Story Poudlard by Clara et Bibi
Summary: 7ème année, guerre terminée, l’heure n’est plus qu’aux amours réprimés entre un Serpentard et une Griffondor.
Un duo explosif mais pourtant devenu si banal…
Et si pour une fois, notre œil de lecteur se tournait également vers leur entourage ?

L’arrivée des sœurs triplet de Drago mais aussi d’une vieille connaissance qui pourrait faire éclater un lourd souvenir, une amitié forcée entre d’anciens ennemis aujourd’hui contraint de se supporter ainsi qu’une découverte des véritables origines d’Hermione pas si sang de bourbe que ça (si son père était avec elle à Poudlard depuis déjà 6 ans ?) ce n’est qu’un avant goût de notre esprit sadique.
Parce que la mort rôde avec un Ron, chargé de rancœur et des morts qui n’ont pas dit leur dernier mot.
Categories: Epoque de Harry, Dramione (Drago/Hermione), Autres couples (Het) Characters: Drago Malefoy, Hermione Granger
Genres: Comédie/Humour, Romance/Amour, Tragédie/Drame
Langue: Aucun
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 39 Completed: Non Word count: 294321 Read: 104359 Published: 11/04/2006 Updated: 04/05/2011

1. Je suis maudite by Clara et Bibi

2. C'est partit pour la 7ème année. by Clara et Bibi

3. Première journée, premiers problèmes by Clara et Bibi

4. Qui a dit que le Quidditch n'était pas un sport dangereux ? (2) by Clara et Bibi

5. Serpentard VS Griffondors by Clara et Bibi

6. La nouvelle et ses conséquences. by Clara et Bibi

7. Prise au piège by Clara et Bibi

8. Depuis quand M. Drago s'intéresse aux autres ? by Clara et Bibi

9. Pourquoi amour ne rime pas avec problème ? by Clara et Bibi

10. Joyeux Anniversaire Elodie by Clara et Bibi

11. Les mals d'amours donne une rupture by Clara et Bibi

12. Accident sous un saule meurtrier by Clara et Bibi

13. Positif ? C'est pas possible ! by Clara et Bibi

14. Le chateau hanté by Clara et Bibi

15. La vengance est un plat qui se mange froid by Clara et Bibi

16. Celui dont on ne doit pas pronomcer le nom ... by Clara et Bibi

17. La vengeance de Lord Weasley by Clara et Bibi

18. Un groupe, leur groupe ! by Clara et Bibi

19. Qui peut égaliser la famille ? by Clara et Bibi

20. La salle sur demande by Clara et Bibi

21. L'amour d'un paternel by Clara et Bibi

22. La solidarité masculine by Clara et Bibi

23. Jamais une famille unie by Clara et Bibi

24. Les vacances de noel by Clara et Bibi

25. Une nouvelle chute by Clara et Bibi

26. Retablissons l'ordre à Poudlard by Clara et Bibi

27. Le ministère s'implante définitivement by Clara et Bibi

28. Revenants ? by Clara et Bibi

29. Le retour des Maraudeur. by Clara et Bibi

30. Présence exigée by Clara et Bibi

31. Le retour d'une star et la fin d'un couple by Clara et Bibi

32. La rumeur... by Clara et Bibi

33. La semaine d'orientation by Clara et Bibi

34. Ce soir, on sort ! by Clara et Bibi

35. La guerre des clans by Clara et Bibi

36. Flash by Clara et Bibi

37. Tous contre la Van de Camp ! by Clara et Bibi

38. "La vie est un sommeil, l'Amour en est le rêve... " by Clara et Bibi

39. Les aspics by Clara et Bibi

Je suis maudite by Clara et Bibi
Author's Notes:
CAST: Drago Malefoy (Tom Felton), Hermione Granger (Emma Watson), Harry Potter (Daniel Radcliffe), Ron Weasley (Rupert Grint), Jessy Malefoy (Ashley Olsen), Jenny Malefoy (Mary Kate Olsen), Lucius Malefoy (Jason Isaacs).


¤ Histoire de la fanfic ¤

Notre fanfiction est basé des livres cultes, Harry Potter, les personnages ne nous appartiennent donc pas à part quelques uns que nous avons rajouté. Pour le bien de notre histoire, nous ne pennons pas en compte certains éléments du tome 6 et aucun du tome 7 puisque le fanfiction existé bien avant sa sortie. La fanfiction se situe donc pendant la 7ème et dernière année à Poudlard d’Harry et ses amis. Nous avons modifié quelques éléments du tome 6 notamment l’épisode de la mort de Dumbledore. Dans le livre, Harry témoin de la scène s’empresse de le répéter aux membres de l’Ordre du Phoenix, alors que nous dans la websérie (et vous comprendrez pourquoi plus tard) Harry n’a rien raconté même pas à Ron et Hermione et il a gardé pour lui toute son amertume pour le meurtrier du directeur et son complice, à savoir Severus Rogue et Drago Malefoy.


C’est durant les vacances que la plus grande bataille magique eût lieu, aujourd’hui le monde des sorciers est redevenu serein avec la chute de Lord Voldemort et Harry et ses amis peuvent enfin regagner le vieux château pour leur dernière année. Néanmoins cette 7ème année ne risque pas d’être de tous repos, entre l’arrivé d’un nouveau directeur, de nombreux nouveaux élèves et surtout deux nouveaux préfets en chef. Hermione Granger et Drago Malefoy vont devoir assumer leurs fonctions ensembles et même cohabiter dans la salle commune des préfets en chefs. Et si finalement leur haine devenait passion ? C’est entouré de leurs amis et d’un corps professoral pour le moins surprenant, que nos deux ennemis vont devoir faire face aux nombreux problèmes qui surviennent lors du passage à l’âge adulte. Entre romance, action, comique et dramatique vous ne risquez pas de vous ennuyer en lisant Story Poudlard.



Conseil: Lire les notes de l'auteur pour mieux comprendre.

Episode 1

*Je suis maudite*

Les rues de Londres grouillaient d’individus, tous biens emmitouflés dans leurs épais manteaux de fourrure. En effet, malgré le fait que l’on soit en plein mois de juillet, la capitale anglaise était recouverte d’une brume humide rappelant les années noires que venait de traverser le pays. Pourtant même avec cette fine pluie gelée, tous le monde comptait bien profiter de cette période de vacances et surtout de calme qui était survenue depuis quelques temps. Enfin vraiment tout le monde ?



A quelques kilomètres de là, dans un grand manoir ancien mais resplendissant, un jeune homme blond de dix sept ans, installé dans un grand lit aux draps de soie verte, semblait lutter pour ne pas se réveiller. Non, non et non, il ne se lèverait pas ! Hors de question ! Ces vacances, il n’en profiterait pas, il se terrerait dans cette chambre jusqu’au mois de Septembre. Pour souligner son mécontentement, il avait prit la décision de ne plus se lever, se condamnant ainsi à rater sa séance quotidienne de sport matinal. Bien sûr c’était sans compter sur son cher « papa » qui en avait quant à lui décidé tout autrement. Et qui pouvait lutter face au grand Lucius Malefoy ?



La grande porte en chêne de la chambre claqua soudain violemment renversant le porte manteau se trouvant derrière qui manqua de peu de s’écrouler sur le nouvel arrivant. Ce grand homme aux longs cheveux blonds n’était autre que Lucius Malefoy, anciennement fidèle du maître des ténèbres et représentant de la grande lignée de sang pur des sorciers.



Lucius : Drago lève toi !



Drago : (remontant la couette jusqu’au-dessus de son nez) Non !



Lucius : Je ne le répéterai pas plusieurs fois.



Drago : Encore une fois, non !



Lucius : Notre porteauloin part dans une heure et crois moi-même si il faut que tu partes avec ton lit, tu partiras tout de même.



Drago : Je ne viens pas en vacance avec vous !



Lucius : Oh que si tu viens ! Tant que tu es sous mon toit c’est moi qui prends les décisions, donc maintenant tu le lève tout de suite, tu sautes dans un pantalon et tu prépares ta valise !



Drago : Je ne viens pas avec vous si elles, elles sont là !



Lucius : Elles se sont tes sœurs ! Et bien sûr qu’elles viennent avec nous.



Drago : (se relevant brusquement) Ah parce que tu crois qu’après ce qu’elles ont fait, elles méritent de partir en vacances à Miami. Vachement sévère comme punition, bravo papa ! Crois moi tu te ramolli avec l’âge !



Lucius : Drago ! Je ne te permettrai pas de me manquer de respect. Et au passage je te rappel que tu n’as pas toujours été blanc comme neige et que toi aussi tu ne respectes pas le règlement de ton école.



Drago : Oui, mais moi je ne me suis jamais fait viré !



Lucius : Et tu as plutôt intérêt à ce que cela n’arrive jamais. Maintenant sort de ce lit et prépare toi. Tu pars avec nous dans une heure que ta valise soit prête ou non.



La porte reclaqua derrière la chevelure claire du père Malefoy, quant au fils il se relaissa tomber lourdement sur son oreiller espérant s’étouffer dans le moelleux coussin et ainsi échapper à ces horribles vacances. Comment faisaient donc ces deux petites pestes pour toujours se sortir sans dommage de ces situations. Certes étant l’héritier mâle de la fratrie, son paternel lui en avait toujours plus demandé, mais ce n’était pas une raison pour être aussi laxiste avec les deux autres. Pourquoi n’était il pas fils unique ? Car en effet, Drago Malefoy n’était pas le seul héritier de cette famille, la nuit de sa naissance sa mère avait également mise au monde deux autres petites têtes blondes. Et oui, des triplets ! A son plus grand malheur, ils étaient trois !!!!

L’entente avait toujours été tendue entre les deux filles et Drago si bien que Lucius avait décidé d’envoyer les deux demoiselles à Beauxbaton plutôt qu’à Poudlard. Drago avait ainsi pu cacher l’existence de ces deux pestes et se faire passer pour fils unique (son rêve !). Mais la vérité l’avait rattrapé bien trop vite, ces deux semeuses de troubles s’étaient faites virer de leur école et tout comme lui en Septembre, elles feraient leur rentrée en 7ème année à Poudlard, célèbre école de magie. Son secret allait alors apparaître aux yeux de tous.



***



Un peu plus loin, du côté moldus (êtres pas magique), une autre jeune sorcière s’apprêtait à partir en vacances. Hermione Granger assise négligemment sur une chaise de cuisine, un bol de céréale devant elle et un épais bouquin dans les mains s’emblait aussi ravi que son pire ennemis de partir en vacances en famille.



La jeune femme avait prévu de passer ses vacances au Terrier, habitation de la famille Weasley avec ses deux meilleurs amis, Harry Potter et Ron Weasley. Elle les avait connu, il y avait maintenant 7 ans lors de son entrée à Poudlard, l’école de sorcellerie. Elle repensait souvent à ce moment magique où ces parents avaient reçu une lettre leur expliquant que leur fille possédait des dons magiques et qu’elle était conviée à passer sa scolarité dans une école de magie. Ses parents n’étant pas sorcier avaient eu du mal à digérer l’information mais ils avaient finalement accepté et Hermione avait intégré Poudlard, où elle en était devenue la meilleure élève. Aujourd’hui cette école c’était son monde et ces amis de là-bas été primordiaux pour elle.



Bien sûr quand elle avait émie l’idée de passer ses vacances avec ses amis, sa mère était rentrée dans une colère noire, lui reprochant de laisser tomber sa famille. Hermione avait donc du renoncer à ses projets non sans faire la tête au passage afin d’accompagner ses parents à Miami.



Hélène Granger : Tu ne déjeune pas ma chérie ?



Hermione : Non, je n’ai pas faim.



George Granger : Laisse-là Hélène, tu vois bien qu’elle est mal luné ce matin.



Hélène : C’est encore à cause des tes amis c’est ça ! Tu aurais préféré passer tes vacances dans cette famille dans une campagne bouseuse plutôt qu’avec tes parents dans une destination de rêve. Tu rejette complètement ta famille.



Hermione : (s’énervant) Ce n’est pas ça ! Vous ne pouvez pas comprendre ! Dans le monde magique, nous venons de passer une période très difficile. Il faut se reconstruire après une guerre d’une telle ampleur aussi bien physiquement que moralement. Je devrais être avec mes amis pour les aider.



Hélène : Et tes parents alors ?



Hermione : Vous allez bien vous !



Hélène : George, tu entends ce qu’elle me dit ? Il faudrait que nous allions mal pour que notre fille veuille passer ses vacances avec nous.



Hermione : Ce n’est pas ça, c’est que …



George: Stop! On se calme. De toute façon les choses sont clairs, Hermione vient en vacances avec nous à point c’est tout. Les vacances en famille ça commence en famille et ça finit en famille.



***

Justement, au Terrier, les conversations tournaient autour d’Hermione. Dans une chambre extrêmement petite mais non pas moins coquette, deux garçons assis par terre semblaient perdus sous une montagne de lettre.



Harry : Trente deux, trente trois, trente quatre….



Ron : (hurlant et levant un tas de lettre victorieusement) Trente et une !!!!



Harry : (troublé) Trente et une … euh … non … mince j’en été où ?



Ron : (tout sourire) Depuis le début des vacances, Hermione m’a écrit exactement trente et une lettres !!! Pas mal, hein ?



Harry : (essayant de se reconcentrer) Ouais, ouais …



Ron : Et toi alors ?



Harry : (renonçant) Euh à peu près trente cinq…



Ron : Comment ça à peu près trente cinq ? Ce n’est pas possible ! Pourquoi elle t’en aurait écrit plus à toi qu’à moi ? Hein pourquoi ?



Harry : Parce qu’elle avait plus de choses à me dire ?



Le regard transperçant du rouquin glaça sur place le jeune Potter qui lui n’avait rien demandé. Il n’avait même pas comprit pourquoi son meilleur ami l’avait suppliait de compter le nombre de lettres que leur avait envoyé la jeune fille.



Ron : Il y a forcément une erreur ! J’en ai peut-être perdu ?



Harry : Mais qu’est ce que ça t’apporte d’en avoir plus ou moins de toute façon ? … Non ! Attend ! Ne me dis pas que tu en pince pour Hermione ?



Ron : Non, bien sûr que non.



Harry: Ron Weasley craque pour Hermione Granger. J’hallucine ! C’est à marquer dans les annales.



Ron : Oh arrête, c’est bon. Ne me dis pas que toi aussi tu n’y as jamais pensé ?



Harry : Bien sûr que je n’y ai jamais pensé. T’es complètement malade Hermione c’est ma petite sœur.



Ron : Mouais, elle t’écrit vachement souvent pour une petite sœur ?!



***

Dans la suite qui lui servait de chambre, Drago Malefoy jetait frénétiquement un à un les habits dans sa valise. Pantalons, chemises, boxers, tous se mélangés dans son sac si bien que ses beaux habits griffés par da grands couturiers et soigneusement repassé par les elfes de maison, ne ressemblaient plus qu’à un tas de chiffon sans valeur.



Soudain sa main saisit dans le fond de son armoire un tissu noir qui lui glaça le sang. Il venait d’attraper sa cape de mangemort. Il avait totalement oublié qu’il l’avait laissé là, après la chute du maître, il l’avait jeté sans vraiment y penser dans le fond de son placard, chose qui après réflexion était ridicule puisque les aurore qui avait fouillé leur maison auraient très bien pu la trouver et ainsi confirmer toutes les accusations qui portée sur sa famille. Heureusement sa négligence n’avait pas été repérée, une chance pour lui que les aurores puissent être aussi incompétents de temps en temps.



Son regard bleu acier se posa encore une fois sur la cape. Fallait-il la détruire ? Le voulait-il vraiment ? S’en débarrasser c’était comme tourner une page de sa vie, une page qui depuis son plus jeune âge avait été plus que présente. Certes les choses n’avaient pas toujours été simple, l’année précédente, il avait eu pour mission de tuer Dumbledore. Cette mission l’avait détruit jusqu’au plus profond de lui-même, des mois de préparations, de recherches et de travails pour finalement échouer alors que le vieux directeur était là devant lui, si faible. Pourtant il en avait tué des gens en temps que mangemort, mais ce soir là, en haut de la tour d’astronomie, il avait été incapable d’accomplir cette mission, il savait trop bien que ce geste changerait tous dans cette guerre. Il avait eu raison. Severus Rogue, son parrain et professeur de défense contre les forces du mal avait tué le vieux fou et cela avait mis Potter dans une telle rage que la dernière bataille s’était déclenchée. Et au mois de juillet, le balafré à peine majeur avait remporté le combat final face à Voldemort. S’en été suivit des démarches administratives pour éviter la prison à la famille Malefoy. Lucius, à peine sorti d’Azkaban délivré par Voldemort pour la guerre, avait du user de bien des stratégies pour innocenter sa famille qui été coupable et le procès avait été gagné.



Après cela, étant l’héritier choisi par Voldemort, Drago aurait normalement dû réunir les mangemort qui comme lui avaient réussi à s’en sortir afin de recommencer la guerre. Mais suite à de nombreuses conversations avec son père, les deux hommes avaient pris la décision de ne plus se relancer dans une bataille sans doute perdu d’avance. Il était important de redorer la toison des Malefoy.



Cette cape était tous ce qui lui restait de sa vie de mangemort, ça et sa marque des ténèbres sur son bras gauche. La jeter c’était mettre à exécution sa décision de ne plus jamais recommencer le combat. Etait-il prêt ?



Lucius : Drago ! Dépêche-toi !!!



La voix de son paternel le ramena soudain à la réalité. A oui, les vacances, ses sœurs, son père … Dans un geste machinal, il enfonça la cape noire dans le fond de sa valise, la referma à moitié, la saisit plus descendit au pas de course les grands escaliers du manoir Malefoy.



En bas se trouvait déjà ses parents ainsi qu’un peu plus loin ses deux sœurs. L’horreur ! Les deux jeunes femmes identiques lui jetaient même un regard meurtrier. C’est beau l’amour fraternel ! (les auteurs en savent quelque chose, elles ont chacune un adorable petit frère ! Tu parles de vrais petits monstres surtout !!!). En effet, Jessy et Jenny Malefoy se ressemblaient comme deux gouttes d’eaux, lorsqu’on les connaissait mieux, on arrivait tout de même à trouver quelques petites différences. Jessy était un tout petit peu plus grande et ses cheveux légèrement plus clairs sinon elles étaient toutes les deux blondes aux yeux bleus. On les différencié aussi à leur posture, Jenny plus réservée se tenait moins droite que Jessy dont la posture confirmé sa détermination. Mais bon même avec leurs différence et bien que Drago les connaisse sur le bout des doigts et puisse les reconnaitre sans difficultés, elles restaient deux gâcheuses de vie.



Lucius : Tu as daigné nous faire honneur de ta présence fils ?



Pour toute réponse, Lucius eut un grognement de sa progéniture, ce qui l’amusa au plus au point.



Narcissa Malefoy : Bon les filles vous êtes prêtes aussi ? Lesquelles parmi ces quinze valises sont celles que vous prenez ?



Jessy : Et bien… toutes !



Lucius : Vous ne comptez quand même pas prendre tous ça ?



Jenny : Mais papa, tout est important ! Les chaussures, le maquillage, les maillots de bain, les fringues, les sacs à mains, les manteaux …



Drago : Parce que tu crois que des manteaux vont te servir à Miami ?



Jessy (faisant une grimace à son frère) : On n’est jamais trop prévoyante !



Lucius : Bon je pense que les valises des manteaux peuvent rester à la maison, prenez les autres.



Narcissa : Mais Lucius il en reste quinze !



Lucius : (commençant légèrement à s’énerver) Que veux-tu que j’y fasse ?! Entre l’autre qui ne veut même pas faire de valise et elles qui en font quinze, je ne sais plus quoi faire ! La seule chose à laquelle je pense c’est comme j’ai été bête de ne pas mieux apprendre ce sort de contraception il y a 18 ans.



***



Hermione était confortablement installée dans un des fauteuils de l’avion direction Miami. Un livre de magie dans les mains, elle essayait tant bien que mal de cacher les pages à son voisin de siège, un petit voyeur d’une vingtaine d’année. Soudain au comble de l’énervement, elle referma violemment son livre pour faire face à ce chieur de première.



Hermione : Un problème ?



Garçon : Oh… euh…non. C’est juste que j’aime les femmes intelligentes qui se plonge dans un bouquin avec tant de passion.



Hermione : Ah oui ? Et bien moi je n’aime pas les voyeurs !



A la remarque de la jeune femme, le « voyeur » en question esquissa un léger sourire.



Garçon : Du caractère en plus. De mieux en mieux ! Je m’appelle Mike.



Hermione : Je m’appelle « va voir ailleurs » !



Mike : Enchanté « va voir ailleurs ».



Hermione lui lança un regard mi-amusé, mi-exaspéré. Mais finalement se résolut à ce montrer un peu plus agréable, après tout ils allaient passer les prochaines heures ensemble qu’elle le veuille ou non.



***



Dans le jardin des Weasley, Harry et Ron avec l’aide de George, Fred et Ginny (frères et sœur de Ron) essayaient d’attraper les gnomes qui détruisaient le coquet jardin de la famille.



Ron : Mince, il m’a mordu ! Sales petites bêtes ! C’est pas normal, normalement ce n’est pas à nous de faire ce genre de travail.



Ginny : Ah oui et que compte tu faire ? Protester contre maman ? Bonne chance !



Fred : De toute façon nous nous allons devoir vous laissez. Eh oui on a une entreprise sérieuse maintenant. Il faut qu’on s’occupe de notre boutique de farce et attrape George et moi.



Ron : Ouais, c’est une bonne excuse pour échapper aux corvées à la maison surtout.



Harry : Arrête de te plaindre Ron. Ca se voit que tu n’as jamais habité avec mon oncle et ma tante, les corvées ici c’est une partie de rigolade à côté.



Ron : Mais même c’est les vacances normalement on devrait être en train de s’amuser ou alors faire un job d’été.



George : Tu veux un job d’été Ronny ? Ok ! On t’engage pour les vacances.



Fred : Quoi ? Mais no…



Il fut stoppé par un clin d’œil complice que son jumeau lui annonçant qu’il avait un mauvais coup en tête.



Fred : Oh ! Je vois. Mais oui Ron viens donc travailler chez nous, cela t’évitera les corvées de la maison.



Ron : C’est vrai, je peux vraiment ? Harry, on le fait ?



Harry :(sentant le mauvais coup) Tu sais je sais pas si…



Ron : Mais si ça va être drôle ! Allez Ginny toi aussi fait le avec nous. Un premier travail dans une boutique de farce et attrape ça va être super.



Fred lança un sourire radieux à son frère. Oh que oui, ça allez être très drôle.



***



Quelques heures après avoir prit le porteauloin, les sœurs Malefoy étaient déjà à dorer sur la plage, tandis que Jenny se mettaient une tartine de crème pour protéger sa peau fragile, Jessy quand à elle était déjà à faire la crêpe complètement inconsciente des dangers d’un soleil si vif pour la peau d’une blonde.



Jenny : Jess, tu devrais peut-être mettre un peu de crème ?



Jessy : Mais non, ne tant fait pas je gère, si je mets ce truc après les vacances je vais être aussi blanche qu’à l’arrivée.



Jenny : Oui, mais au moins tu n’auras pas de coup de soleil.



Jessy : Pff ma peau ne prend pas les coups de soleil ! Regarde Drago, il bronze lui.



Jenny : Oui, mais Dray lui s’expose petit à petit. Il ne s’est pas directement mis sous un soleil qui tape autant.



Jessy : Ne t’en fait pas. Et puis de toute façon il me faut un beau bronzage pour draguer.



Jenny : Parce que maintenant tu drague les moldus, je te rappelle que nous ne sommes pas dans une destination de vacances magique.



Jessy : Pour un petit amour de vacances qu’il soit moldu ou sorcier je m’en contenterai. Mais il me faut un amour de vacances ! Des vacances ne sont jamais réussies sans un amour de vacances !!!



Jenny : Mouais. Moi j’avais plutôt comme projets qu’on gâche les vacances de Drago comme d’habitude quoi !



Jessy : Chérie, chérie, chérie. Nous allons être dans la même école que lui. Nous avons toute l’année pour le faire chier ! Pourquoi ce priver d’un flirte ?



Jenny : Ce qui veut dire que cette année on ne s’occupe pas de notre frère ?



Jessy : (choquée) Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit ! Bien sûr que nous allons lui gâcher son séjour. Ce ne serait pas non plus des vacances réussies si nous ne pouvions pas pourrir la vie de notre cher frangin.



Un sourire diabolique se dessina sur les lèvres des deux sœurs. Et oui c’était vraiment des pestes ! En même temps c’était des Malefoy, elles avaient une image de marque à respecter. Etre des filles de grande famille de sang pur, les avait obligées tout comme leur frère à se montrer froide et digne de leur nom.



***



Hermione sortait d’une cabine de plage ne sachant ou mettre ses mains tellement il y avait de parties de son corps qu’elle aurait aimé recouvrir. Quelle idée franchement d’acheter un maillot avec si peu de tissu ! C’est vrai que ce jolies « deux pièces » était en véritable contraste avec le maillot de sport une pièce qu’elle arborait les années précédentes.



C’est donc très gêné que la lionne traversa la plage sous les regards des jeunes garçons pas indifférents aux charmes de la sorcière. Mais qu’avaient-ils donc à la regarder comme ça cette bande de pervers. Non mais franchement…



Soudain son corps rentra en collision avec celui d’un jeune apollon. Environ son âge, plutôt grand, les cheveux d’un blond éclatant, les yeux bleu acier et surtout oh oui surtout un torse orné de belles tablettes de chocolat, ce jeune homme ressemblait à… non ! Il était…



Hermione : Malefoy ?!



Drago : Granger ???!



Hermione : Ce n’est pas possible ! Mais qu’est ce que tu fou là ?



Drago : En l’occurrence je passe des vacances comme beaucoup de personnes ici. Et dire que tu es la meilleure élève de Poudlard, c’est navrant.



Hermione : Tu passes tes vacances dans un coin moldu ?



Drago : Oh c’est bon Granger ! N’enfonce pas le couteau dans la plaie. Bon écoute, cette plage n’est pas assez grande pour nous deux donc je propose que tu partes.



Hermione : Et pourquoi tu ne partirais pas toi ?



Drago : Crois-moi-j’en rêve. Très bien tu ne veux pas partir ? Reste ! Mais je te préviens si on se croise trop je te gâche tes vacances, Granger.



Un frisson parcourue tout le corps de la Griffondor, c’est fou comme cette menace pouvait avoir de l’effet dites par un ancien mangemort. Sans répliquer d’avantage, elle se dépêcha de s’éloigner avant que Malefoy ne l’arrête une fois de plus.



Drago : A propos Granger, jolie maillot de bain … et le reste non plus n’est pas trop mal.



Avalant difficilement sa salive la jeune lionne accéléra, il lui fallait quelque chose à boire et quelque chose de fort de préférence. Ses pieds la menèrent rapidement à une cafète de plage ou elle s’installa au bar avant de commander une double vodka orange.



Fille : Double vodka ? Des problèmes ?



La brune se retourna pour faire face à la jeune femme assise à côté d’elle, elle semblait avoir le même âge qu’elle et avait un double d’elle à côté en beaucoup plus rouge. L’alcool aurait-il de l’effet avant qu’elle ne l’ait bu ?



Hermione : Oui, des problèmes en effet.



Fille : Enchanté, je m’appelle Jenny et voici ma sœur Jessy. Tu sais qu’alcool et soleil ne font pas très bon mélange ? Tout comme soleil et peau de blonde n’est ce pas Jess ?



Jessy : Très drôle, je suis morte de rire.



Jenny : (se retournant vers Hermione) Alors des problèmes avec ton mec ?



Hermione : Oh si seulement ça pouvait que ça. Non, c’est juste que je devais passer de super vacances avec mes deux meilleurs amis mais mes parents ont décidé de m’emmener de force avec eux en vacances et pour couronner le tout je viens de croiser mon pire ennemi sur cette plage. Je ne pense plus qu’à une chose, allez me noyer au fond de la mer.



Jenny : Ouais, dur. J’avoue que tes vacances commencent plutôt mal.



Jessy : Et moi alors ? J’avais l’intention de draguer toutes les vacances et voilà que maintenant je ressemble à une écrevisse. En plus ça brule vachement !



Hermione : Tu devrais mettre de la biafine.



Jessy : De la quoi ?



Hermione : De la biafine, c’est très utile sur les brulures.



Jessy : Merci.



Jenny : Tu viens de recevoir la gratitude de ma sœur. Crois moi c’est rare pour des personnes de ton espèce.



Hermione : Des personnes de ma quoi ?



Jenny : Oh rien. Laisse tomber. Je peux connaître le nom de la sauveuse de ma sœur ?



Hermione : Oui, désolé. Hermione Granger.



Jessy : Granger ? Ca me dit quelque chose.



Drago : Oui, c’est la sang de bourbe qui traine avec Saint Potter à Poudlard.



Les trois filles se retournèrent surprise par l’arrivée du jeune homme qui lui décontracté se posait les coudes sur le bar attendant pour passer une commande.



Drago : Je t’avais pourtant dis Granger de ne pas rester dans mes pates.



Jenny : Attend tu es la Hermione Granger de Poudlard ? L’héroïne de guerre ?



Hermione : Euh oui.



Jessy : Mais alors tu es une sorcière ?! Euréka ! Nous ne sommes pas seulement entourées de moldus !!!



Hermione : Et vous vous êtes qui ?



Jenny: Jessy et Jenny Malefoy.



Hermione: Malefoy? Malefoy comme Malefoy … (air de dégout) lui ?



Jessy : Malheureusement, c’est notre triplet.



Hermione : (se tournant vers Drago) Des triplets ?



Drago : Tu répètes ça à Poudlard Granger, je te jure que je te tue.



Jessy : Oh mais elle n’aura pas besoin de le faire cher frère, je te rappel que nous aussi nous allons à Poudlard cette année.



Hermione : Comment ça se fait que vous n’y étiez pas avant ?



Jenny : On était à Beauxbaton mais on a été viré. Donc cette année nous rentrons à Poudlard où notre cher frère a bien fait en sorte que notre existence reste secrète. C’est cool on connaitra déjà quelqu’un.



Jessy : Attend ! Quand tu parlais que tu venais de croiser ton pire ennemi, tu parlais de Drago c’est ça ? Je crois qu’on va très bien s’entendre toutes les trois !



***



Harry se retourna encore une fois dans son lit trop bien bordé. Il était trois heure du matin et il n’avait pas encore réussi à fermer l’œil de la nuit, ce qui n’était pas le cas de Ron qui lui ronflé bruyamment dans son coin.



Malgré les sourires d’apparence Harry restait très fragilisé par cette guerre et surtout par l’épisode de la mort du directeur. Il revoyait Malefoy pointer sa baguette sur le vieil homme sans défense puis Rogue lui jeter le sort impardonnable. Cela il n’en avait jamais parlé à personne, même pas à Ron et Hermione, il était le seul à connaître les assassins de Dumbledore. Il s’était d’abord promis de les tuer puis il avait décidé de laisser faire la justice. Quel avait été son effroi lorsqu’il avait appris dans la gazette des sorciers que les Malefoy et Rogue avaient été innocentés. Mais que pouvait-il faire maintenant ? Tous raconter ? Qui le croirait ? Comment expliquer qu’il est caché cela si longtemps au ministère ? Comment avouer qu’il avait voulu tuer ces personnes lui-même sans risquer de lui aussi se retrouver à Azkaban ? Non, le mal était fait, il ne pouvait pas faire demi-tour. Il aurait été Dumbledore, il leurs aurait même accordé son pardon. Mais cela lui était impossible, il en était sûr …



***



Les jours passèrent et la complicité entre Jenny, Jessy et Hermione se faisait de plus en plus présente. Certes en apparence les sœurs Malefoy étaient très « Serpentarde » mais lorsque l’on creusé un peu, on voyait qu’elles étaient joviales, agréables et le comble de tout, elles étaient de confiance. Toutes les trois, elles pouvaient passer des heures sur la plage à parler de tout et de rien et à critiquer Drago. Poudlard n’avait à présent plus de secrets pour les deux sœurs tellement Hermione le leur avait décrit en long et en large. Le soir les jeunes femmes troquées leurs maillots de bain pour de belles petites robes légères et sexy afin de participer aux soirées. Miami ne semblait jamais dormir.

Avec l’influence de Jessy et Jenny, la lionne avait totalement remis à jour sa garde robe, une telle métamorphose avait même surpris ses parents et le gène occasionné par si peu de tissu avait vite était remplacé par le plaisir d’être admirée.



Drago quant à lui, préférait rester le plus loin possible des trois filles, avoir ses sœurs sur le dos c’était déjà pas terrible mais en plus avoir la pire sang de bourbe de Poudlard c’était le bouquet. Son activité principale se résumait à ramener le plus de filles possible dans sa chambre d’hôtel. Certes c’était des moldus et ça le répugné mais bon… il fallait faire avec ce qu’il avait sous la main…



Un soir en rentrant dans sa chambre d’hôtel, Hermione fut surprise de trouver là ses deux parents assis sur le lit le visage impassible. Ne devraient-ils pas être à leur cours de tennis à cette heure ci ? Et que faisait leur valise prête derrière eux ?



Hélène : Chérie, assis-toi. Ton père et moi devons te parler.



Hermione : Il y a un problème ? Pourquoi vous avez refait votre valise ? Il reste encore une semaine de vacances pourtant.



George : Oui, nous savons mais notre secrétaire du cabinet dentaire vient de téléphoner. Il y a eu un petit problème. Rassure toi ce n’est pas grave, un petit vol sans importance que l’assurance va nous rembourser mais nous devons rentrer…



Hermione : Quoi ? Déjà ?! Mais vous m’avez tiré presque de force ici et maintenant que j’y suis bien vous me dites que l’on rentre ? Ce n’est pas juste !!!



Hélène : Non, nous rentrons. Pas toi, Hermione.



Hermione : Comment ça ?



Hélène : J’ai parlé avec la mère de tes amis, ceux qui sont comme toi. Elle a proposé que tu reste avec eux ici et à la fin des vacances, son mari et elle vous emmèneront à la gare pour retourner à votre école.



Hermione : Vous m’abandonnez pour votre cabinet dentaire ? Et votre « les vacances en famille, ça commence en famille et ça finit en famille » qu’est ce que vous en faites ?!



George : Nous sommes désolés ma chérie, mais on te verra aux prochaines vacances ?



Hermione : Ouais, bien sûr…



***



Sur le chemin de traverse, dans le magasin des frères Weasley, le travail de vacances commençait pour Ginny, Ron et Harry. Installés dans l’arrière boutique, entourés par des centaines de cartons, nos trois jeunes héros de guerre semblaient avoir perdu le sourire et l’enthousiasme du départ.

Ron attrapa une énième chaussure à dérapage qu’il jeta brutalement dans le carton se trouvant derrière lui.



Ron : Cinquante trois ! Franchement ils auraient pu nous prévenir qu’ils allaient nous faire faire tout l’inventaire du magasin.



Ginny : En même temps c’est Fred et George ! Il fallait voir le coup venir. Je commence sérieusement à regretter les tâches domestiques de la maison.



Harry : Pensez que c’est quand même mieux que les cours.



Ron : Ouais nous pourrions être avec Rogue qui se fait un malin plaisir de nous ridiculiser devant ces abrutis de Serpentards.



Au nom de Rogue, Harry serra le poing écrasant la petite boite qu’il tenait dans la main et manquant de peu de se prendre une gerbe de crapaud dans la figure.



Ron : Si seulement Hermione pouvait être là. La tâche me semblerait moins pénible.



Harry lança un regard amusé à son ex petite amie, suite à la remarque du roux. Décidément Ron amoureux d’Hermione s’était vraiment lamentablement ridicule.



Ginny : Descend de ton nuage Roméo. Hermione n’est pas une fille pour toi ! Elle est trop … intelligente !



Ron : Hermione et moi on se comprend, on a la même sensibilité. N’est ce pas Harry ?



Harry : Ben c’est quand même vrai que vous êtes différents on va dire.



Ginny : Différents ?! Opposés, tu veux plutôt dire.



Ron : Oui et bien les opposés s’attirent.



Ginny : Ouais, mais Hermione et toi c’est aussi bizarre que … Harry et Malefoy !



Harry encore dans l’inventaire des gerbes fut tellement surpris qu’il refit la même bêtise qu’il y a quelques instants sauf que cette fois ci il ne parvint pas à éviter le projectile.



Harry : (plein de vomi de crapaud) T’en a encore des exemples à la con comme ça ?



***



Drago était tranquillement installé sur son lit à lire un livre de défense contre les forces du mal quand la porte de sa chambre claqua laissant apparaitre les trois personnes qu’il désirait le moins voir actuellement : ses sœurs et Granger. Décidément les gens ne savaient vraiment pas toquer aux portes dans cette famille. Il s’apprêtait à gentiment foutre à la porte ces trois intrus lorsque Jessy lui balança une lettre à la gueule.



Jessy : C’est les lettres de Poudlard. On a pensé qu’on pourrait les ouvrir ensemble.



Drago : Je pouvais aussi bien l’ouvrir seul.



Mais le jeune blond n’avait pas terminé sa phrase que les trois jeunes femmes étaient déjà installées sur les draps. Génial ! En plus maintenant il allait devoir changer les draps, une sang de bourbe et deux insectes s’étaient posés dessus.



Sans plus attendre Jessy arracha son enveloppe pressé de découvrir son contenu. Elle déplia sa contenance soigneusement et commença sa lecture tandis que les autres n’étaient encore qu’à l’ouverture.



Jessy : On avait beaucoup moins de bouquins à Beauxbaton !



Drago : Ils faisaient en sorte de ne pas trop vous en demander, ils savaient que vous étiez plutôt limité.



Jessy ne calcula pas la remarque de son frère et commença à secoué son enveloppe comme pour en faire sortir quelque chose.



Hermione : Tu as perdu quelque chose ?



Jessy : Drago et toi vous avez tous les deux cette petite plaque doré et argent, je ne trouve pas la mienne.



Drago : Normal, c’est notre insigne de préfet en chef. Alors comme ça c’est toi la préfète en chef, Granger ? (sourire sadique) J’ai l’impression qu’on va passer beaucoup de temps ensemble cette année.



Hermione : Si on m’avait dit que je serais aussi déçu d’être préfet en chef.



Jenny : Et pourquoi Drago en a deux lui de plaque ?



Drago : Parce que je suis aussi le capitaine de quidditch de Serpentard.



La Griffondor pouffa d’un rire nerveux ce qui lui fit recevoir un regard meurtrier de la part que son pire ennemi.



Hermione : Griffondor n’a pas de soucis à se faire alors. On est sûr de remporter la coupe.



Jessy : Avec Jenny on faisait parti d’une équipe à Beauxbaton, on était poursuiveuses. Tu fais du quidditch toi aussi Hermione ?



Cette fois ci ce fût au Serpentard d’exploser de rire.



Drago : Ca se voit que tu n’as jamais vu Granger sur un balai !



Hermione : Pour une fois que tu es meilleur que moi dans quelque chose Malefoy. Tu devrais en profiter ça n’arrive pas souvent.



Drago : Oh non, crois moi Granger, il y a un autre domaine ou je suis le meilleur. (Clin d’œil)



Hermione : Pervers !



Drago : Que veux-tu ? Ma réputation me surpasse. Je suis le dieu du sexe de Poudlard.



Jessy : Les autres sont si nuls que ça ?



***



Dans une campagne beaucoup moins luxueuse, Harry, Ron et Ginny eux aussi venait d’ouvrir leurs lettre. Tout trois installé dans l’herbe au fond du jardin profitaient de leur jour de repos bien mérité. Finalement après avoir travaillé dans le magasin des jumeaux Weasley, reprendre les cours à Poudlard allait leur semblait être une douce délivrance.



Harry saisit au fond de l’enveloppe cet insigne qui avait tant d’importance à ces yeux. Ouf Mc Gonagall l’avait encore choisi pour être capitaine de quidditch de l’équipe Griffondor. C’est victorieux qu’il leva son trophée pour partager sa joie avec ses amis. Ginny lui lança un sourire radieux que seule elle savait faire quant à Ron il ne leva même pas la tête de son enveloppe qui semblait l’intriguer.



Ginny : Ron ? Tu as perdu quelque chose ? Il te manque un papier.



Ron : Ouais, ils ont oublié de me mettre mon insigne de préfet en chef.



Ginny : Peut-être parce que tu n’es pas préfet en chef ?!



Ron : Bien sûr que si je suis préfet en chef. Qui veux-tu que se soit ? Ils ont peut-être oublié de la mettre. Je devrais envoyer un hibou à Mc Gonagall.



Ginny : Et ainsi passer pour un crétin ?



Harry : Ils ont peut-être choisi quelqu’un d’autre ? En plus il préfère prendre deux personnes de maisons différentes et comme ils ont du certainement choisir Hermione comme préfète, le préfet doit-être…



Ginny : Malefoy ! Le préfet doit-être Malefoy !



***



Trois cent quatre-vingt treize ! C’était le nombre de tableaux que Jessy Malefoy venait de voir défiler devant elle. Non mais franchement quelle idée avait eu ses parents de les trainer Drago, Jenny, Hermione et elle dans cette exposition complètement nulle. C’était de la culture selon sa mère, tu parles, des trucs moldus qu’est ce qu’elle en avait à faire. Et ce Picasso alors c’était le pire. A trois ans, elle faisait des dessins plus réussi et pourtant ses talents de dessinatrice étaient très limités.



Jenny : J’ai mal aux pieds.



Drago : En même temps avec des chaussures pareilles à quoi tu t’attendais ?



Jessy porta son regard sur les chaussures de sa sœur. Bah quoi ? Elles étaient bien ses chaussures, des escarpins d’environ vingt centimètre rose avec une ouverture sur les doigts de pieds pour montrer sa parfaire manucure. Elles étaient même géniales ces chaussures, il faudrait qu’elle pense à aller s’acheter les mêmes.



Hermione : Celui-ci c’est un Van Gogh. Il s’était mutilé l’oreille.



Drago : Un taré comme tous ceux de ton espèce Granger.



Hermione : Tu devrais écouter, avoir un peu de culture quelle qu’elle soit n’est jamais négligeable Malefoy.



Le serpent se rapprocha de la lionne si près qu’elle pouvait sentir sa respiration dans son cou, ce qui lui provoqua un petit frisson. Doucement il lui susurra à l’oreille.


Drago : Peintre hollandais expressionniste et fauviste. Né en 1853, à Groot Zundert et mort en 1890 à Auvers-sur-Oise. Ca c’est de la culture sur Van Gogh, Granger.

Et sans plus attendre, il continua son chemin laissant la jeune femme complètement perplexe. Malefoy qui avait une culture qui plus est moldu ?! Mais où allait le monde ?

***


Dans la boutique de farce et attrape, nos trois jeunes stagiaires croulaient encore sous les tâches. Décidément avoir les frères Weasley comme patron n’était pas la meilleure idée qu’avait eue Ron. Soudain Ginny fut comme prise d’une crise, elle jeta férocement le carton qu’elle tenait dans ses mains et quitta le magasin. Ron et Harry se regardèrent surpris puis se mirent à courir derrière elle.

Harry : Ginny. Ca ne va pas ?
Ginny : Non, pas du tout. Fred et George sont partis se promenaient avec leurs potes et nous nous devons tous faire dans le magasin pour un salaire minable. On n’a même pas encore pu aller faire nos achats pour Poudlard !

Ron : Tu proposes quoi ?

Ginny : On démissionne et on va faire nos courses.

Harry : Comment veux tu démissionner, ils ne sont même pas là ? On ne peut pas partir, ils nous ont laissé le magasin.

Ginny : On leur laisse notre lettre de démission sur le bureau et on ferme la boutique. Ils n’avaient cas être là.

Ron : Je pense qu’elle a raison. Et puis comme ça on va directement acheter nos fournitures scolaires.

Harry : Fred et George ne vont pas apprécier.


Ginny : S’ils disent quoi que se soit, je dis à maman qu’ils nous ont laissée seul dans le magasin pendant qu’ils draguaient un groupe de filles. Je ne suis pas sûr qu’elle apprécie l’exploitation d’enfants.
***


Drago était tranquillement installé au bar d’une des soirées de Miami. Cela faisait déjà une bonne dizaine de filles qui venaient lui demander une danse mais il n’était pas d’humeur. Un peu plus loin sur la piste de danse il pouvait voir Jessy faire du bouche à bouche à un mec depuis plus d’une demi heure. Mais quand allait-elle le lâcher ? Est-ce qu’ils pensaient au moins à respirer de temps en temps ?
Le pire c’est que voilà que Jenny s’y mettait maintenant, elle commençait un zouk très serré collé avec un de ces abrutis qui ne pensaient qu’à une chose la mettre dans son lit. Il en savait quelque chose, il était un mec, il était pareil.


La goutte qui fit déborder le vase c’est Granger aussi commençant un zouk avec un gars. Le type même du mec qui ce prend pour un lover. Tu parles, un looser surtout. Il se leva de son tabouret et avança d’un pas déterminé sur la piste de danse, repoussant au passage plusieurs demandes. Arrivé à la hauteur de Granger et de l’autre crétin, il mit sa main sur l’épaule du mec afin de l’écarter de la sang de bourbe et glissa un léger « désolé » suivi d’un « dégage ». L’autre garçon comprenant sa détermination n’insista pas et laissa les deux ennemis sur la piste seuls.

Hermione : Je peux savoir ce que tu fais ?

Pour toute réponse, le blond la saisit par les hanches et commença à bouger au rythme de la musique.

Drago : Je danse.

Hermione : Avec une sang de bourbe ?

Drago : C’est mieux qu’une moldu et tu es tout ce que j’ai sous la main ce soir.

Hermione : Ben voyons.

Drago : Ne t’en fait pas Granger, demain nous serons sur le quai de la gare et se sera comme si ce n’était jamais arrivé.

Hermione : Quand je pense que demain c’est déjà la rentrée.

Drago : Et quand je pense que mes sœurs et mon père vont être à Poudlard !
Hermione : Ton père ?

Drago : Ah oui. Je ne te l’ai pas dit Granger ? Mon cher père est notre nouveau professeur de potion, le directeur l’a engagé.

Hermione : Quel directeur a bien pu prendre ton père comme professeur à Poudlard ? Ce n’est surement pas Mc Gonagall ?!

Drago : Ah ça c’est surprise demain, Granger.
***


Allongé dans son lit, Harry pensait que le lendemain, il serait de retour dans cette école qui était sa première maison. Pourtant il manquerait quelqu’un Dumbledore ne serait pas là, ni lui, ni ses idées à la noix pour l’union des maisons. Et oui selon Harry Potter l’espoir de l’union des maisons était mort avec l’ancien directeur. Tu ne pouvais pas encore savoir à quel point tu te trompais jeune Potter…


**



Debout sur la plage en pleine nuit face à cette mer presque ténébreuse, Drago Malefoy un tissu noir dans les mains pensait au geste qu’il s’apprêtait à accomplir. Il serra une dernière fois sa cape de mangemort contre lui comme pour se donner du courage. Ses pas se firent hésitant dans l’eau tempéré puis quand cette dernière lui arriva au genou lui mouillant son bas de pantalon, il jeta le vêtement le plus loin que sa force lui permettait.
Une fois ce geste accomplit une boule se forma dans son estomac, il s’apprêtait à se jeter dans l’eau et nager jusqu’à retrouver le cadeau que lui avait fait Voldemort il y a plus d’un an lorsqu’une main se posa sur son épaule. Doucement il se retourna pour faire face aux yeux noisettes de son ennemi et là comme par magie les remords qui lui tiraillé l’estomac disparurent dans la seconde.



Hermione : Avec tes sœurs on rentre à l’hôtel, tu viens avec nous ?



Sans ouvrir la bouche, il opina d’un signe de tête et légèrement saisit la main de la jeune femme pour remonter sur la plage. Intérieurement il essayait de se persuader que le rapprochement qui s’était effectué ce soir là avec la Griffondor n’était que passager et que le lendemain les hostilités reprendraient, que tous redeviendraient comme avant mais au fond de lui il était persuadé que les choses venaient définitivement de changer…
C'est partit pour la 7ème année. by Clara et Bibi
Author's Notes:
NEW CAST: Severus Rogue (Alan Rickman), Lindsay Halliwell (Shannen Doherty).
Kikou !!!! Bon voici le deuxième chapitre, on espère qu'il vous plaira. Laissez les reviews svp !!!!!!! Kiss Clara and Bibi


Episode 2

C'est partit pour la 7ème année !


Quelqu’un : Ron ! Dépêche-toi, le train va partir sans nous !



Ce matin-là, dans la gare de King’s Cross, l’agitation était à son comble. Une jeune fille aux cheveux roux éclatant pestait contre son frère.



Ron : Ce n’est pas de ma faute si cette valise pèse 3 tonnes ! A chaque pas, j’ai l’impression que mon bras va se…



Ginny (le coupant) : Pauvre choux ! Même pas capable de jeter un sort d’allégement sur une valise !



Quelques personnes se retournèrent à cette dernière phrase, et Ginny, rouge pivoine, leur fit un grand sourire gênée.



Ron : Hem ! Oui, bon allons-y ! Harry, tu veux bien m’aider à la porter, toi ta valise pèse 3 grammes et…



Harry : Non !



Devant la mine renfrognée de Ron, Harry sourit et reprit sa valise et celle de Ginny qu’il avait laissé à terre quand la jeune fille avait décidé d’attendre Ron qui était loin derrière. C’est à cet instant que Mrs Weasley et son mari réapparurent.



Mr Weasley (joyeux) : Allons-y les enfants !





A l’autre bout de la gare, la famille Malefoy et Hermione arrivaient. Eux aussi avaient des problèmes de valises. Jenny avait lâché la sienne, qui s’était ouverte et avait répandu tout son contenu sur le sol. C'est-à-dire : vêtements, sous-vêtements, chaussures, etc… mais aussi, livres de magie, balais…certaines personnes, des moldus, s’arrêtaient en regardant d’un air étrange la jeune Malefoy qui se contentait de garder un visage impassible en ramassant à toute vitesse ses affaires.



Dray : Moi qui comptais, pour une fois, essayer de ne pas me faire remarquer…raté ! T’es vraiment la reine des gaffes ! Parfois, on se demande si tu es vraiment une Malefoy !



Pour toute réponse, sa sœur lui lança un regard noir en fermant sa valise d’un coup sec. Lucius, qui jusque là n’avait rien dit, se contentant de fixer sa fille, ou les passants d’un regard mauvais, s’exclama d’une voix froide : « Le train part dans 5 minutes. »



Jenny : C’est bon, on y va !







2 minutes plus tard, les 2 groupes avaient franchit la barrière invisible de la voie 9 ¾.



Dans le groupe des Weasley, les recommandations fusaient.



Mrs Weasley : Et surtout, faîtes bien attention à vous, soyez sages et…



Mr Weasley (agacé) : Oui, oui, Molly, ils ont comprit !



A vrai dire, les trois adolescents ne l’écoutaient pas vraiment (eh n’avait donc pas forcément comprit). Harry cherchait par mis la foule de sorciers, tout comme ses deux amis une crinière brune qu’il ne trouvait pas. Il entr’aperçut les Malefoy et détourna vite le regard, une douleur lui brûlant soudainement la poitrine. Malefoy, tout comme lui, avait vu Dumbledore mourir et tomber de la tour.



Ron : Harry ? Hého ! T’es là ?



Harry leva la tête vers son ami, essayant vainement de sourire. Ron comprit que quelque chose n’allait pas, mais en dit rien, préférant attendre d’être seul avec lui.



Du côté des Malefoy, une toute autre ambiance régnait. En fait, il n’y en avait aucune, juste un silence de mort. Finalement, Drago décida de le rompre.



Drago : Alors, on va se mettre d’accord (se tournant vers ses sœurs) Je ne vous connaît pas, je ne vous ai jamais vu de ma vie, vous n’êtes pas de ma famille, ou alors des cousines très très très éloignées ! (il réfléchit) Non, même pas, on n’est pas de la même famille !



Hermy : Et comment vous faîtes pour le nom de famille ?



Dray : Ca ne se prononce pas pareil !



Jenny : Pour une fois, je suis Dac’ avec toi !



Jessy : Tu veux dire, pour une fois, tu n’es pas si c…AH !



Jessy hurla, un gros crapaud venait de faire irruption dans le groupe et lui avait sauté dessus.



Quelqu’un : Trevor, NON !



Un garçon affolé, les cheveux en bataille, les yeux rond comme des balles de tennis (ou de ping-pong, c’est quand même moins gros), apparut alors à côté de la jeune fille blonde qui essayait désespérément de se débarrasser de ce truc visqueux qui s’était faufilé dans son T-shirt. Drago, souriant ironiquement reconnu immédiatement Neville et son crapaud.



Neville : Je suis désolée, je…



Jessy : Aux secours ! Vite ! Enlevez-moi cette horreur !



Neville : je vais essayer de le chercher !



Il approcha ses mains tremblantes du haut de la jeune Malefoy, et se prit aussitôt une claque magistrale donné par Narcissa Malefoy.



Narcissa : Espèce de petit pervers !



Neville rougit violement.



Neville : Je…



Jessy : Aux secours !



Drago à présent, se tenait les côtes, n’en pouvant plus. D’un côté, sa mère faisant un sermon au pauvre Neville, de l’autre, Jessy, hurlant et gesticulant de partout, empêchant par la même occasion Hermione et Jenny de l’aider. Son père lui, s’était éloigné, honteux du comportement de sa famille. Quant à lui, il continuait de regarder, sans rien dire, s’étant calmé et jetait des regards amusés.



Hermy : Ca suffit, arrête de gesticuler ! Arrête ! Arrêteuh ! Bon très bien !



Elle sortit sa baguette de la poche arrière de son jean taille baisse, un de ces préférés.



Dray (intervenant) : Granger, qu’est ce que tu fais ?



Hermy : Ca (pointant sa baguette sur Jessy) Stupéfix !



Aussitôt, celle-ci, pétrifié, ne bougea plus et se trouva d’ailleurs dans une position bizarre : tenant en équilibre sur un pied, une main sou son T-shirt, l’autre crispé dans le vide, et le visage figé dans une expression de terreur…ou d’affolement. Dray manqua de s’étouffer de rire une seconde fois. C’est à cet instant que le crapaud se décida à sortir du sous-tif de Jessy dans un croassement aigu et sauta dans les bras de son maître qui s’empressa de partir laissant Narcissa continuer son monologue (A votre âge déjà, et dire que moi je…) avant qu’elle ne se rende enfin conte qu’elle parlait dans le vide. Honteuse, elle se tourna vers ses enfants en leur demandant si tout allait bien et à quel jeu se prêtait Jessy.



Dray : A 1, 2, 3 soleil avec des premières années.



Sa mère eut l’air sceptique et comprit enfin quand Hermione déstupéfixa sa fille qui aussitôt se contorsionna, puis comprit que le crapaud était vraiment partit. Avec un soupir de soulagement, elle se retourna vers son frère.



Jessy (ironique) : Merci à toi pour ton aide incroyable !



Dray (ironique) : De rien !



Lucius revint vers le groupe après quelques minutes d’absences en même temps que 3 jeunes adolescentes, qui, alertés par le bruit, avait enfin repéré leur amie commun.



Lucius : Ca y est, vous avez fini de vous ridiculisez ?



Harry : ‘Mione ?



Hermione se tourna vers son meilleur ami, et lui sauta dans les bras, trop contente de le voir, ne réalisant pas qu’elle se trouvait encore avec les Malefoy (qui les regardait d’ailleurs avec insistance, presque dégoût) et que bientôt il allait lui demander des explications. S’en rendant enfin conte, elle sourit gênée, puis alla dire bonjour aux Weasleys. Ron n’avait pas changé. Certes, il avait grandit, mais comparaît à sa sœur, qui elle, avait prit encore quelques formes et s’habiller plus fémininement que d’habitude, on peut dire qu’il était resté le même, ne prêtant en aucun cas, attention à son habillage. Ceux-ci, se sentaient d’ailleurs légèrement en terrain ennemis.



Ron (pensant) : J’ai l’impression d’être un pauvre lapin sans défense face à des reptiles féroces qui ne pensent qu’à une chose : me tuer !



Il déglutit à cette sombre pensée.



Narcissa : Alors, vous les filles, je ne veux pas que dans 2 jours, on me dise que vous avez été virée, Drago tient moi au courant de la moindre bêtise (il sourit narquois) quant à toi, Hermione…



Harry, Ron et Ginny sursautèrent. Hermione ? Elle l’avait bien appelée Hermione ? pas Granger ? Ni sans-de-bourbe ?



Narcissa : Tu appelleras tes parents dès que tu seras arrivée à Poudlard.



Hermione : Ne vous inquiétez pas ! Je les…appellerai…



Narcissa, qui ne la croyait pas vraiment, afficha un air navré.



Narcissa : Ils vont s’inquiéter…



Hermione éclata d’un rire amer.



Hermy : Eux ? S’inquiéter ? Ils me livrent à une famille de malades aux sangs purs qui me détestent, ils n’ont pas peur apparemment que je me fasse tuer, alors qu’ils sachent ou pas que je suis à Poudlard.



Jessy (mauvaisement) : Ben si, réfléchis, si ils n’ont pas de tes nouvelles, ils vont penser que la famille de « malades » t’a assassinée, donc il vaut mieux…



Lucius : Hem ! De toutes façons qu’elle les appelle ou non, ce n’est pas notre problème. Bon je vous laisse, à plus tard ou plutôt…à tout à l’heure.



Et il partit sous les regards intrigués des Weasley et de Potter.



Harry (pensant) : A tout à l’heure ? Comment ça ?



Narcissa : Bon, aux prochaines vacances !



Elle fit la bise à ces trois enfants et Hermione ignorant par la même occasion superbement les trois autres adolescents puis partit aussi et c’est sous ces adieux émouvants (façon de dire) que Drago se mit à réfléchir à quelque chose.



Dray : Eh, mais en fait, j’y pense, vous ne connaissez personne ici (regardant ses sœurs) il est hors de questions que vous vous mettiez avec moi dans le train ! Vous pollueriez mon atmosphère.



Jessy allait riposter mais Hermione la devança.



Hermy : J’imagine que ça ne leur plairait pas non plus d’être avec toi…c’est pour ça que je leur propose de venir avec moi !



Jenny : Y aura qui avec toi ?



Hermy : Ben, Harry, Ron et Ginny…enfin si ils veulent bien ?



Harry (soupirant) : Oui…



Jenny et Jessy semblèrent réfléchir, pesant le pour et le contre. D’un côté, leur frère qu’elles détestaient, de l’autre 2 Weasley, famille détestée des Malefoy. Finalement, pour ne pas avoir à supplier leur frère, elles décidèrent de suivre Hermione. Puis les 2 groupes se séparèrent, d’un côté, Jessy, Jenny, Hermy, Harry, Ginny et Ron, de l’autre, Drago, seul.



Le premier groupe monta dans le train, à la recherche d’un compartiment vide et en trouva un à l’autre bout du train (à vrai dire, il n’était pas totalement vide, mais les 2 premières années qui s’y trouvait partirent en courant quand Ron leur raconta je ne sais qoi).



Ils s’installèrent, Ron, Harry et Ginny sur une banquette, les Malefoy et Hermione, en face. Hermione leur expliqua en quelques mots ses vacances tandis que les Weasley et les Malefoy se fusillaient du regard.



Hermy : Et c’est comme ça qu’ils m’ont jarté et que je me suis retrouvée…



Jenny (la coupant) : Avec la famille…



Jessy : …de « malades » !



Hermy : Voila !



Jessy lui laça un regard noir tandis que Ron souriait, vainqueur.



Harry : Et sinon, je croyais que Malefoy était fils unique ?



Jenny : Eh ben non ! Il a omis de dire à tout son entourage que nous existons…mais ce n’est pas pour ça qu’il ne nous parle pas de vous…ainsi on sait que Weasley est sans cervelle…



Jessy : Et on sait que « Potter » est un saint, un balafré et…



Hermy (la coupant) : Bon, bon, bon…hem ! Et sinon Ron, comment se sont passés tes vacances ?



Blaise : Alors, Drago, comment se sont passés tes vacances ?



Drago quant à lui, était enfin tombé sur ses amis Serpentard et partageait son compartiment avec Blaise Zambini, Pansy Parkinson et les 2 goinfres Crabe et Goyle.



Dray : Horrible !



Blaise : Tant que ça ?



Dray : Crois-moi, les vacances en famille, c’est pire que tout.



Pansy : Oh oui, je te comprend mon pauvre Dray, tout seul avec tes parents (elle soupira) que ça devait être ennuyant !



Dray (grommelant) : Si seulement y avait eu que mes parents…



Blaise et Pansy lui lancèrent un regard interrogatif auquel il ne répondit pas. Un silence s’installa, seulement troublé par les gargouillements de ventre de Crabe et Goyle. Chacun (sauf peut-être ces deux derniers) pensait à la chute de Voldemord et au changement que ce soit en bien ou en mal, que cela avait entraîné, mais n’osait en parler de peur d’être entendu par des oreilles indiscrètes. Depuis l’incident de Harry, l’année dernière [quand Dray l’avait abandonné dans le train pétrifié et sous sa cape d’invisibilité, vous vous en souvenez quand même ? lol] chacun se méfiait et préférait donc en parler plus tard.



Blaise (essayant de relancer la conversation) : Sinon les nouvelles, je les ai vu…Wouah elles sont…



Il s’arrêta net devant le regard noir de son meilleur ami puis rigola.



Blaise : Je vois ! Déjà chasse gardée…tu veux les deux ?



Drago manqua de s’étouffer et Pansy, jalouse, les regarda mauvaisement, enfin surtout Blaise. Puis se rendant conte que son Dragochinou s’étranglait vraiment elle s’inquiéta.



Pansy : Dray, ça va ?



Dray (n’écoutant pas Pansy) : Moi ? Sortir avec…ça ! Plutôt crever !



Il afficha un air écoeuré qui parut convaincre Pansy.



Pansy : Oui, mon Dragochinou a bien remarqué « lui » que ces filles n’étaient que de pauvres…



C’est à cet instant qu’on toqua à la porte du compartiment.



Blaise : Entrez !



Une femme, l’air pincé, un chignon serré et une cape de sorcier impeccable, entra alors, elle parcourut des yeux les 5 adolescents puis s’arrêta sur Drago.



McGonagall : Ah, enfin, vous voilà ! 1 heure que je vous cherche, vous et Miss Granger (réfléchissant) Va me chercher cette dernière et rejoignez-moi dans le compartiment des préfets en chef !



Elle fit demi-tour et ferma la porte derrière elle, c'est-à-dire sur le nez de Drago qui s’était levé pour aller chercher son homologue féminin.



Cette dernière, se trouvait encre dans le compartiment de Jenny, Jessy, les Weasley et Harry. Finalement, pour mettre un terme aux disputes e aux regards meurtriers qui, à force, devenaient agaçants, même pour les Malefoy, chacun avait une occupation. Ainsi, Ginny, Ron et Harry parlaient Quidditch, Jessy et Jenny lisaient des magazines et Hermione…eh bien, elle était plongé dans un gros pavet d’au moins, si ce n’est plus, 1500 pages. Plongée dans sa lecture, celle-ci n’entendit pas la porte s’ouvrir, ainsi elle sursauta, en laissant tomber son livre quand elle entendit une voix qu’elle reconnaissait comme celle de Drago.



Dray : Granger ! McGonagall veut nous voir !



Ron : McGonagall ? Pourquoi ?



Dray : Ca te regarde Weasley ?



Hermy (soupirant) : On est les préfets en chefs…



Ron : Quoi ?! Toi ? Lui ?



Dray : Désolée de briser tes rêves Weasley.



Harry : Toi, désolée ? Laisse-moi rire !



Dray : C’était i…



Hermy (l’interrompant) : Bon, on y va ? On n’a pas que ça à faire !



Elle l’empoigna par le bras et sortit avec lui. Ron, quant à lui, resta bouche bée, les yeux exorbité, fixant la porte. Au bout d’une ou deux minutes, Ginny essaya de capter son attention en agitant la main juste devant les yeux du jeune garçon, sans succès.



Ginny : Il est mort ?



Une fois la porte refermée derrière eux, Hermione lâcha Drago qui s’empressa d’épousseter son bras. Sans un mot, ils arpentèrent le long couloir, à la recherche d’une pancarte « Préfets en chefs » qu’ils trouvèrent au bout d’à peine deux minutes, qui leur sembla à tout les 2, de très longues minutes.



« Toc, toc »



McGonagall : Entrez !



Les deux adolescents rentrèrent et s’installèrent aux deux extrémités du compartiment, puis se lançant des regards noirs, ils attendirent.



Minerva McGonagall regardait Hermione, stupéfaite.



McGonagall : Eh bien, Miss Granger, j’avoue que je suis surprise de votre changement…de look !



Hermione se regarda. Un jean taille basse, usé au niveau des genoux, des bottes noires qui devait la grandir d’environ 8 cm, et un haut rouge au décolleté plongeant qui avait déjà du faire retourné plusieurs têtes et qui provenait d’ailleurs d’un des magasins de Miami. Finalement 1 paires de boucles d’oreille plus une fine couche de maquillage terminaient l’ensemble.



Hermy (pensant) : Ne me dîtes pas que c’est pour mon look que Harry et Ron me regardait bizarrement ! (à McGonagall) Oui, changement…Hem ! Alors sinon pour…



McGonagall : Oui ! Donc je pense que vous savez déjà ce qu’un préfet en chef doit faire ? Oui ! Alors je compte sur vous pour ne pas enlever trop de points et (fixant Dray) d’être juste !



Dray (souriant) : Bien entendu !



McGonagall : Alors bien sûr, vous êtes au courant, certainement, que les préfets en chefs ont leur appartement commun qui comprend : deux chambres séparés, une salle de bain et une salle commune. Elle se trouve au 7ème étage. Vous repérez facilement l’endroit où elle est cachée. C’est une armoire en chêne. Le mot de passe est : Chocogrenouille.



Hermy : D’accord ! Et est ce que nos chambres sont protégés par un mot de passe ?



Dray : Pourquoi, tu as peur Granger ?



Hermy : Avec toi, on ne sait jamais !



McGonagall (faisant semblant de ne rien avoir entendu) : Oui, vos chambres seront protégés d’un mot de passe, c’est vous qui le déciderez quand le moment sera venu…ah oui, autre chose !



Elle regarda les 2 jeunes adolescents.



McGonagall : Si vous avez été choisit, c’est, entre autre, parce que vous êtes le symbole de la rivalité entre Serpentard et Griffondor. Et c’est à fin de cesser cette guerre ridicule que nous avons décidé d’instaurer quelques règles entre vous deux pour montrer le bon exemple.



Drago arqua un sourcil. Ca sentait le roussi.



McGonagall : D’une, je ne veux plus qu’en aucun cas vous ne vous lanciez des injures à tout bouts de champs, de deux, je veux que vous commenciez à vous appelez par vos prénom dès votre arrivé à Poudlard (elle leva une main pour arrêter les protestations) et il est hors de questions que vous ne suiviez pas ses règles !



Hermy : Mais…



McGonagall : Pas de mais Miss Granger ! Je tiens à vous informez par ailleurs que votre salle commune est équipée d’un détecteur de disputes, d’injures etc…



Dray : Quoi ? Mais c’est carrément de l’espionnage !



McGonagall : Non, Monsieur Malefoy ! Enfin vous verrez par vous-même les conséquences que cela aura si jamais vous décidez de ne pas obéir à ses règles !



Elle continua à parler de leur responsabilité pendant une dizaine de minutes, puis les laissa partir faire leur ronde tout en leur informant, qu’après celle-ci, ils devraient retourner dans ce compartiment pour que les élèves puissent les trouver en cas de besoin. C’est ainsi, que, la journée passa, sans trop d’embûches, à part les quelques accrochages habituels entre les deux nouveaux préfets en chefs.



Drago et Hermione se trouvaient encore dans le même compartiment. Hermione écoutait de la musique moldus et fermait les yeux, prête à s’endormir. Drago, lui, regardait au dehors. Le soleil se couchait, bientôt il serait arrivé à Poudlard et commencerait sa dernière année…sans Dumbledore. Il soupira, puis regarda sa montre. Plus que dix minutes ! Il se décida à mettre sa robe de sorcier et lança un regard à Hermione qui dormait à présent, la musique à fond dans les oreilles.



Dray (pensant) : Je la réveille ou pas ?



Il réfléchit, puis très vite, un sourire narquois apparut sur son visage.



Dray (pensant) : Je ne la réveille pas…avec un peu de chance, elle dormira encore quand on sera tous sortit du train !



Son plan aurait peut-être marché si, à cet instant, il n’avait pas marché sur la queue d’un chat roux au museau écrasé qui poussa un miaulement strident qui du retentir dans tout le train et qui eut pour effet de réveiller Hermione en sursaut.



Hermy : Qu’est ce qui se passe ?



Dray : Je lui ai marché sur la…aïe ! Saloperie de chat !



Le chat commençait à s’en prendre à une des jambes de Drago. Celui-ci, passablement énervé, prit la bestiole par la peau du coup, ouvrit la porte et l’envoya valser dans le couloir avant de finalement, refermer la porte satisfait.



Hermy : Pattenrond ! Mais t’es malade !



Dray : C’était ça ou la fenêtre, ce sac à puces m’a bousillé mon jean !



Il lui montra sa jambe attaquée d’un geste de la main.





Hermy : T’avais pas qu’à lui marcher sur la queue, empoté !



Et elle sortit du compartiment chercher Pattenrond.



Dray haussa les épaules et commença à enfiler sa robe.



Hagrid : Les 1ères années, par ici ! Les premières années !



Harry venait de quitter le train accompagné de Ginny, Ron et les deux Malefoy, qui, étant nouvelles, avaient décidés de les suivre.



Harry n’aimait pas ces filles arrogantes, mesquines, belles…bref de vrai Malefoy ! Il les regarda du coin de l’œil, elles étaient en train de regarder avec curiosité tout ce qui se passait autour d’elle, tout comme la première fois qu’Harry était arrivé là.



Hagrid (hurlant à plein poumon) : Premières années, j’ai dit ici !



Tous le monde sursauta et se tourna vers lui, qui gêné, regardaient les 1ères années arrivaient, enfin.



Hagrid (à Harry et compagnie qui s’étaient approchés) : Hum ! Il fallait bien qu’il m’aperçoive enfin !



Jenny : Ben, je me demande comment ils n’ont pas pu vous apercevoir plutôt.



Hagrid : Moi aussi ! Oh mais vous êtes des nouvelles ! Pourtant vous n’avez pas l’air de première année…



Jessy : C’est normal, on n’en est pas !



Hagrid les interrogea du regard. Elles allèrent répondre, lais Harry le fit à leurs places.



Harry (précipitamment) : Ce ne sont personne d’important ! Bon, on doit y aller ! On se revoit plus tard, Hagrid !



Hary n’avait aucune envie qu’Hagrid n’apprenne qui était ces filles, même si tôt ou tard, il le saurait. Traîné avec des Malefoy (même si ce n’est pas volontaire) ne ferait pas, il le savait, bonne figure devant le garde chasse de Poudlard.



Jessy : Bon, où est notre cher frère ? Si il croit qu’il va se débarrasser aussi facilement de nous…



Jenny : Il se met le doigt dans l’œil !



Ron, qui n’avait rien di depuis déjà un bon bout de temps, poussa un sifflement énervé.



Ron : Il est là-bas…avec Hermione !



Il montra l’endroit où s’alignaient des centaines de diligences tirés par des Sombrals (espèce de chevaux ailés qui n’est vu que par ceux qui ont vu quelqu’un mourir sous leur yeux) qui tout comme des statues, restés immobiles. Là, Hermione, accroupit, regardait au dessous d’une diligence tandis que Drago menaçait une deuxième année de Poufsouffle de lui enlever des points dès qu’il pourrit et le plus vite possible, si jamais elle osait encore une fois le regarder dans les yeux.



Jessy : Ah le voilà !



Jenny : Oh, regarde Jess’, des Sombrals ! J’adore ces trucs…



Tout le monde, à part Jessy, la regarda surpris.



Ron : Tu…tu les vois ?



Jenny : De quoi ?



Ron : Les Sombrals !



Jenny : Ben oui Weasley, je ne suis pas encore aveugle…



Ron : Non, mais je veux dire…tu…tu as déjà vu quelqu’un…



Mais Jenny ne s’occupait déjà plus de lui, elle allait, accompagné de sa sœur, à la rencontre des deux préfets en chefs.



Hermy (accroupit) : Pattenrond ! Pattenrond, viens tout de suite ici ! Oui, je sais le gros balourd de Malefoy t’as fait mal…mais…il s’est excusé… [gros mensonge] allez viens là !



Dray (à la Poufsouffle) : Ouais voilà c’est ça ! Allez dégage maintenant !



Il poussa un soupir en regardant la Poufsouffle terrorisé partir en courant



Dray : Ces Poufsouffle…tous si débiles… (regardant Hermione) Tiens tu fais comme Neville maintenant, à chercher son crapaud !



Pattenrond (en colère) : Miaou !!!



Hermy : Mais non Pattenrond, tu ne ressembles pas du tout à un crapaud (se tournant vers Dray) Toi, tu ne pourrais pas aller foutre la me*de ailleurs !



Dray (faisant mine de réfléchir) Mmmh…non ! (s’apercevant que ses sœurs arrivent) Quoicque si…je te laisse !



Jessy : Coucou !



Dray (pensant) : Trop tard ! (à ses sœurs) Qu’est ce que vous voulez !



Jessy : Oulala ! Quelle façon d’accueillir ses sœurs !



Dray : pourquoi tu n’irais pas voir ailleurs si j’y suis ?



Hermy : Ah ça y est je l’ai !



Quelques instants plus tard, tous installé plus ou moins bien dans les carrosses, partir en direction du château, pour la dernière fois en tant qu’élève.



Jenny : Wouah ! C’est ça Poudlard ?



La jeune fille blonde venait de sortir de la diligence et détaillait maintenant du regard l’immense château qui se trouvait devant ses yeux. Comme chaque année, il était décoré et étincelait comme 1000 étoiles dans la nuit. Rusard, une lanterne à la main, les attendait devant la porte d’entrée, l’air plus énervé que jamais. Jessy l’avait rejointe dans sa contemplation et elles regardaient à présent le parc, le lac, lieu qui à présent rappelé la mort de Dumbledore et elles aperçurent au loin, le sol cogneur qui s’étirait paresseusement.



Jessy : Ca va être une bonne année ! On va vraiment s’éclater !



Rusard : Bon, ça se dépêche ! Bande de traînard !



La grande sale était comme d’habitude, richement décorée. Quatre grandes tables, l’une à la couleur verte émeraude, une autre aux couleurs du saphir, une jaune et finalement une couleur rubis résidaient au milieu de la salle. Au loin, la table des professeurs avec le fauteuil de Dumbledore, vide, pour l’instant.



Une 1ère année : Oh regarde, au plafond Jane ! Comme c’est jolie !



Le plafond magique, représenté une nuit étoilée où des dizaines d’étoiles filantes passaient et où, sur le croissant de lune, une petite fée se reposait.



McGonagall : Les 1ère année, suivez-moi ! Vous (montrant Jenny et Jessy) Suivez-moi aussi.



C’est ainsi, que, chaque sorciers de 2èmes années et plus s’installèrent à leurs tables respectives, regardant du coin de l’œil les nouveaux qui allaient bientôt passer sous le chapoix magique. Hermione jeta un coup d’œil à la table des professeurs, trois chaises étaient vides. Rogue, le nouveau directeur, et le nouveau prof de potions n’étaient pas encore arrivés (Slugorn a démissionné).



McGonagall (tapant dans ses mains) : Silence !



Les discussions cessèrent et tous les regards se portèrent sur les nouveaux.



McGonagall : Bien !



Ell posa sur le sol un tabouret et y plaça un très vieux chapeau de sorcier, sale et rapiécé qui se mit à chanter comme à son habitude. Puis le professeur McGonagall fit l’appel et chaque élève passa sous le chapeau qui décida dans quelle maison chacun se trouverait.



Jessy : On doit passe sous ce truc…jamais !



Les minutes passèrent et bientôt le dernier élève de première année passa et ut envoyé à Gryffondor. Tous les élèves applaudirent (mis à part Serpentard bien sûr) puis firent silence. Il ne restait plus que trois personnes debout, dont l’une était bien entendue le professeur. Mais les deux autres, tout le monde le savait, n’étaient pas des premières années.



McGonagall : Bien ! Nous avons maintenant le plaisir d’accueillir deux jeunes filles qui ont suivis, pendant leurs six dernières années, des cours à Beauxbatons !



Quelques regards d’élèves changèrent alors, devinrent hostiles. La rivalité entre maison était forte, mais n’était rien comparaît à celle entre école [bon quand même si…mais voilà ! lol].



McGonagall : Bien (se tournant vers Jessy) : Miss Malefoy ?



Choc. Tout le monde se regardait, les yeux exorbités.



Blaise (à Drago) : Malefoy ?



Dray : Ca ne se prononce pas pareil, cette vieille sorcière l’a mal dit ! Je ne connais pas ces filles !



McGonagall : Silence ! Miss Malefoy, venez !



Mais Jessy ne bougeait pas. Elle regardait le chapoix d’un air révulsé. Elle n’avait aucune envie de mettre cette chose sur sa tête. Finalement, Jenny lui dit quelque chose à l’oreille ce qui la décida enfin et c’est en soupirant qu’elle alla s’asseoir sur le tabouret. Elle faillit partir en voyant McGonagall qui s’apprêtait à poser le chapoix magique sur sa tête, mais, elle décida de rester stoïque et d’attendre en se promettant de se laver les cheveux le plus rapidement possible. Elle n’eut pas à attendre longtemps. A peine deux secondes plus tard, le chapoix s’écria : « Serpentard ! ». McGonagall retira le chapoix et Jessy toute fière s’en alla vers la table de sa nouvelle maison, non sans laisser un mot d’encouragement à Jenny, au passage.



Celle-ci prit une profonde inspiration et s’assit sur le tabouret, pensant que, comme sa sœur, elle n’aurait pas à garder le chapoix trop longtemps sur sa tête. Hors le chapoix mit bien une minute à se décider en silence.



Jenny (pensant) : Bon, il se décide le vieux chapeau !



Chapoix : Eh ne m’insulte pas !



Jenny : Sinon quoi ? Tu vas me lancer ton armée de poux sur les cheveux ?



Le chapoix prit un air offensé et se décida finalement.



Chapoix : Serpentard !



Satisfaite, Jenny rejoignit sa sœur sous les applaudissements des Serpentards.



McGonagall (rangeant le chapoix et le tabouret dans un coin) : Eh maintenant je…



Les portes de la grande salle s’ouvrirent alors bruyamment, laissant passer Rogue (les Gryffondors perdirent leurs sourires) et deux autres personnes dont l’une, provoqua des cris d’étonnement.



Ron : Lucius Malefoy ?!! Qu’est ce qu’il fout là celui là ?



Harry : Il devrait pas être à Azkaban ?



Rogue : Non, il a été libéré depuis que tu as tué tu-sais-qui ! Mon père a faillit faire une crise cardiaque quand il l’a apprit au ministère.



