eau, un cristal de roche et un bâton d’encens allumé pour représenter les quatre éléments ( l’eau, la terre, le feu et l’air. ) Enfin, il se plaça dans le cercle et lu les complexes textes gaéliques à voix haute, tremblant d’excitation aussi bien que de peur d’être trop tard.
Il attrapa la première feuille de textes et lu le mieux qu’il pouvait, conscient que son accent déplorable pourrait tout faire rater :
-Acarach ban-dia
Acarach dia
Do cumhachd
Do aofrom
Séol lamh
Bann treoir
La fumée s’élevant de la bougie augmenta, et prit d’étranges formes. Jedusor reconnut les runes Sowelo, Uraz, Perth. Perth, pour la reconnaissance des choses cachées. Uraz, pour la force. Sowelo, pour la force des vents, l’énergie de la terre. Les autres symboles lui étaient inconnus, mais il crut distinguer des sigels qu’il connaissait, du moins de vue.
-Uasal uaigh ub
uasal ub tur
Tochail stail er
Bann treoir séol
Aofrom suigh
Robail scian er
La fumée s’enroula autour de lui, comme une gigantesque main grise et compacte, le faisant étouffer, tousser, haleter. Ses yeux piquaient fort quand il trouva la force de tourner la page du livre pour lire le paragraphe suivant.
-Siochaùn tabhair
Taibhsé votaèl
Votaèl muscaèl
Méas maighdaen
Tur acarach do
Do tochail uasal
Il s’obligea à continuer, malgré la fumée devenue noire de plus en plus compacte qui lui brûlait les yeux et les poumons. Cette fumée sembla se matérialiser réellement et devenir solide, formant une sorte de cercle noir sous ses pieds. Encore deux paragraphes… Plus que deux paragraphes…
-Acarach treoir tur
Maistir maghach
Méas noiméad
Er noiméad ub
Neartaigh nos
Nos ollamh
Il sentit ses pieds se lever de terre, tandis que le cercle de fumée semblait se rétracter, prendre vie sous ses pieds. D’abord effrayé de flotter au-dessus du sol, il prit son courage à deux mains et lu le dernier paragraphe.
-Acarach ban-dia
Acarach dia-ban
Orlach peann er
Port praghas dia
Untaibh rinn
Acarach sidh !
Le cercle à ses pieds fit un bruit de bourrasque, ses cheveux et ses vêtements frémirent comme poussés par les doigts du vent. Enfin, un tourbillon sembla aspirer le cercle de l’intérieur et Jedusor, toujours quelques décimètres au-dessus du sol, se sentit aspiré vers le grand trou noir qui se dessinait au-dessous de lui, et dont les hurlements d’effroi qui s’en échappaient lui glaçaient le sang.
Il aspira profondément, tenant de calmer ses tremblements. Enfin, après un dernier regard vers la belle morte, il retint son souffle, ferma les yeux et…
Se laissa aspirer par la porte de passage, le passage qui menait vers la mort.
********************************************************************************************************************
Voila! Merci pour vos 45 reviews, j'ai toujours pas réalisé... J'en reviens pas, merci merci merci beaucoup! Pour vous remercier mieux que ça, voici un beau petit chap, tout frais pondu du jour ( qu'est-ce que je sors comme conneries, parfois... ^^)
Bon ben... Ah oui! Les textes gaéliques du chap ne sont pas sortis tout droit de mon esprit tordu, ils sortent d'un vieux livre des ombres... J'vous dit pas le boulot...^^
Que dire d'autre... A oui, le prochain chap risque de se faire attendre, j'ai bientôt mes examens et j'ai encore rien étudié! Et puis, ça commence à tirer un peu du côté de l'imagination...
Sinon... Oui, s'il y a des dessinateurs entre vous, ça me ferai super plaisir si vous dessiniez quelque chose... Et je mettrai tout dans l'histoire!
MERCI!!!!
Bisous,
Catya
Voici une image envoyée par Teyla! Merci bcp, elle correspond parfaitement au chap précédent! Par contre, j'ai dû la redimensionner un peu...
Bonne lecture!
Chapitre 16. Le lac des sidh
Et il se laissa aspirer par la porte de passage, le passage menant vers la mort.
Il se sentit tomber, tomber dans un trou sans fond, sentant le vent souffler dans ses oreilles, la vitesse agresser ses globes oculaires sensibles. Il tenta de fermer les yeux, mais ses muscles, aussi minimes soient-ils, ne lui obéissaient plus. Il tombait, contrairement aux règles les plus élémentaires de la gravitation, sans accélérer, sans ralentir.
Quelle sensation étrange.
Enfin, il sentit sa chute s’achever. Il atterrit en douceur sur un sol de sable meuble. Le sable en question était gris, sans une once de couleur pour égayer sa tristesse. Avançant lentement, un peu effrayé tout de même, Jedusor finit par arriver devant un portail noir et gris. En plissant un peu les yeux, il parvint à distinguer deux formes au-dessus de la grille.
Les deux formes en question volaient.
L’une des deux représentait un ange à tête de mort, l’autre un démon à tête d’ange. Il retint un frisson sous le regard pénétrant des deux créatures. Au-dessus du portail, entre les deux créatures se trouvait une espèce de stèle funéraire. Il parvint péniblement à lire les inscriptions à demi effacées.
J’ai déclaré la guerre, la guerre à vous humains ! Préparez-vous à combattre, à défendre votre vie, je vais détruire de mes propres mains cet orgueil insolent que vous appelez destin. Votre arrogance sera votre perte, priez pour la survie de votre espèce. Rien sur Terre ne résistera au courroux que j’ai créé. Vous pouvez implorer, supplier mon pardon. .Je le jure, vous périrez, oubliant vos noms. Saluez devant vous la mort.
- Charmant, marmonna Jedusor.
Il inspira profondément pour se donner du courage et passa le portail. Aussitôt, celui-ci se referma sur lui, dans un roulement sourd à glacer le sang. Il frissonna involontairement en avançant sur la plaine aride.
Curieusement, il n’y avait aucune lumière, nulle part, mais il voyait assez clair. Levant les yeux au ciel, il remarqua un éclair rouge. Un examen approfondis lui fit découvrir la présence d’une lune écarlate, qui lançait toutes les minutes un éclair rouge à l’aspect meurtrier. Une fois qu’il eut découvert ceci, un petit chant ironique s’éleva.
Et ainsi naquit l'enfer Sous la garde de la lune écarlate.
- Encore plus charmant, vraiment, ironisa Jedusor avec un vague petit sourire.
En réalité, il cherchait juste à se donner du courage et le savait bien lui-même. A force de marcher vers l’inconnu, sans autre but que de sauver Hermione, il crut sentit l’air ambiant devenir lourd, pesant. Chaque pas lui arrachait un soupir, décoller son pied du sol devenait plus pénible à chaque seconde.
« Je perds mon énergie » réalisa-t-il avec effroi.
Il tomba sur ses genoux, haletant et épuisé. Il se sentait comme le géant de la mythologie grecque, Atlas, portant le poids du monde sur ses épaules. Mais quelque chose en lui le força à se relever, continuer malgré l’abattement qui le tétanisait.
« Un sortilège… » si dit-il dans un éclair de lucidité.
Un pas… Encore un… Encore un autre…
Une brume s’éleva, venue du néant. Cette brume l’enveloppa soudainement, le glaçant jusqu’aux os. Il crut entendre un rire suraigu monter du sol. Comprenant que tout était sensé le faire abandonner, il ne se découragea pas et accéléra, imaginant la terreur de Hermione dans sa situation.
Enfin, il aperçut au loin une étrange tache de lumière. Se dépêchant vers la source de cette lumière, il sentit soudain une eau glacée pénétrer dans ses chaussures, et une main encore plus froide lui agripper la cheville.
Il recula d’un bond, et la main resta un instant en l’air, semblant le chercher pour l’entraîner avec elle. Cette main semblait sortir du sol. Enfin elle disparut, comme avalée par la terre. Ou par l’eau, comme Jedusor s’en rendit compte.
Il se trouvait au bord d’un lac. Il ne l’avait pas remarqué auparavant pour la simple raison que l’eau sombre et immobile se confondait avec le sol. Se penchant vers la surface, il vit un visage. Puis un autre… et un autre… Il frissonna, secrètement dégoûté. Bien qu’il ne se l’avouait pas, la mort le terrorisait.
Les visages semblaient morts, leurs yeux grands ouverts le fixant sans voir. Au milieu du front, il remarqua chez tous un petit point argenté, comme le troisième œil des Hindous.
« Leurs sidh, leurs âmes… » ( NDA, encore du gaélique^^ et ce mot ne possède pas de pluriels, j’ai cherché…)
Au milieu du lac, il y avait un grand creux lumineux, par qui il avait été attiré quelques minutes avant. Toutes les âmes semblaient flotter lentement mais sûrement vers ce creux. Plissant les yeux, il entraperçut une espèce de cascade donc l’eau serait constituée de ces milliers d’âmes qui s’y dirigeaient.
Soudain, un visage connu et de longs cheveux roux châtains attirèrent son attention.
Hermione.
Elle aussi avait les yeux ouverts, vides de toute expression. Ses cheveux nageaient autour de son visage, ternes. Il sentit comme un coup au cœur et se précipita dans l’eau en hurlant.
- HERMIONE ! ATTENDS-MOI !
Car elle aussi se dirigeait dangereusement vers le creux du lac. Il sentait bien que si elle disparaissait la dedans, il ne la reverrait plus jamais. Jamais… C’était terriblement long… Hermione…
Il sentit les cadavres que rien ne semblait pouvoir déranger une seconde avant s’agripper à lui, comme pour l’entraîner dans la mort. Il hurla, se débattit en hurlant toujours. Mais que faire contre des cadavres ?
Malgré lui, il sentait ses forces l’abandonner. Il continua à se débattre, des larmes coulant de ses yeux sans qu’il s’en rende compte. Non, il ne voulait pas mourir, pas maintenant ! Il ne voulait pas mourir !!
Il continua à avancer, pas à pas, repoussant sans cesse les mains blanches et glacées qui l’attiraient vers le fond du lac. Leurs sidh brillaient sur leurs fronts, comme animés de leur espérance de vivre encore. Il se débattit plus fort, animé par l’énergie du désespoir.
Soudain, la main inerte de Hermione le frôla. Ce fut pour lui comme un choc électrique. Il hurla, faisant brièvement reculer les cadavres. Ce fut suffisant pour qu’il agrippe son bras en repoussant les horribles créatures qui tentaient de l’entraîner.
- Hermione… Hermione...
Il la tira contre lui, enlaçant son corps vide de vie et glacée. Elle avait les yeux grands ouverts mais ne le voyait pas. Sa sidh, son âme, au milieu du front, brillait tellement qu’elle l’éblouissait presque.
Ne sachant que faire, il l’étreignit plus fort, repoussant toujours les rares mains qui s’aventuraient encore à le tirer. Car en voyant l’humain choisir l’un d’entre eux, les cadavres avaient pratiquement tous reprit leur aspect mort.
Sa sidh brilla plus fort, attirant son regard. Comme si elle tentait de lui dire quelque chose… Mais quoi ? se demanda-t-il, affolé. Dans l’eau glacée jusqu’à la poitrine, il sentit un froid glacial s’insinuer dans sa poitrine, glissant lentement le long de ses veines, pour atteindre et éteindre le cœur…
Faire quelque chose… Faire quelque chose… Le froid s’insinuant de plus en plus rapidement vers son cœur ne l’aidait pas à réfléchir, il se sentait nauséeux… Et puis ce froid, glacée… froid…
Réfléchir… Comment s’appelait-il, déjà ? Oh, ça n’avait pas d’importance… Rien n’avait d’importance, à part Hermione… Qui ça ? Qui était-ce déjà… ?
Hermione !
Il se secoua, se rendant compte qu’il n’avait plus bougé depuis près d’une minute. Le froid reflua légèrement, assez pour lui permettre de tenter de se dégager du lac, le cadavre de Hermione toujours serré contre lui.
Il abandonna rapidement, se rendant compte que c’était inutile. Il avait à peine assez de forces pour rester debout, alors pour marcher, avec un cadavre dans les bras qui plus est… Se secouer, réfléchir…
Le froid recommença à envahir sa poitrine, le faisant légèrement tousser quant il sentit un souffle glacial lui transpercer les poumons. Il allait mourir… Non !! Si….
Il se secoua encore une fois. Il fallait faire quelque chose. Il souleva lentement le bras, celui-ci déjà glacé. Avançant sa main, il la porta au front de Hermione, jusqu’à toucher sa sidh. Et la, d’un geste brusque, il l’arracha.
Une bourrasque de vent s’éleva, le soulevant comme s’il avait été une plume. Il agrippa rapidement le bras de Hermione pour ne pas la lâcher, ferma les yeux et se laissa emporter, trop fatigué et glacé pour lutter davantage.
