Conseil: Lire les notes de l'auteur pour mieux comprendre.
Episode 1
*Je suis maudite*
Les rues de Londres grouillaient d’individus, tous biens emmitouflés dans leurs épais manteaux de fourrure. En effet, malgré le fait que l’on soit en plein mois de juillet, la capitale anglaise était recouverte d’une brume humide rappelant les années noires que venait de traverser le pays. Pourtant même avec cette fine pluie gelée, tous le monde comptait bien profiter de cette période de vacances et surtout de calme qui était survenue depuis quelques temps. Enfin vraiment tout le monde ?
A quelques kilomètres de là, dans un grand manoir ancien mais resplendissant, un jeune homme blond de dix sept ans, installé dans un grand lit aux draps de soie verte, semblait lutter pour ne pas se réveiller. Non, non et non, il ne se lèverait pas ! Hors de question ! Ces vacances, il n’en profiterait pas, il se terrerait dans cette chambre jusqu’au mois de Septembre. Pour souligner son mécontentement, il avait prit la décision de ne plus se lever, se condamnant ainsi à rater sa séance quotidienne de sport matinal. Bien sûr c’était sans compter sur son cher « papa » qui en avait quant à lui décidé tout autrement. Et qui pouvait lutter face au grand Lucius Malefoy ?
La grande porte en chêne de la chambre claqua soudain violemment renversant le porte manteau se trouvant derrière qui manqua de peu de s’écrouler sur le nouvel arrivant. Ce grand homme aux longs cheveux blonds n’était autre que Lucius Malefoy, anciennement fidèle du maître des ténèbres et représentant de la grande lignée de sang pur des sorciers.
Lucius : Drago lève toi !
Drago : (remontant la couette jusqu’au-dessus de son nez) Non !
Lucius : Je ne le répéterai pas plusieurs fois.
Drago : Encore une fois, non !
Lucius : Notre porteauloin part dans une heure et crois moi-même si il faut que tu partes avec ton lit, tu partiras tout de même.
Drago : Je ne viens pas en vacance avec vous !
Lucius : Oh que si tu viens ! Tant que tu es sous mon toit c’est moi qui prends les décisions, donc maintenant tu le lève tout de suite, tu sautes dans un pantalon et tu prépares ta valise !
Drago : Je ne viens pas avec vous si elles, elles sont là !
Lucius : Elles se sont tes sœurs ! Et bien sûr qu’elles viennent avec nous.
Drago : (se relevant brusquement) Ah parce que tu crois qu’après ce qu’elles ont fait, elles méritent de partir en vacances à Miami. Vachement sévère comme punition, bravo papa ! Crois moi tu te ramolli avec l’âge !
Lucius : Drago ! Je ne te permettrai pas de me manquer de respect. Et au passage je te rappel que tu n’as pas toujours été blanc comme neige et que toi aussi tu ne respectes pas le règlement de ton école.
Drago : Oui, mais moi je ne me suis jamais fait viré !
Lucius : Et tu as plutôt intérêt à ce que cela n’arrive jamais. Maintenant sort de ce lit et prépare toi. Tu pars avec nous dans une heure que ta valise soit prête ou non.
La porte reclaqua derrière la chevelure claire du père Malefoy, quant au fils il se relaissa tomber lourdement sur son oreiller espérant s’étouffer dans le moelleux coussin et ainsi échapper à ces horribles vacances. Comment faisaient donc ces deux petites pestes pour toujours se sortir sans dommage de ces situations. Certes étant l’héritier mâle de la fratrie, son paternel lui en avait toujours plus demandé, mais ce n’était pas une raison pour être aussi laxiste avec les deux autres. Pourquoi n’était il pas fils unique ? Car en effet, Drago Malefoy n’était pas le seul héritier de cette famille, la nuit de sa naissance sa mère avait également mise au monde deux autres petites têtes blondes. Et oui, des triplets ! A son plus grand malheur, ils étaient trois !!!!
L’entente avait toujours été tendue entre les deux filles et Drago si bien que Lucius avait décidé d’envoyer les deux demoiselles à Beauxbaton plutôt qu’à Poudlard. Drago avait ainsi pu cacher l’existence de ces deux pestes et se faire passer pour fils unique (son rêve !). Mais la vérité l’avait rattrapé bien trop vite, ces deux semeuses de troubles s’étaient faites virer de leur école et tout comme lui en Septembre, elles feraient leur rentrée en 7ème année à Poudlard, célèbre école de magie. Son secret allait alors apparaître aux yeux de tous.
***
Un peu plus loin, du côté moldus (êtres pas magique), une autre jeune sorcière s’apprêtait à partir en vacances. Hermione Granger assise négligemment sur une chaise de cuisine, un bol de céréale devant elle et un épais bouquin dans les mains s’emblait aussi ravi que son pire ennemis de partir en vacances en famille.
La jeune femme avait prévu de passer ses vacances au Terrier, habitation de la famille Weasley avec ses deux meilleurs amis, Harry Potter et Ron Weasley. Elle les avait connu, il y avait maintenant 7 ans lors de son entrée à Poudlard, l’école de sorcellerie. Elle repensait souvent à ce moment magique où ces parents avaient reçu une lettre leur expliquant que leur fille possédait des dons magiques et qu’elle était conviée à passer sa scolarité dans une école de magie. Ses parents n’étant pas sorcier avaient eu du mal à digérer l’information mais ils avaient finalement accepté et Hermione avait intégré Poudlard, où elle en était devenue la meilleure élève. Aujourd’hui cette école c’était son monde et ces amis de là-bas été primordiaux pour elle.