Rogue : Silence !



Il venait d’arriver près de McGanagall, tandis que Lucius et l’autre, une femme, prenait place à la table des professeurs sous les regards ahuris des élèves qui s’étaient tus.



Maintenant, les seuls personnes qui restaient debout était McGanagall et Rogue qui n’avaient toujours pas prit leurs places respectives.



McGonagall (à Rogue) : Je vais leur annoncer en première, Severus.



Elle s’éclaircit la voix.



McGonagall : Avant de vous servir le dîner, nous avons une, même peut-être plusieurs annonces à vous faire ! (elle marqua une pause) Cette année, sera une année spéciale, par l’absence de Dumbledore en tant que directeur (les élèves baissèrent la tête) mais aussi, par la mort de, maintenant nous pouvons je crois dire son nom…Voldemord !



Des cris de joies retentirent.



McGonagall : Ainsi cette année marque le commencement d’une nouvelle aire et…



Rogue toussota, apparemment son discourt devenait trop long à son goût.



McGonagall : Oui, Severus, j’y viens ! Donc comme vous le savez à la…de Dumbledore, j’ai directement été choisit grâce mon statue de directrice adjointe, en tant que nouvelle directrice. Cependant, je…j’ai décidé de céder ma place, me sentant incapable de passer derrière Dumbledore…



Un bref silence glacial s’ensuit.



McGonagall : Et j’ai ainsi décidé de laisser ma place à…(elle regarda les élèves, leur air inquiet et curieux) Séverus Rogue !



Silence de mort. Personne ne voulait y croire [enfin sauf les Serpentard]. D’accord, quand la professeur avait dit Qu4elle cédait sa place, Rogue à côté d’elle souriait, mais les Gryffondors, ainsi que les Poufsouffles et les Serdaigles, avaient espérées pendant quelques secondes que c’était faux, que c’était une blague, ou que, du moins, ça ne serait pas…lui !



Finalement les Serpentards, remis du choc, applaudirent bruyamment, tandis que les autres maisons se contentaient de taper mollement dans leurs mains ou de rester inerte. Le nouveau directeur et McGonagall allèrent prendre place à leur table.



Ron (chuchotant à l’oreille de Harry) : Rogue ? Mais ils veulent nous tuer !



Harry ne disait rien, mais ses poings serrés et son regard fixé sur Rogue exprimait l’immense colère qui régnait en lui.



Harry (pensant) : Il a osé…il a osé prendre sa place !



Leur ancien prof de potions se leva alors de sa chaise. Il allait commencer à réclamer le silence quand il se rendit conte que c’était déjà fait. Il toussota.



Rogue : Bien ! Alors en effet je suis le nouveau directeur et…je suis content de voir l’expression de bonheur qui se lit sur vos visages…alors comme vous l’a si bien dit le professeur McGonagall l’école Poudlard a subit, l’année dernière une lourde perte…et…



Pendant qu’il continuait à parler, à la table des Gryffondors, Harry fulminait, sentant presque sa baguette vibrait dans sa robe, mais il ne fit pas un geste et se contenta d’écouter le discours.



Rogue : C’est tout ce que j’avais à dire sur le sujet aussi pouvons nous en venir à nos deux nouveaux professeurs…la nouvelle professeur de défense contre les forces du mal…Miss Lyndsay Halliwell !



Celle-ci se leva sous les applaudissements nombreux. Elle devait avoir dans la quarantaine et était très bien conservé : mince mais à l’air déterminé et forte, ses cheveux lisses et noirs tombaient sur ses épaules avec simplicité et ses yeux d’un vert profond ne cessaient d’observer les élèves d’un regard intense. Elle sourit, d’un vrai sourire, et se rassit.



Rogue : Et aussi, le nouveau professeur de potions…Lucius Malefoy.



Ce dernier se leva, seulement applaudis par les Serpentards et jeta son habituel regard glaçé à la foule. Il n’avait pas changé depuis son séjour à Azkaban…du moins pas physiquement, mis à part les cernes un peu plus profonde que d’habitude [les vacances n’ont pas été de tout repos !].



Rogue continua un petit discours sur ce qui allait se passer tout au long de l’année, puis souhaita d’une voix froide à tous un bon dîner.



Ron (prenant une frite) : Rogue a du vachement faire pression pour faire rentrer Lucius Malefoy dans l’école ! Cette année va vraiment être terrible !



Harry : …



Ron : Harry ? Ca va ? Allez c’est pas si dramatique !



Harry : …



Ron n’ajouta rien même si il aurait aimé faire un commentaire sur la beauté de la nouvelle prof.



Le repas était déjà terminé depuis une demi-heure. Les deux préfets en chef avaient ramenés leurs maisons dans leurs salles communes respectives et étaient retourner à la leur. En chemin, ils s’étaient retrouvaient (ou plutôt entrechoquaient, chacun n’ayant pas vu l’autre) et chercher à présent l’armoire en chêne qui cachaient leur appartement. Ils marchaient déjà depuis quinze minutes, quand Drago remarqua quelque chose.



Dray : On est déjà passé par là !



Hermy (regardant autour d’elle) : Non, moi ça ne me dit rien !



Dray : Mais si !



Hermy : Mais non !



Dray : Regarde ce tableau je l’ai déjà vu !



Hermy (regardant le tableau) : Peut-être…moi je ne m’amusais pas à regarder des tableaux au lieu de chercher une armoire !



Dray : De toutes façons y avait soit taper la discut’ avec toi, soit regarder les tableaux en attendant de trouver cette foutue armoire !



Hermy : Et tu trouvais le tableau de la vieille lisant devant une cheminée intéressant ?



Dray : Plus intéressant qu’une sang-de-bourbe en tout cas !



Pendant qu’ils parlaient, ils continuaient à avancer et à s’aventurer dans d’autres couloirs. Mais en entendant l’injure, Hermione stoppa net, en ayant marre. Drago s’arrêta lui aussi, un sourire narquois sur les lèvres.



Hermy (menaçante) : Ne m’appelles plus jamais comme ça !



Dray : Oh mais c’est que la lionne s’énerve enfin !



Hermione fit un pas vers lui, puis s’arrêta remarquant qu’elle ne faisait pas le poids pour se battre. Elle inspira profondément puis finalement sourit.



Hermy : Oui, la lionne s’énerve et quand elle s’énerve les petits serpents de ton espèce ont intérêts à déguerpir si…



C’est alors que l’armoire devant laquelle ils se trouvaient sans s’en rendre conte, vibra, l’air furax d’être ignoré. Hermione fit un bond en arrière tandis que Drago semblait juste surprit.



Dray : Granger, je crois qu’on a enfin trouvé notre appartement !



Hermy : Ouais, pas trop tôt ! Chocogrenouille !



Les deux battants de l’armoire s’ouvrirent. Drago entra à la suite d’Hermione dans une grande salle circulaire : la salle commune. La pièce était décorée dans les couleurs de leur maison, le canapé étant rouges bordeaux et les coussins vert. Deux tableaux, d’un sorcier et d’une sorcière regardaient les deux préfets en chef avec suffisance tout en se fusillant du regard de temps à autre. Un feu de cheminée brûlait non loin, tandis que les grandes fenêtres offraient une vue imprenable sur le terrain de Quidditch. De chaque côté de la salle, deux escaliers amenaient chacun à une porte de couleur différente. Au milieu, une porte, sans doute celle de la salle de bain avait un écriteau dessus : « Vous pouvez rentrer, il n’y a personne ». Les deux nouveaux préfets en chefs se lancèrent un dernier regard meurtrier, puis montèrent dans leur chambre.



Là, ils durent chacun se trouvait un mot de passe qui fut pour Hermione : « Satanée serpents »

Et pour Drago : « Sang Pur ».



Les chambres étaient elles aussi décorées aux couleurs de leurs maisons. Celle d’Hermione étant dans les tons rouges et celle de Dray les tons verts. Chacune munie d’un lit double, d’une armoire, d’un bureau et d’une petite bibliothèque en chêne, elles avaient aussi de grandes fenêtres qui offrait la même vue, mais sous un angle différent que celle de la salle commune.



¨Peu après être rentrés dans leurs chambres, les lumières s’éteignirent, chacun repensant aux événement de la journée avant de lentement, s’endormirent.



Fin de l’épisode 2
Première journée, premiers problèmes by Clara et Bibi
Author's Notes:
Bonne lecture !!!!!!!!!!! LAISSEZ DES REVIEWS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! svp


Episode 3

Première journée, premiers problèmes


Vers cinq heure du matin, le premier réveil retentit, c’était celui de Hermione. C’est après, trois bonnes minutes de bruit infernal que celle-ci réussit à l’éteindre. Elle se leva donc prit ses habits et se dirigea vers la salle de bain. Elle allait arriver à destination lorsque la chambre du Serpentard s’ouvrit d’un coup sec.



Drago : Putain ! T’as vu l’heure ?! Ton réveil, tu peux pas le régler moins fort ?!



Hermy : Oui, j’ai vu l’heure et non, je ne peux pas le régler moins fort ! A propos, BONJOURS Malefoy !



C’est alors qu’une énorme alarme retentit.



Alarme : Pas de nom de famille, pas de nom de famille,…



Hermy : C’est quoi, ce truc ?!



Dray : Tu ne te rappel pas des instructions de ton professeur, Granger ?



L’alarme augmenta le son d’un seul coup.



Hermy : Comment on arrête, ce truc ?



Dray : Aucune idée !



Hermy : Bon, ben tant pis !



Elle entra dans la salle de bain et claqua la porte. Dray lui, retourna dans sa chambre et choisit ses habits en attendant que l’alarme se calme.



C’est au bout de 30 minutes que l’alarme s’arrêta. Hermione était sortit de la salle de bain et Drago s’y trouvait maintenant. Hermione s’était levée tôt car aujourd’hui en tant que préféte en chef, elle devait être présente pour les premières années. Drago lui avait plutôt comme projet dormir mais l’alarme et le réveil en avaient décidé autrement.



Dans le dortoir des Serpentards, Jenny et Jessy se réveillaient doucement. Elles étaient excitées et curieuses de commencer les cours à Poudlard, ce matin.



Jessy : On va avoir nos emplois du temps, j’espère que l’on a beaucoup de cours communs avec Hermione !



Jenny : Moi aussi ! Et dire que, on aura toujours cours avec Drago !



Jessy : Faut voir le bon côté des choses, on va pouvoir lui gâcher la vie !



Jenny : Ouai, c’est vrai !



Jessy : Bon, on va se laver ?



Jenny : Ouai !



Après être lavé, Drago et Hermy prirent la direction de la grande salle pour accueillir les élèves mais vu l’heure, personne n’était encore là.



Dray : Super ! On va attendre trois jours et dire que je pourrais encore dormir !



Hermy : Je préfère être en avance !



Dray : Ben oui, bien sûr !



Un quart d’heure plus tard, les premier élèves arrivèrent dont Harry et Ron. Drago décida donc d’aller chercher Blaise, mais Harry s’apercevant qu’il s’éclipsé en douce (pour échapper à Mione, qui allait lui faire un cour sur les fonctions du préfet en chef) le suivit.



Harry : Où tu vas, Malefoy ?



Dray : Tu me suit, Potter ?



Harry : Quels sont tes plans cette année ? T’es content Rogue est directeur ! Dommage que Voldemort soit mort !



Dray : Tu veux en venir où, Potter ?



Harry : Tu vas tuer qui cette année ?



Dray : Quoi ?



Harry : C’est toi qui a piégé Dumbledore !



Dray : T’es malade, Potter !



Harry : Je t’ai vu !



Dray : Je ne l’ais pas tué !



Harry : Ah oui, Rogue l’a fait pour toi !



Dray : Tu devrais oublier ça, Potter !



Harry : C’est une menace ?



Dray : Un conseil !



Puis Drago s’éloigna.



Tout le monde était arrivé dans la salle commune et le professeur Rogue avec l’aide du professeur McGonagall distribuaient les emplois du temps.



Harry : Oh non, on commence par potion avec les Serpentards et Lucius Malefoy.



Hermy : Cool, il y aura Jenny et Jessy !



Ron : Moi je dis quatre Malefoy, dans la même pièce, c’est trop !



Harry : Ouai !



Hermy : Vous ne connaissez pas Jenny et Jessy, ne les jugées pas ! Elles sont super gentilles.



A la table des Serpentards, Drago était avec Blaise.



Blaise : Merde ! On a pleins de cours en commun avec Griffondors !



Dray : Potions, botaniques, défenses contre les forces du mal !



Blaise : Ben, c’est déjà pas mal !



Dray : Te plaint pas ! Tu passes pas l’année avec Granger, toi ! Enfin plutôt Hermione !



Blaise : Tu dis son prénom ?!



Dray : Longue histoire !



Après le petit déjeuné, Drago se leva et se dirigea vers la table des Lions.



Dray : Gran…Hermione faut que je te parle !



Harry : Pourquoi ?



Dray : Sa te regarde, Potter ?



Hermione sentant la pression monter, prit Dray par la main et l’emmena hors de la pièce sous le regard, mauvais de Harry, bouche bée de Ron et amusé de Jenny et Jessy.



Hermione et Drago étaient maintenant dans les couloirs. Mione lâcha la main de son monologue masculin et commença :



Hermy : Trois ans ! Voilà trois ans, c’est l’âge que je vous donne !



Dray : C’est lui qui a commencé !



Hermy : De trois, tu viens de passer à deux !



Dray : Bref ! En potion, surtout tu fais en sorte pour que Jenny et Jessy soient loin de moi !



Hermy : Et comment je fais ?



Dray : Je sais pas, c’est toi l’intello !



Lorsque les élèves arrivèrent en potion, Mr Malefoy leur fit signe de ne pas s’asseoir.



Lucius : Pour qu’il n’y ai pas de problème, je vais vous placer !

Ron : Ca commence bien !



Finalement, Jenny se retrouva avec Hermione (elle pourra dire « merci papa »), Harry avec Blaise, Ron avec Pansy (la groupie de Dray) et Drago avec Jessy.



Lucius commença son cour, puis vint la partie pratique, c’est à dire faire une potion en binôme.



Pour Jenny et Mione tout allait pour le mieux. Elles étaient plutôt doué toute les deux et elles échangeaient des commentaires sur Poudlard.



Du côté de Harry et Blaise, ils faisaient leur potion sans se parler donc tout allait très bien aussi.



Ron et Pansy, eux échangeaient sarcasme sur sarcasme. Et leur potion était une horreur.



Et pour Jessy et Drago, et ben s’était très très agité.



Jessy : C’est pas du sang de vipère !



Dray : Si, c’est ça !



Jessy : Non, imbécile !



Dray : Je t’ai pas sonné petite *** !!!



Jessy : Quoi ? Tu me le redit en face ?



Dray : Petite conne !



Jessy : Tient pour la peine !



Elle attrapa une patte de cochon et lui lança à la figure. Dray attrapa alors une tête de grenouille prêt à lui lancer mais avant cela…



Jessy : PAPA !!!!!!!!!!!!!!!!!! (Hurlant dans la salle.)



Lucius se retourna, comme tout les élèves d’ailleurs. Dray lui, était effondré, tout le monde savait qu’elle était sa sœur à présent.



Lucius : Mais c’est pas possible ! Je tourne le dos, 2 minutes et vous vous entretué déjà ! Bon, je vais changé les groupes. Jenny quoi que … non ! Hermione avec Dray ! Jessy avec ta sœur !



La matinée se termina, et à midi tout Poudlard savait que Jenny et Jessy étaient des Malefoy.



Dans la grande salle, les élèves mangeaient et se racontaient leurs premiers cours.



Hermione : Cette après-midi, on a défense contre les forces du mal et botanique.



Ron : Que des cours en commun avec Serpentard.



Harry : Sinon, vous le trouvez comment Malefoy ?



Ron : Comme d’habitude, con, pervers, odieux …



Harry : Non, je veux dire père !



Ron : Ah ! Comme le fils !



Hermy :Son cour est très bien ! Très bien construit !



Harry : Bof ! Pour le moment il est, on va dire plutôt neutre !



Ron : Et ben, dit donc ! Moi, je préférais même Rogue !



Hermy : Tous ça parce que, il a dit que votre potion à toi et à l’autre abrutie n’était même pas digne d’un première année.



A 14 heure, les cours reprirent avec Défenses contre les forces du mal pour les deux maisons ennemis.



Lyndsay : Bonjour, je me présente, je suis Lyndsay Halliwell, votre prof pour l’année. Cette année vous avez du boulot car vous devez vous préparer pour vos ASPICS. Je compte vous aider pour cela mais vous devez savoir une chose, je suis loin d’être patiente. Dans ce cour vous allez avoir de l’action, vous pouvez déjà remettre vos livres dans vos placards. Vous m’avez cinq heures par semaine, trois seront pour les sorts et les deux autres pour les arts martiaux. J’y accorde beaucoup d’importance. Donc, je voudrais savoir qui les pratiques ?



La pièce resta en silence puis au bout de 10 secondes une main se leva suivit d’une autre et d’encore deux autres.



La première personne était Drago, la seconde Jessy, puis Blaise et enfin… Hermione.



Lyndsay : Bon ben, parfait votre niveau s’il vous plait !



Dray : Ceinture noire.



Blaise : Marron.



Jessy : Bleu.



Hermy : Bleu.



Lyndsay : C’est super, on a déjà des bons niveaux. Mr Malefoy et… Miss Granger, vous pouvez nous faire une démonstration.



Drago et Hermione se dirigèrent vers le centre de la pièce sur un tapis.



Dray : Des arts martiaux ? Granger, tu me surprend !



Hermy : Ouai, t’as pas interré à me faire mal.



Dray : On verra !



Commença alors un combat acharné, tout deux se débrouillaient très bien, mais au bout de sept minutes de combats, Mione se retrouva bloqué contre Dray.



Ron : T’as pas vu comment il la tient !



Harry : Calmes toi, Ron !



Ron : Si ce pervers touche encore un cheveu de MA Hermione, je le tue !



Harry : Je te rappel que l’on vient d’apprendre qu’il est ceinture noire.



Après DCFM, les deux maisons partirent pour la botanique.



Mme Chourave : Cette année, on se met un garçon, une fille, je vais vous expliquer pourquoi.



Ron : Merde ! Je me met avec qui ?



Harry : Ben réfléchie !



Les deux amis se regardèrent et commencèrent à courir tout les deux vers Mione. (Qui arrivera le premier ?) En voyant cela Drago, attrapa Hermy par la manche.



Hermy : Mais tu fais quoi ?



Dray : Tu te met avec moi !



Mione : Quoi ? Mais pour…



Harry et Ron (essoufflés) : Mione ! Tu te met avec moi ???



Dray : Non, elle est avec moi !



Harry lança un regard noir à Dray puis partit, Ron lui était choqué.



Jessy : Potter ! T’es avec quelqu’un ?



Harry : Non !



Jessy : Bon très bien, tu te met avec moi !!!



Mme Chourave : Bon, je vous ais mis un garçon, une fille car cette année, je m’occupe de la botanique mais aussi de l’étude de la vie conjugal.



Ron : Quoi ? C’est quoi ce truc ?



Ron était tombé une fois de plus avec Pansy.



Pansy : Oh non ! Pourquoi je suis pas avec mon Drakounet d’amour !



Blaise : C’est quoi cette connerie ?



Jenny : En gros, on va devoir jouer le petit couple parfait !



Blaise : (clin d’œil) Oh ça va ! Ma FEMME n’est pas si mal que cela !



Jenny : T’es dégeu !



Harry : Ca va ? C’est pas trop la honte de porter le nom Potter en botanique ?



Jessy : Pour une heure je pourrais mi faire !



Hermione : Oh ben bravo ! Il a fallut que ton alter égaux te fasse te mettre avec moi !



Dray : Comment ça ?



Hermione : C’est parce que tu as vu Harry et Ron foncer sur moi que tu m’a choisit !



Dray : Ne me dit pas que tu aurais préféré être avec le balafré et weasmoche !!!



Hermione : J’ai pas l’impression que tu réalise, dans ce cour je vais être Mme Malefoy !



Dray : Rêves pas, Granger, c’est simplement dans ce cour !



Hermy : Sa ne serai pas un rêve mais un cauchemar !



Dray : C’est sensé me choquer ?



Hermy : Non !



Une fois le cour terminé, les élèves partir pour le dîné.



Hermione : En gros en potion, et botanique, je suis avec Malefoy !



Harry : En plus, tu vis avec lui !



Ron : En DCFM, sa n’avait pas l’air de te déplaire d’être collé à lui comme cela !



Hermy : Quoi ? Ron, tu n’es vraiment qu’un … qu’un … Je trouve même pas le mot !



Ron : Quoi, c’est vrai, avoues ! T’aimerai toi aussi être dans son lit ! T’es comme les autres.



Hermy : Alors là, c’est trop !



Harry : Mione, non reste !!!



Hermy : Non, c’est bon Harry, j’me casse !



Hermione était dans la salle commune des préfets en chef, elle repensait à sa première journée. Résultat pas brillant ! Elle avait commencé par se disputer avec Drago, elle était avec lui en botanique et potion, il l’avait battu au combat et enfin RON !



La jeune fille brouillait du noir lorsque son monologue entra.



Dray : T’es déjà là, Gran… HERMIONE !



Mione : Ouai !



Dray : Alors que va faire Miss-je-sais-tous ce soir ?



Mione : Dormir et oublier !



Dray : Oublier quoi ?



Mione : Le fait de vivre avec toi et RON !



Dray : Oh la belette ! Elle a été méchante avec toi ? (ton moqueur)



Hermy : T’es psy maintenant Male...



Dray: Non !



Mione: Oh puis, merde ! Elle me soule aussi cette alarme à la con !



Dray : Bon, temps mort ! Ce soir, les élèves ont organisé une soirée dans le parc de Poudlard. Tu viens avec moi ?



Hermy : Mais ils n’ont pas le droit ! Et ton devoir de préfet en …



Dray : Je sais se qu’est mon devoir de préfet en chef ! Mais ils ne font rien de bien méchant !



Mione : Il y aura Jenny et Jessy ?



Dray : Je pense.



Mione : Bon je viens, mais juste pour voir si il n’y a pas de problèmes !



Dray : Ouai, c’est ça !



Arrivé dans le parc, bien au fond (pour pas qu’un prof ou Rusard ne les entendent) Dray et Mione virent les premiers élèves. C’était surtout des 3éme, 4éme, 5éme, 6éme et 7éme années, les 1ére et 2éme n’avaient pas encore assée d’arrogance pour sortir contre les lois.



On pouvais voir Neuville (avec Trévor), Luna, Dean, Seamus, Crabbe, Goyle, Blaise et pleins d’autres… Il y avait même Ginny, Harry et …



Mione : Oh non ! Ron !



Elle commença à faire demi-tour pour partir le plus loin possible de l’un de ses meilleurs amis mais son pire ennemi la rattrapa. (C’est le monde à l’envers !)



Dray : Et où tu vas ?



Mione : Je repars !



Dray : Hors de question, si c’est pour tous aller vendre à Rusard !



Mione : Je ne suis pas Serpentard !



Dray : Justement ! Montre le courage des Griffondor et affronte la foule. A moins que… à oui c’est ça ! Les Griffondor sont des froussards !



Mione : Alors là ! Tu vas voir si je suis une froussarde !



Elle attrapa la première chose qui lui passa par la main pour la lancer à Dray mais malheureusement cette chose était … Trévor ! Et au lieu de toucher Drago, elle toucha … Jessy !



Un son aigu retentit alors (le cri de Jessy), il foudroya le silence comme un éclair et résonna à plusieurs km à la ronde.



Cinq secondes plus tard, trois adultes tenant des lanternes arrivèrent à grand pas. La foule se divisa alors dans la cohue, Hermione se retrouva avec Drago, Jenny, Jessy, Neuville, Harry, Ron et Trévor près de la forêt interdite.



Hermione : Un adulte arrive ! On fait quoi ?



Dray et Harry : (Tous en cœur !) On rentre dans la forêt.



Jenny : Quoi ? Mais vous êtes malades !



Mais quand la jeune fille termina sa phrase son frère l’avait déjà attrapé par le poigné et se dirigeait avec tous le groupe vers la forêt interdite.



Dix minutes plus tard, les sept ados et le crapaud se trouvaient au cœur du lieu interdit.



Dray : C’est pas possible ! Pourquoi t’as gueulé comme ça ?!



Jessy : Hermione m’a lancé cette horrible chose !



Mione : Je l’ai pas fait exprès, c’était pas toi qui été visé !



Neville : Et Trévor n’est pas une horrible chose !



Jenny : Temps mort !!! On se calme !



Harry : Quelqu’un arrive !



Dray : Vites ! On se sépare pour se cacher !



Harry, Ron et Jenny se retrouvèrent dans un buisson pleins d’épine, Jenny, Neville et Trévor (Décidément eux une histoire d’amour !) derrière d’énormes arbres et Dray et Mione en haut d’un arbre.



Une lumière s’approcha, bientôt le visage de Rogue s’éclaira puis au bout de cinq minutes disparut à nouveau.



Tous sortir de leurs cachettes.



Harry et Dray : On ne peut p…



Il se regardèrent décidément, ils faisaient écho ce soir !



Drago : (Reprenant seul) : On ne peut pas retourner à Poudlard tous de suite, ils doivent attendre le retour d’élèves.



Ron : On va pas rester ici ?



Dray : T’as peur Weasley ?



Harry: Ta soeur aussi a les pétoches, Malefoy !



Jessy : Quoi ? Moi ? Tu rêves, Potter !



Harry : Je parle de ta sœur !



Jenny : J’ai pas les pétoches, je trouve ça complètement malade, c’est tout ! Si papa apprend …



Dray : Il ne l’apprendra pas !



Jessy : Il va deviner que l’on n’y été !



Dray : Rectification ! Il va deviner que VOUS y étiez ! C’est vous qui faites des conneries !



Jessy : T’en fait autant que nous ! Sauf que toi tu te fais pas prendre !



Dray : C’est ça quand on est doué !



Une demi-heure, plus tard, les 7 ados étaient assit sur des rochers en attendant le moment où ils pourraient retourner à l’école.



Jenny : C’est bon ?



Dray : Non !



Jenny : On va pas passer la nuit dans cette forêt ! Il fait froid et il paraît qu’il y a pleins de sale bête !



Dray : Si seulement, il pouvait y en avoir une qui te bouffe !



Mione : Vous allez arrêter tout les trois !



C’est alors que Trévor sauta d’un coup hors de la main de Neville et partit plus loin dans la noire forêt.



Neville : Trévor ! Trévor, attend ! Il faut allé le chercher.



Jessy : Allé chercher, cette saloperie ! Alors la non ! Je risque pas ma vie pour ce … ce truc !



Neville : Hermione ? Harry ?



Hermione: Bien sûr que l’on va d’aider à le retrouver !



Dray : Mais c’est un crapaud ?



Hermione : Et alors ?



Harry : On se repartit comment ?



Mione : Je me met avec Jenny et Jessy, Harry tu te met avec Dray et Ron avec Neville.



Dray et Harry : (encore ensemble) Quoi ?



Mione : Et sans commentaires !



Dray : Mais…



Mione : Chut !



Harry : Mais…



Mione : HARRY !



Jessy : Quelle autorité !



Neville : Bon, vous pensez à Trévor ?!



Hermione : Oui, bon on y va !



Cela faisait une heure, que les ados cherchaient le crapaud.



Pour Hermy, Jenny et Jessy c’était dans la bonne humeur, elles pouvaient enfin parler toutes les trois. Ron racontait la perte de son rat pendant la troisième année à Neville très inquiet et Dray et Harry ne parlaient pas.



C’est après un long moment de silence que Harry commença.



Harry : Tu n’as pas interré à faire chier Mione, cette année !



Dray : Tu sais Potter, elle est assez grande pour se défendre elle même !



Harry : Au moindre problème, je lui dit que tu as tué Dumbledore !



Dray : Je l’ai pas tué !



Harry : Mais tu l’as servit sur un plateau à Rogue !



Dray : Je ne sais pas comment tu as su cela, Potter mais je serai toi, je le crierai pas sur tout les toits.



Harry : Pourquoi ? Tu vas me tuer ?



Dray : Moi ? Non ! Car tu ne peux rien prouver, de plus je ne voudrais pas me salir les mains !



En terminant sa phrase Drago aperçut Trévor.



Dray : Tiens, il est là, le truc ! Tu le prend et on rentre.



Harry : Ah non, je le touche pas !



Dray : Ah ben, moi non plus ! Bon temps pis il reste là !



Mais à ce moment là Neuville, Ron, Mione, Jessy et Jenny arrivèrent.



Neville : Trévor ! Oh merci mon dieu ! Ca va ? Tu n’as pas eu peur ?



Dray : J’en connais qui devrais aller voir un psy !



Jenny : On rentre ?



Mione : Ouai !



C’est une demi heure plus tard, qu’ils franchir doucement les portes de Poudlard. Il avancèrent dans le noir, lorsque toutes les lumière s’allumèrent.



Jessy : (faussement heureuse) : Papa !



Dray : Merde !



Lucius : En effet, merde ! Où étiez vous ?



Jessy : On cherchaient les toilettes !



Lucius : Il faut être à sept pour aller aux toilettes ?



Jenny : Ben on sais jamais !



Lucius : Je vois ! Mr Potter, Mr Londubat et Mr Weasley, regagnez vos dortoirs sans bruit ! Hermione tes parents seront au courant et vous 3, j’en parlerai avec votre mère ! Bon allez tous vous couchez ! Ah oui, à propos, si vous croisé quelqu’un vous ne m’avez pas vu, je ne vous dénonce pas pour une fois.



Mione : Merci, bonne nuit !



Jessy, Jenny et Dray : Bonne nuit, papa !



Harry : Bonne nuit !



Ron : Ouai, c’est ça !



Neville : Euh… bonn… bonne nuit.



Lucius : (froid) Bonne nuit !



Et c’est comme cela que se termine, la première journée bien mouvementé pour Harry, Ron, Jenny, Jessy,… et surtout Drago et Hermione.
Qui a dit que le Quidditch n'était pas un sport dangereux ? (2) by Clara et Bibi
Author's Notes:
Coucou !!! désolée désolée désolée mais on a eu un gros blem de présentation, on ne sait pas du tout ce qui s'est passé...enfin bref, on a le chapitre, on espère qu'il va vous plaire kiss
qui a dit que le quidditch n'était pas un sport dangereux.

Episode 4

Qui a dit que le Quidditch n'était pas un sport dangereux ?


Voix (hurlant) : Maudit Serpentard ! Comment oses-tu dire ça ?



Autre voix (hurlant) : Je ne dis que la stricte vérité !



1ère voix : Stricte vérité ?! Et depuis quand les Serpentards disent la vérité ?!



Hermione se réveilla en sursaut. Qu’est ce que c’était que tout ce boucan ?



2ème voix : Sale morue ! Les Griffondors sont tous des incapables !



Hermione se leva. Cela provenait de la salle commune. Elle prit sa baguette et se décida à aller voir ce qu’il se passait. Elle descendit lentement les escaliers et le plus discrètement possible, enfin du moins c’est ce qu’elle aurait voulu faire, mais au lieu de cela, elle glissa et dévala les escaliers sur les fesses. Elle retomba lourdement sur le sol en laissant échapper un gémissement de douleur.



Hermy : Aïe ! (pensant) Bon raté pour la discrétion !



Elle regarda autour d’elle, mais la salle était vide, personne n’était là.



***

Drago grogna. Qui osait le déranger dans son sommeil ? Ca provenait d’en bas. Les cris ne cessant pas, il décida d’aller voir, décidée de passer un savon à ceux qui avaient fait tout ce bruit. Il se dégagea de ses couvertures, prit sa baguette posée sur sa table de chevet et se leva.



Comparé à Hermione, Drago savait se faire discret, mais il n’en fit rien, trop énervé de s’être fait tiré du lit de si bonne heure. Il arriva dans la salle qu’il trouva vide…enfin pas tout à fait, une jeune fille affalée par terre encore en robe de chambre de soie et les cheveux partant un peu dans tout les sens regardait partout (sauf à l’endroit où se trouvait Drago) à la recherche des deux tapageurs. Dray sourit.



Dray : Ben dis moi Gran…Hermione, qu’est ce que tu fais par terre ?



Hermine, à la voix du préfet en chef se releva brusquement puis lui lança un regard noir, avant de remarquer qu’il n’était seulement vêtu d’un caleçon aux couleurs de Serpentard et que, pour une fois, il n’avait pas eu le temps de se coiffer, ce qui lui donnait un air un peu moins sérieux. Ses yeux bleus transperçant les siens attendaient une réponse, que de toutes évidences, ils connaissaient déjà. Hermione se mit à réfléchir à toute vitesse, un peu troubé tout de même par son homologue masculin (eh la je pète de rire car j’ai écrit féminin au lieu de masculin) qui semblait déjà tout à fait réveiller.



Hermy : Ben, en fait…tu vas pas me croire mais, un elfe de maison m’a foncé dedans avant de s’enfuir en courant et…je suis tombé !



Drago secoua la tête, amusé.



Dray (pensant) : Faut vraiment qu’elle apprenne à jouer la comédie ! (à Hermy) Dis plutôt que t’as glissé et que tu as dévalé les escaliers sur le cul !

Hermione ne répondit pas se demandant comment il avait su, puis s’empressa d’aller s’enfermer dans la salle de bain avant que Drago n’est le temps de réagir, mais trop tard, il avait déjà bloqué la porte de son corps. Ils étaient à présent séparés d’à peine quelques centimètres. Drago la prit alors par la taille, la posa un peu plus loin et partit s’enfermer dans la salle de bain.



Hermy : Me*de ! (criant) Mal…Drago !! T’avais pas le droit ! Normalement c’est les femmes d’abord !



Dray (à travers la porte) : Et qui me prouve que tu en es une !





Drago et Hermione étaient seuls dans la Grande Salle. A vrai dire, ils avaient été réveillés très tôt, et comme on était un samedi, le premier depuis la rentrée, tout le monde dormait encore, emmitouflés dans leurs couvertures.



Hermy et Dray, attablés chacun à leurs tables respectives, pensaient, à cet instant à la même chose. D’un même geste, ils se tournèrent l’un vers l’autre, Hermione se leva et se planta en face du jeune blond, assis.



Dray et Hermy (en même temps) : Est-ce que tu…



Ils s’arrêtèrent. Drago incita Hermione à poursuivre, ce qu’elle fit.



Hermy : Est-ce que tu as aussi entendu des voix hurler dans la salle commune ?



Drago hocha la tête.



Drago : C’est d’ailleurs ce qui m’a réveillé ! Mais…c’était qui ?



Hermy : Je ne sais pas…quand je suis descendu, y avait personne…



Dray : Ouais en gros, avec ta grande discrétion, ils ont eu le temps de se barrer !



Hermione lui lança un regard noir qu’il soutint. Leur duel des yeux auraient pu durer longtemps (même si Drago aurait fini par gagner), mais un grand « BOUM » les empêcha de continuer. Ils tournèrent la tête vers l’origine de ce bruit et virent une masse informe de vêtement par terre. Pendant quelques secondes, ils crurent que ce n’était qu’un vieux tapis tout rapiécé était tombé de je ne sais où (petit délire entre cousine lol), mais la chose se mit à bouger…et se releva…c’était Neville. Ce dernier gêné, regarda quelques instants les deux préfets en chefs qui le fixé.



Neville : Je…je suis désolée, je ne voulais pas vous dérangez…hem…



Il recula puis sortit de la Grande Salle. Les deux ennemis se regardèrent alors, perplexe. Qu’est ce que Neville était encore allé imaginer ?



Harry s’était réveillé en sursaut, hurlant, réveillant par la même occasion, Ron, qui, pendant la nuit avait roulé au sol et se trouvait à présent sous le lit d’Harry.



Ron (apparaissant de sous le lit d’Harry qui eut un nouveau hurlement) : Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui se passe ?



Harry (soulevant les couvertures) : Cauchemar !



Ron : Et c’est une raison pour réveiller les gens ?



Harry : J’ai pas fait exprès et toi qu’est ce que tu fous sous mon lit ?



A cet instant, ils entendirent la porte de la salle commune s’ouvrir et se refermer bruyamment. Des gens grognèrent mais personne ne se réveilla. Harry et Ron étaient les seuls réveillés. Ils décidèrent d’aller voir. C’était Neville. Rouge pivoine, il se tortillait dans un des canapé de la salle commune des Griffondors.



Harry : Bah Neville qu’est ce que tu as ?



Neville :…Rien…rien du tout !



Ron et Harry s’échangèrent des regards interrogatifs et décidés à n savoir plus, ils s’assirent de chaque côté de Neville, le cernant.



Ron : Raconte nous tout…on est tes amis !



Neville tenta de se lever mais Harry l’en empêcha d’une main.



Neville : Bon…d’accord…hem ! Voilà…je crois que…Hermione et Malefoy sortent ensemble.



Ron eut un hoquet d’étonnement.



Neville : Quand je suis entré dans la Grande Salle, je les ai vu…Hermione était debout devant lui, et ils se lançaient des regards…comment dire…pleins d’amour (il fit une grimaces) un peu plus et ils s’embrassait, mais à ce moment je suis tombé…enfin si vous aviez vu comment ils se dévoraient littéralement des yeux…



Harry : Neville, c’est bon, on a comprit ! Ron ? Ron ? Ca va ?



Ron, assit sur le canapé, les mains crispées sur les genoux semblait complètement décomposé : son visage, d’ordinaire si joyeux exprimait maintenant une horreur absolu. Sa bouche grande ouverte se tordait [Attention un mouche ! Oups, trop tard !] Son front était légèrement plissé et ses yeux….semblait près à sortir de leurs orbites.



Harry (se levant pour se placer devant lui) : Ron ? Ron ?

En lui-même, Ron entendait son cœur battre à tout rompre. Malefoy… Comment avait elle pu lui faire ça ?



Harry, quant à lui, bouillait de rage. Il n’avait qu’une envie, c’était que Ron se réveille de sa torpeur, et qu’ils aillent tout les deux s’occuper de ce cher Malefoy. Mais au lieu de cela, il regardait Ron, attendant. Comment ? Comment était ce possible qu’Hermione ce soit fait berner ? Comment ce traite avait réussi ? D’un accès de rage, il planta ses yeux dans ceux de Ron, sans vie. La seconde d’après, sa main s’abattit sur la joue du rouquin dans un bruit sec.



Ron : Mais qu’est ce qui te prend ? T’es malade ?



Harry : Désolée…c’était pour ton bien !



Ron : Pour mon bien ! Mais regarde ma joue !



Il se leva et se planta devant un miroir.



Ron : Regarde ! Mais t’es…



Harry : Désolée j’avais pas calculé…



Ron grommela et se rassit. Tout de suite, l’image d’Hermione et Drago se lançant des regards énamourés s’imposa en lui. Il soupira, secoua la tête et finalement se mit une claque sur l’autre joue.



Ron : Aïe !





Une demi-heure plus tard, les trois garçons descendirent dans la Grande Salle. Plusieurs personnes à présent, l’occupé et ils retrouvèrent Hermione en grande discussion avec une Serdaigle qu’elle avait invité à la table. Ron s’assit à l’opposé de la jeune lionne et fit semblant de s’intéresser aux problèmes de Neville. Harry soupira, mais finalement le suivit.



Il jeta un bref regard au Serpentard et aperçut l’ennemi. Une puissante envie d’aller lui refaire sa (belle) figure lui prit alors, mais il se retint.



Plongé dans ses pensées, il ne sentit pas une min se poser sur son épaule et sursauta en entendant une voix prononcer son nom.



Hermy : Harry ? Pourquoi vous n’êtes pas venu me voir ?



Harry ne répondit pas, se contentant de fixer Ron, qui lui, regardait ailleurs, l’air triste.



Hermy (s’installant à côté d’Harry) : Bon, d’accord ! En fait, c’est aujourd’hui que tu fais ton équipe de Quidditch Harry ?



Harry (se frappant la tête) : Me*de !



Il regarda sa montre.



Harry : Plus que 15 minutes !



Et il partit en courant, suivit de Ron, qui tout à coup s’était réveillé [Ben quoi ? Si il ne pouvait pas avoir Hermione, autant essayé d’être au moins dans l’équipe !].



Hermione sourit et regarda du côté des Serpentard. Drago, capitaine de l’équipe de sa maison, n’était pas là non plus. Elle aperçut Jenny et Jessy à moitié morte de rire et Pansy parkinson criant sur Crabbe et Goyle qu’il était « insupportable » de manger avec eux. Elle sourit et quitta la table des Gryffondores direction, le terrain de Quiddicth.





Hermione s’installa dans les gradins. Il faisait beau, le ciel était bien éclaircit, temps idéal pour le Quidditch. Elle balaya du regard le terrain tandis que les premiers candidats arrivaient, excités. Par mis eux, il y avait beaucoup de 2èmes années, qui d’ailleurs, n’avait aucune chance, mais aussi des 3èmes , 4èmes, 5èmes, 6èmes et enfin des 7èmes années. Neville, Lavande, Coote, Dean, Demelza Robins, Peakes, Luna et…Cormac McLaggen.



Hermione en le voyant, sentit son cœur manquer un battement.



Hermy : Oh non… pas lui !



Elle prit sa baguette, fit apparaître un livre et se cacha dessous faisant semblant de s’y intéresser vivement.



10 minutes plus tard, Harry et Ron arrivaient en trombe dans le stade, suivit de près par Ginny, les vêtements mis sans dessus dessous et leurs basquettes encore aux mains, ils s’excusèrent de leur petit retard.



Harry : Bonjour à tous !



Les 2èmes années (criant joyeusement, peut être un peut trop) : BONJOUR CAPITAINE !!



Harry : Hem ! Bon alors nous allons commencer les épreuves par les batteurs…



McLaggen : Bah pourquoi pas d’abord par les gardiens ?



Hermione leva légèrement les yeux e son livre pour voir la réaction d’Harry. Celui-ci, au son de la grosse voix enroué de McLaggen, se retourna d’un bloc vers lui, ses yeux lançant des étincelles.



Harry (entre ces dents) : Qu’est ce que tu fous là toi ?



Mclaggen : Quoi ? Qu’est ce que t’as dit ?



Harry : J’ai dit…non j’ai rien dit ! (il commença à s’en aller mais finalement se retourna) ah oui, en fait, ne crois pas que après le désastre que tu as provoqué l’année dernière, tu pourras réintégrer l’équipe [dans le tome 6 de Harry Potter].



Et il se détourna. A la tronche que tirait McLaggen, Hermione éclata de rire. Elle ne pus se retenir, c’était plus fort qu’elle. McLaggen l’entendit, il se retourna et la vit, puis, totalement dégoûté, il renonça et partit en hurlant des injures que je ne répéterais pas.





Cela faisait déjà une demi-heure qu’Harry faisait ces épreuves ayant déjà viré la moitié des 2èmes années en ayant faillit faire une crise cardiaque à plusieurs reprises et réussit à trouver ces 2 batteurs.



Hermione aperçut alors une tête blonde, puis 2, puis 3. La famille Malefoy était là. Apparemment, elle n’était pas la seule à l’avoir remarqué, Harry et Ron aussi.



Harry (aux candidats) : Attendez 5 secondes, je reviens.



Il rejoignit la famille Malefoy. Drago n’avait pas l’air très content que ces deux sœurs soient là. Mais que pouvait il y faire ? Elles avaient voulu le suivre et avaient réussi…



Harry : Qu’est ce que tu fais là Malefoy ?



Dray : Je viens voir tes piètres capacités de capitaine, pourquoi ? A ce que je sache, le public n’est pas interdit.



Harry grogna, tandis que Drago souriait, narquois.



Harry (tout bas à Dray, sans que personne ne puisse entendre, même Hermione avec ses oreilles à rallonge) : Je vois Malefoy, tu fais peut être ton malin parce que tu as eu Hermione, mais je suis sûr qu’en Quidditch, tu le ferais un peu moins !



Dray (souriant) : Eh bien, alors, après mes épreuves on se fait un match, ton équipe contre la mienne et on verra bien qui gagnera !



Harry : Pas de problème Malefoy !



Et il repartit. Drago, lui, resta planté là à le regarder bizarrement.



Dray (pensant) : « Tu fait peut-être ton malin parce que tu as eu Hermione »…mais de quoi il parle ?



***



Les épreuves de Harry étaient terminés, il était très satisfait de ces choix :

_Dean Thomas et Seamus Finnigan en batteur (il avait trouvé qu’ils avaient fait de net progrès et qu’ils seraient meilleurs que Peakes et Coote de l’année dernière).

_3 poursuiveuses : Demelza Robins, Ginny, et une nouvelle Natasha Plokins particulièrement doué.

_Et finalement, Ron Weasley en tant que gardien, il avait été de loin le meilleur malgré son tract et sa couleur verdâtre qui n’annonçait rien de bon. Bref, il avait une jolie petite équipe et était sûr de gagner.



Il les félicita tous et leur demanda de rester pour les épreuves des Serpentards.



Harry (de loin, à Malefoy) : Tu déclares forfait ?



Dray (avec un sourire narquois) : Parce que je devrais face à…ça ?



Hermione rejoignit l’équipe des Griffondors pour les féliciter. Tout le monde accepta de bon cœur…sauf ces deux meilleurs amis. Quand Ron la vit arriver, il s’arrêta en plein d’une des descriptions de ces arrêts de tirs « fabuleux » et l’œil morne se contenta de répondre par une moue à ce que disait la jeune lionne. Harry répondit un peu plus joyeusement. D’accord, il n’aimait pas Drago, mais il était décidé à ne pas perdre sa meilleure amie. Il lui parlerai, tenterai de la raisonner…et tout rentrera dans l’ordre.





Tous assit sur les gradins, ils regardaient les derniers Serpentards passaient leurs épreuves sous l’œil attentif du capitaine qui en vira plus d’un sans même qu’ils eurent le temps de jouer sous prétexte, que, rien qu’à voir leurs têtes, ils savaient qu’ils n’y arriveraient pas.



Dray (regardant une belle jeune fille nulle comme un pied jouer) : Ouais, refais le pour voir…hum…



Ginny : Quel pervers celui-là !



Ron jeta un regard à Hermione. Elle semblait complètement dégoûté et même…ne serait ce que le fruit de son imagination débordante…était elle triste ? Il soupira rageusement et se re-concentra sur les épreuves.



Drago n’avait pas la même méthode q’Harry mais elle était tout aussi bonne, et plus rapide. Finalement, au bout d’un certain temps, il se tourna satisfait vers Harry.



Dray : Et voilà !



Son équipe, était certainement égale à celle d’Harry :

_2 batteurs, Crabe et Goyle, qui rempliraient, on s’en doutait, merveilleusement bien leurs rôles.

_1 gardien : Blaise Zambini.

_3 poursuiveuses : Madeline Jampson, et Jenny et Jessy qui, au grand regret de leur frère, avaient fait des scores plus que bon. (à un moment Drago avait songer à rejeter la faute sur le gardien qui était nul, mais finalement, comme ça aurait viré Blaise, il du s’avouer vaincu).



Il soupira.



Dray : Prêts à perdre ?



Harry : Non, prêts à gagner !!



[A votre avis, qui va gagner ? Aller, voter 1 pour les Serpentards, et 2 pour les Griffondores !].



Les équipes se mirent en place. Une poignée de main (poignante), un coup de sifflet et les voilà partis.



Hermione voyait les balais passaient à toutes allures devant elle, le souaffle était au Serpentard. Jenny fit une passe à Jessy qui marqua un but.



« 10 points à Serpentards » criait Pansy Parkinson de sa voix perçante.



Ginny reprit le Souaffle, qui passa à Demelza puis à Natasha qui marqua.



Hermy : 10 points pour Griffondors.



Un quart d’heure plus tard, un hurlement strident s’éleva, puis un craquement sonore.



Goyle venait d’envoyer de toutes ses forces un cognard sur Natasha qui s’était pris en plein bras et avait perdus le contrôle de son balai. Elle était maintenant étalée par terre, en plein milieu du terrain de Quidditch.



Les joueurs s’étaient arrêtés et étaient venus voir l’état de la pauvre fille.







Plus tard.



Dray : Bon, je suppose que vous déclarer forfait ?



Natasha avait été amenée à l’infirmerie dans un piteux état. Mme Pomfresh en la voyant avait pester contre le Quidditch et leur avait dit que vu son état (un bras tordue, une jambe cassée, la lèvre fendue, le pied…dans un état lamentable…bref, un état critique) elle en aurait pour au moins 4 jours, voir plus. Harry se retrouvait donc, avec une attrapeuse en moins, quelques heures seulement après ses choix. Le match était donc impossible à continuer.



Ginny : On peut toujours prendre une remplaçante !



Harry (sarcastique) : Ah oui, et qui pourrait être dispo, là, tout de suite, maintenant ?



Ginny se tourna vers la seule personne de sa maison présente et qui ne faisait pas « encore » partit de leur équipe.



Hermy : Alors là, vous pouvez toujours crevé !





Encore plus tard.



Hermy (pensant) : Mais pourquoi j’ai accepté, pourquoi ?



Elle était maintenant à cheval sur un balai et sentait déjà els vertiges la prendre. Harry lui, avait dit qu’elle n’était pas vraiment obligé de jouer, tant qu’elle serait sur un balais, tout irait pour le mieux. Mais pour Hermione, pensait elle, c’était déjà de trop.



L’équipe des Serpentards menait maintenant de 30 points.



Harry : Hermione attention !



Elle esquiva à temps le cognard qui arrivait à toute allure, envoyé par les bons soins de Crabbe. Le cognard la dépassa. Hermione soupira de soulagement avant de voir que Drago la regardait, un sourire méprisant aux lèvres. Une bouffée de colère l’envahit alors.



Dray : Ben alors Granger, on a du mal à tenir sur un balai, on tremble ?



Hermione grogna.



Hermy (pensant) : Tu crois ça Malefoy, et bien que le meilleur gagne !



La colère lui fit oublier ses vertiges, et c’est, remplit d’une détermination nouvelle qu’elle fonça sur le souaffle et…marqua. Des cris de surprises résonnèrent dans tout le stade.



Et c’est à partir de cet instant que les Griffondores marquèrent buts sur buts rattrapant les Serpentards. Blaise, submergé par les souaffles en rattrapait les trois quarts, mais le reste passait.



Il était midi moins vingt quand les deux attrapeurs aperçurent en même temps, une petite balle dorée brillait au loin.



Ils se tournèrent l’un vers l’autre, puis fixèrent une nouvelle fois la balle. Une seconde après ils n’étaient déjà pu dans notre champ de vision. Drago, partit le premier, avait fait perdre à Harry l’avance qu’il avait sur lui. Pendant ce temps, les équipes s’étaient presque arrêtées de jouer, regardant les deux attrapeurs fonçaient à toute vitesse, le blond en tête. Les Griffondores commençaient légèrement à paniquer. Les Serpentards allaient ils gagner ?



Hermione (pensant) : Ah non, je n’aurais pas couru tout ces risques pour rien !!



Et elle fonça sur Goyle. Lui, la vit arriver sur lui, sans comprendre (d’habitude c’était lui qui fonçait sur les attrapeurs comme ça et non l’inverse…les règles avaient elles changés ?) et d’un geste brusque et inattendus, elle lui retira la batte des mains. Déterminée, elle aperçut un souaffle, et tapa violemment dedans, la projetant directement sur…Drago.



Dray (pensant) : Ca y est j’y suis presque on va…



Il reçut en pleine tête le souaffle. Un peu déboussolé, il se balança quelques secondes sur son balai, une main essayant de le contrôler et l’autre sur son crâne, avant de retrouver l’équilibre. Il entendit alors des cris de joie et releva la tête. Harry Potter, son rival de toujours, tenait dans sa main un petit objet doré.



Quelques temps après.



Drago : Je vais la tuer !



Changement de décor. Nous nous retrouvons à présent dans une petite salle blanche, avec plusieurs lits blancs, des draps blancs, des chaises blanches…bref l’infirmerie de Poudlard.



Mme Pomfresh : Eh bien dis donc, vous faîtes fort cette année…à peine 1 journée que les équipes sont faites et déjà 2 blessé !



Dray : C’est pas de ma faute si une pauvre folle a voulu me tuer !



Dray était assis sur un lit de l’infirmerie, pendant que Mme Pomfresh lui préparer une potion. Tout le monde était partit manger. Il ne restait que Natasha et Drago. Il la regarda et grimaça.



Dray (pensant) : Ben dis donc, elle s’est pas loupé ! Faudra que j’aille félicité Crabbe pou cette performance.



Dans la Grande Salle, à la table des Griffondors s’était l’euphorie. Tous avaient appris le pari gagné, mais aussi ce qu’avait fait Hermione Granger. Elle, la soi disante nul en balais avait sauvé à elle seule, les Griffondors dans leurs fierté.



Ron (ayant oublié la trahison d’Hermione): Si vous aviez vu la tête de Malefoy au moment où il a vu que Harry avait le vif d’or, c’était trop forttt !



Hermione, souriait, fière d’elle mais se demandant quand même comment allait réagir le jeune blond. Tour à tour, elle vit tout le monde venir la félicité comme si elle avait gagné la coupe du monde. Elle se leva de table, en disant qu’elle devait aller se changer et partit rejoindre sa salle commune.



Une demi-heure plus tard, elle était dans la salle de bain, en train de se laver [bah oui, après un match de Quidditch, on est un peu crade] quand elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Prise d’un soudain mauvais pressentiment, elle éteignit le jet, sortit de la douche et s’emmitoufla dans une serviette. Le visiteur, vous le savez tous, n’était autre que Drago, qui par ailleurs, semblait assez énervé. Il avait un bandage sur la tête, mis légèrement de travers.



Dray : Hermione !



Hermione sursauta, faisant tomber une dizaine de produits de beauté par la même occasion. Elle avait été surprise, d’une par la rage et la puissance de sa voix, et de deux, par l’emploie de son prénom, ce qui en y réfléchissant était normal vu que la salle n’accepter pas les noms de famille.



« Bom, bom, bom »



Le voilà qui toquait, où plutôt défonçait la porte.



Dray : Ouvre !



Hermy : Non !



Dray : Ouvre où je défonce cette…de porte !



N’obtenant pas de réponse, il sortit sa baguette [et oui les sorciers ont un moyen plus sophistiqué de défoncer les portes). Un instant plus tard, il y eut un déclic puis la porte s’ouvrit en grand pour laisser passer le jeune blond. Hermione, sans baguette et nue sous sa serviette commençait légèrement à paniquer. Elle prit un flacon de parfum rose, le décapuchonna et menaça Drago avec. Celui-ci, tenant une baguette [ce qui est quand même plus impressionnant qu’un flacon de parfum] soupira, puis redevint sérieux.



Dray (montrant de sa main sa tête) : Regarde ce que tu m’as fait !



Hermy (sourire forcé) : Ca…ça fait un style !



Dray : Un style ? Peut être que ça irait bien à ton copain le balafré mais pas à moi, tu vois !



Hermy : Mais si, ça te va très…oh et puis zut c’est bon, c’est pas pour un petit miniscule cognard qu’on va…



Dray : Non, c’est pour ma fierté !



Hermy : ta fierté ? Parce que t’en as encore une après ce qui t’es (voyant le regard noir de Dray et parlant tout à coup moins fort et lentement) : arrivé…



Voix (hurlant) : Ah ces sales Griffondors ! Tous bon à lyncher !



2ème voix (hurlant) : Ah je te reconnais bien là, toujours à nier quand les Serpentards se sont fait humiliés !



Hermy et Drago se regardèrent…encore ces voix…ils se rapprochèrent de la porte pour entendre, mais surtout pour voir.



Ils se collèrent à la porte puis essayèrent de voir à travers le trou de serrure ce qui se passait. Seulement voilà, il y avait un gros problème, c’est que la serrure n’était pas assez grande pour permettre à deux pairs de yeux de réussirent à voir ce qui se déroulait de l’autre côté de la porte.



Dray (tout bas) : Pousse-toi, je ne vois rien !



Voix : Aha, voilà qui est fort !



Hermy (ne s’occupant plus de la voix) : Non, c’est toi qui te pousse !



Une bataille silencieuse s’ensuivit, chacun se poussant pour mieux voir. Finalement, Hermione trébucha. Dray, pour empêcher le « Boum » qui allait s’ensuivre et faire fuir les visiteurs voulut la rattraper par sa serviette, qui se défit.



Il réussit de justesse à la rattraper par la taille et pour l’empêcher de crier d’indignation, il lui mit une main sur la bouche. Seulement, la jeune lionne ne contait pas en finir comme ça. Elle prit une profonde inspiration, et mordit à sang le blond qui ne pu s’empêcher d’hurler.



Dray (lâchant Hermione) : Pu*ain !!



Hermy (remettant sa serviette) : Pervers ! Co*ard! Idiot! Triple imbecile!



Et elle sortit de la salle de bain, suivit de près par le jeune préfet. Seulement…la pièce était encore vide. Personne.



Dray : Et voilà, tu les as encore fait fuir !



Hermy : Mais non, ils doivent encore être là ! Sinon, la porte aurait quand même fait du bruit.



Dray : ouais, ils doivent se cacher !







Jessy : C’était un beau match, tu ne trouves pas ?



Jenny : Si surtout quand…



Jessy :…Drago s’est prit le Souaffle en pleine tronche ?



Jenny au souvenir de cette scène, explosa de rire.



Elle ne vit pas alors, en tournant à l’angle d’un couloir, une peau de banane, et mit le pied dedans.



Jenny : Ouuu…



Elle glissa, à cet instant, quelqu’un ouvrit une porte juste devant elle, la claqua et soupira. Cela se passa tellement vite, que la personne en question n’eut pas le temps de voir ce qui se passait, qu’elle était déjà par terre, Jenny dessus.



Jenny : Aïe !



Jessy (explosait de rire) : Une peau de banane…et dire qu’on croit que ça n’arrive que dans les films !



La personne grogna, ouvrit les yeux et se dégagea violemment. Jenny retomba lourdement sur le sol. Une seconde après on entendit un craquement sonore puis un cris strident.



Jenny : Ma cheville !







Jessy : Jenny !! (se retournant vers la personne) …Potter ?!



Harry : Malefoy…



Jessy : Ca va pas de pousser les gens comme ça ?



Harry : Ca va pas de sauter sur les gens comme ça ?



Jessy : Elle est tombée ! Ce n’est pas de sa faute !



Harry : Si, elle n’a qu’à être moins con*e !



Jessy : Pardon ?!



Jenny : Bon désolée d’interrompre vos querelles d’amoureux…mais j’ai mal !!



Jessy : Je te défends, je te ferais dire !



Harry : Pff ! Allez je me casse…



Jessy : Tu te casses ? Pourquoi ? T’as peur ?



Harry : Et peur de quoi ?



Pendant ce temps, Jenny assise par terre, semblait souffrir le martyre.



Jenny (à elle-même vu que personne ne l’écoutait) : Si au lieu de vouloir me défendre, elle m’aidait juste ! Allez on va essayer de se relever !



Elle tenta de se relever d’une jambe, mais retomba. Elle poussa un soupir et réessaya. Au bout d’une dizaine d’essais, elle réussit à se mettre debout.



Jenny : Etvoilà ! Alors mainte…oooh !



Elle se sentit partir en arrière. Ca y est, elle allait encore retomber.



Enfin du moins, c’est ce qu’elle crut, mais elle sentit alors des bras s’enrouler autour de sa taille et la stopper dans sa chute.



Ses bras, qui la pressait contre un corps qui, ça il n’y avait pas de doute, était masculin, elle les reconnut. C’était les bras de Blaise.



Comment peut on reconnaître des bras vous dîtes vous ? Eh bien là, c’était simple. Elle avait repéré en cour de Botanique, une cicatrice en forme de vague sur son bras gauche.



Jenny : Blaise ?



Blaise : Oui ?



Jenny : Qu’est ce que tu fous là ?



Blaise : Ben j’étais à la bibliothèque en train de…discuter avec Joanna quand j’ai entendu un grand « BOUM » et des « AIE » et…bref je suis venu voir !



Jenny (souriant) : Discuter…hum…bon ben merci de ton aide, même si tu aurais pu m’aider avant…maintenant tu peux me lâcher et…



Blaise : Et tu vas aller, toute seule, une cheville cassé, à l’infirmerie ?



Jenny : Ben euh…



Blaise : A cloche-pied ?



Jenny : Voilà !



Blaise : Dans les escaliers ?



Jenny : Oh non…les escaliers !



Finalement sans même demander l’avis de la jeune Malefoy, il la prit dans ses bras et partit vers l’infirmerie. Il passa devant Jessy et Harry, dont la tension devenait de plus en plus forte. D’un coup Jenny aperçut Blaise.



Jessy : Eh toi !! Qu’est ce que tu fais là ?



Blaise : J’emmène ta sœur à l’infirmerie !



Jessy : Pourquoi faire ?



Blaise : Ben à ton avis ?



Jenny : Ma cheville !



Jessy : Ah ! Oui d’accord c’est bon pour cette fois !



Blaise la regarda bizarrement puis s’en alla.



Harry : Pff ! Voilà bien les Malefoy, même si leur famille se ferait tuée sous leurs yeux, ils ne bougeraient même pas le petit doigt.



Jessy : Qu’est ce que tu veux dire par là ?



Harry : Que les Malefoy sont des sans cœurs, égoistes, c*ns, égoïstes, sournois, jaloux…et j’en passe.



Jessy était resté figé sur place, sentant la colère montait peu à peu, à chaque mot prononcé, son visage se plissant. Elle le regarda avec une expression indéchiffrable dans les yeux. Lui, déconcerté par l’absence de réplique, attendait.



Tout ce qu’elle fut capable de faire, c’est de lever son poing et de lui foutre en pleine figure. Harry se le prit sans broncher et la regarda à nouveau.



Jessy (presque inaudiblement) : Quand on ne sait rien, on se tait Potter ! Car crois-moi, tu ne me connais pas ! Par contre je dois en savoir plus sur toi…et tes parents !



Puis elle se retourna et partit. Harry la regarda s’éloigner perplexe, mas il la vit faire demi-tour et revenir vers lui avant de le dépasser. Elle s’était trompée de côté.







Dans la salle commune des préfets en chefs, Hermione et Drago étaient assis sur les canapés, la jeune fille étant enfin habillée.



Hermione : Rien ! Personne ! C’est désespérant !



Dray : En plus, qui a le mot de passe de notre salle ? C’est incompréhensible !



Hermy : Je sais pas, mais une chose est sûr, j’ai faim !



L’après-midi était passée à une allure affolante.



Elle se leva, mais Dray la retint.



Dray : Moi aussi, je viens avec toi !



Hermy : Ok !





La Grande Salle était remplie. Jessy et Jenny étaient à la table des Serpentards, l’une encore en colère, et l’autre avec un énorme bandage au pied, mais un petit sourire au visage. Harry avait maintenant un énorme cocard mais ne répondait pas quand on lui demandait comment c’était arrivé. Harry et Ron attendaient Hermione pour s’expliquer avec elle quand la porte de la Grande Salle s’ouvrit pour laisser passer Drago Malefoy.



Il fit un geste du bras comme pour inviter galamment quelqu’un à entrer et on vit Hermione arrivait. Elle, regardait bizarrement Drago tandis que ces deux meilleurs amis serraient les points.



Drago : Entre !



Hermione après un instant d’hésitation, passa la porte. Après tout qu’est ce qui pouvait bien lui arriver ? A cet instant la jambe de Drago glissa « accidentellement » et la jeune fille s’étala au sol.



Pansy : Hihihihihi !



Hermy (pensant) : C’est pas vraiiii ! (Tout haut) Aïe !



Elle se releva avec les cris d’indignation des Griffondors (elle retint d’un regard Ron et Harry qui se levait) et les moqueries des Serpentards. Elle se tourna vers Drago, l’œil menaçant.



Hermione ; Tu me le paieras.



Dray : C’est ce qu’on verra « Hermione ».





Le dîner se passa bien.



Ron (tout bas à Harry) : Dis tu crois pas que Neville nous a raconter des conneries ?



Harry : Si ! Malefoy ne ridiculiserait pas comme ça sa petite copine !



Ron : Ouais !



Hermy : Vous parlez de quoi ?



Ron et Harry (en souriant) : De rien !!!



Donc, comme je disais le dîner se passe bien. Ron et Harry avait enfin comprit qu’Hemrione ne sortait pas avec Drago, et Jessy avait oublié sa colère. Le soir arriva très vite, et tout le monde alla se coucher.



Drago et Hermione en allant dans leurs chambres respectives se lancèrent l’habituel regard noir du soir avant de claquer la porte.





Il était plus de deux heures du matin, quand dans la salle commune des 2 préfets en chefs, on entendit des murmures.



Voix : Ouf ! On a faillit se faire avoir ! Tu crois qu’on aurait du se montrer ?



2ème voix : Non, t’as vu comment ils avaient l’air en colère ?



Voix : Ouais t’as raison…mais crois-tu qu’un jour il découvriront que dans des accès de colères, c’était nous qui hurlions comme ça ?



2ème voix : Noooon ! Qui croiraient que 2 petits tableaux innocents, enfin…si on peut dire que tu es innocent…enfin, qui croiraient que deux tableaux feraient un tel boucan ?



Voix (rassuré) : Personnne ! Allez mauvaise nuit sale Serpentard !



2ème voix : Mauvais nuit !



Fin de l’épisode (alors vous zen avez pensez quoi ?? Allez un ptit mess tout le monde si vous plait, soyez pas radin !!!)
Serpentard VS Griffondors by Clara et Bibi
Author's Notes:
Coucou nous revoilà avec un new chapitre...encore désolée pour le problème de présentation de l'autre !!
Donc dans chapitre :
Une nouveau mistère tourne autour des Malefoy et le match Serpentard / Griffondor approche de plus en plus...

Bonne lecture, et surtout...LAISSEZ DES REVIEW PLEASE !!!


Episode 5

Serpentard VS Griffondors


Cela faisait 2 semaines que Hermione avait quittée le doux soleil de Miami et ça lui manqué énormément. Elle était dans sa chambre avec Panttaron et révisait, mais le moral n’y était pas. Harry et Ron étaient de plus en plus acharnés contre elle depuis qu’elle traînait avec Jenny et Jessy et Dray lui rendait la vie impossible.



Dés le matin, commençait un combat pour arriver à la salle de bain en premier, puis à table un duel de regard, en potion et botanique les insultes valsaient et le soir, elle s’ enguelait encore avec lui et ils fermaient la porte des chambres en froid.



Notre jeune griffondor se sentait donc patraque en ce moment.



Mione : Panttaron ! Descends des rideaux !



Panttaron : Miaou !!!



La jeune fille se leva et se dirigea doucement pour attraper son chat lorsque la porte s’ouvrit d’un coup brusque.



Dray : GRAN… HERMIONE !!!



Hermy se retourna et vit Drago dans l’entrée de sa chambre.



Hermy : Mais comment tu es entré dans MA chambre !



Dray : C’est pas le problème ça !



Hermy : Si, justement c’est tout le problème !



Dray : Non, le problème c’est que tu as jeté tous mes habits propre de la chaise de la salle de bain dans le cuvette des chiottes !



Hermy : Je t’avais demandé de les enlever depuis 1 semaine ! Et comment tu connais le mot de passe de ma chambre ?



Dray : Je t’ai entendu le dire l’autre soir ! Mais pour mes habits t’as plus qu’a les racheter !



Hermy : Tu sais, quand un habit est salle, ont le lave pas besoin de le racheter !



Dray : Oui, mais là, ils étaient dans la cuvette !



Hermy : C’est ton problème ! Pas le miens !



Dray : Sa risque de devenir le tient !



Hermy : Pis tu me soule ! Je vais voir tes sœurs !



Dray : C’est ça vas te plaindre !



Hermy : Pff …



Puis elle sortit de sa chambre laissant le séduisant blond seul avec toutes ses affaires.



Jenny et Jessy étaient dans la salle commune des Serpentard avec Pansy Parkinson.



Pansy : Sinon Maria, Fatima et Céline sont fréquentable. Elles sont de bonne famille et de sang pur !



Jessy : Maria, c’est pas la fille qui disait être la petite amie de Drago ?



Pansy : Qui ne le dit pas ? Mais tous n’ont aucune chance avec mon beau Dray !



Jenny : De toute façon, Dray n’a que des aventures d’un soir !



Pansy : Oh non ! Pas avec moi ! Même si pour le moment, il est un peu instable, il m’aime !



Jessy regarda sa sœur, un sourire aux lèvres. Elle savaient bien toutes les deux que Dray n’aimait pas du tout Pansy, elle était même surment la personne qu’il détestait le plus. Dans le fond, elles pensaient que Dray aimait le côté innacessible. Mais pas grand chose ne lui était innacessible.



Pansy : Enfin, bref, je sais que plus tard, je serais Mme Malefoy !



Jenny : Mais oui ! C’est sur !



Jessy : Bon, tu nous excuse Pansy mais on va voir Hermione.



Pansy : Oh cette sang de bourbe ! C’est un vrai … une vrai …



Jessy : La ferme !



Pansy : Comment ?



Jessy : Je t’ai dit de la fermer ! Hermione est une fille génial même si elle n’a pas le sang pur.



Pansy : Oh ! J’en parlerai à Drago de ton comportement.



Jessy : Mais descend de ton nuage Pansy ! Tu as le même âge que moi ! Tu n’ais pas ma mère donc je te dis ce que je veux et Drago en a rien à foutre de la façon dont je te parle !



Jenny : Viens Jess !



Hermione avait retrouvé Harry et Ron dans le parc de Poudlard, près du lac.



Hermione : Vous avez révisé votre devoir de potion pour lundi ?



Ron : Hermione, le week-end, c’est le week-end, je compte profiter de mon samedi après-midi.



Harry : Tu compte faire quoi ?



Ron : Je sais pas encore mais un truc fantastique ! On pourrait faire du quidditch !



Hermione : C’est ça, ton truc fantastique ?



Ron : Ben, c’est sympa comme activité.



Harry : Le terrain est peut-être déjà réservé ?



Hermione : Allez prévenir l’équipe. Je vais voir pour le terrain.



Harry : Comme tu veux.



Ron : Bien sûr, princesse !



Hermione se dirigeait au terrain lorsque elle rencontra Jenny et Jessy.



Hermione : Coucou, vous deux ! Alors vous allez où ?



Jessy : Entraînement de quidditch !



Hermione : Merde, c’est réservé !



Jenny : Tu n’as qu’a t’entraîné avec nous. On refait un Serpentard/Griffondor ?



Hermione :Je suis pas sûr que ton frère apprécie.



Jessy : Demandes lui avec tes yeux de chatons.



Hermione : (en la tapant) Alors toi !



Dix minutes plus tard, Hermy était devant Drago.



Dray : Si, j’ai bien comprit après m’avoir fouttut un cognard dans la gueule, tu me demandes de refaire du quidditch avec toi !



Mione : Ben ouai, en quelque sorte !



Dray : Non, mais je crois rêver !



Mione : (pensant) Finalement, je devrais peut-être ressortir mes yeux de chaton.



Dray : Et ne me regarde pas comme cela.



Mione : En gros, tu as peur que je te batte encore.



Dray : Quoi ? Mes performances en quidditch sont bien meilleurs que les tiennes !



Mione : Bon, prouve le avec ce match.



Dray : … Ok !



Mione : Ok ! Super !



Peu de temps plus tard, les deux équipes étaient sur leurs balais.



Pour le moment les points étaient plutôt serré. Jenny et Jessy jouaient comme de vrai pros et Ginny et Hermione avaient elles aussi de belles performances. Ron et Blaise dans leurs buts souffraient et Harry et Drago n’avait toujours pas vu le vif d’or. Les deux jeunes garçons désespéraient lorsque la petite balle d’or passa devant eux. Harry et Dray se regardèrent avant de partir comme des fusées vers la petite chose qu’ils désiraient tant. Après un long combat sous le regard des autres joueurs (ils c’étaient tous arrêté de jouer devant le talent de leurs chefs d’équipes), Drago attrapa la balle. Son reflex premier fut de regarder où était Hermione.



Dray : (pensant) Ouff ! Pas de batte aujourd’hui !



Dans la salle des préfet en chef, pas un bruit. Personne n’était présent. Quoi que sur le sol, une bestiole à huit pattes rampait, une mygale. On pouvait la voir monter sur des habits qui traînaient au sol. C’est alors que l’horrible petite chose (désolé pour ceux qui aiment les araignée) se transforma en … un homme. A peut près 20 ans, plutôt beau gosse, grand, les cheveux clairs, les yeux bleu gris (non, c’est pas Drago). Il s’avança sur un livre du prefet en chef, le toucha et eux un sourire vainqueur.



Homme : Et oui Dray, je suis de retour !



Plus loin :



Hermione : C’est… c’est pas possible, t’as triché.



Dray : Non ! J’ai gagné ! T’as les boules, Gran… Mione !



Hermione : Mione ? Tu m’appelles Mione maintenant ?



Dray : Tu m’appelles bien, Dray de temps en temps !



En même temps qu’il terminait sa phrase, le jeune homme sentait une odeur. Une odeur spécial ! D’où venait elle ! Il fut sortit de ses pensées par un cri strident de sa colocataire.



Hermione : Oh mon dieu, une… une mygale.



Elle commença à prendre un gros livre de au moins 2000 pages lorsque l’animal se transforma en séduisant jeune homme.



Homme : Du calme beauté, je ne pique pas !



Dray : Antoine ! Que fais tu là ?



Homme : C’est comme cela que l’on accueille son cousin, tigre blanc ?



Hermione : Ton cousin ? Tigre blanc ?



Dray : Tu n’es pas le bienvenue ! Dégage … euh … bestiole !!!



Antoine : Mais cette magnifique créature veut peut-être que je reste !



Dray : Cette magnifique créature a plutôt envi de t’écraser comme une crêpe !



Antoine : Je me présente puisque mon cousin n’est pas capable de le faire ! Antoine Malefoy.



Hermione : Ton cousin ? Et tigre blanc ?!!!



Dray : Tu vas t’en remettre un jour ?



Antoine : Oui, son cousin, tu as vu comme il est odieux avec la personne qui lui a appris à être un animagus !



Hermione : Un animagus ? T’es quoi ? Une fouine ?



Dray : Très drôle !



Antoine : C’est un tigre blanc ! Et toi qui es tu ?



Hermy : Hermione Granger !



Antoine: Vous êtes charmante !



Dray : Et elle n’ait pas faites pour toi ! Alors tu dégages tes sales pattes d’insecte d’elle !



Mione : Et ! Je ne suis pas un bout de viande ! Et de toute façon, Mr Malefoy, je suis loin d’être sensible à votre baratin !



Dray : T’as comprit, Antoine ?!



Hermy : Et je suis assé grande pour me défendre seule !



Puis elle sortit en claquant la porte.



Antoine : Caractère de feu ! J’adore !



Dans une salle de classe, on pouvait entendre la plainte bruyante d’un garçon plutôt énervé !



Drago : Et il a dit qu’il allait rester là un moment pour un stage avec Rogue et il est partit. Ce … ce mec est un… un insecte ! Je le déteste ! Il faut que je parte !



Lucius : C’est un Malefoy !



Dray : Et alors ? Je le déteste quand même !



Lucius : De plus, tu n’as rien à dire, il est là pour un stage !



Dray : C’est un prétexte pour me pourrir la vie ! En plus, il a dragué ouvertement Hermione !



Lucius : Parce que toi, tu ne les drague pas ouvertement les filles !



Dray : Oui, mais là, c’est pas la même chose !



Lucius : Je ne te suit plus, fils !



Dray : Hermione, c’est... c’est Hermione, quoi ? Tu me comprends ?



Lucius : Pas du tout !!!



Dray : Elle est ma colocataire !!!



Lucius : Je ne vois pas du tout le rapport !



Dray : Et ben, il y en a un !



Lucius : Si tu le dis !



Hermione, Jenny et Jessy étaient maintenant à la bibliothèque pour faire leurs devoirs de potions.



Jenny : T’as réussit la quatre !



Jessy : Ouai !



Hermy : Ouai !



Harry : Ben moi ! J’ai toujours pas trouvé la première !



Jessy : Elle est pourtant super facile !



Harry : Je ne suis pas la fille du prof, MOI !



Hermione : C’est sûr que tu auras du mal à être LA FILLE du prof !



Harry : Oh, c’est bon, tu vas pas t’y mettre aussi !



Soudain la porte de la bibliothèque claqua un bon coup (on pu même voir qu’elle s’était presque déboîté).



Drago : Oh le con ! L’abriti ! Le salaud ! …



Jessy : Tu cites tout tes surnoms.



Dray : Très marrant ! Antoine est à Poudlard !



Jessy : Quoi ? Mais c’est pas possible !



Jenny : Ce mec est un… un…



Hermione : Pervers !



Jessy : Tu le connais ?



Hermy : Très peu, mais ce que j’ai vu m’a suffit !



Jessy : Pourquoi il est là ?



Dray : Stage avec Rogue !



Harry: Je suis plus là ! C’est qui cet Antoine ?



Hermy : Leur cousin !



Harry : Encore un Malefoy !!! Décidément, on en est envahit cette année !



Dray : Ouai, il faut tous qu’ils viennent me faire chier !



Dans le bureau du directeur, Antoine et Rogue parlaient.



Antoine : Et c’est qui cette fille qui vie avec Drago ?



Rogue : Cela n’a rien à voir avec ton stage !



Antoine : Si ! Un bon directeur doit connaître ses élèves.



Rogue : Oui, mais ce sont MES élèves ! C’est Hermione Granger, la préféte en chef.



Antoine : Mignonne !



Rogue : Tu es là pour travailler !



Antoine : Ouai, ouai, je sais.



Un peu plus loin dans la salle des préfets en chef, un grand tigre blanc reniflait les nombreuses choses qui se trouvaient au sol. Lorsque Hermione entra.



Mione : Euh … Drago ?



L’animal leva la tête et regarda la jeune fille puis la seconde suivante se retransforma.



Dray : Quoi ?



Hermione : Tu es un animagus déclaré ?



Dray : Non, mais toi non plus !



Mione : Qui te dit que j’en suis un ?



Dray : Arrêtes ! Toi ! L’intello partout ! Tu en ai forcement un !



Mione : Et ben, tu te trompes !



Dray : Tu es vraiment sûr ?



Mione : Certaine !



Dimanche matin, souvent un jour pas très gai à Poudlard, chacun regrette de ne pas avoir fait ses devoirs la veille.



Ron : On a pleins de devoir pour demain en potion, en botanique et en défense contre les forces du mal.



Harry : Tu avais cas faire ta potion avec nous hier !



Hermione : Ouai, bien fait pour toi ! Jenny tu as fais la botanique avec Blaise ?



Jenny : Oui, depuis au moins 3 jours.



Jessy : (à Harry) On a toujours pas commencé !



Hermione : Ouai, ben moi et votre frère non plus.



Ron : Moi, je m’en fou, je le fais pas avec cette…



Hermione : Tu vas avoir zéro.



Jessy : Ca va pas lui changer grand chose.



Ron : Alors toi la Malefoy…



Dray (venant d’entrer dans la pièce) : Elle a quoi la Malefoy ? Hein, Wesmoche ? Elle a quoi ma sœur ?