Il se sentait emporté, ballotté, comme dans un avion en turbulence. Enfin, quand tout se fut cessé et qu’il sentit un sol froid contre sa joue, il rouvrit les yeux.
Il se trouvait dans la grande salle, en plein milieu d’un repas. Lequel ? Il n’aurait su le dire. Tous les élèves les contemplaient, bouche bée. Il regarda Hermione, la seule chose qui l’intéressait. Celle-ci était toujours inerte, à moitié sur lui. Avant de sentir un voile noir lui engourdir le corps, il la vit papillonner des yeux.
- Elle vie…, murmura-t-il avant de se laisser aller à une douce inconscience.
********************************************************************************************************************
Voila! Finalement, j'ai mit moins de temps que prévu... mes révisions, par contre...!^^ Merci pour toutes vos reviews, je suis maintenant en deuxième place du top10 des fics les plus reviewées! Je suis trop contente! Par contre, je crois pas arriver à battre l'extraordinaire record de Lylène pour sa fic "Défi bébé"... Très bonne fic d'ailleurs^^
Que dire d'autre? Merci à ceux qui ont prit la peine de m'envoyer un mail, merci à ceux qui m'ont déja envoyé des images, et bien sur merci à vous tous qui prenez le temps de me lire!
Bisous,
Catya
Quand on se découvre un coeur by Catya
Voici Hermione et Jedusor. Ce n'est pas que j'aime particulièrement cette image, ou même qu'elle correspond bien à ma vision des personnages, mais je n'en ai plus d'autres, snif snif!^^^
Bonne lecture!
***
Chapitre 17. Quand on se découvre un cœur
- Elle vie…, murmura Jedusor avant de se laisser aller à une douce inconscience.
Quand il se réveilla, une minute ou un an plus tard, il n’aurait su le dire, la première chose que ces yeux cherchèrent avant même que son esprit s’en rende compte, ce fut Hermione. Celle pour qui il avait entreprit ce voyage vers la mort, pour qui il avait bravé ses pires cauchemars, affronté ses terreurs cachées.
Il se rendit compte de ce qu’il venait de penser et se maudit intérieurement. Pourquoi était-il comme ça ?
A côté de lui, il entendit un gémissement étouffé qui le sortit de ses pensées. Hermione !
Car c’était bien elle, assise près de lui, endormie, sur un fauteuil pourpre. Ses cernes prouvaient qu’elle était restée longtemps à son chevet, tout comme son sommeil irrégulier montrait qu’elle n’allait pas tarder à se réveiller. Ne voulant pas être responsable de son retour au réel, Jedusor la regarda quelques minutes, avant de tenter de se lever doucement.
Le bruit alerta pourtant la jeune fille endormie qui, même en rêve, semblait vigilante. Elle battit des paupières avant de se relever brusquement, comme piquée par une abeille invisible pour tous.
- Jedusor, tu es réveillé, dit-elle précipitamment, le souffle court. Je vais chercher Dumbledore. Ne bouge surtout pas.
Elle s’enfuit à toutes jambes, il n’eut même pas le temps de lui faire signe qu’elle avait déjà disparu. Ignorant son ordre, il tenta de se relever. A tord. Ses jambes ne le portèrent pas et il retomba lourdement sur le sol, plié en deux. Il hoqueta, son estomac vide se révoltant contre le traitement qu’il lui faisait subir.
Du bruit à la porte l’alerta, et il releva la tête pour voir arriver Dumbledore, seul.
- OU EST-ELLE ?? hurla-t-il.
Dumbledore ne répondit pas, s’asseyant tranquillement dans un fauteuil, le regardant patiemment par-dessus ses lunettes en demi-lune.
- OU EST-ELLE ? JE VEUX LA VOIR, ELLE DOIT VENIR !
Il ne répondit toujours pas, regardant le jeune homme étendu à ses pieds piquer sa crise de colère. Finalement, après avoir hurlé un nombres incalculables d’insanités diverses, Jedusor se tu, devant lever les yeux pour regarder tristement son professeur.
- Ou est-elle, monsieur ? demanda-t-il calmement.
Dumbledore retint un sourire, se leva et hissa Jedusor sur son lit. Une fois qu’il fut convenablement installé, il daigna lui répondre.
- Dans sa chambre.
- Sa chambre ? répéta-t-il en haussant un sourcil.
- Je vois que vos capacités de réflexions n’ont en rien souffert dans l’aventure, dit-il en souriant. Oui, nous lui avons attribué une chambre, pour ne pas qu’elle soit harcelée par ses compagnes en ce qui concerne son « voyage ».
Jedusor ne répondit pas, se murant dans le silence. Mais Dumbledore poursuivit :
- Ce serait difficile pour elle de répondre à leurs nombreuses questions, étant donné qu’elle ne se souvient pas de son odyssée dans le royaume de l’au-delà.
- De rien ? répéta à nouveau Jedusor en relevant brusquement la tête.
- De rien, confirma Dumbledore. Elle se souvient juste d’une douleur aiguë au front avant de s’être réveillée dans la grande salle.
- De rien, murmura-t-il, de rien…
- Elle vous racontera elle-même les détails, si elle le désire. Je vais vous laisser, vous avez besoin de repos.
- Ah non ! s’écria-t-il en repoussant ses couvertures.
A nouveau il voulut se remettre debout, de nouveau ses jambes ne supportèrent plus son poids.
- Que m’arrive-t-il, monsieur ? murmura-t-il.
Sans répondre, Dumbledore lui tendit une coupe remplie d’une potion amère. Il la but sans rechigner, et put se relever sans trop de mal. Il attrapa sa chemise et un pantalon et se dirigea lentement vers la sortie sans que son professeur ne fasse u geste pour l’en empêcher. Il se contenta de le regarder tristement.
- Pauvre garçon… Il s’en rendra bien compte un jour…
Jedusor arriva dans sa chambre ou il s’affala sur son lit. Ayant trop chaud, il enleva péniblement sa chemise, chaque mouvement lui arrachant un soupire. Sur son avant-bras, il y avait un petit point lumineux… Comme les sidh sur les fronts des cadavres.
Il frissonna à ce souvenir, et tenta d’enlever le petit point lumineux, souvenir trop présent de ce qu’il voulait oublier. Mais en y portant sa main, il se rendit compte qu’il ne pouvait l’enlever, et même plus, que c’était douloureux d’y toucher. Poussant un soupir de frustration, il renonça à l’enlever, se promettant de faire des recherches plus tard.
Il s’endormit d’un sommeil profond, sans rêves. Il se sentait tellement fatigué… Comme si quelqu’un ou quelque chose lui absorbait son énergie.
Il fut réveillé un plus tard par…
Hermione.
Elle se tenait devant son lit, pâle et iréelle pour ses pauvres yeux d’humain fatigué ( NDA : dans les dents, Tommy !^^). Enfin, il se leva brutalement, retomba sur son lit. Cette faiblesse extrême n’était pas naturelle…
- Hermione… ? marmonna-t-il.
- Jedusor…, commença-t-elle en inspirant profondément. Tu as bien remarqué que tu es trop faible ? Que tu as un point lumineux sur l’avant-bras ?
- Euh… oui, bien sur. Et qu’est-ce que ça signifie ? demanda-t-il machinalement, n’ayant qu’un envie, la serrer dans ses bras.
A sa grande surprise, elle pâlit davantage.
- Mais qu’as-tu fais ? murmura-t-elle sans le regarder. Ne pouvais-tu me laisser mourir ?
- Hermione…
- Regarde ton bras, ordonna-t-elle plus fort. Regarde-le !
Un peu surpris, il obéit et découvrit e point lumineux.
- Maintenant, regarde mon front.
Il la vit frotter légèrement son front et enlever une sorte d’autocollant couleur chair qui avait caché… un point lumineux semblable au sien.
- Mais que…
- Ce sont nos sidh, dit lentement Hermione. Nos âmes mises à nu. Et grâce à ça… nous aurons tous deux un pouvoir particulier, le professeur Dumbledore me l’a expliqué.
- Alors explique-moi, je ne comprends pas, dit Jedusor, complètement perdu.
Elle inspira profondément et expliqua d’une voix calme, posée :
- Ce sont nos sidh qui font des nous des sorciers.
- Je sais…
- Ne m’interrompt pas. Je disais donc que nos sidh commandent nos pouvoirs. Mais une partie de ses pouvoirs ne peuvent se développer, pour la bonne raison qu’elles sont cachées. Maintenant que les nôtres sont libérées, nous pourrons les utiliser.
Elle s’interrompit, pâlir encore et se laissa tomber sur le lit, à bout de force. Jedusor, inquiet, reconnut dans cette faiblesse la même douleur sourde que la sienne. Hermione s’interrompit quelques secondes et reprit d’une voix faible :
- Mais le prix à payer est lourd. Nous ne serons plus jamais au maximum de nos forces physiques. Tu as bien dû remarquer cette faiblesse extrême. Avec le temps, elle disparaîtra. Mais jamais entièrement.
- Et quels sont nos pouvoirs ?
Immortalité, force, richesse ?
- Moi, dit Hermione en hésitant, je décrypte les pensées de certaines personnes à l’esprit faible.
- QUOI ?
- Oui, je lis dans les pensées de la plupart des gens, dit-elle avec un pâle sourire.
- Tu lis les miennes ? Demanda Jedusor avec affolement.
Son sourire s’agrandit.
- Non, malheureusement. Tu n’as pas un esprit faible et tu ne penses pas comme tout le monde.
- Encore heureux, marmonna Jedusor. Et moi ? Je lis aussi les pensées des gens ?
- A toi de le découvrir.
Rassuré, il voulut la prendre dans ses bras. Aussitôt, elle le repoussa violemment et lui cracha au visage :
- Ne t’y trompe pas Jedusor ! Je te hais, et je ne veux plus rien avoir à faire avec toi ! Dumbledore m’a dit de venir t’informer, mais c’est bien tout !
Elle partit, le laissant en arrière avec l’impression d’avoir le cœur déchiré.
*********************************************************
Voilaaaaaa ! Alors je suis vraiment désolée pour le retard, mais mes examens ont commencés et il faut vraiment que j'étudie. De plus, j'ai de moins en moins le temps, mes parents m'interdisant d'aller sur l'ordinateur trop souvent en période d'examens. Pour ceux qui sont dans mes contacts msn, et qui trouvent que je suis souvent en ligne, je suis devant l'ordinateur avec tout mes livres!
Sinon, comme d'hab, merci bcp pour vos reviews! j'en ai eu 43 pour le chapitre précédent, ça me fait toujours aussi plaisir! Aussi, je suis maintenant non seulement deuxième des fanfics les plus reviewées, mais je suis aussi dans le top10 des fanfics préférées! Quand j'ai vu ça ( merci à Hidden_lyra de me l'avoir fait remarquer )j'ai sauté en l'air en hurlant tellement j'étais heureuse! Mes parents m'ont prise pour une folle^^
Merci au 99 personnes qui m'ont mit dans leurs fanfics favorites, et merci au 21 qui m'ont mit dans leurs auteurs favoris!
Laissez une pitite review, je réponds toujours^^
Bisous,
Catya
Voici Jedusor fait par Namantha! Bisous, Clem'^^
Chapitre 18. Pouvoirs
Elle partit, le laissant en arrière avec l’impression d’avoir le cœur déchiré.
Pourtant, Jedusor l’avait sauvée… Pourquoi ne voulait-elle plus de lui ? Il n’avait rien fait, cette fois ci… Il entra dans une colère noire. Pourquoi lui en voulait-elle ? Elle ne comprenait donc pas qu’il venait de la sauver, cette conne ?
Dehors, le ciel se couvrit instantanément et l’orage commença à gronder. Alors qu’il s’était levé et avait shooté dans une chaise, un grondement de tonnerre éclata et un éclair éblouissant déchira le ciel, effrayant tous ceux qui le virent.
Jedusor, épuisé par son bref accès de colère, retomba sans force sur le lit. Aussitôt, l’orage s’apaisa légèrement, le tonnerre stoppa. Par contre, la pluie coulait à flots et de lourds nuages noirs obscurcissaient le ciel. Enfin, sa colère retomba et il enfouit sa tête entre ses mains, épuisé et triste. Hermione… Pourquoi…
Enfin, il s’endormit, et le ciel se dégagea. Il rêva de corps entremêlés qui voulait l’entraîner vers le sol. Le sol s’ouvrait, laissant un cratère de plus de trois mètres de larges et de kilomètres de longs. Dedans, la chaleur lui brûlait le visage alors qu’il se trouvait encore à distance de ce trou sans fond.
Les corps se changèrent en monstres ailés, des sortes de petites chimères avec un corps de petit homme mal formés dotés d’une peau verdâtre. Les créatures s’envolèrent, leurs ailes de chauves-souris bougeant à peine.
Elles éclatèrent de rire et attrapèrent toutes un objet. Il reconnut d’abord un vieux journal intime qu’il n’avait pas encore commencé. Il crut aussi voir une coupe en or qu’il ne connaissait pas, un lourd médaillon d’argent sertit d’un serpent, un anneau avec une grosse et laide pierre noire fendue au milieu.