Bien sûr quand elle avait émie l’idée de passer ses vacances avec ses amis, sa mère était rentrée dans une colère noire, lui reprochant de laisser tomber sa famille. Hermione avait donc du renoncer à ses projets non sans faire la tête au passage afin d’accompagner ses parents à Miami.
Hélène Granger : Tu ne déjeune pas ma chérie ?
Hermione : Non, je n’ai pas faim.
George Granger : Laisse-là Hélène, tu vois bien qu’elle est mal luné ce matin.
Hélène : C’est encore à cause des tes amis c’est ça ! Tu aurais préféré passer tes vacances dans cette famille dans une campagne bouseuse plutôt qu’avec tes parents dans une destination de rêve. Tu rejette complètement ta famille.
Hermione : (s’énervant) Ce n’est pas ça ! Vous ne pouvez pas comprendre ! Dans le monde magique, nous venons de passer une période très difficile. Il faut se reconstruire après une guerre d’une telle ampleur aussi bien physiquement que moralement. Je devrais être avec mes amis pour les aider.
Hélène : Et tes parents alors ?
Hermione : Vous allez bien vous !
Hélène : George, tu entends ce qu’elle me dit ? Il faudrait que nous allions mal pour que notre fille veuille passer ses vacances avec nous.
Hermione : Ce n’est pas ça, c’est que …
George: Stop! On se calme. De toute façon les choses sont clairs, Hermione vient en vacances avec nous à point c’est tout. Les vacances en famille ça commence en famille et ça finit en famille.
***
Justement, au Terrier, les conversations tournaient autour d’Hermione. Dans une chambre extrêmement petite mais non pas moins coquette, deux garçons assis par terre semblaient perdus sous une montagne de lettre.
Harry : Trente deux, trente trois, trente quatre….
Ron : (hurlant et levant un tas de lettre victorieusement) Trente et une !!!!
Harry : (troublé) Trente et une … euh … non … mince j’en été où ?
Ron : (tout sourire) Depuis le début des vacances, Hermione m’a écrit exactement trente et une lettres !!! Pas mal, hein ?
Harry : (essayant de se reconcentrer) Ouais, ouais …
Ron : Et toi alors ?
Harry : (renonçant) Euh à peu près trente cinq…
Ron : Comment ça à peu près trente cinq ? Ce n’est pas possible ! Pourquoi elle t’en aurait écrit plus à toi qu’à moi ? Hein pourquoi ?
Harry : Parce qu’elle avait plus de choses à me dire ?
Le regard transperçant du rouquin glaça sur place le jeune Potter qui lui n’avait rien demandé. Il n’avait même pas comprit pourquoi son meilleur ami l’avait suppliait de compter le nombre de lettres que leur avait envoyé la jeune fille.
Ron : Il y a forcément une erreur ! J’en ai peut-être perdu ?
Harry : Mais qu’est ce que ça t’apporte d’en avoir plus ou moins de toute façon ? … Non ! Attend ! Ne me dis pas que tu en pince pour Hermione ?
Ron : Non, bien sûr que non.
Harry: Ron Weasley craque pour Hermione Granger. J’hallucine ! C’est à marquer dans les annales.
Ron : Oh arrête, c’est bon. Ne me dis pas que toi aussi tu n’y as jamais pensé ?
Harry : Bien sûr que je n’y ai jamais pensé. T’es complètement malade Hermione c’est ma petite sœur.
Ron : Mouais, elle t’écrit vachement souvent pour une petite sœur ?!
***
Dans la suite qui lui servait de chambre, Drago Malefoy jetait frénétiquement un à un les habits dans sa valise. Pantalons, chemises, boxers, tous se mélangés dans son sac si bien que ses beaux habits griffés par da grands couturiers et soigneusement repassé par les elfes de maison, ne ressemblaient plus qu’à un tas de chiffon sans valeur.
Soudain sa main saisit dans le fond de son armoire un tissu noir qui lui glaça le sang. Il venait d’attraper sa cape de mangemort. Il avait totalement oublié qu’il l’avait laissé là, après la chute du maître, il l’avait jeté sans vraiment y penser dans le fond de son placard, chose qui après réflexion était ridicule puisque les aurore qui avait fouillé leur maison auraient très bien pu la trouver et ainsi confirmer toutes les accusations qui portée sur sa famille. Heureusement sa négligence n’avait pas été repérée, une chance pour lui que les aurores puissent être aussi incompétents de temps en temps.
Son regard bleu acier se posa encore une fois sur la cape. Fallait-il la détruire ? Le voulait-il vraiment ? S’en débarrasser c’était comme tourner une page de sa vie, une page qui depuis son plus jeune âge avait été plus que présente. Certes les choses n’avaient pas toujours été simple, l’année précédente, il avait eu pour mission de tuer Dumbledore. Cette mission l’avait détruit jusqu’au plus profond de lui-même, des mois de préparations, de recherches et de travails pour finalement échouer alors que le vieux directeur était là devant lui, si faible. Pourtant il en avait tué des gens en temps que mangemort, mais ce soir là, en haut de la tour d’astronomie, il avait été incapable d’accomplir cette mission, il savait trop bien que ce geste changerait tous dans cette guerre. Il avait eu raison. Severus Rogue, son parrain et professeur de défense contre les forces du mal avait tué le vieux fou et cela avait mis Potter dans une telle rage que la dernière bataille s’était déclenchée. Et au mois de juillet, le balafré à peine majeur avait remporté le combat final face à Voldemort. S’en été suivit des démarches administratives pour éviter la prison à la famille Malefoy. Lucius, à peine sorti d’Azkaban délivré par Voldemort pour la guerre, avait du user de bien des stratégies pour innocenter sa famille qui été coupable et le procès avait été gagné.