Ron : Rien… rien…



Hermione : On commence notre botanique ?



Dray : Ouai ! On reste ici pour le faire ?



Jessy : Ouai, comme ça, on le fait pour vous.



Ron : Vous avez pas le droit de le faire à quatre !



Jessy : C’est vrai ! Et encore moins à cinq donc adieux Wesmoche !



Jenny : Merci, je vois que l’on me zappe ! Pas grave, je vais voir Blaise !



Jessy : (une fois que sa sœur est loin) Vous trouvez pas qu’elle passe beaucoup de temps avec Zambini ?



Dray : Quoi ? Blaise et … et Jenny ?



Mione : C’est vrai que c’est possible !



Jessy : Même plus que possible. Autre chose que de l’amitié tourne autour de ces deux là !



Dray : C’est ridicule !



Harry : Pas si ridicule que cela.



Ron : Vous croyez qu’ils s’embrassent ? Sur la bouche peut-être ?



Les quatre le regardèrent surprit.



Dray : Pauvre petite âme sensible.



Jessy : A propos, t’es toujours pas, partit toi ?!



Ron : J’ai compris, je gêne tout le monde et ben… et ben, je vais voir euh… mon lit !!!



Dray : Le sans ami !



Ron se dirigea d’un pas décidé vers la porte de la bibliothèque, il l’ouvrit et tomba nez à nez avec Antoine.



Ron : (lui rentrant dedans) Je… euh suis désolé !



Puis il partit en courant.



Antoine : Dray, Jessy ? Et votre bande de copain.



Dray : Non, pas tout à fait ! Tu nous veux quoi Antoine ?



Mione : Bon, on commence ? (essayant de changer de sujet)



Antoine : C’est un lieu public, tigre blanc.



Jessy : Il s’appelle Drago !



Antoine : Jessy, Jessy, toujours la même !



Jessy : Et toi toujours le même !



Harry : Bon, le devoir on le fera plus tard.



Jessy : Non, on le fait maintenant.



Dray : Antoine, allait partir de toute façon.



Antoine : Bon, je vous laisse travailler les jeunes !!!



Jessy : Ouai, c’est ça !



Antoine prit un air offensé en regardant ses cousins puis fit un clin d’œil à Hermione avant de partit.



Jessy : Oh le con !!!



Hermy : Bon, on commence un jour ?



Dray : Oui, maintenant.



L’après-midi, tous reprirent l’entraînement de quidditch puisque le match Griffondor/Serpentard approchaient.



Dans la forêt interdite, à minuit, un homme faisait des rituels.



Homme : Abraxamos anos minos le félin se réveillera et redonnera vie à son ancêtre …



Dans un lit, une personne se réveilla en sursaut. Il fut entraîné contre sa volonté hors de sa chambre puis bientôt hors de Poudlard.



Dans un autre lit une jeune fille se réveilla en sursaut elle aussi.



Fille : Non !



Jenny : Jessy ? Ca va pas ? Qu’est ce qui se passe ?



Jessy : J’ai… j’ai vu grand père re… revivre et Drago se sacrifier.



Jenny : Quoi t’es sur que s’était Drago ?



Jessy : C’était un tigre blanc !



Jenny : Il faut prévenir papa.



Dans la forêt interdite un tigre blanc avançait jusqu'à à arriver devant un homme, prés de lui se trouvait énorme bâton pointu, entouré de feu et un squelette, enfin pas tellement, on pouvait supposer que le cadavre datait de il y a 2 ans au maximum.



Le tigre blanc s’avançait d’une façon majestueuse, il était contrôlé par l’homme.



Homme : Vas maintenant, vas il est l’heure.



C’est alors que un autre félin arriva les yeux sombre, le poil noir, c’était une panthère noire.

Elle aussi était contrôlé.



Homme : Quoi ? Ce n’est pas normal, Drago devait être le seul animagus félin !



Pendant son moment d’inattention, Drago avait réussit à reprendre le contrôle de lui même, il se retransforma alors.



Dray : Antoine, je peux savoir qu’est encore ton petit jeu.



Antoine : Tu as une famille toi, un père, une mère, des sœurs. Moi je n’ais personne, je n’avais que grand père mais il est mort !



Antoine avec le contrôle de l’autre félin, lui ordonna de sauter sur son cousin mais à ce moment là Lucius, Jenny et Jessy arrivèrent. Surprit Antoine perdit le contacte avec l’autre félin qui en plein saut, tomba violemment sur le sol dur et se retransforma en … Hermione Granger.



Jessy : (courant vers son amie inconsciente) Hermione !



Lucius : Stop, Antoine ! Si tu dois bien une chose à mon père, c’est de reposer en paix !



Antoine : C’est à cause de eux trois qu’il est mort ! Quand son meurtrier est arrivé, ils n’ont rien fait ! Pourtant Drago avait suivit une formation, il faisait des arts martiaux, il avait sa baguette.



Drago : On avait 15 ans, et de plus on a réagit mais grand père était déjà mort, son meurtrier a utilisé un sort impardonnable.



Antoine : Oui, mais même ! Tu mérites de mourir pour qu’il vive.



Lucius : Désarmus !



Antoine se retrouva sans baguette en 1 seconde, puis il s’écroula en sanglot mais personne ne vint vers lui (les Malefoy ne console pas).



Trois heure du matin, le calme était revenu à Poudlard. Antoine avait été emporté à Azkaban, Hermione à l’infirmerie et les autres étaient retourné se coucher.



Le lendemain, lorsque la préféte en chef se réveilla, elle était dans un lit à l’infirmerie et à côté d’elle se trouvé Jenny et Jessy.



Jenny : Ca va ?



Hermy : Euh… oui mais j’ai rien comprit hier !



Jessy : Il y a 2 ans, notre grand père a été tué. Drago, Jenny et moi étions présent mais on a rien pu faire.



Jenny : Depuis ce jour, Antoine a qui il ne restait que notre grand père puisque ses parents sont mort, a prit Dray comme fautif. Il jugeait que avec sa formation qu’il avait eu, il aurait pu sauver notre grand père.



Jessy : Don hier, Antoine a essayé de sacrifier Drago pour faire revenir grand père. Il a donc appelé un félin, mais il ne pensait pas qu’il y avait 2 félins à Poudlard.



Mione : Et comment va Drago ?



Jessy : Ca va ! Enfin, je suppose, il ne montre pas tellement ses sentiments.



Mercredi après midi, Hermione était remise sur pied, et il était temps car le match, Serpentard-Griffondor était aujourd’hui.



Hermy : J’ai la trouille ! C’est mon premier grand match !



Harry : Ne t’en fais pas Mione, tu as du talent ! Il n’y aura aucun problème, on va gagner !



Ron : Evident ! On est les meilleurs. On va leur foutre une de ses raclé aux Serpentard.



Présentatrice du match : Bonjour, Pansy Parkinson, c’est moi qui vais vous présenter le match aujourd’hui. Et les joueurs des Griffondor rentre sur le terrain avec leur capitaine, Harry Potter. Oh, vous avez vu la coiffure de Demelza ! Enfin bref… Les Sepentard rentre sur le terrain avec leur capitaine, Drago Malefoy. Mon drakounet d’amour, ouh ! ouh ! Je suis là ! Oui, bon reprenons le sujet du match. Les joueurs prennent leur envole. Oh Dray ! Quelle classe !



… Une heure plus tard.



Pansy : Et les Serpentard marque ! Bravo, magnifique coup de Jessy Malefoy, elle doit tenir son talent de son frère. Et cela fait égalité pour les deux maisons. Oh les deux attrapeurs ont vu le vif d’or, il se dirigent comme deux flèches vers celui-ci. Aller mon amour, oh qu’il est beau ! Quoi ? Mais ? Quoi ? C’est pas possible ?! Impossible ? Ils l’ont attrapés en même temps. Les jurés me disent que… Les vainqueurs sont les Griffondors et les Serpentard !!!



Un peu plus tard, dans la salle commune des préfet en chef, Hermione entra dans la pièce. La première chose qu’elle vit fut Dray dans le sofa.



Mione : Beau match ! Bravo !



Dray : Merci ! Pas mal toi non plus !



Mione : Merci, euh … à propos pour ma forme animagus …



Dray : Ne t’en fait pas ! Personne ne sera au courant ! Si tu gardes le secret pour moi aussi !



Mione : Promis ! A propos, désolé pour ton grand père.



Dray : Oh ! Je vois ! Mes sœurs t’ont tout raconté !



Mione : On peut dire cela, d’une certaine façon.



Dray : Gardes le pour toi aussi !



Et c’est sur ces recommandations que se termine cet épisode.
La nouvelle et ses conséquences. by Clara et Bibi
Author's Notes:
Coucou donc voici le chap 6 avec une nouvelle !!!!
Elodie Jonhson (Hilary Duff).
Bonne lecture et laissez pleins de reviews svp !!!!


Episode 6

La nouvelle et ses conséquences


Deux semaines après toutes ces péripéties nous nous retrouvons un mercredi soir à l’heure du dîner. La Grande Salle comme à son habitude était remplie et il y régnait une bonne humeur générale.



Ron (rêveur) : Je vois déjà les vacances se profilaient à l’horizon…



Harry : Euh tu sais, je crois qu’on a encore le temps !!



Ron : Rôh ! Ca y est tu m’as démoralisé !



Hermy : Oh c’est pas dans si longtemps que ça…



Ron : Merci !



Hermy (moqueuse) : Juste quelques semaines…



Ron se renfrogna.



Harry voulut ajouter quelque chose pour l’achever mais un claquement de mains provenant de la table des professeurs l’en interrompit. La salle se tu. Rogue était debout et regardait les élèves d’un air mauvais [Bref, comme d’hab quoi !]. Au bout de quelques instants cependant, il prit la parôle.



Rogue : Bien ! Aujourd’hui…nous allons accueillir une nouvelle…de 7ème année. Miss Johnson (plusieurs « oooh » se firent entendre et Rogue retapa dans ses mains) Bien, elle devrait arriver bientôt en compagnie de…Hagrid et…



Les portes de la Grande Salle s’ouvrir, mais ce n’était que McGonagall qui apportait le chapoix.



Rogue : Et je voudrais aussi vous dire que…



Il fut de nouveau interrompu par les portes, mais ce n’était que Rusard qui avait enfin retrouvé Miss Teigne.



Rogue : Hum…donc…



A nouveau les portes s’ouvrirent et Rogue allait s’énerver quand il se rendit conte que c’était…Miss Johnson et Hagrid.



Hagrid : Là voilà !



Il se tenait assez écarté de la jeune fille.



Elle était blonde, cheveux raide et mi-long, une mèche lui barrant le front, les yeux noisettes qui avaient du en faire tomber plusieurs (à moins que ce ne soit son décolleté). De taille moyenne, mince, élancé, aux belles formes, elle était « la fille parfaite » de l’époque. Ce qui avait étonné certains, voir même choqué, c’est qu’elle n’était pas en tenue de sorcier : mini-jupe, haut super plongeant, elle avançait d’un pas assuré.



C’était Miss Johnson.



McGonagall : Approchez jeune fille et asseyez-vous.



La Johnson regarda la vieille professeur, le tabouret puis le chapoix avec un dégoût profond. Elle grimaça mais se résolut et s’assit. Aussitôt McGonagall déposa le chapoix qui ne mit pas longtemps à prendre sa décision.



Chapoix (deux secondes après) : Serpentard !



Elle sourit. Ce sourire en le voyant, pouvait être interprété de deux façon : sourire d’ange ou de démon ?



***



Harry : Dîtes, à votre avis elle était aussi à Beauxbattons avant ?



Ron (mauvaisement) : Pourquoi ? Tu crois que tous les ratés de Beauxbattons finissent à Poudlard ?



Harry : Non, je disais juste ça comme ça…en fait j’ai vu la réaction des jumelles Malefoy et…



Hermy : T’en es venue à la même conclusion que moi : elle la connaissent mais apparemment…



Harry (continuant) : Ce n’est pas avec joie qu’elles l’accueillent.



Ron : De toutes façons qui ne connaît pas la famille Johnson ?



Hermione et Harry se regardèrent.



Harry et Hermy (en chœur) : Nous !



Ron secoua la tête.



Ron : Cette famille est très réputée déjà pour sa richesse, ensuite pour son sang pur et aussi pour son caractère…



Hermione et Harry lui lancèrent des regards interrogatifs mais il n’eut pas le loisir de leurs répondre, deux furies déboulèrent et sans demander d’avis à personne s’installèrent à la table des lions. Ces deux furies en question, vous l’aurez deviné n’étaient autre que Jenny et Jessy.



Jessy : Quelle peste cette fille je ne la supporte pas !



Jenny : Une peste ! Une vraie peste !



Hermy : Vous voulez parler de…



Jessy : D’Eulodéchiotte ! (c'est-à-dire pour les non-intelligents (lol) de l’eau des chiottes)



Harry : Hein ?



Jenny (soupirant) : D’Elodie Johnson !



Hermy (riant) : D’Eulodéchiotte…qu’est ce qu’elle vous a fait ?



Jessy : Ce qu’elle nous a fait ?! Elle respire « notre » air !



Hermy : Et sinon ?



Jenny : Ooooh…un peu de tout…



Elles n’en dirent pas plus sur ce qu’avez fait la jeune fille, mais pendant tout le repas, elles répétèrent sans cesse : « Une vraie peste ! Une peste ! »



Hermione ne chercha pas plus à les questionner. Après tout, elle avait à sa disposition, toute la soirée, un autre Malefoy qui connaissait certainement lui aussi la Johnson.







Plus tard.



Elodie déambulait dans les couloirs. On lui avait déjà tout montré et de toutes façons ça ne la changeait pas beaucoup de son ancienne école. Elle s’amuserait toujours autant…enfin peut-être bien plus car…les Malefoys étaient là. Elle sourit. Les Malefoys…elle detestait Jenny et Jessy autant qu’elle adorait…



« Bam ».



Voilà le bruit que produit le choc de deux jeunes filles perdus dans leurs pensées et qui ne ce sont vu ni l’une ni l’autre.



Elodie : Aïe !



Personne : Aïe !



Les deux filles se regardèrent l’une chataîns, l’autre blonde, l’une lionne, l’autre serpent. Hermione et Elodie.



Hermy : Oh tiens, t’es la nouvelle.



Elodie : Oui et toi tu es…



Hermy : Hermione Granger.



Elodie : Dac’ ! En fait excuse-moi de t’avoir rentré dedans, je pensais à autre chose…



Hermy : C’est pas grave !



Elodie (souriant) : On se revoit demain ? Allez salut.



Et elle partit.



Elodie (pensant) : 1ère étape, toujours se faire bien voir en arrivant dans un lieu inconnu !



Elle ri puis finalement rentra dans son dortoir.





Hermione de son côté, la regardait partir, perplexe. Finalement, elle avait pas l’air si abominable que ça.



Elle ‘arrêta devant l’armoire en chêne, prononça le mot de passe et entra. Drago était déjà là, lisant. Elle s’arrêta quelques secondes pour le regarder, jusqu’à qu’il se rende conte de sa présence et lève les yeux.



Dray : Quoi ?



Hermy : R…rien !



Dray : Tu m’admires ?



Hermy : Rêve !



Elle s’assit sur le canapé à côté de lui, déterminé à lui poser des questions.



Hermy : Tu l’as connais ?



Dray : Qui ?



Hery : La nouvelle ?



Dray : Oui, pourquoi ?



Hermy : Je voudrais savoir qui elle est et pourquoi tes sœurs la détestent autant ?



Drago (se renfermant) : Longue histoire qui ne te regarde pas…



Hermy : Jolie façon de me dire c’est pas tes affaires donc dégage.



Dray : Exactement ! Tout ce que je peux te dire c’est que…c’est une fille super.



Hermy (avec une grimace) : Super ? Pourtant à ce que disent Jenny et Jessy…



Dray (soupirant) : Je sais (imitant ses sœurs à la perfection) Une peste, une vraie peste !



Hermy (rigolant) : Eh, te moque pas de tes sœurs !



Elle prit un coussin et le lui balança à la figure.



Dray : Hé !



Il prit le coussin et la tapa en retour. Là, commença le duel, cris et rires intégrés. Finalement Dray prit le dessus retenant les mains de la jeune fille, au dessus d’elle, de façons à qu’elle ne puisse bouger.



Hermy (riant en se débattant) : Lâche-moi, t’es pas drôle !



Dray : Non, tu l’as mérité !



Hermy vaincu s’arrêta de s’agiter, le souffle court. C’est à cet instant que ces yeux rencontrèrent ceux du jeune blond. Un silence s’installa. Il s’approcha alors lentement d’elle jusqu’à que leurs visages ne soient plus qu’à quelques centimètres.



Hermy (d’un coup) : Le chat !



Dray (déstabilisé) : Quoi ?



Hermy : Le chat, j’ai oublié de lui donner à manger !



Elle se dégagea rapidement, Drago ne la retenant plus. Elle se leva.



Hermy (après avoir donné la nourriture à son chat) : Bonne nuit !



Drago (qui était revenu à son livre) : Bonne nuit.













Voix de filles : Ihhh !



Le soleil venait à peine de se lever, quand, dans le dortoir filles des 7èmes années à Serpentards, deux cris stridents retentirent.



Deux blondes sautèrent à la seconde de leurs lits en s’agitant comme des folles.



Jenny (encore effrayé) : Qu..qu’est…qu’est ce que…c’était que ces…



Jessy : Des…des milles pattes, des milliers de milles pattes !!



Pansy : On essaye de dormir ! (regardant le réveil) Il est 5 heures mais vous êtes folles !!



Jessy (ne s’occupant pas de Pansy, encore choquée) : Dans nos lits, des milles pattes dans nos…brrr !!



Jenny : Ca ne peut être qu’une personne.



Jessy : Elodie ! La peste est de retour.









Elodie déjeunait tranquillement dans la Grande Salle quand elle sentit deux personnes, deux Malefoy l’entouraient. Elle sourit et les regarda chacune à leur tour.



Jessy : Apparemment tu commences bien ton retour !



Elodie : Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler.



Jenny : Oh c’est fou, maintenant elle est atteinte de la maladie d’Alzeimer !



Elodie : Oh vous voulez peut être parler de mes chères milles pattes ? Ils vous ont plus ? Je les trouve adorable.



Jessy : Oui, c’est sûr, tant qu’on les a pas dans notre lit (après réflexion) enfin je me demande quand même d’où tu vois qu’ils sont adorables…[désolée pour les personnes qui adorent les milles pattes lol]



Elodie : De toutes façons, vous ne pouvez pas vous plaindre vous n’avez aucune preuve.



Sur ce, elle attrapa le bol de lait qu’elle avait devant elle et l’avala d’une traite. La seconde d’après son teint vira au vert.



Jenny (faussement inquiète) : Bah ça va pas Elodie ? Tu as bu de travers ?



Elodie toussa bruyamment, s’étouffa et finalement réussit à recracher le mille patte.



Elodie (énervé) : Vous…vous êtes dégueulasses !!



Jessy : Bah qu’est ce qui a ? Je croyais que tu « adorais » les milles pattes ?







Plus tard, encore au déjeuner, trois meilleurs amis discutaient.



Ron : 2 heures potions, 2 heures botaniques, 2 heures défenses contre les forces du mal…on veut me tuer !



Harry : Rectification, on veut « nous » tuer !



Hermy : Enfin comme ça on verra exactement qui est la nouvelle.





*

Elodie : Dray !!



Drago en route pour son premier cour s’arrêta et se retourna, tandis qu’Elodie arrivait vers lui. Il sourit et la prit dans ses bras.



Elodie (souriant aussi) : Ca fait longtemps !



Dray : Ouais, alors qu’est ce que tu fais là ?



Elodie : Oh ben, en fait…



Elle s’arrêta, elle venait d’apercevoir Jenny et Jessy en compagnie d’Hermione.



Elodie (montrant du doigt le groupe qui ne pouvait pas encore l’entendre) : Tu la connais, elle ?



Dray : A mon plus grand malheur…



Du côté des filles.



Jessy : Qu’est ce qu’elle a à nous montrer du doigt comme ça ?


Hermy : Et qu'est ce qu'elle a à coller Drago comme ça ?

Jenny : Ouais c’est vrai qu’est ce…(se tournant vers Hermione) Jalouse ?



Hermy : Quoi ? Moi ? Non ! Pas du tout ! C’est juste que…c’est…



Dray (se tournant vers le groupe) : Dis donc Jenny, c’est la nouvelle mode de se balader avec un mille patte sur la tête ?



Jenny regarda sa sœur.



Jenny (hurlant) : Ihhhh !!





Quelques minutes plus tard, le cour de potion commençait. Tous les élèves s’installèrent à leurs places respectives, ne restant debout que Lucius et Elodie.



Lucius : Elodie, met toi avec Drago !



Hermy (avec espoir) : Je suis toute seule ?



Lucius : Non, vous êtes à trois !



Lucius fit apparaître une 3ème chaise qu’il disposa en face d’Hermione et de Drago.



Lucius : Bien nous allons commencer le cour sur une nouvelle potion très difficile et peu connue…la potion d’Ordral. Qui peut me dire ce que c'est ?



Hermione leva immédiatement la main.



Lucius : Hem…Elodie.



Hermione s’étouffa. Il ne l’avait pas interroger elle ? A une question à laquelle seule elle pouvait répondre ? Elle tourna la tête vers la jeune blonde. Apparemment elle n’était plus la seule à connaître réponse. Elodie avait la main levé en l’ai et sûr d’elle, elle s’appliqua à répondre.



Elodie : C’est un antidote contre les ordraux, de petites bêtes qui agissent dans le noir et qui, quand tu t’endors, en profite pour te mordre…la morsure est fatale, elle envoûte la personne dans un sommeil sans fin.



Jessy (tout bas, mais assez fort pour que tout le monde l’entende) : J’aimerais bien qu’elle se fasse piquer moi, on serait enfin débarrasser.



Des rires s’ensuivirent.



Elodie (regardant Jessy) : Heureusement qu’il existe un antidote qui réveille en moins de deux minutes…



Lucius : Bien c’est ça.



Hermione grommela.



Hermy (bas) : Je le savais.



Dray (bas aussi) : On ne s’en doûte pas.



Lucius : Maintenant vous allez faire l’antidote (d’un geste de baguette il fit apparaître la liste d’ingrédients sur le tableau) : Bonne chance !



Dray : Bon c’est simple…une tête de grenouille, une…



Elodie (le coupant) : Vous vous connaissez depuis quand ?



Dray : Une patte de lapin, un brin de…



Hermy : Tu avais de bonnes notes dans ton ancienne école ?



Lucius (s’incrustant) : Au lieu de discuter, travailler !



Dray : C’est ce que je fais !



Lucius : Eh bien j’ai l’impression que tu es le seul ici…



Une demi-heure plus tard, la potion avait bien avancé. A présent Dray et Elodie discutait, Hermione laissant un commentaire par si, par là, Elodie ne se gênant pas du tout pour draguer ouvertement le jeune blond.



Elodie : Eh sinon j’imagine que toutes les filles te courent après ?



Hermy : Eh bien t’imagines mal…c’est tout juste si à son approche elles ne s’enfuient pas en courant !



En parlant Hermione épluchait une orange.



Dray : Dis, tu serais pas en train de me confondre avec Weasmoch ?



Elodie : Ouais de toutes façons je ne vois même pas pourquoi je pose la question. Vu le peu de concurrence que tu as Drago, toutes les filles dont (montrant Hermy) celle-là doivent être après toi…



Hermy : Celle-là elle a un nom…eh d’abord elle n’est pas du tout intéresse par…



Eldoie (la coupant) : Même si certaine, je ne dirais pas toi Hermione, même si je le pense, n’ont aucune chance…



Hermione par inadvertance, serra peut être un peu trop fort l’orange qu’elle avait dans ses mains, car d’un coup, du jus gicla et comme toujours dans ses moments là, gicla dans l’œil de quelqu’un. Ce quelqu’un c’était Elodie.



Elodie : Aïe ! Aïe ! Aïe !



Hermy : Oh zuuut je suis vraiment désoléeee !!





Dix minutes plus tard.



Elodie : Le strongulème ne se coupe pas comme ça Hermione.



Hermy (de mauvaise humeur après l’engueulade de Lucius, comme quoi il en fallait pas jouer avec les ingrédients) : Appelle moi Granger je t’appellerais Johnson !



Elodie : Très bien ! Le strongulème ne se coupe pas comme ça « Granger » !



Hermy : Je coupe « mon » strongulème comme je veux Johnson !



Elodie : Oui mais dans le livre « cuisinez avec art et magie » ils disent que ça enlève de la saveur de…



Hermy : Mais je n’en ai strictement rien à foutre que dans le livre « cuisinez machin truc » il y est marqué ça vu que je ne cuisine pas, je fais de la potion…eh puis arrête de faire du pied à Drago ça m’agace !!



Dray (plus qu’agacé) : Vous n’avez pas bientôt fini toutes les deux ?!



Hermy : Non !



Elodie : De toutes façons c’est ton problème « Granger », mais je disais juste que le strongulème devait…



Hermy (s’énervant) : Mais je vais finir par le lui faire bouffer moi, son strongultruc !



Et alliant le geste à la parôle elle prit son strongulème par la queue et chercha à le lui faire avaler.



Dray : Stop ! Stop ! Stoop !



Hermione stoppa en plein geste. Il prit lentement le strongulème de ses mains, le déposa sur la table, puis fit rasseoir Hermione sans qu’elle ne protesta.



Dray : Voooilà !



Elodie : Aïeuhh !



Dray (agacé) : Qu’est ce qui se passe encore ?!



Elodie : Elle m’a foutu un coup de pied !



Hermy : J’en avais marre que tu confondes « mon pied » avec celui de Drago !



*



Dray : Enfin ! Deux heures que j’attends ça !



Il sortit de la salle de potions presque en courant pour ne plus entendre les chamailleries des deux miss-je-sais-tout.



Jenny : Dray, attend !



Il se retourna. Ses sœurs ne mirent pas longtemps à arriver à sa hauteur.



Dray : Quoi ?



Jessy : est ce que tu as changé d’avis sur Elodie ?



Dray : C'est-à-dire ?



Jenny : Toujours aussi « parfaite » ?



Dray : Vous allez pas recommencer avec ça ! Si vous la détestez, ce n’est en aucun cas mon problème !!



Jessy : Mais…Drago ce qu’elle…



Dray : C’est du passée, je ne vois même pas pourquoi on en reparle !



Jenny : Du passée, c’est vite dit ! Les gens ne changent pas !



Dray : En, effet, il y en a qui resterons toujours aussi c*nnes ! (fixant ses sœurs) Elle avait des raisons.



Jenny : Des raisons, lesquelles ?



Dray : Elle était jeune, et...



Jessy : Mais mon pauvre, tu te fais manipuler depuis le début !



Dray : J’en ai assez ! (Pétant un câble) Oh et puis me*de ! Journée de me*de ! Cour de me*de, 2 heures de crêpages de chignons et voilà maintenant que mes sœurs viennent remuer un passé dont personne n’aime se souvenir ! Foutez-moi la paix !



Il tourna les talons et partit furibond.



Jenny (les larmes aux yeux) : …quel con.



Une demi-heure plus tard, tous étaient en cour de défense contre les forces du mal.



Lindsay : Bon je vais laisser choisir Miss Johnson pour son groupe !



Le regard de la Johnson passa en revue toute la classe. Son regard machiavélique s’arrêta sur Jessy puis glissa sur Jenny et son partenaire, Blaize Zambini. Elle sourit encore une fois.



Eldoie : Avec ma chère Jenny bien sûr !



Jenny : Quoi ? Non ! Non ! Non ! Reste avec ton Drago mais ne vient pas dans mes pattes !



Lindsay (ne s’occupant pas des protestations de la Malefoy) : OK ! Va les rejoindre.



Jenny dont la bonne humur avait totalement disparut de son visage (déjà qu’elle ne l’était pas tellement…) regarda d’un œil noir la Johnson. Elle préparait un mauvais coup c’était certain. Mais quoi ?



Lindsay : Aujourd’hui, vous aurez besoin de vos baguettes. Nous allons utiliser les sorts de gondelium. Est-ce que quelqu’un pourrait me dire ce que c’est ?



Deux mains se levèrent (tous le monde a découvert lesquelles). Puis trois, Hermione avait levé sa seconde main voulant à tout prix être interrogée.



Lindsay : Hem…Hermione ?



Hermy (satisfaite) : Les sorts de gondelium sont des sorts qui permettent de gonfler un membre ou le corps entier d’une personne. On peut arriver à des proportions…immenses. Parfois, chez certains sorciers, on n’a même pas besoin de baguette, ainsi il nous arrive de gonfler un proche…une tante.



Harry toussota.



Hermy : Néanmoins, ces sorts peuvent être très pratique et ridiculisant pour immobiliser un adversaire.



Dix minutes plus tard, toutes les tables étaient poussées et tout les élèves en place. Elodie avait déjà commencé sa mission « emmer*age ». Et pour cela elle avait un moyen infaillible.



Blaise : C’est pas vrai ?!



Jenny : Non, en effet, ce n’est pas vrai !



Elodie : Si c’est vrai, les cheveux roses pendant une semaine !



Jenny : 6 jours !



Elodie : Même chose !



Lindsay : Bon vous commencer ?



Elodie : Oui, oui (Lindsay part aider Neville) Bon on commence toutes les deux Jenny ?



Jenny : Euh…pourquoi je le sens si mal tout à coup ? Bon, d’accord !



Et avant qu’Elodie n’est pu sortir un seul mot, elle prononça la formule.



Jenny : GONDOLIUM !



« BOUM ». Elodie sous le choc, peut-être pour faire plus théâtrale tomba à la renverse. Mais malheureusement pour la jeune Malefoy, heureuse en cet instant, Blaise la rattrapa.



Elodie : Ouf ! Heureusement que tu étais là !



Blaise : Ca va ?



Elodie : Bien sûr que ça va, il m’en faut plus pour avoir quelque chose tu sais je suis…



Jenny (la coupant) : Elodie tes chevilles enfles !



Elodie (agacé) : Jenny, ces « blagues » sont démodés !



Jenny : Non, mais c’est pas au sens figuré c’est au sens propre !!



Elodie : Quoi ?



Elle regarda ses chevilles avant d’hurler.



Des heures défilent sous nos yeux, bientôt, les élèves avaient mangés et étaient maintenant devant le cour de botanique.



Hermy : C’était trop fort ce que Jenny a fait.



Dray : Je ne vois vraiment pas ce qui avait de « trop fort » ! Tout le monde se faisait gonfler !



Hermy : Oui mais là, c’était pas tout le monde c’était elle ! Et puis le gonflement pour nous s’enlever au bout d’à peine 2 minutes ! D’ailleurs, elle est toujours à l’infirmerie ne voulant sortir sous aucun prétexte ?



Pendant qu’ils discutaient ils étaient entrés dans la classe.



Dray : Oui et t’aimerais bien qu’elle y reste hein ?



Il lui lança un regard amusé.



Hermy : Oui qu’elle y reste et qu’elle y crève !



Tournée face à la prof (qui tentait désespérément de convaincre une mandarine de rentrer dans sa cage) elle attendait une réplique. N’en arrivant pas, elle se tourna vers son « mari » et intercepta son regard.



Hermy : Qu’est ce qui se passe ?



Dray (la fixant toujours amusé par sa réaction) : Rien, pourquoi ?



Hermy : Pourquoi tu me regardes comme ça ?



Dray (amusé) : Comme quoi ?



Tout en parlant il s’approchait d’elle qui reculait jusqu’à heurter la table.



Hermy (détachant ses mots) : Comme ça…



Il approcha ses lèvres des siennes quand ils entendirent un hurlement de victoire, puis beaucoup d’autres qui suivirent. Il recula et ils regardèrent ce qui se passait autour d’eux.



Ron : Cooool !



Hermy le regarda avec des yeux ronds. Comment pouvait il dire « cool » alors qu’elle avait faillit embrasser son pire ennemi ? Elle se rendit alors conte de son erreur et soupira de soulagement. Personne ne s’était rendu conte de rien trop occupé à regardé la prof et sa mandarine se livré une guerre sans merci. Après bien des rebondissements, des cascades et des sauts périlleux qui avaient alertés les élèves qui s’étaient mis aux aussi à la poursuite du pauvre fruit, la professeur avait enfin réussit à la rattrapé.



Chourave : Eh voilà !! Bon maintenant les enfants…



« Toc, toc ».



Chourave : Hem…Entrez !



Elodie rentra. Des « oooh » parcoururent l’assemblée. Elle était en fauteuil roulant, mais souriante tout de même.



Elodie : Excusez-moi de mon retard madame, seulement j’ai eu un petit accident. (elle regarda sa cheville encore enflée) mais d’ici deux heures tout devrait revenir à la normal !!



Jessy (tout bas) : Cette fille est vraiment désespérante, jamais on arrivera à s’en débarrasser !



Chourave : Mettez-vous avec qui vous voulez, nous allons commencer les travaux.



Elodeie : Jessy sera très contente de m’avoir avec elle !



Jessy : Non, je suis déjà avec quelqu’un !!



Harry : J’ai l’impression que t’as jamais été aussi contente d’être avec moi !



Chourave : Eh bien ce n’est pas grave vous serez en groupe de 3 et puis c’est tout !



Jessy bouda pendant quelques minutes et n’écouta rien aux consignes de la prof, ce qui fait qu’une fois ayant donné la permission de commencer, Jessy ne savait pas quoi faire. Elle les voyait tous en train de noter sur un carnet quelque chose tout en regardant le truc monstrueux qu’il y avait devant eux.



Jessy (pensant) : Merdouille de merdouille ! Bon je demande à qui ? A Potter ou à Elodéchiotte ?...A Potter tant pis pour mon honneur (à Harry) Hem…Potter ?



Harry (relevant la tête, méchamment) : Quoi ?



Jessy : On doit faire quoi ?



Harry : Ben, dessiner ça et dire à peu près ce que c’est et faire une liste de ses caractéristiques physiques.



Elodie : En gros, je dis ce que c’est, Harry fait ses caractéristiques physiques, et tu dessines !



Jessy : En gros, on ne me laisse pas le choix.



Elodie : En fait j’ai appris qu’il y avait une matière en plus cette année…l’étude de la vie conjugale !



Jessy : Oui…et alors ?



Elodie : Ben, comme on est dans le même groupe ici, j’imagine qu’on est dans le même groupe pour ça aussi…alors…



Jessy : Alors quoi ?



Elodie : On peut dire que tu es divorcé et que je suis sa nouvelle femme.



Harry (souriant) : Ca serait pas mal…



Jessy (le coupant) : Mais ça t’irais pas mieux, que tu sois la grand-mère venant habiter chez son fils pour faire chier le monde ?



Harry sourie, se retenant d’éclater de rire pendant qu’Elodie lançait un regard noir à Jessy.



Finalement, on ne reparla plus de ce sujet, le remettant à plus tard.





Bientôt le cour fut terminé et les élèves commencèrent à partir, Elodie en tête qui allait rendre son fauteuil dont elle n’avait pu besoin. Harry et Jessy, eux, rangeaient encore leurs affaires.



Jessy : Quelle…peste cette fille !



Harry : Pas plus que toi…



Jessy sembla s’étrangler.



Jessy : Pardon ?



Harry : Ben vous vous ressemblez vachement toutes les 2…



« Splaf ». La claque était partit. Jessy aussi. Harry resta là, se tenant la joue. Drago ayant vu le manège s’approcha.



Dray : Apparemment toi et la drague ça fait deux…



Harry (outré) : Mais je ne la draguais pas !



Dray : Tant mieux ! On ne touche pas à mes sœurs.



Harry : Et moi qui croyait que les Malefoy étaient sans cœur…



Dray : Je ne vois pas ce que tu veux dire par là Potter.



Harry : Hum…J’y vais.



Et il le laissa là, n’en revenant pas lui-même d’avoir eu une conversation « normal » avec Malefoy, ou du moins sans insulte, même si il savait que s’il n’avait pas mis fin à la conversation, il y aurait fini par avoir de l’orage.





La fin de l’après-midi se passa calmement. Le dîner arriva mais passa à une vitesse affolante. Bientôt, les élèves quittèrent peu à peu les tables. Cependant quand Drago quitta table, il fut suivit presque aussitôt par Elodie, ce qui énerva au plus haut point Jenny et Jessy.



Elodie accompagna Dray jusqu’à son armoire. Là, ils continuèrent à discuter, Drago adossé sur les portes de l’armoire.



Dray : En fait, ma sœur ne t’a pas raté !



Elodie ; Hum, en effet mais t’inquiète je ne les ai pas raté non plus.



Elle lui fit un clin d’œil tout en s’approchant félinement.



Hermione traversait les couloirs presque en courant pressée de pouvoir enfin s’affaler sur le canapé et méditer sur tout ce qui s’était passé depuis l’arrivée d’Elodie. C'est-à-dire à peine une journée.

Elle n’était plus qu’à quelques couloirs.



Dray : Ah oui, les milles pattes…on peut dire qu tu ne manques pas d’imagination…



Elodie : Hum, c’est sûr, elles ne sont pas au bout de leurs surprises…et toi non plus.



Dray : Ah ouais ?



Elle n’était plus qu’à quelques centimètres de lui.



Hermy : Ca y est je suis arriv…



Elle traversait le dernier couloir quand elle aperçut au loin, Drago et sa pire ennemie depuis peu, collé l’un à l’autre. Elodie avait posé ces mains sur el cou du jeune et allait l’embrasser.



Hermione ne réfléchit même pas. Elle courut, stoppa devant eux, prit un des bras de la Johnson et la tira. Celle-ci, propulsé par la force de la lionne atterrit trois mètres plus loin, sur le cul.



Hermy : Mais ça va pas !



Elle se tourna vers Drago qui souriait, dit le mot de passe, ouvra les portes et poussa le jeune blond à l’intérieur de leur appartement avant de claquer la porte derrière elle, d’où on pouvait encore voir Elodie se relevait péniblement.



Hermy : Mais tu…tu es…complètement dingue !!



Dray : Euh tu es sûre que tu n’inverses pas les rôles là ?



Hermy : Si t’as raison, elle est complètement dingue !



Dray : Ce n’est pas vraiment à elle que je pensais mais bon…



Hermy : Elle est malade, elle te saute dessus, comme ça dans un couloir devant plein de…(cherche qui pouvaient ils y avoir dans ce couloir désertique) de tableaux ! Elle cherche à les traumatiser et puis comment tu peux te laisser avoir par cette g*rce, cette mégère, cette manipulatrice, cette***, en plus devant notre…



Drago la regardait parler, ou plutôt s’enfoncer, car à vrai dire, elle n’avait pas vraiment d’excuses. N’en pouvant plus ce dernier s’approcha de la jeune fille sas qu’elle ne s’en aperçoive vraiment trop absorbé par son discour. Il posa alors un doigt sur la bouche de la jeune fille, qui, à ce contact s’arrêta net.



Hermy : Et puis en plus je ne pouvais pas pass…



Il planta son regard dans le sien, enleva son doigt de sa bouche et approcha ses lèvres des siennes. Un long baiser s’ensuivit (ils tombèrent alors fout amoureux l’un de l’autre, se jurèrent l’amour éternelle, et vécurent heureux et eurent plein d’enfant…bon d’accord j’arrête).



Leur baiser s’intensifia et bientôt leurs corps pressaient l’un contre l’autre ne furent séparés que par des minces tissus encombrant. Drago la souleva de terre et l’emmena jusqu’à sa porte déjà entrouverte de sa chambre. Il entra et la déposa sur le lit. Quelques instants plus tard, la porte se referma d’un coup de baguette.


Fin de l'épisode (héhé ! Allez un ptit message s'il vous plait)
Prise au piège by Clara et Bibi
Author's Notes:
Coucou !!! désolée désolée désolée mais on a eu un ENORME beug, il n'y avait plus de chapitre qu'une gentille petite image...bon c'était déjà ça lol !! Enfin voilà le chap est là kiss a vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires à la fin

Bonne lecture !!!! =>>>>
Episode 7

Prise au piège

Ce matin là, Hermione entrait plutôt pressée dans la grande salle pour prendre son petit déjeuné. C’est alors que son regard croisa celui de Drago Malefoy. Cela faisait bientôt 4 jours qu’ils avaient couché ensemble et depuis pas un mot. La jeune adolescente était trop gênée et l’évitée par tous les moyens et lui était indifférent. La Griffondor sortit de ses pensées et se dirigea vers la table, là, elle s’installa à côté de ses amis Ron et Harry.


Ron : Salut Mione ! Ca va ?



Mione : Super et vous ?



Harry : Nous ça va ! Mais toi, tu n’es pas comme dab’ ! Il y a un problème ?



Mione : Pas du tout !



Harry : Tu es sûr ! Tu sais que tu peux nous … (regardant Ron se currer le nez) [Berk !] enfin me parler !



Mione : (grimaçant à cause du roux) Je sais mais tout va pour le mieux.



Harry : Si tu le dis.



Ron : Mais laisses là, Harry. Si elle te dit que tout va bien ! Tu as vu Mione, je te fais confiance !



Mione : Merci, c’est gentil Ron !



Ron : Je sais, la gentillesse c’est tout moi !



A quelques mètres, Dray était lui en compagnie de Blaise.



Blaise : Et ta sœur est partit en claquant la porte !



Dray : Jenny a toujours eu un mauvais caractère.



Blaise : Mais j’avais rien dis à par que la Weasley était plutôt bonne.



Dray : Elle a sûrement sympathisé avec elle.



Blaise : Ouais, c’est pas la seule à être bizarre en ce moment.



Dray : Qui ?



Blaise : Granger ! Elle te fixe !



Drago regarda sa homologue, il l’a vit seulement se tourner rapidement.



Dray : Oh la sang de bourbe !



Blaise : Il y a pas longtemps vous passiez presque tout votre temps ensemble et maintenant vous vous évitez.



Dray : C’est elle qui m’évite !



Blaise : Oh ! Attends ! Non !



Dray : Quoi ?



Blaise : Granger ?



Dray : Quoi Granger ?



Blaise : Pas possible !



Dray : Blaise, je vais m’énerver !



Blaise : Tu t’es tapé, Granger ?!!!



Dray : Ouais et alors ?



Blaise : Elle était comment ?



Dray : Plutôt pas mal ! Mais je vois pas le rapport.



Blaise : Elle est gênée d’être avec toi maintenant !



Dray : Je l’avais deviné ça.



Blaise : Oh, j’en reviens pas la seule fille inaccessible tu l’as eu.



Dray : Pas si inaccessible, c’était pas sa première fois ! Je l’ai sentit.



A la même table mais un peu plus loin était Jenny, Jessy et en face d’eux Elodie et Pansy.



Jessy : Passes moi le sucre !



Elodie : On dit quoi ?



Jessy : Passes moi le sucre, pétasse !



Elodie : Euh… laisses moi réfléchir … non !



Jenny : Toujours aussi conne ! Ton stage à l’infirmerie t’as pas suffit !



Elodie : C’est une menace ?



Jenny : Peut-être !



Elodie : Pff…



Puis elle se leva et partit direction le dortoir des Serpentards.



Après le petit déjeuné, Mione retourna dans la salle commune des préfets en chef, elle se dépêcha de prendre ses affaires de cour du vendredi avant que son homologue arrive mais au moment où elle allait sortir de la pièce elle rentra dans … Drago.



Dray : Putain, tu peux pas faire attention ?



Mione : Bon, laisses moi passer, j’ai cours.



Elle commença à passer pour sortir mais il l’a rattrapa et referma la porte avant de se mettre devant.



Dray : Les cours commencent dans une demi-heure, tu as le temps.



Mione : Non, je dois faire quelque chose avant.



Dray ; Tu attendras ! On est bientôt en week-end, donc tu le feras ce soir ou demain.



Mione : Et pourquoi ?



Dray : Tu comptes m’éviter longtemps ?



Mione : Je vois pas de quoi tu veux parler !



Dray : Ben moi, je vois très très bien ! Tu m’évites depuis 4 jours exactement !



Mione : Non, pas du tout !



Dray : C’est parce que, on a couché ? T’avais pourtant l’air d’aimer !



Mione : T’es qu’un sale con ! Tu veux quoi ? Que je te dise que tu as été génial ?!



Dray : Non, je le sais ça que j’ai été génial !



Mione : Ben alors, tu es content de toi, c’est bien, maintenant laisses moi passer !



Dray : Non !



Mione : Quoi, non ? Comment ça non ? Drago laisses moi passer !



Dray : Non !



Mione : Tu comptes me garder longtemps prisonnière ?!



Dray : Peut-être, je vais voir !



Mione : Bon, très bien, tu veux quoi ?



Dray : Qu’on parle !



Mione : De quoi ?



Dray : L’autre soir !



Mione : Tous ce qui avait à dire a été dit ! On a couché, une fille de plus dans ton tableau de chasse, on ferme la boutique, tout le monde est content.



Dray : Bon, ben on est d’accord alors, super ! Bonne journée !



Et sur ce, il partit en refermant la porte derrière lui.



Dans la salle commune des Serpentard, Jenny et Jessy critiquaient (avouez si vous êtes une fille vous aussi vous le faites !).



Jenny : Toutes les filles de Serpentard sont des Salopes avec un grand S.



Jessy : Ouais, Elodie, Pansy, Madeline… et j’en passe…



Jenny : Nous sommes les seules filles potables de cette maison.



Jessy : On n’a pas de mal !



Jenny : En plus tu as vu comment s’habille Marine !



Jessy : Oh la petite bourge sans cervelle.



Jenny : Ouais, elle.



Dray (entrant dans la pièce) : On commence les cours, vous venez ? Et où est Blaise ?



Jenny : Sûrement avec une « bonne » meuf !



Jessy: Oh, jalouse!



Jenny : Non, c’est juste que c’est macho comme mentalité.



Les premiers cours avaient enfin commencé, pour les Griffondors c’était avec histoire de la magie.



Prof : Et qui peut me dire quand a commencé la magie ?



Mione leva la main, heureusement dans ce cours pas de Elodie, la réponse était pour elle.



Prof : Euh…Mr Weasley, Ronald Weasley.



Hermione suivit de toute la classe se retourna vers le cancre de la classe. Lui répondre à une question ? Pas normal !



Ron : La magie a toujours existé même bien avant les dinosaures.



Prof : Exacte ! 10 points à Griffondors ! Et qui est la première sorcière à avoir utilisé une baguette.



Mione leva encore une fois la main mais fût une fois de plus devancé par son ami.



Ron : Kate Globmin, sorcière des temps anciens. 1022-1072, elle est morte d’une maladie très rare mais certaines personnes disent l’avoir revu après. Par exemple une famille de chasseur dans le Sud de la France.



Prof : Encore une fois exacte. 15 points à Griffondors.



Mais cette fois toute la classe le regardait les yeux rond, comment le plus nul des élèves pouvait savoir toutes ces choses que seul Miss Granger pouvait savoir ?



Lorsque le cours fut finit, Harry courut vers Ron.



Harry : Comment t’as su tous cela ?



Ron : J’ai appris !



Harry : Laisses moi rire !



Ron : Bon viens, on va parler plus loin.



Harry : C’est si grave que ça ?



Un peu plus loin :



Harry : Bon, t’as fais quoi ?



Ron : Une formule pour être intelligent !



Harry : Mais t’es complètement malade ! Pourquoi ?



Ron : Pour que Hermione s’occupe de moi, parle avec moi et non avec toi ou Malefoy ! Elle parle avec vous car vous avez une culture !



Harry : Mais tu pourrais te faire renvoyer de Poudlard !



Ron : C’est un risque à prendre !



Harry : Mais comment tu arrêtes ça ?



Ron : Au bout de 48 heures ! Et après je relance le sort !



Harry : Non, tu relances rien du tout ! Hermione va finir par s’en rendre compte et Rogue aussi et là tu pourras dire adieu à Poudlard.



Ron : Paniques pas Harry ! Je suis très intelligent !



Harry : Mais c’est de la triche !



Ron : Non, c’est un peu d’aide pour que Hermione m’aime !



Harry : Mais même si elle tombait dans le piège, c’est pas toi qu’elle aimerait mais une intelligence superficielle.



Deuxième cour de la journée pour les Serpentard. Et eux avec divination. Ils avaient du se mettre en groupe de six. Le groupe de Drago était donc composé de Blaise, Elodie, Pansy, Jenny et Jessy.



Jenny : On voit rien dans cette boule de con. Ca veut dire quoi quand on voit rien ?



Blaise : Que la personne n’a pas d’avenir.



Jessy : En gros Pansy, tu vas crever !



Pansy : Quoi ? C’est pas vrai ?



Dray : Non, c’est juste que ma sœur ne sait pas lire dans une boule.



Elodie : On voit juste un cœur ! Quelqu’un va tomber amoureux de toi.



Jessy (à Jenny) : Le pauvre !



Pansy : Oh super ! Hein mon Drakounet !



Dray: Ouais, génial !



Jessy : Mais personne n’a jamais dit que c’était lui !



Pendant le midi, Hermione n’avait même pas prit la peine d’aller à table, elle était restée à la bibliothèque.



Ron : Mais où est Hermione, j’ai une super intelligence et elle est même pas là pour le voir !



Harry : Tant mieux pour elle !



Ron : Oh, c’est bon, t’es jaloux car je suis bien plus intelligent !



Harry : Moi ?! Jaloux ? De ton cerveau implanté, non je crois pas !



Dans la bibliothèque :



Jessy : Tu comptes jeunet longtemps ?



Mione : Oh ! Jenny, Jessy, pourquoi vous êtes là ?



Jenny : Car notre amie à un problème ! Alors dis tout à tata Jenny !



Mione : Oh rien de grave !



Jessy : Tu peux nous faire confiance, Mione.



Mione : Non, je peux vraiment pas !



Jessy : Mais dis, ça doit pas être si grave que cela !



Mione : Je… j’ai couché avec votre frère !



Jessy : Quoi ? Mais t’es complètement malade ! C’est super grave ! Maintenant il va te jeter, t’insulter et j’en passe.



Jenny : C’est clair !



Mione : Oh, ben merci, vous êtes d’un grand soutient, vous deux.



Jessy : Pardon, mais là franchement t’as pas assuré !



Jenny : Une fois qu’il a couché avec une fille, il s’en fou, il s’est amusé et si tu as été à la hauteur le seul truc que tu peux espérer c’est qu’il te le refasse.



Mione : Je sais, mais bon ! C’est allé très vite.



Jessy : Bon tu comptes faire quoi ? Attends ! Non ?! T’es pas amoureuse au moins ?



Mione : Non ! Enfin, je ne pense pas, je sais même plus !



Jenny : Si tu sais même pas si tu l’aimes !



Mione : Mais, je pense pas, enfin voilà quoi, c’est vrai, je l’apprécie de plus en plus, mais au point de l’aimer !



Jessy : Et tu en a parlé avec lui enfin, je sais pas mais peut-être que …



Mione : On en a vaguement parlé mais pour lui, c’est normal, comme avant !



Jessy : Et ben, c’est à toi de lui faire comprendre que pour toi ce n’est pas normal !



A la table des Serpentards, Elodie et Pansy avaient profité de l’absence des deux Malefoys pour se rapprocher de Drago.



Elodie : Où sont tes sœurs, Dray ?



Dray : Aucune idée mais personnellement, je m’en fou !



Pansy : Oh ! C’est pas grave !



Elodie : Mais la préfète en chef n’est pas à table non plus !



Drago regarda la table des Lions, en effet sa homologue n’y était pas. Mais pourquoi ?



Dray : Oui, c’est vrai.



Il se leva et partit vers les grandes portes de la grande salle.



Le jeune Malefoy avait déjà été dans la salle commune mais il n’y avait pas trouvé Hermione, il entrait maintenant dans la bibliothèque.



Dray : Tiens vous êtes toutes les trois là !



Jenny : Oui, bon tu viens Jess, j’ai faim !



Jessy : Ouais, moi aussi !!!



Et toutes deux sortir.



Mione : Tu veux quoi, encore ?



Dray : Pourquoi tu ne manges pas ?



Mione : J’ai pas faim !



Dray : Pourtant ton ventre cri famine !



Mione : Non, pas du tout !!!



Dray : Prends moi pour un con !



Mione : Mais merde alors, j’en ai marre de toi, une fois tu es sympa et la seconde plus tard, tu m’insultes !



Dray : Tu baisses le ton avec moi, ok ?



Mione : Et pourquoi ?



Dray : Parce que sinon, tu pourrais avoir des problèmes !



Et sur ce, il sortit de la bibliothèque et encore une fois en claquant la porte.



Un fois le déjeuné terminé, les Serpentards et les Griffondors avaient potion.



Lucius : Vous vous mettez en binôme et vous faites la potion qui est au tableau.



Dray : Passes moi la bougie bleu.



Mione : Tu pourrais dire…



Dray : Je pourrais rien dire du tout après m’avoir saoulé pendant 4 jours, j’en ai marre ! Tu veux faire la gueule, et ben fais là mais viens pu me faire chier !



Mione : Quoi ? Non, mais c’est à moi de faire la gueule ! Je te ferais dire que c’est toi qui m’as baisé !



Dray : Tu n’as pas dis non !



Mione : Pauvre con ! Tu veux que je te dise ?



Dray : Non.



Mione : Et ben …



Dray : Hermione t’a gueule !



Hermione regarda autour d’elle, tout le monde les regardait avec des yeux ronds. Elle attrapa alors ses livres et partit en courant. Dray lui regarda autour de lui, tout le monde chuchotait maintenant.



Dray : Et merde, alors !



Une demi heure plus tard, Hermione était dans la bibliothèque, les larmes aux yeux, lorsque ses deux meilleurs amis (peut-être ex-meilleurs amis) entrèrent.



Harry : Alors c’était ça le problème, tu as couché avec Malefoy !



Ron : Je croyais que c’était solide entre nous.



Mione : Ron, il n’y a jamais rien eu entre nous !



Harry : Malefoy ! Je te croyais pas si bête !



Mione : Bête ?! Bête ?! Ma seule grosse connerie c’est d’avoir couché avec toi, Harry.



Ron : Quoi ? Vous deux ? Mais Harry, je te croyais mon ami !



Et sur ce, Ron sortit.



Harry: Bravo, Hermione!



Mione: Merde ! Voila, ce que je te dis. J’ai couché avec Malefoy et tu veux savoir, c’était la meilleure nuit de ma vie !



Harry : Content pour toi !



Drago lui, n’avait pas à affronter ses amis mais pire… son père.



Lucius : Je comprend maintenant pourquoi quand Antoine draguait Hermione cela te mettait hors de toi. Ce que tu fais avec tes groupis ne me regarde pas, mais j’aimerai que cela n’intervienne pas dans mon cour. Et quand ta mère va savoir que tu as couché avec… Hermione. Elle qui aux vacances de la Toussaint à déjà prévu de l’emmener avec nous en vacances.



Dray : Quoi ? Tu vas le dire à ma mère ?



Lucius : De toute façon, elle apprendra d’une façon ou d’une autre, les nouvelles vont vites. Et depuis quand, tu me tutoies comme tes sœurs.



Dray : Mais…



Lucius : Oh ne t’en fais pas ta mère sais que tu n’es plus puceau depuis longtemps ! Le pire c’est que tu l’es fait avec Hermione !



Dray : Pourquoi ? Parce que c’est une sang de bourbe ?



Lucius : Non, parce que…



Dray : Oh, je vois ! Ce n’est pas ma mère que ça dérange mais c’est toi !



Lucius : Ne dis pas cela ! Je suis sortit d’Azkaban car je me suis repentit.



Dray : Ouais…



Harry était partit voir Ron, et Hermione était maintenant dans la salle commune des préfets lorsque la porte s’ouvrit doucement.



Jessy : Je me suis permis de découvrir le mot de passe pour venir te voir, désolé.



Mione : C’est pas grave ! J’en ai marre Jess, tout va mal ! Harry et Ron me font la gueule et Drago et toute l’école va être au courant, même les profs ! Oh la honte !



Jessy : Mais, c’est pas grave ma chérie mais maintenant, j’ai besoin de savoir si tu aimes mon frère pour t’aider.



Mione : Je sais pas, je suis jalouse quand Pansy et Elodie, lui tourne autour et je suis malade à l’idée qu’il me fasse la gueule donc oui, je pense que je l’aime !



Jessy : Bon donc, il faut lui en parler !



Mione : Mais on est pas du même monde ! Il est sang pur, moi sang de bourbe ! Il est à Serpentard, moi à Griffondor ! Il… il est blond, moi brune !



Jessy : C’est vrai que là, la couleur de cheveux c’est un problème ! Oublis-le !



Mione : Je rigole pas, Jess ! On a trop de différence.



Jessy : Et tellement de ressemblance, vous êtes les meilleurs de la classe, vous faites des arts martiaux, vous êtes préfet en chef et plein d’autres.



Mione : Et de toute façon, la question ne se pose pas car lui, il me déteste.



Jessy : Je suis sûr que, non ! Il est juste énervé contre toi ! Et perso, je le comprends un peu, avec la façon dont tu l’as apprit à tout le bahut !



Mione : Enfonce le couteau dans la plait !



Jessy : Oh allez ! C’est pas si grave ! Comme ça, tu passes pu pour la petite vierge coincée de Poudlard. A propos, c’était ta première fois ?



Mione : Non, la première fois c’était avec …



Jessy : Avec ?



Mione : Harry !



Jessy: Potter ! Ouah! Putain ! A quel âge ?



Mione : Ben, c’est que… En troisième année à Poudlard ! Et en quatrième, puis en cinquième !



Jessy : Vous sortiez ensemble ?



Mione : Non.



Jessy : Oh putain ! Ca pour une découverte.



Mione : Et puis en quatrième année, il y a eu Viktor Krum !



Jessy : T’aimes les célèbres, toi ! Potter, Krum et mon frère !



Mione : Je suis plutôt maudite pour me foutre dans des histoires sans lendemain !



Jessy : Et ben, moi alors tu crois quoi ? Ma plus longue histoire a duré 2 semaines et encore !



Mione : Oui, mais toi, t’es une Malefoy !



Jessy : Et alors ? Ca fait 20 ans que mes parents sont ensemble et aux dernières nouvelles, ils étaient aussi des Malefoy.



Dans la salle commune des Griffondors, Harry hurlait derrière une porte close.



Harry : Ron, sort des ces wc, il faut qu’on parle !



Ron : Non ! Je te croyais mon ami mais tu m’as trahi !



Harry : Mais c’était il y a longtemps, troisième année… et quatrième…et cinquième aussi mais…



Ron : Stop ! Harry maintenant que je suis intelligent, je peux te dire, tu t’enfonces !



Harry : Mais Ron, Hermione et moi, c’était juste une forte amitié pas plus !



Ron : Elle est bizarre votre amitié !



Harry : Allez, ouvres !



Ron : Non, Harry, tu sais quoi ? Notre amitié se termine aujourd’hui ! Et cette fois pour le bon !



Harry : Mais Ron, tu peux pas ?!



Ron : Si ! Je suis intelligent, je peux m’en sortir seul !



Les cours étaient terminés et Hermione avait décidé d’affronter la foule et de sortir trouver Harry. Mais en chemin, elle croisa Elodie.



Elodie : Salut Granger ! Alors dépucelée ?



Mione : Ta gueule Elodie ! T’es jalouse ? J’ai eu Dray et pas toi ?



Elo : Non, tu l’as pas eu, il a juste couché avec toi ! Mais bientôt, je sortirais avec lui ! Car tu vois je suis son genre, intelligente, pas mal, sang pure, Serpentard…



Mione : Accroches toi bien car tu as une rivale !



Elo : Alors que la guerre commence !



Après sa discussion avec Elodie, Hermione retrouva Harry, sous un arbre dans le parc.



Mione : Ca va, Ron ?



Harry : Aucune idée, il ne me parle plus, il a coupé les ponts avec moi.



Mione : Désolée !



Harry : De toutes façons, il l’aurait apprit un jour !



Mione : Harry, tu m’en veux !



Harry : J’essaye de t’en vouloir mais, je n’y arrive pas ! Je t’adore Mione, tu es ma petite sœur et je ne veux pas que tu souffres !



Mione : (sautant dans les bras de son ami) Merci Harry !



Harry : Mais c’est pas pour cela que je ne suis pas furax !



Mione : Tu t’en remettras !



Harry : Ouais, un jour ! N’empêche, j’ai eu une fille avant Malefoy !



Mione : Fier de toi ?



Harry : Ouais, beaucoup !



Mione : Débile ! T’es bien un mec !



Harry : Ben écoute !



Le soir, Hermione et Harry restèrent longtemps dans la salle commune des Griffondors. Ron passa à côté d’eux sans même un regard, il s’enferma dans sa chambre.



Puis Hermione, vers minuit, retourna dans sa salle principale.



Là Drago était endormis sur le canapé, la jeune fille posa son regard sur lui, puis bientôt s’approcha de plus en plus. Arrivée au bord du canapé, elle se baissa et posa un doux baisé sur les lèvres du Serpentard. Ses lèvres étaient si parfaite et si chaude ! Puis elle se releva et retourna dans sa chambre.



Elle s’allongea et pensa à sa journée. Drago la détestait, Ron aussi, et tout le bahut savait qu’elle avait couché avec le chéri de ces dames.



Harry dans son lit pensait, Ron lui faisait la gueule et il devait l’avouer cela ne lui faisait rien du tout, pour le moment le plus important était Hermione. Il voulait la protéger de toute blessure intérieure.



Sur le canapé, Dray se leva, il était quatre heures du matin, il alla dans sa chambre et referma la porte mais cette fois il était seul.
Depuis quand M. Drago s'intéresse aux autres ? by Clara et Bibi
Author's Notes:
Hermione est tendu, à bout de nerfs, Harry pique une colère, Drago s'inquiète, et pendant ce temps, le concours des oiseaux noirs est annonçé...le concours des oiseaux noirs ? Mais qu'est ce ??
Merci pour vos review mais laissez en d'autre !!!!
« SBOUM ».

Hermy : Eh crotte !!!



Lucius : Je dois quand même vous faire remarquer que c’est la 3ème fois que vous rater votre potion en 1 heure alors que vous êtes censés à vous 3 représenter les trois meilleures élèves de Poudlard !!!



Nous étions un après-midi pluvieux, en cour de potions commun. Comme d’habitude Hermione, Elodie et Drago travaillaient ensemble. Seulement la jeune lionne avait les nerfs à vifs. Voilà trois fois qu’elle se trompait, les trois fois lui étant fatale.



Elodie (irritée) : Mais c’est elle !! Elle est stressée comme je ne sais quoi ! Elle va nous faire complètement louper et on va finir par se prendre une bulle !!



Drago (lassé) : Elodie…



Elodie (énervée) : Mais c’est vrai à la fin ! Depuis le jour où elle ma balancé devant votre salle commune (à ce souvenir Hermione sourit) c’est comme ça ! Mais ces derniers jours c’est pire que tout !



Hermione ne répliqua pas. Après tout que y avait il à répondre ? C’est vrai, depuis qu’elle avait couché avec le blond, elle ne supportait plus les cours en communs avec les Serpentards. Mais ces derniers jours ce n’était pas seulement en potion, botanique et Défense contre les forces du mal qu’elle était d’humeur énervé et stressée, mais dans toutes les matières. Et cela, Drago n’y était pour rien.



Drago : Bon, on reprend (voyant Hermione commençant à chercher des ingrédients) Non pas toi. Seulement moi et Elodie.



Hermione lui lança un regard noir, blessée. Puis, elle lâcha un soupir de lassitude.



Hermy : Bon, si je ne vous suis d’aucune utilité, je ne vois pas pourquoi rester !



Elle se leva et sortit de cour sous le regard de tous.



Bientôt, l’heure fut écoulée et les élèves rangèrent leurs affaires. Harry lança un regard à son meilleur ami...Cela faisait une semaine maintenant qu’il ne lui avait pu adresser la parole.



Harry : Ron, attend-moi !



Au son de sa voix le rouquin accéléra le pas et sortit du cours en courant. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pu du tout envie de discuter avec cette infâme menteur ? Oui. Harry se mit à courir derrière lui.



Harry : Rooon !



Ron s’arrêta en soupirant.



Harry (arrivant à sa hauteur) : Faut qu’on parle !

Ron : Tu vois depuis que j’ai appris qu’on me cachait des choses depuis des années (il arrêta d’un geste Harry qui voulait le couper) et je suis sûr qu’il n’y a pas seulement ça qu’on me

cache, je…



Harry (le coupant) : Ron, on est meilleurs amis, on ne va pas…



Ron (le coupant) : Meilleurs amis ? Ah comme disait Georges Dorothé célèbre magicien de l’académie du poil au main je…



Harry (surprit) : Tu as refait la potion d’intelligence ?



Ron : Qu’est ce qui te fait dire ça ? Que normalement je ne serais pas capable de te sortir toute cette science ?



Harry : Exactement !



Ron (outré) : Eh bien….oui ! C’est vrai, je l’ai refait et c’est là que je me rends conte de la stupidité dont j’ai fait preuve en devenant ton meilleur ami !



Harry (blessé) : Comment ça ?



Ron : Parce que vous m’avez manipulé, vous vous êtes moqué de moi ! Hermione je le lui pardonne car elle a du se faire elle aussi manipuler par…toi !



Harry manqua de s’étouffer.



Harry : Pardon ?



L’impression que la suite n’attendait vraiment rien d’appétissant, Harry aurait préféré peut-être remettre la discussion à plus tard, voir à jamais, mais c’était plus fort que lui.



Ron : Oui, toi le célèbre Harry Potter ! Le grand ami ! Le grand héros ! Pff, finalement tu es peut-être pire que Malefoy !! Tu te servais de moi, d’Hermione, de tout le monde, pour passer pour le petit garçon parfait, et…



Harry encaissa. Ou du moins essaya. Son meilleur ami depuis la 1ère année, son meilleur ami venait de sortir la bêtise de trop.



Harry (enragé) : Tu n’es qu’un imbécile « Weasley » (à ce mot, si méchamment dit, Ron sursauta) Moi ? Te manipuler ? Toi ? Mais réfléchis un peu, si j’avais voulu manipuler quelqu’un, ça aurait été quelqu’un qui m’aurait servit à quelque chose !



Ron (rouge de honte) : Quoi ?



Harry : Tu es mon meilleur ami, et crois-moi je regrette que tu sois aussi débile ! La seule chose pour laquelle je ne t’ai rien dit, c’est pour ce qui s’est passé entre Hermione et moi [ouh le mensonggge ! Et qui a tué Dumbledore tu lui a dit peut-être ??] et la dernière fois ça remonte à la 5ème année ! Et toi tu viens me sortir tes grands discours comme quoi je serais un manipulateur ! Finalement même avec ta potion d’intelligence tu n’échapperas pas à cette fatalité : tu n’es qu’un c*n et tu le restera !

Sur ce, il tourna les talons et partit dans les couloirs d’un pas accéléré et tapant de rage dans des armures, des armoires ou des tableaux trop curieux par si, par là. Comment ? Comment avait il pu lui dire ça ?







12h30. A la table des Griffondors, Hermione manquait encore à l’appel.



Dray : Pff…ce n’est pas possible.



Blaise : Quoi ?



Dray : Elle n’est pas encore à table…



Blaise : Qui ?



Dray : Laisse tomber…



Blaise : Attend…



Il regarda à la table des Griffondors avant de soupirer. Il avait touché dans le mil mis ce n’était pas pour lui plaire. Bizarrement il aurait préféré se tromper.



Blaise : Tu parles de Granger ?



Drago ne répondit pas.



Blaise : Bah qu’est ce que ça peut te faire ??



Il avait dit ça sur un ton presque inquisiteur comme se doutant de quelque chose.



Dray : Ca m’énerve, c’est ma colocataire quand même et côtoyer quelqu’un qui est toujours comme ça, ça devient insupportable.



Blaise le regarda bizarrement avant d’hausser les épaules en secouant la tête comme pour chasser l’idée absurde qu’il avait eu.



Blaise (riant) : Ca se trouve, elle devient anorexique, ça fait déjà plusieurs jours qu’elle saute les repas, non ?



Dray releva la tête de son assiette si brusquement qu’il se tordit le coup.



Dray (se levant) : Purée ! Mais t’es co* de sortir des débilités pareille !!



Sur ce, il sortit de la salle en se tenant le coup.



Blaise (à lui seul) : Ben quoi ?





Quelques minutes plus tard, Drago était devant l’armoire de sa salle commune, décidé à parler à Hermione une bonne fois pour toute. Il se massa une dernière fois le coup et dit le mot de passe. Mais l’armoire au lieu de s’ouvrir, frémit et bientôt deux yeux sortis de nulle part ainsi qu’une bouche apparurent sur l’armoire. Elle toussota plusieurs fois peu habitué, regarda le blond, puis dit d’une voix d’aristocrate :



Armoire (clignant des yeux plusieurs fois essayant de s’habituer à la lumière) : Je ne crois pas que c’est le moment…



Drago resta interdit devant l’armoire. Puis, au bout de quelques secondes, il sembla enfin se rappeler qu’il vivait dans un monde de magie et que donc une armoire pouvait très bien vivre.



Dray : Comment ça ce n’est pas le moment ?!



Armoire : Ce n’est pas le moment c’est tout ! Repassez plus tard !



Dray parut estomaqué.



Dray : Pardon ? (se tenant la tête) Je rêve…



Armoire : Non, vous ne rêvez pas…



Dray (se parlant à lui-même) : je suis en train de parler à une armoire qui me vire de chez moi…ça ne va plus ! (à l’armoire) C’est simple tu me laisses passer où tu finis en débris.



Armoire : Sachez que je ne cède jamais au chantage !





Quelques minutes plus tard, Drago entrait dans son appartement. [Ah bah finalement l’armoire a fait une exception à sa règle !].



Dray : Hermione… ?



Armoire : Ne soyez pas trop…Malefoy avec elle !



Dray jeta un regard noir puis perplexe à l’armoire avant d’entendre un sanglot étouffé. Il se retourna brusquement.



Dray : Ca vient de la chambre d’Hermione.



Armoire : Surtout souvenez-vous de ce que je vous ai dit !



Deuxième sanglot étouffé. Drago n’hésita pas. Il gravit les escaliers presque en courant mais en même temps avec une discrétion surprenante. Il arriva à la porte…ouverte.



Drago poussa la porte doucement et entra. Il réprima un cri de stupeur. La pièce était dévastée. Cela devait faire une semaine voir 15 jours qu’il n’y avait pas mis les pieds, et le changement était surprenant : bordel, bordel, bordel. Partout des livres jetés en tas, des sous-vêtements, des jeans, des feuilles déchirées [bon ça, c’est normal pour beaucoup d’entre nous]. Il manquait un pied au lit, qui n’avait même plus de draps. Le bureau avait été renversé, et des objets cassés jonchaient le sol autour de lui. Les rideaux étaient fermés et pour finir la glace disposée sur un des murs avait été brisé.



Dray : Qu’est ce que… ?



Et c’est là qu’il la vit. Roulé en boule, au fond de la pièce. La tête enfoui sous ses genoux ramenés vers elle par ses bras, ses cheveux hérissé coincé dans un chouchou mit à la va-vite. Elle pleurait.



Dray s’approcha.



Dray (doucement) : Mione ?



Hermione tressaillit au son de sa voix. Elle leva la tête laissant à Drago la possibilité de la voir deux secondes. Son visage était bouffit et ses yeux dégoulinant de mascara noir laissaient exprimés sa tristesse et sa colère. Drago eut à cet instant une irrésistible envie de la prendre dans ses bras. Elle se releva très vite et cachant à nouveau son visage de ses mains, elle se retourna pour pouvoir essuyer ses larmes.



Hermy (dans un souffle toujours retourné) : Qu’est ce que tu fous là ??



Dray : A ton avis ?



Hermy : Dégage !



Dray : Non !



Hermy : Dégage Dra…(sa voix se brisa) J’en ai marre !!



Drago s’approcha d’elle et la prit doucement dans ses bras.



Hermy : Lâche-moi !



Dray (ne la lâchant pas) : Eh ! Qu’est ce qui se passe ?



Hermy (méchamment, crachant entre ses larmes) : Qu’est ce que tu en as à foutre ?!!



Dray : J’en ai à foutre que je n’aime pas te voir comme ça !



Hermy (se dégageant hurlant) : Depuis quand « Mosieur Drago » s’intéresse aux autres ?



Dray : Depuis maintenant !



Hermy (baissant le ton lassée) Qu’est ce que tu me veux… ?



Drago la regarda. Oui c’est vrai, après tout que lui voulait-il ? Il devrait partir laisser tomber, et ne plus y penser. Au lieu de ça, il s’approcha d’elle et de son pouce entreprit de lui essuyer ses larmes.



Dray : Savoir ce qui ne va pas…



Hermione le regarda bouillonnant de rage.



Hermy : Ce qui ne va pas ?? Rien ne va plus en ce moment ! Harry me regarde bizarrement depuis qu’il sait que…toi c’est devenu impossible d’avoir une conversation normale, mes notes baissent (ses larmes remontèrent à ces dernières paroles) Ron me fait la tête…et cerise sur le gâteau, ça !!



Elle sortit une lettre de sa poche. Une lettre froissé, déchiré par endroits et légèrement humide.



Dray lui lança un regard interrogatif.



Hermy : Un lettre de…mes parents…je l’ai reçut il y a un peu plus d’une semaine…



Drago la prit, la regarda et finalement l’ouvrit délicatement.



Hermy : Va-y lis !



Drago regarda Hermione avant de se plonger dans sa lettre. Au fur et à mesure qu’il lisait, son visage s’assombrit. Bientôt son regard revint sur la jeune lionne anéantie. Il lâcha la lettre et la prit dans ses bras, mettant une main dans ses cheveux. Celle-ci, cette fois-çi ne se dégagea pas. Elle pleurait en silence.



Dray : Allez, ça va.. s’arranger !



Hermy : Non, non, ça ne s’arrangera pas !!



Dray : Mais si…je suis là.



Elle le regarda droit dans les yeux.



Dray : Et je ne t’abandonnerais pas.



Ils se regardèrent ainsi pendant quelques minutes. Finalement, n’en pouvant plus, Hermione lui prit sa tête entre ses mains et déposa un baiser sur ces lèvres qui s’intensifia bientôt Drago ne la repoussant pas. Hermione tout en continuant à l’embrasser le poussait de plus en plus vers le lit.



Par terre, la lettre était restée ouverte. L’écriture était brouillé, taché par endroit, mais cependant lisible :



« Ma chère Hermione,



Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que tu es partit et que nous n’avons pas eu de tes nouvelles. J’espère que tout se passe bien pour toi, que tu es toujours aussi studieuse et parfaite et que tu t’amuses bien. Vois-tu, ce que je vais t’annoncer dans cette lettre va certainement un peu chambouler tout ça mais il est important que tu le saches.

Ma petite Hermione ici, tout ne se passe pas aussi bien qu’on pourrait le penser. Disons que depuis un mois, les…relations entre ton père et moi se dégradent. Je vais essayer de faire cour pour que ce ne soit pas trop compliqué.

Il y a 3 semaines, un de nos assistants de travail est partit à la retraite. Nous avons donc décidé, moi et ton père d’embaucher un nouveau…ou plutôt une nouvelle. Elle s’appelle Elide. Et j’imagine qu’en cet instant tu m’as comprise mais au cas où je vais te faire simple. Il m’a trompé (on voit qu’à cet endroit la page est taché d’une larme)

Tu ne dois nullement en vouloir à ton père même si moi je lui en veux terriblement au point même de vouloir le quitter. Ne pleure pas ma chérie, ne t’inquiètes pas. Toi, t’en que tu es à l’école tout va bien. Seulement en attendant que cette affaire soit réglée tu ne pourras pas venir en vacances à la maison. Cela fera l’affaire de quelques mois pendant lesquelles j’espère quand même te voir une ou deux fois. Je t’aime ma chérie.

Grosses bises.



Maman







***



Jenny et Jessy discutaient dans la salle commune des Serpentards.



Jenny : 1h30 et toujours aucune trace de vie de nos deux préfets en chef préféré !



Pansy Parkinson vint alors s’installer dans le canapé en face d’eux. Les deux Malefoys se regardèrent puis sourirent.



Jessy (faisant semblant de ne pas voir Pansy qui les regardaient fixement) : Bon, on a cour dans 10 minutes en commun avec les Griffondores donc on verra bien…



Pansy pouffa. Jessy et Jenny se tournèrent d’un bloc vers la serpentarde, l’œil menaçant.



Jessy( méchamment) : Quoi ?



Pansy : Ben vous n’êtes pas au courant ? On a pas cours de l’après-midi !!



Jenny (surprise) : Quoi ?



Pansy : Ben oui aujourd’hui c’est « le concours des oiseaux noirs » !



Les deux blondes se regardèrent, perplexes.



Jenny : « Les oiseaux noirs » ? C’est quoi encore ce truc ??







Retour dans la chambre d’Hermione. Celle-ci discutait avec Drago tout en ramenant les draps à elle.



Hermy : Ecoute Dray, je…bon ça fait deux fois qu’on couche ensemble.



Drago la regarda amusé.



Dray : Et ??



Hermy : J’aimerais savoir si cette fois-çi va se passer comme la dernière fois, si on va tenter d’oublier…



Dray (la coupant) : Rectification ! Si « tu » vas encore tenter d’oublier !



Hermy : Bref ! Si on va continuer à s’engueuler, s’éviter…



Dray (la coupant à nouveau) : Rectification ! Si « tu » vas m’éviter !



Hermy : Oui, bon, même chose !



Dray : Ben je vais te répondre ça ne dépend que de toi, c’est toi qui provoque les disputes, les évitements, et tout et tout…



Hermy : Mais non c’est de ta faute, tu t’es servit de moi, et là encore une fois je me suis laissé avoir !



Dray (indigné) : Servit de toi ?



Hermy : Oui, tu m’as baisé !



Dray : Mais c’est toi qui m’as sauté dessus !



Hermy : Hum…peut-être mais j’étais très mal et…je le suis encore !



Dray : Hé !



Il la reprit dans ses bras.



Hermy : Drago j’en peux plus de ton comportement !



Dray : Eh moi du tient !



Hermione sourit, la tête posée sur l’paule de son ex-pire ennemie.



Hermy (riant et tirant la langue) : Mais tu me prends quand même dans tes bras, ce qui veut dire que tu tiens quand même à moi !!!



Dray : Eh toi tu ne me repousses pas, ce qui veut dire que c’est réciproque !



Hermy : Pff !



Dray : Tu sais que notre conversation est ridicule ?



Hermy : Oui, je m’en étais rendu compte…



Dray : Donc pose moi la question que voulais me poser depuis le début qu’on en finisse.



Hermy : Ok…



« Toc, toc ».



Hermione et Drago se regardèrent. Le serpent lâcha la lionne à contrecoeur et descendit les escaliers qui menaient à la salle commune.



Hermy (pensant) : Eh voilà…jamais j’y arriverai…



Elle descendit les escaliers à sa suite.



Drago ouvrit la porte pour tomber, à son plus grand malheur sur…Harry.



Harry : Her…Male…



Dray (pensant à l’alarme anti-nom et le coupant) : Appelle-moi Drago !