Plus étrange encore, un des monstres tenait enroulé autour de lui un énorme serpent blanc. Deux autres créatures tenaient des objets qu’il ne voyait pas et enfin l’un d’entre eux laissa tomber un objet dans ses mains. Le prenant en face, il contempla son reflet dans un miroir lumineux.
Mais quel visage ! Il avait perdu toute sa beauté, ses traits fins n’étaient plus ! Il se vit avec une sorte de face de serpent, un nez constitué de deux fentes, des yeux rougeâtres et effrayants… Dans sa bouche ne restaient que quelques dents jaunes et pointues…
Les créatures qui voletaient toujours au-dessus de lui éclatèrent de rire à nouveau, d’un rire aigu et cruel. Il frissonna, ce rire lui semblant légèrement familier…
Les monstres foncèrent soudain sur lui et le poussèrent vers le cratère qui brûlait toujours. Se couvrant le visage des mains, il hurla, au moment de tomber dans le gouffre :
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
Son propre cri l’éveilla, et il se redressa dans son lit, encore habillé et haletant. Une larme coula sur son visage, presque invisible dans la pénombre. Dehors, le ciel gronda doucement, et une brume humide s’abattit sur le château.
- Mais qu’est-ce que ça veut dire…, murmura Jedusor, perdu. Je ne comprends pas… Serais-je comme ça ? Et qu’étaient ces objets… ? Je ne comprends pas…
L’image de Hermione surgit tout à coup dans son esprit, sans qu’il sache réellement pourquoi. Il se leva brutalement, mais retomba sur son lit à cause de sa faiblesse. Sa tête lui tournait, tournait… Enfin, il parvint à se relever doucement. Marchant à petits pas pour préserver ses maigres forces, il se dirigea dans les couloirs vers la salle commune, espérant y trouver son Hermione.
Passant devant une salle de classe, il crut voir un rayon de lumière filtrer sous la porte. Intrigué, il s’en approcha à pas de loup. Ça pourrait toujours servir…
-C’est horrible monsieur, entendit-il.
La voix, jeune et féminine, était entrecoupée de sanglots déchirants. Il se redressa un instant. Depuis quand trouvait-il des sanglots déchirants ? C’était sans doute une chialeuse qui parlait de son dernier chagrin d’amour, rien de déchirant là dedans.
Pourtant, les larmes que la jeune fille versaient lui faisaient quelque chose au cœur… Ça le touchait, d’une façon ou d’une autre. Peut-être aussi parce que la vois de la jeune fille lui semblait connue…
- Vous comprenez, c’était tellement merveilleux…
- Ssssssht, miss, vous devriez aller vous coucher, vous vous sentiriez mieux.
- Non… J’ai trop dormi… du sommeil éternel…
- Hermione…
Jedusor sentit son coeur rater un battement. Hermione ! Hermione… Qui racontait à Dumbledore son voyage vers la mort. Enfin, il pourrait savoir ce qu’elle en avait pensé ! Et ce qu’elle avait pensé de lui…
- Ce monde était féerique ! C’était tout ce dont j’avais rêvé… J’y étais tellement bien… Pourquoi donc m’en a-t-il sorti ?
- Hermione…
- Et lui avait l’air tellement heureux ! Il était sans doute persuadé que je me jetterai à son cou… Je ne lui suis reconnaissante que d’une chose, de m’avoir permis de vivre cette merveilleuse aventure ! Je sentais la voix de Ron et Ginny qui me parlaient doucement, me disant qu’ils allaient bien… Je sentais le souffle de mes parents sur ma joue… Et les baisers de Harry sur mes lèvres…
La voix de Hermione s’arrêta à nouveau, brisée par un sanglot. De l’autre côté de la porte, Jedusor aussi sentit une larme percer la barrière d ces paupières fermement closes. Dehors, un orage magnétique éclata, brisant l’austérité de la nuit. La larme glissa sur sa joue, et une pluie torrentielle s’abattit sur le château et ses environs.
- Professeur… Qu’est-ce qu’il se passe ? demanda la voix de Hermione qui semblait inquiète. Cet orage n’est pas naturel, pas plus que ne l’était celui de cet après-midi… Que se passe-t-il ?
- Il semble, ma chère, soupira la voix de Dumbledore, que Tom à découvert son pouvoir. Et que, ou qu’il soit, il ait du chagrin…
- Son pouvoir… Il influence le temps par ses humeurs ?
- On dirait…
- Je préfère le mien, même s’il est moins puissant… C’est pratique de connaître les pensées des gens ! Même si c’est plus facile de répondre à leurs voix qu’à leurs pensées…
Il y eut deux éclats de rire, et derrière la porte, Jedusor retint son souffle. Alors voilà ce qu’était son pouvoir… Contrôler le temps… Pas mal ! Mais elle avait raison, son pouvoir était encore mieux, même en prenant en compte que le sien était plus puissant. Ça devait être cool, de lire les pensées des gens…
- Vous croyez qu’il connaît déjà son pouvoir ?
- Je ne sais… Il devrait s’en rendre compte sous peu, de toute façon. Qu’allez-vous faire pour lui ?
- Il m’a prit mon rêve…
- Il l’a fait pour vous. Lui a dû affronter ses pires cauchemars pour vous sortir de la.
- Justement, pourquoi l’a-t-il fait… ? Je ne comprends pas… Pourquoi ne m’a-t-il pas laissée mourir ?
- Votre mission était bien avancée, et avait de bons résultats.
Il se tu et Jedusor imagina le petit sourire qu’il devait arborer fièrement. Mais il avait tord, il n’aimait pas Hermione ! Il se trompait !! Il ne pouvait pas aimer, et il ne l’aimerait pas !
- V…Vous devez vous tromper… Il ne m’aime pas, cet homme est incapable d’aimer… Ça, au moins, j’en suis sûre…
Alors même qu’il venait de penser la même chose, l’entendre de sa voix lui fit mal. Donc, elle le croyait incapable d’aimer… Et elle avait bien raison ! Ou pas… ?
- Je crois que je vais aller dans ma chambre, monsieur. Faute de pouvoir dormir, je trouverai peut-être quelque chose sur les pouvoirs mentaux dans un livre.
Jedusor entendit le raclement de sa chaise sur le sol, le bruissement de ses pieds nus sur le sol. Paniqué, il se releva le plus vite possible, étant donné sa faiblesse. Il parvint à faire quelques pas avant que la porte ne s’ouvre.
- Jedusor ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Il ne répondit pas, gardant les yeux grands ouverts en prenant bien soin de ne pas la regarder, espérant mimer une crise de somnambulisme. Il savait parfaitement l’imiter, mais le croirait-elle ? Pas sur…
Il sentit une espèce d’onde lui passer sur le corps, et devina qu’elle tentait de percer ses pensées. Le plus discrètement possible, il éleva des barrières dans son esprit pour qu’elle ne puisse y pénétrer, même avec son pouvoir. Elle soupira.
Curieusement, Dumbledore avait disparu. Hermione soupira une nouvelle fois et prit Jedusor par le bras, se décidant à le mener à son dortoir. Il se laissa guider, mimant l’indifférence la plus totale. Aucun geste, aucun regard ne troublait son rôle. Elle le poussa doucement sa chambre.
Il ne bougea pas, faisant semblant de ne rien voir de ce qui l’entourait, plongé dans un rêve. Elle fronça les sourcils, agacée, et le conduisit délicatement vers son lit, ou elle le fit se coucher. Au moment ou elle se redressait après avoir vérifié qu’il était bien étendu, elle sentit une main s’agripper à son épaule.
- Mais…, commença-t-elle.
La main se fit plus douce, et la tira doucement en arrière. Elle se retrouva sur le dos, sur le lit de Jedusor qui la regardait tendrement, bien réveillé.
- Et merde, souffla-t-elle, simulant une colère que, curieusement, elle était loin d’éprouver. Tu t’es joué de moi.
Il ne répondit pas, se contentant de la fixer avec plus d’insistance. Ses yeux se posèrent sur sa sidh dénudée, brillante comme un diamant au milieu de son front. Il baissa la tête et elle ne vit plus de lui que ses mèches noires qui lui tombaient sur le front.
- Je suis désolé, murmura-t-il. J’aurai voulu qu’il en soit autrement…
Elle ne répondit pas, posant sa main en une caresse légère sur son poignet, ou brillait sa sidh à lui. Alors, elle répondit.
- Ce n’est rien. Tu me donnes mieux.
Il sourit presque imperceptiblement et abaissa lentement sa tête vers elle. Enfin, ses lèvres se posèrent sur celles de Hermione. Celle-ci ne répondit pas à son baiser, mais ne le repoussa pas non plus. Et enfin, elle entrouvrit les lèvres.
Dehors, les étoiles brillaient plus fort que jamais, illuminant le château de leur brillance.
*********************************************************
Ouf, voila enfin un nouveau chap! J'ai mit longtemps, je sais... Mais avec mes exams et mes parents, écrire devient mission impossible! J'espère quand même que le chap vous plaira...
Merci pour les 42 reviews du chap précédent! Merci aux 112 personnes qui ont mit ma fic dans leurs favoris, et merci aux 26 qui m'ont mit dans leurs auteurs favoris!
Bon, je vais pas écrire de tartine... Au fait, si quelqu'un a encore un dessin, je commence à en manquer...
Bisouxxx,
Catya
Voici Jedusor, dessiné par Kevin! Kevin, merci bcp! Bisous!
Chapitre 19. Amour
Dehors, les étoiles brillaient plus fort que jamais, illuminant le château de leur brillance.
En se réveillant le lendemain matin, Hermione sentit en premier une main sur son ventre. Après, une sensation de chaleur s’insinua le long de son bas-ventre et un frisson lui parcourut le dos. C’était tellement agréable, de sentir la chaleur d’un homme au réveil…
Jedusor, en se réveillant, sentit Hermione qui bougeait le plus doucement possible pour ne pas le réveiller. Elle se tortillait doucement pour échapper à ses bras qui l’entouraient. Il sourit et se mit à rire doucement. Enfin, il la lâcha.
Elle se releva en riant elle aussi, et farfouilla le sol à la recherche de ses chaussures. Curieusement, elle était encore habillée. Malheureusement, soupira Jedusor intérieurement. Que ne donnerait-il pas pour une nuit d’amour avec elle... Hein ? Comment ça, d’amour ?
Et enfin, il l’admit. D’amour.
Il l’aimait, il le savait maintenant ! Une vague de soulagement déferla sans son cœur, cœur qu’il avait longtemps cru inexistant.
- Hermione ?
- Mmmh ?
- Je t’aime.
Elle arrêta net toute activité et se tourna lentement vers lui, comme frappée par la foudre. Sa bouche s’ouvrit sans qu’un mot n’en sorte, tellement elle était sonnée. Enfin il l’avouait ! Enfin enfin ENFIN !
- Qu’as-tu dis ? articula-t-elle lentement.
Il se rembrunit.
- Je ne le répèterai pas une troisième fois… Je t’aime.
- ENFIN !
Elle sauta à son cou, accrochant au passage la couette en duvet qui leur tomba dessus. Ils éclatèrent de rire en chœur, alors que Hermione enfouissait sa tête dans le cou de Jedusor. Celui-ci ferma les bras sur sa taille, l’attirant plus près de lui.
- J’ai cru que tu ne le dirais jamais, murmura Hermione.
- Et moi j’ai cru que je ne me l’avouerais jamais, sourit Jedusor en retour.
Ils rirent à nouveau doucement. Hermione leva la tête au niveau de celle de Jedusor, un peu hésitante. Celui-ci baissa le regard vers elle, interrogateur. Elle approcha sa bouche de son oreille et chuchota :
- Ce soir…
Il lui jeta un regard interrogateur, puis compris. Il lui sourit, et chuchota en retour, comme si quelqu’un pouvait les entendre :
- Tu es sûre ?
- Certaine.
Elle rougit et avoua :
- Ça fait déjà un bon moment que j’y pense… J’attendais juste… Je ne sais pas vraiment… un déclic…
- Et le déclic s’est produit d’abord chez moi. Je ne sais pas… Depuis que je te connais, j’ai tout le temps envie de rire, envie de sourire. Ça me paraît presque… une évidence. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime…
- Je pensais que tu ne le répèterais plus ? dit Hermione en riant.
- Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’ai…
- Stop ! Ça suffit ! s’écria Hermione en riant plus fort.
- Quoi, tu ne me crois pas, menaça Jedusor en se mettant à le chatouiller. Et pourtant… Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’ai…
- STOOOOOOP !! hurla Hermione, pris d’un fou-rire. Je te crois !
- Dis-le plus fort !
- JE TE CROIS ! Stooooooop, pitiéeeeee ! Tu sais que je suis chatouilleuse.