Après cela, étant l’héritier choisi par Voldemort, Drago aurait normalement dû réunir les mangemort qui comme lui avaient réussi à s’en sortir afin de recommencer la guerre. Mais suite à de nombreuses conversations avec son père, les deux hommes avaient pris la décision de ne plus se relancer dans une bataille sans doute perdu d’avance. Il était important de redorer la toison des Malefoy.
Cette cape était tous ce qui lui restait de sa vie de mangemort, ça et sa marque des ténèbres sur son bras gauche. La jeter c’était mettre à exécution sa décision de ne plus jamais recommencer le combat. Etait-il prêt ?
Lucius : Drago ! Dépêche-toi !!!
La voix de son paternel le ramena soudain à la réalité. A oui, les vacances, ses sœurs, son père … Dans un geste machinal, il enfonça la cape noire dans le fond de sa valise, la referma à moitié, la saisit plus descendit au pas de course les grands escaliers du manoir Malefoy.
En bas se trouvait déjà ses parents ainsi qu’un peu plus loin ses deux sœurs. L’horreur ! Les deux jeunes femmes identiques lui jetaient même un regard meurtrier. C’est beau l’amour fraternel ! (les auteurs en savent quelque chose, elles ont chacune un adorable petit frère ! Tu parles de vrais petits monstres surtout !!!). En effet, Jessy et Jenny Malefoy se ressemblaient comme deux gouttes d’eaux, lorsqu’on les connaissait mieux, on arrivait tout de même à trouver quelques petites différences. Jessy était un tout petit peu plus grande et ses cheveux légèrement plus clairs sinon elles étaient toutes les deux blondes aux yeux bleus. On les différencié aussi à leur posture, Jenny plus réservée se tenait moins droite que Jessy dont la posture confirmé sa détermination. Mais bon même avec leurs différence et bien que Drago les connaisse sur le bout des doigts et puisse les reconnaitre sans difficultés, elles restaient deux gâcheuses de vie.
Lucius : Tu as daigné nous faire honneur de ta présence fils ?
Pour toute réponse, Lucius eut un grognement de sa progéniture, ce qui l’amusa au plus au point.
Narcissa Malefoy : Bon les filles vous êtes prêtes aussi ? Lesquelles parmi ces quinze valises sont celles que vous prenez ?
Jessy : Et bien… toutes !
Lucius : Vous ne comptez quand même pas prendre tous ça ?
Jenny : Mais papa, tout est important ! Les chaussures, le maquillage, les maillots de bain, les fringues, les sacs à mains, les manteaux …
Drago : Parce que tu crois que des manteaux vont te servir à Miami ?
Jessy (faisant une grimace à son frère) : On n’est jamais trop prévoyante !
Lucius : Bon je pense que les valises des manteaux peuvent rester à la maison, prenez les autres.
Narcissa : Mais Lucius il en reste quinze !
Lucius : (commençant légèrement à s’énerver) Que veux-tu que j’y fasse ?! Entre l’autre qui ne veut même pas faire de valise et elles qui en font quinze, je ne sais plus quoi faire ! La seule chose à laquelle je pense c’est comme j’ai été bête de ne pas mieux apprendre ce sort de contraception il y a 18 ans.
***
Hermione était confortablement installée dans un des fauteuils de l’avion direction Miami. Un livre de magie dans les mains, elle essayait tant bien que mal de cacher les pages à son voisin de siège, un petit voyeur d’une vingtaine d’année. Soudain au comble de l’énervement, elle referma violemment son livre pour faire face à ce chieur de première.
Hermione : Un problème ?
Garçon : Oh… euh…non. C’est juste que j’aime les femmes intelligentes qui se plonge dans un bouquin avec tant de passion.
Hermione : Ah oui ? Et bien moi je n’aime pas les voyeurs !
A la remarque de la jeune femme, le « voyeur » en question esquissa un léger sourire.
Garçon : Du caractère en plus. De mieux en mieux ! Je m’appelle Mike.
Hermione : Je m’appelle « va voir ailleurs » !
Mike : Enchanté « va voir ailleurs ».
Hermione lui lança un regard mi-amusé, mi-exaspéré. Mais finalement se résolut à ce montrer un peu plus agréable, après tout ils allaient passer les prochaines heures ensemble qu’elle le veuille ou non.
***
Dans le jardin des Weasley, Harry et Ron avec l’aide de George, Fred et Ginny (frères et sœur de Ron) essayaient d’attraper les gnomes qui détruisaient le coquet jardin de la famille.
Ron : Mince, il m’a mordu ! Sales petites bêtes ! C’est pas normal, normalement ce n’est pas à nous de faire ce genre de travail.
Ginny : Ah oui et que compte tu faire ? Protester contre maman ? Bonne chance !
Fred : De toute façon nous nous allons devoir vous laissez. Eh oui on a une entreprise sérieuse maintenant. Il faut qu’on s’occupe de notre boutique de farce et attrape George et moi.
Ron : Ouais, c’est une bonne excuse pour échapper aux corvées à la maison surtout.
Harry : Arrête de te plaindre Ron. Ca se voit que tu n’as jamais habité avec mon oncle et ma tante, les corvées ici c’est une partie de rigolade à côté.