Harry (le regardant de travers) : Pardon ? Depuis quand tu voudrais que je t’appelle par…



Dray (ne cherchant pas à lui donner d’explication) : C’est exceptionnel…enfin qu’est ce que tu veux ?



Harry : Voir Hermione.



Dray : Pourquoi faire ?



Harry : Ca te regarde ?



Hermy (arrivant après avoir écouté leur conversation) : Ah Harry, c’est toi !



Harry (fixant Drago qui ne bougeait pas l’empêchant de passer) : Oui, c’est moi !



Hermy : Qu’est ce qui se passe ?



Harry sembla revenir à la réalité. Il chercha quelques secondes l’objet de sa visite et pourquoi il avait été si pressé de venir quand d’un coup tout lui revint.



Harry (paniqué) : Mione, le concours, dans à peine 45 minutes, les inscriptions sont bouclés !!!



Hermy et Dray : Me*de LE CONCOURS !!!!









Revenons-en à Jenny et Jessy qui avaient enfin comprit ce qu’était ce concours (même si vou, vous n’avez toujours pas comprit ! héhé).

Jenny : Cooool !



Pansy (gloussant d’un air bête) : Et le pire c’est que ça faisait des jours qu’on ne parlait que de ça ! Il y avait des affiches partout !



Jessy (ne l’écoutant pas) : On devrait s’inscrire, ça serait marrent !



Pansy : Ouais enfin, je crois avoir comprit pourquoi vous ne vous en êtes pas rendu compte…vous n’écoutez pas les autres…vous ne vous intéresser qu’à vous…



Jenny (ne l’écoutant toujours pas) : Ouais, tu crois qu’elles sont où les inscriptions ??



Sa sœur haussa les épaules. Elles se tournèrent alors vers Pansy, contente qu’on lui accorde enfin un peu d’attention, celle-ci les fit patienter quelques instants avant de répondre.



Pansy : Les inscriptions sont à Prés au Lard, mais attention…



Les deux sœurs commençaient déjà à filer, mais elles s’arrêtèrent pour écouter la suite.



Pansy : Dans à peine une demi-heure, c’est fini !



1 seconde à peine plus tard, les jeunes Malefoy n’étaient plus dans la salle. Deux éclairs blonds filaient direction, Près au Lard, suivant de près trois autres, Hermione, Harry et Drago.





14h15.

Prés au Lard. La seule ville anglaise constituée entièrement de sorciers, la seule ville où jamais un seul moldue ne pourra y mettre les pieds. La seule ville où les sorciers ne sont pas obligés de se cacher. Une ville très agitée, où règne joie et colère.



Aujourd’hui, pourtant, la ville était plus agitée encore que d’habitude. Des dizaines de sorciers et sorcières parcouraient les rues en courant, complètement surexcités. Ces sorciers avaient un point commun plus que voyant : ils avaient tous le même âge, entre 16 et 17 ans. Beaucoup étaient de Poudlard, mais quelques uns étaient étrangers et cela se remarquait facilement à leurs airs plus perdus que les autres, enfin au moins que celui de Neville en cet instant.



Neville : Trevor ??? Oh noon je l’ai encore perdu !!!



Drago, Hermione et Harry arrivaient en courant devant la ville quand ils durent freiner brutalement devant la masse de sorciers qui s’imposaient à eux. Ils respirèrent un bon coup, haletant.



Dray : Eh m*rde !!



Hermy : Bon déjà objectif numéro 1, repérer où sont les guichets d’inscriptions.



Harry : Ca devrait pas être si compliqué !



Ils regardèrent la foule compacte qui se dressait devant eux.

Harry : Enfin…



Quelqu’un (derrière) : Hey !!



Les trois jeunes se retournèrent pour tomber nez à nez avec…Jenny, Jessy et Pansy.



Dray : Qu’est ce que vous foutez là ?



Hermy (en montrant Pansy) : Et…avec elle ?



Jenny (soupirant) : Elle a à tout prix voulut nous suivre…



Jessy : Vous aussi vous venez pour le concours ?



Dray : Quoi ? Qui vous en a parlé ? Je croyais pourtant avoir réussit à vous écart…(s’interrompant) enfin bref !



Jenny et Jessy se regardèrent et sourirent.



Harry (soupirant en regardant Pansy bavait en fixant Drago) : Bon ce concours risque d’être une véritable catastrophe…



Jessy : En imaginant qu’on arrive à s’y inscrire ! On a plus que (sortant sa montre) 10 minutes !!!





2 minutes plus tard, le groupe avançait dans la foule d’élèves et de parents. Pour ne pas se perdre, ils se tenaient par la main. Ainsi une longue chaîne se forma avec en tête Drago et Hermione, puis Jessy, Jenny, Harry et…Pansy (pauvre Harry, il du supporter pendant tout le voyage les milliers ‘éloges sur son pire ennemi).



Pansy : Qu’est ce qu’il est beau, les cheveux voletant au vent…



Hermy (montrant une énorme pancarte) : Là !! C’est là !





Plus d’un quart d’heure après, les inscriptions étaient faites et ils se retrouvaient, ainsi que tous les élèves dans un énorme chapiteau luxueux qui avaient été dressé sur la place de la ville et qui pouvaient contenir facilement 500 personnes. L’entrée avaient été interdite aux parents (certainement plus nombreux que les élèves) et ainsi on pu apercevoir que ce concours avait ramené pas mal de sorciers de 6-7ème années. Une estrade avait été installée et quelques personnes âgés s’y trouvaient.



Un vieux monsieur chauve à l’aspect sinistre et arrogant se plaça au milieu de l’estrade. Vêtu d’une robe de sorciers noir mais soigné il semblait avoir vers les 80 ans, vu le nombre de rides qu’il avait sur son visage maigre et tremblant. Il toussota deux trois fois pour réclamer le silence. Ceci fait, il pointa sa baguette sur sa gorge et incanta à voix basse et grave une formule d’amplification.



Vieux (toujours sa baguette sur sa gorge) : Bien !! Nous voici aujourd’hui tous réunit ici, comme chaque année, enfin…chaque année avant ces deux dernières années…les circonstances ont fait que…nous n’avons pas pu animer ce concours pourtant tant désiré de toutes vos jeunes vies…et la mort de Dumbledore a bien faillit cette année aussi…(les têtes se baissèrent) enfin bref, ce concours vous réunit aujourd’hui dans un seul but : gagner pour réussir à obtenir…le médaillon des oiseaux noirs.



L’instant de tristesse et de silence s’effaça pour laisser place à des murmures d’excitation.



Vieux (soudain joyeux) : Ah je me souviens quand à votre âge, je…



Une des femmes sur l’estrade toussota, l’empêchant de continuer son discours qui semblait bien partit pour des heures. Il s’excusa et lui laissa la place.



Elle était beaucoup plus jeune, brune, et l’air moins radoteuse.



Femme : Voilà donc aujourd’hui nous avons procédés aux inscriptions aux concours et comme d’habitude…nous avons un surnombre d’inscrits. Ce concours va donc se dérouler en deux étapes…



Elle marqua une pause.



Femme : Celle d’aujourd’hui consiste à éliminer ce surnombre et donc à qualifier certains pour la prochaine étape.





Une demi-heure passa.



Maintenant chacun tenait dans ses mains un petit cube argenté numéroté.



Dray : Ok ! C’est bien on a nos cubes et maintenant ?



Jenny : On va peut-être nous sortir que notre épreuve sera un château de cube…



La femme réapparut sur l’estrade avant que Drago n’est eu le temps de répondre cyniquement à sa sœur.



Femme : Bien maintenant ne bougeait plus d’un cil s’il vous plait je vais compter jusqu’à trois !



Dray : Ok ! C’est bien, elle sait compter et maintenant ?



Harry haussa les épaules.



Femme : 1…2…3 !!



Les cubes émirent une étrange fumée rosâtre et « pouf » disparurent dans un nuage…avec leurs possesseurs.





Hermione réapparut dans une énorme salle ressemblant à l’intérieure d’un gymnase moldue dont elle ne voyait d’ailleurs même pas le bout. L’atterrissage fut, malheureusement des plus catastrophiques et c’est après s’être relevé péniblement qu’elle entendit un « pouf » et vit apparaître dans un nuage de fumée rose…Elodie Johnson.



Hermy : (pensant) : C’est pas vraie ! Je suis maudite !



Elodie : On est où ?



Hermione n’eut même pas le temps de répondre que les cubes s’agitèrent. Elle lâcha l’objet qui tomba à terre presque en même temps que celui d’Elodie. Ceux-ci s’ouvrirent et 2 hologrammes de vieux barbus apparurent.



2 minutes après.



Elodie : Attendez si j’ai bien comprit vous êtes nos arbitres virtuels , nous sommes les combattantes et nous devons faire un combat de sorciers…mais, c’est pas dangereux ?



Hermy : Aurait eu peur ?



Elodie (défiant Hermione du regard) : Jamais ! Allons-y !





Le combat fit pratiquement 2 minutes. Et au moins 50 sorts différents avaient été lancés l’une contre l’autre…sans avoir de succès, les sorts ricochaient sur les tables voisines (tables ici veux dire en gros « scène de combats ») s’entrechoquaient, risquaient de tuer les autres participants sans jamais réussir à atteindre leurs buts.



Les arbitres à la fois émerveillés et agacés, stoppèrent le combat.



Arbitre n°1 : Cela ne rime à rien, soit on continue et ça dure des heures avec risques de meurtre ou alors on arrête et on vous met : ex aequo.



Les filles eurent beau protester, être la meilleure, ne pas vouloir être égale à une ***, et d’autres argument plus ou mains valables, vraisemblables, les arbitres étaient intraitables. Agacées mais résignées, elles durent abandonner.





A partir de là tout les combats s’enchaînent très vites.





Par contre Jessy eut moins de chance, elle tomba sur une Serpentard, brune, affreuse, qu’elle connaissait par ses humeurs de petite fille trop gâtée. Cependant, elle la sous estima. Et alors que sûr d’elle, le match commençait, la Serpentard lui balança ses quelques mots que l’on apprécie toujours : « Alors la Malefoy, ton père est sortit de taule, mais parait que pour ça, il a du faire des choses pas très catholiques avec une femme du ministère…ta mère ne lui en veut pas trop à moins qu’elle aussi…



Devant cette nouvelle rumeur complètement absurde, Jessy frémit. Oubliant sa baguette magique, elle entreprit un autre combat que celui des sorciers et plus souvent utilisés chez les moldus : un match de boxe. Un coup de poing partit tandis qu’un cri aigu transperçât tous les tympans de la salle.



On les sépara mais Jessy était quand même satisfaite, elle avait réussit à rendre cette peste encore plus laide qu’elle ne l’était.

Bien entendu, cela ne plus pas trop aux arbitres qui décidèrent que les disqualifier sur le champs sans oublier de rouspéter contre les jeunes et la violence.





Sa sœur n’eut pas plus de chance. En fait, elle n’eut même pas à commencer le combat. A peine arrivée elle se tordit la cheville en tombant. La même cheville d’ailleurs qu’elle s’était cassée en tombant sur Harry, la dernière fois.



Arbitre : je suis vraiment désolée mais, vous êtes disqualifié…je vais appeler une infirmière.







Ron, qui lui aussi s’était inscrit fit un combat acharné avec Neville qui, décidément ne voulait pas perdre. Mais Ron et sa triche furent tout de même plus forts et après quelques minutes, il le prit de cours en lançant un sortilège ultra compliqué à dire et à faire.



Ron : Argadgoscatorcilarispidispicadochesecechesesecino ! [essayez de le dire vous allez voir vous allez avoir trop de mal lol]



Neville devint écarlate, puis vert, puis bleu, puis toutes les couleurs de l’arc en ciel avant de commencer à sauter partout comme un fou en crossant bruyamment.



Arbitre : Je ne sais vraiment pas où vous avez apprit ça mais en tout les cas…BRAVO !



Ron sourit, heureux.





Mais Pansy fut la plus surprenante de tous. Après à peine 10 secondes de combat elle rendit K.O la fille en face d’elle, d’un simple « Expelliarmus » qui tourna à la catastrophe. En effet, la baguette de la jeune fille lui fila entre les doigts et ricocha sur sa tête avant de tomber à terre dans un nuage de fumée. Quand ça se dissipa, la fille les quatre fers en l’air et couverte de suie était belle et bien assommée.





Du côté d’Hermione et d’Elodie, elles avaient été reconduite à Poudlard pour finalement les plantés là, seule. Elles rentraient donc ensemble, ne retrouvant pas les autres. Chacune tenaient dans sa main un papier blanc et impeccable que leurs avaient donnés les juges. Dessus était écrit en lettre d’or : BRAVO ! VOUS AVEZ REUSSIT A REMPORTER LES EPREUVES ELIMINATOIRES !!! RENDEZ-VOUS LE WEEK-END D’APRES LES VACANCES AU MEME ENDROIT !



Hermione (soupirant) : Le week-end d’après les vacances, ça fait un bail…



Elo : Hum…(réfléchissant) J’aurais du gagner ! C’est vrai, je suis bien meilleure que toi, je suis une Johnson !!



Hermy : Eh alors ? Qu’est ce qu’être une Johnson a de plus que d’être d’une autre famille ?



Elo (soupirant) : Le sang, Granger ! Rien que par ça, ils auraient du me déclarer vainqueur, c’est vrai, toi tu es une « Sang-de-bourbe », moi une « Sang-Pure »…je me demande d’ailleurs comment Dray a pu…



Hermione en ayant assez entendu, se tourna vers la blonde d’un geste vif. Une seconde après, elle frappa.



Hermy : Tu veux que je te dise ? Oui je suis une « Sang-de-bourbe » et fière de l’être ! Moi, au moins, je ne m’abrutie pas à sortir des trucs complètement con alors qu’une « Sang-de-bourbe » a été à deux doigt de gagner et est malgré tout première dans toutes les matières…



Elle s’apprêta à s’en aller mais se retourna vers Elodie, voulant l’achever.



Hermy : Ah oui, et aussi dernière chose, la « sang-de-bourbe » a réussit la seule chose que tu n’as jamais pu faire : coucher avec Drago Malefoy !!



Sur ce, la brune reprit son chemin tant dis qu’Elodie commençait à saigner du nez.





1 heure passa et Elodie, installait dans un des canapés de la salle commune des Serpentards se tournait les pouces en repensant à sa journée…plutôt médiocre. Elle n’avait pas eu le temps de se faire sa chasse à l’homme quotidienne et le concours n’avait pas été super, surtout au moment du coup de poing. La porte claqua bruyamment la faisant sursauter et par la même occasion sortirent de ses pensées assassines. Blaise Zambini venait de faire son entrée furax. Il s’assit sur un des canapés en soupirant. Elodie s’approcha de lui, curieuse.



Blaise (expliquant) : Je n’ai pas gagné ! Eliminé…



Elodie (soupirant) : Ben c’est mieux qu’un ex aequo avec une sang-de-bourbe…



Ils se regardèrent, finalement après une telle journée, ils avaient peut-être besoin tous les deux…



Elodie : On va dans un endroit plus tranquille ?



…d’un peu de réconfort. Blaise sourit, et asquieça. Ils se levèrent et quittèrent la salle en silence.





Hermione lisait un livre dans la salle des préfets en chef. Absorbée par sa lecture (sur le divorce.) elle n’aperçut pas l’ombre qui s’approchait d’elle et finalement qui lui arracha le livre des mains pour le balancer dans la pièce. Hermione hurla avant de se rendre compte que cette ombre n’était autre que…[Voldemord ??] Drago. Il s’assit à côté d’elle.



Hermy : Pff, tu m’as fait peur imbécile !



Dray (souriant face à la mauvaise humeur de la jeune fille) : Dois-je en conclure que le concours a été si atroce que ça ?



Hermy : Oh non ! Ca a été ! J’ai fait un es aequo avec Johnson ! Et après un coup de poing elle a ravalé sa fierté ! Et toi ?



Dray : Gagné…très facilement faut dire !



Hermy (riant) : Vantard !



Dray : A peine…



Leurs regards se croisèrent.



Hermy (inspirant à fond) : Ecoute, pour la conversation de l’autre fois…



Dray : Ouais, tu voulais en venir… ?



Hermy : T’aimes bien m’arracher les mots de la bouche, hein ??







Jenny et Jessy dégoûtées discutaient.



Jenny : C’est vraiment dégueulasse, faut se plaindre !



Jessy : T’as raison, franchement cette fille, elle pourrait me dire merci, je lui ai rendu un service, tu trouves pas qu’elle est mieux comme ça ?



Elles sourirent avant d’éclater de rire.





Une heure s’écoula. La nuit était tombée depuis assez longtemps sur Poudlard et déjà la Grande Salle s’éteignait. Mais chez les préfets en chefs, tout était encore bien éclairés.



Hermy : Alors c’est officiel !! Enfin !!



Elle sourit et se pencha vers Drago.




Fin de l’épisode
Pourquoi amour ne rime pas avec problème ? by Clara et Bibi
Author's Notes:
Après bien des protestations pour remettre les épisode sur ce site j'ai décidé de la faire lol. Mais vous pouvez toujours aller sur http://story-poudlard.site.voila.fr laissez des mess !!!! kiss
Pourquoi amour ne rime pas avec amour ?


Par cette belle matinée, de dimanche matin, Hermione fût réveillé par le passage du soleil à travers les rideaux. Elle ouvrit les yeux doucement, s’étira puis regarda à sa gauche, là se trouvait, l’homme qui depuis une semaine partageait ses nuits. Son regard s’attarda longuement sur lui puis au bout d’un moment, elle approcha son visage du sien pour y déposer un doux baiser. Maintenant, elle en était sûre, elle l’aimait depuis le moment où ils avaient commencés à sortir ensemble, elle était folle de joie. Le seul problème, c’était qu’elle ne devait parler à personne de cette romance, même pas à Jenny et Jessy car elles étaient très gaffeuses d’après Drago. Après ce doux baiser, le jeune blond ouvrit lui aussi les yeux.



Mione : Salut !



Dray : Salut ! Bien dormis ?



Mione : Comme un bébé !



Dray : Alors ton programme pour la journée ?



Mione : Et ben, je vais voir tes sœurs, puis Harry, et toi ?



Dray : Quidditch ! C’est bientôt le match contre Serdaigle.



Mione : Tu as peur de perdre ?



Dray : Non ! L’année où, je suis capitaine, je compte bien remporter la coupe !



Mione : Bonne chance car il va t’en falloir pour battre les Griffondor.



Dray : Oh ! Cette équipe de nul !



Mione : J’en connais un qui risque de dormir sur le canapé.



Dray : Et c’est ma chambre.



Mione : Plus maintenant !



Dans la salle commune des Griffondor, Harry était avec Ginny et ils parlaient de Ron.



Ginny : Mais vous êtes meilleurs amis depuis 7ans.



Harry : C’est lui qui a commencé à faire son cirque avec Hermione !



Ginny : Harry, si vous ne faites pas d’effort, vous allez gâcher une belle amitié !



Harry : Tanpis !



Ginny : Une mule est moins têtu ! Ron était furax mais maintenant, vous devriez en parler !



Harry : C’est simple pourtant Ginny, Ron c’est du passé pour moi !



Ginny : Soit tu es sans cœur, soit tu es simplement con mais en tout cas saches que à choisir entre mon ex et mon frère, je choisis MON FRERE !



Harry : Et ben, très bien ! Pourquoi t’es là à me parler alors ?



Ginny le regarda dabord tristement puis ses yeux se remplir de rage et elle sortit prendre son petit déjeuné.



Après un combat avec Hermione pour avoir la salle de bain en premier, c’était maintenant en jean et T-shirt, que Drago traversait Poudlard, lorsqu’il entendit des hurlements dans un des couloirs. Il se dirigea vers ces cris.



Dray : Encore des premières années qui font chier le monde !



Mais lorsque le préfet en chef arriva dans le couloir, il vit que les cris venaient de sa sœur, Jenny et ils étaient adressé à Blaise.



Dray : Et Jen, tu baisses le ton, on est dimanche, il y a encore des élèves qui dorme !



Jenny se retourna, elle était rouge de colère et on pouvait voir qu’elle avait pleuré. Elle passa devant son frère et partit en courant.



Dray : Je peux savoir se qui se passe avec ma sœur ?



Blaise : Ben à vrai dire, j’ai rien comprit !



Dray : Tu lui a bien dis quelque chose !



Blaise : Ben, elle m’a demandé où j’étais hier soir car elle ne m’avait pas trouvé. Je lui est répondu que j’avais passé la nuit avec Elo et elle a commencé a me gueuler dessus pours des trucs qui ne tienne pas debout.



Dray : Merde !



Blaise : Quoi, merde ?



Dray : Jess et Mione avaient raison Jen craque pour toi !



Blaise : Mione ? Tu l’appelles… ? Quoi ? Ta sœur me kiffe !!!



Dray : Ouai ! Et ta couché avec Elodie ?



Blaise : Ouai, jaloux ?



Dray : Non, je te la laisse.



Blaise : Oh, attends ! Tu me caches un truc toi ?



Dray : Non !



Blaise : Si, je te connais. Elodie est géniale donc pourquoi tu ne l’as veux pas ?



Dray : Parce que ! J’ai mes raison !



Blaise : T’as trouvé mieux ?



Dray : On peux dire ça.



Blaise : Et qui est cette déesse qui convient à ce point au Dieu Malefoy pour qu’il oublis les autres ?



Dray : Quelqu’un !



Blaise : C’est Granger ?



Dray : Ca se voit t’en que cela ?



Blaise : Alors c’est elle ! Non, ça se voit pas, j’ai dis au pif, vu que c’est ta dernière conquête. Donc tu sorts avec Granger !



Dray : Chut !!! T’en parle à personne ! Même pas Elodie !



Blaise : Promis ! Putain, Granger ! Si il y a bien une personne que je te croyais inaccessible, je pensais que c’était elle.



Hermione était avec Harry en train de déjeuner et Jessy, c’était…comment dire ? Invité ! Lorsque Jenny entra les yeux rouge et le teint pâle. Sa sœur et sa meilleure amie se levèrent et coururent vers elle.



Jess : Jen, ma puce, ça va pas ?



Mione : Qu’est ce qui se passe ?



Jen : C’est encore , cette pouffiace d’Elodie !



Jess : Elle t’as fait quoi ?



Jen : Elle a couché avec Blaise !



Mione : Mais elle commence à me souler celle là ! Bon vous déjeunez, vous deux, restez avec Harry. Je m’occupe de cette pouf.



Jess : Mione ne fait pas de bêtise !



Mione : Ne t’en fais pas !



Jess : Ben, si justement !



Ron venait de se réveiller, seul comme depuis un bon moment. Il ne parlait toujours pas à Harry et Hermione. Ils ne s’occupaient même plus de lui maintenant heureusement, il y avait Ginny qui restait de temps en temps avec lui. Puis sa formule d’intelligence lui donnait de l’assurance sans ses amis devant les autres élèves et surtout Malefoy qui ne l’épargnait pas.



Hermione avait enfin trouvé Elodie et se dirigeait droit vers elle.



Hermione : Ca t’amuse ?



Elo: Quoi ?



Mione: De faire souffrir las autres.



Elo : Cela dépend de qui ?



Mione : Tu vois très bien de qui je parle.



Elo : Jenny ! La pauvre ! Son Blaise a préféré une vrai fille.



Mione : Une fille ? Tu te compares à une fille ? Je dirais plutôt une pute !



Elo : C’est pas moi qui me suis envoyé en l’air avec Dray !



Mione : Un coup de point dans ta gueule de salope ne t’a pas suffit, il t’en faut un autre ?



Elo : Essayes !



Mione : Ne me tente pas trop !



Et sur ce la Griffondor partit la tête haute. (Et là, elle se casse la gueule ! Non, je rigole.)



Drago et Blaise entraient maintenant dans la grande salle. Dray regarda à la table des Griffondor, il y vit Harry, Jessy et Jenny mais pas de Hermione.



Blaise : Tu crois qu’il faut que je parle à ta sœur ?



Dray : Et comment !



Blaise : Mais je lui dis quoi ?



Dray : Que toi peux le savoir !



Blaise : Tu m’aides vachement !



Dray : Il faut déjà savoir si tu vas lui dire que tu éprouves les même sentiments qu’elle ou non ! (cela ne vous fait pas penser à quelque chose !)



Blaise : Je sais pas, moi ! Et tu me regardes quand, je te parle !



Dray : Ouais mais c’est bizarre Hermione n’ait pas là !



Blaise : Certainement à la bibliothèque ! Ah oui, désolé ! C’est ta copine ! Je ne m’y ferais jamais !



Dray : Baisses le ton !



Blaise : Oh, c’est bon personne ne nous écoute !



Les portes de la grande salle s’ouvrir pour laisser passer un rouquin, Ron Weasley. Il regarda autour de lui, table des Serpentard zone rouge, Malefoy et Zambini discutant. Table des Griffondor zone rouge, Harry et les sœurs Malefoy. Il se retrouvait alors à devoir choisir une place loin de Harry et de la vue de Malefoy. Finalement, il s’installa à côté de Neuville et Trévor.



Ron : Salut !



Neuville : Bonjour Ron ! Tu ne parles toujours pas à Harry ?



Ron : Non !



Neuville : Trévor est malade en ce moment.



Ron : Tu devrais lui donner des feuilles de pommiers avec un peu de jus de eucarmirius ! Crois moi demain, il sautera comme un lapin !



Neuville : Mais comment tu sais ça ?!



Ron : Euh… je mis connais en … crapaud !



Neuville : Super ! Ben merci !



Une nouvelle fois, les portes s’ouvrir sur Hermione. Elle jeta un regard vers Dray puis se dirigea vers Harry et les deux Malefoy.



Jessy : Alors ?



Mione : Alors, Elodie est prévenue ! Si elle approche encore Blaise, c’est qu’elle n’a pas peur pour sa gueule de *** !!!



Jenny : Merci, Mione !



Harry: Pourquoi ? Je comprend rien.



Mione : Oupss ! Tu étais là, toi !



Harry : Je peux connaître l’histoire ?



Jessy : Non, c’est un truc de fille.



Harry : Pourquoi Zambini est concerné alors ?



Jessy : Parce que … parce que c’est un travesti !



Harry : Bien sûr et moi je suis homo !



Mione : Harry, On ne peut pas t’en parler, désolé !



Un peu plus tard, dans l’après midi, Mione et Dray s’étaient retrouvé dans la bibliothèque pour un devoir en botanique.



Mione : Il faut les mettre de l’engrais ?



Dray : Non, du sang !



Mione : C’est dégeux, ces plantes !



Dray : Tu crois que c’est pourquoi qu’on les appelles les fleurs des morts ?



Mione : Ben, je pensais que c’était des fleurs à mettre sur les tombes.



Dray : Et ben, non.



Mione : Bon, on a finit !



Dray : Super, j’ai un entraînement de quidditch.



Mione : Vas y alors !



Le jeune homme se leva, embrassa Mione, puis partit vers le terrain de quidditch.



Malheureusement derrière une étagère se trouvait quelqu’un. Et cette personne avait vu le baiser. Une rage l’envahit alors. Cette personne n’était autre que… Ron.



Lorsque le soir, Hermione entra dans la grande salle, tous les regards se tournèrent vers elle puis bientôt des applaudissements retentir. Harry arriva mais lui n’avait pas de sourire.



Harry : Faut que je te parle !



Il partir dans un couloir bien isolé.



Harry : Tu sort avec Malefoy ?



Mione : Quoi ? Qui t’a dit cela ?



Harry : Tous le bahut ne parle que de cela ! Alors je veux une réponse !



Mione : Et ben oui, je sors avec Drago.



Harry : Mais t’es folle ! Pourquoi ?



Mione: C’est comme ça, Harry !



Harry : Mais c’est Malefoy ! Il t’a insulté pendant des années !



Mione : Je sais mais je… je l’aime.



Harry : C’est bien la dernière chose que je voulais entendre !



Mione : Pardon Harry ! Mais qui a bien pu le dire à tout le monde ?



Harry : Ben c’est pas moi, même si je suis censé être ton meilleur ami, je ne suis pas au courant moi !



Mione : Je suis vraiment désolé, mais on voulait en parler à personne pour le moment !



Harry : Tu es sûr qu’il ne se sert pas de toi ?



Mione : Je ne pense pas !



Dix minutes après la sortie d’Hermione, Drago avait eu la même scène, il était donc maintenant avec Blaise.



Blaise : Je te jure ! Je n’ai tien dis du tout !



Dray : C’est qui alors ? Hermione a du en parler à quelqu’un !



Blaise : T’es dans la merde ! Quand ton père va savoir ça !



Dray : Si il ne le sais pas déjà ! Bon tant pis, on va assumer ! Et je vais casser la gueule à l’idiot qui l’a dit !



Blaise : En tous cas toutes les filles détestent Granger !



Dray : J’imagine la tête de Pansy !



Blaise : Ca doit être super à voir !



Dray : Ouai, mais cela ne change pas que tous le monde sait pour Hermione et moi !



Blaise : Tu vas faire quoi ?



Dray : Déjà avoir une conversation avec elle !



Ron et Ginny faisaient leurs devoirs lorsque Ron se leva d’un grand coup.



Ginny : Ca va pas ?



Ron : Ginny ? Je…je…j’ai un problème ! Je ne vois plus…plus rien !



Ginny : Quoi mais comment ?



Ron : Je suis aveugle, Ginny !



Ginny : Mais c’est pas possible ! Tu as des problèmes d’optiques ?



Ron : Ginny, aides moi ! Je vais avoir des problèmes !



Ginny : Mais que veux tu que je fasse !



Ron : Appels de l’aide !



Ginny : Mais qui ? Tu n’as plus aucun ami !



Ron : Ginny !!!!!!!!!!!



Ginny : Mais quoi ?



Drago était avec Mione dans la salle commune des préfets en chef.



Mione : J’en ai parlé à personne ! Et toi ?



Dray : Ben presque personne…



Mione : Comment ça presque personne ?



Dray : Ben Blaise était au courant, mais il n’a rien dit, j’en suis sûr !



Mione : C’est toi qui m’a sermonné pour que je n’en parle à personne !



Dray : Oui, bon c’est bon, c’est ma faute ! On a comprit ! Par compte, c’est pas Blaise, j’en suis sûr, je lui fait confiance !



Mione : Bon on fait quoi alors ?



Dray se leva, s’approcha de sa petite amie. Il prit son visage dans ses mains et l’approcha du sien.



Dray : On va tous simplement s’en sortir ! Puis après tout, c’est rien de grave. On sort ensemble donc pourquoi se cacher.



Mione : C’est sûr que l’on a plus rien à cacher !



Dray : Comment à réagit, Potter ?



Mione : C’est pas drôle !



Dray : Mais je ne ris pas !



Mione : Bon alors, on se montre devant tous le monde ?



Dray : … Ouais !!!



Harry, Jenny, Jessy, Drago et Hermione étaient maintenant dans leur point de rendez-vous, c’est à dire la bibliothèque.



Jessy : J’en reviens pas ! Je suis quand même ta meilleure amie et à toi ta sœur et aucun n’a eu l’idée de me le dire.



Dray : C’est pas qu’on n’a pas eu l’idée ! Oh contraire ! Mais on l’a fait exprès !



Jenny : C’est sympa !



Harry : (essayant de na pas s’énerver) Bon, on fait notre botanique.



Hermione : Ouais !



Jessy : Blaise ne le fait pas avec toi ?



Jenny : Je deviens homo donc c’est pu un mari qu’on va devoir me trouver mais une femme ! Hermione veut tu m’épouser ?



Mione : C’est une très gentille proposition mais je suis ta belle sœur !



Jenny (à Dray) : Piqueur de copine !



C’est alors que Ginny entra affolé.



Ginny : Harry ! Hermione !



Harry: Tu me parles maintenant !



Jenny : Oh mais on dirait la « bonne meuf » !



Ginny : J’ai un problème…enfin Ron a un problème !



Harry : Il peut se débrouiller seul ! Il est super intelligent !



Mione : Comment ça ?



Harry : MONSIEUR a fait une formule d’intelligence.



Dray : Ah donc il est toujours un abruti !



Mione : Et il se passe quoi ?



Ginny : Il ne voit plus rien.



Harry : Ouais, c’est sûr, il voit même pas qu’il va avoir des problèmes !



Dray : Non, mais Potter, elle parle au sens propre, c’est la conséquence de cette formule !



Jess : Tu l’as déjà fait ?



Dray : Non !



Mione : Et comment on arrête ça ?



Dray : Je sais plus du tout !



Mione : Fais un effort ! Cherches !!!



Dray : Moi ? Faire un effort ? Pour Wesmoche ? Je crois pas !



Mione : Fais le pour moi alors !



Dray : Je crois qu’il faut qu’il arrive à avoir un 20 sans magie.



Jessy : Mission impossible ! Tada… tada…



Harry : Bon, ben Ron ne verra plus jamais de sa vie !



Jenny : Triste sort !



Ginny : Quoi ?



Mione : Bon, on va l’aider alors !



Harry : Ben moi se n’ait plus mon ami donc pas de problème !



Dray : Et moi, il n’a jamais été mon ami !



Jenn : Moi non plus !



Jessy : Et moi encore moins !



Mione : Merci de votre soutient !



Harry : Mais Ron avoir 20, c’est comme…comme je trouve même pas.



Dray : Comme Potter ayant une cervelle !



Harry : Voilà, c’est im-po-ss… Et !!!



Dray : Ca justifie ma théorie !



Harry : (lui tirant la langue) Je sais pas ce que Hermione te trouve !



Dray : C’est réciproque !!!



Mione : Bon temps mort ! Le sujet c’est Ron.



Jenn : Malheureusement.



Jessy : Ben il peut se débrouiller !



Mione : Je vous en prit.



Jenn : Bon j’accepte de t’aider !



Jess : Je vais faire un effort !



Harry : C’est pour toi pas pour Ron.



Dray : Ouais, ben vous êtes quatre, pas besoin de moi !



Mione : Mon cœur, je t’en pris !



Dray : Non, merci !



Mione : Aller !!!



Dray : Bon c’est bon ! Ok !



Mione : (lui sautant au cou et l’embrassant) : Merci mon amour !



Ron était dans un canapé dans la salle sur demande lorsque le groupe entra.



Dray : Ben, moi, finalement je le préfère aveugle !



Harry : Et moi de même !



Mione : Un peu de bonne volonté !



Jenny : Alors Wesmoche, on a voulu faire le malin ?



Jessy : Tu sais quoi ? On a inventé une nouvelle version de mission impossible !



Mione : Ron, ça va ?



Ron : Hermione ! Aides moi !



Mione: Mais oui ! On va t’aider !



Harry : Alors MONSIEUR la tête ! Qui avait raison pour les conséquences ?



Mione : HARRY !



Dray : Ca t’ai pas venu à l’idée de regarder les conséquences ? Même avec une formule, ton cas reste le même ! Toujours aussi con !



Ron : Alors Malefoy ? Comment à réagit ton « papa » pour toi et Hermione ?



Mione : Attends ! Ron, ne me dis pas que…



Dray : C’est ce con qui l’a dit à tous le monde ?!!!



Jess : T’as même pu a avoir peur pour ta vue Wesmoche ! Tu vas mourir !



Dray : Mais qu’il est CON !!!



Harry : T’as qu’a lui casser la gueule !



Mione : HARRY !



Harry : Mais tu me soules ! Je peux même pas placer un mot !



Ginny : Bon vous aidez mon frère ?



Mione : Ron, tu vas devoir avoir un 20 pour récupérer la vue !



Ron : Facile !



Mione : Non, sans la magie !



Ron : Quoi ? Je suis mort !



Jessy : Non ! Juste aveugle !



Mione : On va t’aider, Ron !



Ron : Merci, merci et merci Mione !



C’est donc tous les jours que se reliaient nos 6 ados auprès de Ron. Ce matin s’était au tour de Drago et Harry.



Harry : Tu penses à quelque chose de heureux !



Ron : Comme quoi ? Je sais pas moi ?



Dray : C’est sûr que savoir quelque chose, toi, ça relève du miracle.



Ron : La ferme, Malefoy.



Dray : T’es pas en position de force, Wesmoche !



Harry : Bon revenons à mon truc heureux.



Dray : Non, on va te faire avoir un 20 sur le sort de « Extranmanomos » !



Harry : C’est quoi ça ?



Dray : C’est pour maudire quelqu’un et on a une interro dessus dans 3 jours.



Harry : Ah ouais, celle là !



Dray : Et il faut penser à un truc qui te met en rage !



Harry : Bon, ben là, ta une liste.



Ron : Non, vraiment, je vois pas !



Dray : Pas mal le jeux de mot ! Je sort avec Hermione !



Harry : J’ai couché avec Hermione !



Dray : J’habite avec Hermione !



Harry : J’ai couché avec ta sœur !



Ron : « Extranmanos »



L’objet qui servait à savoir si le sort était réussit devient sur le champs vert.



Dray : Putain, du premier coup !



Harry : Je crois que ton 20, tu l’as !



Ron : T’as couché avec ma sœur ?



Harry : Euh… bon, on va dire à Mione qu’on a réussit !



Dray : Non ! Je peux y aller seul, reste avec ton Grand ami ! (J’adore la vacherie des Malefoy)



Grand jour pour Ron, le jour de l’interro en sortilège. Hermione l’emmenait donc en cour en tenant par le bras.



Ron : Marches moins vite !



Mione : Et toi, marches plus droit ! Sa fait pas du tout naturel.



Ron : C’est pas de ma faute si je suis aveugle !



Mione : Si, justement c’est de ta faute donc maintenant assumes et fait en sorte que personne ne voit que tu es aveugle sinon tu pourrais être viré !



Ron : (grommelant) Ca me permettrais de ne plus te voir avec l’autre.



Mione : RON ! L’autre est mon petit ami et tu dois t’y faire.



Ron : (s’arrêtant) Ecoutes Hermione Granger. Je t’aime et…(prenant un air décidé) Veut tu être ma femme ?



Mione : (éclatant de rire) Ah trop fort ! On aurait vraiment dit que… attends…non ! Ron ne me dis pas que tu étais sérieux ?



Ron : Plus que jamais ! Je t’aime et je veux m’engager avec toi !



Mione : On a 17 ans.



Ron : Et alors en amour l’âge ne compte pas.



Et là, elle lui sauta dans les bras, l’embrassa et accepta.



FIN DE LA WEBSERIE.









Mais non je rigole !!!! (Vous avez eu peur, hein !)



Elle le regarda et pose une main sur sa joue.



Mione : Ron, je t’adore, tu es un de mes meilleur ami mais j’aime Dray et je ne suis pas prête à me marier même avec lui.



Ron : Mais, il va te rendre malheureuse.



Mione : Et pour le moment, il me rend tellement heureuse !



Ron : C’est Malefoy ! Il veut juste coucher avec toi, il ne t’aime pas, moi si !



Mione : De toute façon, c’est comme ça Ron !



Drago et Harry étaient devant la salle commune des Giffondor.



Dray : Si encore un seul des Griffondor me regarde comme cela, je lui enlève 50 points.



Harry : Pour avoir osé te regarder ? Bon, bref, si j’ai bien comprit, on va en défense contre les forces du mal, après Hermione et moi ont va en histoire de la magie et toi t’as perm donc tu gardes Ron.



Dray : Quoi ? Comment ça ? Je garde Ron ?



Harry : Oui tu auras finis tes cours et nous on aura encore histoire de la magie, que Ron a décidé de sécher et sortilège où il doit avoir 20.



Dray : Génial ! Putain Wesley ! J’ai une réputation, moi !



Harry : Caches toi !



Dray : Très drôle !



La DFCFM était terminé et maintenant Hermione et Harry étaient en histoire de la magie et Dray et Ron dans la salle commune des 4 maisons.



Ron : J’m’ennuis !



Dray : Lis !



Ron : T’es marrant ch’u aveugle ! Ah ! C’est une idée ! Lis moi un livre.



Dray : Te faire la lecture ? Non, merci !



Ron : Mais je ne sais pas quoi faire ?



Dray : Bon, je reste déjà à moins de 3 mètres de toi donc te plains pas !



Ron : Tu fais quoi ?



Dray : Je boss !



Ron : Sur quoi ?



Dray : Divination !



Ron : Pourquoi ?



Dray : Tu peux pas m’oublier ?



Ron : On va jouer à « devine ce que je vois » ! C’est bleu et jaune, grand et sa nous entoure.



Dray : Papier peint !



Ron : Comment tu as deviné ?



Dray : Il n’y a que cela ici !!!



Ron : C’est pas drôle de jouer avec toi !



Dray : Ouais, c’est ça ! Je suis un méchant garçon donc il faut mieux que tu ne me parle pas !



Ron : Je ne suis pas avec toi par plaisir !



Dray : On se comprend alors !



Ron : J’me demande comment elle peut sortir avec toi !



Dray : Et traîner avec toi !



Ron : T’as de la chance que je suis aveugle !



Dray : Sinon, tu m’aurais fais quoi ? Asphyxier avec ton odeur !



Ron : Tu es bien toujours le même ! Pourquoi Hermione te trouve changé ?



Dray : Mais je n’ais pas changé ! Et je ne changerais pas ! Encore moins pour toi !



Ron : Tu es infecté !



Dray : Venant de toi, c’est un compliment !



Ron : Sale serpent !



Dray : Putois !



Début de l’intérro de sortilège pour Ron.



Mione : Courage ! Tu vas y arriver !



Harry : De toute façon c’est ta seule chance !



Ron : J’y vais ! Extranmanos !



Professeur : Euh…j’accepte ! Mr Wesley, félicitation ! Je vous donne un… 19.



Harry : Quoi ?



Mione : Non, Mr !



Prof : Comment ça, non ?



Mione : Pour 1 point, je vous en pris Mr.



Prof : Pour 1 point, j’accepte !



Mione : Merci.



Prof : Cela, vous tient à cœur Miss Malefoy ! Euh… je veux dire Miss Granger.



Dans la salle commune des quatre maisons :



Mione : Cela, vous tient à cœur Miss Malefoy ! Abruti ! Blague de très mauvais goût !



Dray : Bon, c’est bon, c’est pas comme si il t’avait appelé Wesley !



Ron : Très drôle, Malefoy !



Harry : Bon, le plus important c’est que tu as eu ton 20 et que tu n’es plus aveugle !



Ron : Ouais, sauvé !



Mione : Bon, c’est qu’on s’ennuis mais (à Drago) on va se coucher ?



Dray : Se coucher ? T’es sûr ?



Mione : (le regardant avec des gros yeux) Oui, sûr !



Harry : Bonne nuit, Hermione !



Ron : Bonne nuit, Hermione !



Hermione : Bonne nuit les garçons !



Dray : C’est ça, adieux !



C’est donc comme cela que se termine, cet épisode avec Dray et Mione allant se « coucher » et Ron et Harry restant seul.
Joyeux Anniversaire Elodie by Clara et Bibi
Author's Notes:
Peut-être l'avait vous déja lu sur le site mais bon je remet tous les épisodes ici aussi. kiss
Joyeux anniversaire Elodie...


« Driiiiing »



Jenny : Hum…



Une main se posa sur le réveil qui s’arrêta à la seconde. Jenny s’étira, puis, après deux bonnes minutes, sortit du lit d’humeur joyeuse. Dans le lit d’à côté, Jessy dormait toujours profondément encrée dans ses rêves.



D’un autre point de vue…



Voix (étouffée) : Salop*rie de réveil ! On se demande qui la encore mit si tôt…Jenny Malefoy !



D’un autre lit du dortoir, une tête blonde était littéralement enfouie dans un oreiller. Cette tête, bien sûr, n’était autre que celle d’Elodie, qui se redressa, déjà de mauvaise humeur. Elle grogna tout en regardant Jenny s’approchait du lit de sa sœur en riant bêtement.



*



Jenny sauta alors sur Jessy, la réveillant en sursaut.



Jessy (encore dans son cauchemar) : Ihh ! Une invasion de souris extraterrestre !!! AU SEC…



Jenny explosa de rire sous le regard noir de sa sœur en sueur.



Jessy (de mauvaise humeur) : Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de drôle !!



Jenny : Oh aller ! Soyons de bonne humeur aujourd’hui on est…



Elodie (la coupant) : Le vendredi 2 octobre ! Ca fait 8 ans…



Elodie s’était approchée des deux sœurs. Leurs visages se raidirent à la seconde même où ses phrases franchirent le seuil de leurs cerveaux [eh oui, les blondes ont des cerveaux…bon la je vais me faire tuer par ma couz donc j’arrête]. Elodie fit demi-tour et se dirigea vers la salle de bain, fière de son petit effet et en même temps…pas tant que ça.



Jenny (se répétant la phrase pour elle-même) : Le vendredi 2 octobre…ça fait 8 ans…



Dray : Hého, tu comptes sortir quand ?



Hermy : Dans cinq petites minutes !



Dray : Ca fait déjà 1 heure que tu me répètes « dans 5 petites minutes » et u n’es toujours pas sortit de cette *** de salle de bain !



Hermy : T’as qu’à pu me poser la question, comme ça je n’aurais pas à me répéter !



Dray grogna. Cela faisait déjà deux semaines qu’ils étaient ensemble officiellement et il n’arrivait pas encore lui-même à savoir comment il avait la patience de la supporter. La porte s’ouvrit enfin et il comprit aussitôt : cela valait quelques fois la peine d’être patient et Hermione était magnifique…sur tous les points.



Dray : Ben enfin !



Hermy : Tss !



Drago referma la porte tandis qu’Hermione s’asseyait pour lire le journal que tenait plus tôt son petit ami. Elle entendit la douche se mettre en marche [eh oui, les douches marchent, première nouvelle !] et le blond marmonnait qu’il n’y avait plus d’eau chaude, elle sourit.



Dray (criant pour se faire entendre) : En fait, on est quel jour ?



Hermy : Euh…(se levant pour regarder le calendrier) : Le vendredi 2 octobre…



Elle entendit Drago glisser dans la douche et l’eau s’arrêter presque instantanément. Un grommellement de douleurs de fit entendre. Apparemment, il s’était cassé la figure.



Hermy : Pourquoi ?



*



Dans la Grande Salle, Harry, Ron et d’autres élèves entamait leurs petits-déjeuners. Ron reniflait sans cesse.



Harry : T’es enrhumé ?



Ron : Non…juste, *snif*, malheureux !!



Il renifla bruyamment tandis qu’Harry soupirait.



Harry : Roooon !! Ca fait déjà deux semaines qu’elle a refusé de t’épouser…(il pouffa) ce qui ne m’étonne pas (se rattrapant) enfin, ce n’est pas pour toi que je dis ça, c’est que,…à cette âge-là, on ne pense pas encore à ça…



Ron (reniflant) : T’as sans doute raison…



Quelques minutes plus tard, Elodie sortit de la salle de bain, entièrement vêtue de noir. Elle regarda dans le dortoir et s’aperçut que les deux sœurs Malefoy étaient encore sur le lit de Jessy, les yeux dans le vide. Ceux de Jessy croisèrent un instant le regard étincelant d’Elodie. Puis cette dernière partit, direction la Grande Salle.



Jessy : J’y vais la première…



Elle se leva et laissa seule sa sœur pour prendre sa douche. Jenny regarda autour d’elle, ce qui aujourd’hui était sa chambre pour la plus grande partie de l’année, et quelque chose lui revint en tête, un souvenir.



Flash :



Jenny, quelques années avant, beaucoup plus jeune, était assise, seule,sur un grand lit en chêne pure, dans sa chambre. Le décor ne ressemblait pas du tout à celui du dortoir où elle était à présent, non tout était plus riche, plus classe, plus…Malefoy. Elle se coiffait les cheveux tout en regardant le vide. Bientôt, elle entendit du bruit dans l’escalier, deux personnes montaient à toute allure, apparemment pressaient de la voir.



Voix : Jenny !! Jenny !!



La porte s’ouvrit. C’était sa sœur, Jessy, elle aussi beaucoup plus jeune, habillé tout de rose qui arborait un magnifique sourire. Mais il y avait quelqu’un d’autre, blonde elle aussi, tout aussi joyeuse et surexcité. Jenny la connaissait bien et l’adorait. Elodie Johnson, sa meilleure amie. [Choc !!!!Non impossible !!! Elodie, leurs meilleures amies ?? Eh bien il faut croire que oui, vu que je l’ai écris.] Elle était arrivée la veille au Manoir et avait passé une nuit de folie avec eux.



Jenny leur sourit, devinant déjà ce qu’elles allaient lui dire.



Elo (surexcitée) : Les invités !! Ils arrivent !! Ca va être une fête géniale !!



Jenny poussa un cri de fille complètement hystérique et se leva pour courir avec eux joyeusement.



Elle ne savait pas encore, à ce moment-là, qu’elle courait droit vers la catastrophe…



Fin du Flash.





Jessy (secouant sa sœur) : Jenny ! Hého ! Tu m’entennnnds ??



Jenny (revenant à la réalité) : Hein ?? Euh oui, oui, bon je vais prendre ma douche !



Jessy : Ca va ??



Jenny (souriant tristement) : Oui, ça fait 8 ans, faudra bien que je m’y fasse un jour.



Et elle se leva.



Hermione, de son côté, ne comprenait décidément plus rien. Drago après avoir été quelques minutes dans le silence remit la douche en marche n’ayant toujours pas répondu à son « Pourquoi ? ». A peine deux minutes plus tard, elle entendit la porte de la douche coulissait et puis à nouveau, plus rien. Enfin un quart d’heure plus tard, Drago ouvrit la porte de la salle de bain, propre et habillé. Hermione arriva vers lui pour répéter son « Pourquoi ? » mais il ne fit même pas attention à elle et disparut bientôt dans l’encadrement de la porte d’entrée.



Hermy : D’accooord…


Dray arriva dans la Grande Salle d’une démarche assuré et plongé dans ses pensées, ce qui ne l’empêcha pas de remarquer aussitôt Pansy Parkinson qui lui sauta dessus. Il soupira.



Pansy (plaintive) : Alors mon Drakounet d’amour, qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tu ne viens plus me voir ? Je en te plais plus ?



Il la regarda avec dégoût.



Dray : Tu ne m’as jamais plût Pansy, alors maintenant si tu pouvais me laisser passer…merci !



Il la dégagea d’un geste bref et s’avança vers sa table.



Pansy (revenant à la charge) : Mais mon Dragonouchet, je…



Dray : Tu me saoules Pansy…



Il s’assit en face d’Elodie qui releva la tête. Pansy, elle, laissa son « Drakounet d’amour » enfin tranquille et s’assit un peu plus loin, avec son habituel air de chien battu.



Dray : Pff…ell m’énerve !



Il se servit son petit dej’ et commença à manger, quand il se rendit compte qu’Elodie n’avait pas encore touché quoi que ce soit de son bol de chocolat et de ses tartines.



Dray : Tu ne manges pas ?



Elo : Pas faim…j’y vais !



Elle se leva de table, las, et quitta la salle.



Dray : Et ça y est, c’est partit pour une journée d’enfer !


Jenny et Jessy arrivèrent dans la Grande salle, dix minutes environs après le départ de la Johnson. Elles rejoignirent Drago, encore à table.



Jenny et Jessy : S’lut !



Dray : S’lut ! Alors…ça va vous ?



Jessy (s’asseyant) : Ouais…



Dray (soupirant) : C’est il y a longtemps, vous devriez…



Jessy (le coupant) : 8 ans !



Dray : Quoi 8 ans ? Qui a 8 ans ?



Jenny (agacée) : Personne ! C’est il y a 8 ans que..



Dray : Ah…ben voilà c’est y a 8 ans donc vous devriez…



Jessy : Ne plus en parler ? Mais c’est toi qui en parles Dray.


Drago ne répondit pas. C’était vrai, elles avaient raison. Pourtant, il avait vécu tellement d’autres horreurs…mais c’est celle là qui l’avait marqué la première…c’était peut-être aussi sa toute première expérience horrible…peut-être.


Hermione, après avoir longtemps traînée dans sa salle commune s’était décidée à enfin descendre manger. En chemin, elle rencontra Jenny et Jessy. Vu leurs têtes, il se tramait quelque chose.



Hermy : Coucou !



Elles répondirent par un minuscule sourire (en fait c’était plutôt le bord des lèvres qui se soulevèrent légèrement, qu’un véritable sourire, enfin bref).



Hermy : Ca va ?



Jenny (soupirant) : J’en ai marre qu’on me le demande, alors NON, CA NE VA PAS !



Hermione sursauta tandis que Jessy soupira sans rien faire pour l’arrêter. Finalement Jenny contourna la préfete en chef et courut, Jessy après elle.



Hermy : Oula, je n’aime pas ça ! D’abord Dray, ensuite Jenny et Jessy, mais qu’est ce qui se passe à la fin ?! les Malefoys ont pété les plombs ! [et la je ris bêtement parce que j’ai écris au début « Malefous » comme quoi il en faut peu pour être heureux !]



8 h 25. Premier cours de la journée pour Jess’ et Jenn’ : Divination. Etouffement (la salle étant imbibé de parfum) et présage de mort en perspective.



Jessy dans un coin de la salle, ramassait dans son fauteuils, se bousillait les yeux à regardait avec trop d’intensité sa boule qui lui montrait juste son reflet. Qu’est ce que ça voulait dire ? Qu’elle allait bientôt mourir ?! Ou tout simplement qu’elle était nulle en divination ? Peut-être bien les deux…



Jessy (soupirant) : J’en ai marre…



Elle poussa sa boule un peu plus loin sur la petite table et respira un bon coup. Une forte odeur de parfum presque irrespirable s’insinua alors dans ses narines et elle se souvint…



Flash :



Une petite fille blonde qui n’était autre qu’elle plus jeune, descendait les escaliers quatre à quatre essayant de distancer sa sœur et sa meilleure amie en riant. Elle descendit les dernières marches et les attendit, puis toutes 3, mains dans la main coururent joyeusement vers le hall où déjà leur domestique Jo, « un grand type tout droit qui faisait peur » accueillerait plus ou moins gentiment les premiers invités. Chloé, Riley, Jade et Clémentine étaient déjà là. Elle se détacha de ses sœurs et sa meilleure amie et alla dire bonjour aux filles. Mais au moment même où elle faisait la bise à Jade se noyant dans un pot de parfum assommant (apparemment elle en avait encore mit trois fois trop se dit elle) elle entendit Jo déclarer : « Les Hardisson arrivent ».



Les filles sourires, ravies.



Fin du Flash back.


Jessy encore dans ses pensées fut interrompu par l’arrivée de la prof. Celle-ci, emmitouflée dans ses éternels foulards réajusta ses lunettes sur son nez et se pencha sur la boule avant de pousser un cri strident.



Tralaway : Ooooh mon dieu ! Vous allez être victime d’une malédiction ! UNE TERRIBLE MALEDICTION !



Jessy soupira et leva les yeux au ciel tandis que tous les élèves se tournaient vers la scène.



Trelaway : Oui, oui…VOUS ALLEZ ETRE ATTAQUE PAR…PAR…



Sa concentration était telle qu’elle ne se rendait pas compte que plus personne ne travaillait, riant et l’imitant quand soudain…



1 fille : Ihh !



Un crapaud surgit. Il fit quelques bonds dans la salle avant de sauter sur la pauvre Jessy. Mme Trelaway n’entendit pas le cri de la jeune fille et ne l’entendit pas non plus se lever en vociférant : « Encore ce *** de Trevor, j’en ai ras-le-bol ! » et quitter la classe.



La professeur leva la tête d’un coup, comme frappé de stupeur, les yeux exorbités.



Mme Trelaway (éberluée) : Un crapaud ??

Deux heures plus tard, Drago à la bibliothèque réfléchissait. Il regrettait un pu d’avoir complètement délaissé Hermione, et pas du tout d’avoir remballé Pansy. Il y avait beaucoup de passage et Drago pu même observer un couple de 4ème année se disputer pour une broutille…même si, devant l’ampleur que ça prenait, la broutille allait bientôt réussir à faire casser le couple, ce sont des choses qui arrivent…bref le couple était en train de se disputer, quand la fille exaspérée partit en claquant violemment la porte de la bibliothèque et Drago plongea dans ses pensées.


Flash back :



Drago, plus petit, était dans le salon avec sa mère qui lui souriait en disant que « non » l’elfe de maison attribué au petit garçon ne serait pas viré ni frappé. Il entendit alors de la porte d’entrée Jo, le domestique aux allures de robot ou agent secret dire de sa voix neutre et légèrement robotisé : « Les Hardisson arrivent ». Le blond sauta instantanément de son canapé de luxe en cuir vert, et se dirigea vers le hall. La porte claqua alors violemment derrière la nouvelle famille qui venait d’entrer. Jo ne savait pas toujours contrôler sa force.



Jenny : Bonjour.



Devant eux, une femme, un homme et leurs deux enfants, un garçon et une fille devaient avoir vers les 8-9 ans et semblaient ravit d’être ici. Le garçon aperçut Drago et s’approcha de lui pour le saluer, puis il se tourna vers les filles qui lui lancèrent leurs plus beaux sourires.



Elodie, Jenny et Jessy : Salut Ben !



Ben Hardisson, son meilleur ami.



Fin du Flash back.



Voix : Dray ?



Drago se retourna. Hermione lui faisait face.



Hermy : Pourquoi t’es partit comme ça ce matin ?



Drago ne répondit pas, mais sourit.



Hermy : Quoi ?



Dray (moqueur) : Tu t’inquiétais ?



Hermy : Hein hein…pas du tout !



Il fit une petite moue qui la fit sourire, et finalement il la ramena à lui et l’entoura de ses bras pour poser un léger baiser sur son nez.



Dans le Manoir Malefoy, Narcissa, seule, réfléchissait. Son mari, son fils, ses filles…Elodie étaient tous à Poudlard. Et elle ? Oubliée…enfin. Elle regarda la date sur le calendrier : Vendredi 2 octobre. Elle soupira et se dirigea vers la commode où tous les albums photos étaient rangés. Comme d’habitude depuis 8 ans, ce jour-là, elle feuilletait un album précis. Sur cet album était inscrit en lettre d’or : Octobre 1997. [Oui, on sait, ça devrait être 1987 où un truc dans le genre mais comme on fait évoluer nos héros à notre époque ben…vlà quoi !].



La femme s’assit dans un fauteuil de la pièce et calla l’album sur ses genoux.



Narcissa passa sa main sur les lettres d’or en soupirant…que de mauvais souvenirs. Enfin, elle l’ouvrit et son regard porta vers la première photo. Elle sourit. Dessus, ses filles et Elodie, la petite Johnson, qui avaient à cette époque 9 ans, prenaient la pause d’un air sûr. C’était avant que les invités n’arrivent. Narcissa avait, pour l’occasion, payée quelques photographes qui prenaient un malin plaisir à prendre tout le monde, n’importe quand. D’ailleurs, la deuxième photos le prouvait…plutôt embarrassante.



Narcissa était dans le hall, elle accueillait les Hardisson. Seulement au moment où elle embrassait Mr Hardisson et faisait un énorme grimace, un des photographes eut la merveilleuse idée de la prendre en photo. Mr Hardisson…un voile de tristesse passa dans ses yeux.



Flash back :



Elle était dans le salon. Son fils venait de partir en courant et elle ne tarda pas à le suivre non plus. Elle arriva dans le hall, un sourire plaqué aux lèvres. En passant à la hauteur de Drago, elle posa sa main sur son épaule, mais il la regarda d’un air froid. Il y avait des gens. Elle enleva donc sa main en lui lançant un regard désolé et se tourna vers les Hardisson. Elle s’approcha alors des enfants.



Narcissa : Bonjour Maria, Bonjour Ben !



Elle leur donna à tout les deux un baiser sur la joue puis se tourna vers les parents. Les Hardisson, une grande famille, qui n’était pas loin de concurrencer les Malefoy, soit presque des rivales. Elle embrassa la femme puis s’approcha de l’homme. L’homme. Plutôt un paquet de cigarettes ambulant à son humble avis.



Homme : Bonjour Narcissa, Lucius n’est pas là ?



Il approcha son visage du sien et Narcissa du se retenir de ne pas reculer. Elle prit sur elle-même, mais ne pu réprimer une énorme grimace quand elle sentit la forte odeur de cigarettes s’insinuait dans ses délicates narines. C’est alors qu’un flash l’éblouit. On venait de prendre une photo. Tant pis, elle verrait plus tard.



Narcissa : Non, Lucius est en voyage d’affaires, olala, si vous aviez su combien il avait été déçu de ne pas pouvoir être là !



En réalité, elle était sûre et certaine que « le sois disant » voyage d’affaire arrangeait plutôt Lucius et qu’il s’était même débrouillé pour qu’il est lieu exactement à cette date.



En y réfléchissant bien, si Lucius avait été là, peut-être que ce ne serait pas arrivé…

Fin du flash back.



Midi 30. Jenny et Jessy déjeunaient dans la Grande Salle. Jessy racontait sa mésaventure en divination mais sa sœur écoutait d’une oreille distraite. Elle regardait son assiette, ses couverts

et la nappe verte qui recouvraient la table.



Flash back.



Jenny était assise à une table immense entre Elodie et Jessy. La nappe était verte de très bonne qualité et les couverts en argent.



Elle souriait, elle était heureuse. Elle avait réussit à se mettre en face de Ben, son amour éternelle. Tous les invités étaient là maintenant et les adultes étaient partit, mise à part les Hardisson et les Johnson qui restaient la journée aussi avec sa mère. Les enfants chantaient, il y avait beaucoup d’agitation. Aussi quand Jo refit son apparition avec dans ses mains un énorme gâteau, elle ne comprit pas pourquoi d’un coup tous les enfants s’étaient tus, en réalité mort de trouille à cause du domestique, et elle continua à chanter de bon cœur. Jo, accompagné de Narcissa qui allumait les dernières bougies, installa le gateau en face des 3 inséparables.



Narcissa : Joyeux Anniversaire Elodie !!



Fin du Flash back.

Jessy : JENNY ?!! Et voilà t’es repartit dans les nuages !!



Jenny : Non, non c’est bon je t’écoutais. Tu disais ?



Jessy soupira pour la cinquantième fois de la journée.



Jessy : Tu penses encore à ça…



Jenny : Je sais, je sais, ça fait 8 ans…Tiens voilà la peste !



Jessy se retourna et vit Elodie parlait avec un sourire narquois à une fille. Quelques secondes après, la personne partit en courant, sanglotant. Apparemment, Elodie lui avait annoncée quelque chose de triste, mais cela n’empêchait pas la Johnson de sourire pour autant.



Jessy : Une vraie garce ! Même le jour de son anniv’, elle joue la peste !





A peine quelques minutes plus tard, la Johnson sortait de la salle, seule. Elle marcha dans les couloirs, faisant claquer ses talons de plus en plus fort. Elle entendait de partout des bruits, des voix, des rires, des cris, on était dans un château et beaucoup de gens y vivaient.



Flash back :



Narcissa : Joyeux Anniversaire Elodie !



Après ses paroles, tous les enfants se mirent à crier : « JOYEUX ANNIVERSAIRE! » dans une belle cacophonie et à nouveau les rires, les bruits de chaises et les chants recommencèrent jusqu’à ce que Narcissa tape dans ses mains d’un faux air sévère.



Le silence revint. Tous les regards se posèrent sur Elodie, la petite fille sage à couette. Elodie regarda Narcissa, puis le gâteau, puis…Ben. Son petit cœur fit un bond. Il la regardait. Elle se sentit rougir et reporta on attention sur le gateau.



Narcissa : A 3 !



Elodie inspira à fond.



Narcissa et les autres : 1…2…3 !



Elle souffla, toutes les 9 bougies s’éteignirent d’un coup. Ca y est, elle avait 9 ans et était la plus heureuse des petites filles. Elle pouvait en profiter car ce serait certainement la dernière fois qu’elle ressentirait cela. Jamais, ce jour elle ne l’oublierait. Ca c’était sûr, jamais, elle ne l’oublierait.



Fin du Flash Back.



C’était vrai, 8 ans après, elle se souvenait de ce jour comme si c’était hier.



Elodie secoua la tête, essayant de ne pas penser à la suite de son souvenir.



Elodie : Pourquoi faut il qu’à chaque fois, ce même jour je m’en rappelle ?! Est-ce que j’aurais un jour un anniversaire tranquille ??


Hermione son sac de cour à la main, partait pour sa première heure de cours de l’après-midi plutôt maussade. Elle avait passé sa matinée, seule, à ruminer ses sombres pensées.



D’une, Drago l’avait évité où avait juste eu une mini conversation avec elle, avant de s’éclipser, prétextant qu’il avait cours (ce qui, en y réfléchissant devait sûrement être vraie) et de deux, Jessy et Jenny l’avaient complètement laisser tomber (même si, en voyant leurs têtes, il avait vraiment du se passer quelque chose d’important) et de trois, l’idée du divorce de ses parents la hantait malgré elle.



C’est vrai, elle n’avait plus cinq ans, et dans le monde des sorciers elle était majeure, ils n’avaient plus besoin de s’occuper d’elle comme avant. C’est vrai que cela, après tout, maintenant qu’elle avait décidé que, dès sa sortie à Poudlard, elle prendrait un appart’, ça ne la regardait plus.



Hermy (pensant) : Oui, c’est vrai, mais…ils s’aimaient tellement !



Elle soupira. Si c’était ça l’amour…C’est à cet instant qu’elle aperçut au bout du couloir qu’elle venait de prendre, des cheveux d’un roux éclatant. Ron ou Ginny ? Ron et Ginny. Ceux-ci étaient visiblement encore en train de se disputer.



De leur côté.



Ginny : Tu es complètement ridicule Ron ! Mais qu’est ce qui se passe dans ta pauvre petite cervelle ! En imaginant que tu en es encore une !



Il lui lança un regard noir.



Ginny : Mais enfin ! L’année dernière tu te contentais de sortir avec des filles, et non de vouloir te marier !



Ron : Oui, mais les temps ont changés ! Et puis…j’ai décidé finalement de ne pas tout de suite me marier, je ne voudrais pas la brusquer ! Il faut que je lui laisse du temps ! Dans un couple il est PRIMORDIALE de laisser à son partenaire le temps de s’habituer.



Ginny : Ce qui serait surtout PRIMORDIALE c’est que tu ailles te faire soigner ! (Ron secoua la tête) Mais enfin tu ne sors même pas avec elle et…maintenant on ose même plus parler de « bisous » (son frère à l’annonce de ce mot rougit) tellement on a peur que tu défailles ! Mais où est passé le Ron d’il y a…quelques temps ? Celui qu’on avait jusqu’à lors toujours connu !



Ron : L’amour peut faire changer bien des hommes…



Ginny soupira agacée. Elle recommença à marcher quand elle se rendit compte qu’ils n’étaient pas seuls dans le couloir. Hermione, l’objet de leur discussion mouvementée, était là aussi.


Jessy était à la bibliothèque, seule. Elle faisait ces devoirs. Un devoir d’histoire de la magie, elle détestait l’histoire. Elle feuilletait un énorme ouvrage qui sentait légèrement le moisit et agacée de ne rien trouver, elle le jeta dans sa pile des : déjà lus qui commençait à devenir vraiment imposante et plongea sa main dans la pile des : pas encore vus, qui commençait sérieusement à rétrécir.



Elle en sortit un petit livre jaune, plus récent que les autres et surtout moins gros. Dessus était écris, en lettres majuscules : « Cache-cache entre moldus et sorciers ». Elle songea alors que c’était là où tout avait commencé réellement.



Flash back :



Jessy, quelques années en moins, tenait la main d’Elodie. Cela faisait maintenant plus d’une demi-heure qu’elles avaient été désignées « chat » pour le jeu de cache-cache auquel elles jouaient, mais elles n’avaient encore trouvés personne.



Elo (en colère) : On leur avait dit qu’ils n’avaient pas le droit de monter, c’est de la triche !!



Jessy : T’inquiètes, je connais toutes les cachettes du manoir, on va bien finir par les trouver !! Allons voir dans ma chambre !



Et elles montèrent les escaliers en essayant de ne pas faire de bruit, sûr et certaines qu’ils étaient tous montés.



Elles longèrent quelques couloirs et arrivèrent devant la chambre de Jessy et Jenny et ouvrirent la porte si précautionneusement qu’elle ne grinça même pas. Jessy sourit. Elle venait d’entendre du bruit. Ca venait d’un des placards. Elle échangea avec Elodie un regard diabolique. Elles avaient trouvés leurs proies.



Fin du Flash Back.

Quelqu’un : Eh, ça va ?



Elle sursauta puis regarda la main qui venait de se poser sur son épaule et remonta son regard sur un bras, une épaule, une tête…Harry Potter. Elle lui enleva précipitamment sa main de son épaule tout en se levant tout aussi rapidement.



Harry : Qu’est ce que t’as ?



Jessy tremblait. Il ne l’aurait pas interrompu dans ses sombres pensées, elle savait qu’elle aurait finit par arriver au moment…elle se retourna et prit sur la table toutes ces affaires avant de vouloir faire demi-tour, mais Harry la retint par un bras.



Harry : Eh attend…



Elle se dégagea violemment puis partit presque en courant. Mais le jeune Potter n’était vraiment pas décidé à la lâcher si facilement. Il l’avait vu en rentrant dans la bibliothèque. Entourée d’énormes ouvrages, on ne voyait plus que le bout de son nez. Il avait sourit, s’apprêtant à lui lancer une vanne quand il avait remarqué que quelque chose clochait. Et chez les Malefoy, pour remarquer ce genre de chose, il fallait vraiment qu’ils aillent très mal.



Décidé, il se mit à courir après elle.

Pendant ce temps, du côté d’Hermione et les Weasley.



Ginny soupira, agacée, elle recommença à marcher quand elle se rendit compte qu’ils n’étaient pas seuls dans le couloir. Hermione, l’objet de leur discussion mouvementée, était là, aussi.



Ginny : Oh Hermione…tu as tout entendu ?



Hermy : Une partie oui…



Elle sourit, essayant de ne pas rire. Mais Ron interpréta ce sourire autrement, comme une sorte de feu vert à sa révélation. Il sourit à son tour et prit la main d’Hermione qui n’eut même pas le temps de réagir.



Ron (solennel) : Hermione, je sais que tu te demander de m’épouser, c’était peut-être un peu trop c’est pour ça que…



Ginny (le coupant) : Ah tu as enfin comprit !



Ron (continuant comme si Ginny n’avait jamais parlé) : …je te demande si tu veux bien être ma fiancée…c’est quand même plus facile à accepter !



Hermione regarda Ron. Assez, elle en avait assez.



Ginny : Mais tu es complètement…



Assez de le supporter. Assez de supporter ces c*nneries, assez de tout. Elle ouvrit la bouche mais la referma. Est-ce qu’elle oserait lui dire tout ce qu’elle pensait et par la même occasion perdre un de ses meilleurs amis ? Apparemment, elle n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, quelqu’un l’avait devancée.



Quelqu’un : Tu me saoules ! Lâche-moi, dégag* ! Faut que je te le dise en quelle langue ?



Etait ce elle qui l’avait pensé trop fort ? Elle vit Ginny qui regardait derrière elle et se retourna. Non, c’était Jessy qui venait de débouler dans le couloir suivit d’Harry qui décidément ne démordait pas. Hermione soupira de soulagement. Elle n’avait pas envie de blesser Ron, qui était son meilleur ami malgré que ces derniers temps, il n’est pas toute sa tête.



Harry (répondant à Jessy) : En Anglais, il n’y a que celle là que je comprenne ! Mais de toutes façons, je ne te lâcherais pas tant que tu ne m’auras pas dit…



La suite de sa phrase se perdit dans le lointain. Le « couple » ne s’était pas arrêté et avait continué à tracer.



Hermy (regardant l’endroit où elle avait vu pour la dernière fois Jessy et Harry) : D’accooooord !



Ron sourit, aux anges.



Ron (joyeux) : C’est vrai ? Tu es d’accord ?



Hermy : D’accord pour quoi ?



Ron : D’accord pour être ma fiancée !



Hermione soupira. Et voilà, elle allait encore devoir le rejeter. [Pauvre petit…].



Hermy : Non, Ron, je suis…



Ginny (la coupant) : Ne prends pas cette peine ‘Mione, je m’en charge ! (se tournant vers son frère) Elle ne veut pas de toi, elle a déjà Malefoy !



Hermy : Ginny !!



Ginny : Quoi ? C’est vrai ! Et maintenant, frérot, tu me suis ! On va à l’infirmerie, je suis sur que Mme Pomfresh [Ou un truc dans le genre… ?] pourra t’aider, tu as un grave problème Ron !



Ron regarda Hermione. Devant son manque de réaction, son sourire déjà réduit, s’effaça et il se décida à suivre sa petite sœur, le cœur brisé. Enfin…elle le tirait pas la manche tandis que lui le regard vide ne disait rien. Hermione aurait voulut l’aider, lui parler, mais seulement Ginny avait raison. Il avait du se prendre un coup sur la tête.



Elle regarda sa montre las, avant de sursauter. Elle allait être en retard ! Ca ne lui était jamais arrivé et elle ne comptait pas à que ça lui arrive maintenant. Elle se mit à courir.

Le reste des cours se passa sans encombre. Harry avait du laisser Jessy pour aller en cours et Hermione était arrivé pile poil en classe. On n’avait pas revu Ron de l’après-midi et bizarrement Harry ne s’en rendit même pas compte. Peut-être était il trop occuper à réfléchir sur ce qui pouvait bien s’être passé.



Bientôt, le dernier cours de la journée s’acheva. Les élèves sortirent de classe chacun à sa propre manière : en courant, en marchant, en gueulant…Harry fut de ceux qui couraient. Hermione quant à elle, avait décidé d’éclaircir ce mystère, donc, d’aller voir Drago.

Celui-ci, seul, était assis près du lac, réfléchissant. Chaque année, ce jour précis, le souvenir le hantait. Pourquoi ? Ca faisait 8 ans, il aurait du oublier. Et pourtant il s’en souvenait comme si c’était hier. Et chaque fois qu’il sombrait dans ses pensées, chaque fois, ce jour-là, ça lui faisait comme un coup de poignard. Etait-ce une malédiction ?



Il regarda le lac pensif.



Flash back :



Le petit blondinet, cette fois-ci, se trouvait dans un endroit noir. Un placard. Il se cachait.



Au bout de quelques minutes cependant, il lâcha un long soupir. Il trouvait vraiment ce jeu ridicule. Comme si à son âge, on jouait encore à cache cache…encore une idée de sa mère, ça c’était sûr.



Dray : Oh et puis zut !



Il sortit du placard et se retrouva dans un long couloir dont on ne voyait même pas le bout. Il entendit alors du bruit. On montait en haut. Vite, le placard ! Il eut juste le temps de refermer la porte quand il entendit des pas. Il y avait deux personnes. Il regarda par une fente et vit que c’était sa sœur Jessy et sa meilleure amie, Elodie. Elles s’étaient arrêtés juste devant don armoire. Est-ce qu’elles l’avaient repéré ? Non, elles ouvraient avec précaution la porte juste en face. Une chambre. Elles s’arrêtèrent et se regardèrent. Elles avaient entendus du bruit. Ce n’étaient pas les seuls, Drago aussi.



Avec toute la discrétion dont il était capable, il sortit à nouveau du placard et suivit silencieusement les filles dans la chambre. Elles ne l’avaient même pas remarqué. Il sourit, fier.



Dray (dans sa tête) : Je suis trop fort !



Fin du flash back.

Quelqu’un : Salut !



Il tourna la tête, Hermione l’avait rejoint. Elle s’assit entre ces genoux et il la prit dans ses bras.



Hermy : Bon, alors maintenant, tu vas m’expliquer ce que vous avez, les Malefoy, aujourd’hui !



Dray sourit, mais ne répondit pas [Oui, oui, on sait, vous aimeriez bien savoir vous aussi…ça vous irrite hein ?].

Harry courait dans les couloirs à une allure affolante. Il traversa un couloir sans même regarder avant de s’arrêter net. Il recula de plusieurs mètres et sourit, il avait réussit. Il s’était arrêté devant une salle de cours, la classe d’Histoire de la Magie. Jessy n’était pas encore sortit et discutait avec…un mec ?? Il entra dans la salle.



Mec : Donc, ça marche comme ça ?



Jessy : ouais, pas de problème !



Harry : Qu’est ce qui marche comme ça ?



Jessy sursauta et se tourna vers Harry l’œil noir.



Jessy exaspéré) : Encore toi ! Dé-ga-ge-de-ma-vue !



Harry (simplement) : Non !



Il lui fit un grand sourire, mais ce prit, comme qui dirait, un gros vent. Jessy avait reporté son attention sur le Serpentard, aux cheveux blonds disciplinés, yeux marrons pénétrants, très grand, le contraire d’Harry.



Jessy : Bon aller ! A plus !



Mec (regardant Harry, méfiant) : Ouais, salut !



Et Jessy fonça comme une fusée pour échapper à Harry, mais ce dernier avait prévu le coup et la rattrapa sans problème. Ils sortirent de classe ainsi, laissant le grand blond en plan.



Dans un couloir, jenny réfléchissait. Ca faisait 8 ans. Pourquoi s’en souvenait elle comme si c’était hier [Oui, je sais, nos personnages se répètent…lol]. Pourquoi ce jour-là, elle n’arrivais pas à s’empêcher de penser…peut-être était ce parce que à 9 ans, c’était son premier traumatisme, à 9 ans seulement 9 ans, s’était déroulé devant ses yeux quelque chose qu’elle n’aurait jamais du voir. [Mais quoi ? Tel est la question…]. Traumatisée, ça devait être ça. Comme quoi même une Malefoy peut l(être.



Elle sentit alors quelqu’un s’approchait d’elle et se retourna…Blaise.



Blaise : Eh ça va ? T’as pas l’air bien.



Jenny (sur la défensive) : Oui, ça va pourquoi ça n’irait pas ?



Blaise : Non, je demandais comme ça.



Jenny (pensant) Imbécile, ça se voit non ? (à Blaise) Je vais au parc, j’ai besoin d’air.



Blaise s’arrêta. Jenny aussi.



Blaise (sérieusement) : Qu’est ce qui ne va pas ? Toute la journée, tu étais…



Jenny : Laisse tomber !



Blaise : Je ne laisse jamais tomber !



Jenny : Eh bien, fais une exception.



Blaise la défia du regard. Elle eut envie de rire.



Jenny (pensant) : Les mecs et leurs orgueils !



Blaise (la voyant sourire, moqueuse) : Quoi ?



Jenny (lui prenant la main) : Viens !



Quant à Jessy c’était loin de se passer pareil. A bout de nerfs, elle sortit du château en jetant ses livres en l’air. Harry n’en prit pas compte et continua à la suivre, déterminé.



Jessy (pensant) : Me noyer dans le lac, oui, c’est une bonne idée ! Non ! « Le » noyer dans le lac !! Oui, ça c’est une TRES BONNE IDEE !



Et sans même sans rendre compte, elle s’avança vers le lac tandis qu’Harry la suivait toujours.


Du côté de Drago et Hermione.



Hermy : Alors… ?



Dray : Alors c’est une vieille histoire…



Hermy : Et… ?



Dray : Ce n’est pas une histoire pour les enfants…



Jessy (arrivant) : Et tu me fais ch*er !



Harry : Tu te répètes !



Jessy (prise d’une crise de nerfs, gigotant) : Grmmmblmmrrr !!



Hermy : Ok, Jess’ on secalme !