De toute façon épuisé, Jedusor arrêta et la serra à nouveau dans ses bras, un peu nerveux sans même savoir pourquoi. En même temps, Hermione se raidit et se serra davantage contre lui, agrippant sa chemise comme une bouée de sauvetage.
- Que t’arrive-t-il ? murmura Jedusor en défaisant doucement sa poigne de fer.
Fallait pas non pus lui déformer sa chemise préférée !
- Tu ne le sens pas ? dit-elle en retour, les yeux révulsés.
- Quoi donc ?
- Je… non, rien.
- Hermione, dis-le.
Elle le regarda une bonne minute dans les yeux, hésitante.
- Ce n’est rien. Il m’a semblé capter une pensée bizarre te concernant mais ce n’est rien, je ne sens plus rien.
- Hermione…
- Non, ce n’est rien du tout ! Après tout, je contrôle…
- Hermione…
- …encore mal mon nouveau pouvoir et…
- HERMIONE !
Elle se tu, le regard perdu dans le lointain.
- Ce n’est vraiment rien tu sais…, commença-t-elle, j’ai juste « entendu » quelqu’un, je ne sais pas qui, penser à une sorte de plan, et j’ai vaguement senti ton nom…
- Tu es sûre que c’est tout ?
- Oui… Enfin, je crois…
- Hermione, dis-moi tout, supplia-t-il à mi-voix.
Elle leva ses grands yeux noisette vers lui.
- Mais il n’y a rien à dire de plus… Tom.
Il sourit en entendant son prénom et l’embrassa doucement. Il se leva et se changea rapidement, sous le regard amusé de Hermione qui découvrait le corps de son futur amant parcelle par parcelle. La vue de son torse délicatement doré la fit frémir, de même que ses longues jambes qu’elle imaginait assez bien enroulées autour d’elle.
Elle rougit en sentant son regard sur elle, et détourna les yeux. Il n’avait pas encore fermé sa chemise bleu grise qui lui allait si bien. Jedusor sourit en regardant Hermione se détourner, clairement gênée. Pendant qu’il se changeait, il avait sentit son regard sur lui, sentit qu’elle le dévorait des yeux…
Enfin, il lui tendit la main et l’accompagna à sa chambre, ou les rôles furent inversés. Ce fut lui qui pu rire en la regardant se contorsionner pour ne pas qu’il la voit. Mais il n’exagéra pas, sentant sa gêne et ne voulant pas la braquer. Il aurait tout le temps de la contempler ce soir…
- Tom ? appela doucement Hermione alors qu’il laissait un sourire couler sur ses lèvres en imaginant leur nuit.
- Mmmh ?
- Tu pourrais déjà sortir, s’il te plait ? demanda-t-elle en rougissant.
Il se mit à rire mais sortit sans un mot, pour une fois obéissant. Une fois sorti de la chambre, il regarda par la fenêtre. Il faisait exceptionnellement beau pour un mois de février… On se demande pourquoi, se dit-il en souriant toujours.
Il descendit les escaliers, toujours souriant. Marrant, aujourd’hui il n’avait qu’une envie et c’était de sourire. Bizarre… En entrant dans la grande salle pour le petit déjeuner, il risqua un regard vers la table des professeurs et croisa le regard de Dumbledore. Le vieux fou souriait, lui aussi !
C’était décidément son jour.
D’abord la « révélation » de ses sentiments, Hermione, Hermione, Hermione… Euh, quoi d’autre ? Ah oui, Hermione ! Peut lui importait à présent pourquoi elle était venue à son époque, la seule chose qui comptait était qu’ils s’aimaient ! Aimer… Curieux, il ne s’était jamais rendu compte à quel point le mot était beau !
Après avoir reçu des plaintes de ses « amis » pour avoir planté son coude dans le beurre, il décida de quitter la table. Après tout, il n’avait pas si faim, son ventre et ses entrailles le chatouillaient. Et puis au plus vite il se levait au plus vite il reverrait Hermione.
Alors qu’il marchait en retenant l’envie de sautiller dans les couloirs, il passa une porte qu’il n’avait jamais vue. Marrant, c’était la troisième fois qu’il passait dans ce couloir et il ne l’avait même pas remarquée.
En entrant dans la pièce, il crut rêver : au milieu trônait un grand lit à baldaquin crème, avec une énorme couette qui paraissait moelleuse à souhait et décorée de petits cœurs ! S’intéressant à la salle elle-même, il s’aperçut que c’était une chambre dans l’esprit de celle qu’on donnait aux jeunes mariés pour leur nuit de noce : romantique et douillette.
Il sourit, heureux de sa trouvaille. Ce serait idéal pour ce soir.
Il quitta la pièce en notant mentalement son emplacement. Il reviendrait ce soir. Avec Hermione. Mais en se dirigeant vers la chambre de celle-ci, il sentit un coup à l’arrière de sa tête, et tout devint noir.
Dehors, le beau temps laissa place à de la pluie.
***
Hermione, alors qu’elle venait de congédier Jedusor, le regretta aussitôt. Après tout, il la verrait nue dès ce soir, alors pourquoi se gêner maintenant ? Elle capta vaguement la joie de Jedusor et sourit, heureuse elle aussi. Elle termina de s’habiller et s’apprêta à le rejoindre.
Mais avant même d’avoir atteint la porte elle se laissa glisser à terre, atterrée…
Tom !
Il était en danger, elle le sentait !
Ou plutôt, elle sentait la confirmation de ce qu’elle avait craint un peu plus tôt et n’avait pas osé révéler. Ils s’en prenaient à lui ! Elle sentit venir jusqu’à elle leur joie d’avoir triomphé du sorcier le plus puissant de Poudlard, leur joie de l’avoir neutralisé.
Ses jambes tremblaient tellement qu’elle ne parvenait pratiquement pas à se lever, mais elle sentait qu’il le fallait. Elle seule pouvait décrypter leurs pensées et sauver celle qu’elle aimait. Elle le devait, même si elle avait peur.
***
Jedusor, en se réveillant, sentit immédiatement ses poignets liés derrière son dos, de même que le bâillon qui l’étouffait à moitié. Ses yeux étaient bandés et il était accroupi sur le sol, accroché à un pilier. Pilier… il n’y avait pas de pilier de cette forme à Poudlard, se dit-il mentalement.
Il entendait des bruits de pas, des chuchotis venir des quatre coins de la pièce. Pièce plutôt petite sans doute. Il émit un bruit de gorge pour signifier à ses agresseurs qu’il était réveillé. Les bruits s’arrêtèrent et une personne s’approcha de lui.
En premier, on lui enleva son bâillon, et il put enfin respirer librement. Il aspira profondément une ou deux fois, puis se tu et ferma la bouche en attente de la suite. Elle ne formait qu’un pli serré, celui qu’il adoptait pour masque.
Enfin, on lui arracha le bandeau qui masquait ses yeux. La lumière soudaine l’éblouit et il se passa quelques secondes avant qu’il ne reconnaisse clairement ses assaillants.
-Vous !
******************************************************************************************************************
Saluuuuuuut!!! J'espère que le chap vous a plu, parce que c'est l'avant-dernier!!! J'envisage d'écrire un épilogue mais je suis sûre de rien... Sinon, je suis ouverte à toute proposition! Si quelqu'un a envie que j'écrive une fic en particulier...^^
Sinon, merci encore pour vos reviews!!!!! C'est grâce à ça que j'écris encore, c'est ça qui me motive pour écrire tjr! Vraiment merci! Et j'ai répondu à toutes^^
Bisouxxx,
Catya
Voici une image de Tom Jedusor, dessiné par Teyla. Merci bcp!
Chapitre 20. Confrontation
- Vous !
Les deux garçons devant Jedusor échangèrent un regard. L’un était un rouquin à l’air stupide, l’autre un type maigrichon aux cheveux noirs en bataille et aux yeux verts. Ils échangèrent un regard et reportèrent leur attention sur lui.
- Comment sais-tu qui nous sommes ?
Jedusor eut une moue dédaigneuse. Il savait parfaitement comment énerver n’importe quel interlocuteur.
- Hermione à une photo de vous deux avec elle dans ses affaires. Harry et Ronald, c’est ça ? Tu es sûrement… Harry Potter, dit-il en faisant un signe de menton vers le brun stupéfait. Le fameux Harry Potter, ajouta-t-il avec un rictus mauvais.
Alors c’était ce type à l’air sous-alimenté qui avait tenu Hermione dans ses bras avant lui ? Lui, qu’il aurait soi-disant tenté de tuer dans le futur. C’est sur que rien qu’à l’idée qu’il avait eut Hermione, il avait de le tuer !
- Et toi, Voldemort…, commença Harry, en faisant sursauter le rouquin, tu…
- Ne m’appelle pas comme ça ! le coupa Jedusor.
- Et pourquoi pas ? Seul tes Mangemorts ont le droit de te donner ce nom, c’est ça ? demanda Harry en rougissant de colère, le poing serré sur sa baguette.
Jedusor le regarda avec pitié, avant de lancer d’un air condescendant :
- Non. Parce que je m’appelle Tom Jedusor, Voldemort est laid.
Le gamin brun laissa retomber sa baguette, l’air surpris.
- Tu… tu…, bégaya-t-il.
Jedusor leva les yeux au ciel.
- Et alors ? Je n’aime pas ce nom. Hermione et moi avons décidé de ne plus jamais le mentionner, depuis que nous sommes devenus si proches…, dit-il avec un sourire sadique.
- Tu mens ! s’écria Harry avec rage, sa prise sur sa baguette se resserrant. Tu mens ! Je l’ai quittée il y une heure, nous nous aimons, elle et moi ! Elle te hait ! C’est juste sa mission…
Jedusor ne répondit pas, leva les yeux au ciel et regarda les deux garçons devant lui avec un air de commisération. Enfin, il répondit.
- Une heure ? Ça fera bientôt sept mois qu’elle est ici, elle a eut le temps de t’oublier, crois-moi. Et j’y ai été pour beaucoup…
- Tu mens, répéta Harry. Tu mens…
Jedusor haussa les épaules au maximum, compte tenu du fait qu’il était toujours lié au pilier qui lui écorchait les épaules.
- Répète-le autant que tu voudras, gamin. Ça ne changera rien au fait qu’elle m’aime, et qu’elle t’a joliment oublié.
- Tu mens, murmura Ron, parlant pour la première fois. C’est nous qu’elle aime. Je suis son meilleur ami et Harry son amoureux, elle ne nous abandonnerait jamais pour un monstre comme toi !
Jedusor nota avec intérêt que ses oreilles étaient écarlates. Il ne daigna pas répondre, les jaugeant avec pitié. Les deux garçons se regardèrent et Harry reprit la parole.
- On a trouvé une meilleure solution, salaud, dit-il d’une voix tremblante. On te tue et on ramène Hermione avec nous.
- C’est brillant, vous avez trouvé ça tout seul, comme des grands ? ricana Jedusor.
Les oreilles de Ron devinrent cramoisies mais Harry ne cilla pas.
- Tu sais quoi, Potter ? Hermione et moi avons affronté la mort pour ne pas être séparés. Si tu me tues, elle me suivra.
- Tu mens… Ce monde n’est pas pour toi, Voldemort. Toi, tu es fait pour l’enfer.
Il leva sa baguette et s’apprêta à prononcer le sortilège mortel quand la porte s’ouvrit en grand.
-Avada Keda…
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
Atterrés, Ron et Harry virent Hermione, en larmes, courir comme une folle vers eux, et se précipiter sur Jedusor. Elle s’accroupit à son niveau, appuyant sa tête contre le torse de celui-ci. Elle sanglotait sans pouvoir se retenir, pendant que Jedusor, sans un regard pour ceux qui avaient tenté de le tuer, lui murmurait des petits mots réconfortants dans l’oreille.
Enfin, Hermione se redressa légèrement, et embrassa longuement Jedusor.
- HERMIONE !
Elle regarda ses deux amis dans les yeux, les siens encore brillants des larmes d’angoisse qu’elle venait de verser. Elle rougit face à leurs regards atterrés mais ne s’écarta pas de celui qu’elle aimait. Enfin, elle parla.
- Je suis désolée…
Harry se laissa glisser par terre, sa baguette tombant mollement sur le sol. Il enferma sa tête entre ses mains et ne bougea plus. Ron, lui, après le premier choc passé, se précipita vers Hermione.
- Hermione ! Viens, ne reste pas avec lui !
- Ron, commença Hermione en essayant de détacher Jedusor et d’échapper à la poigne de Ron, Ron… Je suis avec lui.
- Qu’est-ce quez tu racontes comme conneries !! Il t’a ensorcelé, ça ne fait aucun doute ! Allez, viens !
- Non !
- Laisse-la ! intervint Jedusor.
Il brisa facilement les derniers liens qui restaient et l’orage se mit à gronder dehors. Il attrapa Hermione des mains de cet abruti et la tint serrée contre lui. Au grand dam de Ron, celle-ci se blottit contre la poitrine de Jedusor.
Harry se redressa.