Ron : Mais même c’est les vacances normalement on devrait être en train de s’amuser ou alors faire un job d’été.
George : Tu veux un job d’été Ronny ? Ok ! On t’engage pour les vacances.
Fred : Quoi ? Mais no…
Il fut stoppé par un clin d’œil complice que son jumeau lui annonçant qu’il avait un mauvais coup en tête.
Fred : Oh ! Je vois. Mais oui Ron viens donc travailler chez nous, cela t’évitera les corvées de la maison.
Ron : C’est vrai, je peux vraiment ? Harry, on le fait ?
Harry :(sentant le mauvais coup) Tu sais je sais pas si…
Ron : Mais si ça va être drôle ! Allez Ginny toi aussi fait le avec nous. Un premier travail dans une boutique de farce et attrape ça va être super.
Fred lança un sourire radieux à son frère. Oh que oui, ça allez être très drôle.
***
Quelques heures après avoir prit le porteauloin, les sœurs Malefoy étaient déjà à dorer sur la plage, tandis que Jenny se mettaient une tartine de crème pour protéger sa peau fragile, Jessy quand à elle était déjà à faire la crêpe complètement inconsciente des dangers d’un soleil si vif pour la peau d’une blonde.
Jenny : Jess, tu devrais peut-être mettre un peu de crème ?
Jessy : Mais non, ne tant fait pas je gère, si je mets ce truc après les vacances je vais être aussi blanche qu’à l’arrivée.
Jenny : Oui, mais au moins tu n’auras pas de coup de soleil.
Jessy : Pff ma peau ne prend pas les coups de soleil ! Regarde Drago, il bronze lui.
Jenny : Oui, mais Dray lui s’expose petit à petit. Il ne s’est pas directement mis sous un soleil qui tape autant.
Jessy : Ne t’en fait pas. Et puis de toute façon il me faut un beau bronzage pour draguer.
Jenny : Parce que maintenant tu drague les moldus, je te rappelle que nous ne sommes pas dans une destination de vacances magique.
Jessy : Pour un petit amour de vacances qu’il soit moldu ou sorcier je m’en contenterai. Mais il me faut un amour de vacances ! Des vacances ne sont jamais réussies sans un amour de vacances !!!
Jenny : Mouais. Moi j’avais plutôt comme projets qu’on gâche les vacances de Drago comme d’habitude quoi !
Jessy : Chérie, chérie, chérie. Nous allons être dans la même école que lui. Nous avons toute l’année pour le faire chier ! Pourquoi ce priver d’un flirte ?
Jenny : Ce qui veut dire que cette année on ne s’occupe pas de notre frère ?
Jessy : (choquée) Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit ! Bien sûr que nous allons lui gâcher son séjour. Ce ne serait pas non plus des vacances réussies si nous ne pouvions pas pourrir la vie de notre cher frangin.
Un sourire diabolique se dessina sur les lèvres des deux sœurs. Et oui c’était vraiment des pestes ! En même temps c’était des Malefoy, elles avaient une image de marque à respecter. Etre des filles de grande famille de sang pur, les avait obligées tout comme leur frère à se montrer froide et digne de leur nom.
***
Hermione sortait d’une cabine de plage ne sachant ou mettre ses mains tellement il y avait de parties de son corps qu’elle aurait aimé recouvrir. Quelle idée franchement d’acheter un maillot avec si peu de tissu ! C’est vrai que ce jolies « deux pièces » était en véritable contraste avec le maillot de sport une pièce qu’elle arborait les années précédentes.
C’est donc très gêné que la lionne traversa la plage sous les regards des jeunes garçons pas indifférents aux charmes de la sorcière. Mais qu’avaient-ils donc à la regarder comme ça cette bande de pervers. Non mais franchement…
Soudain son corps rentra en collision avec celui d’un jeune apollon. Environ son âge, plutôt grand, les cheveux d’un blond éclatant, les yeux bleu acier et surtout oh oui surtout un torse orné de belles tablettes de chocolat, ce jeune homme ressemblait à… non ! Il était…
Hermione : Malefoy ?!
Drago : Granger ???!
Hermione : Ce n’est pas possible ! Mais qu’est ce que tu fou là ?
Drago : En l’occurrence je passe des vacances comme beaucoup de personnes ici. Et dire que tu es la meilleure élève de Poudlard, c’est navrant.
Hermione : Tu passes tes vacances dans un coin moldu ?
Drago : Oh c’est bon Granger ! N’enfonce pas le couteau dans la plaie. Bon écoute, cette plage n’est pas assez grande pour nous deux donc je propose que tu partes.
Hermione : Et pourquoi tu ne partirais pas toi ?
Drago : Crois-moi-j’en rêve. Très bien tu ne veux pas partir ? Reste ! Mais je te préviens si on se croise trop je te gâche tes vacances, Granger.
Un frisson parcourue tout le corps de la Griffondor, c’est fou comme cette menace pouvait avoir de l’effet dites par un ancien mangemort. Sans répliquer d’avantage, elle se dépêcha de s’éloigner avant que Malefoy ne l’arrête une fois de plus.
Drago : A propos Granger, jolie maillot de bain … et le reste non plus n’est pas trop mal.
Avalant difficilement sa salive la jeune lionne accéléra, il lui fallait quelque chose à boire et quelque chose de fort de préférence. Ses pieds la menèrent rapidement à une cafète de plage ou elle s’installa au bar avant de commander une double vodka orange.