Jessy capta enfin qu’ils n’étaient plus seuls. Le couple était là aussi. Elle poussa un soupir de soulagement.



Jessy : Dites lui de dég*ger, de partir, loin, loin, loin !



Hermy : Assieds-toi, Jess’ !



Jessy s’assit mais Harry l’imita aussitôt.



Jenny (arrivant) : Oh tiens, vous êtes tous là !



Hermione la regarda, regarda Jessy, regarda Drago. Tous avaient eut l’idée du parc. Ca devait être un sixième sens de triplets…



Jenny s’assit à côté d’Hermione, Blaise la suivant.



Hermy (pensant) : Géniale ! Maintenant qu’ils sont tous là, à l’attaque !!!!



Tous étaient pensifs quand Hermione prit la parole, les faisant sursauter.



Hermy : Je pense que vous allez pouvoir nous dire ce qui se passe, maintenant !



Les triplets se regardèrent, s’interrogeant.



Jessy et Dray : Non !



Jenny : Je pense…

Tous portèrent leur attention sur elle.



Jenny : Qu’il faudrait leur dire…ils ont le droit de savoir !



Dray : Tu penses trop !



Jenny : Mais…



Dray : Non, tais-toi Jenny, c’est trop confidentielle…si jamais quelqu’un entend ça…imagine tout ce qui pourra arriver après !



Jenny (s’énervant) : Mais m*rde j’en ai marre !!! Drago, tu ne comprends pas ? J’ai envie de me libérer de ça, d’être libre !! Et peut-être qu’en en parlant à des gens extérieurs…peut-être que…



Harry : Je ne comprends pas…t’as assassiné quelqu’un ou quoi ?



Les trois Malefoy se regardèrent. Les yeux de Jenny s’affolèrent. Drago soupira et reporta son attention sur Harry, le fixant méchamment.



Quant au jeune Potter, il commençait réellement à se poser des questions. Mais ce n’était pas le seul…Hermione et Blaise aussi. Jenny avait-elle… ?



Jessy : Ok ! Je vais vous raconter…n’allez pas vous faire de fausses idées…



Dray : Et si ils le répètent ?



Jessy : J’ai confiance en eux…pas toi ?



Dray regarda Harry, l’œil menaçant.



Dray : Un seul mot, un seul…



Harry : Je ne dirais rien. Absolument rien.



Jessy : Bien…alors…



[Eh oui je coupe là, je sais, c’est méchant !].



La nuit tombait peu à peu sur le château. Enfin cette journée allait se terminer. Elodie était dans le dortoir, seule. Elle faisait ces devoirs, au sol, s’adossant sur le rebord du lit, la tête plongée dans un livre d’Histoire de la Magie quand d’un coup, le livre tomba. Elle gémit. Ses mains tremblaient. Elle secoua la tête mais rien à faire, cette vision, ce cauchemar, s’insinuait en elle comme un serpent s’approchant de sa proie, déjà morte. Elle se prit la tête la tête entre les mains en retenant un cri, mais trop tard, le souvenir ne pouvait plus être repoussé.



Flash back :



Elodie regarda Jessy d’un air diabolique. Elles avaient trouvés leurs proies. Toujours aussi silencieusement que possible, elles avancèrent vers le placard. Elodie s’arrêta. Elle venait d’entendre un rire. Elle sourit. Oui, il y avait des gens dans ce placard. Elle s’approcha le plus lentement qu’elle pu…tourna la poignée…ouvrit d’un geste brusque la porte…et à partir de là tout bascula.



Son sourire si radieux de la petite fille heureuse et fière s’effaça laissant place à une grimace indescriptible.



Devant elle, deux personnes, deux enfants de son âge, une fille et un garçon, Jenny et…son amour à elle.



Leurs visages étaient rougis par l’intrusion mais apparemment pas que par ça. Des traces de rouges à lèvres rosâtres en forme de bouche ornaient fièrement les joues et le front du petit garçon…il en avait même, vit-elle, sur la bouche.



Jenny (rouge pivoine) : Ah…vous nous avez trouvé…



Elodie fixait Ben. Ben regardait Jenny. Ben tenait Jenny par la main. Elodie ne comprenait plus rien.



Elodie (rougissant elle aussi) : Comment…pourquoi…Ben !!



Ben et Jenny sortirent du placard l’interrogeant du regard, se tenant toujours la main. A 9 ans, ça ne pouvait pas être un signe d’amitié…



Elo (commençant à pleurer) : Mais Ben, je t’aime !!



Ben (la regardant avec dégoût) : Tu m’aimes ?



Ca faisait presque, non, ça faisait penser à un mauvais film d’amour, où l’héroïne se rend compte que son amour éternel le trompe…mais Elodie s’en fichait bien.



Elle commença à reculer et butta alors sur une commode. Elle s’appuya dessus tout en y jetant un coup d’oeil. Sur la commode, le plateau du petit déjeuner y était encore.



Ben (toujours avec dégoût) : Eh bien moi je ne t’aime pas ! J’aime Jenny et pas toi ! (il sourit à Jenny) Jenny est beaucoup mieux que toi, je suis désolée Elo, mais Jenny est parfaite, alors que toi…



C’en était trop, Elodie poussa un cri perçant pour couvrir la voix de Ben…sans succès.



Ben : Comment dire Elodie, je t’aime bien,…mais tu vois, tu es trop…



La petite fille ne voulait pas savoir ce qu’elle était trop. Elle se souvint alors. Elle regarda à nouveau la commode. A travers ses larmes, sa vue était brouillée, mais elle vit quand même le petit couteau pour beurrer le beurre. Elle l’attrapa, aveuglée par son chagrin et regarda Ben. Elle poussa un cri et courut vers lui, comme dans le film qu’elle avait vu la veille, où l’héroïne dans un élan de rage, menaçait son copain avec un couteau…de cuisine.



Ca s’était passé tellement vite que personne n’eut le temps de rien faire. Elle plongea son regard noisette dans le sien et pointa son couteau vers lui.



Ben (paniquant) : Elo…

Il n’eut jamais l’occasion de terminer sa phrase. Elodie venait de lui enfoncer la lame dans sa chair, en pleine poitrine. Il hoqueta, regarda le couteau, son sang, regarda à nouveau Elodie et s’effondra dans ses bras.



Jenny : Ben !!



Elodie cria, le visage et les vêtements couverts de sang. Elle lâcha le cadavre et s’écroula à terre, pleurant. Ce n’était pas prévu comme ça. Dans le film, le copain réussissait à l’arrêter, et la lame n’entrait pas dans son corps…dans le film. Ce n’était qu’un film…la réalité était beaucoup plus dure. Elle venait de se rendre compte qu’elle avait…tué.



Fin du flash back.

Elodie s’effondra au sol. Elle avait tué. Elle voulait oubliée. Seulement, on n’oublie pas ce genre de chose si facilement.



Elle poussa un hurlement et tapa de toutes ses forces le sol, se déchirant la peau de ses mains nue et de ses bras…mais personne ne vint la consoler…







Jessy : Et Ben est mort…



Hermy : Et comment…comment avez-vous réagit ?



Jenny (triste et enragée) : Drago a prit Elodie dans ses bras et Jessy est allée chercher les parent, tandis que moi j’accourais vers…Ben.



Hermy (à Dray) : Mais elle a tué ton meilleur ami…



Dray : Je sais…seulement elle était jeune, elle ne voulait pas, je le sais…et je ne voulais pas l’abandonner comme tout les autres…



Hermy : Et comment cette histoire a été réglée ?



Dray : On s’est arrangé pour faire passer ça pour un suicide…



Blaise : Mais Ben était d’une famille très puissante, ils ne devaient pas être si bête et croire…



Jessy : Ils n’y croient toujours pas…enfin pour ce qu’il en reste…mais mon père et le père d’Elodie ont réglé ça…c’était ça, où même les Malefoy plongeaient dans cette histoire…



Jenny (expliquant aux autres qui ne comprenaient pas) : Le père est mort quelques jours plus tard, d’une « bagarre contre des aurores », mais on a jamais eu de preuves la dessus, la mère est maintenant en hôpital psychiatrique moldu a demi-folle depuis qu’elle a vu son fils…mort et la sœur…elle est dans une école moldue…



Harry réfléchit. Le père n’avait pas du vraiment mourir à cause de cela, c’était même certains…mais les Malefoy étaient des anciens mangemorts…



Hermy : Je vois…et c’est à partir de là que c’est devenu une peste.



Jessy : Oh non ! Elle en a toujours été une ! Même au berceau…sauf avec nous…et maintenant il n’y a que Dray qui a ce « privilège »…



Sur ce, le groupe resta silencieux, méditant sur cette histoire.





Ailleurs Narcissa referma l’album d’un coup sec, la larme à l’œil.



Au même moment, dans une grande bâtisse blanche, une jeune fille brune, allant plutôt vers le roux, âgée d’à peine 17 ans, se trouvait devant une porte aussi blanche que le couloirs et les escaliers qu’elle avait gravit. Dessus un écriteau indiquait : « Hardisson ».



La jeune fille contempla un moment le panneau, triste. Elle entendit alors un bruit derrière la porte, une sorte de gémissement et s’empressa d’ouvrir.



Une femme âgée d’environs 50 ans, blonde et les yeux d’un vert intense, emmitouflée dans une chemise blanche, était à terre, une poupée à la main. La jeune brune commença à trembler. De rage, de peine…de tout. Sa mère, jadis si forte et respecté réduit à un être tremblant jouant à la poupée. Et tout ça à cause de qui ?



Fille : Maman ! Qu’est ce que tu fais ?



Elle s’assit à côté d’elle et essaya de lui retirer sa poupée.



8 ans. Ca faisait 8 ans que sa vie était un cauchemar.



Mère : Mon fils ! Il a été tué…je le venge !



Fille : Avec une poupée ?? Maman, arrête !



Mère (à mi-voix, essoufflée et tremblante) : Les coupables, chaque deux octobre souffriront (Maria leva les yeux au ciel) souffriront, jusqu’à ce qu’il en meurt…c’est leur malédiction !



Fille : Maman…arrête veux-t…MAMAN !






La mère venait de pousser une sorte de cri étouffé. Elle se mit à trembler plus fort et à secouer frénétiquement sa poupée comme ensorcelée. Finalement elle poussa un dernier cri et tomba…dans les bras de sa fille, ne respirant plus. Maria s’affola, chercha son pouls, ne le trouva pas, secoua sa mère de toutes ces forces, cria, appela, pleura, mais rien n’y fit…



Fille : Maman ! Maman ! Ne me laisse pas ! Non…s’il te plait…



Maria était à présent seule. Sa mère était morte, et emmenait sa « malédiction » avec elle.



Fin de l’épisode.

Et voili voilou laissez des mess...soyez sympa !! Kiss
Les mals d'amours donne une rupture by Clara et Bibi
Author's Notes:
Voici le news épisode tant attendu par certains !!! lol
Kiss, bonne lecture et LAISSEZ NOUS DES MESS SVP !!!!
Les mal d'amours donnent une rupture


Vendredi soir à Poudlard, un vendredi bien agité du côté de nos « 7ème année » préférés.



Drago et Hermione assis dans le canapé de leur salle commune, blottis l’un contre l’autre, discutaient des cours.



Dray : Lundi en première heure, on fera notre devoir de botanique !



Mione : Ouais, mais non ! Je dois aider Ron pour son devoir de potion.



Dray : Mais tu t’en fou, de ce débile !



Mione : Arrêtes de l’appeler comme ça !



Dray : J’y peux rien si ton copain est un débile profond !



Mione : Ron n’est pas un débile profond !



Dray : C’est quoi alors ? Un connard finis ?



Mione : Mais j’en ai marre ! Je supporte tes amis, MOI !



Dray : Mes amis ne sont pas des cons !



Mione : Ah oui ? Et Pansy, elle est pas conne peut-être ?



Dray : Parce que pour toi, Pansy fait partie de mes amis ?



Mione : Et merde, alors ! Tu me soules ! J’en ai marre de toi et tes exigences de gamin pourri !!!



Dray : Gamin pourri ? Tu t’es vu ?



Mione : J’en ai marre, je me casse !



Dray : Ben oui ! Je commence à avoir l’habitude de te voir te barrer !



Mione : T’es vraiment…pff !!!



Sur ce, elle sortit en fermant la porte violemment.



Dans la salle commune des Serpentard, Jenny et Blaise travaillaient sur leur devoir de botanique.



Jenny : Je fais ça pour les cours donc on a abrégé les choses !



Blaise : Tu me fais toujours la gueule pour…pour je ne sais même pas quoi en plus !



Jenny : J’y peux rien si t’es con !



Blaise : Parce que j’ai couché avec Elodie ?



Jenny : Non, je m’en fou de ça !



Blaise : Je ne te crois pas une seconde !



Jenny : Pas grave ! Bon on a un devoir !



Blaise : Je crois qu’on devrait parler ?



Jenny : Non !



Blaise : Et ben, si, justement !



Jenny : Et parler de quoi ?



Blaise : De nous !



Jenny : Ah parce que il y a un « nous » ?



Blaise : Il y avait plus que de l’amitié entre nous !



Jenny : Ah bon, pourquoi t’as couché avec Elodie, alors ?



Blaise : Je ne me rendais pas encore compte !



Jenny : Ouais, ben j’y peux rien si t’es con !



Blaise : On peut pas te parler ! Tout de suite tu prends ton air de Malefoy !



Jenny : Mon air Malefoy, on verra ce qu’en pensera mon frère de mon air « Malefoy » !



Blaise : Quoi tu vas te plaindre à ton frère ?



Jenny : Non ? Tu préférerais mon père ?



Dans la bibliothèque, assis à une table, Harry faisait ses devoirs et Jessy lisait un livre de magie noire.



Jessy : Il est nul ce livre !



Harry : Dis plutôt que tu n’y comprends rien !



Jessy : En tout cas, plus que toi et tes devoirs !



Harry : C’est la potion, le problème ! C’est super dur !



Jessy : Mais non, c’est juste une question de logique !



Harry : (la regardant amusé et épaté) Tu as toujours été si douée en cours ?



Jessy : Je le suis beaucoup moins que Mione et Dray ! Mais sinon, ouais ! Mon père, nous a toujours dit qu’on devait être les meilleurs partout donc on fait avec !



Harry : Tu sais, tu as de la chance d’avoir un père qui te fout la pression ! J’aurais aimé que mon père puisse le faire !



Jessy : C’est sûr, on a de la chance ! Mais tu sais les problèmes de famille, c’est pas non plus génial !



Harry : Pour les problèmes de familles, j’ai mon oncle, ma tante et mon cousin !



Jessy : Des moldus ?



Harry : Ouais, des cons surtout !



Jessy : On devrait parler plus souvent comme ça, puisque de toute façon, on est exclu entre les deux couples !



Harry : Deux couples ?



Jessy : Jenny et Blaise et Drago et Mione.



Harry : Ah ok !



Hermione marchait dans les couloirs et essayait de se calmer. Sa première vrai dispute de couple et pourquoi ? Pour Ron ! Maintenant qu’elle y pensait, c’était vraiment con ! Elle aimait Dray donc pourquoi toujours chercher, la petite bête pour s’énerver ? Peut-être question d’habitude dans le fond.



Samedi matin à Poudlard, le jour venait de se lever et dans la salle des préfets en chef, on pouvait déjà voir beaucoup de lumière.



Drago s’était réveillé tôt ce matin car il avait une impression de vide, il comprit alors en ouvrant les yeux et voyant, la place à côté de lui, normalement occupée par Hermione vide. Il se leva donc et alla directement dans la salle de bain.

Un fois habillé, jean et chemise ouverte laissant encore voir son torse (On se calme les filles lol), il se dirigea vers la chambre de la Griffondor mais là, il n’y trouva personne. Il partit donc vers la salle commune des quatre maisons et là, endormie sur un canapé, il y trouva la jeune fille.



Il s’approcha d’elle doucement et passa une main dans ses cheveux.



Dray : Hermione, mon cœur, réveilles toi !



Mione (se réveillant) : Dray ? Mais qu’est ce que tu fais là ?



Dray : Et toi ?



Mione : Je me suis posée pour réfléchir et je me suis endormie !



Dray : Tu veux qu’on parle ?



Mione : Non ! Pas la peine ! Je t’aime et Ron, je m’en fou, il ne foutra pas notre couple en l’air !



Dray : Dac’ ! C’est toi, le chef !



Mione : Vraiment ?



Dray : Bien sûr que non mais bon si ça te fais plaisir de le croire !



Au petit déjeuné, Hermione et Drago retrouvèrent Harry et Jessy.



Dray : Où est Jen ?



Jessy : Je sais pas, je l’ai pas vu rentrer de la nuit ! Comme Pansy de toute façon ! Hier dans ma chambre, il n’y avait que Elodie !



Mione : Oh, ça sent la nuit (voyant l’air énervé de Dray) … endormit à la bibliothèque ! C’est sûrement ça !



Harry : (cassant toute l’esquive de Mione) Ca sent plutôt la nuit en folie !



Dray : Je vais la tuer !



Jessy : Pourquoi, elle fait ce qu’elle veut ?



Dray : Non, une Malefoy ne passe pas pour une putain !



Mione : Mais elle c’est peut-être juste endormie à un autre endroit !



Dray : J’espère pour elle !



Harry : Oh mais il défend sa sœur chérie !



Dray : Non ! Juste l’honneur de mon nom !



Mione : La bonne excuse !



Dray : La ferme, mon cœur !



Mione : Non, mon amour !



Dans un couloir, Jenny marchait d’un air plutôt pressé. Elle avait besoin de sortir de l’école, il lui fallait de l’air, beaucoup d’air. Une fois hors de l’établissement, elle repensa à ce qu’elle avait fait la veille au soir, il ne fallait surtout pas que quelqu’un l’apprenne même Jessy ou Hermione. Vraiment quand elle y repensait, elle avait vraiment mais vraiment déconné.



Londres, capital d’Angleterre et grande ville économique et sociale. Là, dans la foule se trouvait une femme qui n’était autre que Mme Granger (enfin plus pour très longtemps). Une valise à la main, elle avait plutôt l’air pommé.



Mme Granger : Mr vous ne savez pas où est la gare, je vous pris ?



Homme : En face, à 300 mètres !



Mme Granger : Merci.



Dans une maison bourgeoise dans le monde moldu se trouvait un homme et une femme, et cette dernière était drôlement heureuse.



Femme : Oh, George, c’est génial ! Quand je pense qu’on va habiter ensemble, c’est … c’est magique !



George Granger : Oui, magique ! Je devrais peut-être appeler Hélène pour savoir si elle s’en sort ?



Femme : Mais, tu t’en fiches d’elle !



George : Cindy, c’est ma femme !



Cindy : Ex femme ! On vient de recevoir les papiers, c’est officiel !



George : Pourquoi tu m’en a pas parlé avant ?



Cindy : C’est pas important, tu as gagné le procès de toute façon, tu as la maison et le cabinet dentaire !



George : Mais elle a ma fille !



Cindy : Oh mais toi tu as mieux, tu m’as moi !



Drago, Hermione, Jessy et Harry étaient à leur table (maintenant elle est presque réservé ! lol) dans la bibliothèque lorsque Jenny fit son entrée.



Jess : Tiens une revenante !



Dray : T’as passé la nuit où ?



Jenn : Dans la chambre à Manon !



Mione : Pourquoi ?



Jenn : On a parlé !



Harry : Truc de filles !



Dray : Tu parles à Manon, toi ?



Jenn : Euh…ben ouais, pourquoi ?



Dray : Non, comme ça !



Jess : Jenn, Mione ont peut parler…plus loin ?



Jenn : Pourquoi ?



Jess : Tu vas voir !



Elle attrapa sa sœur par la manche et suivit d’Hermione alla à, à peu près 20 mètres de son frère et Harry.



Jess : Bon maintenant la vraie version !



Jenn : Quelle vraie version ?



Mione : Tu vas pas nous faire croire que tu as passé la nuit avec Manon.



Jenn : Et pourquoi ?



Mione : Parce que on ne passe pas la nuit avec une fille à qui ont a jamais parlé, surtout quand elle n’est pas du sexe opposé au notre !



Jess : A moins que tu es des tendances homo !



Jenn : Mais ça va pas vous deux ? Vous avez vachement l’esprit mal placé !



Mione : Non, on est pas conne, c’est tout !



Jenn : Vous me dégoûté, toutes les deux ! J’en ai ras le bol, vous me faîtes même pas confiance !



Sur ce, elle sortit furaxe de la bibliothèque. Hermione et Jessy, elles retournèrent vers les garçons.



Dray : Elle a passé la nuit où, alors ?



Jess : Avec Manon !



Dray : Et vous croyez que je vais gober ça ?



Jess : T’y crois pas non plus ?



Mione : Elle a rien voulut nous dire !



Jess : C’est la première fois qu’elle me cache quelque chose !



Dray : Elle a 17 ans maintenant et elle veut se démarquer de toi !



Jess : Ouais mais moi, je ne me sentais pas encore prête !



Mione : Je suis sûr qu’elle a besoin d’aide !



Dray : Pour le moment, faut la laisser !



Mione : Ouais mais bon !





Femme : Je voudrais parler au directeur !



Rogue : Je suis le directeur.



Femme : Bonjour, je suis Mme Granger.



Rogue : Oh, la mère de Miss Granger ! Que puis je faire pour vous ?



Hélène : Je dois parler à ma fille ! C’est très important !



Rogue : Bien sûr. Elle doit se trouver à la bibliothèque, la troisième porte à droite !



Hélène : Merci, Monsieur.



Drago, Hermione, Harry et Jessy étaient toujours à la bibliothèque mais maintenant Ron les avait rejoint. Et tous parlèrent des vacances de plus en plus proche.



Mione : Vous faites quoi aux vacances ?



Ron : Mione, tu peux venir chez moi !



Drago : Non, merci, Wesmoche ! On pourrait se faire les Caraïbes à deux ?



Mione : (en l’embrassant) Pourquoi pas ?



C’est alors que Hélène Granger entra.



Hélène : Hermione ? (choquée)



Mione : Ma…Maman !



Jess : Bonjour Mme Granger.



Mione : Mais qu’est ce que tu fais ici ?



Hélène : Je dois te parler.



Mione : Viens, on va plus loin.



Dix minutes plus tard, mère et fille se trouvaient dans la salle commune des préfets en chef.



Hélène : Tu fréquentes le jeune Malefoy ?



Mione : J’ai 17 ans, Maman ! Et pourquoi, tu es là ?



Hélène : Ma chérie, le procès a eu lieu, ton père a le cabinet et la maison et moi, j’ai ta garde donc… (elle hésita à continuer) je vais te retirer de cette école et te mettre dans une école normal !



Mione : Quoi ? Mais t’es malade !



Hélène : Non et ne me parle pas comme ça, je suis ta mère !



Mione : Dans le monde de la magie, je suis majeur donc je te dis non, maman !



Hélène : Mais tu es la seule chose qu’il me reste !



Mione : Je ne suis pas une chose ! Pars ! Vas t’en de mon école ! Vite !



Hélène : Mais…



Mione : (en larme) Vas t’en !



Hélène regarda sa fille et sortit de la pièce.



Mione : Mais quelle vie de merde !



Hermione avait raconté sa mésaventure à Drago, Harry, Jessy et Ron et maintenant ils étaient tous dans un couloir à parler du sujet « Maman d’Hermione ».



Dray : De toute façon, t’es majeur !



Mione : Mais pas dans le monde moldu !



Jessy : Désolé, mais ta mère est vraiment conne !



Dray : Pas étonnant, c’est une mol… (voyant le regard de sa petite amie) enfin voilà, quoi !



Harry : Et tu vas faire quoi ?



Mione : Je sais pas !



Jessy : De toute façon, elle n’a aucun droit !



Mione : Mais si !



Dray : De toute façon, si il faut aller en justice, on n’ira mais qu’elle ne compte pas gagner contre un Malefoy !



Harry : Elle va peut-être partir sans demander son reste ?



Mione : Je ne pense pas, ma mère est très persistance !



Dray : Mais moi, encore plus !



Jessy : Ca c’est sûr.



Jenny était dans la salle commune des quatre maisons, contre un mur et repensait à sa discutions avec Mione et Jess. Elles n’avaient pas confiance et cela la mettait hors d’elle mais dans le fond, elles avaient raison. Jenn mentait ! C’est alors que Blaise arriva par derrière.



Blaise : Notre devoir on le finit quand ?



Jenn : Je sais pas ! Ce soir ?



Blaise : Ok ! 21 heures dans la salle commune !



Jenn : Ouais, c’est ça !





Mme Granger : Mais j’ai besoin d’une chambre !



Rogue : Désolé Mme mais non ! C’est une école, ici, pas un hôtel !



Hélène : Je peux vous payer ?



Rogue : Non, Mme !



Hélène : Comment je fais pour dormir ?



Rogue : Et ben, vous sortez de mon école !



Hélène : Pas sans Hermione !



Rogue : Comment ça ?



Hélène : Et ben, je veux enlever ma fille de cette école !



Rogue : Et pourquoi ?



Hélène : Et ben…





Ron : On est samedi et on a rien à foutre !



Harry : Pourquoi on ne fait pas de quidditch ?



Dray : Terrain réservé au Serdaigle !



Mione : On peut aller en ville ?



Jessy : Oh non ! Faut marcher !



Mione : On peut tout simplement faire nos devoirs.



Ils eu alors un écho de soupir.



Dray : Ouais, génial !



Ron : On peut aller voir Hagrid ?



Mione : Pourquoi pas ?



Dray et Jess : Non, merci !



Jessy : On est vraiment tous pathétique !



Dray : Parles pour toi ! A propos où sont Jenn et Blaise ?



Jenny était maintenant dans le parc de Poudlard, assise près du lac lorsque un garçon, Clément, un élève de Serdaigle arriva en lui mettant une main sur les yeux.



Clément : Coucou, mon amour !



Jenny sursauta et regarda son « petit ami ».



Jenn : Comment ça, mon amour ?



Clément : Ben quoi, t’aime pas ? Tu préfères mon rayon de soleil ?



Jenn : Mais t’es malade ? Pourquoi tu m’appelles comme ça ?



Clément : Ben, on sort ensemble !



Jenn : Hein ? Depuis quand ?



Clément : Ben hier !



Jenn: Non, on sort pas ensemble !



Clément : Mais on a couché ensemble !



Jenn : Je sais mais voilà quoi ? Je pense que c’était une erreur !



Clément : T’es vraiment une salope !



Il la regarda méchamment et partit plutôt énervé vers un groupe de copain.



Jenn : Je suis vraiment bête !



Héléne était toujours dans Poudlard et après une réponse non avantageuse de Rogue, elle attendait sa fille dans un couloir, lorsque celle ci arriva.



Mione : Pourquoi es tu encore là ?



Héléne : Je viens te dire que je vais porter plainte dans le monde normal, bien sûr !



Mione : Mais tu ne peux pas ? Tu n’as pas le droit ?



Hélène : Justement, si ! Donc au procès ma fille !



Et dignement, elle sortit de ce couloir.



20 h 00, repas du soir à Poudlard, tout le monde était déjà assis lorsque Jenny entra. Tous les regards masculins se posèrent bientôt sur elle puis la main violente de son frère vient percuter sa joue d’un grand coup.



Jenn : Aie ! T’es malade ?



Drago : Non, mais toi oui. (Il la poussa hors de la salle et ferma la porte.) Alors comme ça tous les mecs du bahut disent que la Malefoy est une pute !



Jenn : C’est à cause de Clément ! Il a raconté des conneries !



Drago : Donc t’as pas couché avec lui ?



Jenn : Si mais, c’était une erreur ! Je me sentais mal ! Tu vas en parler à Papa ?



Dray : Non ! Tu as déjà pire à affronter !



Jenn : Qui ? Jessy ?



Dray : Aussi, mais surtout Blaise !



Jenn : Comment ça ?



Dray : Mais vous êtes aveugle ou cons ? Ou peut-être les deux même ! Il t’aime Jenn ! On le voit gros comme le manoir ! Enfin, il t’aimais car la…



Jenn : Il a couché avec Elodie, lui !



Dray : Bon, je te laisse mais il y a encore une seule rumeur sur toi et Papa est le premier au courant !



Jenny pas très rassuré se dirigeait vers son lieu de rendez vous avec Blaise.



Jenn : Bon on a rien à craindre ! Regardes Jenn, il a couché avec Elodie lui !



En arrivant au point de rendez vous, elle vit Blaise assit sur le canapé.



Jenn : On fait notre devoir ?



Blaise : Pas ce soir, j’ai pas envie !



Jenn : Quoi ? Pourquoi ?



Blaise : Dégages ! Tu me dégoûtes !



Jenn : Ah bon ? Et depuis quand ?



Blaise : Depuis que tu es devenue une pute !



Jenn : C’est pour Clément ?



Blaise : Non, c’est pour toi !



Jenn : Mais avec Clément s’était une erreur !



Blaise : Oh oui ! Bien sûr ! C’est évident !



Jenn : T’as couché avec Elodie, toi !



Blaise : Oui et rappelle moi comment tu as réagis ? Tu m’as fais une crise !



Jenn : C’est vrai, tu as raison ! Il faut mieux que l’on ne travail pas ce soir !



Blaise : Ouais, c’est ça !



Jenn : Bon, à plus alors !



Blaise : Ouais, ouais !



Hermione et Jessy étaient dans la salle commune des préfets en chef lorsque Drago et Harry arrivèrent.



Mione : Si elle porte plainte, on peut avoir des problèmes !



Jessy : Le monde de la magie peut-être découvert.



Dray : Tu en as parlé à Rogue ?



Harry : Il ne souhaite qu’une chose, c’est que Hermione quitte l’école, il la déteste !



Dray : Mais il ne veut pas que la magie soit découverte !



Mione : Je devrais peut-être contacter mon père ?



Dray : Que veut-il qu’il fasse, il n’a plus de droit sur toi !



Jessy : Je pense que Rogue, c’est la meilleure solution !



Mione : Je sais pas !



Jessy : Mais, faut vite trouver là ! Parce que dans peu de temps…



Finalement, Hermione après avoir été persécuté par Drago et Jessy, avait décidé d’aller voir Rogue. Elle marchait donc d’un pas décidé vers le bureau de l’homme qu’elle détesté tant.



Jessy retourna dans sa chambre, là se trouvait Elodie sur son lit en train de lire un magasine de mode.



Elo : Tu n’es pas avec ta sœur chérie ?



Jessy : Occupes toi de ton cul !



Elo : Pas de vulgarité ! Ce n’est pas digne d’une Malefoy !



Jess : Qu’est ce que cela puisse te faire ?



Elo : Les deux ne seraient-elles plus unies comme les deux doigts de la main ?



Jess : Espèce de vipère !



Elo : Je suis Serpentard !



Dans un couloir sombre, Jenny regroupée sur elle même, pleurait de chaudes larmes.



Jenny : J’en ai marre ! Je me déteste ! Pourquoi ? Pourquoi ?



Blaise : (arrivant et s’approchant d’elle) Et ! Jenn ? Regarde moi !



Jenn : Vas t’en ! J’te dégoûte ! Tu l’as bien dis !



Blaise : Chut…



Il attrapa son visage entre ses deux mains et approcha son visage du sien.



Jenn : Mais qu’est ce que tu…



Blaise : J’ai dis chuuuuuut…(avant de l’embrasser)



Jenn : Je croyais que tu…



Blaise : Mais tu ne peux pas te taire 5 minutes ?



Il continua à l’embrasser, puis la souleva pour l’emporter autre part.



Hermione marchait toujours lorsque tout d’un coup, elle entendis la voix de… de sa mère et d’une autre femme qui n’était autre que Lyndsay Halliwell, sa prof de défense contre les forces du mal.

Elle approcha donc pour écouter.



Hélène : Hermione partira de cette école !



Lyndsay : C’est une sorcière !



Hélène : Cette école est une histoire de fou !



Lyndsay : Cette école est la meilleure qu’il puisse exister pour elle.



Hélène : Qu’est ce que vous en savez de ce qui est bien pour elle ?



Lyndsay : Si vous enlevez Hermione de cette école, j’utilise mon atout de pression.



Hélène : Vous n’avez pas le droit ?



Lyndsay : Ah bon ?



Hélène : Vous êtes…



Lyndsay : Partez ! Et ne vous approchez plus d’Hermione ! Si vous portez plainte, je m’occuperais personnellement de vous !



Hélène : Quelle honte !



Lyndsay : Au revoir Mme Granger !



Hermione voyant sa mère s’approcher recula.



Hélène : (voyant sa fille) C’est bon, tu peux y rester dans ton école de malade !





Hermione était dans son lit, elle regardait Drago dormir à côté d’elle. Elle elle n’arrivait pas à s’endormir.



Mais qu’elle était le sens de cette conversation ?
Accident sous un saule meurtrier by Clara et Bibi
Author's Notes:
¤¤¤Coucou !!!¤¤¤ Nous revoilà avec un peu de retard (hem...)et un tout nouveau chapitre !! Donc bonne lecture et n'oubliez pas vos impressions à la fin ! Ah oui, petite question...le 13ème chapitre est déjà tapé (et sur le site http://story-poudlard.site.voila.fr il y est déjà !) donc, est ce qu'on le met disons demain ou on attend qu'on soit revenue de vacances ? On attend ? lol ! Bonne lecture !!
Une pale lueur envahit la pièce, traversant les rideaux vert bouteille encore tirés. Un grommellement. Une couette qui se tire. Dans un lit double luxueux à baldaquin, une jeune fille essayait de dormir, c’était Jenny. Elle soupira et se retourna, cherchant une meilleure position…elle réprima alors un cri alors qu'un souvenir lui revenait à la mémoire presque instantanément. Elle se trouvait dans la salle sur demande.



Jenny : C’est pas vrai…



A côté d’elle, un jeune Serpentard dormait paisiblement, les yeux clos, un demi-sourire aux lèvres, et les cheveux en bataille, Blaise Zambini. Un bras sous sa nuque, tourné vers elle, il était, pensait-elle, plus sexy que jamais.



Jenny (murmurant affolée) : Eh merde !



Elle s’était fait avoir comme une débutante. Elle avait couché avec lui. Maintenant, comme toutes les autres, elle allait être rejetée. Elle connaissait bien le fonctionnement de ce genre de mec pour en avoir un dans sa famille…son frère.



Autant partir tout de suite. Oui, c’était la meilleure solution selon elle. Mais au moment où elle allait rejeter les draps qu’elle tenait serrés contre elle, elle l’entendit grommeler et bouger. Elle paniqua et tenta tant bien que mal de s’extirper le plus vite possible du lit, ce qui eut pour effet de l’enrouler encore plus dans les draps, soit l’effet inverse.



Blaise (réveillé par le tumulte) : Mais qu’est ce que tu fais ?



Elle s’arrêta net.



Jenny (pensant) : Bravo ma cocotte, t’as réussit à le réveiller ! (à Blaise d’un ton froid) J’essaye de me décoincer, ça se voit pas ?



Blaise sourit. Il roula jusqu’à elle, s’enroulant lui-même dans les couvertures et se colla à sa peau nue.



Blaise : Je sais ce que tu penses…



Jenny (essayant de se dégager) : Ah ouais, et je pense quoi ?



Blaise : Que je vais te demander de partir…



Jenny en ayant assez repoussa la couverture.



Blaise (la retenant) : Eh je ne te l’ai pas demandé !



Jenny : Ah parce que il faudrait que « monsieur » daigne me virer pour que je parte ? Et qui te dit que moi aussi je n’ai pas envie que ça ne soit qu’une nuit et rien de plus ?



Blaise (blessé) : Tu le penses ?



Jenny (soupirant) : Non !


Blaise : Eh ben voilà tout est réglé !



Jenny (qui n’a rien comprit) : De quoi tout est réglé ?



Blaise (soupirant) : On peut donc dire qu’on sort ensemble…



Jenny : Hein ??



Blaise : Ah moins que tu ne veuilles pas que ce ne soi qu’une ou quelques nuits…



Jenny : Non attends ! Tu veux dire que « toi », tu ne veux pas que ce ne soit… ?



Blaise (l’interrompant) : Oui ! Mais à moins que…



Jenny : Non, attennnd ! Tu veux dire aussi que « toi » tu veux sortir avec une fille ?



Blaise : Oui…et cette fille, c’est toi.



Jenny (ironique) : Mais où est passé notre vrai Blaise ?



Blaise (soupirant théâtralement) : Je commence déjà à regretter ce que…



Jenny (le coupant) : Ok ! Donc, c’est officiel !



Elle sourit, d’un vrai sourire, pour la première fois de la journée…qui avait d’ailleurs à peine commencé et se colla à lui.





Pour Hermione et Drago, la journée commençait tout juste. Après une bataille habituelle pour la salle de bains, qu’Hermione avait gagné, Drago attendait sur le canapé, tapotant de ses doigts dessus.



Dray (pour la 150ème fois) : T’en as encore pour combien de temps ?



Il n’eut pas de réponse…mais mieux. La porte venait de s’ouvrir sur la jeune brunette en serviette. Il la contempla quelques secondes, des gouttes d’eau glissant sur sa peaux, ses cheveux ondulés…elle était belle mais une question s’imposa à lui : Qu’est ce qu’elle foutait encore en serviette alors qu’elle était censé sortir déjà habillée et préparée ?



Hermy (avec un grand sourire) : Je viens de penser à un truc…



Dray : Et ?



Hermy (criant) : C’EST LES VACANCES !



Et elle bondit sur lui, toute joyeuse.



Dray : Ehhh !





Jessy s’était levé tôt, de bonne humeur. Normal se dira t’on…qui peut être malheureux quand les vacances sont là ?!



Elle s’était vite rendue compte que Jenny n’était pas dans son lit, mais ne s’en préoccupa guère. Elle était décidée à passer des bonnes vacances. Elle avait donc prit un super petit déjeuner tranquille dans la Grande Salle, seule, puis s’était résolut à faire une petite visite du parc de Poudlard. C’est vrai, ça faisait déjà deux mois qu’elle y était, mais elle n’avait pas encore eut le temps de tout voir et elle voulait absolument en profiter. Après tout, c’était une chance que ces parents avaient annulé le voyage…



Jessy (sortant du château, à elle-même) : Alors, où est ce qu’on va ?



Elle décida de marcher simplement pour voir où ça la mènerait.



*



Harry, quant à lui, était réveillé depuis déjà plus d’une demi-heure, mais n’arrivait pas à quitter son lit adorée [Ne dîtes pas que ça ne vous ai jamais arrivé ?]. Finalement après un ultime effort, il sortit de ces couvertures et se leva.


Il s’étira lentement et regarda vers la fenêtre. Il faisait beau pour un matin de Novembre, jour idéal pour une partie de Quidditch. Il s’avança vers l’ouverture et s’appuya au rebord. Il avait une vue magnifique et s'en réjouissez comme toujours. Une vue sur le parc de Poudlard.

Harry (pensant, surpris) : Hé mais c’est pas Jessy que je vois là ? Elle est pas partie celle-là ?



***



Jessy de son côté marchait tranquillement ne se doutant pas qu’on la guettait à travers une fenêtre d’un des dortoirs des garçons Gryffondors.



Jessy (pensant) : Pouh, fatiguée moi, je me ferais bien une petite pause…tiens sous cet arbre là-bas !! Ouais il est magnifique, c’est partit !!!



***



Harry la regardait déambuler dans le parc de sa démarche gracieuse et assurée…ce n’était pas une Malefoy pour rien ! C’est sur, étant un mec il n’avait jamais trouvé particulièrement « gracieux » notre cher Drago, mais Jessy et Jenny…ce n’était pas pareille.



D’un coup, il la vit marquer un temps d’arrêt. Puis elle continua sa route, dans un but apparemment plus précis. Il regarda dans la direction où elle allait et ne pu s’empêcher de réprimer un cri.



Harry : Elle va pas quand même pas aller saluer le saule cogneur ???


***



Jessy s’approchait de plus en plus de son arbre. Décidément pour elle, cette journée s’annonçait plus que joyeuse.



***



Harry commençait à paniquer. Elle était bien capable de vouloir s’installer dessous cette idiote !! Il fut tenter d’ouvrir la fenêtre et de lui hurler de ne pas approcher le saule mais il savait d’avance que ça ne marcherai pas. Elle ne l'entenderait pas.



Qu’une solution : courir à perdre haleine dans les couloirs pour la rattraper avant qu’elle ne se fasse broyer…soit dis en passant, complètement impossible. Mais il fonçait déjà sans vraiment réfléchir.


***

Jessy s’approchait doucement de l’arbre, qui ne s’était pas encore rendu compte de sa présence. Elle arriva à quelques mètres, quand elle sentit quelque chose bouger en dessous d’elle et baissa la tête vers le sol, légèrement inquiète. Elle ne vit que de grosses racines sortit de terre et se demanda si c’était encore une bonne idée. Elle regarda l’arbre et se rendit compte que tout autour de son tronc des dizaines de racines imposantes et presque infranchissables barraient le passage. Elle soupira d’agacement et se retourna prête à rebrousser chemin.
Mais le saule ne semblait pas du même avis qu’elle. A l’instant où elle fit un pas, une énorme racine lui barra la route. Elle la regarda.



Jessy (pensant) : Je rêve où elle a bougé…toute seule ?

Elle sauta alors la racine et chercha à avancer mais cette fois-ci, une branche de l’arbre se mit en action la faisant presque hurler de frayeur.



Jessy (eng*eulant l’arbre) : Purée mais c’est pas possible d’être aussi c*n !! T’as faillit me tuer triple abrutit !!



Cette réplique, bizarrement, parut ne pas plaire à l'arbre qui se mit dans une colère noir, agitant ses branches en tout sens. Cette fois-ci, Jessy hurla.



***



Harry entendit le cri alors qu’il commençait à peine à descendre les marches du perron de Poudlard. Il avait en deux minutes, battu le record de vitesse de toute l’histoire du monde sorcier pensait-il. Descendant des marches et des marches quatre à quatre, filant dans les couloirs comme l’éclair, poussant les rares élèves qui traînaient et glissant sur un parquet fraîchement ciré. Bref, il était allé très vite. Il se remit à courir sans se soucier du poing de côté qui lui sciait les côtes.



***


Jessy à présent courait dans tous les sens cherchant à éviter les branches et les racines qui s’empiétaient dans ses pieds, mais aussi à trouver la sortie le plus rapidement possible. Mais l’arbre semblait ne pas vouloir la lâcher, il commençait d'ailleurs à devenir vraiment menaçant.Une branche passa à un centimètre d’elle lui déchirant sa veste.



Jessy : Ma veste !! Purée mais tu sais combien elle ma coûtée saloperie ???

Il lança une branche et Jessy ne pu l’éviter. Elle se la reçut de plein fouet dans l’abdomen et tomba à terre, en poussant un cri de douleur. La chute lui égratigna les poignets et c’est des mains déjà saignantes qu’elle porta à sa blessure qui ne paraissait pas bien profonde. Elle remua ses doigts difficilement et chercha un appuie pour se relever la tête remplie de sons de cloches qui n’annonçaient rien qui vaille. La peur venant se mêler à la douleur, la jeune Serpentarde n’arrivait pu à se relever et cela sembla amuser le saule qui voulut s’éclater une dernière petit fois.

Une branche gigantesque vint la heurter brutalement et la souleva de sol.



***



Harry courait, trébuchait, courait, trébuchait et il lui semblait que cela faisait déjà une éternité que ça durait. Il vit alors l’arbre et réprima un cri d’horreur. Il s’agitait violemment et…le jeune Potter n’apercevait pas la petite blonde. Il accéléra ne sachant pas vraiment ce qu’il faisait tout en sortant sa baguette. Cependant, il n’eut pas le temps de s’en servir. Une masse informe venait de surgir du saule et d’être éjecté à quelques mètres d’Harry. Celui-ci eut soudain l’impression qu’on venait de lui faire prendre une douche glaciale en plein hiver. Et si… ?



Harry (hurlant) : JESSY !!!



Il arriva en courant vers la masse et ses craintes se confirmèrent. La jeune fille étalée à terre, était inconsciente et surtout…très mal en point. Ses cheveux s'étalaient sur le sol humide, entourant son visage, baffoué, et égratigné...ne parlons même pas de son corps.


Harry (pensant) : M*rde de m*rde de m*rde !!!



Une heure plus tard, Jessy était à l’infirmerie et tout le monde avait été mis au courant.



Ainsi, Harry, Ron, Jenny, Blaise, Hermione et Drago faisaient les murs devant l’infirmerie.



Dray (à Harry, agressif) : Et tu dis que tu n’as pas eu le temps de la prévenir ?



Harry : Que voulais-tu que je fasse ?? Je sortais de château, c’était déjà trop tard !



Dray (énervé) : Tu aurais pu me prévenir !



Harry (énervée à son tour) : Mais bien sûr !! Et à l’heure qu’il est, elle serait peut-être déj) morte !



Dray : T’es minable !



Harry allait riposter mais Hermione se mit entre deux, les bras écartés.



Hermy : On se calme ! Dray, Harry a fait ce qu’il a put…



Dray : Il y avait plein d’autres possibilités de la prévenir que de courir dans tout le château ridiculement !



Harry : Ah oui ??



Dray : Tu aurais pu prendre ton balais et sauter par la fenêtre !! [Et toc, la le Harry ne sait plus quoi dire !]



Bon point.



Harry : Mon balai n’était pas dans ma chambre.



Dray : Et pourquoi n’était il pas dans ta chambre ?



Ce Malefoy commençait sérieusement à échauffer les oreilles de notre petit Potter. Remarque : c’était réciproque.



Hermy : Dray ! Arrête de chercher la me*de !



Dray : Ma sœur a faillit mourir !



Hermy : Tu exagères…



Dray (scandalisé) : J’exagère ?? T’as vu dans quel état elle était ? Et tu me dis que j’exagère ?



Hermy : Harry lui a sauvé la vie, au lieu de l’engueuler tu devrais le remercier ! [Comme si un Malefoy savait dire merci…]



Dray : Lui a sauvé la vie ?



Hermy : Oui !



Jenny : On se calm…



Dray (plus qu’énervé) : Tais-toi !



Et il tourna les talons laissant les autres en plan. [Bien sûr c’est une image, parce qu’imaginer Drago en talons…]



Jenny (avec un sourire forcée) : Comme quoi, il l’aime Jessy !



Personne ne rie.



Blaise (à Jenny) : Viens nous aussi on va prendre l’air.



Jenny : Mais…et Jessy ?



Blaise : Elle survit, t’inquiètes pas, on ria la voir après…



Il lui prit la main et ils se retirèrent. Hermione et Harry échangèrent un regard. Apparemment, ces deux là s’étaient réconciliés…en temps normal ils auraient rit, commentés, et taquinés. Mais là, ils n’en avaient pas vraiment envie.



Hermione se retourna et partit elle aussi en murmurant un vague : je viendrais la voir.



Ron (ayant l’air de s’ennuyer) : Bon, on y va nous… ?



Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, Mme Pomfresh venait de faire irruption dans le couloir. Harry n’écoutant pas plus que ça Ron sauta presque littéralement sur l’infirmière. [J’interdis à toutes les âmes perverses de se faire des idées lol]



Harry : Mme ! Comment va-t-elle ?



Mme Pomfresh : Hum…où sont les membres de sa famille ?



Harry pâlit et pour la deuxième fois de la journée il eut l’impression de prendre une douche glacée.



Harry (pensant) : Oh non, pas elle, je vous en supplie ! (à l’infirmière) euh…ils viennent juste de partit et…



Mme Pomfresh : Eh bien vous leur direz qu’elle va bien, elle dort pour une durée indéterminé et elle a juste quelques côtes cassés et un bras. Bon bien sûr, quelques bleus et égratignures, mais elles vont vite s’effacer…[Quoi de plus banale...]

Harry se sentit immensément soulagé tout à coup mais…



Harry : Oh…et je pourrais la voir ?



Mme Pomfresh : Elle dort…



Harry : Rester à son chevet, le temps…



L’infirmière lui lança un regard perplexe, puis finalement sourit comme se rappelant de quelque chose, un sentiment qu’elle avait déjà connu étant plus jeune, elle aussi…



Mme Pomfresh : Bien, mais que toi… Monsieur Weasley…



Ron (soulagé) : D’accord, j’ai comprit j’y vais…je viendrais voir de temps en temps !



Il prit un air faussement prometteur, et partit enfin…il ne se voyait pas rester des heures là-bas à attendre sur une chaise, une fille qu’il détestait…réciproquement.



Harry, quant à lui, entra dans l’infirmerie suivant Mme Pomfresh. Elle l’emmena jusqu’à Jessy, qui en effet, dormait, enroulée dans des bandages…




Drago était assis dans l’herbe devant le lac. De temps à autres, il prenait une pierre et la balançait dans l’eau, la faisant ricocher plusieurs fois sur la surface lisse et noire.



Fille : Mais que vient faire notre célèbre Drago Malefoy ici, dans l’herbe et pensif ?



Dray leva la tête et lâcha un soupir.



Dray : Hélène…qu’est ce que tu me veux ?



Hélène sourit et s’assit en face de lui, ses longs cheveux blond vénitien virevoltant autour d’elle.



Hélène : Je ne sais pas…(elle lui prit une de ces mains et commença à caresser doucement ces doigts) Je m’ennuyais de toi…



Dray eut un sourire amusé. Décidément, comme ces filles étaient prévisibles.



Dray : Ah vraiment…je te manquais ?



Hélène : Terriblement…il fat dire qu’il n’y a pas qu’à moi que tu manques…tu nous manques à toutes…



La main de la jeune fille glissa jusqu’à l’entrejambe du blond qui la lui retira en soupirant.



Hélène : Depuis que tu es avec cette « Sang de Bourbe » personne n’a eu de tes nouvelles, aucunes…pas même Pansy.



Dray : Ca aurait bien été la dernière que je serais allé voir !



Hélène rit faussement avant de reprendre le semblant de sérieux qu’elle réussissait à avoir et par la même occasion son petit jeu.



Hélène : Ce que je veux die, c’est qu’on se demande tous…



Elle s’arrêta.



Dray (de plus en plus ennuyé) : Vous vous demandez… ?



Hélène : Ce que tu fous avec elle ? C’est vrai, c’est une sang de bourbe… alors pourquoi elle ?



Drago soupira, lassé de cette discussion, sans aucune importance. C’est vrai…depuis quand devait il se justifier ? Il se leva, un coup de vent passa ébouriffant ses cheveux et fit un bref signe de tête à Hélène qui semblait fondre sur place devant ce spectacle et se détourna.



Hélène : Eh, attend !



Elle se releva à son tour, le rattrapa et lui attrapa le bras.



Hélène : Dray…mais où es-tu passé à la fin ?



Dray : Je suis là au parc devant toi qui me saoule depuis tout à l’heure, pourquoi ?



Hélène (qui ne semblait pas prendre cela pour une insulte) : Non, c’est pas ça que je voulais dire ! Je voulais dire…que tu as changé Drago, tu n’es plus celui que je connaissais…



Dray (agacé) : Une chose est sûr, toi tu n’as pas changé…et puis non je n’ai pas changé, la seule chose qui est vraiment changé, c’est que je sorte avec Hermione.



Le regard noisette d’Hélène s’assombrit.



Hélène : Si tu n’as pas changé, alors viens, viens avec moi dans une classe qu’on s’amuse un peu, comme d’habitude…



Dray (pensant) : Cette fille commence vraiment à me taper sur le système !

Hélène s’approcha de lui, posa une main sur sa joue et l’embrassa passionnément…enfin essaya, serait plus exact, car Drago fut plus rapide qu’elle. Il la prit par le poignet d’un geste vif et précis en resserrant sa prise. Les yeux d’Hélène s’agrandir légèrement et elle poussa un petit cri de douleur.



Hélène : Dray, lâche moi ! Tu me fais mal !



Dray (pensant) : Et toi tu me fais ch*er !



Mais il s’approcha d’elle jusqu’à ce que leur visage ne soit séparé que de quelques petits centimètres. Il sentait le pouls d’Hélène s’accélérer sous ses doigts et sourit.



Dray (détachant ses mots) : Ne me touche plus jamais !



Il lâcha alors la pression qu’il exerçait sur le poignet de la jeune fille et fit demi-tour. Hélène tomba à genoux sur l’herbe, théâtralement en se les écorchant par la même occasion, et se tint le bras où apparaissait une marque rouge. Une larme coula sur sa joue rosit, tandis qu’elle réfléchissait à une vengeance… car oui, un des caractéristiques principale des Serpentards, et de se venger…sournoisement si possible.


Blaise : Jenny, calme-toi, ta sœur va bien…d’accord ?



Jenny (se tenant la tête) : Non, non et non…et d’ailleurs qu’est ce que tu en sais qu’elle va bien, toi ?? Ecoute, ma sœur c’est ma vie, tu m’entends ?! Je ne supporterais pas qu’elle…qu’elle…



Blaise : Chutttt !



Il s’approcha d’elle pour la prendre dans ses bras, mais la furie Malefoy ne se laissa pas faire.



Jessy (hurlant dans la salle commune) : Qu’elle CREVE A CAUSE D’UN MINABLE SAULE DE ME*RDE !



Blaise, inquiet, lui prit les bras fermement et calmement et l’obligea à le regarder dans les yeux. Ceux de Jenny étaient totalement paniqués, plutôt rare de la part d’un Malefoy. Le sang froid légendaire de sa famille semblait avoir disparut.



Blaise : Jenny, écouté, hé écoute ma belle…ta sœur va bien, crois moi.



Il la prit doucement dans ces bras et elle se laissa faire, se laissant tomber sur lui, tremblante. Cependant quelques secondes après, elle sembla réalisé et releva bien vite la tête, le regard à nouveau digne des Malefoy.



Jenny : T’as raison, ce minable saule de m*rde ne la tuera pas…enfin si elle tient à sa vie !







Hermione traversait les couloirs sans vraiment savoir où elle allait. Elle avait beau dire n’importe quoi, elle avait vraiment peur pour Jessy.



Hermy (parlant à voix haute, à elle-même d’une voix théâtralement dramatique)) : Le sort s’acharne contre moi ! Mes parents divorcent, mon petit copain est un Serpentard que je déteste depuis ma première année de plus, il est devenu trop intelligent et est un rivale pour moi, en classe…Ron est fou, Pansy collante, et Elodie une vrai peste. Maintenant mes meilleurs amis se mettent à crever…mais qu’est ce que je vais devenir ??



Elle entendit alors derrière elle un claquement de mains. Quelqu’un l’applaudissait. Elle se retourna brusquement, le rouge aux joues, pour tomber nez à nez avec…Elodie, la vrai peste.



Hermy (pensant) : Me*de ! [Et oui, encore un gros mot, désolée, mais, vous auriez dit quoi à sa place ?]



Elodie (moqueuse) : C’était vraiment touchant ! Mais dit moi…ta vie est un vrai mélodrame !



Ridicule. Voilà comment se sentait Hermione à cet instant. Et le pire, c’est qu’il avait fallut que ce soit devant sa pire ennemie qu’elle ressente cette honte immense.



Hermy : Je…répétais une pièce de théâtre.



Elo : Oh ! Et dans ta pièce, il y a un « Ron », une « Pansy », un « Drago, et une « Elodie » ?



Regard noir.



Hermy : Va te faire voir Johnson !



Elo (d’une voix dramatique) : Oh ! Tu me brises le cœur…mais dit moi Granger qui va crever ?



Hermy : Dég*ge Johnson !



Elo : Oh mais c’est qu’elle sortirait presque ses griffes, la petite lionne !



Hermy : Mais à quoi tu joues exactement ?



Elo : Alors dis moi tout…qui va mourir ?



Hermy (sarcastique) : C’est vrai que toi tu t’y connais en matière de « mort », n’est ce pas Johnson ? [C’est ce qui s’appelle un coup bas, très bas, ma petite Hermione]



Le sourire d’Elodie disparut instantanément et elle mit quelques secondes à ingurgiter l’information.

Elo : Qu’est ce que tu veux dire par là ?



Hermy : A ton avis ?



Elo : Je…


Elle fut coupée par l’arrivée d’une fille brune en minijupe et au maquillage dégoulinant qui marchait d’un as rapide et assuré. Elle bouscula Hermione sans un « pardon » puis lança un regard meurtrier à Elodie avant de faire claquer ses talons au sol. La Jonhson et Hermione se regardèrent, apparemment d’accord pour la première fois de leur vie sur un point : elles n’aimaient pas cette fille.



Elo (à la fille sans quitter Hermione du regard) : Dis moi Hélène, où coure tu si vite ? Au cirque ? Tu ferais un succès assuré, crois moi !



Hermione eut envie de sourire mais se retint, soutenant le regard noir de la Serpentard. On ne rit pas aux blagues des ennemies.



La Hèlene en question s’arrêta et la détailla de la tête au pied. Elodie repoussa ses cheveux, sentant son regard, et se tourna vers elle, maintenant de dos à Hermione. Lui a-t-on déjà dit, qu’on ne devait jamais tourner le dos à un ennemi non plus ?



Mais Hermione ne comptait pas en profiter…après tout c’était une Gryffondore.



Hélène : On pactise avec l’ennemi à ce que je vois…



Elo : Je ne pactise avec personne…et encore moins avec toi qu’avec elle…comprends moi, les filles sans cervelle ne m’intéressent pas.



Hélène : Alors pourquoi tu me parles ? [Apparemment, elle a comprit toute seule, que l’allusion aux filles sans cervelles, était pour elle !]



Elo : Je ne pactise pas, idiote ! Je vois seulement que tu as quelques chose de croustillant à me révéler…alors que se passe t’il ? Tu t’es rendu comptes de ta laideur affreuse ?



Hélène (entre ses dents) : S*lope !



Elo : Pardon ?



Hermione ne voulait pas en entendre plus. Elle avait fait assez de présence comme ça. Elle tourna donc les talons et partit vers…enfin, elle partit le plus loin possible de ces deux Serpentard bien représentatifs de leur maison…selon l’avis de la jeune fille.



Quelques secondes plus tard, d’ailleurs, ces deux même Serpentard se séparaient après qu’Elodie lui ai foutu une claque fulgurante…


Le lendemain, le jour commençait à peine à pointer le bout de son nez quand Harry émit un grognement de douleur. [Et oui, le pauvre s’est fait enlever dans son dortoir par des mangemorts et il a été torturé toute la nuit…]. Il ouvrit difficilement les yeux et sa passa la main sur le front…avant de prendre conscience de l’endroit où il était.



Il se leva alors de son inconfortable chaise et scruta l’infirmerie [Ne dîtes pas que vous m’avez cru ?] à la recherche de Mme Pomfresh…sans succès.


Il regarda sa montre..5 h 30. Génial les vacances ! L’infirmière, le voyant dormir avait jugé apparemment bon de le laisser croupir là sans le réveiller. Résultat : des courbatures partout.



Il grogna une nouvelle fois et regarda sur le côté. Jessy dormait…encore. Harry ne savait pas ce qu’il l’avait poussé à rester à son chevet…enfin si, il s’inquiétait pour elle, pour une Malefoy. Certainement parce que c’était lui qui en quelques sortes, lui avait sauvé la vie. Il la regarda quelques minutes, debout, des courbatures lui sciant le dos, sans bouger. Il entendit alors un bruit presque imperceptible derrière lui et se retourna.



Hary : Malefoy ? Qu’est ce que tu fais là ?



Drago lui lança un regard étonné.



Dray : La question serait plutôt…toi, qu’est ce que tu fais là ?



Harry : Euh je…



Drago eut alors un petit rire, l’air de comprendre.



Harry (agressif) : Quoi ?



Dray : Tu t’inquiètes pour ma sœur ?



Harry : Pas du tout !



Drago soupira et s’approcha de Jessy.



Harry : Et toi…qu’est ce que tu fais levé si tôt ?



Dray : J’arrivais pas à dormir.



Harry (moqueur) : Un Malefoy s’inquiéterait pour sa sœur ? Aurait il un cœur ?



Dray : Drôle…je suis mort de rire Potter…et je ne m’inquiète pas…elle est vivante à ce que je sache…



Tout en parlant, il prit la main de Jessy en vérifiant son pouls.



Harry : Grâce à qui ?



Drago grommela et bientôt il se releva en jetant un dernier regard peut être protecteur à sa sœur.



Dray : Une dernière chose Potter…n’oublie pas que c’est une Malefoy.



Harry se rassit sur sa chaise inconfortable qui lui avait valut ces courbatures qu’il sentait encore, le regard rivé sur la porte que Drago venait de franchir. Il réfléchit [Pas facile pour un mec !]. Il avait passé la nuit au chevet d’une Malefoy, à l’observer, à s’inquiéter comme un fou. Pourquoi ? Il avait peur de la réponse. Et ce que le blond lui avait dit lui trottait dans la tête sans qu’il comprenne vraiment…le fait il exprès à la fin ?

Sa main était posée sur le lit à quelques centimètres de celle de Jessy. Ainsi, il sursauta quand il sentit quelque chose bouger. Les doigts de la jeune fille remuaient faiblement. Harry se leva de sa chaise, un grand sourire aux lèvres. Elle se réveillait.



*



Jessy ouvrit difficilement les yeux et amena une main à son front. Un mal de tête horrible lui martelait le crâne…elle sentit alors sous ses doigts une sorte de tissus, et s’aperçut qu’elle était bandé…que diable s’était il passé ?



Harry (doucement) : Jessy…



Jessy sursauta et essaya de se mettre assise sur son lit, mais la douleur l’en empêcha. Un grognement lui échappa.



Harry : Eh, ça va ?



Elle lui lança un regard noir signifiant que non, ça n’allait pas du tout et aussi peut-être : « Depuis quand on s’appelle par nos prénoms ? ». Puis elle regarda l’endroit où elle se trouvait, les sourcils froncés.



Jessy : Mais qu’est ce que je fous ici ?



Harry : Le saule cogneur t’a…cogné !



La jeune Malefoy ouvrit grand les yeux et se souvint d’un coup avec effroi de son altercation. La promenade n’avait pas vraiment été ce qu’elle espérait. Elle ramena sa main à ses yeux et poussa un cri d’horreur.



Jessy (s’apercevant soudain de l’état de ses mains) : Ma manicure !



Harry ne pu s’empêcher de rire.



Harry : Ah les filles [Eh ! Pourquoi généralise t’il ?]…bon remarque si tu en viens à te soucier de ça, c’est que tu vas mieux que tu n’en à l’air…



Jessy : Tu parles…en plus, je me réveille toute pleine de bleus et de bras cassé et je vois qui à mon chevet ? Personne (le sourire d’Harry s’effaça) Ca fait toujours plaisir de voir que mes amis, mon frère…ma sœur ne pensent même pas à moi ! Même pas mon père ! C’est…pff !



Pour Harry aussi se devait être « pff ». Son beau sourire avait laissé place à une énorme grimace difficilement camouflable. Ainsi, elle était la première personne qu’il appréciait qui osait le traité comme n’étant « personne ». Il recula, complètement dégoûté, son cœur semblant peser des tonnes.



Harry (amer) : Ah oui…c’est vrai que tu dois te sentir un peu seul…en même temps il n’est que 6 heures du matin !



Jessy : Pff…et toi, qu’est ce que tu fous là ?



Harry (pris au dépourvu) : Euh je suis tombé de mon lit et je me suis fait mal au…petit doigt !



Jessy (riant) : Mal…au petit doigt ?



Harry (soupirant) : Oh et puis laisse tomber.



Il esquissa un geste pour partir mais à cet instant la porte de l’infirmerie s’ouvrit pour laisser place à l’infirmière…et Blaise et Jenny, celle-ci étant vraiment anxieuse et ayant du réveiller son petit copain et le tirer de toutes ces forces vers l’endroit.



La suite, Harry n’eut même pas le temps de bouger un doigt que Jenny l’avait déjà bousculé sans ménagement pour sauter sur sa sœur en lui posant des milliers de questions…allant du « ça va ? » au « tu n’as pas eu froid cette nuit ? Parce que j’ai remarqué que l’infirmerie n’avait pas vraiment beaucoup d’équipement… », ce qui finit par énerver Mme Pomfresh.



Mme Pomfresh : Stop, stop, stop ! Miss Malefoy allait plutôt prévenir les autres au lieu de tenter de la tuer définitivement !

*


Elodie marchait dans les couloirs, pensive. Elle avait apprit pour Jessy, et savait que, malheureusement, elle s’en sortait. Elle s’imagine si cela n’avait pas été le cas…



Alors que cette pensée la traversait, elle entendit des pas derrière elle et se retourna. A quelques mètres d’elle seulement, Hélène, une Serpentard déshonorante, s’arrêtait devant une porte avec un petit sourire sadique.



Elo : Hé Hélène, tu fous quoi ?



Après qu’Hermione soit partit, elles en étaient restées à une claque bien sentie, et elle comptait bien en finir. A voir l’expression d’Hélène, elle devait penser la même chose.



Hélène : Ca se voit pas, je vais voir McGo !



Elodie lui lança un regard perplexe et regarda les environs. Oui, c’était bien la classe de McGonagall. Mais pourquoi aller la voir ?



Elo : Elle ne doit pas passer ses vacances dans sa classe, je sais qu’elle aime Poudlard mais quand même…



Hélène : Eh bien tu te trompes, elle passe ses vacances à préparer ses prochains cours, tu sais, c’est une sorte de thérapie pour oublier la mort de Dumbledore.



Elodie fronça ses sourcils impeccables. D’accord, elle voulait bien croire que la prof soit folle à ce point mais…pourquoi Hélène venait la voir ? Pour dénoncer quelqu’un ayant fait quelque chose ? Elle était bien assez peste pour ça, comme tous les Serpentards. Mais à ce moment là, elle serait allé voir Lucius, étant le directeur de leur maison…A moins que…



Elo : Tu veux dénoncer un Serpentard et être sûr qu’il soit puni ?! (pensant) Mais non, Lucius comparaît à Rogue n’est pas du genre à privilégié…attend ! (à Hélène) Tu veux dénoncer un Malefoy ?



Hélène : Mais dit moi Johnson, tu es intelligente quand tu veux !



Elo : Bizarre d’entendre cette remarque d’une fille comme toi ! Alors laquelle tu veux saquer ?



Hélène : Drago !



Le sourire d’Elodie s’effaça. Elle qui était sûr que ce serait Jessy ou Jenny…



Elo (soudain sérieuse) : Qu’est ce qu’il a fait ?



Hélène : Ca !



Elle pointa du doigt son poignet où un énorme bleu y tronait…



Elo : Et qui me prouve que c’est lui ?



Hélène : A l’aide d’une simple formule McGo te le prouvera.



Elle leva le poing en direction de la porte mais Elodie l’arrêta brutalement en faisant pression sur le bleu.



Hélène : Aïe ! Mais lâche moi !



Elo : Crois moi, tu n’entreras pas !



Hélène lui lança un regard d’incompréhension. Elle chercha à se dégager de son étreinte mais la Johnson serra encore un peu plus fort, lui arrachant un cri.



Hélène : Mais qu’est ce que t’as Johnson ? Depuis quand tu défends les intérêts des autres ?



Elo : Depuis toujours pour Drago…



Hélène (riant tout en grimaçant de douleur) : Tu l’aimes, c’est ça ?



Elodie parut surprise et faillit même la lâcher, mais elle se reprit à temps.



Elo [Instant de vérité] : Non, c’est juste mon meilleur ami.



Le terme « seul ami » était peut être plus exacte.

Hélène : Lâche moi Johnson tu me fais mal !



Elo : Tu te répètes et en plus, c’est un peu le but !



Hélène : Et comment comptes tu m’empêcher d’aller dénoncer ton « ami » ?



Elo : Oh je sais pas, je pourrais sans faire exprès, lâcher à McGo, que la semaine dernière, je t’ai vu, toi et un première année, dans la salle de potions…1 pauvre petit première année terrorisé…tu sais que c’est du détournement de mineur ça ?



Hélène semble tout d’un coup beaucoup plus pale.



Hélène : Tu…



Elodie, un sourire diabolique aux lèvres, semblait reprendre les choses en main.



Elo : Tu sais, j’en connais un rayon sur toi et tous les autres, tous vos secrets les plus noirs…si je le voulais, je pourrais faire virer l’école entière, même les professeurs.



Et elle ne mentait pas, malgré son arrivée ici en début d’année, elle savait déjà beaucoup de choses, fouineuse comme elle l’était. Mais une fois tout le monde viré, seule ou presque dans le château…à qui pourrait elle bien pourrir la vie ?

A cet instant, la porte de McGonagall s’ouvrit sur celle-ci en personne, qui tenait un dossier dans les mains. Elodie lâcha le poignet d’Hélène qui se le frotta, et lança un sourire 100% hypocrite à la professeur.



McGonagall : Vous désirez jeune gens ?



Elodie regarda Hélène, la défiant du regard. Celle-ci parut hésiter puis finalement sourit du même sourire que la Johnson, bien que n’étant qu’une pale copie.



Hélène : Oh rien professeur, on discutait juste « amicalement » Elodie et moi.



La professeur regarda les deux élèves soupçonneuse, puis haussa les épaules et partit laissant une Elodie victorieuse, comme souvent.

*


Dray : Mais t’es c*nne aussi toi de vouloir « te reposer » sous un saule !



Jessy : Oh c’est bon, je savais pas moi !



Jenny : Bon l’important c’est qu’elle soit en vie !



Dray : Encore heureux ! Sinon je t’explique pas la claque qu’elle se serait…hum bon !



Blaise : T’as vraiment un façon spéciale Drago de montrer comment t’es soulagé !



Jenny : Oui et de remercier Harry d’avoir sauver Jessy…



Blaise : Tu l’appelles Harry ?



Jessy (surprise) : Quoi ? C’est lui qui…expliquez-moi !



Dray (n’écoutant personne) : Ouais, d’ailleurs quand je suis arrivé tout à l’heure il était là à surveiller Jess’ sur une chaise…je crois qu’il a dormis là…faut faire gaffe à ce type, c’est un cinglé !



Jessy (se sentant totalement perdue) : Quoi ? Bordel ! Mais qu’est ce qui s’est passé ?



Mme Pomfresh arriva alors alertée par tout le chahut et l’état d’énervement de sa patiente.



Mmr Pomfresh : Bon allez vous la fatiguez, tout le monde dehors !



Jenny : Mais…



Mme Pomfresh : Pas de mais qui tienne, oust !

*




Drago marchait tranquillement vers la Grande Salle après être sortit de l’infirmerie, quand il sentit deux mains se posaient sur ses yeux.



Quelqu’un : C’est qui ?



Dray : Euh…laisse moi réfléchir…Pansy ?



Il reçut une grande claque dans le dos et se retourna pour enlacer la jeune fille qui se tenait derrière lui.



Hermione : J’ai appris pour Jessy, je suis allée à l’infirmerie mais je me suis fait jetée, alors…



Dray sourit. Il ne voulait pas l’avouer mais il s’était fait du souci pour sa sœur.



Hermy : Bon, on va manger ? Je meurs de faim !



Dray (la regardant avec un air malicieux) : Hum, moi aussi…



Et il se pencha pour l’embrasser…mais à cet instant un raclement de gorge tout près d’eux les fit sursauter. A à peine un mètre, un homme droit, aux cheveux si blonds qu’ils en devenaient transparents, et aux yeux gris qui lançaient des éclairs, les regardait, les lèvres pincées.



Lucius (séchement) : Drago, dans mon bureau.



Son fils soupira, lâcha Hermione en l’embrassant sur le front et le suivit.



Dray (à Hermione) : Je te rejoins dans la Grande Salle.



*



Dans la Grande Salle, justement, Harry déjeunait à sa table, l’air renfrogné. En fait, il ne savait pas vraiment pourquoi. Il était triste, en colère, fatigué (enfin cela il savait pourquoi). Il plongea violemment sa cuillère dans son bol et du lait et des céréales giclèrent sur lui.



Harry (pensant) : Génial ! Manquait plus que ça ! Maintenant j’ai l’air c*n !



Ginny : Eh Harry !



La jeune rousse s’assit à côté d’elle, déversant un flot de parfum au lilas qui lui fit légèrement oublié la situation…à moins que ce ne soit le décolleté plongeant de la Weasley. Il détourna les yeux pour revenir sur son bol.



Ginny prit alors une serviette et se mit à lui nettoyer le visage en souriant, mi-moqueuse, mi-charmeuse, avec toujours son décolleté mise en évidence.



Harry (pensant) : A croire qu’elle le fait exprès ! (à Ginny) : Laisse, je vais me changer de toutes façons (elle reposa la serviette) Hem…ça fait longtemps.



Ginny : Oui, un bout de temps…



Elle lui sourit. Mais Harry pensait déjà à autre chose. Quelque chose qui le terrifiait. Il avait enfin comprit…a cause de son humeur...il l'aimait.

*


Ca faisait déjà plusieurs minutes que Drago, assis devant le bureau de son père attendait avec une impatience non dissimulée que celui-ci se mette à parler.



Dray : Bon, papa, si tu n’as que ça à me dire, je…



Lucius : Tu es encore avec elle.



Dray : Avec Hermione ? Oui.



Lucius : Ca fait plus de trois jours…



Dray : Je dirais plutôt plus de trois semaines, mais…



Lucius : C’est donc…sérieux ?



Dray : Oui.



Lucius qui n’avait pas quitté Drago de ces yeux glacials pendant l’échange, eut une sorte de soupir exaspéré.



Lucius : Tu sais que c’est…une sang de bourbe.



Dray : Oui, je sais. Mais je ne peux pas changer son sang.



Lucius : Certes.



Dray : Et je croyais que ça ne te gênais pas.



Lucius : Ca ne me gênait pas…tant que je croyais qu’elle était comme les autres…un jeu.



Il marqua une pause, réfléchissant.



Lucius : Bien sûr, ça n’aurait pas pu tomber sur une Serpentard, une Sang Pure, non il a fallut que ça tombe sur une Gryffondor, qui plus est, une Sang de Bourbe…. il y en a plein pourtant…Pansy Parkinson (Drago fit une énorme grimace), Hélène Carks (Dray serra les points) Jane Stones ?



Dray : Papa…



Lucius (le reprenant) Père…tu as aussi perdu les habitudes…pour prendre celles de tes sœurs.


Drago eut comme un choc électrique. Puis, se reprenant, et avec une colère contenue, il s’exclama : « Père ! Je ne veux pas de ces filles, simplement…



Lucius : Je sais…mais, je veux que tu rompes avec ta Sang de Bourbe.



Dray (estomaqué) : Quoi ?



Lucius : Je ne veux plus te voir avec elle. Suis-je clair ?



Dray : Non.



Il se leva alors de sa chaise.



Dray : Mais quand est ce que tu vas comprendre que l’ère de Voldemord est finie…FINIE ! Personne ne me dictera ce que je dois faire !



Lucius (s’énervant) : Fils !



Dray : Non pas de « fils » ! J’ai un prénom !



Il lança un regard noir à son père.



Dray : Tu me demandes de faire un choix entre toi et Hermione, c’est ça ? Hé bien mon choix est fait, et sache que maman ou « mère » m’approuvera…c’est Hermione !



Lucius : Tu te dois de m’obéir.



Dray (avec un sourire sarcastique) : Je suis majeur !



Lucius : Et que feras tu sans argent ? Si je refuse de…



Dray (gardant son sourire) : Tu discuteras de ça avec « mère ». Un Malefoy à la rue, ça ferait sensation !


Lucius : Mais enfin c’est une SANG DE BOURBE ! Que vas penser la famille ? Les Sang Pures ? ON VA ETRE UNE HONTE !



Dray : Personne n’osera se prononcer là-dessus, maintenant que Voldemord est….mort. EH PUIS ME*DE !



Il balaya d’un geste violent le bureau de son père, mettant tout à terre dans un bruit de casse, de verre brisé.



Dray : Au lieu de t’occuper des APPARENCES et de L’HONNEUR de notre famille, occupe toi plutôt de ta fille qui je te le rappelle est à l’infirmerie en ce moment même, après avoir tenté un match de catch avec le saule.



Il tapa dans une chaise et rageur sortit de la pièce en claquant la porte. Elle rebondit violemment et après quelques secondes dans un ultime grincement, s’écroula à terre [paix à son âme].



Lucius : Ah ?

***
Positif ? C'est pas possible ! by Clara et Bibi
Author's Notes:
Voici le new chap ! L'avant dernier de la saison 1. Mais qu'est ce qui est positif ? Episode pleins de mystères !!! Laissez des reviews svp !
Episode 13

Positif ? C'est pas possible !






Les vacances continuaient pour nos élèves de 7ème année et les problèmes aussi.



Harry était dans la bibliothèque à repenser à Jessy, Jessy et sa foutue réaction de Malefoy. Lorsque Ginny entra.



Ginny : Et ben ! Tu nous en fais une tête !



Harry : Ouais, j’en ai marre !



Ginny : On se calme ! On est en vacance !



Harry : Oui, mais quand même !



Ginny : Mais c’est quoi ton problème ? Tu peux me parler Harry ! Tu sais, je suis… ton… ton ex.



Harry : Ouais, mon ex …



Ginny : Tu sais, tu m’as quitté à cause de Voldemord mais maintenant, il n’est plus là…



Harry : Comment ? Tu veux en venir où ?



Ginny : (s’approchant et l’embrassant) Là !





Blaise et Drago dans la salle commune des préfets en chef discutaient.



Blaise : Tu te rends comptes ! Nous deux ! Les deux beaux goss de Poudlard ! Tout les deux casés !



Dray : Tu vas t’en remettre ?



Blaise : Non, mais maintenant, on va devoir prendre nos décisions à deux …



Dray : On se calme ! Tu fréquentes ! Tu n’es pas marié !



Blaise : Je sais mais c’est bizarre de se dire « J’ai une petite amie » !



Dray : Tu vas vite t’y faire !



Blaise : Ouais ! T’y es bien arrivé, toi !



Dray : Pourtant j’étais pire que toi !



Blaise : Bien pire !



Dray : Bon c’est bon ! On a comprit !



Blaise : Et c’est pas dur ?



Dray : Des fois, oui ! De temps, en temps, tu as envie de la claquer au sol !



Blaise : Ouais, enfin faut dire que toi, c’est Granger !



Dray : Jenny n’est pas mieux !



Blaise : Comment tu peux le savoir ?



Dray : On a été conçu ensemble, alors crois moi, ma sœur n’a plus de secrets pour moi !





Jessy et Jenny étaient dans leur chambre à parler de mecs.



Jenn : Enfin ! Voilà quoi ! Je suis super amoureuse !



Jess : Et moi, en gros, je suis délaissée de mes triplets !



Jenn : Tu es toujours avec Potter !



Jess : Non, en ce moment, il est… comment dire… louche !



Jenn : Pourtant quand tu es tombée en quidditch, il est resté jour et nuit avec toi !



Jess : Ouais, je me demande pourquoi ? (en sortant de la chambre.)



Jenn : (à elle même) : Ne me dites pas que j’étais aussi aveugle avec Blaise ?! Franchement, j’étais conne !





Ron marchait dans le parc de Poudlard, il pensait à Hermione. Cela faisait plusieurs fois qu’il la demandait en mariage et chaque fois, le même résultat. Pourquoi Malefoy ? Lui, qui l’avait insulté pendant des années. Qui se moquait d’elle. Mais c’est aussi lui que Hermione aimait. Et notre pauvre Ron se sentait de plus en plus seul.