- Hermione, je croyais que tu m’aimais…
- Harry je, commença-t-elle, je suis…
- Putain… Tu n’étais pas partie depuis deux minutes que Ron et moi avons risqués notre vie en sautant dans ce foutu puits pour venir te chercher… Et on te retrouve dans les bras de ce salaud…
Alors qu’il avait jusque la parlé d’une voix très basse, brisée, il releva la tête et se mit à hurler :
- TU N’ES QU’UNE TRAINÉE ! ON AVAIT JURE DE S’AIMER ET TOI TU COUCHES AVEC LE PIRE MONSTRE DE TOUS LES TEMPS !
Jedusor se précipita sur Harry et le fit taire d’un coup de poing dans la figure. C’est yeux, devenus rouges, brillaient d’une fureur intense. Harry, par terre, le regarda avec haine, tout en se couvrant le nez qui saignait abondamment.
- N’insulte jamais Hermione, murmura Jedusor d’une voix grave, vibrante de rage, ne l’insulte jamais.
Redressé de toute sa taille, il apparut pour la première fois à Harry et Ron à quel point il était grand. Ce dernier ne savait plus quoi faire, appuyé contre un mur.
- Comment peux-tu faire ça, Hermione ? demanda Harry avec des larmes dans la voix. Comment peux-tu me faire ça ? Je t’aime tellement…
- Harry… Je me détestais, au début, parce que je l’aimais, commença Hermione d’une voix douce, se défaisant des bras de Jedusor qui l’avait reprise contre lui. Mais… le fait est… je l’aime tellement que j’en ais mal. Ron, n’y pense même pas !
Ron, qui s’était approché par derrière de Jedusor et Hermione, la baguette tendue, suspendit son geste et regarda Hermione qui n’avait même pas bougé. Comment savait-elle qu’il était la, et qu’il allait faire quelque chose ?
Jedusor sourit, de son sourire carnassier.
- Et ouais, le rouquin. Elle peut lire dans l’esprit des gens faible. Pas mal, comme pouvoir, pas vrai ?
Harry et Ron se tournèrent tous deux vers Hermione, interrogateur.
- Oui, c’est quand je suis morte…
- QUOI ?
- Morte, répéta-t-elle patiemment. Tom est venu pour moi au Royaume des Morts pour me sauver, maintenant nous avons tous les deux un pouvoir particulier. Moi je lis dans les pensées des gens. C’est pour ça que je savais que vous étiez ici, dans ce qui deviendra normalement la cabane de Hagrid.
- Tu oublies de leur préciser que tu lis les pensées des gens faible…, les provoqua Jedusor en souriant, narquois.
- Hermione… pourquoi ? demanda doucement Harry qui paraissait ne pas avoir écouté un mot. Pourquoi lui ?
Hermione le regarda, hésitante, avant de se mettre à côté de lui. Il recula, l’air horrifié. Elle s’assit, malheureuse.
- Je ne sais pas Harry… Nous sommes fait l’un pour l’autre, je crois… Je t’aime. Mais pas comme lui…
- Ron ? Aide-moi…, chuchota Harry.
Celui-ci alla aider son ami à se relever et lança un regard de profond dégoût à son ancienne meilleure amie. Harry, lui, s’approcha de Hermione et lui glissa quelque chose dans la main.
- C’est ton choix, Mione…, déclara-t-il d’une voix éteinte. Tu choisis le monstre… Ne nous oublie pas…
Il passa une petite chaîne autour de son cou, et l’enroula autour de celui de Ron qui tremblait de rage. Il lança à Hermione un dernier regard triste, un regard haineux à Jedusor qui n’avait plus pipé mot, et tourna la chaîne.
Une fois, deux fois, trois fois…
Leurs corps devinrent peut à peu plus transparents, puis enfin s’estompèrent entièrement. Hermione entendit encore la dernière pensée de Harry.
"Ne m’oublie pas…"
Elle se laissa aller contre le torse de Jedusor, épuisée, des larmes coulant de ses yeux le long de ses joues pâles. Malgré sa propre faiblesse encore très forte, il la souleva dans ses bras et l’emporta vers le château.
Arrivés la, il la déposa délicatement sur son lit, il la déshabilla doucement et la borda comme il l’aurait fait d’une enfant. Il sentait bien qu’elle avait énormément souffert, l’heure écoulée. Peut-être plus que les derniers mois…
- Tom ? murmura-t-elle dans le noir.
- Oui ?
- Tout est fini ? Vraiment fini ? demanda-t-elle d’une petite voix enfantine, comme un bébé qui cherche le réconfort de sa mère.
Il sourit et déposa sur ses paupières un baiser aussi léger qu’un souffle de vent.
- Tout est fini.
*********************************************************
Voila votre nouveau chap! Je sais que j'avais dit dans les reviews que je mettrai longtemps à l'écrire mais finalement j'ai eu beaucoup plus de temps libre que prévu... Je sais aussi qu'il y a une anomalie temporelle, normalement ils ne devraient pas savoir retourner à leur époque... On a qu'a dire qu'ils se sont perdu dans les méandres du temps^^
Voila... Que dire de plus... Ah si! Merci beaucoup pour les 52 reviews du chap précédent, c'est vraiment un record! Je suis super contente aussi d'être dans la sélection du mois, vu que maintenant ma fic est la seule du site à être dans le top 10 des fics les plus reviewées, celui des fics préférées et dans la sélection!!!!!
Voila... Encore une fois merci. Je vais encore écrire un épilogue et je pensais aussi écrire le chapitre de leur "première fois" mais il faut encore que je demande aux modérateurs, en précisant que ce chap serait pour ceux qui ont 18 ans et plus...^^
Bisouxxx,
Catya
Voici une image de Harry et Hermione à la fin du 2ème chap!
Epilogue
- Harry, mon chéri, n’oublie pas ta chouette !
- Oui maman !
Lily Potter, née Evans, embrassa tendrement son fils, un beau petit garçon aux cheveux noirs et aux grands yeux verts tandis que James, son mari, aidait celui-ci à hisser sa valise dans le train. Harry se laissa aller une dernière fois dans les bras de sa mère, puis l’embrassa et une dernière fois et se tourna vers son père.
- Bonne chance gamin, dit celui-ci en souriant. Prends ça, ça te sera utile, ajouta-t-il tout bas en lui donnant un petit sac.
Puis, il se baissa à son niveau et chuchota avec une mine de conspirateur :
- Ce sont des boules puantes moldues, qui ne perdent jamais leur odeur. Ne le dis surtout pas à ta mère !
Harry rigola et mit prestement le sac dans sa poche. Derrière lui, il entendit une petite femme replète dire à son fils, un rouquin :
- Ron, tu as quelque chose sur le nez !
- M’man, laisse-moi tranquille !
- Vas lui dire bonjour, souffla Lily à l’oreille de Harry.
- Maman, je le connais pas !
- Justement, pour faire connaissance.
Harry s’approcha du jeune garçon en maugréant.
- Salut ! Je m’appelle Harry, Harry Potter. On peut partager le même compartiment, si tu veux ?
- Oui, bien sûr, dit le garçon qui avait l’air soulagé d’échapper aux débordements d’affection de sa mère. Je m’appelle Ron Weasley. Toi aussi, c’est ta première année à Poudlard ?
- Oui, bien sur. Ça va être cool !
- Excusez-moi, intervint une petite fille au longs cheveux bruns et touffus, vous n’auriez pas vu un crapaud ? Neville a perdu le sien.
- Non, mais au fait tu t’appelles comment ? demanda gentiment Harry.
Son père l’avait toujours encouragé à être ouvert avec tout le monde, et surtout ne pas être timide ! Il avait toujours été populaire…
- Hermione Granger. Et je suis absolument ravie d’avoir été admise par ce que mes parent sont dentistes alors je ne m’y attendais pas du tout et j’ai appris tout les livres du programme pour être sûre d’être bien préparée et vous ? dit-elle d’une seule traite.
Au même moment, il se produisit quelque chose d’étrange. Une femme déjà assez âgée s’approcha des enfants. Elle était encore belle malgré les années, ses cheveux châtains élégamment relevé en chignon. Son visage présentait de nombreuses similitudes avec celui de la petite Hermione.
Elle les regarda un par un, l’air émue, et les serra chacun à leur tour dans ses bras. Les enfants, trop surpris pour faire quoique ce soit, la regardèrent avec des yeux ronds. La femme retourna aux côtés d’un homme de haute taille, encore séduisant malgré les années. Ils l’entendirent murmurer :
- Ce sont eux, Tom ! Ce sont eux ! Et elle… tu la reconnais ?
- Hermione, tu vas leur faire peur… Bien sur que je la reconnais. Et ce sale gosse aussi, d’ailleurs !
- Tom !
- Excuse-moi, grommela l’homme.
Deux jeunes enfants s’approchèrent du trio abasourdi. Ils étaient tous les deux très semblables, avec leurs cheveux noir ébène et leurs grands yeux noisettes. Les mêmes yeux que la petite Hermione. Le garçon prit la parole.
- Désolé, ma grand-mère est un peu bizarre parfois, dit-il avec un sourire d’excuse. Mais elle est très gentille.
- Oh, y a pas de problème, dit gentiment Harry. C’est quoi vos noms ?
- Moi, c’est Tristan Jedusor, et elle c’est ma soeur jumelle, Solveig. Ce sont nos grands-parents qui nous élèvent depuis la mort de nos parents, expliqua timidement Tristan.
- Je suis désolé, ça doit être dur de vivre sans parents, dit gentiment Harry.
- Oh, ça va encore ! Nos grands-parents sont gentils, et très intelligents ! On a dû apprendre tous les sorts de nos livres pour commencer, intervint Solveig, parlant pour la première fois.
- Moi aussi ! s’écria Hermione.
Ils entrèrent dans un compartiment vide et les deux fillettes s’éloignèrent un peu du reste du groupe en parlant sortilèges, enchantements et potions. Tristan resta avec Ron et Harry et les trois garçons devinrent vite amis. Au même moment, un garçon entra dans le compartiment, l’air hésitant. Il avait des cheveux courts et blonds platine lissé en arrière et un visage fin au long nez pointu.
- Euh… b’jour… je peux m’asseoir ? demanda-t-il timidement. Je m’appelle Draco, Draco Malfoy…
- Bien sur ! dit joyeusement Harry qui invitait décidément tout le monde. Je m’appelle Harry Potter, et voici Ron Weasley et Tristan Jedusor !
- Enchanté. Vous croyez aller dans quelle maison, vous ? demanda Draco avec un pâle sourire. Moi j’irai sûrement à Serpentard, comme toute ma famille.
- Moi sans doute à Gryffondor, c’est la que mes parents ont été, dit Harry.
- Les miens aussi, et tous mes frères y sont, intervint Ron.
- Moi la question ne se pose même pas, dit Tristan avec un grand sourire. Mes parents ont été à Serpentard et mon père est un descendant de Salazar, donc j’irai sans doute là aussi.
- Tu es un descendant de Serpentard ? demanda Draco avec un profond respect. Donc tu es un sang-pur.
- En fait, un sang-mêlé. Mais ce n’est pas important.
Draco le regarda avec mépris.
- Tu es un descendant de Serpentard et tu dis que ça n’a pas d’importance ? Bien sur que si ! Poudlard devrait être réservé aux enfants de sorciers !
- Mais non voyons ! C’est ce que tu fais qui est important !
Harry et Ron regardèrent avec intérêt les deux garçons se disputer tout le long du chemin. Pourtant, en arrivant au château, tous deux s’étaient réconciliés et étaient même amis. Harry et Ron s’entendaient bien et Hermione et Solveig étaient persuadées que leur rencontre était écrite. En arrivant dans la grande salle, ils écoutèrent le choixpeau chanter, chacun à côté de son ami.
Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi
Les hauts-de-forme, les chapeaux splendides
Font pâle figure auprès de moi
Car à Poudlard quand je décide
Chacun se soumet à mon choix
Rien ne m'échapp ' rien ne m'arrête
Le choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaître votre maison
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu
Si à Poufsouffle vous allez
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leur fin
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant
Les applaudissements éclatèrent de toute part, et les nouveaux amis se firent des clins d’œil. McGonagall apporta son habituelle liste de noms, et les appela un par un, pour arriver à :
- Hermione Granger !
Hermione s’avança vers le choixpeau, tendit que Tristan et Solveig fronçait les sourcils. Bizarrement, elle avait le même nom que leur grand-mère…
- Gryffondor !
Hermione alla rejoindre ceux de sa maison sous les applaudissements. On arriva peu après à :
- Solveig Jedusor !
Le choixpeau prit son temps, cette fois-ci, oscillant sur la tête de la jeune fille inquiète. Enfin, il se décida pour la première maison de sa grand-mère ( et en l’occurrence nouvelle meilleure amie.)
- Gryffondor !
Elle rejoignit son amie, ravie, mais en même temps assez étonnée. Elle s’attendait à aller à Serpentard, après tout elle était sa descendante et ses grands-parents y avaient été tous les deux !