Fille : Double vodka ? Des problèmes ?
La brune se retourna pour faire face à la jeune femme assise à côté d’elle, elle semblait avoir le même âge qu’elle et avait un double d’elle à côté en beaucoup plus rouge. L’alcool aurait-il de l’effet avant qu’elle ne l’ait bu ?
Hermione : Oui, des problèmes en effet.
Fille : Enchanté, je m’appelle Jenny et voici ma sœur Jessy. Tu sais qu’alcool et soleil ne font pas très bon mélange ? Tout comme soleil et peau de blonde n’est ce pas Jess ?
Jessy : Très drôle, je suis morte de rire.
Jenny : (se retournant vers Hermione) Alors des problèmes avec ton mec ?
Hermione : Oh si seulement ça pouvait que ça. Non, c’est juste que je devais passer de super vacances avec mes deux meilleurs amis mais mes parents ont décidé de m’emmener de force avec eux en vacances et pour couronner le tout je viens de croiser mon pire ennemi sur cette plage. Je ne pense plus qu’à une chose, allez me noyer au fond de la mer.
Jenny : Ouais, dur. J’avoue que tes vacances commencent plutôt mal.
Jessy : Et moi alors ? J’avais l’intention de draguer toutes les vacances et voilà que maintenant je ressemble à une écrevisse. En plus ça brule vachement !
Hermione : Tu devrais mettre de la biafine.
Jessy : De la quoi ?
Hermione : De la biafine, c’est très utile sur les brulures.
Jessy : Merci.
Jenny : Tu viens de recevoir la gratitude de ma sœur. Crois moi c’est rare pour des personnes de ton espèce.
Hermione : Des personnes de ma quoi ?
Jenny : Oh rien. Laisse tomber. Je peux connaître le nom de la sauveuse de ma sœur ?
Hermione : Oui, désolé. Hermione Granger.
Jessy : Granger ? Ca me dit quelque chose.
Drago : Oui, c’est la sang de bourbe qui traine avec Saint Potter à Poudlard.
Les trois filles se retournèrent surprise par l’arrivée du jeune homme qui lui décontracté se posait les coudes sur le bar attendant pour passer une commande.
Drago : Je t’avais pourtant dis Granger de ne pas rester dans mes pates.
Jenny : Attend tu es la Hermione Granger de Poudlard ? L’héroïne de guerre ?
Hermione : Euh oui.
Jessy : Mais alors tu es une sorcière ?! Euréka ! Nous ne sommes pas seulement entourées de moldus !!!
Hermione : Et vous vous êtes qui ?
Jenny: Jessy et Jenny Malefoy.
Hermione: Malefoy? Malefoy comme Malefoy … (air de dégout) lui ?
Jessy : Malheureusement, c’est notre triplet.
Hermione : (se tournant vers Drago) Des triplets ?
Drago : Tu répètes ça à Poudlard Granger, je te jure que je te tue.
Jessy : Oh mais elle n’aura pas besoin de le faire cher frère, je te rappel que nous aussi nous allons à Poudlard cette année.
Hermione : Comment ça se fait que vous n’y étiez pas avant ?
Jenny : On était à Beauxbaton mais on a été viré. Donc cette année nous rentrons à Poudlard où notre cher frère a bien fait en sorte que notre existence reste secrète. C’est cool on connaitra déjà quelqu’un.
Jessy : Attend ! Quand tu parlais que tu venais de croiser ton pire ennemi, tu parlais de Drago c’est ça ? Je crois qu’on va très bien s’entendre toutes les trois !
***
Harry se retourna encore une fois dans son lit trop bien bordé. Il était trois heure du matin et il n’avait pas encore réussi à fermer l’œil de la nuit, ce qui n’était pas le cas de Ron qui lui ronflé bruyamment dans son coin.
Malgré les sourires d’apparence Harry restait très fragilisé par cette guerre et surtout par l’épisode de la mort du directeur. Il revoyait Malefoy pointer sa baguette sur le vieil homme sans défense puis Rogue lui jeter le sort impardonnable. Cela il n’en avait jamais parlé à personne, même pas à Ron et Hermione, il était le seul à connaître les assassins de Dumbledore. Il s’était d’abord promis de les tuer puis il avait décidé de laisser faire la justice. Quel avait été son effroi lorsqu’il avait appris dans la gazette des sorciers que les Malefoy et Rogue avaient été innocentés. Mais que pouvait-il faire maintenant ? Tous raconter ? Qui le croirait ? Comment expliquer qu’il est caché cela si longtemps au ministère ? Comment avouer qu’il avait voulu tuer ces personnes lui-même sans risquer de lui aussi se retrouver à Azkaban ? Non, le mal était fait, il ne pouvait pas faire demi-tour. Il aurait été Dumbledore, il leurs aurait même accordé son pardon. Mais cela lui était impossible, il en était sûr …
***
Les jours passèrent et la complicité entre Jenny, Jessy et Hermione se faisait de plus en plus présente. Certes en apparence les sœurs Malefoy étaient très « Serpentarde » mais lorsque l’on creusé un peu, on voyait qu’elles étaient joviales, agréables et le comble de tout, elles étaient de confiance. Toutes les trois, elles pouvaient passer des heures sur la plage à parler de tout et de rien et à critiquer Drago. Poudlard n’avait à présent plus de secrets pour les deux sœurs tellement Hermione le leur avait décrit en long et en large. Le soir les jeunes femmes troquées leurs maillots de bain pour de belles petites robes légères et sexy afin de participer aux soirées. Miami ne semblait jamais dormir.