Hermione se trouvait dans la salle de bain des préfets en chef, on pouvait voir qu’elle avait une drôle de tête et qu’elle possédait quelque chose dans la main.

D’un coup, elle jeta cette chose dans la poubelle et courut dans son lit où elle s’affala.



Mione : C’est pas possible !





Dans la chambre d’Harry, Ginny allongeait et presque nue regardait son amour enfin retrouvé dormir.



Harry : (se réveillant) : Ginny ? Euh…il faut que…que tu partes !



Ginny : Mais pourquoi ?



Harry : Parce que… Ron peut entrer !



Ginny : Mais Ron on s’en fiche !



Harry : Ouais mais quand même !



Ginny : Tu veux te débarrasser de moi ou quoi ?



Harry : Euh non ! Bien sûr que non !



Ginny : (l’embrassant) Détends toi ! Personne ne rentrera dans…



La porte s’ouvrit et c’est sous sa mine d’affolement et d’horreur de voir Ron que Harry vit…



Harry : Jessy !



Jessy : D’accord ! Je vois ! Je dérange !



Harry : Mais non ! Tu peux rester !



Ginny : Quoi ?



Jessy : Pour une petite partouse mais oui, bien sûr !



Harry : C’est pas ce que tu crois !





Drago et Jenny étaient dans la bibliothèque avec Blaise.



Blaise : J’espère que les vacances ne vont pas se terminer avec 30 millions de devoirs.



Dray : T’avais qu’a les faire en début de vacances.



Jenny : On était occupé en début de vac’ !



Dray : Je ne veux pas de détails !



Jenny : Oui et je ne veux pas que tu les ais !





Hermione était toujours dans son lit lorsque on toqua à la porte, elle se dirigea donc dans la salle commune des préfets en chef, ouvrit et tomba sur Jessy.



Jess : (entrant) Mione, tu vas pas croire, ce que je viens de voir, Harry et (voyant les yeux rouges de son amie) ça va pas ?



Mione : (tombant dans les bras de Jessy) : J’ai un gros problème !



Jess : Chut ! Tu sais tu peux me parler !



Mione : Jess, je… je suis enceinte !





Drago passait dans un couloir lorsque une porte s’ouvrit laissant apparaître son père.



Lucius : Drago, il faut que je te parle !



Dray : Tout à été dit la dernière fois !



Lucius : Non, justement !



Dray : Ecoutes, j’aime Hermione et crois moi avant de sortir avec elle, je ne pensais pas dire que j’aimais une fille autre que ma mère avant mes 40 ans.



Lucius : Mais elle n’est pas de sang pur !



Dray : Oui, c’est une sang de bourbe, je sais et alors ?



Lucius : Alors tu es un Malefoy !



Dray : Je sais aussi ! Bon, j’ai pas le temps, je dois faire quelque chose !



Lucius : Tu ne pourras pas fuir éternellement cette conversation !



Dray : Je sais ! Mais je peux la reculer jusqu'à mon mariage !



Lucius : Car tu parles de mariage ?



Dray : Je ne parle de rien ! Mais si c’est pour moi le seul moyen de rester avec elle alors, oui, je parlerais de mariage !



Et sur ce il sortit du couloir, laissant derrière lui son père abattu.





Harry s’était enfin rhabillé devant les protestations de Ginny.



Ginny : Mais c’est quoi ce bordel ? Qu’est ce qui se passe avec la Malefoy ? Vous avez quoi, tous avec les Malefoy ? Entre Hermione et toi maintenant ?



Harry : Mais j’ai rien avec la Malefoy !



Ginny : Alors pourquoi tu es si bouleversé ?



Harry : Parce que …



Ginny : Tu sais même pas pourquoi ?



Harry : Mais si, je sais pourquoi !



Ginny : Ecoutes Harry, je vais te poser une question simple et je veux une réponse franche. Aimes tu, la Malefoy ?



Harry : Non… non, bien sûr que non !



Ginny : C’est vrai ?



Harry : Oui ! (l’attrapant et la serrant dans ses bras), (pensée) Je ne devrais pas me servir de Ginny, il fait que je lui dise ! (à voix haute) Ginny… je… je t’aime !





Hermione et Jessy étaient toujours dans la salle commune des préfets en chef à discuter du problème de notre Griffondor préférée.



Mione : Mais comment je vais faire ?



Jessy : Faut en parler à Drago !



Mione : Quoi ? Non !



Jessy : Pourquoi ? C’est le père au moins ?



Mione : Mais oui, bien sûr !



Jessy : Et ben, faut lui dire alors !



Mione : Il va me tuer !



Jessy : Mais non ! Il est pas si horrible que ça ! Enfin si mais bon !



Mione : Tu es vraiment d’une grosse aide, merci !



Jessy : Mais c’est pas que je veux te couper le moral mais je te rappelle que l’on parle de Drago Malefoy !



Mione : Je sais aussi ! Comment j’vais faire ?



Jessy : Faut lui dire !



Mione : C’est facile pour toi ! Tu es sa sœur !



Jessy : Ouais, mais c’est pas forcément un avantage, tu sais !





Début de l’après midi, sur le terrain de Quidditch. Il n’y avait que deux joueurs, un en rouge et l’autre en vert.



Dray : Rassures moi, on leur a dit qu’il y avait un entraînement ?



Harry : Ben oui ! On fait quoi ? Un match à deux ?



Dray : Non, mais attends ! Bon d’accord, il y a des élèves en vacances mais dans ton équipe il y a au moins, Hermione et les Wesmoches et dans la mienne il y a mes sœurs et Blaise !



Harry : Ils nous ont tous planté ! Ah propos où est Hermione ?



Dray : J’en sais rien !



Harry : T’es son copain ou quoi ?



Dray : Son copain, oui, mais pas son clebs !



Harry : On va les chercher ?



Dray : Regardes là bas ! Wesmoche arrive !



Harry : Ouais et Ginny aussi ! Et ta sœur et Blaise !



Dray : Enfin !



Blaise : Désolé, on était…



Jenny : Occupé !



Ron : J’ai pas vu l’heure !



Ginny : Idem.



Harry : Bon il manque Mione et (soupir) Jessy !



Dray : Les voilà !



Mione : Désolé, on a eu un retardement !



Dray : Bon, on commence !



Harry : Go !



Le groupe prit son envole et un match acharné commença surtout du côté de Hermione.



Jessy : (se mettant à côté d’elle) A quoi tu joues là ? Tu prends trop de risque ! Je te rappelle que tu es enceinte !



Mione : Je prends pas de risque !



Jess : Si, énormément !



Mione : Mais je maîtrise !



Jess : Mione, ne fais pas de conneries, tu n’es pas bien en ce moment mais penses à ton bébé !



Mione : Lâches moi, Jess !



Et sur ce elle partit en faisant quelques cascades au passage.

Le match continua encore bien une heure lorsque un cogniard décida de s’acharner sur Hermione, celle ci décida donc de faire un « piqué » ! (Genre de descente en Enfer, chose vous vous en doutez très dangereuse en Quidditch.)



Jess : (voyant cela) Hermione !!!!!!!!! NON !!!!!!!! DRAGO !!!!!! ELLE EST ENCEINTE !!!!!



Drago à la découverte de cela, fonça sur sa petite amie mais malgré sa vitesse ne parvint pas à la rattraper et cette dernière percuta le sol violemment.





Deux heures plus tard :



Mme Pomfrech : Miss Granger est hors de danger, mais… elle a perdue son bébé.



Jenny : On peut la voir ?



Mme Pomfrech : Oui mais une personne à la fois.



Tous les regards se posèrent sur Drago, la tête baissée, il ne bougeait pas. Puis il leva la tête et les yeux vides d’émotion soupira.



Dray : Allez y vous ! Moi je m’en fout.



Il se leva et partit.



Jessy : Harry vas y !



Harry: Tu es sûr ?



Jenny : Oui, c’est à toi d’y aller.





Il était une heure du matin, à Poudlard tout le monde dormait sauf 6 élèves de 7ème année …





Drago dans sa chambre tournait en rond depuis déjà longtemps. Il ne savait même pas pourquoi, il en voulait à Hermione, elle ne lui avait pas dit ? Elle l’avait perdu ? Non, il ne savait pas, tout ce qu’il savait pour le moment c’est qu’elle le dégoûtait. Dans le fond son père avait raison ce n’était qu’une sale sang de bourbe. Elle ne le méritait pas.





Harry était dans la bibliothèque seul, lorsque Jessy entra.



Jessy : Tu ne dors pas ?



Harry : Je n’y arrive pas.



Jessy : C’est pas juste ! Hermione avait enfin trouvé le bonheur et …



Harry : Elle a joué avec le feu !



Jessy : (une larme sur la joue) Elle a perdue un bébé ! Son bébé !



Harry : (la prenant dans ses bras) Elle va remonter la pente. C’est Hermione !



Jessy : C’est pas juste !



Harry : La vie n’est pas juste !





Jenny, elle était avec Blaise dans la salle commune des Serpentard.



Jenny : Tu te rends compte, j’ai perdue un neveu ou une nièce aujourd’hui !



Blaise : Non, chérie tu as perdue un fétus.



Jenny : Tu t’en fou, toi ! Mais moi …



Blaise : Mais non, il faut juste relativiser. Ce n’était pas un bébé.



Jenny : Oui, mais un futur bébé ! Tu es sans cœur ou quoi ?



Blaise : Ben écoutes Jenn, je préfère partir me coucher avant que l’on s’engueule et qu’on se dise des choses que l’on va regretter. Bonne nuit, mon cœur !





A l’infirmerie, Hermione allongée sur un lit était encore inconsciente et Ron était à coté d’elle. Il repensait à la première année, rencontre avec Hermine et Harry, le premier affrontement, deuxième année, ouverture de la chambre des secrets, troisième, découverte de Sirius, quatrième, coupe des trois sorciers, retour de Voldemord, mort de Cédric, cinquième, combat au ministère et sixième mort de Dumbledore. Il en avait vécu des choses avec ses amis, celle qu’il aimait, venait de perdre un bébé de celui qu’il détestait le plus au monde.





754. C’était le nombre de fois que Drago Malefoy faisait le tour de sa chambre, lorsque l’on toqua à la porte. Qui pouvait bien venir le voir si tard ? Il ouvrit. Son père !



Lucius : On peut parler maintenant ?



Dray : Entres !



Lucius : Tu vas de plus en plus vite. Il y a encore quelques heures, tu parlais de mariage mais là tu la met carrément enceinte !



Dray : Tu es venu pour me saper le moral encore plus ?



Lucius : Non, juste pour te faire réaliser la gravitée des choses !



Dray : Je réalise !



Lucius : Tu réalises que un Malefoy est mort ce soir ?



Dray : Ce n’était pas un Malefoy !



Lucius : Si Drago ! Il avait du sang de Malefoy !



Dray : Tu es en train de dire que c’est ma faute si un bébé est mort ?



Lucius : Non, je ne dis rien. Juste que ce n’est pas non plus que de la faute de Granger. C’est vous deux qui n’avaient pas réfléchit et qui avaient fait cet enfant.



Dray : Où tu veux en venir ?



Lucius : Je ne suis pas pour ta relation avec une sang de bourbe mais tu n’as pas le droit de laisser la femme qui a presque été la mère de ton enfant, seule, dans ce genre de situation !



Dray : Tu me demandes d’y aller ?



Lucius : Je ne te demande rien du tout, seulement ce soir, je pense que tu as le droit d’écouter ton cœur !





Dans la bibliothèque, Harry tenait toujours Jessy dans ses bras. Ils avaient une sensation de bien être, ensemble ils pensaient à la phase difficile que traversait Hermione d’une façon un peu moins nostalgique.



Jessy : Harry ?



Harry : Oui ?



Jessy : Non, rien ! C’était juste pour voir si tu ne dormais pas.



Harry : Moi ? Dormir ce soir ? Je me fais trop de souci pour dormir !



Jessy : Tu penses qu’elle va être triste d’avoir perdu son bébé ?



Harry : Je ne sais pas. D’un côté, c’était peut-être la meilleure chose qu’il pouvait lui arriver !



Jessy : Mais cela reste un choc psychologique fort !



Harry : C’est sûr qu’elle y pensera toute sa vie mais elle est jeune et la vie est encore devant elle.



Jessy : Ouais ! Et toi, tu penses jamais à quand tu seras papa ?



Harry : Si, et j’espère pouvoir toujours être présent pour mes enfants !



Jessy : Moi, je serais une maman super cool !



Harry : On dit toujours ça !





Dans la salle commune des Serpentard, Jenny repensait à sa première dispute de couple, lorsque la porte claqua et que Elodie entra.



Elodie : Toujours debout, la Malefoy ?



Jenny : Ce n’est pas le moment, Elodie !



Elodie : Oh, tu dois parler du bébé ! Je suis désolée… pour Drago !



Jenny : Espèce de… pff. C’est vrai tu t’y connais niveau mort d’enfant !



Elodie : Tu n’as pas le droit de dire, cela !



Jenny : Ben était un enfant, un petit garçon.



Elodie : La ferme !



Jenny : Non, Elodie ! Il y a un moment où il faut assumer ses actes !



Elodie : Je les assumes !



Jenny : Tu les rejettes !



Elodie : De toute façon, je pars !



Jenny : Partir ! C’est très courageux dis donc !



Elodie lança un regard noir à Jenny puis partit en courant.





Drago se trouvait devant la porte de l’infirmerie mais il n’arrivait pas à se décider à entrer. C’est au bout d’une bonne demi-heure qu’il ouvrit enfin la porte. Là, il vit Ron à côté du corps inerte de Hermione.



Ron : Pourquoi tu es là Malefoy ?



Dray : Tu peux me laisser seul avec Hermione ?



Ron : Que vas tu lui faire ?



Dray : Dégages Wesmoche ! C’est ma copine !



Ron : C’est pour ça que pour le moment, tu n’es pas venu la voir ?



Dray : Je suis là maintenant donc dégages ! Je veux être seul avec elle !



Ron voulut protester encore une fois mais ne trouva rien à dire donc il sortit en claquant la porte pour montrer son énervement.



Drago regarda sa petite amie et maintenant tout devenait clair, il l’aimait et même si ils venaient de passer une dure passe, il continuait à l’aimer plus que tout au monde. Il lui attrapa la main et la serra contre lui quand soudain il la sentit bouger.



Dray : Hermione ?



Mione : Drago ! Je... je suis vraiment désolé, j’aurais du te le dire ! Comment va le bébé ?



Dray : Hermione, écoutes dans la chute, tu as… je suis vraiment désolé !



Mione : Quoi ? Non ?



Dray : Je suis vraiment désolé, mon cœur !





Le lendemain, Jenny se réveilla seule dans sa chambre, c’est à dire ni Pansy, ni Jessy et ni Elodie avaient dormis ici. Elle se leva donc, s’étira et repensa à sa dispute avec Blaise, la veille, il fallait qu’elle lui parle le plus vite possible.





Jessy, elle se réveilla à la bibliothèque dans les bras de Harry, tout deux s’était endormi la veille.



Jessy : Harry ? Réveilles toi !



Harry : Ron, laisses moi dormir !



Jessy : Ron ? Ron ? Tu vas voir ce qu’il va te faire, Ron !



Elle sortit sa baguette et lança un sort qui eut pour but de lui jeter un seau d’eau glacé dans la tronche.



Harry : Ahhhhhhhh ! C’est froid !



Jessy: Bien fait (morte de rire) !



Harry : Et on dirait que l’on a dormis dans la bibliothèque.



Jessy : Normal, en bon intello !



Harry : On peut toujours rêver !



Jessy : Tu en es peut-être pas un mais moi oui !



Harry : Tu penses que l’on peut aller voir Hermione ?



Jessy : Oui, elle doit être réveillée mais je dois aller prévenir ma sœur avant.



Harry : Ok ! … Jessy ?



Jessy: Oui ?



Il s’approcha d’elle rapidement, l’attrapa par la taille et l’embrassa fougueusement.



Jessy : Mais qu’est ce que tu as fais ?



Harry : C’est pourtant clair ? Je t’ai embrassé !



Jessy : Mais Ginny ?



Harry: Oublis la pour le moment !





Elodie était dans la tour d’astronomie, elle avait passé la nuit là bas toute seule à repenser à tout ce qui lui était arrivé depuis… Ben. Ce petit garçon qu’elle avait tant aimé et pourtant qu’elle avait tué. Si, elle pouvait recommencer cette journée ce ne serait pas dans ce pauvre Ben qu’elle planterait ce couteau mais dans cette garce de Jenny.





Ron était sur son lit, avec une photo de Hermione, Harry et lui. Une larme sur la joue, il repensait à Hermione. Malefoy la rendait malheureuse alors que lui, il l’aimait profondément. Il pourrait tout changer pour elle, refaire tout de sa vie. Donc, il sombrait de plus en plus dans la déprime, car jour et nuit il ne pensait qu’a elle. D’un coup, il se leva ! C’était décidé ! Il allait reconquérir Hermione !!!





Jenny marchait d’un pas décidé vers la chambre de Blaise lorsque tout d’un coup, on l’attrapa par l’épaule et on la plaqua contre un mur.



Blaise : Bien dormis ?



Jenny : Oh ! Blaise ! Tu m’as fais peur.



Blaise : Désolé.



Jenny : C’est pas grave. Justement j’allais te voir.



Blaise : Et pourquoi ?



Jenny : Tu m’en veux pour hier ?



Blaise : Bien sûr que non ! On en parle plus ! Des nouvelles de Drago ou d’Hermione ?



Jenny : Non ! Mais je voulais aller voir mon frère.



Blaise : Il est où ?



Jenny : Je sais pas, peut-être encore dans sa chambre.





Hermione avait eu une autorisation de sortir de l’infirmerie et maintenant elle était dans le canapé, une couverture sur elle et un livre à la main.



Drago : (entrant dans la pièce) Alors ça va mieux ?



Mione : Je me remets petit à petit.



Dray : Tu veux faire quelque chose cet aprém’ ?



Mione : Non, rien de spécial ! Enfin, si, voir tes sœurs et Harry.



Dray : Ok ! Tu veux même pas passer plus de temps avec moi ? (Air boudeur)



Mione : Je suis tout le temps avec toi !



Dray : Mouais…



Mione : Gamin ! Drago, tu veux qu’on parle de…



Dray : Non ! Pas pour le moment. On a fait une connerie qui c’est arrangé. On y a laissé des plumes mais on est jeune !



Mione : Tu m’en veux ?



Dray : Plus maintenant ! Je suis aussi coupable que toi !





Dans l’après midi, au soleil, près du lac, se trouvait Harry, Jenny, Jessy, Drago, Hermione et Blaise. Les deux couples étaient blottis l’un contre l’autre pendant que Jessy et Harry très éloignés se lançaient des regards plutôt gênés.



Jenny : C’est super des après midis comme ça !



Jessy : Ouais !



Hermione : Et Ron, il est où ?



Harry : Pas vu !



Jessy : Tant mieux !



Dray : Et Elodie ?



Jenny ; Disparut depuis hier !



Hermione : On voit pas non plus, Ginny ?



Harry et Jessy à la remarque de leur meilleure amie devinrent rouge pivoine.



Ginny : On parle de moi ? (se mettant dans les bras de Harry)



Hermione : On te cherchait !



Ginny : Pourquoi ?



Jessy : Il n’y avait pas de pimbêche dans le coin mais c’est bon tu es là maintenant.



Ginny : Qu’est ce que tu as la Malefoy ? Tu te sens seul ? T’as pas de petit ami ?



Jenny : Ben, regardes Jess ! Wesmoche arrive!



Jessy: Très drôle !



Ron : (arrivant) Hermione, je dois te dire que… Mais qu’est ce que tu fais avec lui ?



Dray : Pourquoi t’as un problème Wesmoche ?



Ron : Tu t’es remis avec lui ?



Mione : Ben, j’ai toujours été avec lui !



Ron : Quoi ? Mais…



Ginny : Oh la ferme, Ron !



Elodie : (arrivant à son tour) Drago, je peux te parler ?



Dray : (se levant) Ouais, viens !



Plus loin :



Elodie : Dray, je vais devoir partir de Poudlard !



Dray : Quoi ? Mais pourquoi ?



Elodie : Je ne supporte plus les remarques de tes sœurs à propos de …



Dray : Mais non, Elo ! Restes ! Pour moi ! J’ai besoin de toi, tu es ma meilleure amie. Aller viens avec nous.



Elodie : Non !



Dray ! Mais, si ! Mes sœurs vont être folle de rage !



Et c’est dans le parc que se termine cet épisode avec nos élèves préférés réunit tous pour se lancer vacheries sur vacheries.



Fin de l'AVANT DERNIER épisode de la saison 1
(héhé ! Allez un ptit message s'il vous plait)
Le chateau hanté by Clara et Bibi
Author's Notes:
Voici le chapitre tant attendu
Episode 14

Le château "hanté" !


Voix : Bienvenue au concours des OISEAUX NOIRS !



Un immense chapiteau aux couleurs or et argent. Une estrade. Une jeune femme rousse sur l’estrade. Des chaises devant l’estrade. Des candidats assis sur les chaises en cuir rouge.



Au 3ème rang de chaises, Harry, Ron et Hermione, semblaient ne pas vraiment écouter.



Hermione (jetant des coups d’œil un peu partout) : Où ? Où ? Où ?



Harry (pointant du doigt le 2ème rang) : Là ! Regarde ! Pansy est là à côté de… Crabbe ?



Ron (dédaigneusement) : Et c’est « ça » les meilleurs candidats sélectionnés ??



Hermione et Harry se regardèrent, puis fixèrent Ron, d’un air soupçonneux.



Ron (regardant leur manège) : Quoi ?



Hermy (ironiquement) : Non, rien ! C’est juste, que justement je me disais comment certaines autres personnes avaient réussis à être sélectionnées !



Harry : Hermione, tu sais que Malefoy commence à déteindre sur toi ? Tu commences à avoir les mêmes sourires ironiques…



Hermy : Tiens en parlant de Dray, il est où celui là ?



Voisin de devant : Chut ! On aimerait pouvoir écouté !



La personne, une jeune demoiselle hautaine, se retourna tandis qu’Harry et Hermione lui tirèrent la langue.



Femme (sur l’estrade, la baguette pointée sur sa gorge) : …ce qui a permis de sélectionner les meilleurs. Vous voici donc à un nombre exact de 50 candidats. Ce qui est encore important…



Ron (ne l’écoutant pas plus que ça) : Tiens ! Regardez la Johnson…seule là-bas !



Hermione perdit son sourire et se retourna. Elodie, au septième rang paraissait captivée par ses ongles fraîchement manicurés.



Mione : Pff ! Regardez là, même pas capable d’écouter ne serait ce que cinq secondes ! Trop intéressée par son vernis !



Harry : Remarque, on n’est pas mieux !



Silence dans le trio.



Femme : Les épreuves dureront toute la journée, et en fin de soirée, une petite fête aura lieu, réunissant tout les candidats, et bien sûr le gagnant [Mais que va-t-il gagner à la fin ! Ca vous ne le saurez que plus tard…^^]…n’oublions pas aussi que c’est halloween ! D’ailleurs l’épreuve est basée là-dessus et donc…

« SBAM ».



Voix : Je suis en retard, je sais !



Tous les regards se tournèrent vers l’entrée située en face de l’estrade. Tout le monde pus alors apercevoir un jeune blond, pale, aux yeux bleus fusillant, et aux bras bien musclés, qui avançait dans l’allée des chaises, l’air furax, les cheveux légèrement en bataille. Drago Malefoy. Comme par habitude, on entendit plusieurs filles pousser des cris étouffés tout en le détaillant sans aucune gêne.



C’est alors qu’une voix perçante et à demi hystérique se fit entendre du dehors du chapiteau. Hermione reconnut tout de suite le timbre très perçant de Jessy lorsque celle-ci s’énervait.



Jessy : Laissez moi entrer immédiatement, je suis une MALEFOY ! Mon père est…



Voix (de dehors aussi, continuant la phrase de Jessy) : Un Malefoy aussi, j’imagine.



Drago soupira bruyamment et fit demi-tour. Il disparut sur le seuil et pendant quelques secondes, la salle se plongea dans un silence d’incompréhension.



A peu près onze secondes plus tard, Drago ET Jessy rentrèrent à nouveau, la tête haute, comme si le scandale qu’ils venaient de faire n’avait pas la moindre importance. La jeune fille arborait un sourire victorieux tandis que son frère se contentait d’un air assassin.



Femme (sur l’estrade) : Hem bon…je disais donc…



Mais le trio ne l’écoutait déjà plus et regardait les Malefoy s’assoirent au premier rang, où apparemment, deux places leurs avait été réservées.



Hermione et Harry se regardèrent avant d’exploser de rire sous le regard outré de Ron.



Harry : Sacré Jessy !



Ron : C’est scandaleux ! Ils se servent de leurs noms pour arriver à leurs fins ! On devrait les virer.



C’était vrai, mais Hermione savait que c’était autant une question de fierté et d’orgueil, que de « nom ».



Mione : A votre avis, pourquoi Jessy a absolument voulut entrer ?



Harry redoutait la réponse et observa la petite blonde. Elle semblait chercher quelque chose ou quelqu’un des yeux…pas de doute, c’était pour lui qu’elle était là. Elle savait que Ginny n’y serait pas…enfin….



Voix (chuchotant, venant de nulle part, répondant à la question de Mione) : Certainement parce qu’elle ne supportait pas l’idée de rester seule toute une journée, sachant que sa sœur est avec Zambini.



Ron (hurlant) : Aaaaah !!

Toute la salle sursauta dans un même geste. Qui pouvait crier aussi fort, et aussi horriblement ?



Femme (sur l’estrade, excédée de se faire couper à chaque fois) : Que se passe t’il à la fin ?



Ron s’empourpra instantanément, et balbutia quelque chose d’incompréhensif.



Ron : Bahdeofaiteuhaycest…



Hermy (naturellement) : Il a vu une araignée…il a horreur des araignées…



Aussitôt toutes les filles aux alentours posèrent leurs pieds sur leurs chaises en regardant d’un air anxieux le sol. [Personnellement, je ferais la même chose lol…comment ça vous vous en foutez ?!]



Harry se retint de rire, mais aussi de crier à son tour quand il sentit un poids sur ses genoux. Quelqu’un s’était assis sur lui.

Il reconnut alors l’odeur de parfum mignonne que portait une certaine personne qu’il connaissait.



Harry : Ginny ?



Ginny : Oui, Harry, c’est moi ! C’est que maintenant que tu t’en aperçois ?



Harry : Ben…comment as-tu fait pour… ?



Ginny : Je me suis faufilé derrière les Malefoy…avec ta cape d’invisibilité sur le dos…je crois que le Malefoy m’a vu…



Hermy et Harry (pensant) : C’est même certains.



Ginny : J’avais envie de te voir gagner, alors je suis venue…



Hermione sourit et regarda Harry. Son sourire s’effaça aussitôt devant l’expression embêté et gêné de son meilleur ami. Serait il possible que… ?



**



Le trio n’avait pas écouté les conseils de la femme sur l’estrade. Ils auraient pourtant dû car quand ils furent sortit de leurs pensées, un murmure d’excitation parcourait le chapiteau et la femme, comme la première fois qu’ils étaient venus participer au concours, se mit à compter.



Femme : 3…2…



Hermy : Qu’est ce qui… ?



Elle n’eut pas le temps de terminer sa question. D’un seul coup, les chaises se mirent à trembler. Hermione voulut alors se lever mais elle était comme aimantée au siège. Harry et Ron assit de chaque côté d’elle semblèrent alors s’éloigner sous ses yeux hébétés. Harry avait l’air de retenir de toutes ces forces quelque chose dans l’air [Imaginez le les bras serrés dans le vide J] qu’elle devina comme étant Ginny.



Hermione se mit alors à tourner sur elle-même, de plus en plus vite et il lui parut qu’elle s’enfonçait peu à pu sous terre.







« TAPATATRAM ».



Toutes les chaises des 50 candidats tombèrent au même instant dans un grand fracas. Hermione, légèrement sonnée, mit du temps à réaliser où elle se trouvait : une gigantesque salle noir, éclairée seulement par quelques lueurs bleus qui flottaient dans les airs peu rassurantes. Mais le plus étonnant était bien l’espèce de toile blanche, aussi grande qu’une porte, qui trônait devant elle et neuf autres élèves : Drago, Dean Thomas, Parvati, Lavande, Héléna Broke, trois autres candidats qu’elle n’avait jamais vu à Poudlard et enfin…Elodie Johnson, prête à tout pour la victoire.



Mione (soupirant) : Comment je fais pour avoir autant de malchance ?



Son groupe était séparé des autres par deux cordes d’or magique qui volaient dans l’air à hauteur mi genoux.



Jessy était justement en train d’en enjamber une pour rejoindre un autre groupe. Pouvait on choisir son groupe ? Hermione s’avança vers une des cordes, mais Drago la retint d’un bras sur la taille.



Dray : Jess’ ne fait pas partie de la compet’, c’est pour cela qu’elle peut pavaner d’un groupe à l’autre. Et tu comptais m’abandonner avec cette bande d’abrutit de Gryffondors ?



Mione : Ce ne sont pas eux les abrutits, c’est elle !







Dans un autre groupe.



Harry : Ginny, tu n’aurais pas du venir !



Ginny (fronçant les sourcils) : Pourquoi ?



Harry : Parce que…maintenant tu es coincée avec nous, ici !



Ginny : Eh ? Je pensais que ça te ferait plaisir !



Harry se retint de secouer la tête, mais surtout de lui balancer en pleine figure quelque chose qui pourrait la vexer. C’était sûr, il traînait trop avec les Malefoy, tout comme Hermione.



Tient, en parlant de Malefoy, qui vient là, chevauchant les cordes ? Mais c’est notre petite Jessy !



Harry : Je la sens mal cette journée…vraiment très mal !



Ginny : Pourquoi ?







Jessy, de son côté, avait repéré Harry. Il était dans un groupe de dix : Ron Weasley, Pansy Parkinson, Johana Sones, Seamus Finnigan, Magda Kotes, Hélène Karter, deux autres élèves, et enfin, Harry. En fait…pourquoi le cherchait elle ? Il fallait qu’elle lui parle, mette les choses au point.



Elle avait décidé cela le matin même et comme les Malefoy ne sont pas connu pour la patience (enfin au moins elle) elle voulait agir le plus tôt possible, peu importe l’endroit. C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée à talonner son frère pour arriver ici.



Alors qu’elle allait enfin arriver dans le groupe du Gryffons, celui-ci la vit et secoua la tête, l’air embêté.



Jessy (enjambant la dernière corde) : Dis le tout de suite, si tu n’es pas content de me voir !



Harry : Ce n’est pas ça, mais…



Jessy : Mais quoi ?



Ginny (encore sous la cape) : Qu’est ce qu’elle a ? Elle ne pourrait pas rester avec son frère chéri ?



Jessy sursauta et tourna la tête dans tous les sens, à la recherche de la rousse.



Jessy : Qu’est ce que c’est que ça ?



Harry : Heu…



Jessy : On aurait dit la voix de cette….de Weasmoch’ avec qui tu sors…



Harry (gêné) : Ah ?



Jessy : D’ailleurs à ce propos Harry, quand est ce que tu la quittes ?



Harry : Jess’…



Ginny (à l’oreille d’Harry, murmurant) : Qu’est ce que c’est que cette histoire ?



Le jeune brun, complètement dépassé par les événements sentait le pire arrivé quand soudain une voix ne venant de nulle part, ou au contraire de partout à la fois, s’éleva, faisant taire la discussion, qui se faisait fort embarrassante.



Voix : Hem…c’est bon là, ça marche ? 1…2…1…2…Oui ! Donc, hem ! Bonjour à tous et à toutes, voici l’épreuve tant attendu qui vous mènera à la victoire (Encore une fois…mais qu’est ce qu’ils gagneront ? Aha] !



La voix s’éclaircit la gorge.



Voix : Vous avez tous remarqué, je suppose, que vous êtes séparés en groupe de dix, et devant une grande toile blanche ? Oui ? Bien…et j’imagine que vous vous demandez ce que cela veut dire ? Oui ? Bien…



Dray (haut et fort, légèrement agacé) : Bon, il va le cracher son morceau ? J’ai pas toute la journée !



Voix : Hem…bien ! Donc, vous allez devoir entrer dans cette toile, une fois le moment venu…vous serez alors projeté chaque groupe dans une zone différente…dans un immense château…hanté !



Il marqua une pause, histoire de faire son petit effet, comme pour souligner une révélation terrifiante, mais tout ce qu’il pu obtenir c’est le rire suffisant d’un certain Malefoy.



Voix : Oh bien sûr, vous pensez la tâche facile mais vous vous apercevrez que ce n’est pas le cas ! Il y aura plusieurs escaliers pour accéder au premier étage, mais vous ne serez qu’une petite vingtaine à pouvoir les atteindre…et n’oubliez pas…c’est Halloween ! Le château sera donc truffé de piège qui, de nos postes d’observation à nous le jury, seront certainement très drôles !



Un soupir d’ennui traversa la salle. Devinez qui en est l’auteur ?



Voix : Bien, je vois ! Donc, vous devrez atteindre le dernier étage, et attraper le talisman des oiseaux noirs pour gagner le concours ! Vous aurez besoin de vos baguettes, et bien entendu, ceux qui seront éliminés seront immédiatement télé transporter dans une salle, où attendra des infirmières…



Pansy : Des infirmières ? Mais ça veut dire que c’est dangereux !



La voix rie, resta quelques instants silencieuse et enfin toussota.



Voix : ne vous inquiétez pas, il n’y a jamais eu de mort ! Et si vous vous sentez menacé, vous criez : « Retratum » et vous êtes télé transporté…vous serez lâché trois heures dans le château…sous surveillance bien entendue…trois heures !







Au même moment, une jeune fille, allongée sur son lit, le visage blanc œuf poisseux, les lèvres noirs, et de long cheveux emmêlées, auburn et crasseux, portait une longue robe effilochée, tout en mâchant un chewing-gum.



La porte de ce qui semblait être son dortoir s’ouvrit brusquement sur un jeune et beau garçon qui en la voyant poussa un énorme cri.



Garçon : Aaaaah ! Je…Jenny ?



Jenny : Oui, Blaise, c’est moi !



Blaise : Mais…qu’est ce que… ?



Jenny (soupirant) : C’est Halloween…et je sais que c’est gamin…mais sachant qu’aujourd’hui tout le monde, même ma sœur est partit à ce ridicule concours…



Blaise (riant) : Pour l’instant, c’est toi qui es ridicule !



Jenny (riant) : Quoi ? Tu ne me trouves pas à ton goût ?



Blaise : J’avoue que je préfère ma petite blonde…



La Malefoy sourit et enleva sa perruque d’une main.



Jenny : Je vais prendre ma douche…



Blaise (avec un clin d’œil) : Je peux la prendre avec toi ?



Jenny : Je croyais que je ne te plaisais pas…



Voix Maintenant que vous savez tout ce que vous devez savoir…c’est partit !



Les toiles devinrent alors noir et les élèves leurs jetèrent des regards guère rassurés.



Dray : Bon, allons-y !



Hermione lui prit la main et ferma les yeux.



Hermy : C’est partit !



Et ils franchirent la toile, qui à leur contact devint molle, visqueuse. Pendant quelques secondes, ils eurent l’impression de s’enfoncer dedans, puis ils retombèrent sur une surface plus dure. Ils étaient de l’autre côté.







Ailleurs, dans le château.



« Bom ». « Aïe ». « Bom ». « Aïe ». « Bom». « Aïe».



Le groupe de Harry étaient lui aussi arrive à destination à en constater par le chahut.



Jessy : J’aurais du rester avec Jenny et son idée débile de costume…finalement, c’était marrent !



Elle se releva et examina le lieu étrange où elle se trouvait. De grandes fenêtres aux rideaux sales et tirés. De grands tapis moisis. Un grand lustres de cristal poussiéreux pendaient au plafond et anormalement peu de lumière pour un début d’après midi. Certainement pour faire plus ambiance « château hanté ».



Ron (apparemment impressionné) : J’ai peur !



Jessy : Dire que j’ai été éliminé et lui non…



Harry : C’est « ça » l’immense château qui fait peur ?



A cet instant, un cri de terreur retentit dans la salle et tous se tournèrent d’un même bloc vers l’endroit d’où cela provenait. Johanna, une fille de Poufsouffle avait apparemment rencontré un esprit blagueur, car voilà qu’elle pendillait au lustre en hurlant, hystérique.



Jessy se retint de rire et attrapa Harry par la manche, celui-ci esquissant déjà un geste pour l’aider.



Jessy : Ce jeu, c’est chacun pour sa peau !







Du côté d’Hermione, cela faisait déjà quelques minutes qu’ils marchaient, restant en groupe.



Elo : Si c’est ça, je vais vite gagner !



Hermy : « Tu » ? Je rêve !



Elo : Toi, je ne t’ai rien…



Dray : Stop ! Ne commençait…



Elo (l’interrompant) : Aïe !



Hermy (à Dray) : Je te jure, c’est pas moi !



Dray : C’est bon, j’avais remar…hé !



Il se frotta soudainement la tête en grimaçant.



Lavande : C’est…c’est le plafond, il s’écroule !



Tous les regards se tournèrent vers le plafond qui en effet se craquelait sous l’effet d’une pression inexplicable, laissant de grandes fissures d’où du plâtre en échappait par filets longs et fins.



Hélena (une des filles du groupe) : Oho…



Dray : Bon, on va tous calmement se diriger vers la porte…les escaliers doivent être là-bas…



« SBOM ».



Lavande : Aaaah !



Le plafond venait de s’effondrer derrière elle, la faisant sursauter et hurler bruyamment…trop bruyamment.



« CRAC ».



Dray : On court !



Attrapant Hermione et Elodie par la main, il parcourut les quelques mètres les séparant de la porte presque dans un grand saut, alors que tout…tout derrière eux trois, étaient en train de s’écrouler.



Lavande : Attendez moi !



Elle agrippa Elodie espérant gagner sa vitesse, mais celle-ci n’en entendait pas ainsi. Elle la poussa, la faisant trébucher et marcha sans le faire réellement exprès dessus avant de passer la porte.



A peine deux secondes plus tard, le cri de la Gryffondor rejoignit ceux des autres restés dans pièce, bloqués par l’avancer de Drago et des deux filles. Ceux-ci se retournèrent pour voir un morceau de plafond tombait sur Lavande avant que celle-ci ne prononce un « Retratum » » et disparaisse dans un nuage de fumée noir.



Le vacarme ne dura que quelques autres secondes, le plafond s’écroulant sous les yeux de nos trois compères en sécurité pour le moment. Finalement dans un nuage de poussières, ils découvrirent l’énorme trou qu’avait provoqué Lavande, éliminant sept candidats d’un coup. Ceux-ci avaient du prononcer la même formule que Lavande, où alors, le jury qui les observait tranquillement sur leur fauteuil, les avaient télé transporter automatiquement. Dans tout les cas, la pièce étaient à présent vide de trace humaine.



Elo : Eh ben…il ne reste plus que nous trois !



Hermy : On serait quatre, si tu n’avais pas poussé Lavande.



Elo : Je ne suis pas là pour voir gagner les autres ! [Esprit Serpentard que voulez vous ?]











Harry : Jessy, attention !



Il la prit par la taille, l’attirant à lui, et lui évitant de justesse une chaise volante.



Jessy : Je veux immédiatement sortir d’ici !



Harry : Fallait réfléchir avant de venir !



Jessy (en colère) : En plus je ne sais même plus pourquoi je suis ven…ah si ça me revint…pour toi !



Harry : Jess’…



Ginny écoutait et regardait depuis le début. Ils se disputaient…quoi de plus normal pour un Potter et une Malefoy ? Mais quelque chose clochait. Harry la prenait dans ses bras et la Malefoy ne résistait pas, ou bien au contraire s’y collait un peu plus Ils avaient des gestes trop amicales…ou trop autre chose, pour des ennemis. La rousse savait que Harry ne détestait pas Jessy, mais…pouvait il… ?



Ginny (pensant) : Et cette phrase « ah si ça me revient…pour toi ! »



La jeune Weasley commençait douloureusement à comprendre que son amour retrouvé n’était qu’une belle illusion. Elle voulut chasser cette idée idiote de sa tête, sans résultat, suscitant soudain sa colère.



Ginny (retirant brusquement sa cape, faisant hurler tout le monde) : Qu’est ce qui se passe à la fin avec la Malefoy ?



Jessy hurla devant cette apparition, puis reprenant contenance, toussota.



Jessy (remise de ses émotions) : Qu’est ce qu’elle fout là, la Weasmoch’ ?!



Les deux rivales, entourant Harry, se lancèrent un regard noir, et ce dernier commença légèrement à se sentir de trop.



Harry (répondant à Jessy) : Ben, elle a utilisé ma cape d’invisibilité…



Jess’ : J’avais vu, merci !



Harry : Tu me poses la question, je réponds !



Ginny : Dîtes le tout de suite si je vous dérange !



Jess’ : Tu nous déranges.



Ron : Euh…les gars…



Jess’ (à Ron) : Oh toi, la ferme !



Ginny : Ne parles pas comme ça à mon frère !



Ron : S’il vous plait…



Jess’ : Je lui parle comme je veux !



Ginny : Ah oui ?



Ron : Ecoutez…



Jess’ et Ginny : Quoi ?!



Ron (montrant du doigt le sol) : Re…regardez !



Le regard des neuf personnes du groupe restantes, se posa sur le parquet avant que tous ne portent la main à leurs bouches pour s’empêcher d’hurler. Sur le sol, minuscules, ou énormes, noirs, poilus et dangereuses, des centaines d’araignées courraient sur leurs huit petites pattes horribles…dans leurs directions.



Jessy : C’en est trop pour moi !



Harry détourna son regard des bêtes monstrueuses [Désolée si j’insiste bien sur le point qu’elles sont affreuses mais…beurk !] qui lui rappelaient en beaucoup moins terrifiantes les araignées de la forêt interdite, et scruta la pièce qu’ils traversaient du regard.

Il remarqua alors, quelques mètres plus loin, un grand escalier sombre, presque plongé dans l’obscurité -qu’il n’aurait peut être même pas remarqué en passant devant tout en écoutant se disputer ces deux chipies de copines- menaçant de s’écrouler.



Harry (montrant du doigt l’escalier) : On va à l’escalier là bas…



Pansy (hurlant) : Oh mon dieu ! Si seulement Dragochinou était là, il me sauverait !



Jessy (marchant à reculons) : J’aurais plus tendance à dire qu’il te laisserait mais…



Soudain, elle fut interrompu par un « Retratum » et eut juste le temps de tourner la tête, pour voir une des filles du groupe quitter le jeu. Elle hésita à faire de même, n’ayant pour sa part, rien à gagner, mais se rappelant du pourquoi de sa venue et aussi par fierté, elle se mit à courir tout comme les autres, les dépassant en sprint.



Harry (la poussant dans le dos) : Vite, vite !



Les créatures semblaient redoubler d’ardeur quand, tout à coup, Seamus Finnigan, qui étaiet en retard par rapport aux autres, trébucha et tomba à terre.



Harry (s’arrêtant): Seamus !



Jessy lui prit la main et tira, espérant qu’il se remette à courir, mais celui-ci ne bougeait pas d’un pouce, indécis.



Jessy : On n’a pas le temps ! Vite !



Harry regarda Jessy, puis Seamus, qui tentait de se relever tout en essayant de s’extirper de toutes ces araignées qui avaient commençaient à lui grimper dessus. Terrorisé, il ne semblait arriver à rien, et ne plus se souvenir de la formule pour sortir du jeu.



Fille (hurlant) : Seamus, c’est « Retratum » !



Elle disparut alors aussitôt suivis du garçon complètement effrayé.



Pansy (commençant à monter les marches) : Quelle imbécile, elle est partit avec Finnigan !



Ginny : C’est sûr, vous les Serpentard, vous l’auriez laissé crever sur place !



Jessy : Ouhou, reviens à la réalité Weasley, ce n’est qu’un jeu, tout est irréel !



Ginny : Tu en es si sûr ?







Plus loin.



Elo : Troisième étage, nous y sommes !



Couvert de suie et de poussières, nos trois jeunes héros avaient déjà bien avancé.



Mione : J’espère qu’il n’y a pas encore 150 étages !



Elle marchait quelques pas derrière le blond, ralentissant son allure, inquiète. Le bois craquait sous ses pieds, dangereusement.



Mione : Je déteste de plus en plus ce jeu…



Tout à coup, alors qu’elle posait son pied droit sur une planche, celle-ci émit un bruit sourd et soudain se craqua en son milieu, sous le poids de la jeune fille.



Mione : Ihhh !



Le sol s’effondra sous elle, sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. Son corps passa à travers, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans un grand cri de la vue des deux serpents dont les yeux s’agrandir sous la frayeur.



Dray : ‘Mione !



Surgit alors du grand trou, des doigts dont les ongles s’agrippaient désespérément à une planche à demi cassé, pendant dans le vide.



Mione : Dray, vite ! Aux secours !



Ses ongles crissèrent sur le bois, laissant de grandes griffures sauvages et terrorisées.



Drago accoura et attrapa aussitôt une des mains de la jeune fille, la pressant fort pour ne pas la lâcher, avant de prendre l’autre et de tirer dessus. Hermione ressortit directement, mais dans l’élan que lui avait donné le jeune blond, elle tomba dessus, et celui-ci trébuchant, roula à terre avec elle. Sous leurs poids le sol s’effritant peu à peu, les suivit de près et pourtant assez loin pour ne pas les emporter dans sa chute.



Finalement, ils roulèrent jusqu’aux talons aiguilles et doigts de pieds roses d’Elodie, qui regardait ses deux acolytes, hautaine, en vraie Serpentard.



Elo : Je vous dis pas combien vous avez l’air ridicule comme cela !





Une demi heure passa, semées d’embûches et de cascades du côté d’Harry, Ginny, Jessy, Ron, et Pansy, les seuls « survivants » de leurs groupes. Ils parcouraient maintenant silencieusement l’escalier menant au quatrième étage, plongés cette fois si, dans une atmosphère colorés, rose bonbon. Enfin silencieusement…pas tellement en toute honnêteté. Les disputes allaient bon train entre la petite rousse et la petite blonde.



Ginny : N’empêche que je ne vois toujours pas pourquoi tu es là, Malefoy ! T’as perdues et ça t’a tellement vexée que tu es quand même venue ? Mais rêve pas, même si tu arrives jusqu’en haut, tu n’auras aucun prix !



Jessy : Mais je m’en fou du prix ! D’ailleurs, je ne me souvient même plus de ce que c’est [Au moins vous savez que ce n’est pas elle qui vous aidera pour savoir] ! Et je te rappelles que toi non plus tu n’as pas le droit d’être là !



Harry (soupirant) : Les filles…



Ginny : Alors pourquoi tu es là ?



Jessy commençait sérieusement à être agacée. La Weasley se voilait la face, elle savait, mais cherchait à lui faire cracher le morceau. Soit, elle serait servit !



Jessy : Pour mettre les choses au clair avec Harry !



Ginny (fronçant les sourcils) : C'est-à-dire ?



Jessy regarda Harry, qui lui, en homme lâche qu’il était, s’obstinait à regarder le sol, apparemment très intéressé par les marches d’escaliers.



Jessy (l’encourageant) : Harry…



Après quelques secondes, celui-ci releva la tête, l’air encore une fois, fort embarrassé. Jessy lui décocha un regard noir, comme soudainement réellement vexée et moins sûr d’elle, et se retourna brusquement poussant Pansy au passage pour pouvoir descendre. Pour aller où ? Mystère qu’elle-même ne saurait résoudre.



Harry : Jess’ !



Jessy : Non, je vois, c’est bon ! Pas besoin d’explication, j’ai tout comprit !



Harry : Non, t’as plutôt rien comprit, comme d’habitude !



Elle s’arrêta aussi violemment qu’elle avait fait demi tour et le foudroya du regard, au dessus de son épaule, comme seul sache le faire aussi bien les Malefoy.



Ginny : On…peut m’expliquer là ?



Harry inspira profondément puis planta son regard dans celui de la jeune rousse.



Harry : Gin’, je suis vraiment désolée, mais…



Ginny leva une main, l’air finalement de ne pas avoir besoin d’explication.



Ginny : C’est bon, je ne suis pas aussi idiote que l’autre Malefoy là, j’ai comprit !



Jessy : …



Harry : Qu…quoi ?



Ginny, les larmes aux yeux, posa une main sur l’épaule du Potter, un sourire crispé au visage.



Ginny : Rien que quand tu m’as dit que tu m’aimais, ça sonnait faux…j’ai essayé…essayé de m’accrocher au passé, à l’ancien Harry…mais c’est du passé, et j’en ai eu la preuve aujourd’hui…



Harry, gêné et soulagé, souriait timidement, presque honteux.



Harry : Désolée de t’avoir donné de faux espoirs…



Ginny : Et désolée que tu aimes à présent une Malefoy…



Jessy ne releva même pas, trop surprise par ce dénouement pour jouer sa petite peste. Pour une fois, on avait réussit à lui clouer le bec.





Ron et Pansy quant à eux continuaient leur avancé sans se soucier des trois autres.



Pansy : Mon Dragochinou me manque ! Il ne se rend pas compte que je suis la femme de sa vie !



Ron : Et Hermione ne se rend pas compte qu’elle se fait manipuler et qu’elle serait mieux avec moi !



Les deux jeunes et idiots gravirent la dernière marche côte à côte. Le talon de la Serpentard se coinça alors sur le bord du tapis rouge et moisis qui recouvrait l’escalier. D’un air excédé, elle le repoussa violemment commençant déjà à marcher dans le couloir.



Ce fut une grosse erreur. Mais elle ne s’en rendit conte que quand elle entendit derrière elle un grand « Brobolombolom » qui n’annonçait rien de bon. Elle se retourna lentement pour découvrir que le vieux tapis, qu’elle avait si gentiment poussé, roulait à présent sur lui-même, dévalant les escaliers.



Pansy : Oho !







Jenny, Ginny et Harry étaient toujours en pleine discussion quand soudain le « Brobolombolom » leur parvint aux oreilles. Ils relevèrent tous lentement la tête, s’attendant au pire.



Jessy : Qu’est ce que c’est que… ?



Harry : M*erdeuh !



Ils n’eurent pas le temps d’en dire plus, que le tapis roulant était déjà à leurs pieds et les faisaient trébucher, les emportant dans sa course folle.



Jessy/Harry/Ginny : Aaaaaah !







A Poudlard, l’ambiance était nettement différente, beaucoup plus sympathique et confortable. Jenny et Blaise, l’un sur l’autre, lisaient un livre ensemble.



Blaise : T’as bientôt finit ou je peux « enfin » tourner la page ?



Jenny : Je réfléchissais à un truc…



Blaise : Ok, je pouvais toujours attendre.



Jenny (ne relevant pas) : Y a une fête après le concours des « bidules trucs là » ?



Blaise : Ouais…et ?



Jenny : Tu crois qu’on peut y aller ?



Blaise : je crois surtout que c’est réservé aux candidats.



Jenny : Quand les Malefoy veulent quelque chose, ils l’obtiennent ! Et je veux y aller !



Blaise sourit devant l’air diabolique de sa petite amie sachant pertinemment qu’elle avait raison.





Le temps, les escaliers et les obstacles franchis défilèrent devant nos yeux, et bientôt, Drago, Hermione et Elodie ouvraient enfin la dernière porte bancale et moisis qu’ils espéraient ne plus jamais ouvrir de leur existence.



Ils furent surpris de trouver la pièce minuscule, mais dans un état impeccable, presque majestueuse. Les tapisseries rouges bordeaux ornées d’anges en or fin, brillaient et faisaient un tel contraste avec l’atmosphère du vieux château sombre que cela en faisait mal aux yeux.



Posé au milieu de la pièce, sur une petite table en bois de chêne, un pendentif en forme d’oiseau noir -et d’une matière inconnue-, déployant ses ailes et à l’œil de rubis inquiétant, attendait d’être enfin prit.



Elo : Enfin !!! A moi la victoire !



Et elle se rua sur le parquet ciré. Mais ce fut sans compter Hermione et son pied, qu’elle s’empressa de mettre en travers de la route de son ennemie, la faisant pathétiquement s’affaler au sol.



Mione : Ne parle pas trop vite Johnson ! Tu n’as pas encore gagné.



Elle passa devant Elodie qui s’empara alors des jambes de la Gryffondor, les serrant le plus fort possible entre ses bras, comme si sa vie en dépendait. Hermione chuta, s’étalant au sol avec autant de grâce que la blonde quelques secondes auparavant.



Drago, quant à lui, sourit puis les contourna, les laissant à présent se tirer les cheveux à leurs guises et arriva sans encombre jusqu’à l’objet tant convoité.





Mais que font Pansy et Ron, vous diriez vous ? Ils ont eu, apparemment, un petit problème en cour de route.



Ron : Comment qu’on va réussir à sortir de là ?



Pansy et Ron n’avaient plus les pieds au sol, mais pendant en l’air. Pourquoi ?



Pansy : Ils sont vraiment méchants ces fantômes, tu ne trouves pas ?



Elle resserra sa prise et essaya de s’installer plus confortablement sur…son lustre.



Pansy : En plus c’est tout poussiéreux là haut, ils devraient penser à faire le ménage !



Ron regarda Pansy sans rien dire. Lui aussi était perché sur le lustre, mais ça ne l’empêchait pas d’avoir l’impression de se sentir plus intelligent…et il n’y avait pas de mal.



Pansy : Bon, plus qu’une solution ! Dragochinou ! Aux secours !







Dragochinou aurait très bien pu l’entendre qu’il ne serait pas venu la chercher. Bien au contraire.



Il se trouvait en ce moment même devant le talisman, plongé dans ses réflexions, tandis que les deux filles se débattaient comme deux furies.



Dray : C’est…trop facile !



Il scruta la pièce pendant encore quelques instants et n’apercevant ou ne sentant rien de dangereux, décida de se lancer une bonne fois pour toutes.



Prudemment, il attrapa l’objet le sentant vibrer sous ses doigts.





Une heure plus tard. Changement de lieu. Retour sous le chapiteau où tous les candidats éliminés, la tête basse, avaient été transporté directement de l’infirmerie du concours à leurs places respectifs, indemne, et propres.



Tous sauf un. Ou plutôt trois, mais ça, on ne s’en rendra compte que plus tard.



Femme (sur l’estrade) : Et je vous demande à tous d’applaudir notre heureux gagnant…Drago Malefoy !



Un vieux barbu au fond de l’estrade jeta un regard noir au blondinet, celui-ci devinant aisément qu’il s’agissait de celui qui leur avait annoncé l’épreuve et dont il s’était moqué.



Femme (après les applaudissements) : Il a bravé tous les dangers (Drago hocha exagérément la tête) pour arriver jusqu’à la victoire et va donc remporter le prix tant désiré du CONCOURS DES OISEAUX NOIRS !!! Mise à part, bien entendue, le talisman magique qui assure protection et chance à celui qui le porte !



Mione (tout bas) : Je le lui piquerai, il n’en a pas besoin, lui !



Femme : Il a donc remporté un voyage de deux semaines pour dix, dans l’endroit le plus magique et féerique du monde sorcier…la Cité des Elfes !



Des cris d’exclamation retentirent dans toute la salle.



Femme : Il sera organisé au moment le plus convoité…aux vacances de noël ! Au cœur des montagnes, il passera avec ses neuf compagnons des moments, on le sait tous d’avance…inoubliables !





Quelques heures après, le bal d’Halloween, battait son plein. Jenny et Blaise avaient réussit à rejoindre la fête, mais dans leur bulle bien à eux, n’avaient même pas cherché à savoir qui était le gagnant, et s’étaient tout de suite jetés sur la piste.



Dray : J’ai gagné !



Mione : C’est de la triche, il n’y aurait pas eu Elodie…



Ils dansaient tout les deux, au milieu des couples, le pendentif noir scintillant sur le cou de la jeune brune.



Dray : J’ai mis dix minutes à toucher le talisman, vous aviez largement le temps de m’en empêcher !



Mione (avec un sourire) : En tout cas, je sais déjà qui il y aura dans ce voyage.



Dry (taquin) : Ah bon ? Tu en es sûr ?



Mione : Hum hum…tu te rends compte tout se qui s’est passé depuis la rentrée ?



Drago lui sourit. C’est alors qu’elle remarqua un autre couple non loin d’elle, qui dansait.



Jessy : Finalement, ce n’était pas si difficile de plaquer Weasley…c’est presque elle qui l’a fait. Ouais, c’est ça, elle t’a larguée !



Harry (riant) : Tu ne l’appelles plus Weasmoch’ ?



Jessy : Non, elle est remontée dans mon estime.



Harry (riant encore plus) : Comment pu me passer d’une peste comme toi autant de temps ?



Jessy haussa les épaules, puis posa ses mains sur les joues du jeune Potter qu’elle avait plusieurs fois dans la journée eut envie de claquer, avant de lui voler un baiser passionné.



Hermione qui suivait la scène depuis le début, sourit heureuse, de la tournure des circonstances. Le jeune Malefoy capta le sourire et fronça les sourcils, prêt à se retourner. La Gryffondor, se doutant que la réaction du Serpentard face à sa sœur et Harry, plomberait légèrement l’ambiance, préféra attirer l’attention sur elle.



Mione (avec un sourire) : Dray ?



Drago (la regardant à nouveau) : Oui ?



Mione : Tu m’aimes, ne dit pas le contraire !



Et elle l’embrassa, s’arrêtant en plein slow, au milieu de la scène, au milieu des couples qui sourirent avant de faire de même. Un Serpentard. Une Gryffondor. Un blond. Une brune. Un Sang Pure. Une Sang de Bourbe. Tous les séparent et pourtant…













Il était dans les alentours de cinq heures du matin, quand dans un vieux château abandonné et à demi écroulé, une voix résonna dans le silence lugubre.



Pansy : Ouhou !! Y a quelqu’un ??






Fin de l'épisode et de la SAISON 1 !! Laissez vos impressions, sur l'épisode et ce que vous avez pensé de la saison !!!!! C'est très important pour nous et la suite de l'histoire !
La vengance est un plat qui se mange froid by Clara et Bibi
Author's Notes:
Voici le début de la saison 2 et de toutes nouvelles intrigues !!! Laissez votre avi !
NEW PERSO Maria Hardisson (Lindsay Lohan)
Lundi, jour très nostalgique pour les élèves de Poudlard mais la chose est encore pire lorsque c’est la rentrée. Chacun repense à ce qu’il aurait pu faire pendant ses vacances et regrette de ne rien avoir fait de si passionnant. C’était pareil pour nos 7ème année, Harry, Jessy, Jenny et Blaise assient à leurs tables de maison pour le petit déjeuné étaient tout à fait dans ce genre de situation. Ron, lui était content que ces vacances horrible soit enfin terminé et Drago et Hermione étaient plutôt indifférent.
C’est donc dans le calme que déjeuné, les élèves à la grande joie des professeurs. Tout d’un coup, la grande porte de la salle s’ouvrit et on pu voir passer Rogue suivit d’une élève qui n’était pas à Poudlard.

Rogue : Puis je avoir le silence, svp ? (s’apercevant que la pièce est déjà très calme) Euh… oui, bon donc … je vous présente Maria Hardisson, elle sera votre nouvelle camarade tout au long de l’année. Bon nous allons passer à la cérémonie de répartition.

Le professeur McGonagall apporta la choixpeau et demanda à la nouvelle de s’asseoir. Pendant ce temps, à la table des Serpentard, Drago était près de Elodie qui s’était étouffée à l’annonce de la nouvelle.

Elodir : Tu as entendu comme moi ?

Dray : Oui, Maria Hardisson.

Maria se trouvait maintenant sous le choixpeau.

Maria : (au choixpeau) Ils sont à Serpentard ! Pitié pas Serpentard !

Choixpeau : Pourtant tu es une vrai sang pure mais puisque tu insistes. GRIFFONDOR !!!!

Les élèves applaudirent puis tous reprirent leurs petit déjeuné sauf Drago, Elodie, Jenny et Jessy bien trop perturbé par l’arrivée de cette nouvelle élève.

Maria, elle s’installa près de Harry, Ron et Hermione.

Hermione : Salut ! Moi c’est Hermione Granger, je suis la préféte en chef.

Maria : Salut ! ( A Harry) Et toi, tu es ?

Harry : Harry Potter.

Maria: Le célèbre Harry Potter ! Je suis ravi d’être dans votre maison.

Hermione : Normal, Griffondor définit le courage.

Maria : C’est bizarre, je rentre direct en 7ème année.

Harry : Tu étais où avant ?

Maria : Dans le monde moldu, je prenais des cours par correspondance.

Drago : (arrivant) Hermione, je peux te parler ?

Maria : Oh ! Drago ! Ca fait longtemps !

Dray : Maria ! Oui, très. Hermione ?

Mione : Oh euh... oui, j’arrive !

Harry : Tu connais Malefoy ?

Maria : Oh que oui ! Pourquoi Hermione l’as suivit ? Il n’y a pas de concurrence entre les maisons ? De plus, elle n’ait pas sang de bourbe ?

Harry : Oui, il y a de la concurrence et oui, c’est une sang de bourbe même si je préfère le terme de sang impure mais elle est préféte en chef avec Malefoy et de plus ils sont ensemble.

Maria : Quoi ? Elle sort avec lui ?

Ron (parlant enfin) : Ouais, cet abruti m’a volé ma petite amie.


Drago venait de fermer la porte de la grande salle, lorsqu’il se tourna d’un coup vers sa petite amie.

Dray : On a un problème !

Mione : Encore un qui s’ajoute à la liste !

Dray : Non, mais je ne rigole pas, Hermione.

Mione : Oui, bon calmes toi ! Alors c’est quoi ton problème ?

Dray : En un mot : Maria.

Mione : Comment ça ? Maria ? Et comment tu l’as connais ?

Dray : C’est Maria ! Maria Hardisson ! La soeur de Ben Hardisson !

Mione : Quoi ? Le gamin que a tué Elodie ?

Dray : En quelque sorte.

Mione : Et tu crois qu’elle est là pour…

Dray : …Se venger de Elodie et des Malefoy !

Mione : Elle est peut-être juste là pour étudier.

Dray : Tous le monde n’est pas comme toi !

Mione : Et !

Dray : Désolé mais j’aime pas qu’elle soit là, surtout pour Elo !

Mione : Oh ! Avec un peu de chance, elle va nous débarrasser de cette chère Elodie.

Dray : Elodie est ma meilleure amie !

Mione : Harry et Ron sont mes meilleurs amis mais tu ne les épargnes pas.

Dray : Rectification, je n’épargne pas Wesmoche, mais lui il n’y a pas de raison de l’épargner, c’est un con !

Mione : Ron n’est pas un con !

Dray : Bon ne revenons pas sur ce sujet, il y en a un beaucoup plus important.

Mione : Maria a vraiment l’air sympa, donc temps qu’elle n’a rien fais ne la jugeons pas, ok ?

Dray : Mais…

Mione : J’ai dis ne pas la juger !

Dray : Et toi ne me coupes plus jamais !

Mione : Soit moins directif ! N’oublis pas que maintenant je suis ta petite amie.


Cours de potion, avec comme prof Lucius Malefoy et comme élèves Drago Malefoy, Jenny Malefoy, Jessy Malefoy et Elodie Johnson. Autant vous dire énorme problème pour Maria.
Elle était donc debout à attendre qu’on la mette dans un binôme.

Lucius : Donc Maria, tu peux te mettre avec euh… Elodie.

Les 3 jeunes Malefoy et la jeune Johnson regardèrent avec les yeux rond leur professeur.

C’est vrai que cela n’était pas la meilleure idée qu’il avait eu mais autant crever l’abcès. C’est donc d’un pas l’as que se mit Maria à côté de Elodie qui partagé sa table avec Drago et Hermione.

Lucius : Bon, maintenant vous pouvez faire la potion qui est au tableau, si vous avez un problème vous m’appelé. Bonne chance !

Elodie : C’est une potion pour faire pousser les plantes carnivores donc il faut du sang humain.

Maria : C’est bon, tu t’y connais en sang humain toi, on devrait avoir une bonne note. (levant la main)

Lucius : Maria ?

Maria : Nous n’avons pas de sang sur notre table.

Lucius : Normal ! Personne n’en a, vous devez donner le votre, deux ou trois gouttes suffiront.

Elodie : Bon prends l’aiguille et met le sang dans le pot vert.

Maria : Pourquoi mon sang ? Le sang de ma famille n’as pas assez à ton goût ?

Elodie : Passes moi cette aiguille ! Je vais le faire !

Maria : Oh ! Comme je suis touché ! (ton ironique)

Du côté de Drago et Hermione :

Drago : Bon piques toi et met ton sang là !

Mione : Pourquoi moi ?

Drago : Tu crois quand même pas que je vais donner mon sang ! Mon sang pur ! Non ! Il est bien trop précieux !

Mione : Ah oui, et moi je suis pas de sang pur donc ch’u de la merde et je peux me vider !

Drago : On te demande 3 gouttes, pas trois litres.

Mione : Même !

Du côté de Jenny et Jessy :

Jenn : Bon met ton sang !

Jess : Crèves, fais le toi !

Jenn : Non, je vais tourner de l’œil !

Jess : Pauvre chérie !

Jenn : Fais le si t’es si courageuse !

Jess : Non, ça fais super mal !

Jenn : C’est une aiguille pas une épée.

Du côté de Blaise et Harry :

Blaise : Mets ton sang comme ça notre plante aura un avenir prodigieux comme tuer Voldemort tulipe !

Harry : Non, mets le tien comme ça, elle sera… ah ouais faut mieux mettre le mien parce qu’avec toi elle a avenir minable !

Blaise : Hé !

Du côté de Ron et Pansy :

Pansy : Je ne peux pas mettre mon sang, j’ai peur !

Ron : Moi aussi, le vue du sang me rend malade !

Pansy : Et ben, tu devras quand même le faire. Pour impressionner Hermione ?

Ron : Tu crois que cela l’impressionnera ?

Pansy : Bien sûr ! C’est évident !

Ron était ravi, il venait de trouver le moyen de conquérir le cœur de celle qu’il aimait. Il saisit alors un couteau et… se coupa le doigt !!!

Pansy : Ahhhhhhhhhhhh !!!!

Deux heure plus tard, dans la chambre de Harry et Ron, les Griffondors pour qui les cours avaient été annulé pour la journée suite à l’accident de Ron, expliquaient comment se passé les choses à Poudlard à Maria.

Harry : Et Hermione est la préféte en chef donc elle a un appartement privé !

Maria : Sympa d’être préfet !

Mione : J’avous !

Harry : Et ce qui est génial, c’est que les Serpentards et Griffondor n’ont pas cour à cause « du choc émotionnel ».

Mione : Harry ! On perd du temps sur le programme !

Maria : Et ça fait longtemps que tu es avec Malefoy ?

Mione : Un petit moment !

Harry : Depuis le début de l’année !

Maria : Tu es au courant ?

Mione : Pour ton frère ? Oui !

Harry : Attends ! Tu es la sœur du gamin que Elodie a…

Maria : Oui ! Je suis la sœur de Ben.

Mione : Tu sais Maria, je suis vraiment désolé pour ton frère, mais je préfère éviter le sujet. Drago est mon copain.

Maria : Je comprend.

Harry : Je sais c’est dur de perdre une personne que l’on aime.

Maria : Oui, ils m’ont tous quitté les uns après les autres.

Mione : Maria, je peux te poser une question ?

Maria : Vas y.

Mione : Vas tu essayer de te venger ?


Nos trois Groffondor marchaient à présent dans un couloir du château.

Maria : On va où exactement ?

Harry : A notre table, à la bibliothèque, on peut y parler tranquillement.

Mione : Et Ron nous y rejoindra après ses soins.

Maria : Il est toujours si…

Harry : Débile ? Oui !

Mione : Je te rappel que c’est ton meilleur ami !

Harry : Je sais mais bon…

Mione : Et voici notre table !

Maria : Qui est prise par les Malefoy !

Harry : Oh, c’est normal ! Salut ma chérie !

Jessy : Salut Mione ! Salut toi ! (embrassant Harry)

Maria s’installa à la table, elle venait de comprendre une chose non seulement Hermione sortait avec Drago mais Harry était aussi avec Jessy.

Jessy : Des nouvelles de Wesmoche ?

Harry : Ils vont sûrement lui recoudre le doigt.

Hermione : Je me demande se qui lui est passé dans la tête.

Dray : Il est con que veut tu ! Pour trois gouttes de sang, il se coupe un doigt.

Mione : Maria, tu as eu ton emploi du temps ?

Maria : Oui, le directeur me l’a donné quand je suis arrivé.

Harry : Tu as eu la chance de rencontrer Rogue !

Maria : Oui, il est plutôt…froid !

Harry : C’est le cas de le dire.

Mione : Ah propos, Rogue veut nous voir ce soir dans son burreau, il doit nous parler d’une chose très importante. (à Drago)

Dray : Il va nous parler de quoi encore ?

Jessy : Peut-être que lui aussi va vous engueler pour votre relation.

Mione : Quand même pas ! Je pense qu’il nous convoque en tant que préfet en chef.

Dray : Il a plutôt intérêt.

Jessy : Sa fait un moment que l’on a pas vu la peste d’Elodie.

Dray : Elo n’est pas une peste !

Maria : Non, c’est un tueuse d’enfant !

Dray : C’était un accident !

Maria : Ah oui ! Et lorsque ton père a tué le mien, c’était aussi un accident ?

Dray : On ne t’as jamais dit que c’était très grave d’accuser sans preuve ?

Maria : Non, mon père n’as pas eu le temps il a était tué et ma mère est devenue folle avant de mourir.

Jessy : On est désolé pour ta famille Maria, mais…

Dray : Non ! Je ne suis pas désolé, je n’ai pas de raison de l’être. Elodie a eu un accident, mais elle n’avait pas l’attention de le tuer. Elle a payé depuis ! Mes sœurs ne lui adresse même plus la parole depuis ce jour. Tu as souffert ! Je veux bien le croire mais tu n’es pas la seule au monde à souffrir.

Maria : Tu parles comme si tu pouvais me donner une leçon mais saches que je n’écoute pas les meurtriers et tu en ais un Drago. Tu devais recevoir la marque.

Dray : Tous comme ton frère si il avait vécu et ton père aussi l’avait.

Maria : Voldemort a participé au meurtre de mon père.

Dray : Peut-être !

Mione : Bon, vous allez arrêter les règlements de compte ! Le temps de Voldemort est révolu et Drago a changé, la preuve il fréquente une sang de bourbe !

Maria : Tu dis ça parce que tu es sa petite amie ! Mais tu n’as pas enduré ce que moi j’ai enduré.

Mione : Oui, peut-être que nous ne sommes pas passé par les même épreuves mais la vie n’est pas une éternelle vengeance.


Jenny et Blaise eux avaient décidé de travailler sur leur devoir de botanique, où plutôt de vie familiale.

Jenny : (jettent une facture) C’est la première fois de ma vie que j’ai un problème d’argent.

Blaise : Se n’est pas pour de vrai Jen, c’est un devoir.

Jenny : C’est quand même frustrant de savoir que nous somme fauché.

Blaise : Non, on est fauché dans le devoir, c’est tout.

Jenny : C’est tout comme ! Cela veut dire que plus tard, je ne serais peut-être pas gérer ms comptes.

Blaise : Mais justement, ils font ce cour pour que plus tard on sache le faire.

Jenny : On est quand même au rad des pâquerettes, si on a des enfants on pourra même pas les nourrir.

Blaise : Tu m’énerves, Jen !

Jenny : J’ai toujours eu se que je voulais dans la vie mais peut-être que plus tard je devrais faire attention.

Blaise : Bon notre conversation est ridicule, tu aura un métier et tes parents ne te laisseront jamais mourir de faim.

Jenny : Tu crois que on fera notre vie ensemble ?

Blaise : Tu m’en pose des questions ! Je n’en sais rien ! Mais si tu continus à être aussi chiante sûrement pas !

Jenny : Bien merci !

Blaise : De rien !


Après la dispute avec la Malefoy et leurs petits amis, Maria se dirigeait vers son dortoir. Rien ne se passait comme elle le voulait, les Malefoy étaient trop apprécié ou craint pour être attaqué dans ce bahut.

C’est donc les larmes aux yeux qu’elle percuta Ron.

Ron : Oh je suis désolé, Maria.

Maria : C’est pas grave. Comment va ton doigt ?

Ron : Euh… mieux. Merci de t’en inquiéter.

Maria : C’est normal !

Ron : Ah bon ? Alors pourquoi mes meilleurs amis, Harry et Hermione se moque de moi et ne viennent même pas me voir à l’infirmerie.

Maria : Tu es sûr que se sont tes meilleurs amis ?

Ron : Ben oui ! Enfin de moins jusqu’a qu’ils commencent à fréquenter les Malefoy.

Maria : Ils te délaissent, maintenant ?

Ron : Ouais et surtout il me montre que je suis un idiot !

Maria : Pourquoi tu restes avec eux alors ?

Ron : Parce que…je…je…les aimes ! Ils sont et resteront mes amis ! C’est eux les premiers à s’être occupé de moi à Poudlard.


Hermione, Drago, Harry et Jessy se trouvaient à présent dans le parc de Poudlard et rediscutaient de Maria.

Jessy : Je vous l’avez dis ! Elle veut se venger !

Mione : Je vais essayer de lui parler.

Dray : Non, Mione ! Fais attention ! Cette fille est capable de tous.

Harry : Drago a raison. D’après ce qu’elle raconte, elle n’a plus rien a perdre elle.

Mione : Vous en faites pas !

Dray : Tu me demandes de ne pas m’en faire ? Mione puisque tu es ma copine, elle te turait pour se venger.

Mione : Je rêve où tu t’inquiètes pour moi ?

Dray : Tu rêves !

Jessy : Problème de couple ? Il faut peut-être que l’on s’éclipse ?

Mione : Pas nécessaire !

Dray : Maria est une folle !

Mione : C’est juste une personne qui a beaucoup souffert.

Jessy : Oui, mais elle est devenue folle.

Harry : Ils ont raison Mione. Réfléchies !!!


Elodie de son côté passé son après midi a se manicurer les ongles. (Et oui, jouer sa pétasse est un boulot a pleins temps.) En même temps, elle repensait aux mois qui avaient suivit la mort de Ben :

*** Flach Back ***


Elodie : Non, Maman ! Je ne veux plus y aller !

Mère : Mais chérie, tu en as besoin.

Elodie : Je veux mourir ! Comme Ben !

Père : Elodie ! Tu te calmes ! Soit forte ! Tu es une Jonhson ! Et tu vas à ta thérapie.

***Fin***

Cette thérapie ! Cette horrible thérapie ! Elle avait du la suivre durant 7 ans. Ses parents la prenaient très au sérieux, ils ne s’imaginaient pas comme s’était dur pour elle.

***Flach Back***

Docteur : Pourquoi ? Pourquoi ?

Sur un canapé en face de lui, se trouvait Elodie, elle devait avoir 15 ans et était en pleur.

Elodie : Je sais pas pourquoi ! Je sais plus pourquoi !

Docteur : Pourquoi ce geste qui a détruit une famille ? Qui a tué un petit garçon ? Jamais, non plus jamais il ne pourra rire ou pleurer. Il restera a tous jamais six pieds sous terre. Sa sœur ne pourra plus jamais dormir tranquille.

Elodie : Je sais pas pourquoi ! Je ne sais plus pourquoi ! Peut-être parce que je suis un monstre ? Où alors peut-être parce que je suis envoyé par le diable ? Où même peut-être parce que je suis le diable en personne ? Où tous simplement parce que je l’aimais ?!

Docteur : Melle Johnson nous venons de finir 7 ans de torture. Enfin vous l’avez dit !

***Fin***


Maria et Ron parlaient maintenant à cœur ouvert.

Maria : Mon frère et moi, on était comme tous les frères et sœurs, on se disputait souvent mais dans le fond on s’aimait.

Ron : Je comprend.

Maria : Chaque nuit je revois son visage qui me demande de le venger.

Ron : Je comprend.

Maria : Mes parents sont mort à cause de cela. Je leurs doit une vengeance à eux aussi.

Ron : Je comprend.

Maria : Et maintenant, j’ai l’âge et la force de me venger.

Ron : Je comprend.


Hermione cherchait d’un pas décidé Maria. Après avoir fait croire à Drago, Harry et Jessy qu’elle allait au WC, elle avait pris la décision de mettre les choses au clair.

Maria : Oh ! Voici Hermione !

Mione : Maria, je dois te parler.

Maria : Oui ?

Mione : Tu fais une grave erreur en essayant de te venger des Malefoy.

Maria : Et pourquoi ?

Mione : Ils sont puissant, déterminé et surtout ils ne sont en rien coupable de la mort de ton frère.

Maria : Tu parles alors que tu n’en sais rien du tout. Saches Hermione que si tu me gènes je te tuerais.


Elodie marchait seule dans Poudlard, tous était calme, personne n’osait se mettre sur le chemin de la grande Elodie Jonhson, à part…

« BOUM »

Elodie : Granger ! Tu ne peux pas faire attention lorsque tu marches ?

Mione : Johnson !!!

Elodie : Un problème ?

Mione : Maria ! Elle est louche ! Cette fille cache quelque chose.

Elodie : Oui, un sérieux problème mental. Comme toi d’ailleurs.

Mione : (sans protester et continuant son chemin) Peut-être !

Elodie : Comment ça peut-être et où tu vas comme ça ?

Mione : Trouver ce que cache Maria Hardison !

Elodie : Et où ça ?

Mione : Dans son dossier dans le bureau du directeur.

Elodie : Mais on a pas le droit ?

Mione : Je sais !


Harry : Elle est longue pour aller aux chiottes.

Drago : Elle n’est pas allé aux chiottes, elle est allé voir Maria.

Jessy : T’es sûr ?

Drago : Sûr !

Harry : Mais c’est dangereux ! Pourquoi tu fais rien ?

Drago : Je fais confiance à Hermione.

Jessy : Quand on dit que l’amour rend aveugle !

Drago : De toute façon que voulez vous faire ? L’attacher à l’arbre ?

Jessy : Pourquoi pas ?

Harry : Attacher cette furie ?! Impossible !!!


Blaise et Jenny eux avaient décidé de passer leur journée dans une chambre.

Blaise : Alors toujours pas fatiguée ?

Jenny : Non !

Blaise : (soupir) Merde !

Jenny : Pourquoi ? T’es fatigué, toi ?

Blaise : Moi ? Non !

Jenny : Bon on continu ?

Blaise : Continuer ? Nous ?

Blaise : J’avoues ! Je suis mort !

Jenny : Ouf !

Blaise : Comment ça « ouf » ?

Jenny : Enfin non ! Pas « ouf » !

Blaise : Tu est morte aussi ?

Jenny : Pas du tout.

Blaise : Menteuse !

Jenny : Je ne suis pas une menteuse !

Blaise : Si !

Jenny : D’accord, je suis un peu fatigué.

Blaise : Ah ! Ah !