Elle voulut regarder Tristan pour avoir son avis. Ils étaient si proches que souvent un regard ou un sourire suffisait pour qu’ils se comprennent. Mais elle n’en eut pas le temps, déjà McGonagall appelait :
- Tristan Jedusor !
Pour lui aussi, le choixpeau tergiversa longtemps, avant de crier :
- Serpentard !
Tristan adressa un sourire à sa sœur et alla à sa table. Il retint son souffle quand ce fut le tour de son meilleur ami. Pour rien, car celui-ci fut rapidement envoyé à Serpentard, malgré une courte hésitation du choixpeau.
A leur tour, Harry et Ron rejoignirent les Gryffondor. Tous virent pour la première fois Dumbledore, qui adressa un grand sourire aux premières années et adressa son premier discours étrange :
- Bizarre, Nigaud, Grasdouble, Pinçon, je vous remercie !
Ils se regardèrent, étonnés, avant de se mettre à rire. Le repas se déroula dans les rires et l’émerveillement des premières années. Al a table des professeurs, le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal Remus Lupin regarda le fils de son ami rire avec les autres. A côté de lui se trouvait le professeur Séverus Rogue, son mari, qui enseignait les potions. Il sourit.
Enfin, le repas terminé et le discours de Dumbledore plus ou moins écouté par certains, ils allèrent se coucher. Cette nuit le, quatre enfants écrirent à leurs parents.
***
Bonjour Mamy,
Tu sais, je m’attendais à aller à Serpentard, comme et toi et Grand-père Tom, et me voilà à Gryffondor ! Mais je ne le regrette pas, parce que j’ai déjà une super amie ! Elle s’appelle Hermione Granger. Etrange, non ? Elle est très gentille et très intelligente, et on s’entend super bien ! Tristan, lui, est à Serpentard, avec son nouvel ami Draco Malfoy. Au fait, tu avais raison ! Dumbledore est vraiment fou :) mais il a l’air très gentil !
J’espère que toi et grand-père Tom allez bien.
Bisous,
Solveig
***
Bonjour Grand-père,
Eh bien tu avais raison, je suis bien à Serpentard ! Pourtant, le choixpeau voulait d’abord me mettre à Gryffondor, mais il a changé d’avis. Pas pour Solveig en tous cas, elle est à Gryffondor ! Je trouve ça dommage de ne pas être avec elle, mais au moins je suis avec un ami. Il s’appelle Draco Malfoy. Il est un peu prétentieux mais une fois qu’il se calme et qu’il oublie ses bonnes manières et se que son père lui a appris il est chouette… J’attends le début des cours avec impatience, mais avec tout ce que tu m’as appris ça m’étonnerait que je ne sois pas le meilleur ! Quoique Solveig et sa nouvelle amie, Hermione Granger, pourraient bien me faire de l’ombre. Mais je n’abandonnerai pas ! Je veux être aussi bon que tu l’étais en arrivant à Poudlard. Et je suis sur que je pourrai y arriver. Après tout, je suis le descendant de Serpentard, non ? :)
Réponds-moi vite !
Tristan
***
Maman, Papa,
Vous aviez raison ! C’est bien ici que je pourrai me faire des amis, j’ai déjà rencontré pleins de gens super ! En premier, il y a Ron Weasley. Ce gars est vraiment sympa, c’est mon nouveau meilleur ami. Et il y a Tristan Jedusor, il est plutôt sympa aussi. Il dit qu’il est l’héritier de Serpentard, c’est cool ! Mais peut-être qu’il frime… En tous cas, il a l’air drôlement sérieux ! On verra bien… Au fait Papa, j’ai déjà utilisé ton « cadeau », j’en ai mis une dans le lit du préfet J c’est le grand frère de Ron et il a l’air d’un sacré raseur ! Vive les nouveaux maraudeurs, tu peux compter sur moi. Maman, ne t’inquiète pas je ne ferai pas de bêtises ( enfin… pas trop. )
Votre fils qui vous aime,
Harry
***
Très cher Père,
Vous allez être fier de moi, car je me suis lié d’amitié avec l’héritier de Serpentard en personne ! Il s’appelle Tristan Jedusor. Nous sommes bons amis, et dans la même classe. Nous avons déjà eut une conversation très intéressante sur les origines, il a réussi à me convaincre d’adopter son point de vue, celui du descendant de Serpentard.
Votre fils,
Draco
***
Le lendemain, les destinataires des lettres les lurent attentivement. Un sourire se forma sur leurs lèvres. Tout allait bien.
***
Hermione tomba amoureuse de Tristan en 6ème année, mais celui-ci la rejeta. Elle se tourna alors vers son meilleur ami, Harry Potter, qu'elle épousa plus tard. Draco et Solveig se marièrent, tous simplement par amour. Tristan se maria plus tard, vers 27 ans, avec une jeune sorcière française au moins aussi intelligente que lui, du nom de Helen.
Il devint ministre de la magie à 25 ans, alors que sa soeur était la chercheuse en potions la plus célèbre de sa génération pour avoir découvert un vaccin contre la morsure du loup-garou. Harry devint attrapeur professionnel de l'équipe d'Anglettere, et Hermione devint médicomage.
************
Fic finie! Ouuuuuuf.... Meric bcp bcp bcp pour tt vos reviews! Et... Bon, je vais pas faire long...
Merci à tous pour m'avoir suivie tt au long de l'histoire
Merci à Lylène pour sa fic qui est en quelque sorte une suite différent de la mienne
Merci à Véra pour avoir fait ma pub^^
Voila... Pour ceux qui ont aimé ma fic, j'en posterai bientôt une du même esprit :
"Les larmes de l'Ange"
Une dernière fois Merci et Bisouxxx
Catherine
PS: Petit edit 4 ans après ( nous sommes maintenant en 2010, fin de la publication, je pense 2007 ^^ voir 2006 ). Je tiens à préciser pour ne pas avoir à sans cesse le répéter en reviews: quand j'ai écris cette fic, Twilight n'était pas le succès mondial que c'est devenu actuellement. Oui, je m'en suis fortement inspirée, notamment dans certaines répliques. Non, ce n'est pas une lubie de gamine de 14 ans faaaaaaaan de twilight. A l'époque, un seul livre était sorti, le premier dont je me suis inspirée, et j'aimerais que certains arrêtent de me traiter de tricheuse à propos de quelque chose qui maintenant est un énorme succès, à l'époque un roman qui m'a marqué.
NON CE N'EST PAS FINI, CONTINUEZ ENCORE!
Réponses des persos by Catya
Réponses des persos
Silence.
Dans la salle sombre, on peut distinguer de nombreux fauteuils rouges et verts. A l’arrière, une porte close. Et un silence pesant. Enfin, dans un craquement à glacer le sang, la porte s’ouvre…
Lentement…
Trop lentement pour les téléspectateurs qui retiennent leur souffle. Enfin, un visage apparaît. Devant le publique ébahi apparaît un merveilleux jeune homme aux cheveux noirs brillants qui lui retombent sur le front, aux grands yeux noisettes et à l’air un peu dédaigneux. Il s’arrête et jauge le publique en plissant le nez.
Mais soudain, il tombe en avant, et on voit une main dépasser de la porte. Il se redresse et crache dédaigneusement vers la porte encore ouverte :
- Potter, tu pouvais attendre ton tour !
- T’as qu’à avancer Jedusor !
Tristan lui adresse un sourire méprisant et chuchote :
- Toujours pas digéré le fait qu’Hermione m’ait aimé avant toi ? Tssss, Potter…
Harry Potter rougit fortement en entrant et murmure :
- Ça n’a rien à voir !
- T’es sur ? demande encore Tristan avec un sourire narquois.
- La ferme les garçons !
Solveig entre à son tour, les yeux au ciel et la main de Draco aux fesses. Qu’elle repousse en murmurant :
- Dracou, pas maintenant !
Celui entre également, un grand sourire aux lèvres semblable à celui de Tristan, qu’il salue. Ses cheveux blonds et longs tombent souplement dans sa nuque, offrant un contraste total avec son ami. Les téléspectateurs féminines se mettent à baver ( Nda : surtout l’auteur. )
Solveig aussi est ravissante, toute mince et fine, ses cheveux noirs et courts retombant en boucles autour de son visage pâle éclairé par ses yeux qui semblent immenses. Elle est habillée d’une jupe mi-longue bleue et d’un pull blanc moulant qui lui va à ravir, elle est vraiment belle.
Hermione qui lui suit est jolie aussi, égale à elle-même. Tout comme Hermione senior qui lui suit avec le beau Tom Jedusor. Ils sont tous les deux très dignes, bien qu’assez âgés. Et enfin Ron entre en traînant des pieds. Ils s’assoient tous en silence, avant de se tourner vers l’auteur qui s’éclaircit la gorge.
- Hum ; et bien chers personnages…
- Ne nous traite pas de personnages s’il te plait Catherine, dit gentiment mais avec un brin de mépris le beau Tristan.
L’auteur rougit ( elle est très sensible au charme de Tristan ) avant de poursuivre :
- Nous sommes ici pour que vous puisiez poser vos questions a ces personnes, qui vous ont fait rêver pendant toute l’histoire ! Commençons par la première question, posée par Namantha et qui est pour…
Roulement de tambour…
- Tom !
Celui-ci se tourne vers Catherine qui se perd dans ses beaux yeux… Avant d’être ramenée à la réalité par Hermione Jedusor qui vient de toussoter, jalouse.
- Nous disions donc, une question pour Tom… Tom, notre chère lectrice et amie voudrait savoir comment as été ta première nuit avec Hermione ?
Tom sourit, plongé dans ses souvenirs et Hermione rougit. Enfin, il commence à parler d’une voix lointaine… :
- En fait c’était génial. Déjà elle n’arrêtait pas d’essayer de se cacher, ce que je trouvais trop mignon, mais en plus elle n’avait vraiment pas à avoir honte, elle était si belle !
Il passe son bras autour des épaules d’Hermione qui a encore plus rougit et sourit, avant de poursuivre.
- Quand je l’ai pénétrée, j’ai senti qu’elle avait mal et j’ai essayé d’aller le plus lentement possible mais bien sur…
- GRAND-PERE TAIS-TOI, hurlent Tristan et Solveig ensemble, ne tenant pas à connaître les détails de la vie amoureuse de leurs grands-parents.
- Tsss, les enfants je ne vous croyais pas si prudes, répond Ton avec un sourire carnassier. Enfin bref, c’était absolument fantastique !
L’auteur reprend son petit carton avec le texte, et fait un grand sourire aux lecteurs.
- Merci Tom ! Passons maintenant à la question suivante, qui nous vient de l’ensemble des lecteurs qui ne comprennent pas bien et qui veulent savoir ce qu’il s’est passé avec Harry et Ron, et qui répond aussi à la question de miss Sabaha qui demande comment notre soi-disant héros a osé agresser Hermione ! Elle est pour… Harry ! Ou est Harry ? demande-t-elle soudain en regardant autour d’elle.
Jedusor répond tranquillement :
- Ben il est pas la le petit morveux, tu l’as envoyé se perdre dans les méandres du temps avec son pote à tête de babouin…
- Tom !!! proteste Hermione en lui envoyant un coup de coude.
- Ben quoi c’est la vérité ?
Catherine lève les yeux au ciel ( ces deux la n’arrêteront jamais ) et répond aux lecteurs, un peu gênée :
- Effectivement, ce cher Harry est en ce moment même au Moyen-Age, selon mes sources… mais d’ici quelques secondes il devrait être dans l’Antiquité ! Enfin je vais répondre à sa place… En fait, Harry s’en veut horriblement de ne pas avoir été la pour elle, de l’avoir laissé partir dans le futur et il était tellement bouleversé qu’il est reparti dans les couloirs du temps sans penser que…
- Ey ! proteste Harry Potter junior en se levant. J’ai jamais abandonné Hermione, et je suis encore moins dans l’Antiquité!!!
- Pas toi Potter, répond tranquillement Draco qui a nettement mieux suivi, ton autre toi.
- Ah d’accord.
- Bon, passons à la question suivante… Elle est pour… Tristan ! Tristan, miss Sabaha voudrait savoir pourquoi tu as repoussé Hermione junior, la poussant ainsi dans les bras de son meilleur ami…
Hermione junior à maintenant les larmes aux yeux et Tristan à enfin l’air un peu gêné, avant qu’il ne se mette à bredouiller :
- Ben en fait… c’est pas que je voulais pas d’elle… mais elle ressemble trop à ma grand-mère !! C’est stressant quand votre petite amie ressemble à celle qui vous criait dessus quand vous faisiez des bêtises… Et puis on est du même sang, indirectement, donc je ne pouvais pas… tu comprends, Sabaha ? *fais un sourire charmeur à la lectrice, plongeant profondément ses yeux dans les siens*
L’auteur reprend précipitamment avant que Tristan ne poursuive son numéro de charme, accourant vers le podium.