Avec l’influence de Jessy et Jenny, la lionne avait totalement remis à jour sa garde robe, une telle métamorphose avait même surpris ses parents et le gène occasionné par si peu de tissu avait vite était remplacé par le plaisir d’être admirée.
Drago quant à lui, préférait rester le plus loin possible des trois filles, avoir ses sœurs sur le dos c’était déjà pas terrible mais en plus avoir la pire sang de bourbe de Poudlard c’était le bouquet. Son activité principale se résumait à ramener le plus de filles possible dans sa chambre d’hôtel. Certes c’était des moldus et ça le répugné mais bon… il fallait faire avec ce qu’il avait sous la main…
Un soir en rentrant dans sa chambre d’hôtel, Hermione fut surprise de trouver là ses deux parents assis sur le lit le visage impassible. Ne devraient-ils pas être à leur cours de tennis à cette heure ci ? Et que faisait leur valise prête derrière eux ?
Hélène : Chérie, assis-toi. Ton père et moi devons te parler.
Hermione : Il y a un problème ? Pourquoi vous avez refait votre valise ? Il reste encore une semaine de vacances pourtant.
George : Oui, nous savons mais notre secrétaire du cabinet dentaire vient de téléphoner. Il y a eu un petit problème. Rassure toi ce n’est pas grave, un petit vol sans importance que l’assurance va nous rembourser mais nous devons rentrer…
Hermione : Quoi ? Déjà ?! Mais vous m’avez tiré presque de force ici et maintenant que j’y suis bien vous me dites que l’on rentre ? Ce n’est pas juste !!!
Hélène : Non, nous rentrons. Pas toi, Hermione.
Hermione : Comment ça ?
Hélène : J’ai parlé avec la mère de tes amis, ceux qui sont comme toi. Elle a proposé que tu reste avec eux ici et à la fin des vacances, son mari et elle vous emmèneront à la gare pour retourner à votre école.
Hermione : Vous m’abandonnez pour votre cabinet dentaire ? Et votre « les vacances en famille, ça commence en famille et ça finit en famille » qu’est ce que vous en faites ?!
George : Nous sommes désolés ma chérie, mais on te verra aux prochaines vacances ?
Hermione : Ouais, bien sûr…
***
Sur le chemin de traverse, dans le magasin des frères Weasley, le travail de vacances commençait pour Ginny, Ron et Harry. Installés dans l’arrière boutique, entourés par des centaines de cartons, nos trois jeunes héros de guerre semblaient avoir perdu le sourire et l’enthousiasme du départ.
Ron attrapa une énième chaussure à dérapage qu’il jeta brutalement dans le carton se trouvant derrière lui.
Ron : Cinquante trois ! Franchement ils auraient pu nous prévenir qu’ils allaient nous faire faire tout l’inventaire du magasin.
Ginny : En même temps c’est Fred et George ! Il fallait voir le coup venir. Je commence sérieusement à regretter les tâches domestiques de la maison.
Harry : Pensez que c’est quand même mieux que les cours.
Ron : Ouais nous pourrions être avec Rogue qui se fait un malin plaisir de nous ridiculiser devant ces abrutis de Serpentards.
Au nom de Rogue, Harry serra le poing écrasant la petite boite qu’il tenait dans la main et manquant de peu de se prendre une gerbe de crapaud dans la figure.
Ron : Si seulement Hermione pouvait être là. La tâche me semblerait moins pénible.
Harry lança un regard amusé à son ex petite amie, suite à la remarque du roux. Décidément Ron amoureux d’Hermione s’était vraiment lamentablement ridicule.
Ginny : Descend de ton nuage Roméo. Hermione n’est pas une fille pour toi ! Elle est trop … intelligente !
Ron : Hermione et moi on se comprend, on a la même sensibilité. N’est ce pas Harry ?
Harry : Ben c’est quand même vrai que vous êtes différents on va dire.
Ginny : Différents ?! Opposés, tu veux plutôt dire.
Ron : Oui et bien les opposés s’attirent.
Ginny : Ouais, mais Hermione et toi c’est aussi bizarre que … Harry et Malefoy !
Harry encore dans l’inventaire des gerbes fut tellement surpris qu’il refit la même bêtise qu’il y a quelques instants sauf que cette fois ci il ne parvint pas à éviter le projectile.
Harry : (plein de vomi de crapaud) T’en a encore des exemples à la con comme ça ?
***
Drago était tranquillement installé sur son lit à lire un livre de défense contre les forces du mal quand la porte de sa chambre claqua laissant apparaitre les trois personnes qu’il désirait le moins voir actuellement : ses sœurs et Granger. Décidément les gens ne savaient vraiment pas toquer aux portes dans cette famille. Il s’apprêtait à gentiment foutre à la porte ces trois intrus lorsque Jessy lui balança une lettre à la gueule.
Jessy : C’est les lettres de Poudlard. On a pensé qu’on pourrait les ouvrir ensemble.
Drago : Je pouvais aussi bien l’ouvrir seul.
Mais le jeune blond n’avait pas terminé sa phrase que les trois jeunes femmes étaient déjà installées sur les draps. Génial ! En plus maintenant il allait devoir changer les draps, une sang de bourbe et deux insectes s’étaient posés dessus.
Sans plus attendre Jessy arracha son enveloppe pressé de découvrir son contenu. Elle déplia sa contenance soigneusement et commença sa lecture tandis que les autres n’étaient encore qu’à l’ouverture.