Nos deux têtes de classe se trouvaient maintenant dans le bureau du directeur à chercher dans les dossiers des élèves. Après avoir réussi à se faufiler derrière la porte, les deux ennemis avaient ouvert tous les placards avant de tomber sur les dossiers scolaires de tous les élèves.

Elodie : C’est le paradis des ragots !

Mione : On est pas la pour ça !

Elodie : On peut quand même regarder deux ou trois trucs.

Mione : Mais les dossiers sont confidentiel !

Elodie : Celui de Maria aussi est confidentiel mais tu le regardes quand même.

Mione : Oui mais euh…

Elodie : Finalement la gentille petite préféte en chef n’est pas mieux que les autres !

Mione : Bon trouvons ses informations.

Elodie : Très bien ! Si cela peut faire couler Maria.

Mione : Oh le dossier de Harry ! Dis donc, il est énorme !

Elodie : Tous le monde n’a pas une vie si monotone que toi !

Mione : Et sûrement pas toi.

Elodie : Oh big scoop !!! Cho Chang pisse régulièrement dans son lit.

Mione : Pourtant elle chiale tout le temps.

Elodie : Il faut croire que ça ne lui suffit pas ! Elle boit peut-être trop.

Mione : Peut-être ! Le dossier de Drago !

Elodie : Oh ! Montres !

Mione : IM- PE-CA-BLE !!! J’y crois pas.

Elodie : Il est vraiment discret.

Mione : Ouais, ça en deviens même frustrant.

Elodie : N’est ce pas ?

Mione : Carrément !

Elodie : Oh ton dossier ! Il est gros !

La jeune Griffondor attrapa son dossier. Il était on peut le dire énorme, elle l’ouvrit et vit qu’il contenait ses superbes notes, ses heures de colle, ses exploits (comme par exemple le combat au ministère en 5ème année ou alors son aide apporté à Ron en 1ère année.) mais il contenait aussi un papier très étrange sur lequel était écris :

Miss Granger Hermione
Adoptée le 04/11/89 à Londres
Par Mr Granger George et Mme Granger Hélène.

Mione : J’y crois pas !



Et voici le premier épisode de la saison 1 !!!
Donnez vos impressions.
Kiss.
Celui dont on ne doit pas pronomcer le nom ... by Clara et Bibi
Author's Notes:
Après un long moment d'attente et un petit chantage on vous met enfin cet episode !
Faites exploser notre boite aux lettres !!! Kiss
Episode 2

Celui dont on ne doit pas prononcer le nom !




Drago, installé confortablement en position assise sur son lit, lisait tranquillement un livre, appuyant son dos sur un oreiller.



Soudain, il arrêta brusquement sa lecture et tendit l’oreille, scrutant la pièce du regard. Un souffle, un changement d’air ou d’atmosphère presque imperceptible. Il n’était plus seul dans la chambre.



Ce n’était pas Hermione, il n’en avait aucun doute, pour plusieurs raisons. La première étant qu’il entendait encore la douche fonctionner et la Granger chanter incroyablement faux. Et la seconde étant que la belle ne se serait pas fait aussi discrète, en étant pratiquement incapable…enfin pensait il.



Le jeune blond se leva alors et chercha du regard dans tous les recoins de la pièce la moindre trace d’individus suspect jusqu’à subitement s’arrêter sur la tapis, au beau milieu de la pièce. Il releva lentement le regard et ne pus s’empêcher de sursauter.



Il était là, devant lui. En chair et en os, à quelques détails près qu’il n’avait plus ni chair, ni os.



Lord Voldemort. Dans l’enceinte même de Poudlard, au centre d’une chambre de préfets en chef luxueuse, Lord Voldemort, les yeux exprimant toujours une haine meurtrière souriait d’un sourire sans joie. Il semblait presque vivant.



Sauf que, bien entendu, cela faisait déjà quelques mois qu’il avait été définitivement pensait on, rayé de la carte du monde des vivants. Mais a-t-on déjà réfléchit ne serait ce qu’une seconde au monde des morts ? Car en effet, c’était bien le problème qui se posait aux yeux de notre blondinet préféré.



Lord Voldemort était revenu…sous sa forme fantomatique.



Dray : V…Voldemort ?



Voldemort : Surpris, Drago ?



Dray (essayant de reprendre contenance) : Oui, c’est…enfin qu’est ce que vous faîtes, ici ?



Des mois passés à croire que ce qui était arrivé de pire au monde des sorciers avait enfin disparut pour…le revoir dans sa chambre ?



Voldemort : Voilà bien une façon d’accueillir son maître.



Drago réprima une grimace qui n’échappa pas pourtant à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.



Voldemort : En étant fantôme, je ne suis peut-être plus occlumence, mais ça ne m’empêche pas de savoir mieux que quiconque ce que pensent les Hommes sur leurs visages…et j’ai la net impression que tu n’es pas content de me revoir.



Dray : Si vous n’êtes plus occlumence, si vous n’êtes qu’un fantôme, vous n’avez plus aucun pouvoir…donc que me voulez vous ?



Jolie façon de détourner la question.



Voldemort : C’est vrai, je ne suis plus rien, toute mon existence n’est plus que poussière…Je ne suis qu’un fantôme, et encore, une âme partiellement détruite, sans plus aucun pouvoir à par celui de passer à travers les murs et d’aller où bon me semble…comme ici par exemple.



Dray : Hum…



Il regarda par la fenêtre, la nuit commençait à tomber…Hermione ne serait pas éternellement dans la salle de bain. Et à ce que lui disait Voldemort, il n’avait rien à craindre de lui. Donc, où était le problème ? Pourquoi ne le virait il pas de sa chambre ? Peut-être parce que le souvenir d’un Lord encore bien vivant à cet époque, le hantait encore dans son esprit ?



Dray : Bon alors…vous passez juste pour me dire bonjour ?



Il remarqua bien que trop tard que sa phrase pouvait être mal prise. Mais tant pis, c’est pas un fantôme, Voldemort ou pas, qui le ferait flipper. Sûr ?



Voldemort (souriant) : Non Drago, je suis juste passé pour que tu deviennes mon héritier !









Dans un des dortoirs pour filles des Serpentards régnait l’agitation de quatre jeunes filles assises en cercle sur un des lits. Elles éclatèrent de rire tandis que l’une d’elle révélait apparemment quelque chose d’embarrassant. Ces quatre jeunes filles, vous l’auriez deviné, n’était autre que Jenny, Jessy, Elodie, et Pansy.



Jessy : Elo, action ou vérité ?



Et oui, elles jouaient bien à ce jeu débile mais marrent qu’est l’action, chiche ou vérité.



Elo : Vérité !



Jessy réfléchit quelques secondes, plaça le détecteur de mensonge en face d’Elodie et rie d’avance de la bêtise qu’elle allait sortir.



Jessy : Raconte nous la première fois que tu as embrassé un mec, et qui était ce ?



Elodie (rougissant) : THE BIG HONTE ! Les filles je tiens à ma réputation !



Jenny : Quelle réputation Elodie ?



Elo : De pure pétasse ! Bon ok, j’avais onze ans, ce qui est déjà vieux…



Jessy : Continue…



Elo : C’était avec…Lukas Durk…



Jessy (la stoppant) : L’idiot de tout Beauxbatton ?? Nooooon !



Elo : Si…d’ailleurs, c’était horrible, en fait, j’ai glissé, et je me suis simplement rattrapé sur lui, mais cet idiot est tombé et en tombant…ben…



Jenny/Jessy : Beurk !



Pansy : C’est si horrible ?



Jenny/Jessy/Elo : Oui !









Retour dans la chambre de Drago. La tension avait monté d’un cran.



Voldemort : Tu refuses ?



Dray : De vous remplacer ? De suivre le même chemin que vous ? De tuer des milliers de gens pour mon plaisir personnel et parce que je n’ai que ça à faire ? Oui !



Voldemort lui lança un de ses regards horriblement tueur, mais le Malefoy essaya de ne pas se démonter.



Dray : Ce temps est révolu ! J’ai envie de vivre ma vie, et non la votre…



Voldemort : Je ne comprends pas…



Dray : Vous avez fait votre chemin, laissez moi faire le mien !



Voldemort : Alors tu refuses la gloire, l’honneur, le pouvoir et tout ce que je t’offre ?



Dray : J’ai déjà tout ça, je n’en ai pas besoin.



Voldemort émit une sorte de rictus.



Voldemort : C’est ton dernier mot ?



Dray : Oui.



Les deux hommes s’affrontèrent du regard.



Voldemort : Si c’est ainsi…





Hermione, quant à elle, avait enfin terminé sa douche, et maintenant en nuisette fine et bleue, elle s’observa une dernière fois dans l’énorme miroir de la salle de bain et sortit de la salle de bain en laissant la porte ouverte.

Hermy (pensant) : Allons faire une petite frayeur à notre cher Drago !



Elle monta le plus discrètement possible les escaliers menant à la chambre de son petit ami, en réussissant, pour une fois, à ne pas faire grincer horriblement fort les marches comme lui avait apprit le Malefoy. Elle arriva tout en haut très rapidement se concentrant.



D’un geste vif et brutale, elle ouvrit alors à la volée la porte en criant : « BOUH », faisant violemment sursauter le jeune blond, qui au beau milieu de la pièce, les bras levés presque en signe de protestation, avait l’air d’un parfait crétin qui venait d’avoir la plus belle peur de sa vie.



En réalité, celui-ci était encore en train de parler avec Voldemort [Je me disais aussi…] quand la lionne avait brusquement fait irruption dans sa chambre.



Hermy (fronçant les sourcils) : Dray, ça va ? Je t’ai fait si peur que ça ?



Drago regarda Hermione, puis Voldemort qui souriait d’ailleurs sarcastiquement, et regarda à nouveau la brune, qui fronçait de plus en plus ses sourcils bien dessinés.



Enfin, il comprit. Voldemort réussissait à se montrer qu’à ceux qu’il voulait. Un fantôme banal disait-il ?



Dray (se passant la main dans ses cheveux) : Euh ouais, ça va…



Hermione s’approcha de Drago, presque soucieuse et l’embrasse furtivement sur les lèvres avant de se lover contre lui, qui apparemment semblait passionné par le tapis, au centre de la pièce. Enfin, c’est ce qu’elle pensait…



Voldemort (une lueur de compréhension dans ses yeux fantomatiques) : Je vois, tu me renies complètement…tu t’es même entiché d’une Sang de Bourbe !



Il s’approcha du couple et Drago s’empressa de reculer, pour éviter que celui-ci n’entre en contact avec la jeune fille.



Voldemort (dans un souffle) : Tu vas le regretter, Drago…



Puis, il disparut de sa vue et dans une brise glaciale quitta la pièce, la porte claquant derrière lui et le soupir de Drago en signe d’au revoir. Malgré tout, il sentit quand même Hermione frissonner inconsciemment et comprit que le danger n’était pas totalement écarté.







Revenons en aux quatre filles qui continuait leur jeu.



Pansy : Oh nooooon ! Je ne pourrais jamais faire ça ! C’est une très mauvaise idée !



Elo : Si, si, au contraire l’idée de foutre une baffe à Dray en public est une EXCELLENTE IDEE vue que c’est moi qui l’ai trouvé, Parkinson !



Jenny : Et puis, tu es obligé !



Pansy (pleurnichant) : S’il vous plait, les filles !



Mais les trois demoiselles ne voulurent rien entendre et secouèrent la tête avec un grand sourire.



Elo : A toi, Jessy !



Jess’ : Hum…action !



Elo réfléchit quelques seconde avant d’esquisser un sourire mauvais.



Elo : Tu vas devoir…



Le lendemain, un lundi, les cours reprenaient. A la table des Gryffondor, l’ambiance était au rendez-vous.



Hermy : Harry ! Arrête un peu !



Harry (riant) : Quoi ? C’est pas de ma faute si Ron ne sait pas faire la différence entre du sucre et du sel !



Hermione pouffa tandis que le pauvre rouquin, devenu rouge comme une écrevisse marmonnait quelque chose d’incompréhensible. C’est à cet instant que Mari décida de s’incruster.



Maria : Bonjour !



Mione : Bonj’…qu’est ce que t’as dans la main ?



Maria : Oh rien !



Et elle se dépêcha de fourrer sa main dans une de ses poches tandis que Harry, qui ne s’était pas encore remis de la petite bêtise de Ron riait toujours. [Comme on dit, il en faut peu pour être heureux ^^]



Harry : j’ai l’impression que ta potion d’intelligence a des effets secondaires avec le temps…



Mione (souriant malgré elle) : Harry !



Harry : Je rigole ! Tu le sais bien, Ron ?





Du côté des Serpentards, ce n’était pas tout à fait ça. A vrai dire, Pansy pleurait en silence (ou plutôt bruyamment), Elodie se plaignait d’avoir mal à la gorge à force d’avoir rie, Jessy et Jenny, pour une fois très silencieuse arboraient leurs têtes des mauvais jours et Drago semblait soucieux, les sourcils froncés.



Jessy : Pourquoi ai-je accepté de jouer à ce jeu débile ?



Jenny : Faut il que je te rappelle que c’est toi qui l’a proposé ?



Jessy grogna et reporta son attention à sa tartine.



Elo (toussant) : Je crois… (toussotement) que je vais devoir prendre des cachets.



Jessy (explosant) : Devoir faire croire à Harry que j’ai un admirateur secret…non et puis quoi encore ?



Jenny : Et moi ! Devoir faire une demande en mariage à Blaise ! Qui a eut cette idée stupide ?



Elodie ignora la remarqua et au lieu de ça sortit deux colliers aux pendentifs en cœurs roses, totalement identiques.



Elo : Tenez ! Mettez ça ! Ce sont des caméras ! De sorte que je ne rate rien du spectacle ! Vous la tripotez quand vous aller faire votre action, comme ça, ça enregistre tout !



Jessy et Jenny : Quoi ???



Elodie leur tendit les colliers -avec un sourire en coin-, qu’elles prirent de mauvaise grâce.





Quelques minutes plus tard, les premiers cours commençaient et Maria assise à sa table, seule, en métamorphose, cassa brusquement sa tasse qu’elle essayait de transformer en chat depuis une dizaine de minutes. Elle souffla bruyamment et se leva pour en chercher une autre. L’ombre d’une seconde, un petit sourire apparut sur son visage mais se dissipa bien vite.



En passant à côté d’Elodie, elle faufila furtivement sa main dans sa cape et en sortit une fiole d’un vert crapaud. La décapuchonnant elle en renversa le contenu sur la tête de la jeune blonde avec un petit « Oups ».



Enfin, c’est ce qu’elle aurait voulu faire mais la Johnson fut la plus rapide, sans vraiment le faire exprès. Elle recula sa chaise et se baissa dans l’intention de chercher quelque chose dans son sac. C’est quand elle vit les jambes de Maria, qu’elle remarqua que quelque chose clochait. Elle se releva et s’aperçut qu’une grosse mare verdâtre dégoulinait sur sa table et son bol.



Elo (se levant) : BEURK !



McGonagall : Que se passe t’il ici ?



Elo : Regardez ! Ma table ! Mon bol !



La table et le bol en question, changeaient progressivement d’état…passant du solide, au mou, visqueux, puis bientôt liquide, sous les yeux ébahis et dégoûtés de tous les élèves et la professeur, mise à part Maria. Elodie recula, effrayée.



McGonagall : Une explication ! J’exige une explication ! Miss Johnson ?



Elodie regarda McGonagall, puis, à ces côtés, Maria Hardisson qui n’avait pas bougée d’un pouce, le visage fermé, tenant toujours la fiole à la main.



Elo : Demandez plutôt à Maria, professeur !



La professeur darda son regard sur Maria, puis sur le flacon et un éclair de compréhension passa dans ses yeux.



McGonagall : Eh bien…Miss Hardisson ? Expliquez-vous !



Maria lâcha le flacon. Le bruit du verre qui se brise retentit dans la salle, silencieuse, qui attendait.



Rage, colère, mépris, désespoir, tristesse. Voilà tout ce que ressentait la dernière des Hardisson pendant que ses yeux s’embuaient de larmes.



Maria (d’une voix tremblante) : Une explication ? Vous voulez une explication ?! (elle regarda avec mépris Elodie qui restait stoïque) Je veux qu’elle souffre ! Je veux qu’elle souffre autant que j’ai pu souffrir par sa faute ! Tu m’entends Johnson ? Par ta faute !



Et elle quitta la pièce, laissant la porte ouverte, une Elodie totalement désemparée et une prof bien hébétée.



Une heure après, Hermione quitta le cours de métamorphose, soucieuse. Elle aimait bien Maria, et elle s’inquiétait de sa santé mentale. Ce n’était peut être pas la seule d’ailleurs.



Harry : ‘Mione, qu’est ce que tu fais ? La Grande Salle, c’est de l’autre côté !



Mione : Allez y sans moi, je cherche Maria et je vous rejoins !



Harry : Ce n’est peut être pas une bonne idée d’y aller seul ! T’as vu ce qu’elle a voulu…



Mione (le coupant) : Harry ! Je fais confiance en Maria !



Harry : Même après qu’elle ai essayé de liquéfier Johnson ?



Hermione ne répondit pas et préféra lui tourner le dos.





« Toc, toc ».



Silence, puis « Entrez ». La vieille professeur qui répondait au nom de Minerva McGonagall pénétra dans ce qui aurait pu être son bureau, soit l’ancien de Dumbledore, et le nouveau, plus noir, de Rogue.



Rogue : Minerva.



Minerva : Severus.



Rogue : Pourquoi cette visite plutôt…inattendue, je dois dire ?



Minerva : C’est pour te parler d’une élève…qui m’inquiète beaucoup…disons qu’elle me semble un peu…perturbée.



Rogue : Beaucoup d’élèves me semblent perturbés…Granger, Parkinson, Crabbe, Goyle, Weasley, les sœurs Malefoy et bien d’autres…



La directrice des Gryffondors lui lança un regard noir.



Minerva : Je ne plaisante pas Severus…c’est un cas très grave !



Rogue : Bien…et de qui parlons nous ?



Minerva : De Maria Hardisson !







Pendant ce temps, Hermione cherchait toujours Maria quand elle entendit des éclats de voix. Drago, lui ayant apprit un minimum de discrétion, elle réussit à s’approcher de ce qu’elle reconnut comme sa salle de défense contre les forces du mal, sans se faire remarquer et assez fière d’elle.



Voix (hurlant) : Il y a quelques jours, elle m’a envoyé une lettre ! Elle m’a dt qu’elle savait !



Hermione sursauta. Elle pouvait reconnaître cette voix entre mille. Celle qui lui avait tant de fois hurler dessus quand elle ne faisait pas son lit, celle aussi qui la consolait quand étant petite elle tombait de la balançoire. La voix de sa mère…adoptive. Mais que faisait elle là et à qui parlait elle ? [Hem…dans la salle de DFCM…mais à qui peut elle parler ? ^^] Elle se rapprocha de la porte entr’ouverte mais elle n’aperçut que sa mère qui semblait proche de l’hystérie.



Mère : Elle m’a insulté ! Pourquoi ?! Pourquoi lui avait vous dit la vérité ? Je croyais qu’on avait passé un accord ! Vous ne deviez pas lui dire que je l’avais adopté !



Attendez ! On parlait d’elle là ? [Sans blague ?? …Bon ok j’arrête…] Avec 1000 précautions, la jeune fille poussa légèrement la porte.



Voix (marchant et répondant à sa mère) : Je ne lui ai rien dit ! Il se trouve qu’Hermione est très intelligente…à votre avis, elle tient ça de qui ?



C’est alors que dans son champ de vision, apparut la jeune professeur, Lindsay Halliwell, l’air furieuse.



Lindsay : Elle a 17 ans, et il ne vous est même pas venu en tête de le lui dire ? Normal qu’elle soit en colère.



Mère : Plus le temps passe et plus c’est difficile…



Lindsay ricana.



Lindsay : Et sait elle qui sont ses parents ?



Mère : Non…du moins, elle ne m’en a pas parlé dans la lettre…



Lindsay : Bien.



Il y eut un silence. Lindsay semblait réfléchir tandis que la Granger la fusillait du regard, tremblante encore de rage.



Mère : Comptez-vous un jour lui dire que vous êtes sa véritable mère ?



Le cœur d’Hermione s’arrêta. Sa véritable mère ??







Drago était à sa table, plongé dans ses pensées. Voldemort était venu le voir. Pourquoi ? Pour qu’il prenne sa place. Non, rectification, pour que l’ex seigneur, mort, puisse continuer son rêve fou à travers Drago. Et ça n’intéressait pas le moins du monde la jeune blond, de redevenir un des « chiens chiens » de Voldemort. De plus il savait que ce dernier ne lui demandait cela que parce que lui même, maintenant fantôme n’aurait plus autant d’importance aux yeux de ses sujets…sinon il ne serait même pas venu lui rendre visite.



Dans ses réflexions, il n’aperçut pas que son « chien chien » à lui nommée Pansy Parkinson était arrivé à sa hauteur, les yeux pleins de larmes.



Pansy (pleurnichant) : Dragochinou d’amour, je suis vraiment désolée mon cœur !



Drago posa son regard sur elle, perplexe. Venait elle lui faire des excuses pour l’avoir collé à la manière d’une sangsue pendant toutes ces années ? C’était malheureusement trop beau pour être vrai…



Dray : Quoi ?



Le bras de Pansy se leva alors, tremblant. Puis avec un petit couinement, elle essaya d’abattre sa main sur la joue de son Drakounet. Essaya seulement. Car Drago l’attrapa en pleine course, la retourna, et dans une clé (prise) toute simple, immobilisa Pansy qui se retrouva la tête plaquée sur une tarte aux cerises, posées sur la table en guise de dessert.



Dray (tenant toujours Pansy) : C’est quoi ce bordel ?!



C’est alors qu’il entendit l’éclat de rire distinctif de sa meilleure amie s’élever comme un chant d’hirondelle trop aigu. Celle-ci, assise à quelques places de lui, avait apparemment avec un grand intérêt suivi toute la scène.



Dray (souriant malgré lui) : Elodie…ne me dis pas que c’est encore un de tes jeux débiles ?



Il lâcha Pansy, puis s’épousseta les mains, comme si il venait de toucher un chien qui s’était auparavant roulé dans la boue [C’est très désagréable, croyez moi !]. Quant à la Parkinson, elle se releva en se massant l’épaule, toute tremblante. Le mélange de crème, de cerises, de larmes et de maquillage trop prononcé, faisait de sa figure un vrai clown de cirque.



Elle resta plantée là, toute honteuse, dégoulinante.



Elo (riant aux éclats) : C’en est trop pour…moi…j’ai…mal…au ventre !



Dray (ironique) : Ahahaha ! Je suis mort de rire !



Pansy : Oh désolée Dragochinou ! Je sais que ça a du te vexer que j’ai du te faire du mal ! Mais ne t’inquiètes pas, je t’aime toujours !!



Drago darda son regard sur la pauvre serpentarde, qui n’avait apparemment rien comprit.



Dray : C’est justement ce qui m’inquiète.





Pendant ce temps, Hermione, complètement déboussolée arrivait devant la Grande Salle. Les mots de sa mère, n’arrêtaient pas de valser dans sa tête sans qu’elle ne veuille en chercher le sens : « Comptez vous un jour lui dire que vous êtes sa véritable mère ? ». Elle ouvrit les portes de la salle d’un coup sec et presque violent et se dirigea vers sa table.



Harry (inquiet) : Ca va ‘Mione ? C’est Maria qui t’a mise dans cet état là ?



Mione : Si seulement…



Harry fronça les sourcils. Quelque chose n’allait vraiment pas. Sa meilleure amie, les yeux dans le vague semblait presque prête à éclater en sanglot…sa meilleure amie, la lionne la plus féroce de Poudlard…mais aussi la plus intelligente, la plus courageuse et la plus…chieuse. C’en était trop, il voulait savoir.



Harry : De quoi ? Qu’est ce qui s’est passé ?



Mione : Laisse tomber Harry, j’ai pas envie d’en parler maintenant…



Harry la fixa puis abandonna pour le moment et recommença à manger.



Ron (changeant de sujet) : On a quoi comme cour cette aprem’ ?



Harry (rieur) : Ron ! La rentrée est passé depuis deux mois et tu ne connais toujours pas ton emploie du temps ? C’est sûr, cette potion d’intelligence a eut des effets sur ton cerveau ! [Je lui fais dire ça, mais c’est pareil pour moi mdr, incapable de retenir !]



Il rentra la tête dans ses épaules et attendit le « Harry ! » strident de Hermione, mais rien n’arriva. Il jeta un œil sur la jeune brune qui semblait absorbée par son repas, et soupira.



Harry : Deux heures DFCM, une heure potion…



La main d’Hermione e crispa sur sa fourchette. Deux heures de DFCM ? Deux heures à passer avec sa « vraie » mère ? Supporterait elle ou pour la première fois de sa vie, la grande et intelligente Gryffondor sécherait ?



Maria, assise dans la tour d’Astronomie réfléchissait, la tête entre les mains, le corps tremblant et les joues pleine de larmes. Elle en était à se demander si elle ne commençait pas à devenir complètement folle, quand elle entendit des bruits de pas. Elle releva la tête et aperçut Lucius, un autre de ces ennemis jurés qui marchaient droit sur elle.



Lucius : Miss Hardisson.



Maria (froide) : Professeur.



Lucius : Levez vous.



La jeune fille se releva péniblement, essuya ses joues et tenta d’avoir l’air la plus digne possible. Ce qui devait être dur dans la position où l’avait trouvé le Malefoy.



Lucius : Suivez moi. Tous les professeurs vous recherche Miss Hardisson. Je vois que vous aimez que l’on fasse parler de vous…



Maria (entre ses dents) : Parlez pour vous !



Lucius (froid) : Pardon ?



Maria tenta de regarder son professeur d’un air supérieur, mais c’était peine perdue. On ne regarde pas un Malefoy de haut.



Maria : Rien, professeur.





Elodie, toujours installée à la table des Serpentards, s’était remise de sa crise de fou rire, et pensait maintenant à un de ses nombreux problèmes qui peuplaient son existence de petite peste.



Une personne la détestait. Oh bien sûr, elle avait l’habitude, tout le monde la détestait, du moins toute la gente féminine de Poudlard. Mais là, c’était différent. C’était pire. Elle ne la haïssait pas comme toutes les autres, pas pour une histoire de mec ou de coup bas, non pour une histoire de meurtre.



Elo (pensant) : Elle veut me voir morte et enterré…



Elle secoua la tête, cherchant à se débarrasser de ces pensées. C’était fini tout ça, elle avait terminé sa thérapie. Elle ne voulait plus souffrir. Car ce que Maria disait était faux. Elle n’était pas la seule à se sentir abandonnée et triste.



C’est alors que son regard tomba sur Jessy. Un sourire mauvais éclaira son visage. Elle allait s’amuser un peu. Elle se déplaça et s’installa à côté de cette dernière.



Elo : Jessy !



Jess’ (soupçonneuse) : Quoi ?



Elo : Eh bien…tu as oublié ton action ?



La jeune Malefoy se rembrunit aussitôt.



Jess’(cherchant une excuse) : Je…je ne sais pas trop comment m’y prendre…



Elo : Taratata ! Dis plutôt que tu as peur !



Jessy lâcha brusquement sa fourchette et se tourna vers la blonde machiavélique au grand sourire.



Jess (arquant un sourcil) : Moi, peur ?



Elo (avec un sourire) : Oui, toi, peur !



Jess’ : très bien ! Je vais le faire !



Elle commença à se lever, puis n’ayant aucune idée de ce qu’elle allait faire, elle se rassit.



Elo : T’inquiètes, j’ai déjà tout prévu !



Elle sortit de sa poche, une lettre toute froissée et la tendit à la jeune fille.



Jess’ : Qu’est ce que… ?



Elo : Ouvre !



Jessy jeta un regard soupçonneux à la Johnson, puis haussa les épaules et déplia la lettre. Elle pu alors lire une écriture raturée mais lisible :



« Tu es ma mon rayon de soleil,

Toi et tes fess cheveux blonds,

Toi et ton odeur,

Toi et tes yeux,

Chaque jour mon cœur, je pense à toi,

Je me meurs si tu n’es pas là.

Je t’aime.



D.T »



Jessy : Qu’est ce que c’est que cette connerie ?



Elo : Oh…j’ai juste demandé à un Gryffondor avec qui j’étais de me faire un poème…



Jessy : T’es complètement tarée !



Elo : Non, c’est lui ! Il m’a poursuivit pendant deux semaines avec ses poèmes à la ***, pensant que ça me faisait plaisir ! J’ai été inondé ! Mais bon, j’ai bien rigolé en même temps.



Jess’ : Bref ! Bon si j’ai bien comprit…je vais devoir faire semblant de lire cette lettre quand Harry arrivera ?



Elo : Débrouille toi cocotte…mais n’oublie pas, je ne veux rien rater du spectacle !







Pendant ce temps, Lucius avait emmené Maria au bureau du directeur, où tout le corps professoral, attendait son arrivé debout et répartis au quatre coin de la pièce, ayant été prévenu qu’on l’avait retrouvé.



Maria (se plaçant au milieu) : Euh…on pourrait m’expliquer ?



Lindsay : Oui, pendant qu’on y est, pourquoi m’as t’on interrompu dans ma discussion avec un parent d’élève ?



Rogue : Les parents n’ont pas le droit d’entrer ni de connaître l’endroit exact du château.



Lindsay : Eh bien, il se trouve que celle-ci a beaucoup d’informations, et qu’elle ne se gêne !



Maria : Hum, hum !



Minerva : Oui, revenons en au sujet principale. Miss Hardisson….





13 heures 20. La Grande Salle commençait peu à peu à se vider. Jessy apercevant Harry qui se dirigeait dans sa direction, se leva et sortit en hâte le papier de sa poche.



Harry (en riant): Eh Jessy! Fait genre tu ne m’as pas vu, je ne te dirais rien !



Il arriva à sa hauteur, et lui enlaça la taille tandis que celle-ci tripotait le bijou d’Elodie pour l’activer, se détestant à l’avance pour ce qu’elle allait faire.



Harry : Tiens, un nouveau collier ? Et…qu’est ce que c’est que ça ?



Jessy qui tenait toujours en évidence le papier, fit semblant d’avoir l’air gênée et tenta de ranger le poème dans sa poche en bafouillant quelque chose. Elle s’étonnait elle-même de ses talents d’actrice et tout en se félicitant mentalement, elle le laissa tomber à terre dans l’espoir que Harry le ramasse. Bien entendue, c’est ce qu’il fit.



Il l’attrapa, l’ouvrit et se figea tout en le parcourant des yeux. Après un long moment, il détacha son regard du papier et lança un regard mauvais à Jessy.



Harry : Qu’est ce que c’est que ce bordel ?!





Du côté de Maria.



Maria : Quoi ?!



Rogue : Tu commences ce soir.



Maria : Jamais !



Rogue : On ne te demande pas ton avis.



Maria : Mais c’est ridicule ! Je ne veux pas ! Je ne suis pas folle !



Lindsay : Suivre une thérapie ne veut pas dire que l’on soit folle Maria, au contraire, c’est toi qui est ridicule et…c’est pour ton bien !



Maria : Je ne veux pas voir un psychomage !



Rogue : 9 heures, ce soir, à côté de l’infirmerie, tu as intérêt à être à l’heure.





13 heures 25. Jenny accompagnée d’Elodie descendait de leurs dortoirs, après être allées chercher leurs affaires de cours. Arrivée dans la salle commune, Elodie aperçut Blaise et foutu un coup de coude dans les côtes de la jeune Malefoy.



Jenny : Aïe !



Elo (lui montrant Blaise) : C’est le moment ou jamais…en plus j’y assisterais en direct !



Jenny (blêmissant) : Je te déteste !



Elo : Pour changer !



Et elle attrapa Jenny par l’épaule, l’emmenant jusqu’à Blaise.



Jenny (d’une voix trop aigu) : Blaise !



Celui-ci, assis confortablement sur un des canapés de la salle, leva la tête de son devoir.



Blaise : Jenny ? Pourquoi tu fais cette tête ?



Il posa ses papiers par terre tandis qu’Elodie s’assit un peu plus loin, feignant de s’intéresser au tapis, alors qu’un fou rire la prenait. Mais le Zambini ne s’en rendit pas compte, trop occupé par l’état de sa petite amie. Au lieu de ça, il la prit dans ses bras et l’embrassa dans le cou.



Jenny (prenant une grande inspiration) : Blaise…



Blaise : Oui ?



La jeune blonde réprima une grimace et s’agenouilla tandis qu’Elodie semblait s’étouffer sur place.



Blaise : Jen’, mais qu’est ce que tu fais ?



Jenny s’efforça d’avoir l’air sérieuse malgré cette position douteuse que lui avait imposé la Johnson lors de l’annonce du défi.

Jenny : Blaise…veux tu m’épouser ?



Les yeux du jeune s’agrandirent de surprise. Mais la Malefoy comparée à sa sœur, ne devait pas être une comédienne née, car bientôt Blaise explosa de rire. Un rire nerveux qui emplit toute la salle. Jenny, agenouillée devant lui, commença à se trouver bête quand elle vit tous les regards se tourner vers elle. Elle regarda Elodie, cherchant de l’aide, mais celle-ci, la tête dans un coussin, ne semblait pas apte à la sauver. Comme si, sans cela, elle l’aurait fait.



Soudain, Blaise s’arrêta net, et regarda horrifié Jenny, l’information ayant enfin pleinement circulé dans son cerveau.



Blaise : Tu…tu rigoles, non ? C’est une blague n’est ce pas ?



La jeune Malefoy s’efforça d’avoir l’air scandalisée par sa conduite mais un grand éclat de rire beaucoup plus aigu et hystérique que celui du Zambini se fit entendre.



Elodie n’avait pas pu se retenir plus longtemps et bientôt, Jenny, la honte ayant laissé place à un autre état d’esprit, explosa de rire.



Jenny (essayant de se reprendre, à Blaise)) : Dé…so…lée !



Tout se passa ensuite très vite. Elle tenta de se relever mais retomba sur le canapé d’Elodie qui, quant à elle, se retrouva écrasée par son poids. Toujours morte de rire, les deux blondes roulèrent alors à terre, sous les yeux effarés de Blaise et des autres Serpentard.



Blaise (souriant) : D’accordddddd !





Une demi heure plus tard, tous se trouvaient en DFCM. Hermione, en tant que bonne Gryffondor, avait trouvé le courage de venir et loin de partager le fou rire toujours présent de Jenny et Elodie, elle restait le visage fermé. Tout comme Harry, qui semblait réfléchir à toute vitesse.



La porte de la Salle s’ouvrit alors sur la professeur suivit de Maria, qui faisait une tête d’enterrement. Joli contraste entre les Gryffondor, désormais de mauvaise humeur, et les Serpentards, riant à ne plus pouvoir reprendre leurs souffles.



Lindsay : Désolée pour le retard ! Mais j’ai eu quelques complications…Maria, rejoins les autres.



Une heure s’écoula sans accrochages et bientôt nos élèves entamèrent leur deuxième heure.



Harry : Hermione ! C’est la troisième fois que tu rates ton sort ! Dis moi, ce qui se passe !



Mione : Je ne dois pas être doué pour le sort de « Maestratum », il n’y a pas d’autres explications !



Lindsay (de derrière) : Si, le manque de concentration ! Oublie tes problèmes et concentre toi !



La jeune femme commença à faire demi-tour pour pouvoir hurler sur Ron, qui l’agaçait considérablement quand Hermione plus qu’énervée lâcha un gros soupir.



Hermy (d’une voix de gamine) : Oui maman !



Lindsay pivota sur elle-même, sa robe de sorcier volant autour d’elle et le battement de son cœur s’accélérant.



Lindsay : Comment ?



Mione : Tu m’as très bien comprise…



Lindsay : D’une, tu me vouvoies, et de deux, tu arrêtes immédiatement ce jeu là avec moi !



Mione (prenant l’air scandalisée) : Ta propre fille devrait te vouvoyer ?



Le cœur du professeur manqua un battement. Décidément, elle se demandait si il n’allait pas finir par la lâcher complètement, son cœur.



Lindsay (d’un ton froid) : Je ne vois pas du tout de quoi tu parles…



Mione : Vraiment, eh bien moi je vais te le dire de quoi je parle !



Lindsay (essayant de l’arrêter) : Miss Granger !



Mione : Non, il n’y a pas de Miss Granger, je n’aurais jamais du m’appeler comme cela, j’aurais du être Miss HALLIWELL, votre fille.



Et elle quitta la pièce, ne manquant pas au passage de bousculer sa mère.



Un grand silence se fit dans la salle, mais contrairement au départ de Maria, où personne ne l’avait suivit, Drago, Harry, Jenny et Jessy se regardèrent et d’un même mouvement se dirigèrent vers la porte.



Ron : Je viens aus…



Harry (le coupant) : Ca ne sera pas nécessaire Ron !



Et avant même que la professeur n’est pu réagir, la porte claqua, ramenant encore, ce silence pesant.



Lindsay (au bout d’un long moment) : Me*de !





Quelques heures après, Blaise et Elodie rejoignaient le groupe, à la table habituelle, dans la bibliothèque.



Blaise : Lucius et la…enfin Miss Halliwell, vous ont enlevé 25 points chacun pour avoir rater leurs cours. Les autres élèves étaient furax.



Elo (la voix cassé) : Mais aussi content ! Deux scènes et deux claquements de portes dans la journée ! Que d’émotions et de nouveaux potins !



Ils s’installèrent à la table, Blaise entourant Jenny de ses bras.



Elo : Alors, c’est vrai ? Miss Halliwell est vraiment ta mère Hermione ? Wouah !



Tous lui jetèrent un regard noir qui ne la refroidit pas pour autant.



Elo : Ca aurait pu être pire !



Dray : Elo, tais toi !



Il resserra son étreinte sur sa petite Gryffondor et le silence se fit à nouveau.



Harry : Je me pose quand même une question…



Hermione se crispa. Elle avait réussit à se calmer après avoir tapé dans quelques tableaux et expliquer de façon agressive la situation à ses amis et Drago. Elle avait aussi réussit à se contrôler face aux réactions excessives d’Elodie. Mais maintenant, elle ne voulait plus en entendre parler.



Mione (soupirant) : Je vous ai déjà tout raconté !



Harry (souriant) : Non, désolée Hermione, je ne parlais pas de toi…mais plutôt de cette lettre !



Il sortit de sa poche le poème et tous froncèrent les sourcils. Enfin évidemment, Elodie et Jessy se contentèrent d’un sourire pour l’une et d’un soupir pour l’autre.



Dray : C’est quoi ?



Elo (naturellement) Un poème de Dean Thomas !



Le sang d’Harry ne fit qu’un tour.



Harry (s’énervant) : Alors c’est lui, cet enfoiré ! Je vais le virer de l’équipe, puis lui…attend !



Alors qu’il commençait à s’agiter pour que Jessy le lâche et qu’il puisse aller à la recherche de Dean tranquillement, il se stoppa net, une information vitale étant enfin monter dans son cerveau (de mec ^^).



Harry : Johnson…comment tu sais… ?



Elo (le stoppant) : Ce poème est pour moi…c’est une longue histoire !



Harry se détendit tandis que Jessy remerciait Elodie du regard.



Elo (soupirant) : Quelle journée ! Je me suis fait agressée par Maria (à ces mots elle eut un pincement au cœur) Jenny a demandé Blaise en mariage…



Jenny et Blaise pouffèrent.



Blaise (riant) : Et si j’avais dit oui ?



Jenny : Je n’ose pas imaginer…



Ils se sourirent, nullement vexés.



Elo (continuant comptant sur ses doigts) : Jessy a fait semblant d’avoir un admirateur, Pansy a essayé de foutre une claque à Dray (Drago grimaça) et tout ça…grâce à moi et mes actions !!



Jessy (riant) : Grâce ?



Elo : Peu importe ! Mais pour clore tout ce mélodrame, Hermione découvre ainsi que tous les autres, que notre cher professeur est sa mère ! Je le répète…quelle journée !



Dray (pensant) : Et Voldemort vient me voir pour que je prenne sa place…Elo a raison…quelle journée !









9 heures piles. C’est ce qu’affichait la montre de Maria quand elle arriva, près de l’infirmerie, devant une porte en bois d’ébène où le nom « Pichet » trônait sur une plaque doré. Elle avait prit la décision de venir. Elle en avait besoin, elle le savait, ses professeurs avaient raison.



Maria : C’est partit !



Elle prit une grande inspiration et avança son poing vers la porte. « Toc, toc ».



« Entrez ».



Elle entra dans un grand bureau glacial, plongé dans le noir et tandis qu’elle se demandait si il était encore temps de faire demi tour, la porte se referma brusquement derrière elle, la faisant sursauter.



Voix : Miss Hardisson, je vous attendais.



Et la lumière s’alluma.





Il devait être vers les minuits à Poudlard et Hermione, gigotant dans son lit et remuant les draps, agacée, ne dormait toujours pas.



Hermione : Dray, tu dors ?



Dray : Hum…pourquoi ?



Mione : Cette histoire de mère…



Drago bougea et l’instant d’après il serrait la Gryffondor dans ses bras.



Dray : Chut…dors, tu y penseras demain.



Il l’embrassa tendrement et quelques minutes après, la lionne dormait enfin, blottie, laissant le serpent seul avec ses pensées, beaucoup plus noir. Voldemort était de retour.





Au même moment, seul dans la salle commune des Gryffondor, Ron réfléchissait ou plutôt se lamentait, n’arrivant lui non plus à dormir. Dehors, il pleuvait des cordes, et pour lui, frigorifié dans son pyjama vert pomme, cela s’associait bien avec son humeur…maussade, triste…



Ron (parlant seul) : Harry n’a pas arrêté de me critiquer…je suis seul au monde, personne ne m’aime !



…et peut être aussi légèrement dépressive.



Voix (derrière lui) : Oui, tu es seul au monde Ron, si seul…ton meilleur ami se moque de toi, te laisse pour s’occuper de sa Malefoy et…celle que tu aimes…elle t’a abandonné, elle aussi…et pourquoi ? Pour se jeter dans les bras de ton pire ennemi ! Ils se moquent tous e toi Ron, tu es seul…



Au son de cette voix grinçante, le sang du Weasley se figea. Courageusement, il se retourna. Et ce qu’il vit le remplit de terreur, telle qu’il n’était plus seulement frigorifié par le froid, mais à présent tremblait comme une feuille, une minuscule feuille face au seigneur des ténèbres…légèrement mort, quoique. Voldemort.



Ce dernier sourit en voyant l’expression du jeune rouquin.



Voldemort : Oui, c’est moi, le grand Lord en personne [à peine prétentieux…hum !]…je suis ta chance, Ron. Grâce à moi…tu pourras te venger !



Il s’approcha encore plus de Ron qui essayait vainement de faire fonctionner ses jambes.



Voldemort : Ils se moquent tous de toi ! Tous ! Prouve leur que tu es bien au dessus d’eux…



Une étincelle brilla dans le regard de Ron tandis que Voldemort souriait de plus en plus. Ca allait être du gâteau.



Voldemort : Bientôt, tu m’appelleras « maître » !


ETTTTTTTT....Voilà !!!! Alors à votre avis que va t'il se passer ? Est ce vraiment le "grand" retour de notre cher Voldemort ?? Réponse dans le prochaine épisode !! ^^

Sachant que les trois épisodes suivants sont déjà terminé, si vous voulez les avoir le plus vite possible, n'oubliez pas...mdr ! Nan, nan ce n'est pas du chantage...^^ Et ok on sait on est chiantes !
La vengeance de Lord Weasley by Clara et Bibi
Author's Notes:
Coucou !!! C'est notre anniversaire !!!!! 1 ans de Story Poudlard !!!!!! Et oui un ans que vous nous suivez et nous aimez sur notre site !!! Faites nous de beaux cadeaux en nous laissant pleins de mess !!! Kiss
Une semaine que Hermione venait d’apprendre qu’elle était une sang pure. Une semaine qu’elle cherchait à comprendre pourquoi personne ne lui avait dit. Une semaine qu’elle critiquait à mort sa professeur de défense contre les forces du mal, Lindsay Halliwell. Mais surtout une semaine qu’elle soulait son petit ami avec cette découverte.

Drago assit en tailleur que le tapis de sa chambre en train d’écouter sa petite copine où plutôt de hocher la tête lorsque celle ci aligné plus de dix mots, commençait à désespérer.

Mione : Et pas d’autre information dans l’histoire des Halliwell ! Rien sur ma naissance ! Drago tu m’écoutes ?

Drago : (sursautant) Oh oui, ma chérie.

Mione : J’ai dis quoi il y a deux minutes ?

Dray : Que tu détestais tes parents de t’avoir caché ton adoption ?

Mione : Pas du tout ! Mais Drago, j’ai besoin de ton soutient !

Drago : Et moi, j’ai besoin de sommeil !

Mione : J’ai besoin d’en savoir plus sur moi !

Dray : Demandes à ta mère ! Ta vrai mère !

Mione : Je veux plus lui parler à celle là !

Dray : C’est ta prof ! C’est la logique des choses, tu lui reparleras forcement un jour !

Mione : Certainement pas !

Drago : Ma puce ! Calmes toi !

Mione : Facile pour toi ! Tu sais d’ou tu viens ! Pas moi !

Dray : Tu viens du ventre de Lindsay Halliwell ! Une des plus grande sorcière que cette Terre est porté !

Mione : Une des plus grosse menteuse, aussi !

Dray : Au moins, on sais d’où viens ton caractère de chien maintenant.

Mione : Drago !!!

Dray : Quoi, encore ?

Mione : Dis le si je te soule !

Dray : Tu me soules !

Mione : Ah ben merci !

Dray: Mais non, c’est pas que tu me soules enfin si mais...

Mione : J’ai compris on parle d’autre chose !

Dray : Merci mon cœur !

Mione : Mais ma naissance reste quand même un mystère.

Dray : (se laissant tomber au sol) C’est pas possible !


Harry et Ron se trouvaient dans leurs lits respectif depuis bien une heure. Harry un livre dans les mains s’occupait pendant que le rouquin bâclait son devoir de botanique de façon magistral.

Harry : A quoi cela va t-il te servir d’avoir encore une mauvaise note ?

Ron : Comment ça ?

Harry : Je dis tous simplement que tu risques de rater tes ASPICS !

Ron : Tu t’inquiètes pour moi maintenant ?

Harry : Ben on est meilleur ami, Ron !

Ron : Ah bon ? Je pensais que s’était Malefoy et Zambini tes meilleurs amis !

Harry : Pardon ?

Ron : Tu passes tous ton temps avec eux maintenant !

Harry : Parce que je sors avec Jessy.

Ron : Harry ! Tu me prend pour un con autant que eux ! Tu m’insultes derrière mon dos et tu n’as pas le cran de me le dire en face.

Harry : Tous ce que j’ai a te dire Ron, je te le dis en face.

Ron : Hermione et toi vous m’avez complètement rejeté !

Harry : Tu te rejettes tous seul Ron ! On ne t’a jamais demandé de partir.

Ron : Vous l’avez bien fait comprendre !



Chambre des filles Serpentards, c’était un lieu de pagaille et d’encombre mais surtout un champ de bataille sans pitié. Se trouvait un peu partout des livres, magasines, stylos, tampons, fringues, chaussures et parmi cela, Elodie Johnson, Pansy Parkinson, Jenny Malefoy et Jessy Malefoy. Ces 4 filles que tous oppose n’ont qu’un point commun leur amour pour Drago et justement celui ci était au cœur de la conversation.

Pansy : Et mon Dragochinou comprendra alors que je suis la seule femme de sa vie.

Jessy : Seule femme ? Parce que tu penses être une femme ?

Jenny : J’aurais plutôt dis que tu es la seule sensu de sa vie.

Elodie : Et encore ! Une sensu s’accroche moins.

Pansy : Vous ne pouvez rien comprendre à l’amour ! Vous n’avez que des aventure d’un soir vous.

Jenny : Et c’est elle qui nous dis ça !

Jessy : On a un petit ami, Jenny et moi !

Elodie : Et moi je n’en veux pas !

Pansy : Vous ne comprenez pas ! Quand je le vois mon cœur palpite, je commence à avoir des sueurs froide et…

Jenny : Berk !

Elodie : Si c’est ça l’amour heureusement que je ne le suis pas !

Jessy : Pansy ! Se n’est pas de l’amour que tu ressent ! C’est un besoin physique !

Pansy : Pas du tout !

Elodie : De toute façon un bouledogue ne peux aimer un ange !

Jessy : Drago ? Un ange ?

Jenny: En apparence oui !



Blaise dans son lit repensait à l’arrivé de la blonde dans sa vie. Son soleil en quelque sorte. Depuis plus rien d’autre ne comptait pour lui, la jeune Malefoy occupait son esprit jour et nuit, maintenant il n’allait plus jamais voir une autre fille. Soudain une porte s’ouvrit, laissant passer un haut talon blanc, très distingué.

Fille : Salut Blaise !

Blaise : Serena ?

Serena Van Der Woodson était une fille d’une grande lignée de sang pure, blonde, aux yeux pale elle était pour beaucoup un fantasme. Mais pour Blaise, elle restait la fille dont il s’était servit lorsque il avait une petite envie trop pressante.

Blaise : Que fais tu là ?

Serena : Je viens te voir puisque toi tu ne viens plus jamais.

Blaise : J’ai une petite amie !

Serena : Je sais et alors ?

La fille au talon aiguille s’approchait de plus en plus de lui, pour le beau goss s’en était trop, il se leva d’un coup sec (en s’empiégeant dans les draps et manquant de s’étaler au sol.)

Blaise : Serena ! J’ai une copine et je l’aime donc tu vas me faire le plaisir de déguerpir avant que je te fasse sortir moi même mais d’une façon beaucoup plus brutal !

Serena : Calmes toi Blaise ! Si tu veux pas, tu veux pas ! Il faut juste le dire !

Blaise (se sentant bête) Ah bon ? Ben…euh je veux pas alors !

Serena : Très bien, bonsoir donc !

Blaise : Bonsoir.

Lorsque la blonde sortit une masse de filles l’attendait comme impatiente.

Serena : Lui aussi il nous lâche !



Maria Hardisson se trouvait elle aussi dans sa chambre. La nuit lui faisait repenser à sa thérapie devenant de plus en plus dur. Au dernier cour elle avait éclaté en sanglot en déclarant que les seules personnes qu’elle détestait vraiment étaient Ben et ses parents parce qu’ils l’avaient tous abandonnés. Chaque nuit, elle se retrouvait seule et comprenait que à tout jamais elle le serait. Son père ne l’emmènerait jamais à l’autel le jour de son mariage. Sa mère ne lui confectionnerait jamais sa robe de mariée et son frère ne critiquerait jamais son mari. Si un jour elle divorçait, elle n’aurait personne vers qui se tourner. Elle n’avait plus de famille et pas d’amis. Et pourtant, elle se sentait mieux depuis que la thérapie avait commencé, elle lachait des choses qui la faisait souffrir et elle passé du temps avec des personnes complètement différente d’elle, comme par exemple Hermione Granger la fille au grand cœur, Jenny et Jessy Malefoy les filles les plus déjantées du monde et Elodie Jonhson, la fille qui assumé si bien la haine des autres.



Lindsay Halliwell, grande sorcière des temps moderne se trouvait dans son bureau à corriger ses copies. C’est d’un geste magistral qu’elle jeta l’une d’elle avec sur son visage une marque de rage. La professeur venait littéralement de péter les plombs devant la copie maintenant au sol du jeune Weasley. Ses yeux se posèrent alors sur une table et restèrent fixe.

« Flash Back »

Lindsay assise justement à cette table était dans ses pensées en tapant ses ongles vernis contre le bois râpeux lorsque une boulette lui percuta violemment la tête.

Lindsay : Potter !

James : Désolé Lindsay ! Passes le mot à Rogue, c’est pour lui !

La jeune brunette lança un regard noir qui voulait tout dire puis ouvrit le mot.

« Alors Severuchou, tu mattes bien le cul de Lindsay ? Tu as peux être besoin d’une loupe pour mieux voir son string ?
James et Sirius »

Minable ! Voilà comment étaient les deux maraudeurs actuellement, elle fripa soigneusement le papier et le rejeta en plein la figure de Sirius.

Sirius : Et beauté, du calme !

La jeune Griffondor l’ignora royalement, en grande et puissante sorcière au physique de rêve, elle se sentait bien au dessus de lui. Elle était sûrement la fille la plus populaire de Poudlard, tous tombé à ses pieds à part ces satanés maraudeurs. D’un coup une explosion retentit dans le binôme James Potter et Lili Evans.

Lili : James Potter ! Quel crétin tu peux faire !

James : Mais c’est pas grave, ma puce !

Lili : Je ne suis pas ta puce !

James : Ok, mon cœur !

Lili : Je ne suis pas ton cœur ! Pour toi, je suis Miss Evans et rien d’autre ! Compris, Potter ?

James : Bien, mon chou !

Lili : Mais tu es sourd ou complètement idiot ?

Sirius : Les deux !

Lili : La ferme Black !

Remus : Du calme, Lili.

Prof : Miss Evans ! Veuillez vous rassoire je vous pris !

Lili : Oui, monsieur.

Une fois le calme revenu, Lindsay se replongea dans la lecture de son miteux manuel lorsque dans un sursaut elle vit que Sirius Black venait de s’installer à côté d’elle.

Sirius : Alors Lindsay, ça te dis d’aller au bal de Noël avec le plus beau goss que cette Terre est porté, Moi !

Lindsay : Sans façon !

Sirius : Allé ! Tu en meurt d’envie !

Lindsay : Même si tu étais le dernier crétin de cette…

YOUHOU !!!!

Lindsay ! La sublime Lindsay venait d’être interrompu par le cri de joie de James Potter.

Lili : Pas trop vite ! Je viens avec toi au bal si après tu ne m’approches plus jamais de ta misérable vie.

James : Promis !

Sirius : Regardes Halliwell, même Evans y va avec James !

Lindsay : Je ne suis pas Evans.

Sirius : Et comme James après, je jure de ne plus jamais t’approcher.

Lindsay : Tu ment !

Sirius : Tu pourrais au moins faire semblant de me croire !

Lindsay : Black ! Dégages de ma vue !

Sirius : Si tu m’accompagne.

Lindsay : Je …

« Fin du Flash Back »





Le lendemain, Maria venait de sortir de sa thérapie lorsqu’elle croisa le chemin de Miss Jonhson.

Maria : J’ai appris que tu avais aussi suivit une thérapie !

Elodie : Tes sources sont mauvaise.

Maria : Mes sources sont tous ce qu’il y a de plus exacte.

Elodie : Et comment tu le sais ?

Maria : On a le même psy.

Les deux ennemis continuaient leur conversation lorsque arrivé devant les escaliers, Maria trébucha et le dévala à une vitesse éclair. Elle tomba violemment mais heureusement sur les fesses. Elodie ne tarda pas à la rejoindre.

Elodie : Je te jure ! Je ne t’ai pas poussé !

Maria : Je sais, tu étais à au moins 3 mètres de moi.

Elodie : Mais même avec la magie, je ne t’ai pas poussé.

Maria : Elo, si tu continus je vais finir par croire que c’est toi ! Mais il y avait un fil qui m’a fait tomber !

Elodie : Je suis passé après toi et il n’y avait aucun fil !

Maria : J’en suis sûr ! J’ai senti un fil !



Au loin, le jeune Weasley riait vainqueur, l’idée du fil qui s’autodétruit après l’accident était brillante. Sa coopération avec Voldemort allait beaucoup lui apprendre et de plus il pourrait enfin se venger.



Une heure plus tard, sur le terrain de quidditch, les Serpentards et les Griffondors faisaient encore une fois un match en prévision de l’affrontement avec Serdaigle qui approchait de plus en plus. Drago et Harry cherchaient désespérément le vif d’or qui n’avait pas l’ai décidé à pointer le bout de son nez. Hermione, Ginny, Demelza, Jessy, Jenny et Madeline alignaient but sur but. Dean, Seamus, Crabbe, Goyle protégeaient un maximum les autres joueurs. Blaise essayait de rattraper les balles et Ron continuait sa mission. Heureusement (ou malheureusement cela dépend du point de vu), Ron n’avait jamais excellé en formule donc au lieu de toucher Harry et Drago, le sort toucha Demelza et Madeline. Leurs balais s’emportèrent violemment. Les deux poursuiveuses tombèrent au sol d’une hauteur de plus de 15 mètre et ne se relevèrent pas. Les minutes suivantes furent rapide, les deux capitaines essayèrent de les réveiller puis l’infirmière arriva, jugeant leur cas trop grave, les deux joueuses furent transporté d’urgence à St Mangouste. Ce jeu eu pour but de refroidir nos héros mais tous savaient que le lendemain ils devraient enfourcher leur balais pour un autre entraînement.



Après l’accident sur le terrain de quidditch, les joueurs avaient tous préférés s’isoler dans leur chambre. Elodie, Jenny et Jessy se trouvaient donc en face de Pansy sur son lit en pleur.

Jenny : Mais tu n’étais même pas amie avec Madeline !

Pansy : Mais quand même ! Elle aurait pu mourir dans sa chute ! De plus, on aurait pu être amie si je ne lui avais pas piqué son mec en 1ère année.

Jessy : De toute façon, on ne peux pas s’en vouloir, personne n’a rien pu faire, même mon frère.

Pansy : Oui, c’est sûr, si mon Dragonichou n’a rien pu faire personne ne pouvais rien.

Elodie : Même ! Dray n’allait tous de même pas risquer sa vie pour une grouzesse dont personne n’a rien à foutre ! Elle est pas morte c’est déjà pas mal ! On va pas non plus pleurer pour elle !

A la remarque de la blonde, les yeux de Pansy s’écarquillèrent et bientôt elle refondit de plus belle en larme.

Jenny : Ah ben bravo !

Jessy: C’est pas possible ! Comment on la désactive celle là ?

Elodie : De temps en temps, je devrais apprendre à la fermer.

Jessy : Ca c’est sûr !

Pansy : Vous êtes sans cœur les filles !

Jenny : On a des … aie !

La jeune Malefoy rapporta sa main sur sa tête, là où elle venait de se prendre un bout de plafond. Les 4 Serpentardes levèrent alors la tête et virent le grand lustre se détacher de plus en plus de plafond.

Elodie : On va se dirigeait doucement vers la porte.

Les filles s’exécutèrent et 10 seconde plus tard, le lustre juchait au sol.

Jenny : On veut vraiment notre mort à tous.



Une fois remise de leurs émotions, les quatre victimes du lustre retrouvaient Drago, Blaise, Harry, Hermione et Maria à leur table à la bibliothèque.

Hermione : Les escaliers, le quidditch et maintenant le lustre,ça fait beaucoup de coincidence.

Maria : Poudlard n’est pas censé être bien protégé ?

Harry : Plus aucun lien n’est sûr de nos jours.

Elodie : On a eu de la chance pour l’instant.

Dray : Qui est touché ?

Jenny : Pour le moment seulement les filles. Sauf Hermione.

Jessy : C’est un mec qui veut se venger car on l’a tous rejeté !

Elodie : Réfléchis, Pansy n’a jamais rejeté un mec !

Jessy : Exacte !

Harry : C’est quand même bizarre que se soit tous nos proches qui soit touché.

Dray : Comment ça ?

Harry : Ben, regardes, Madeline et Demelza sont dans nos équipes et Elodie, Maria, Jenny, Jessy et Pansy sont tous proche de nous.

Jessy : Cela voudrait dire que quelqu’un cherche à nous atteindre.

Mione : Mais qui nous voudrait du mal à nous tous ? On est complètement diffèrent.

Dray : Chut !

Mione : Quoi ?

Dray : Poussez-vous tous de vos sièges doucement.

Tous se levèrent et se dirigèrent vers Drago, quelques minutes plus tard un gros « BOUM » retentit le chaises venaient de toutes exploser.

Harry : Comment tu l’as su ?

Dray : Instinct !



Ron se trouvait à présent dans sa chambre à concocter un nouveau piège lorsque le grand Lord Voldemort apparut devant lui.

Voldemort : Je t’avais pourtant prévenu qu’il était dangereux ! C’était évident qu’on ne pouvait pas piéger Drago comme ça !

Ron : Pourtant j’avais pris une bombe sans son !

Voldemort : Mais Drago est malin ! Je l’ais entraîné moi même, je connais sa puissance et son instinct légendaire qui lui vient de l’héritage des Malefoy. Il est sûrement le plus grand sorcier que cette Terre n’est du supporter jusque ici. Je me demande même si on a son âge j’avais sa puissance. Je ne crois pas ! Drago avait toujours été ma fierté, mon fils, mais aujourd’hui il m’a déçut, il m’a abandonné. Je me remet entièrement à toi jeune Weasley donc taches de ne pas me décevoir toi aussi !

Ron : Je ferais tous mon possible mon maître !

Voldemort : Bien !



Elodie : Non, non et non !

Maria : Et encore deux fois plus qu’elle, Non !

Les deux capitaines de quidditch se trouvaient face à Miss Johnson et Miss Hardisson mais celle ci n’avaient pas l’air ravi.

Maria : Et pourquoi nous ?

Harry : Parce que après l’accident, vous êtes les seules filles assées folle pour bien vouloir intégrer une équipe de quidditch.

Elodie : Oui, ben je suis peut-être folle mais pas à ce point là.

Drago : Mais vous faites toutes les deux du quidditch.

Maria : Rectification ! On en faisait à 3ans !

Dray : Ca ne se perd pas ! C’est dans le sang le quidditch !

Maria : Oui ben du sang j’aimerai qu’il m’en reste encore longtemps !

Dray : On a des matchs très important.

Harry : Hermione veut vraiment que tu intègres l’équipe Maria.

Maria : Et alors ?

Dray : Et toi Elo …

Elodie : Ne me dis pas que tes sœurs veulent que j’intègre l’équipe je n’y croirais pas !

Dray : Non, pas mes sœurs ! Moi ! Je veux t’avoir à mes côtés lors des matchs.

Maria : Non ! Et si on accepté on serait à quel poste ?

Harry : Poursuiveuse comme Jenny, Jessy, Hermione et Ginny.

Elodie : Bien sûr ! Le poste le plus dangereux !

Harry : C’est pas le plus dangereux !

Elodie : Ah oui ? Et Madeline et Demelza, elles étaient quoi ?

Dray : Poursuiveuse mais on ne s’y attendait pas. La prochaine attaque, on l’attend.

Elodie : C’est pas ce qui me rassure !

Maria : Moi de même !

Harry : Vous avez la trouille ou quoi ?

Elodie : Nous ? La trouille ? Crèves !

Dray : Non, ben c’est pas grave ! Je vous pensez plus fouceuse que cela mais bon.

Maria : J’accepte !

Elodie : Quoi ?

Harry : Quoi ?

Dray : Bravo Maria ! Tu es plus courageuse que Elodie.

Elo : Quoi ? Bon d’accord, j’accepte.



Il était 3 heure du matin dans les couloirs sombre de St Mangouste, pas un bruit, personne ne traînant. L’atmosphère était mortel (remarque c’est pas souvent gai dans les hôpitaux) lorsque tous d’un coup un son aigu retentit. L’alarme comme quoi, il y avait un problème dans une des chambres. Cette chambre se trouvait être celle de Madeline Jampson et de Demelza Robins. Une infirmière arriva et se dirigea à pas de loup vers Demelza. Elle se mit alors à hurler à l’une de ses collègue que la petite faisait une rechute motel et qu’il fallait appeler un médecin d’urgence. Le médecin arriva quelques minutes plus tard. Il tourna autour de la jeune fille puis de nouveau demanda qu’on fasse appeler d’autres médecins. Chacun défilèrent auprès de la jeune fille, tous plus embêté les uns que les autres. C’était fou comme une chute de quidditch pouvais tous changer. Les parents dans la salle d’attente, étaient en pleur quand un spécialiste arriva.

Mme Robins : Alors ?

Médecin : Elle est…



Hermione venait de se réveiller mais elle ne bougeait pas pour ne pas déranger Drago. Celui ci ayant le sommeil léger, elle avait du apprendre à se faire discrète, autant dire chose impossible pour notre belle brune mais elle évitait tout de même les dégâts.

Soudain le voix du jeune Malefoy la fit sursauter.

Dray : Tu es réveillée depuis longtemps ?

Mione : Au moins 3 heures.

Dray : Menteuse ! Cela fait à peine 10 minutes !

Mione : Comment tu le sais ?

Dray : Je t’ai entendu !

Mione : Désolé !

Dray : Pas grave ! A propos n’oublis pas le quidditch tout à l’heure !

Mione : Tu es sûr que cela soit une bonne idée ?

Drago : Je serais sur le qui vif, en plus mon père et ta mère seront présent.

Mione : Quoi ? Ma mère ? Tu veux dire Miss Halliwell ?

Dray : Non, ta mère adoptif ! Pour plus de sécurité ! Mais bien sûr, Miss Halliwell !

Mione : Drago ! Tu n’as pas pu me faire ça !

Dray : Elle va te regarder jouer au quidditch, c’est pas la mort !

Mione : Pour moi, si !

Dray : Et ben pour moi, non ! Et comme je suis le capitaine, je décide.

Mione : C’est Harry, mon capitaine.

Dray: Oui, mais on fait nos entraînements ensemble !

Mione : Mais c’est ma mère !

Dray : Justement ! C’est son rôle de te protéger puis il faut bien crever l’abcès un de ces jours, non ?



Les jeunes Malefoy, Harry, Blaise, Elodie et Maria eux étaient bien tous réveillé et se préparaient psychologiquement à remonter sur leurs balais lorsque Ron arriva le sourire aux lèvres.

Ron : Bon on y va ?

Harry : T’es pressé après l’accident de hier ?

Ron : Oh, il n’y a pas de risque maintenant !

Drago : (arrivant suivit de Mione) En effet Wesmoche, des profs seront présent.

Ron : Co…comment ça des profs ?

Elodie : Pour assurer que si le meurtrier attaque, il échout et que l’on puisse le détecter.

Ron : Et vous pourrez le détecter ?

Dray : Si il attaque, bien sûr !

Ron : Oh ! Génial !



Les minutes qui suivirent tous s’enchaîna très vite. Tous se mirent en tenues de quidditch malgré les difficultés de Elodie et Maria pour enfiler la leur.

Elodie : Je…je suis coincé !

En effet, Miss Jonhson se trouvait dans une situation tous sauf facile, une main seulement dépassant de sa manche et sa tête sortant de l’autre manche, elle était on peut le dire belle et bien coincé.

Maria : (elle aussi en mauvaise posture) Attends ! Je vais t’aider.

Maria s’avança vers son ennemis et commença à tirer pour essayer de la dégager mais dans leur élans elle partirent toutes les deux en arrière et tombèrent dans les douches qui se déclenchèrent.

Drago : (arrivant) Bon, c’est pas bientôt fini vos jeux ? On vous attend !

Elodie : Il y a des jours, je le déteste !



Une fois les deux miss catastrophes sortit de leur vestiaire, les balais prirent leur envole sur l’œil attentif des deux professeurs.

Cette fois ci il n’y a eu aucun problème (devinez pourquoi !), deux heures après chacun retournait donc à ses occupations. Hermione avançait plutôt pressé lorsque elle entendit une voix l’appeler.

Lindsay : Hermione ?

Mione : (se retournant) Oui ? Oh non !

Lindsay : Je crois qu’il faut que l’on parle !

Mione : Je ne veux pas en parler.

Lindsay : Hermione reste ici !

Mione : Tu n’es pas… enfin si mais je n’ai pas d’ordre a recevoir de toi !

Lindsay : Il faudra bien qu’on parle un jour.

Mione : (partant) Un jour !



A l’hôpital St Mangouste, l’ambiance était encore « mortel » mais cette fois ci rien n’était dans le silence. Non au bout d’un couloir, les pleures d’une femme résonnaient dans tous l’étage.

Mme Robins : Ma fille ! Ma petite fille ! Dans le coma ! Comment je vais faire si je le perd ? Comment ?

Mr Robins : Calmes toi, ma chérie. Il faut que tu sois forte pour Demelza.

Médecin : (arrivant) Vous êtes les parents de Demelza Robins ?

Mme Robins : Oui, oui, oui ! Il y a t-il du nouveau ?

Medecin : Votre fille est… hors de danger Madame, elle vient de se réveiller. Il lui faut juste beaucoup de sommeil et elle pourra retourner en cour que dans un petit moment.

Mr Robins : Et pour le quidditch ?

Médecin : Oh pour elle et Madeline Jampson, plus de quidditch.



Miss Halliwell se trouvait dans sa chambre à traîner sans vraiment savoir quoi faire lorsque elle se décida de faire un tour vers son armoire. (Et oui, les fringues pour une fille c’est encore mieux qu’une thérapie.) En l’ouvrant, elle vit son petit décolleté qui avait fais loucher ses élèves le premier jour puis elle tomba sur la robe de chambre qu’elle avait à l’hôpital lorsque elle avait accouché. Au bout de dix minutes, elle sortit de son placard, une magnifique robe, cette robe qu’elle avait porté le jour du bal de Noël.

« Flash Back »

Marcie : Regardes Lindsay, tu es magnifiques ! Comme d’habitude tous le monde n’aura yeux que pour toi.

Lindsay : Oui, tous le monde ! Et je vais devoir me taper Black. Franchement pourquoi j’ai dis oui ?

Marcie : Parce que c’est le plus beau mec de Poudlard.

Lindsay : Tu parles !

« Toc Toc »

Marcie : Entrez.

La porte s’ouvrit sur la magnifique gueule de Sirius Black qui était en costume ! Et oui, vous avez bien comprit en costume !

Sirius : Lindsay, tu es (cherchant ses mots) plutôt pas mal !

Lindsay : Plutôt pas mal ?

Sirius : Ouais, vraiment. Je le pense.

Lindsay : D’accord ! Bon on y va avant que je change d’avis.

Ils longèrent un long couloir dans le silence, aucun des deux ne trouvait rien à dire à l’autre et il faut dire qu’ils ne cherchaient pas beaucoup non plus. C’est alors qu’ils entendirent à quelques mètres.

Lili : James Potter !

James : Mais c’est pas grave ma Lili d’amour !

Lili : C’est pas grave ! Tu as faillit me faire tomber en marchant sur ma robe et tu oses me dire que ce n’est pas grave ?

James : Elle n’a rien ta robe !

Lili : Mais tu aurais pu me tuer !

Sirius : Salut vous deux !

Lili : Oh ! Lindsay ! Tu es ... radieuse !

James : En effet, resplendissante !

Lindsay : Merci.

Sirius : Bon on y va ?

Sirius tendit son bras à Lindsay qui hésita un long moment avant de l’accepter. Puis suivit de James et Lili, ils se dirigèrent vers la salle de bal.

Tous le monde sur leur chemin se poussait et les admirait, ils étaient les couples les plus regardé, premièrement par étonnement de les voir ensemble puis par admiration, ils étaient tellement beaux.

James : Et Sirius, tiens la bien ta cavalière sinon on va te la piquer.

Arrivé devant les grandes portes, Lindsay prit une grande bouffée d’air fraîche. La star allait rentrer sur scène. La porte s’ouvrit et ils descendirent les escaliers avec une grâce légendaire. Lindsay se revoyait dans la salle de bain quelques heures plus tôt, elle le savait, elle était parfaite ! Oui totalement PARFAITE ! Mais alors pourquoi Sirius avait dit qu’elle était « pas mal ». Trop dans ses pensées Lindsay ne s’étais même pas aperçut que elle se trouvait maintenant installé à une table avec Sirius Black, James Potter, Lili Evans, Remus Lupin, et Destina Offman.

James : Alors ma Lili d’amour, contente ?

Lili : De passer la soirée avec toi ? Non !

Sirius : Toi, Lindsay, je ne te demande pas.

Lindsay : En effet, tu connais déjà ma réponse !

Remus : Vous êtes vachement gai dis donc !

Lili : C’est pour la bonne cause que je gâche la soirée qui aurait du être la plus belle de toute ma vie !

James : Mais se sera la plus belle soirée d ta vie !

Lili : J’en doute ! A moins que tu es l’attention de partir.

Lindsay : Eux ? Partir ? Ils sont comme des sensus !

Sirius : Lindsay, calmes toi ! Toutes les filles sont jalouse de toi.

Lindsay : Je sais ! Je suis belle, intelligente, et super apprécié. Normal que je fasse des jalousies.

Sirius : Je voulais dire qu’elles étaient jalouse que tu passes la soirée avec moi, pas de ta beauté !

Lindsay : Je laisse ma place à qui voudra.

Sirius : Si tu le dis.

Une heure plus tard, le repas finit la musique commençait et les couples les plus courageux se lançaient sur la piste.

James : Viens danser Lili.

Lili : Très peu pour moi.

Sirius : Allé ! Un peu de courage Evans !

Lindsay : En parlant de courage ! (se levant et tirant Sirius) Viens danser toi !

Sirius : Euh…non !

Lili : Tu manques de courage Black ?!

Sirius : Certainement pas ! Mais je ne sais pas danser.

Lindsay : Viens quand même.

Elle le tira et bientôt Sirius se trouvait sur la piste. (Au passage je précise que James avait fait de même avec Lili.)

Lindsay : Alors ? Tu danses finalement !

Sirius : Je t’interdis de te moquer !

Lindsay : On interdit pas à une Halliwell !

Sirius : Oh ! Et pourquoi ?

Lindsay : Car je suis bien au dessus de toi !

Sirius : Et pourquoi ?

Lindsay : Beaucoup de choses.

Sirius : Viens ! Suit moi.

Le maraudeur tira sa cavalière dans le parc de Poudlard et il se posa près du lac face à elle.

Lindsay : Pourquoi tu m’as emmené ici ?

Sirius : J’ai une question à te poser ! Pourquoi tu as accepté d’être ma cavalière ce soir ?

Lindsay : Et toi pourquoi tu m’a invité ?

Sirius : Tu es la seule fille à ne pas me courir après et on va dire que… ça m’a plus ! Et toi, alors ?

C’est vrai pourquoi elle avait accepté ? Aucune réponse ne lui venait alors elle s’approcha du beau brun et comme seule réponse l’embrassa tendrement.

« Fin du Flash Back »

Fin

Pour notre anniv' laissez des mess !!! Kiss
********1ans de Story Poudlard************
Un groupe, leur groupe ! by Clara et Bibi
Author's Notes:
Salut !!! Bon je sais on a été longue mais voici un news chapitre qui j'espère vous plaira
kiss
Episode 4

Un groupe, leur groupe !




Hermione, plongée dans un énorme ouvrage, était assise à sa table habituelle. Elle ne s’en doutait pas, mais quelqu’un, derrière un étalage, la fixait intensément, avide. Quelqu’un au cerveau manipulé. Quelqu’un aux cheveux roux, flamboyant.



Soudain, la jeune lionne sentit un chatouillement dans le cou et des bras forts l’enlacer. Elle sursauta violemment, laissant tomber son livre, puis sourit.



Mione : Dray !



Drago : Hum ?



Il s’assit à côté d’elle tout en effleurant ses lèvres d’un baiser, ce qui fit enrager le cerveau manipulé qui se trouvait à quelques mètres, observant la scène, sa peau prenant de plus en plus la couleur de ses cheveux.



Ron (pensant) : Agissons !



Il recula de plusieurs mètres et incanta la formule que lui avait apprit son « maître », faisant basculer l’étagère, sans se faire remarquer. Il sortit alors de la bibliothèque, d’un pas léger, en souriant même à la saleté de bibliothécaire d’un air niais.



Quelques secondes après avoir franchit la porte, il entendit le vacarme assourdissant d’un étalage de bouquins qui s’effondre suivit de cris alarmants de Mme Pince. Un sourire mauvais se dessina sur son visage.







Dans la bibliothèque, tous es élèves présent étaient maintenant agglutinés devant l’étagère renversée, et la table en milles morceaux. Mme Pince hurlait à s’en casser la voix et… Drago et Hermione, debout à deux trois mètres de l’accident étaient intact.



Dray (murmurant) : Encore une attaque…



Mme Pince (braillant) : C’est inadmissible ! Des vauriens, vous n’êtes que des vauriens !



Mione (se défendant) : C’est ridicule Mme pince, pourquoi aurions nous eu l’idée de renverser une étagère sur nous ?



Mme Pince (braillant toujours) : Je n’en sais fichtre rien ! Mais en tout cas, je vais me plaindre, ça…



Drago, agacé, lui lança un de ses regards glacials, qui lui fit immédiatement baisser son niveau de voix, à la limite de l’hystérie.



Dray (sc) : Sachez qu’en matière de plainte, ce serez plutôt nous qui devrions le faire, après tout, c’est bien une de vos installations douteuses et de très basses qualités qui a bien faillit nous tomber sur la tête…me tomber sur la tête ! Vous imaginez si j’aurais été blessé ? Si un Malefoy aurait été blessé ?



Mione : Hum…



Dray (poursuivant) : C’est pourquoi je vous demande simplement de la fermer, compris ? Mione, viens, on y va.



Il lui prit la main, et sur ce, ils quittèrent la bibliothèque sous le bec cloué de la bibliothécaire.









Jenny et Jessy, quant à elle, discutaient tranquillement dans leur salle commune.



Jenny : Je pense à un truc…



Jessy : Quoi ?



Jenny : Tu sais depuis quelques temps, Elodie…



Jessy (continuant sa phrase) : A l’air moins garce que d’habitude, malgré tout ce qu’elle nous a fait subir…



Jenny : Ouais…j’ai peur de penser que je suis en train de sympathiser…



Jessy (continuant sa phrase) : Avec l’ennemi…oui, ça craint !



Elles se regardèrent et sourirent. Encore une fois, grâce à leur relation de jumelles, elles étaient sur la même longueur d’onde…







Pendant ce temps, Harry, essoufflé, courait dans les couloirs cherchant apparemment désespérément quelqu’un, une main pressant un bout de T-shirt déchiré et immaculé de sang sur le front.



Il aperçut alors, affalé par terre, un jeune homme bien connu. Pris de panique, il arriva jusqu’à lui et le secoua.



Harry : Blaise ! Hé !



Blaise : Aïe ! Me touche pas ! M*rde !



Harry : Oups !



Blaise se mit en position assise, apparemment la seule chose qu’il pouvait faire à par rester coucher.



Blaise (expliquant) : J’ai fait comme Maria…je suis tombé dans les escaliers ! Sauf que moi…je crois j’me suis pété la jambe…



Il regarda Harry et son regard remonta jusqu’à son front, cette fois ci non pas pour regarder d’un air béat sa cicatrice, mais le chiffon plein de sang. Le jeune Potter suivit son regard et grimaça.



Harry (s’expliquant aussi) : Je me suis pris une lance d’une armure…



Le Serpentard émit un long sifflement avant de retenir une grimace.



Blaise : J’attendais que quelqu’un m’aperçoive pour prévenir Mme Pomfresh.



Harry se retint de rire et présenta sa main au Serpentard qui bien forcé, du la prendre pour s’appuyer dessus et tenter de se relever.



Blaise : Allez, à deux, on arrivera bien à aller à l’infirmerie.



Il prit appuie sur l’épaule du Gryffondor et ensemble, ils commencèrent à marcher tout deux dans un sales états, courbés et suants.



Harry : On est à quel étage déjà ? Le troisième, quatrième ?