- Merci Tristan ! Notre question suivante est de nouveau de miss Sabaha, pour… Hermione Jedusor !
- Oui Catherine ?
- Miss Sabaha voudrait savoir comment ça s’est passé, de devoir vivre au jour le jour avec Tom…
- Oh mon Dieu, il y a du bon et du mauvais ! Commençons par le mauvais…
Au même instant, elle surprend le regard meurtrier de Tom et s’interrompt net avant de poursuivre :
- Bon, en fait, il est adorable… Très gentil, dévoué, très bon amant ( Tristan et Solveig se bouchent les oreilles ) mais il a la sale manie de laisser ses rognures d’ongle de pied sur la table de nuit !!!!
- Même pas vrai !!!! hurle Tom avant de se détourner d’Hermione, mortellement vexé.
Celle-ci lève les yeux au ciel et fait un clin d’œil à Catherine qui poursuit :
- Merci Hermione ! Notre question suivante est pour… Tom ! Miss Sabaha voudrait savoir si tu acceptes de boire un verre avec elle…
Hermione, abandonnant son masque enjoué, fusille l’auteur du regard qui ne bronche pas sous l’attaque. Tom, qui boude toujours, répond à la légère :
- Bien sur ! Donne-moi le numéro de cette charmante jeune femme et… OUAILLE !!!!!
- Tu as un problème mon chéri ? demande perfidement Hermione qui vient de lui écraser le pied de son talon aiguille.
- Non non, aucun, marmonne Tom en se tournant vers Catherine à qui il chuchote :
- Présente-la moi en backstage, pas un mot à Hermione !
Catherine lui fait un clin d’œil de connivence et poursuit :
- La question suivante est encore et toujours de miss Sabaha pour… Tristan ! Tristan, elle voudrait savoir si tu es partant pour un plan à trois avec toi, elle et Tom Jedusor en version plus jeune ?
Tristan pâlit visiblement, ouvre un peu le col de sa chemise pour parvenir à respirer et chuchote :
- Catherine ! Je ne peux pas répondre à ça !!!! Pitié, épargne-moi, je ferai tout ce que tu voudras si tu m’épargnes cette question…
- Tout ? demande Catherine, une petite lueur lubrique dans l’œil.
- Tout, confirme Tristan qui a du plus en plus de mal à respirer.
- Marché conclu, viens dans ma loge ce soir… Cher téléspectateurs, je suis navrée mais cette question ne correspondant pas à l’éthique de notre émission, je me vois dans l’obligation d’empêcher Tristan de répondre.
Elle s’éloigne en faisant la sourde oreille aux protestations, un sourire extatique sur le visage ( ne vous inquiétez pas, Sabaha a reçu sa réponse sur msn ;) ).
*************************************************************************
Chose promise, chose due! S'il vous plait, en direct les réponses des persos. Nouvelle émission au gré de vos questions ;)
Bisous!
Réponses des persos, partie 2 by Catya
Réponses des persos 2
Nous sommes à nouveau dans le studio, avec les mêmes chaises rouges et vertes… et les mêmes spectateurs qui retiennent leur souffle. Et surtout, la même petite porte close vers laquelle tous les regards enfiévrés sont dirigés.
Un téléspectateur hurle :
- ALORS ÇA VIENT ???????
On entend un petit cri de surprise venant d’une loge, et un technicien de plateau entendit clairement :
- Merde, Tristan, ça commence !
Le Tristan en question apparut une minute après, la chemise boutonnée de travers et le pantalon un peu froissé, mais avec un grand sourire sur le visage. La présentatrice Catya le suivit de près, sa jupe longue beige devant derrière et en train de remettre sa chemise blanche un peu transparente correctement.
Elle rougit sous le regard moqueur des téléspectateurs, fit un grand sourire en direction de la petite porte et dit, d’une voix un tantinet trop aiguë :
- Les personnages invités peuvent entrer !
Harry Potter senior entre, habillé d’une toge. Viens ensuite Harry junior qui regarde son aîné avec curiosité, Hermione Potter au bras. Suivent Draco et Solveig, tout les deux splendides( surtout comparé au style plutôt débraillé des autres ).
Solveig est vêtue d’une robe bleue marine en moire, fendu sur le côté et très ajustée, et Draco porte une chemise entrouverte sur le torse et un jeans taille basse, qui s’abaisse un peu trop quand il s’assoit ( sous l’œil gourmant de l’auteur ).
Mais les deux Potter ne s’assoient pas, Potter junior regardant Tristan en hurlant :
- Pourquoi il était la avant moi ??????
Et le Potter senior regardant Draco :
- Qu’est-ce qu’il fait là cet abruti ????
Draco et Tristan se regardent un se font un petit sourire en coin. Ils ne daignent pas répondre, et Draco profite du tumulte pour attirer Solveig sur ses genoux. Tristan fait de même avec l’auteur qui rougit et se dégage avant de se tourner vers les spectateurs qui s’impatientent avec un grand sourire colgate.
- Bonjour et bienvenu dans notre deuxième émission spéciale ! Je vous remercie de votre patience, ajoute-t-elle en voyant que certaines personnes dans le public grognent encore un peu. Nous allons donc commencer les questions…
Elle attrape ses petits cartons ( que ferait-elle sans eux ? ) et poursuit :
- Voilà, notre première question est de miss Fawna pour…*roulement de tambour* Hermione Junior !
Catya se tourne vers l’intéressée qui est assise près de Harry junior et sourit timidement. Elle rattrape son carton qui lui a glissé des mains, fait à nouveau un sourire dentifrice et lit la question.
- Hermione, miss Fawna voudrait savoir comment était ton mariage avec Harry ?
Un grand sourire éclaire le visage de la ravissante jeune fille, et elle rougit légèrement.
- Ce fut le plus beau jour de ma vie ! J’étais habillée d’une merveilleuse robe de dentelles de Bruges avec un voile retenu par des fleurs d’oranger, et…
- Hermione, la coupe l’auteur, je crois que la question signifiait plutôt comment est ta vie depuis ton mariage…
- Ah d’accord… ben ça va, il y a des hauts et des bas, mais dans l’ensemble on s’entend bien. J’ai un travail super, une adorable maison, un mari charmant… Que demander de plus ?
- Excellente question, nous y reviendrons peut-être plus tard. Miss Fawna voudrait également savoir si Harry est facile à vivre ?
Cette fois-ci, l’expression de Hermione se fait plus dure, et elle répond très honnêtement ( un peu trop pour Harry qui se tortille sur sa chaise ) :
- Ça, par contre, c’est moins facile. Dans l’ensemble on s’entend bien, mais c’est parfois un horrible enfant gâté ! Et il n’en fiche pas une dans la maison !
- Ey ! proteste son mari qui vient de rougir pas mal.
Hermione lui jette un regard tout sauf tendre, mais poursuit un peu plus doucement néanmoins.
- Bon, dans l’ensemble c’est parfait. Quoique je me dis parfois que ce serait encore plus parfait avec…
Elle s’arrête et lance un regard tendre et hésitant vers Tristan, qui la snob ouvertement, pendant que Catya Avada Kedavrise Hermione de son regard en marmonnant :
- Il est à moi, pouffiasse…
Heureusement, Hermione et Potter junior ne relèvent pas mais un sourire de profonde suffisance apparaît sur le visage de Tristan.
- Bon, poursuit l’auteur, un peu rouge de jalousie, notre question suivante est de miss Fawna, toujours, pour… Potter senior !
Celui-ci, l’air toujours aussi à côté la plaque avec sa toge, se tourne vers elle sans dire un mot. Il n’a d’ailleurs presque rien dit depuis le début de l’émission. Catya, un peu inquiète, pose sa question :
- Très bien, Harry, miss Fawna désire savoir ce que toi et Ron avez fait entre le temps ou vous avez kidnappé Tom Jedusor et celui ou vous êtes arrivés dans le passé.
Harry ne réagit pas, regardant le vide devant lui. Catya attend, paniquant légèrement. Finalement, il tourne la tête vers elle sans un mot. Draco s’impatiente et dit :
- Bon, l’ancêtre, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Harry sursaute et se met à parler rapidement :
- En fait on a pas eu tellement de temps on a juste décidé de le kidnapper puis de le tuer et comme ça a pris pas mal de temps pour décider de ou on allait le mettre on a quasiment rien pu faire d’autre enfin si Ron a attrapé une cuisse de poulet et un brownie au passage quand on a traversé la grande salle en courant et moi j’ai bu un peu de jus de citrouille mais sinon on a rien fait de spécial pas que je sache ou que je me souvienne puis on a cherché un grand sac et on a cherché Voldemort avec la carte des maraudeurs puis je l’ai assommé et on l’a traîné dans la cabane de Hagrid qui n’était pas encore la cabane de Hagrid et…
L’auteur, ne voulant pas faire augmenter le taux de suicide des téléspectateurs, le fait se taire en vitesse et sortir par les gardes de la sécurité, avant de refaire son fameux sourire colgate.
- Bien ! Notre question suivante est pour Solveig !
- Je t’écoute, Catherine, dit celle-ci en se faisant bécoter par un Draco en super forme.
Catherine lève les yeux au ciel en regardant le beau Draco lui orner le cou de baisers tendres. Solveig ronronne en silence, les yeux fermés et ayant visiblement complètement qu’elle est censée répondre à une question.
- RhmmMrr, fait l’auteur en un étrange bruit de gorge. Hum hum, poursuit-elle, la méthode Ombrage étant révélée comme étant la meilleure.
Solveig ouvre les yeux et repousse doucement Draco en murmurant un :
- Pas maintenant Dracou, parfaitement audible. Tu disais Catherine ?
- Je ne disais rien du tout, j’attendais que tu ais fini, répond gentiment Cat qui commence légèrement à craquer.
- Je t’écoute.
- Donc, miss Fawna veut savoir si Draco ne fait pas de crise de caractère toutes les cinq minutes ?
Draco cesse net toute activité. Tristan chuchote assez fort pour que tout le monde :
- Jeux de mains, jeux de vilains...
Cat lève un sourcil vers Tristan qui a le bon sens de se taire et de regarder le plancher sous le regard narquois mais ravi de l’auteur.
- En fait absolument pas. Quoique je n’aie pas grand mérite, c’est surtout grâce à Tristan, je t’adore grand frère, que Draco est supportable. Au début c’était impossible, tellement il était dans l’ombre de son père mais maintenant il est tout à fait supportable. Et plus encore, je l’aime, finit-elle avec un grand sourire.
Draco se tourne vers elle et leurs lèvres se joignent pour un baiser passionné qui scelle leur amour éternel… Catherine lève à nouveau les yeux au ciel, pendant que les spectateurs applaudissent, émus.
Soudain, un remue-ménage impossible se fit entendre derrière la porte qui s’ouvrit avec fracas, laissant passer un Tom Jedusor échevelé, suivit de près par une Hermione Jedusor bouleversée. Si bouleversée qu’elle s’assit d’abord sur les genoux d’un Draco outré pour enfin finir sur les bons, ceux de son mari.
- Bon, Tom, je vais passer l’éponge sur cette entrée… tumultueuse, mais répond vite à ma question puis tire-toi, dit sèchement Catherine qui craque.
- Vas-y, pose-la, ta question, crache Jedusor, furieux.
- Fawna voudrait savoir si ça t’a fait du bien de filer une droite à Harry, dit enfin l’auteur en lui jetant un regard noir.
Pour la première fois depuis qu’il est la, une expression extatique transparaît sur le visage de Tom, pendant que Hermione laisse échapper un petit gémissement.
- Tu parles, ça m’a fait un bien fou ! D’ailleurs, je viens de remettre ça, ce petit couillon se baladait à moitié à poil habillé avec un drap en marmonnant quelque chose à propos d’un jus de citrouille, je lui en ai flanqué une en plein sur la gueule !
- Tom !!!! proteste Hermione dont on explique maintenant la pâleur.
L’auteur ne s’attarde pas et fait raccompagner Tom et Hermione en taxi par prudence. Enfin, elle attrape son dernier carton, et commence avec un sourire de plus en plus éclatant :
- Très bien, notre dernière question pour la journée est pour Tristan ! Tristan, miss Fawna voudrait savoir ce que…
Elle s’interrompt et relit la question, de plus en plus pâle. Finalement, elle achève d’une voix morne :
- … ce que tu as fait avec l’auteur après l’émission.
Elle jette un regard en coin vers Tristan qui a l’air particulièrement extatique. Mais alors vraiment, il est aux anges, son sourire va d’une oreille à l’autre.
- Eh bien, Fawna, excellente question soit dis entre paranthèse, j’ai commencé par l’allonger doucement sur le lit de la chambre d’hôtel, puis je l’ai lentement déshabillée pour la rendre folle de désir en lui faisant des petits baisers aériens dans le cou. Ensuite je me suis mis sur elle et je lui ai massé le corps entier avec une huile odorante aux fruits, puis…
- MERCI BEAUCOUP !!!! hurle l’auteur qui est devenue rouge pivoine. Ça suffira, merci beaucoup Tristan mais il y a des enfants dans la salle.