Jessy : On avait beaucoup moins de bouquins à Beauxbaton !
Drago : Ils faisaient en sorte de ne pas trop vous en demander, ils savaient que vous étiez plutôt limité.
Jessy ne calcula pas la remarque de son frère et commença à secoué son enveloppe comme pour en faire sortir quelque chose.
Hermione : Tu as perdu quelque chose ?
Jessy : Drago et toi vous avez tous les deux cette petite plaque doré et argent, je ne trouve pas la mienne.
Drago : Normal, c’est notre insigne de préfet en chef. Alors comme ça c’est toi la préfète en chef, Granger ? (sourire sadique) J’ai l’impression qu’on va passer beaucoup de temps ensemble cette année.
Hermione : Si on m’avait dit que je serais aussi déçu d’être préfet en chef.
Jenny : Et pourquoi Drago en a deux lui de plaque ?
Drago : Parce que je suis aussi le capitaine de quidditch de Serpentard.
La Griffondor pouffa d’un rire nerveux ce qui lui fit recevoir un regard meurtrier de la part que son pire ennemi.
Hermione : Griffondor n’a pas de soucis à se faire alors. On est sûr de remporter la coupe.
Jessy : Avec Jenny on faisait parti d’une équipe à Beauxbaton, on était poursuiveuses. Tu fais du quidditch toi aussi Hermione ?
Cette fois ci ce fût au Serpentard d’exploser de rire.
Drago : Ca se voit que tu n’as jamais vu Granger sur un balai !
Hermione : Pour une fois que tu es meilleur que moi dans quelque chose Malefoy. Tu devrais en profiter ça n’arrive pas souvent.
Drago : Oh non, crois moi Granger, il y a un autre domaine ou je suis le meilleur. (Clin d’œil)
Hermione : Pervers !
Drago : Que veux-tu ? Ma réputation me surpasse. Je suis le dieu du sexe de Poudlard.
Jessy : Les autres sont si nuls que ça ?
***
Dans une campagne beaucoup moins luxueuse, Harry, Ron et Ginny eux aussi venait d’ouvrir leurs lettre. Tout trois installé dans l’herbe au fond du jardin profitaient de leur jour de repos bien mérité. Finalement après avoir travaillé dans le magasin des jumeaux Weasley, reprendre les cours à Poudlard allait leur semblait être une douce délivrance.
Harry saisit au fond de l’enveloppe cet insigne qui avait tant d’importance à ces yeux. Ouf Mc Gonagall l’avait encore choisi pour être capitaine de quidditch de l’équipe Griffondor. C’est victorieux qu’il leva son trophée pour partager sa joie avec ses amis. Ginny lui lança un sourire radieux que seule elle savait faire quant à Ron il ne leva même pas la tête de son enveloppe qui semblait l’intriguer.
Ginny : Ron ? Tu as perdu quelque chose ? Il te manque un papier.
Ron : Ouais, ils ont oublié de me mettre mon insigne de préfet en chef.
Ginny : Peut-être parce que tu n’es pas préfet en chef ?!
Ron : Bien sûr que si je suis préfet en chef. Qui veux-tu que se soit ? Ils ont peut-être oublié de la mettre. Je devrais envoyer un hibou à Mc Gonagall.
Ginny : Et ainsi passer pour un crétin ?
Harry : Ils ont peut-être choisi quelqu’un d’autre ? En plus il préfère prendre deux personnes de maisons différentes et comme ils ont du certainement choisir Hermione comme préfète, le préfet doit-être…
Ginny : Malefoy ! Le préfet doit-être Malefoy !
***
Trois cent quatre-vingt treize ! C’était le nombre de tableaux que Jessy Malefoy venait de voir défiler devant elle. Non mais franchement quelle idée avait eu ses parents de les trainer Drago, Jenny, Hermione et elle dans cette exposition complètement nulle. C’était de la culture selon sa mère, tu parles, des trucs moldus qu’est ce qu’elle en avait à faire. Et ce Picasso alors c’était le pire. A trois ans, elle faisait des dessins plus réussi et pourtant ses talents de dessinatrice étaient très limités.
Jenny : J’ai mal aux pieds.
Drago : En même temps avec des chaussures pareilles à quoi tu t’attendais ?
Jessy porta son regard sur les chaussures de sa sœur. Bah quoi ? Elles étaient bien ses chaussures, des escarpins d’environ vingt centimètre rose avec une ouverture sur les doigts de pieds pour montrer sa parfaire manucure. Elles étaient même géniales ces chaussures, il faudrait qu’elle pense à aller s’acheter les mêmes.
Hermione : Celui-ci c’est un Van Gogh. Il s’était mutilé l’oreille.
Drago : Un taré comme tous ceux de ton espèce Granger.
Hermione : Tu devrais écouter, avoir un peu de culture quelle qu’elle soit n’est jamais négligeable Malefoy.
Le serpent se rapprocha de la lionne si près qu’elle pouvait sentir sa respiration dans son cou, ce qui lui provoqua un petit frisson. Doucement il lui susurra à l’oreille.
Drago : Peintre hollandais expressionniste et fauviste. Né en 1853, à Groot Zundert et mort en 1890 à Auvers-sur-Oise. Ca c’est de la culture sur Van Gogh, Granger.
Et sans plus attendre, il continua son chemin laissant la jeune femme complètement perplexe. Malefoy qui avait une culture qui plus est moldu ?! Mais où allait le monde ?
***
Dans la boutique de farce et attrape, nos trois jeunes stagiaires croulaient encore sous les tâches. Décidément avoir les frères Weasley comme patron n’était pas la meilleure idée qu’avait eue Ron. Soudain Ginny fut comme prise d’une crise, elle jeta férocement le carton qu’elle tenait dans ses mains et quitta le magasin. Ron et Harry se regardèrent surpris puis se mirent à courir derrière elle.
Harry : Ginny. Ca ne va pas ?
Ginny : Non, pas du tout. Fred et George sont partis se promenaient avec leurs potes et nous nous devons tous faire dans le magasin pour un salaire minable. On n’a même pas encore pu aller faire nos achats pour Poudlard !
Ron : Tu proposes quoi ?
Ginny : On démissionne et on va faire nos courses.
Harry : Comment veux tu démissionner, ils ne sont même pas là ? On ne peut pas partir, ils nous ont laissé le magasin.
Ginny : On leur laisse notre lettre de démission sur le bureau et on ferme la boutique. Ils n’avaient cas être là.
Ron : Je pense qu’elle a raison. Et puis comme ça on va directement acheter nos fournitures scolaires.
Harry : Fred et George ne vont pas apprécier.
Ginny : S’ils disent quoi que se soit, je dis à maman qu’ils nous ont laissée seul dans le magasin pendant qu’ils draguaient un groupe de filles. Je ne suis pas sûr qu’elle apprécie l’exploitation d’enfants.
***
Drago était tranquillement installé au bar d’une des soirées de Miami. Cela faisait déjà une bonne dizaine de filles qui venaient lui demander une danse mais il n’était pas d’humeur. Un peu plus loin sur la piste de danse il pouvait voir Jessy faire du bouche à bouche à un mec depuis plus d’une demi heure. Mais quand allait-elle le lâcher ? Est-ce qu’ils pensaient au moins à respirer de temps en temps ?
Le pire c’est que voilà que Jenny s’y mettait maintenant, elle commençait un zouk très serré collé avec un de ces abrutis qui ne pensaient qu’à une chose la mettre dans son lit. Il en savait quelque chose, il était un mec, il était pareil.
La goutte qui fit déborder le vase c’est Granger aussi commençant un zouk avec un gars. Le type même du mec qui ce prend pour un lover. Tu parles, un looser surtout. Il se leva de son tabouret et avança d’un pas déterminé sur la piste de danse, repoussant au passage plusieurs demandes. Arrivé à la hauteur de Granger et de l’autre crétin, il mit sa main sur l’épaule du mec afin de l’écarter de la sang de bourbe et glissa un léger « désolé » suivi d’un « dégage ». L’autre garçon comprenant sa détermination n’insista pas et laissa les deux ennemis sur la piste seuls.
Hermione : Je peux savoir ce que tu fais ?
Pour toute réponse, le blond la saisit par les hanches et commença à bouger au rythme de la musique.
Drago : Je danse.
Hermione : Avec une sang de bourbe ?
Drago : C’est mieux qu’une moldu et tu es tout ce que j’ai sous la main ce soir.
Hermione : Ben voyons.
Drago : Ne t’en fait pas Granger, demain nous serons sur le quai de la gare et se sera comme si ce n’était jamais arrivé.
Hermione : Quand je pense que demain c’est déjà la rentrée.
Drago : Et quand je pense que mes sœurs et mon père vont être à Poudlard !
Hermione : Ton père ?
Drago : Ah oui. Je ne te l’ai pas dit Granger ? Mon cher père est notre nouveau professeur de potion, le directeur l’a engagé.
Hermione : Quel directeur a bien pu prendre ton père comme professeur à Poudlard ? Ce n’est surement pas Mc Gonagall ?!
Drago : Ah ça c’est surprise demain, Granger.
***
Allongé dans son lit, Harry pensait que le lendemain, il serait de retour dans cette école qui était sa première maison. Pourtant il manquerait quelqu’un Dumbledore ne serait pas là, ni lui, ni ses idées à la noix pour l’union des maisons. Et oui selon Harry Potter l’espoir de l’union des maisons était mort avec l’ancien directeur. Tu ne pouvais pas encore savoir à quel point tu te trompais jeune Potter…
**
Debout sur la plage en pleine nuit face à cette mer presque ténébreuse, Drago Malefoy un tissu noir dans les mains pensait au geste qu’il s’apprêtait à accomplir. Il serra une dernière fois sa cape de mangemort contre lui comme pour se donner du courage. Ses pas se firent hésitant dans l’eau tempéré puis quand cette dernière lui arriva au genou lui mouillant son bas de pantalon, il jeta le vêtement le plus loin que sa force lui permettait.
Une fois ce geste accomplit une boule se forma dans son estomac, il s’apprêtait à se jeter dans l’eau et nager jusqu’à retrouver le cadeau que lui avait fait Voldemort il y a plus d’un an lorsqu’une main se posa sur son épaule. Doucement il se retourna pour faire face aux yeux noisettes de son ennemi et là comme par magie les remords qui lui tiraillé l’estomac disparurent dans la seconde.
Hermione : Avec tes sœurs on rentre à l’hôtel, tu viens avec nous ?
Sans ouvrir la bouche, il opina d’un signe de tête et légèrement saisit la main de la jeune femme pour remonter sur la plage. Intérieurement il essayait de se persuader que le rapprochement qui s’était effectué ce soir là avec la Griffondor n’était que passager et que le lendemain les hostilités reprendraient, que tous redeviendraient comme avant mais au fond de lui il était persuadé que les choses venaient définitivement de changer…