Tristan ne répond pas mais attrape la main de Catherine et dépose un petit baiser dans le creux de la paume, faisant se fondre sa propriétaire. Celle-ci balance tout ses cartons et pose la toute dernière question :
- La dernière question pour aujourd’hui est pour Tristan, et est de moi.
Elle rougit pendant que tous les invités se tapent un fou-rire et que Tristan paraît on ne peut plus attentif.
- Tristan, as-tu l’intention de remettre ça se soir ?
A nouveau, Tristan ne répond pas se lève et prend l’auteur dans ses bras, et la conduit sans un mot vers la sortie. Suivant ce bon exemple, Draco attrape Solveig et sort aussi. Reste Hermione qui jette un regard d’espoir vers Harry qui se gave de petits fours. Enfin, elle comprend que ce balourd n’a pas compris ce qu’il devait faire et attrape le micro en soupirant.
- Chers téléspectateurs, ceci est la fin de notre émission du jour. Soyez présent à la prochaine, et prêt à poser vos questions car ce sera la dernière émission ! Bonne soirée.
*******************************************************************************
Je crois que c'est assez explicite^^ Bref, posez bien toutes vos questions car la prochaine émission sera la dernière! Lol, merci bcp,
Bisous
Réponses des persos, partie 3 by Catya
*Réponses des persos, partie 3*
Encore une fois une salle, des fauteuils vides, une auteur absente ( probablement en train de batifoler avec son personnage adoré ). Les invités bavardent entre eux, entretemps habitués au retard de leur auteur préférée. Mais celle-ci arrive, magnifique.
Elle fait un sourire pour une fois sincère et lisse son chemisier noir, qui est assorti à sa longue jupe argentée. Sans dire un mot, elle claque des doigts vers la petite porte que les invités connaissent bien, porte qui s’ouvre sur le premier personnage.
Tristan entre le premier, comme à son habitude, et lance un clin d’œil à l’auteur avant d’aller s’asseoir. Son jeans noir est parfaitement assorti à sa chemise blanche et son veston gris. Derrière lui arrive Draco, habillé comme lui mais avec une veste bleue, main dans la main avec Solveig, qui est vêtue d’une robe rose pâle.
Les autres personnages entrent tous, chacun à leur tour, sans se pousser, se crier dessus ou se disputer. En fait, aucun n’a encore dit un mot, et les téléspectateurs commencent légèrement à s’inquiéter de ce manque de réaction. Enfin, Catya parle :
- Chers téléspectateurs, je suis ravie de vous accueillir une fois de plus dans cette émission. Notre dernière émission, je vous le rappelle. En premier, excusez notre apathie, mais le réveillon d’hier soir s’est révélé plutôt agité, et peu d’entre nous ont dormi plus d’une heure cette nuit. ( NDA : j’ai commencé à l’écrire le 25 :p )
Tristan se lève et se place à côté de l’auteur dont il attrape la taille fine ( NDA : ouais, j’ai perdu 6 kilos et je suis mince ! lol ). Il sourit et parle d’une voix un peu sourde.
- Je confirme, on a fait la nouba avant de rentrer et de finir la soirée au lit.
Les invités s’attendent à une réaction de l’auteur, qui pourtant sourit béatement ( elle est trop claquée pour faire autre chose ).
- Voilà, merci Tristan. Je vais directement poser ma première question qui est de Suemione, et qui est pour… *roulement de tambour un peu mou*… TRISTAN !
Celui-ci, qui était déjà à côté de l’auteur, grimace en entendant celle-ci crier.
- Doucement, Catherine, tu sais que j’ai la gueule de bois…
- Bref, Suemione voudrait savoir si tu n’as pas honte de tromper ouvertement Helen ?
Elle se tourne vers Tristan qui la tient toujours par derrière, et qui affiche une mine étonnée, avant de dire :
- Ben… Suemione je comprends pas… C’est qui, Helen ?
- Ta future femme, idiot, dit Catya avec lassitude. Suemione, je suis désolée, mais Tristan n’a pas encore rencontré Helen, et il est actuellement célibataire dans l’histoire.
Elle se réveille un peu et murmure d’une voix sifflante :
- Attention les filles, il est à MOI ! D’ailleurs j’hésite à le faire rencontrer cette pimbêche d’Helen.
Tristan, qui à l’air de s’être beaucoup assagi, lui sourit. Catya sourit à son tour, subjuguée, avant de reprendre.
- Suemione, j’ai également répondu à ta question sans le vouloir, qui était de savoir si je n’avais pas honte de débaucher un homme marié. Ben voilà, tu sais que non, dit-elle avec un petit sourire en coin. Et quand à savoir si tu peux prendre ma place, la réponse est définitivement NON !!!
Les invités et personnages se bouchent les oreilles en grimaçant ( surtout les personnages qui tienne tous une sacré gueule de bois ).
- Miss Suemione voudrait également poser une question à… Hermione !
- Je t’écoute, Catherine, dit la très sage Hermione qui a des cernes jusque par terre.
- Suemione voudrait savoir si tu es toujours amoureuse de Tristan. *Siffle très bas* n’ose même pas répondre oui…
La pauvre Hermione pâlit encore et répond :
- Eh bien en fait, j’ai toujours eu un béguin pour Tristan, mais je suis mariée à Harry et je l’aime ! *chuchote* c’était bien ça, Cat’ ?
- Tolérable, répond celle-ci tout aussi bas en la fusillant du regard. Bon, Suemione demande également à Harry s’il va se décider oui ou non à traiter Hermione comme elle le mérite. Harry, ta réponse ?
Le pauvre Harry rougit, se tourne vers sa femme qui lui fait un sourire encourageant et finit par parler d’une voix timide :
- Ben en fait, je me rendais pas compte que Hermione n’était pas totalement heureuse, mais hier à la fin du réveillon, elle avait un peu trop bu et m’a bien remit les pendules à l’heure ! Bref, Suemione, je vais faire des efforts.
Hermione se lève, va s’asseoir sur les genoux de Harry et l’embrasse. Le public applaudit bruyamment, Draco et Tristan font semblant de vomir et les filles ( auteur comprise ) sourient d’un air ému.
- Merci beaucoup Harry ! Bon, notre prochaine question nous vient de Anja, et elle est pour Tom ! Anja voudrait savoir ce que ça fait d’avoir autant de fan, et si ça ne dérange pas ta vie de couple ?
Tom, qui s’était un peu assoupi, se réveille brutalement sous le coup de coude vigoureux de sa femme. Celle-ci lui chuchote rapidement la question pour pas qu’il ait l’air trop con.
- Ah ! Euh… ben en fait, les fans, c’est notre chère Catya qui s’en occupe, pas moi ! Moi personnellement ça ne fait aucune différence que j’en ai ou non… Autre chose ?
- Non, non, rendors-toi, dit Catya en roulant des yeux.
Tom la prend au mot et s’appuie lourdement contre Hermione Jedusor pour se rendormir.
- NON NON NON NON !!!! REVEILLEZ-LE !!!! hurle soudain Catya.
- Hein quoi ?
- J’ai encore des questions pour toi, Tommy, répond Catya avec un sourire cruel. Maki voudrait savoir ce que tu aimes le moins chez Hermione ?
Tom se redresse définitivement, pâlit en regardant sa femme qui lui lance un regard aigu avant de se tourner vers Catherine qui sourit comme une sadique.
- Eh bien… Euh… je suis obligé de répondre ? demande piteusement celui qui fut un jour la terreur des Serpentards.
- Sur, répond cruellement l’auteur qui se régale.
- Cat’, tu me le paieras, marmonne Tom en regardant Hermione d’un air inquiet. Ben… on va dire… sa manie de toujours vouloir avoir raison !
Il enfonce sa tête entre ses épaules pour éviter le coup de sa femme qui hurle :
- MEME PAS VRAI !!!!!
- Hermione, relaxe…, continue Catya qui arbore un sourire trop innocent pour être honnête. Même question !
Cette fois-ci, c’est Hermione qui pâlit et son mari qui ouvre de grands yeux. Pourtant, Hermione ne tergiverse pas et lance tout de suite :
- Sans hésiter, son horrible habitude de vouloir toujours avoir le dernier mot !
- JE PROTESTE !!!!! hurle à son tour Tom.
- Proteste tant que tu veux, pauv’ pomme, répond tranquillement l’auteur, qui est maintenant bien réveillée et en super forme. Hermione a raison, c’est moi qui t’ai fait comme ça. Bon, passons à la question suivante !
- Mais il a tord pour moi, pas vrai Cat’ ? demande très -trop- gentiment Hermione.
Son mari lui lance un regard furieux, auquel elle résiste sans sourciller ( la force de l’habitude. )
- Ben, en fait, Hermione… il a raison aussi, marmonne piteusement Catya qui, par solidarité féminine, n’aime pas laisser Tom gagner.
Hermione se renfrogne, et boude sous le regard triomphant de son mari qui savoure sa victoire. L’auteur, gênée, se racle la gorge avant de continuer.
- BREF, nous disions donc… la prochaine question n’en est pas une, mais un message pour Tom ! Minerva voudrait que je te dise pour elle… *farfouille pour trouver le petit carton avec le bon texte* donc, je dois te dire qu’elle est en pleine admiration, tu es beau et séduisant, tu es un sorcier fabuleux sans compter ton charmant sourire. Et quel regard…
Elle s’interrompt en voyant Hermione se lever et hurler des insanités à la caméra en s’adressant à Minerva. Un vigil arrive et la reconduit à sa place pendant que Tom se rengorge, flatté.
- Tu diras à cette charmante créature que…
- …QU’ELLE A INTERET A SE TENIR A DISTANCE !!!!! hurle Hermione qui mouline avec sa baguette.
- …que je la trouve adorable et qu’elle ne doit pas écouter Hermione, continue imperturbablement Tom qui arrache sa baguette à sa femme.
- Pas du tout…, murmure Hermione, vexée.
Elle se détourne et boude de nouveau dans son coin. Les autres la regardent faire en haussant les épaules.
- Bon, la question suivante était de nouveau pour Harry Potter junior, mais elle a déjà été répondue… Elle est de miss Clemmeilleur. Celle-ci voudrait savoir quand tu te décideras à t’occuper correctement de Hermione. Navré Clemmeilleur, tu n’es pas la première à poser la question qui tombe à l’eau… et c’était notre dernière question ! C’est donc avec beaucoup de peine que je vais prendre congé de v… Oui ?
Catya s’est interrompue en sentant la main de son Tristan sur son épaule. Elle se tourne vers lui, pour voir que lui et les autres personnages se sont levés et se trouvent derrière elle.
- Tristan, les autres, vous avez un problème ? demande-t-elle avec sollicitude.
Tous se regardent entre eux et c’est finalement Hermione Jedusor qui s’approche de l’auteur médusée en faisant apparaître un magnifique bouquet de roses blanches. Elle la lui met dans les bras et s’approche du public pour prendre la parole.
- Catya, moi et les autres personnages avons pris l’initiative de te remercier publiquement pour ce que tu as fait pour nous. Durant toute cette histoire tu nous as soutenus, parfois fait pleurer, ou frémir de rage, mais jamais tu ne nous as abandonnés. En bref, Catya, nous te remercions… Grâce à toi nous avons tous trouvés le bonheur.
Elle se recule et laisse un temps d’arrêt pour permettre à tout le monde d’applaudir, à commencer par les personnages. Le public suit, ému et galvanisé par les larmes de bonheur dans les yeux de l’auteur. Enfin, Tristan s’approche et l’embrasse devant tout le monde. Les applaudissements redoublent et le rideau se baisse.
********************************************************************************
Voila, c'est pour la dernière fois que je vous dit merci. Merci de m'avoir toujours soutenue, c'est grâce à vous que je suis maintenant en 5ème place des meilleurs auteurs, 5ème des meilleurs fics et 2ème des fics les plus reviewées. Merci encore.
C'est grâce à vous que j'ai pu mener cette fic à terme, et merci à tout ceux qui me soutiennent aussi dans mes autres fics en cours 'Un ange sorti de l'enfer', 'Shadows of the past' et 'Les larmes de l'Ange'.
Spécial mention à Namantha pour m'aider, me donner ses dessins et m'encourager, et aussi tout simplement pour son amitié, Aissa qui me suit dans toutes mes fics et m'aide beaucoup en dehors, Teyla pour tout les dessins qu'elle m'a envoyé pour cette fic. Et un grand merci aux autres aussi. Il y en a beaucoup d'autres qui me suivent dans toutes mes fics, ou qui m'ont envoyé des dessins, mais disons que ces trois la en ont fait un peu plus ;)
Bisous,
Catherine
Disclaimer: All publicly recognizable characters and settings are the property of their respective owners. The original characters and plot are the property of the author. No money is being made from this work. No copyright infringement is intended.