Blaise soupira et chancela dangereusement sur sa jambe.



Blaise : On va pas y arriver !





Au même instant, Elodie et Maria côte à côté, avaient l’air de trembler de tous leurs membres tout en jetant des regards dans tous les coins et recoins du couloir qu’elles traversaient.



Elo : Je n’arrive pas à le croire !



Maria sursauta au son de la voix de sa pire ennemie et regarda la jeune blonde, perplexe.



Maria : De quoi ?



Elo : Que je sois devenu aussi parano ! On a juste entendu un cri…dans ce château, ça arrive souvent !



Maria : Oui et voilà qu’on tremble comme des feuilles…on est pitoyable !



Elo (outrée) : Hé ! Toi, tu es pitoyable si tu veux, mais pas moi !



Maria : C’est pas moi qui suis venu te supplier de venir avec moi pour aller chercher ton brouillon de devoir que tu avais oublié en cours d’astronomie !



Elo (penaude) : Ouais ben…c’est de la faute de Drago ! il m’a dit qu’il valait mieux ne jamais être seule !



Maria (sarcastiques) : Et depuis quand t’écoutes les autres ?



Elo (du tac au tac) : Et toi depuis quand t’acceptes de m’accompagner quelque part ?



Maria : Depuis qu’on est dans la même galère…



Elo : Touchant !



Maria : Et puis…



Elodie s’arrêta brusquement, l’oreille aux aguets.



Elo (lui mettant la main sur la bouche) : Chut… Tu as entendue ?



Maria hocha lentement la tête tandis que la Johnson enlevait sa main pour extirper doucement sa baguette de sa poche.



Maria (faisant de même, chuchotant) : C’est comme si…quelqu’un traînait quelqu’un d’autre sur le sol…



Les yeux de la blonde s’agrandirent alors qu’une idée terrifiante lui traversait l’esprit.



Elo : C’est l’assassin ! Il a tué quelqu’un et il va maintenant le cacher…dans les toilettes ?



La Hardisson, cette fois si hocha vivement la tête. Le bruit continu provenait du couloir où elles allaient bientôt passer. Les deux jeunes filles se collèrent au mur et attendirent le meurtrier au tournant, l’angoisse leur rendant déjà leurs mains moites et glissantes sur leurs baguettes.



Mais, le regard déterminé, et ce malgré leurs jambes tremblantes, elles étaient décidées à agir. Après tout, c’était des sangs purs, de familles très puissantes (ou était…), elles étaient bien capables d’exterminer le tueur qui n’avait encore tué personne, d’elles mêmes. Elles n’avaient pas peur…vraiment ?



Elo : 1…



Maria : 2…



Elo :…2 et demi…



Maria :…2 trois quarts…



Elo : 3 !



Maria & Elo : AYA !!



Elles surgirent dans le couloir adjacent, leurs baguettes brandies en avant, prêtes à combattre…



Seulement aucun meurtrier n’était là. Ni mort d’ailleurs…ou presque. Blaise, au bord de l’agonie, appuyé sur Harry sursauta violemment.



Harry, Blaise, Elo & Maria : Aaaaah !!

Dans son sursaut, Blaise perdit l’équilibre, tombant à la renverse, et emportant dans chute le jeune Potter. Ils se ramassèrent donc tout les deux au sol sous le regard ébahis des deux filles, ridicules elles mêmes, leurs baguettes à la main et la bouche grandes ouvertes, serrés l’une contre l’autre, encore toute tremblante.



Il est loin l’honneur des deux présumés plus grandes maisons de Poudlard…



Elo : Euh…





« Toc, toc ».



Mme Pomfresh : Entrez !



La porte de l’infirmerie s’ouvrit sur un jeune couple, l’un blond, l’autre brune, qui s’empressa de rejoindre le petit attroupement dans un coin de l’infirmerie.



Harry, Blaise, Elodie, Maria, Jenny et Jessy étaient déjà là, le Potter affalé sur une chaise une compresse sur le front, et le Zambini, couché sur un lit, grimaçant.



Mione : Qu’est ce qui s’est encore passé ?!



L’infirmière tendit le cou, comme pour mieux entendre la réponse qui allait être donné.



Harry (tenant une compresse sur son front) : Euh…



Blaise : Ben…je marchais tranquillement quand je me suis prit le pied dans mon lacet, et les escaliers et tout et tout…



Harry : Et moi…euh…j’étais tellement plongé dans mes pensées que je n’ai pas vu que je fonçais droit sur une armure et…voilà quoi…ah non en fait, c’est que je courrais après l’hibou de Ron pour qu’il me rende une lettre, et…



Mione (lui posant une main sur l’épaule) : J’ai comprit, c’est bon Harry !



Mme Pomfresh (s’incrustant) : Vous savez, vous n’êtes pas les seuls à me donner des excuses tordus ou incompréhensibles vous deux,… deux ou trois élèves sont déjà venu me voir…Miss Johnson par exemple !



Tous lui accordèrent un sourire forcé, puis se lancèrent des regards qui voulaient tout dire [Avouez que ça vous ai déjà arrivé ^^]. Personne n’avait encore prévenus les professeurs ou n’importe qui d’autre. Et pourtant l’affaire était grave, quelqu’un cherchait bel et bien à les tuer.



Mione (pensant) : Ca devient trop ! Il faut faire quelque chose.



Mais tous se turent sous le regard pénétrant de Mme Pomfresh. Tous. Pourquoi ? C’était leur problème, pas celui des autres Et, question de fierté, ils allaient, ou au moins essayés, de le régler par eux-mêmes. Mais pour cela, un peu plus d’organisation et de prudence ne serait pas de luxe.







30 minutes à peine plus tard, nos huit acolytes étaient à leur table habituelle à la bibliothèque, Mme Pince leur jetant des regards mauvais et réguliers, assise à son bureau, faisant semblant de lire un ouvrage.



Blaise (mauvais) : Juste une petite foulure…pff ! Mon œil !



Jenny, à côté de lui, riait à en pleurer.



Jen’ : Moi, je n’ai jamais fait tout ce cirque pour une petite foulure…



Harry (imitant Blaise) : Ah, j’ai mal je souffre, je suis à l’agonie ! On va retrouver mon corps étendue dans un des couloirs du…



Blaise (riant jaune) : Ahahaha, je suis mort de rire !



Jessy s’apprêtait à ajouter quelque chose mais c’est à cet instant qu’un ouragan surgit dans la salle. Je vous rassure, l’ouragan, ce n’était que Pansy, suivit d’ailleurs de près par un Ron, au sourire enchanté.



Pansy (criant) : Dragochinou ! Oh mon dieu, tu es vivant ! On m’avait dit que tu étais à l’infirmerie !



Derrière elle, le beau sourire du Weasley s’évanouit. Vivant ? Il regarda la table attitrée de nos amis et s’aperçut qu’ils avaient l’air tous en parfaite santé, bien qu’un peu exténués. Son humeur s’assombrit tandis que la bibliothécaire foudroyait Pansy du regard. Celle-ci se leva, posant son livre d’un coup sec sur le bureau et s’approcha de la Serpentard d’un pas menaçant.



Mme Pince (d’un ton catégorique) : Il est interdit de parler à voix haute dans ma bibliothèque et encore moins d’hurler ! Veuillez sortir immédiatement Miss Parkinson !



Pansy : Mais…



Mme Pince : Pas de mais ! Vous êtes viré !



Le visage de Pansy se décomposa, puis elle fit demi tour, le visage entre les mains, bousculant Ron au passage, comme pour montrer à quel point elle était bouleversée de se faire jeter dehors pas la bibliothécaire.



Mme Pince, quant à elle, regarda les autres élèves attablés un par un. N’osant en virée aucun, elle pinça ses minces lèvres et partit dans un des rayons.



Ron : Alors…tous indemne ?



Harry (se touchant le front) : Euh…ouais ! Mais, ça ne peut pas continuer comme ça ! On va finir par crever, c’est sûr !



Blaise : Il faut faire quelque chose…



Ron, prêt d’eux, mais debout, fronça les sourcils. Allait il proposer d’en parler au directeur ?



Blaise : Tout à l’heure, si Harry n’était pas arrivé, j’aurais pu rester des heures par terre dans le couloir !



Harry : Et moi, si les filles ne nous avaient pas trouvé, parce que je ne veux pas dire, mais Blaise ne m’aidait pas vraiment, j’aurais pu perdre tout mon sang !



Jessy : Pauvre chou !



Harry : Jessy, je suis sérieux ! J’ai reçu une lance en pleine tête ! Une lance…Encore heureux qu’elle m’a juste entaillé !



Hermione regarda son meilleur ami, anxieux, puis posa son regard sur Drago. Celui-ci, tapotant frénétiquement la table de l’index, semblait perdue dans ses pensées.



Hermione (posant sa main sur celle de Drago) : Dray ? Ca va ?



Drago plongea son regard bleu acier pensif dans ses yeux noisettes inquiets. Il soupira puis fixa un par un les membres de l’attroupement autour de la table.



Dray : Faut qu’on parle, mais pas ici. Un endroit où personne ne pourra entendre…



Blaise : Où, alors ?



Le regard du blond intercepta celui du brun aux yeux verts. Ils sourirent. Ils connaissaient tous les deux un endroit très sécurisé où ils avaient passé beaucoup de temps séparément, accomplissant tout deux de grande chose que ce soit en bien ou en mal (tome 5 et 6, de J.K. Rowling).



Drago et Harry : La salle sur demande !



Quelques heures après, tous étaient installés autour d’une table en chêne, dans la salle sur demande. Chacun était perdus dans ses pensées, tapotant sur la table, se rongeant les ongles, tapant du pied, fixant Drago ou tripotant ses cheveux.



Ce fut Hermione, la première à parler.



Mione : Attend Dray, récapitulons ! Voldemort…



Elle s’arrêta attendant une réaction de ses amis pour avoir prononcé le nom maudit mais rien ne vint, tous attendant la suite de sa phrase. Il y eut juste Maria qui eut un petit tressautement, mais rien de plus. De la part des Serpentards, c’était presque normal, mais de la part de Ron ? Elle sourit tout en constatant qu’il avait mûrit. [Hum…et non c’est pas encore maintenant qu’ils découvriront la vérité ^^]



Mione : Donc Voldemort est venu te voir pour te demander de le remplacer et…tu as refusé ?



Dray : Oui…



Tous sourirent, légèrement soulagé.



Mione (continuant) : Mais tu dis qu’il a certainement demandé à quelqu’un d’autre de…se venger ?



Dray : Oui…



Mione : Mais alors pourquoi s’attaque t’il à nous tous alors que ça ne devrait être qu’à toi ?



Dray poussa un long soupir et se laissa glisser sur sa chaise.



Dray : Parce que, il y a quelques mois, j’aurais certainement accepté, aujourd’hui, je refuse, et c’est à cause de toi.



Hermione sourit à cette remarque.



Dray : Pour ce qui est de Potter, c’est de sa faute s’il en est réduit à une forme fantomatique, c’est donc un peu normal qu’il veuille le tuer…



Harry : M’ouais…



Le Malefoy regarda alors tout les autres, assit et les yeux remplis de questions. Qu’est ce qu’ils avaient avoir avec tout ça ?



Dray : et le reste…vous faîtes tous partis des plus grandes familles de sang pure, et vous lui avez tous tourné le dos, vous êtes tous content de sa mort…



Tous assit à la table, se regardèrent avec un petit sourire. Ils étaient tous dans la même galère comme disait un peu plus tôt Maria. Tous dans la même galère…sauf un. Une seule et unique personne que Drago avait oublié de mentionner, et qui, pourtant était présente dans la salle. Ronald Weasley.



Le reste de l’après midi passa très vite pour tous. Ayant décidé qu’être seul était risqué, ils étaient tous au moins deux ou trois, ou si ce n’était pas toute la troupe ensemble.



Le soir arriva et chacun partit se couchait assez tôt, le lendemain étant un lundi.

Dans l’appartement des préfets en chef, Hermione enfilait sa nuisette tandis que Drago lisait un livre tranquillement installé sur le lit.



« Toc, toc ».



Mione (se redressant) : Qu’est ce que c’est ?



Dray : C’est un hibou, ouvre lui.



Hermione se tourna vers la fenêtre et aperçut l’oiseau beige qui continuait de frapper à coup de bec la fenêtre tout en hululant. Elle s’avança et ouvrit le laissant s’engouffrer dans leur chambre en même temps qu’une légère pluie.



Mione : Eh, viens là !



Il se posa sur sa main et elle lui enleva l’enveloppe qu’il tenait. Quelques secondes après, il volait déjà vers la fenêtre n’attendant rien de la part de la jeune brunette.

Celle-ci, déchira l’enveloppe et déplia la lettre. Elle la défroissa, puis commença à la lire.



Lettre :



« Hermione,



C’est moi ! Je ne sais même plus comment me présenter à toi ! Je ne peux plus dire ta mère n’est ce pas ?! Ni ta mère adoptive ? J’imagine que tu es fière de toi, tu as tout réussit ! C’est parfait !



J’ai eu du mal à trouver cet hibou et j’aurais certainement du mal à lui accrocher ce message, mais peu importe ! Il fallait que je te dise ce que j’en pense.



Je me sens horriblement trahis, tu me dégoûtes Hermione, moi qui t’ai élevée, moi qui t’es tout apprit… Je t’ai apporté tout l’amour dont j’étais capable, comme une vraie mère, et voilà comment tu me traites ?



Tu préfères aller avec cette femme, cette Halliwell, qui t’a abandonnée et que tu connais à peine et me laisser tomber ?



Soit, je te souhaite, bien que ce soit contre mon gré, tout le bonheur du monde avec celle qui se dit être ta mère ! Sache que tu resteras toujours et malgré tout dans mon cœur ma petite fille…



Au revoir, Hermione Halliwell



Mme Granger »





La lettre glissa des mains de la jeune fille tandis que sur sa joue une unique larme coulait. Elle se laissa tomber sur le lit à côté de Drago. Celui-ci releva la tête de son bouquin et jeta un œil à la lionne.



Dray (fronçant les sourcils) : ‘Mione ? Eh ? Ca va chérie ?



Hermione ne répondit pas, repensant au contenu de l’enveloppe inlassablement. Hermione Halliwell…mais qu’est ce que ça voulait dire à la fin ?





Il devait être cinq heure et quelques du matin quand Elodie se réveilla. Elle s’étira, regarda autour d’elle et remarqua qu’aucune de ses campagnes de chambre n’était réveillée.



Elo (pensant) : Cool ! la salle de bain pour moi toute seule !



Elle se leva d’un bond et se rendit à la salle d’eau. Là elle ferma la porte à clé et se tourna vers la miroir, grimaçant à la seconde où ses yeux se posaient sur le verre. Les yeux gonflés, les cheveux en désordre, la marque de l’oreiller sur sa joue droite, elle était loin de sa perfection habituelle. Mais ce n’était rien, elle allait vite remédier à ça. Elle enleva sa nuisette, prête à sauter dans le bain, quand ses doigts glissèrent sur une chaîne.



Elo : hé !



Dans le miroir elle aperçut le médaillon en or qui pendait à son coup, étincelant, et sourit, en se souvenant d’un coup de ce qu’elle avait entreprit de faire la veille.



Flash back :



Elodie était installée sur une des chaises qui entouraient une table où huit personnes, autre que elle, débattaient hardiment, dans la salle sur demande.



Jessy : Ca ne peut pas continuer comme ça ! [des tendances à se répéter ?]



Blaise : On va finir par se faire tuer !



Dray : Ca fait 15 fois que tu me le répètes Blaise…



Harry : Il a raison ! Il faut faire quelque chose !



Dray : pour l’instant tout est sous contrôle !



Aussitôt, un étouffement indigné se fit entendre.



Mione : Sous contrôle ? Dray ! Peut être que toi, tu t’en sors très facilement, mais nous, si on est encore vivant, c’est parce que on a eu de la chance !



Elo : Il faudrait qu’on apprenne à se défendre un peu plus, à flairer les pièges…enfin je veux dire que « vous » appreniez parce que moi, ça va…



Cette remarque arracha un sourire à tout le groupe, mais très vite, les suppositions fusèrent. Drago, en ayant marre arrêta tout d’un geste agacé.



Dray : Bon, arrêtons de tourner autour du pot ! Ca fait déjà 36 000 fois que j’entends : « Il faut faire quelque chose, on va tous crever ! »



Jenny (ironique) : Tu proposes quoi alors ?



Dray (réfléchissant) : Voldemort m’a apprit certaines choses, c’est pour ça que je sais prévoir les attaques…je peux vous les apprendre…mais ça va prendre du temps.



Jessy : Quand ? Où ? Combien de temps ?Et…



Dray (la coupant) : Ici ! De plus en nous réunissant on pourra s’organiser mieux pour trouver l’héritier…



Le visage d’Harry s’illumina en même temps qu’une pensée lui traversait l’esprit.



Harry : Oui, c’est ça !! Reformons un groupe comme ce que j’avais fait en cinquième année (voir Harry Potter et l’ordre du phoenix) !!



Jessy: Ce que tu m’avais parlé là ? L’armée de Dumbledore ??



Blaise : Euh ok, je suis larguer là…



Mione (enthousiasme) : Oui, c’est ça ! Et en plus, ce qu’on pourrait faire, c’est se contacter dès qu’on aura un problème, une attaque…



Jenny (la coupant) : Attendez, attendez ! Je ne suis plus du tout votre délire là ! Qu’est ce qui se passe au juste ?



Maria : En gros, si j’ai bien comprit, on forme un groupe qui nous permettra de nous réunir à tout instants, dès qui a un problème, ou pour apprendre des trucs… ou alors pour réunir nos recherches sur l’héritier, c’est ça ?



Mione : C’est ça !



Elo : Le truc, c’est…comment on fera pour se contacter en urgence, pour que tout le monde se réunissent et soit au courant quand il y a un problème ?





Fin du Flash back



Et c’est ainsi qu’était née l’idée d’utiliser ses médaillons, tous identiques. Elodie le toucha. Un seule frottement et elle prévenait tout le monde qu’il y avait danger.







A sept heures trente du matin, la Grande Salle commençait à bien se remplir. Des cris de surprise et d’indignation parcouraient la salle entière. Les regards fixés sur la table des Serpentard n’empêchait nullement à un certain groupe de discuter.



Ce groupe, vous l’aurez deviné n’était autre que les neuf porteurs de colliers identiques. Enfin, rectification : 8 porteur, Ron n’ayant pas voulut, question de fierté ou de débilité, rejoindre la table des Serpentards.



En temps normal, des Gryffondor à la table des serpents auraient vite étaient éjectés violemment. Mais comment virer quelqu’un qui traîne avec le petit prince des Serpentard, notre cher Drago, sans se faire virer soi même ? Maria, Mione et Harry n’avaient donc eu aucun souci.



Elo : Et alors de la salle de bain, j’ai entendu un « Bomm... » et puis un cri atroce !



Jenny (morte de rire) : Elle a cru qu’il y avait eu un accident, donc elle a accourut en hurlant : Tenez bon !



Elo : Pour une fois que je faisais preuve d’un minimum de solidarité…



Jessy : Et ce n’était que Pansy qui s’était vautrée en voulant se lever !



Maria recracha sa gorgée de café en s‘étranglant tandis que les filles riaient aux éclats. Du côté des garçons, cependant, la conversation était plus sérieuse.



Blaise (en pleine conversation) : …donc, il nous faudrait un nom !



Harry : Un nom ? Ben, à ce que je sache t’en a un…



Blaise : De groupe, abrutit !



Mione (se mêlant à la convers’) : Tu crois ?



Quelques minutes à peine après tout le monde s’était mis en tête de trouver un nom.



Jessy : Les « C.O.N.S », courage, orgueil, noblesse et supériorité ! Toutes mes qualités !



Elo (riant) : Si tu le dis, je te contredis pas…



Jenny : Les 9 fantastiques ou…



Maria : les G.R.O.S, le groupe de recherche et d’offensives spéciales !



Les suggestions s’arrêtèrent net, et tous lui lancèrent un regard perplexe.



Dray : Les « GROS » ?









8 heures 30. Dans la salle de Défense contre les forces de mal, Lindsay avait réparti les élèves par deux, puis comme à son habitude, commençait à passer dans les rangs pour observer les progrès des uns ou des autres.



Hermione, dont les questions et la peur de la veuille au soir à la découverte de la lettre avait ressurgit en entrant dans le cours, ne se concentrait pas vraiment, trop perdu dans ses pensées.

Elle était en binôme avec Maria, qui avait l’air de légèrement perdre patience.



Maria : Mione ?



Lindsay : Miss Granger ?



Hermione tressaillit et se retourna vivement vers sa prof mais aussi sa mère. En une seconde, les questions avaient trouvé leur réponse. C’était sûr : tout était de la faute de sa prof.



Mione (lui crachant presque à la figure) : Miss Granger ? Vous êtes sûr d’utiliser mon vrai nom ?



La Hardisson et la Halliwell lui lancèrent un regard perplexe.



Lindsay : Miss…



Mione (la coupant) : Halliwell ! Oui, c’est bien comme ça que je m’appelle maintenant, n’est ce pas ? Miss Halliwell ?



Lindsay : Oh. Je vois…



En entendant ces mots prononcés d’un air si accablés, Hermione sentit une pression monter en elle, partant du ventre pour se propager dans tout son corps.



Mione (haussant le ton) : Je vois ?! Mais qu’est ce que tu vois ?! Que tu m’as arraché à ce que je considérais comme ma famille ?



Lindsay : Tu n’as rien comprit !



A présent dans la salle, régnait une atmosphère beaucoup moins relaxée qu’à peine une minute plus tôt.



Mione : Oh si, au contraire, j’ai tout comprit ! Je n’ai plus rien à faire ici !



Elle bouscula alors violemment sa mère, la faisant reculer de quelques mètres, et sortit en trombe de la pièce, sans oublier, au passage, de claquer violemment la porte.



Calme plat. Silence total. Pas un bruit. [Bref, vous avez comprit, quoi ^^]



Pansy : Elle a le droit de faire ça ?



Tous les regards, fixés auparavant sur la porte, se tournèrent brusquement et méchamment vers la serpentard, puis vers Lindsay, livide, figée. Au bout de quelques secondes, seulement, elle parut revenir à la vie et secoua vivement la tête.



Lindsay : Ca ne peut plus durer ! Hermione, attend !



Il se passa alors quelque chose d’extraordinaire, quelque chose qui n’était encore jamais arrivé dans toute l’histoire de claquement de porte de Poudlard : La prof quitta le cours, claqua la porte, laissant en plan des élèves ébahis, sans explications, pour suivre une élève qui se trouve également être sa fille.



Re silence total.



Blaise : Bon, et qu’est ce qu’on est censé faire nous ?









Lindsay : Hermione !



A la croisée d’un couloir, Lindsay avait enfin repéré Hermione, s’était arrêtée, retournée, et lui avait lancée un regard glacial.



Mione : Dégage !



Lindsay (lui prenant le bras) : Viens, il faut qu’on s’explique !



Hermione tenta de se dégager, en vain. Sa mère était plus forte qu’elle ne l’aurait pensée, et elle l’entraîna dans une salle de cours, vide, avant de fermer la porte et de s’appuyer dessus en soupirant, l’empêchant de ressortir. Enfin, elle lâcha sa fille, qui en profita pour arpenter la pièce en long et en large, bouillonnante de colère.



Lindsay : J’imagine qu’il va falloir que je m’explique…



Mione : Tu t’imagines bien !







Pendant ce temps, Drago, en tant que préfet en chef avait ordonné à tout le monde de se rendre dans leur salle commune sans éveiller trop l’attention, pour ne pas se faire remarquer, puis il avait fait signe à Harry et les autres de le rejoindre.



Ils l’avaient alors tous suivis jusqu’à la salle commune des Préfets en chef, puis s’étaient installés, dans les canapés confortables tandis que Drago d’un coup de baguettes magiques, allumait le feu dans la cheminée.



Jessy : Mais qu’est ce qui s’est passé à la fin ?



Drago la regarda, soupira, puis se décida à s’asseoir.



Dray : Encore toute une histoire…du Hermione tout craché !



Jenny : Ce qui veut dire ?



Dray : Que ce soir, on a réunion du G.P.



G.P. Groupe de Protection.

Ils s’étaient enfin tous mis d’accord pour ce nom, tous les autres étant ridiculement ridicule. A l’entente des initiales, tous s’arrachèrent un sourire et posèrent leur regard sur leur médaille. Pour le meilleur, et surtout pour le pire, ils formaient à présent un groupe. Des serpents et des lions…





Du côté d’Hermione.



Lindsay : Bon assis toi !



Mione : Je suis très bien debout !



Lindsay : Bien ! Alors tu veux savoir pourquoi j’ai repris mes droits parentaux, c’est ça ?



Mione : Entre autre oui…



Lindsay (inspirant et commençant) : Ta mère adoptive…



Mione (rectifiant) : Ma mère…



Lindsay (se raclant la gorge) : Ta mère, a envoyé une lettre à l’école, il y a quelques temps, elle était décidé malgré tout les risques à te reprendre…



Mione (s’asseyant finalement) : Continue…



Lindsay : Elle voulait te reprendre et aussi envoyé une lettre au ministère de la Magie, pour savoir si il était possible de…



Mione : De… ?



Lindsay : De brider tes pouvoirs.



Hermione se figea. Lui brider ses pouvoirs ? Elle répétait sans cesse à sa mère que la magie était la meilleure chose qui lui soi jamais arrivé, et elle, elle voulait l’arracher à ce monde ?



Mione : Et…c’est possible ?



Lindsay : Non…enfin dans le cadre d’une utilisation non interdite de la magie, non…seulement elle ne le sait pas, et tu sais très bien ce que ça veut dire…elle voulait t’arracher à ta vie, ton avenir, ton monde, c’était impensable !



Hermione ferma les yeux, les empêchant de pleurer et inspira.



Mione : Et…c’est pour ça que tu as reprit tes droits ? Ca n’a d’ailleurs pas prit beaucoup de temps, vu qu’on n’a même pas prit la peine de me prévenir que j’avais changé de nom de famille…



Lindsay : Sur ça, le monde de la magie a des progrès à faire, c’est vrai…



Mione : C’est donc pour ça que tu as reprit tes droits alors ? Pour que je ne parte pas ??



Lindsay : Pour ça et d’autres choses, Hermione…je veux que tu portes le nom de ta vraie famille, et…



Mione (la coupant) : Non, ça c’est pas possible ! Ma vraie famille ? Mais quelle vraie famille ?! Toi et mon père, vous m’avez abandonné et tu oses dire que vous êtes une vraie famille ?



Lindsay : On avait pas le choix…



Mione : Pas le choix ? On a toujours le choix !



Lindsay (s’énervant) : Pas dans ce cas ! C’était trop dangereux ! On était en guerre…A cet époque, j’étais aurore et je faisais partit de l’Ordre du Phoenix ! Je risquais la mort à chaque seconde, même après la soi disante mort de Voldemort…et…je ne pouvais pas risquer la tienne…



Mione (s’énervant) : Et après…pourquoi tu ne m’as pas reprise après ?



Lindsay : Je…j’étais dans une situation précaire…avec les Granger, tu avais un toit, un père, de la famille et de la sécurité…avec moi tu n’avais rien de tout ça, mis à part bien sûr le toit, mais c’était beaucoup trop insuffisant pour le bonheur d’un enfant…



Mione : Et le père ? Il est passé où dans tout ça ??



Lindsay resta interdite, puis tout doucement, elle se ré appuya sur la porte qu’elle avait quitté dans son emportement.



Elle était partagée entre le mensonge, et la vérité, douloureuse et dur à digérer. Et finalement une seule et unique larme brilla et coula sur sa joue, lentement.



Lindsay : Il est mort.


Fin de l'épisode...



REVIEW !!!!!!!!
Qui peut égaliser la famille ? by Clara et Bibi
Author's Notes:
Dsl du retard !!!
Une pluie fine recouvrait le parc de Poudlard petit à petit pour finir dans le lac qui montait de plus en plus vite. Hermione sur le bord d’une fenêtre, Pattenrond sur les genoux regardait le terrain de quidditch se transformer de plus en plus en marrée.
Un seul sentiment l’envahissait devant ce spectacle, de la tristesse. Pourtant, il n’y avait aucune raison, elle avait un petit ami dont elle était folle amoureuse, des amis très présents pour elle, une mère qui avait reprit ses droit parentaux pour éviter qu’elle soit retirée de l’école qui construisait son éducation depuis 7ans. Mais une chose la tracassée, quelqu’un voulait venger Lord Voldemort et elle et son entourage étaient visés en particulier.

Hermione : Tu sais mon chat, t’as bien de la chance, t’as aucune chance, t’as aucun problème, ta seule préoccupation, c’est dormir.

Plongée passionnément dans son monologue, la lionne n’entendit même pas le serpent entrer.

Drago : Non ! Tu te trompes ! Ton sac à puces à d’autres occupations, il mange aussi.

Mione : Oh Dray ! Tu es là depuis longtemps ?

Dray : Pourquoi ? Si oui tu vas devoir me tuer ?

Mione : Peut-être ! Je vais y réfléchir !

Dray : Je vais devoir faire attention.

Mione : Drago, de savoir que tu fréquente peut-être tous les jours d’apprenti de Voldemort ne te fais pas peur ?

Dray : Ce qui me fais peur, c’est que toi, tu fréquente peut-être l’apprenti de Voldemort.

Mione : Mr Malefoy a peur pour moi ?

Dray : Oui, très peur.

Mione : Courages ! Je sais me défendre toute seule.

La brune s’approchait dangereusement du blondinet pour lui voler un baisé lorsque… « Toc Toc »
Hermione fit un bond de presque 1 mètre et Drago s’empressa de l’envelopper de ses bras. Mais ils se trouvèrent comme ridicules en s’apercevant que ce n’était que Ouragan, la chouette noire aux yeux bleus de Drago. Celui ci se précipita pour ouvrir la fenêtre et laisser entrer l’animal.

Drago : Ouragan ?

A sa patte gauche la chouette portait un mot possédant le cachet Malefoy. Le jeune homme saisit le mot et commença sa lecture. Plus celle ci avançait, plus le visage du garçon s’assombrissait.

Mione : Oh ! Je suis désolé mon cœur.

Dray : Son enterrement est dans deux jours, je dois prévenir mes sœurs, à toute à l’heure.


***


Jenny, Jessy, Elodie et Maria installées à la table de la bibliothèque travaillaient sur un devoir lorsque Elodie leva la tête songeuse.
Quelque chose clochait !
Elle en était sûr mais quoi ?
Soudain un couteau plus que pointu fonça droit sur Maria. Le réflexe de la blonde fut de mettre sa main devant la rousse. Celui ci se planta donc dans sa main.

Elodie : Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh !

Jessy : Elo !

Maria : Si…si elle n’avait pas mis sa main, je me le serrai pris dans la tronche !

Jenny : Il faut aller à l’infirmerie !

Elodie : Pas la peine ! Ils vont demander comment je me suis fais ça.

Maria : On dira que c’est en jonglant avec des couteaux, mais tu ne peux pas rester comme ça ! Ca va s’infecter !

Elo : Mais non !

Jessy : Mais si ! Bon on fonce à l’infirmerie.

Jenny : Décidément ! On aura jamais la paix !

Elodie, la main en sang avancé sous le regard des élèves qu’elle croisait. Jessy à sa gauche, Jenny à sa droite et Maria lui tenant la main, s’était une vrai escorte.

Elo : Pourquoi vous faites tous ça pour moi ?

Jessy : On est dans la même galère, maintenant !

Jenny : On doit se soutenir !

Maria : Et puis tu viens de ma sauver la vie.

Elo : Et Ben ?

Maria : Je t’en voudrais toute ma vie, mais un jour, on doit savoir faire une croix sur le passé.

Jessy : Je voudrez pas vous presser mais Elodie va se vider de son sang !


***


Blaise se trouvait dans la salle commune des Serpentards à lire un ouvrage sur les impôts, car sa note de vie familiale devenait de plus en plus minable. Soudain Vincent Crabe et Grégory Goyle arrivèrent comme les deux gorilles qu’ils étaient et s’installèrent de chaque côté de notre tombeur de Serpentard. Le blond les regarda perplexe.
Que lui voulaient-ils ?

Blaise : Quoi ?

Crabe : Quoi quoi ?

Blaise : Que faites vous là ?

Goyle : On voulait te dire que l’on sait !

Blaise : Vous savez ?

Crabe : Oui, on sait que c’est toi le nouveau Voldemort !

Goyle : C’est normal ! C’est ton moyen de te venger de Drago.

Crabe : Et c’est tout à fait légitime ! Il a oublié notre maître, il fréquente cette sang de bourbe et…

Blaise : Mais la ferme ! Premièrement, je ne suis pas le nouveau Voldemort, deuxièmement, je ne trahirais pas Drago, et troisièmement Hermione n’est pas une sang de bourbe. Comprit ?!!!

Crabe : Oui ! Mais si c’est pas toi son héritier, c’est qui ?

Blaise : Comment vous savez qu’il y a un héritier ?

Goyle : Il nous est apparut ! Il nous a dit que si son successeur avait besoin de nous on devrait l’aider !

Blaise eu alors un mouvement de recul, Voldemort ne lui avait pas apparut à lui, il savait donc qu’il était du côté de Drago.

Blaise : Je dois y aller.

Goyle : Bien !

En partant, il attrapa la médaille qu’il portait autour du cou et la frotta 3 fois. Cela allait prévenir les autres membres du groupe « GP » qu’il y avait dans la salle sur demande une réunion d’urgence.

***

Harry et Ron travaillaient sur leur devoir de potion, lorsque le rouquin leva la tête d’un coup sec.

Ron : J’ai trouvé !!!

Harry : C’est vrai ? T’as trouvé la première question ?

Ron : Oh non, pas ça !

Harry : T’as trouvé quoi alors ?

Ron : Euh…où écrire mon prénom sur la copie.

Harry : T’es vraiment un crétin !

Ron : Un crétin ?

Harry : Ben quoi ? T’énerves pas Ron ! Je ne dis pas ça méchamment !

Ron : Tu ne dis pas ça méchamment ? Mais comment je dois le prendre moi ? Saches Mr Potter que je suis bien plus intelligent que je n’en laisse paraître.

Harry : Si tu le dis !

Ron : Oui, je le dis !

Le jeune Potter se replongea dans son devoir devenu subitement très intéressant. Il préférait ne pas contrarier le rouquin pour éviter que celui ci face un drame.
Mais Harry avait tout de même remarqué que Ron avait prit de l’assurance ces derniers jours.

Ron de son côté regardait son ex-meilleur ami avec mépris. A partir de maintenant c’était décidé, il allait tous faire pour le tuer.

D’un coup les médaillons des deux garçons se mirent à leur brûler la peau.

Harry : Réunion du « GP » !

Ron : On fonce !

Chaque réunion était une vrai angoisse pour ce dernier, la peur d’être découvert était belle et bien présente.

Harry : Tu as l’air anxieux !

Ron : Je…J’espère juste qu’il n’est rien arrivé à Hermione.

***

Maintenant tous le groupe se trouvait devant Blaise qui venait d’exposer la situation.

Drago : Voldemort est si désespéré que ça pour demander de l’aide à ces deux débiles !

Elodie : En tout cas son apprenti m’a quand même transpercé la main !

Maria : J’étais visé normalement.

Jessy : Pour le moment aucun piège n’a marché mais on doit quand même continuer l’entraînement.

Mione : Oui mais là, on a cour !

Drago : Allez y ! Je doit parler à mes sœurs 5 minutes.

Harry : Ok !

Blaise : Vous vous grouillez, on a divination, ne me lâché pas pour ce cour là !

Elo : Contente de voir que tu penses à moi !

Blaise : Désolé, je t’avais zappé.

Une fois tous partis, le blondinet se tourna vers ses sœurs les mains dans les poches.
Il ne savait pas comment cracher le morceau, au bout de 10 secondes de silences, il se lança.

Dray : Grand mère est morte dans la nuit !

Jenny commença à éclater en sanglots alors Jessy restait sans voix.

Jenny : Quoi ?

Dray regarda sa sœur et prit un air agacé.

Dray : Ne pleure pas Jen ! Les Malefoy ne pleure pas !

Jenny : Facile pour toi ! Tu as un cœur de pierre.

Sur ce, elle s’enfuit en courant suivit de Jessy toujours inerte.

Drago lui resta là sans bouger. Avait-il vraiment un cœur de pierre ? Non ! Il était seulement un Malefoy à part entière et un Malefoy ne pleure pas.

***

Lindsay Halliwell était face aux premières années depuis bientôt trois quart d’heure. Les élèves avaient pour mission d’arriver à lancer un sort de « Sumpromutus » lorsque dans le fond de la salle retenti haut et fort « Marcus Stones ». Une jeune élève venait de hurler sur son camarade très empoté. Cela lui rappela alors …

« Flash Back »

Lili : James Potter !

Et c’était reparti, Lili Evans venait encore une fois de hurler et de frapper sur son camarade et plus grand admirateur, James Potter.

Lindsay se tourna et regarda ses deux « amis », à force de se courir après, ils allaient finir par se marier.

Sirius : Tu rêvasses ?

Lindsay : Qu…qu’est ce que tu fais là ?

Sirius : Je viens voir ma superbe petite amie.

Lindsay : Chuuut ! Ca va pas ? Quelque aurait pu t’entendre !

Sirius : Et alors ?

Lindsay : Alors, on pourrait savoir que…enfin tu vois quoi !

Sirius : Qu’on sort ensemble ?

Lindsay : Chuuut !

Sirius : Et pourquoi cela doit être un secret d’état ?

Lindsay : Tu sais très bien, Sirius ! Pour ma réputation. On en a pourtant souvent parlé.

Sirius : Et tu comptes le dire un jour ?

Lindsay : On verra ! Mais pour le moment, personne ne doit être au courant.

Sirius : C’est bête parce que je l’ai dis à James !

Lindsay : Quoi ?

Sirius : Oui, je lui ai dis !

Lindsay : Mais t’es complètement malade ! Ca y est ma réputation est foutue !

Sirius : Oh parce que tu sors avec moi ?

Lindsay : Chuuut ! Déjà ton débile de copain qui est au courant, n’en rajoute pas.

Sirius : T’as honte de moi où quoi ?

Lindsay : Oui, tout à fait.

Sirius : D’accord c’est tout à fais clair !!!

Après ceux-ci, le beau brun se leva et sortit de la classe sous les hurlements du professeur.

« Fin du Flash Back »

Marcus : Madame, madame, ça a sonné, on peut sortir ?

Lindsay : Oh euh oui ! Vous pouvez sortir après avoir noté dans votre cahier de texte de vous entraîner pour le sort.

Elèves : Au revoir, madame !

Puis les élèves sortirent, Lindsay elle se laissa tomber sur son siège.

Lindsay : Pff ! Quelle vie !

***

Hermione,Harry, Maria et Ron étaient en groupe de quatre pour le cour de sortilège. Mione face à Maria désespéré face au comportement de son meilleur ami envers le rouquin. En effet, le survivant se moquait de Ron depuis le début du cour mais chaque fois pour des raisons différentes. Premièrement parce que celui ci c’était assis à côté de sa chaise et s’était littéralement étalé au sol puis parce qu’il avait lancé un sort contre un mur ricocher, il s’était une fois de plus ramassé. Et enfin, le roux en essayant d’embrasser Hermione était tombé bouche à bouche avec Neuville Londubat.

Harry : Oh mais Mione, j’y peux rien. Je… je crois que je vais mourir de rire.

Mione : Harry ! Arrêtes de te moquer de Ron, c’est…c’est… méchant !

Maria : Il faut avouer qu’il y a de quoi rire.

Ron : Laisses tomber Hermione, de toute façon, tu meurs d’envies de rire aussi !

Mione : Moi ? Non !

Ron : Tu mens en plus ! C’est pire que tout !

***

Blaise et Elodie étaient en cour de divination depuis 10 minutes mais toujours pas de Malefoy en vue.

Blaise : C’est fou mais qu’est ce qu’ils foutent ?

Elodie : Ils vont peut-être sécher ! Et ils auraient bien raison, c’est tellement nul !

Blaise : Ouais mais je me demande pourquoi Drago les a retenus.

Elodie : Certainement un truc de famille.

Blaise : Peut-être mais c’est quand même bizarre qu’ils ne reviennent pas.

Elodie : Mais laisses la vivre un peu ta Jenny !

D’un coup, les portes de la salle s’ouvrir sur une Jenny en pleur. A vrai dire le spectacle était plutôt effrayant. Les larmes de la Serpentard avaient fait couler son mascara qui lui donnait les yeux noirs, son nez coulait et son regard exprimé une profonde tristesse. Blaise se leva sur le champ et se précipita vers sa petite amie.

Blaise : Jenny ! Qu’est ce qui se passe ?

Jenny : Je…je le déteste !

Blaise : Qui ? Mais de quoi tu parles ? Et pourquoi es tu dans cet état ?

C’est alors que arriva Jenny complètement essoufflée, elle scruta la pièce du regard puis rassurée de voir sa sœur se laissa tomber sur la première chaise se trouvant sur son chemin.

Jessy : (entre deux soupir) C’est pas à Drago que tu dois en vouloir.

Blaise : Pourquoi ? Mais qu’est ce qui se passe ?

Jenny : Mon frère est un con, voilà ce qu’il se passe.

Jessy : Il n’y peut rien.

Elodie : Que se passe t-il avec Dray ?

Dray : (venant d’arriver) Mais il ne se passe rien avec moi ! C’est Jenny qui fait son cinéma encore.

Jenny : Je fais du cinéma ? Moi ? Mais, Drago, grand mère est morte !

Drago : Je sais. Mais je n’en suis pas responsable !

Jenny : Tu restes quand même de glace devant la mort de notre grand mère.

Drago : Que veux tu que je fasse ? Que j’éclate en sanglot comme toi ? Et a quoi cela va nous avancer ? Ca va la faire revivre peut-être ?

Jessy : Drago ! Arrêtes ! Ca va trop loin !

Drago : Oh ! Et puis j’en ai ra le bol, je me casse de ce cour à la con !

Sur ce le blond sortit en claquant la porte suivit de près par Elodie, très inquiète pour son meilleur ami. Quelques minutes plus tard, il fut suivit de ses deux sœurs et de Blaise.

La professeur aux énormes lunettes, elle resta bouche bée devant l’attitude des Malefoy et de leur entourage.

Prof : Euh…et ben euh... je suppose que ils rattraperont le cour plus tard.

***

Le lendemain matin, l’ambiance était glaciale aussi bien du côté Serpentard que du côté Griffondor. Hermione était plongée dans « la gazette des sorciers », Harry lui dans « le guide du meilleur chef d’équipe de quidditch », Maria repensait à sa séance avec le psycomage de la veille et Ron mastiquait bruyamment son petit déjeuné. A l’autre bout de la salle, Drago comme sa petite amie lisait « la gazette », Jenny lui jetait des regards noirs, Jessy avait subittement un grand intérêt pour son bol de chocolat, Elodie regardait avec un air hautain Cho Chang et Blaise les fixait tous les uns après les autres étonné de se manque de conversation.

Finalement se fût, Jenny qui ouvrit le bal.

Jenny : Comment va t-on a l’enterrement ?

Drago : On transplane demain à neuf heure au cimetière de Pré au lard. On peut emmener chacun quelqu’un et bien sûr Elodie et Maria devront être là.

Elodie : C’est évidant ! Tous les sangs purs sont à peu de la même famille !

Jessy : Tu emmènes Hermione ?

Dray : Bien sûr !

Jenny : Et comment cela se passe t-il ?

Dray : Il y aura la messe à neuf heure, elle durera 1 heure et demi puis on ira au cimetière et à midi il y aura un grand repas au manoir Malefoy.

Jessy : Cela se passera pas mal si j’emmène Harry ?

Dray : De toute façon qu’est ce que tu en as à foutre ?

Jessy : Ouais, c’est vrai !

Jenny : Tu viendras Blaise ?

Blaise : Bien sûr, mon cœur.

Elodie : Génial, on va revoir tous les cons de la haute société.

Dray : On en a rien à foutre de eux, nous somme bien au dessus d’eux.

***

Lindsay veniat de terminer son 3ème tour de terrain de quidditch et entamait son 4ème. Elle était seule, elle avait réussi à semer les élèves qui la suivaient. C’est vrai, c’est pas tous les jours que l’on voit sa prof faire son jogging. Poudlard était tellement pleins de souvenirs pour la Halliwell. Elle fixa soudain le centre du terrain et cela lui rappela…

« Flash Back »

Un orage énorme claquait sur Poudlard, pourtant Sirius se trouvait au centre du terrain, seul, abandonné sous la pluie. Lorsque soudain…

Lindsay : Sirius ! Arrêtes de faire la gueule ! Allé viens on part sinon mon maquillage va couler !

Sirius : Pars toi ! Moi je reste !

Lindsay : Mais ne fais pas le gamin !

Sirius : Moi faire le gamin ? Regardes toi, Lindsay tu es… tu es superficiel.

Lindsay : (choquée) Superficiel ? Je suis superficiel ?

Sirius : Oui ! Tu veux toujours être la plus belle, la plus intelligente mais c’est une image ça chérie, une apparence. Tu sais quoi ? Je crois que tu as un gros problème de complexe, pour vouloir à ce point paraître parfaite aux yeux des autres !

Lindsay : T’es pitoyable Black !

Sirius: Oh mais rentres, tu vas être toute démaquillé, sinon !

Lindsay : (hurlant) La ferme !

Sirius : Mais ne commence pas à pleurer sinon des larmes vont enlever ton maquillage et tes yeux vont enfler. Tu ne vas plus pouvoir sortir pendant une semaine.

Lindsay : Mais tais toi !

Le jeune s’aperçut alors que sa petite amie était en larme, sous la pluie et de plus en effet son maquillage coulait.

Sirius s’approcha donc, l’enlaça et l’embrassa doucement.

Sirius : Je suis un idiot, excuse moi.

« Fin Flash Back »

***

La nuit était tombé sur Poudlard depuis une bonne heure lorsque Drago entra dans sa chambre. Mais qu’elle ne fut pas sa surprise lorsque qu’il y trouva un chantier pas possible. Des chaussures juchaient au sol, des habits recouvraient le lit, des bijoux étaient étalé sur le bureau et au milieu de tous cela se trouvait une Hermione désespérée.

Dray : T’as perdu quelque chose ?

Mione : (en pleure) Drago, j’ai un gros problème !

Dray : Ne me dis pas que t’es encore enceinte !

Mione : Non ! Je sais pas quoi mettre pour demain.

Le jeune homme pivota sur lui même puis après réflexion sortit de la pagaille une petite jupe noire qui descendait jusqu’en bas des genoux avec une petite ceinture très coquette, un haut noir qui allait avec la jupe et mettait les généreuses formes de sa petite amie en valeur, des hauts talons ouverts noirs, une chaîne en or avec un croix, un bracelet en or, trois bagues et des boucles d’oreilles en formes de tourbillon de deux ors différents.

Drago : Voilà comment tu t’habille demain !

Mione : C’est pas trop provoquant ?

Drago : C’est noir ! Et je veux montrer à tous les Malefoy a quel point ma petite amie est sexy.

Mione : C’est l’enterrement de ta grand mère, Drago !

Drago : Je sais, mais c’est pas une raison pour t’habiller en bonne sœur !

Mione : Je stresse !

Drago : Il n’y a pas de raison ! Je serais là, il y aura mes sœurs, Blaise, Harry, Elodie, Maria, ma mère qui t’adore, mon père qui est forcé de t’adorer, Rogue et même ta mère, notre chère prof.

Mione : Et c’est sensé me remonter le moral ?

***

Le week-end commençait tristement pour la famille Malefoy mais surtout pour notre petite Jenny, très affecté par le décès de sa grand-mère. Assise sur une marche dans le hall d’entrée de l’école, elle attendait l’arrivé des autres membres du groupe depuis plus d’une heure.

Blaise : Chérie, ils n’arriverons pas avant !

Jenny : Oh, t’es là ! Non, je ne m’attend pas à les voir arriver mais j’avais besoin de m’éloigner de Jessy. Elle est trop … heureuse pour moi.

Blaise : Tu te fais du mal toute seule Jen, tu ne dois pas t’isoler.

Jenny : Mais ils n’ont aucun sentiment ou quoi ? Notre grand-mère est morte. Ce n’était pas une mamie poule qui faisait des gâteaux et pinçait les joues mais elle restait notre grand-mère !

Blaise : Jenny, bébé ! Ton frère et ta sœur sont peut-être effondré mais il le cache mieux que toi.

Jenny : Mouais !

***

Le groupe au complet s’était retrouvé et à présent il venait d’atterrir devant une église. Là se trouvait beaucoup de personne de « la noblesse ». Drago attrapa alors la main de Mione et se dirigea vers son père et sa mère déjà arrivés depuis un bon moment. Il fût bientôt suivit de ses sœurs et de leurs petits amis, ainsi que de Maria et Elodie.
Avec les parents Malefoy se trouvait les Zambini, les Johnson, et Rogue.

Drago : (arrivant tenant toujours Hermione) Messieurs, mesdames.

Mr Zambini : Oh Lucius, ton fils ne cesse de grandir et de augmenter en puissance physique, tu dois être très fière de lui !

Lucius : C’est vrai.

Mr Johnson : Et qui est cette délicieuse jeune fille, Drago.

Dray : Je vous présente, Hermione Granger, ma petite amie.

Tous restère sans voix, Granger ? Personne ne connaissait de Granger, la « délicieuse jeune fille » était donc une sang de bourbe.
Et pour conclure le tous :

Mme Zambini : Oh mais vous êtes le jeune Potter.

La mère de Blaise venait de remarquer Harry au bras de Jessy.

Mr Johnson : (se tournant vers Lucius) Potter ?

Jessy : Oui, Harry est mon petit ami.

Tous les adultes sauf Narcissa se tournèrent vers le père Malefoy avec un regard interrogatif et pleins d’accusations mais celui-ci ne trouva qu’une seule chose à dire.

Lucius : Jenny sort avec Blaise, vous le savez ?

Et oui ! Il fallait bien redonner un peu d’estime à sa famille.

Il fut sauvé par le retentissement des cloches signalant l’entrée dans l’église.

***

La cérémonie avait débuté depuis une heure mais pour tous cela devenait très long. La salle était silencieuse et glacial seul les pleures étouffé de Jenny retentissait. Puis fût venu le moment du discourt et bien sûr la seule personne étant capable de parler était son fils.

Lucius : Comme beaucoup de personnes ici, je dois vous avouer que j’ai très peu vu ma mère ces dernières années. C’était une femme d’honneur qui poursuivait ses buts et ne supportait pas que les autres abandonne. J’ai a son grand regret, pas suivit le même chemin qu’elle. De plus, elle supportait très peu la présence d’enfants, étant père de trois merveilleux monstres cela rajoutait une contrainte à nos relations. Mais malgré ses défauts, elle restera dans notre mémoire comme la splendide Madame Malefoy.

Après de bref applaudissement, chacun passa pour bénir le corps puis tous se dirigèrent vers la sortie de l’église. Le cercueil fût mit dans le corbillard puis la marche funèbre commença.
Malheureusement pour tous il pleuvait.

Drago : C’est bien notre jour de chance ! Il pleut en plus.

Jessy : Elle pouvait pas attendre que se soit l’été pour être enterré ?

Jenny : Vous pouvez pas respecter les morts un peu ?

Blaise : Calmes toi, Jenny ! Tu n’as jamais aimé ta grand mère.

Elodie : Il paraît qu’elle voulait remplacer Voldemort quand il est mort.

Drago : C’était une vieille folle !

Maria : Oh regardez ! Il y a les Lemarty là bas !

Mione : C’est qui eux ?

Dray : Jay Lemarty a 18 ans, il a étudié a Beaubaton et maintenant il étudit l’économie, c’est un vrai con, il paraît que c’est un tombeur !

Harry : Jaloux ?

Jessy : Sa sœur, Justine, elle a notre âge, elle est a Beaubaton aussi et c’est une vrai peste !

Elodie : Non, cette fille est le diable en personne.

Jenny : Encore pire que Elodie.

Maria : Attention, elle s’intéresse particulièrement à Drago.

Mione : Vous la détestez toutes ?

Elodie : Oui !

Maria : Sans exception !

Harry : Elle doit vraiment être horrible !

Dray : Non, elle est pas pire que son frère !

Blaise : Les filles en font tout un plat, elle est plutôt sympa elle, tu vas voir.

Jenny : Tu la connais ?

Blaise : On a parlé à un mariage et on a comment dire… sympathisé ?

Dray : En gros, il a couché avec !

***

Lorsque tous les invités entrèrent dans le manoir Malefoy, les elfes de maison se précipitèrent de débarrasser chaque personnes de ses vestes ou manteaux.

Hermione : Tu as des elfes de maison ?

Drago : Tu pensais quoi ? Que ma mère faisait le ménage dans le manoir toute seule ?

Mione : Vous les payez au moins ?

Dray : Payer un elfe de maison ? C’est les insulter !

Mione : Mais c’est…

Justine : Drago ! Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.

Dray : Justine ! Oui, en effet, ça fait longtemps. Je te présente Hermione.

Justine : Enchanté. Vous êtes ensemble à Poudlard ?

Dray : Ouais.

Justine : Tu es une amie à Jenny et Jessy ?

Mione : Oui.

Dray : Et c’est ma petite amie.

Justine : Ah ! Oh ! Depuis combien de temps ?

Dray : Bien deux mois.

Justine : C’est ta grande aventure dis donc.

Dray : Et ouais.

Mione : Je vais voir Jess et Jenn.

La brune s’approcha de son petit ami et déposa un bref petit bisou sur la bouche. Puis elle se dirigea vers deux de ses meilleures amies.

Les deux blondes, elles se trouvaient avec Maria, Elodie et le fameux Jay.

Jay : Et donc ils m’ont choisi comme capitaine car bien sûr je suis le meilleur joueur de quidditch.

Elodie : Drago aussi est joueur de quidditch et capitaine.

Mione : Coucou !

Jay : Oh ! Salut toi !

Jessy : C’est la petite amie à Drago, Hermione.

Jay : La petite amie à Drago ? Comment une magnifique femme dans ton genre peut-elle supporter un mec comme lui ?

Mione : Oh oui, c’est vrai, il est super canon, intelligent, rassurant, sportif, je me demande vraiment comment je fais pour le supporter.

Jay : (riant jaune) Tu as de l’humour en plus ?

Elodie : Et sinon, Jay tu as une copine ?

Jay : (regardant Hermione) Pas pour le moment mais ça peut changer.

Jessy : Ah oui, comment ça ?

Jay : Je sais pas.

Jenny : On dirait que tu as une idée derrière la tête.

Jay : Peut-être.

***

Les parents Malefoy se trouvaient à une table avec les Montgomery, une grande famille de sang pure à la réputation froide. D’après beaucoup de rumeur ils avaient toujours été en compétition avec les Malefoy pour la place de favori de Voldemort.

Mr Montgomery : Nous avons donc jugé inutile de faire venir nos fils à ces funérailles.

Mme Montgomery : Bill et Tom de plus, suivent leur scolarité à Damstrong et le voyage les auraient fatigué pour les études supérieurs.

Narcissa : Etudes supérieurs ? Je croyais qu’ils avaient le même âge que les nôtre et qu’ils étaient en 7ème année.

Mme Montgomery : En effet, mais le niveau de Damstrong est bien supérieur à toutes les écoles.

Narcissa : (hypocritement) Evidement !

Mr Montgomery : Et toi Lucius, alors comme ça il paraît que Drago fréquente une sang de bourbe ? Pauvre maître, il doit se retourner dans sa tombe !

Lucius : Il se trouve que Miss Granger est une sang pure, une Halliwell !

Mme Montgomery : Et Jessy fréquente le jeune Potter !

Lucius : (après une minute de réflexion) Ce n’est qu’une amourette d’adolescence, rien de bien sérieux.

Mr Montgomery : Quand je pense que notre avait choisit comme héritier ton fils plutôt que mon Bill.

Narcissa : (sèchement) Il faut croire que MON Drago était mieux que TON Bill !

Mme Montgomery : Etait ! Ma chère Narcissa, était !

Narcissa : Mais sûrement les t-il toujours.

Et sur ce, la ex Black se dirigea vers une autre famille d’un pas sec perdant que son mari fixait bêtement une chaise. Jamais il n’avait eu si honte de sa famille.

***

La journée horrible se terminait pour les Malefoy et leurs amis. Drago regardait les invités partir un par un puis après une bonne demi-heure il se dirigea vers Hermione.

Dray : Alors il t’as bien dragué l’autre là ?

Mione : Ouais et toi ?

Dray : En tous cas de toute la journée, je n’ai regardé que toi.

Mione : C’est vrai ?

Dray : Mouais !

Mione : Comment ça « mouais » ?

Dray : Mouais !

La jeune lionne s’approcha sensuellement du serpent et dans un souffle lui glissa à l’oreille un petit « Je t’aime ».


***Fin***
La salle sur demande by Clara et Bibi
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La salle sur demande




Elodie traînait dans les couloirs, pensive. Elle était seule. En cette période de troubles, nous sommes en droit de nous poser la question : pourquoi est elle seule alors qu’un nouvel accident peu arriver à tout instant ?



Elo (d’un ton dramatique) : Rien ne va plus !



Et oui, rien n’allait plus ces derniers temps pour la jolie peste. Elle était sans cesse en danger de mort…



Elo : Tout ça à cause de cet abrutit de fantôme…



…qui se trouve être par ailleurs notre cher Voldemort…passons. Elle avait maintenant, aussi, des amis… autres que Drago.



Elo : L’horreur ! Des amis, moi ? (mélancolique) mais suis-je au moins encore moi ?



Et oui Elodie avait des amis, mais pire encore. Elle avait une amie en particulier, plus étonnante que les autres, Maria. Maria, la sœur de Ben. Maria la fille qui était à Poudlard dans le seul but de se venger. Maria qu’elle avait sauvé de la mort en ayant perdu sa main….ça craint n’est ce pas ?



En tout cas, pour la Johnson, s’en était trop. Il fallait qu’elle se détende. Il fallait qu’elle prouve qu’elle était encore la méchante Elodie, avec ou sans amis, avec ou sans Voldemort à ses trousses. Elle avait une réputation à tenir. Et quelle est l’activité préféré des pestes dans son genre ? faire chier le monde, bien sûr !



Elo : HELENEEE ! Quelle…surprise !



La jeune Hélène, pot de peinture ambulant, et fan inconditionnel de Drago, venait d’apparaître dans le couloir, un sourire aux lèvres qui cependant disparut devant la vision d’Elodie. Parfait, rien de mieux pour redorer sa réputation.



Hélène : Oh…Johnson.



Elo : Alors, j’ai cru savoir que tu as une petite sœur en première année…



Hélène (sèche) : Qu’est ce que tu lui veux ?



Elo : Du calme ! Je veux juste que tu me la présentes…



Hélène : Qu’est ce que… ?



Elo (terminant sa phrase) : Je vais lui faire, c’est ça ? Oh rien, juste l’informer des derniers actes de sa sœur aîné…elle est du genre petite rapporteuse de service à la maison ou pas ?



Hélène (devenant blême) : Qu…qu’est ce que tu racontes ?



Elo : Tu sais ce comme quoi tu aurais traumatisé…



Elodie fut alors interrompu par un « Aaaaaah ! » strident. Elle s’arrêta net, regarda Hélène et ses yeux s’agrandirent soudainement.



Elo (murmurant) : Maria…



Elle bouscula alors violemment Hélène et commença à courir. Hélène quant à elle, se retourna, la gratifia d’un geste de la main plutôt grossier et sourit.



Hélène : Quelle c*nne cette fille !



***



Hermione et Drago étaient tranquillement installés sur le canapé, tout en discutant de tout et de rien.



Mione (tenant une brochure à la main) :…et donc cette université là, à l’air pas mal…



Dray (jetant un regard) : Jamais entendu parler !



Mione : Bah, regarde, elle a l’air bien et elle est située pas si loin d’ici !



Dray : Si j’en ai jamais entendu parler, c’est qu’elle ne doit pas être réputé…



Mione : « Oh ! » Et qu’elle université faut il pour « mosieur » ?



Dray (pointant du doigt) : Celle-ci ou…celle-ci !



Mione : Oui, bien sûr les plus côtés…



Dray : Ben , en même temps…



Mione : Et celle-ci ?



Dray regarda et grimaça.



Dray : Ah non, pas celle là !



Mione : Pourquoi ? C’est une des meilleures ?



Dray (soupirant et posant sa tête sur celle de Mione) : J’entends encore la père Montgomery : « Mes fils entrerons dans la meilleur université qu’il se doit et se sera Cambridge ! » Beurk !



Mione (haussant les sourcils) Le père Montgomery ? Ses fils ?



Dray : Une famille de Sang Pure, ses jumeaux sont des…



Mione : Attends ! Tu me parles de Bill et…Tom ? C’est ça ?



Drago lui lança un regard interrogatif et à son tour la jeune fille esquissa une grimace.



Mione : A l’enterrement, une femme n’arrêtait pas de brailler : Bill et Tom sont les meilleurs ! Surtout Bill ! Bill est…patati patata !



Drago sourit puis soupira.



Dray : Ouais, c’est…



C’est à cet instant que quelque chose de bizarre se passa. Ils portèrent tout les deux leurs mains à leurs colliers dans un même geste. Il se passait quelque chose.



***



Quelques minutes après, Mione, Dray, Harry, Elo, Maria, Jenny, Jessy et Blaise étaient tous installés sur des sièges, autour d’une table ronde dans la salle sur demande.



Dray : Où est Weasmoch’ ?



Elo (agacée) : On s’en fout de Weasmoch’ ! Maria a bien faillit y passer cette fois !



Blaise : Comme toutes les autres Elo…



Maria : Non ! Pas cette fois…



Elo : Quand je suis arrivée je l’ai vue…



Maria : J’allais à la tour des Gryffondor chercher un livre super que m’avait demandé Ron…



Harry (rieur) : Ron lit ?



Maria : Harry ! Bon, donc j’ai commencé à grimper ces escaliers…



Flash Back :



Maria commençait à monter les escaliers du deuxième étage, lentement. Elle semblait plongé dans ses pensées. L’escalier pendant ce temps là, n’en faisait qu’à sa tête, se déplaçant à son aise. C’est alors qu’elle posa son pied sur une marche…qui grinça fortement et…s’écroula sous son poids.



Maria : Oooooh…



Tout se passa très vite. Elle glissa et tomba dans le trou créé par la marche, se sentant tomber dans le vide.



Maria : Puréeeeeee !



Brusquement, alors qu’elle semblait bien partie pour le grand saut, le trou parut se rétrécir, la bloquant, la pressant à la hanche et lui déchirant sa robe de sorcier.



Maria : Ouf…hé !



Coincée à la taille Maria tenta de s’extraire par la force des bras mais plus elle essayait plus elle avait l’impression que…la faille de l’escalier se refermait lentement sur elle.



Maria : Oh non…non…non ! Aux secouuurs !



Elle entendit alors des pas puis un grand cris.



Elo : Maria ! Tient bon, j’arrive !



Fin du Flash back



Elo : Et je l’ai sauvée à temps !!



Maria : Tu parles ! Tout ce que t’as réussit à faire, c’est détruire encore plus l’escalier et à me faire chuter d’une bonne dizaine de mètres !



Elo : C’est bon tu t’es prit l’escalier d’en dessous ! Et puis l’escalier s’est réparé tout seul, y a pas eu de casse !



Maria : Parle pour toi !



En retour, la rousse reçut une belle grimace.



Mione : Bref…



« Excusez moi du retard…j’étais aux toilettes !



Tous se tournèrent vers la porte et explosèrent de rire. Ron, tout penaud se tenait devant eux…du papier toilette collé à sa chaussure gauche. Il rougit, paraissant ne pas comprendre les moqueries et s’assit à la seule chaise vide, faisant traîner le papier rose à sa suite.



Harry : Ok ! On t’excuse Ron !



Ron hocha la tête.

Mais Ron ne voulait pas de leurs excuses. D’ailleurs, il était plutôt content de lui. Le papier qu’il avait exprès coller lui avait donné un alibi parfait et évité bien des explications quant à son retard.



Qui s’expliquerait plutôt en réalité par un petit entretien avec Voldemort, en personne mais cela, il n’allait certainement pas le répéter à ces « amis ».



***

Quelques heures après, la nuit tombait sur Poudlard qui s’endormait lentement. Dans un des dortoirs des Serpentards, trois jeunes filles, assises en tailleur par terre, discutaient tout en dégustant des chocolats.



Jenny : Et e fait, où est Pansy ?



Elo : Certainement occupé avec un mec…



Jessy (soupirant mélancoliquement) : Si Drago savait ça, vous imaginez le drame ??



Elles rirent et alors qu’Elo jetait un énième emballage de bonbon par terre, Jenny regarda sa montre et émit un sifflement.



Jenny : Faut dodo les filles, n’oubliez pas que demain c’est notre premier rendez vous de G.P ! Faut être en forme !



Jessy : Surtout si Drago a vraiment décidé de nous faire bosser…la dernière fois, j’arrivais même plus à marcher !



Elo : Pff…ça commence à être légèrement énervant cette histoire de Voldemort…il pourrait pas nous foutre un peu la paix ?



Vers minuit, la salle commune des Gryffondor était vide. Vide ? Non, Ron Weasley était debout, au milieu de la salle et semblait parler tout seul, au mur, ou bien au tableau d’une femme enceinte.



Ron : Et donc, ils ont décidés que demain ils se verraient pour…



Voldemort : J’ai comprit. Tu vas y aller. Et tu ne fais rien. N’essaye pas de brouiller les pistes. Je m’en chargerai tout seul.



Ron : Mais…



Voldemort : Ils n’en viendront pas à la conclusion que ça puisse être toi, si c’est ce qui t’inquiètes. Maintenant va dormir, c’est fini pour aujourd’hui.



Ron le salua respectueusement et commença à faire demi-tour, le cerveau en ébullition, et déjà tout stressé à l’idée du lendemain.



***



Le lendemain, le soleil s’était déjà levé depuis quelques heures quand un jeune blond se décida à réveiller sa petite amie, emmitouflée dans des draps en soie fine.



Dray : ‘Mione ! (la poussant) ‘Mione !



Mione : Huuuuummmm !



Dray : ‘Mione…le chat s’est cassé une patte !



Mione : QUOI ???



Elle se leva brusquement s’emmêlant dans les draps et se ramassant au sol.



Mione (paniquée) : Pattenrond ! Pattenrond, mon dieu, Pattenrond tient bon, ta maman arrive !



Dray (riant) : Hé chérie, je rigole !



La belle brune au visage encore marquée par l’oreiller, arrêta net de se débattre avec ses draps et toujours assise au sol, lança un regard noir à son « merveilleux » petit copain.



Mione (indignée) : Et tu te trouves drôle, peut être ?



Drago toujours riant, s’avança jusqu’à elle, la prit dans ses bras et s’asseyant sur le lit, la déposa sur ces genoux.



Mione (dans un bâillement) : Il est quelle heure ?



Dray : Neuf heures et quart…



Mione : Ah…quoi ??? Mais on est dimanche !!



Dray : Et aujourd’hui on a réunion du GP…



Mione : Pas avant des heures ! (essayant de se relever) T’es complètement malade…toi peut être que tu peux te lever à l’aube pour aller courir, mais me faire lever un jour de grasse matinée…jamais !



Drago, un petit sourire aux lèvres, la retenait tant bien que mal tandis qu’elle se débattait, cherchant à atteindre l’oreiller.



Dray : Tu sais, je ne pensais pas vraiment à te faire courir…j’avais d’autres projets en tête…



Hermione s’arrêta brusquement et l’observa. Il arborait déjà un petit sourire coquin qui la fit sourire aussi.



Hermione : Et tes projets…tu pouvais pas les faire tout seul ?



Il rie et l’embrassa tendrement.



Dray : Oh non…



***



Pendant que les deux tourtereaux et préfets en chefs vivaient leur vie de couple à fond, deux sœurs, assises à la table des Serpentard discutaient de leurs petits amis respectifs.



Jessy : Harry ne comprend pas…c’est normal pourtant ! Ginny a quand même essayé de me le piquer !



Jenny : Tu m’avais dit que tu la respectais un peu maintenant qu’elle avait admis qu’elle n’avait aucune chance contre toi ?



Jessy : En y réfléchissant bien, c’est pas vraiment ce qu’elle a dit…elle a juste dit qu’elle ne comprenait pas comment il pouvait m’aimer mais que c’était comme ça et tant pis pour elle… (dans l’épisode 14 de la saison 1 ^^)



Jenny : Mais en même temps, ça ne veut pas dire qu’elle ne va pas profiter de la première dispute qui se profilera à l’horizon…



Jessy : Exact ! C’est pour ça qu’il faut…que je la case ! Oui à la première occas’, je la case !



Jenny sourit, puis semblant réfléchir à quelque chose, soupira.



Jessy : Quoi ? Tu crois qu’on peut pas caser une Weasley ? Pourtant elle est…



Jenny : Nan, c’est pas ça…c’est juste que je pense que moi si je n’avais qu’une rivale, je pourrai me contenter d’essayer de la caser aussi…



Jessy : Parce que tu crois que j’en ai qu’une…c’est juste la principale !



Jenny (avec un soupir théâtrale) : Nos petits amis sont trop convoités !



***



Les heures défilèrent et c’était avec une impatience non dissimulée que tous se retrouvèrent bientôt devant la salle sur demande. Tous ? Non. Deux tourtereaux manquaient bizarrement à l’appel.



Harry : Qu’est ce qu’ils fichent ?



Blaise (avec un sourire) : A ton avis ?



Tous sourirent, comprenant.



Maria (après réflexion) : Ca se trouve c’est pas ça…ils ont peut être eut une attaque ! Peut être qu’ils sont en…



Ron (la coupant, lassé) : Impossible !



Harry sursauta et lui lança un regard interrogateur comme tous les autres.



Ron : Ben oui…c’est quand même Drago…et Hermione ! Et…



Il n’eut pas le temps d’en dire plus (et par la même occasion de s’enfoncer) car le couple en question arriva enfin, l’air pas du tout conscient de leur retard.



Dray : Quoi ?



Elo : C’est bien toi qui avais fixé l’heure ?



Dray : Ben oui, pourquoi ?



Jessy (soupirant) : Pour rien !



Dray la regarda quelques secondes amusé, puis se tourna vers la porte de la salle sur demande, où tout le monde attendait pour y entrer. Son visage se referma et il commença à se concentrer dans le but d’imaginer la salle. (Petite antisèche J : Pour faire apparaître la salle sur demande, il faut passer trois fois devant sa porte en l’imaginant comme l’on voudrait qu’elle soit, puis ouvrir la porte et « hop » la salle et le contenu que l’on désirait apparaît)



Harry (pendant que Drago se concentre) : En fait pourquoi on a du l’attendre pour entrer dans la salle sur demande…je veux dire, on aurait pu l’imaginer à sa place ?



Mione (sarcastique) : Mais voyons, c’est bien connu, monsieur a des goûts de luxes, rien de ce que vous auriez imaginé ne lui aurait plut !



Dray (souriant) : Pour une fois, ce n’est pas vraiment pour ça…



Il s’arrêta et se planta devant la grande porte.



Dray : On y va ?



Elo : C’est partit !



Et il enclencha la poignée de la porte. Et ces compagnons en restèrent bouche bée. Et pour une fois, toutes les grandes gueules s’abstinrent du moindre commentaire négatif.



La salle était gigantesque. Mais outre le décor prestigieux qui caractérisait bien les goûts du Malefoy, et qui restait entièrement dans le style de Poudlard, le plus impressionnant était tout ce qu’elle contenait.



Ainsi quand ils commencèrent à descendre les grands escaliers au tapis rouge, ils regardèrent avec stupéfaction les rangées de livres qui recouvraient tous les murs de la salle.



Jess’ : Jen’ regarde, c’est la grande table du manoir !



Jen’ tourna son regard vers la gauche et constata qu’en effet, une grande table en bois d’ébène était installée, identique à celle des Malefoy et certainement destinée aux longues réunions. Au milieu, trônait une pensine et à chaque place, un stylo et des feuilles devraient leurs servir dans leurs recherches.



Blaise : Put***…



Son regard s’était arrêté au milieu de la pièce où trônait un grand tapis de sport noir délimité de tout côté par une grosse corde suspendue par magie dans les airs.



Elo : On va faire quoi ? Des matchs de boxe ??



Dray (riant) : Non, des combats de sorciers…allez on commence par là, Harry viens avec moi.



***



Les heures passèrent. Bien vite la resplendissante salle fut baptisée de « salle de torture » et les seuls bruits qui en ressortaient étaient des grognements et des soupirs. Une masse informe, blonde, avachi sur le tapis noir, quant à elle, gémissait.



Dray : Jenny, relève toi !



Jenny : J’en ai marre, c’est inhumain, et tu me fais beaucoup plus souffrir que els autres, je m’en rends bien compte !



Dray : C’est parce que tu es naze ! Allez relève toi !



En sueur, la jeune blonde se releva péniblement et lança un regard noir à son frère. Sur le tapis, Blaise et Harry se battait en duel, tandis que Ron observait, mal à l’aise [Eh ouais, y en a toujours qui se foule pas]. Les autres parcouraient la rangée de livres impressionnante de la pièce et découvraient les centaines d’autres choses intéressantes (ou pas) de la salle.



Elo (montrant un bocal contenant un médaillon) : Ca sert à quoi ?



Dray : N’y touche pas !



Elo : Bon, pas la peine de m’agresser, je ne comptais pas le toucher ton truc dégeu !



Dray : Allez Jenny c’est reparti ! C’est un réflexe que tu dois avoir !



Jenny : Pff ! Mais à quoi…



« BOUM ». Sans même avoir pu finir sa phrase, la Malefoy était au sol.



Jenny (rageant) : Mais je ne te vois même pas venir alors comment veux tu que je t’en empêches ??



***



Pendant ce temps, dans le parc de Poudlard, une femme marchait, emmitouflée dans un grand manteau noir. Cette femme, Lindsay, glacée, était en train de regretter de ne pas avoir pris d’écharpe quand soudain, un hurlement indigné suivit d’un « Clac » très distinct se fit entendre.



Voix : DAN BATTER !



La jeune professeur se retourna pour tomber sur un spectacle des plus comiques. Une seconde année blonde lançait un regard venimeux d’un vert éclatant à un pauvre garçon à la joue bien rouge et marquée par des traces de doigts qui devaient appartenir à la jeune fille.



Garçon : mais enfin Maggy…



Maggy : TAIS TOI ! Je ne veux plus jamais que tu ne poses ne serais ce qu’une de tes salles pattes sur moi !



Et la petite partie furibonde, suivit du garçon totalement déboussolé.



Lindsay quant à elle, resta inerte, les yeux dans le vague, jusqu’à qu’un petit sourire n’éclaire son visage, suivit d’un rire franc. Ces petits lui rappelaient deux spécimens bien connus.



Flash Back :



« BAF ».



James (se tenant la joue) : Mais enfin, Lily…



Lily (hurlant) : TAIS TOI ! Je ne veux plus jamais que tu ne poses ne serais ce qu’une de tes salles pattes sur moi !



Sirius (grognant) : Et c’est reparti ! Pff… si c’est comme ça, je me casse !



Lindsay, 17ans et pleine de vie, entortilla une de ses longues mèches brunes entre ses doigts et regarda Sirius s’éloigner du lac, où tous les quatre étaient tranquillement assis sur l’herbe. Enfin tranquillement…jusqu’à que James fasse un pas de travers comme d’habitude.



Lily : C’est incroyable ! Il faut toujours que tu me suives partout pour me tripoter ! J’en peux plus, tu comprends ?! Dégage de ma vue !



James : Mais ce n’est pas ce que tu crois, c’est un acci…



Lily (ne le laissant même pas terminer sa phrase) : Je vais t’en foutre des accidents moi ! Mais tu ne comprends vraiment jamais rien !! (elle tourna sur elle-même, furieuse) On est pas fait pour être ensemble, on est totalement OPPOSE ! Jamais je ne sortirai avec toi, les contraires ne s’assemblent pas ! Et je te déteste ! Compris ?!



James poussa un long soupir sans pour autant bouger d’un seul millimètre. Il regarda Sirius au loin, puis Lindsay, et un sourire s’étala sur son beau visage tout rouge.



James : Tu as tort Lily…



Celle-ci s’étrangla et le dévisagea. Lindsay sourit. On ne disait jamais à Lily qu’elle avait tort, car c’était pourtant simple, elle avait toujours raison.



James : Tu dis que les contraires ne finissent jamais ensemble, mais…Lindsay et Sirius se détestent n’est ce pas ? Ils sont opposés dans un sens ?



Lily plissa les yeux et se tourna vers lui, perplexe. Pendant ce temps, Lindsay, elle, se crispait, sentant son cœur cogner dans sa poitrine.



Lindsay (pensant) : Il ne va pas oser…



Lily (vivement) : Et alors ?!



James (tout fier) : Et alors, ça ne les empêche pas de sortir ensemble ! Tu vois ? Ils s’aiment, alors qu’ils se détestent ! Ca veut bien dire que nous aussi pouvons finir ensemble, non ?



Lily : (se tournant vers Lindsay) : Hein ?! Mais de quoi il… ?



Elle s’arrêta net devant l’expression de son amie, et ses yeux se remplirent d’effroi.



Lily : Lindsay…ne me dit pas qu’il dit vrai…



Lindsay : Bien sûr que non ! (Pensant) : Il a osé ! Ce c*n a osé !



Fin du Flash back



***



« BOUM ». Une potion venait d’exploser dans la salle sur demande. De derrière un énorme chaudron, Maria apparut, grimaçante, regardant d’un air désolée, Harry, qui s’était pris toute l’explosion dans la figure.



Harry (s’essuyant le visage avec son T-Shirt) : Maria…sans vouloir te vexer, t’es vraiment nul…



Maria : Aha, très drôle, je fais ce que je peux !



Dray : Ouais ben arrêtes tout de suite, parce que là, une potion censé nous protéger va tous nous enterrer je le sens !



Elo (à Jessy): Regarde comme ils se mettent à deux sur elle, j’appelle ça du…sexisme !



Maria : Je ne comprends pas, d’habitude j’y arrive très bien !



Dray (riant) : Ouais…bon je vais voir comment s’en sort Hermione, ça fait au moins une demi-heure que je l’ai pas entendu et c’est bizarre…



Mione : T’insinue quoi par là chérie ?



Dray sourit et la rejoint, tandis que Harry, la tête toujours dans son T-shirt, décida d’aller voir Ron.



Harry (s’approchant de Ron) : Alors comment tu t’en sors ?



Ron : Ben, assez bien…



Harry regarda Ron surpris, puis la potion qui ronronnait [eh ouais, une potion ronronne…^^] tranquillement dans son chaudron.



Harry : Wouah…tu t’es vachement amélioré !



Ron : Je sais…



Harry (déstabilisé) : Euh…c’est pour…hem….c’est pour Hermione que tu fais tous ces efforts ?



Ron (surpris) : Hermione ? Non, pas du tout !



Harry tombait des nus. Il regarda ce qui devait être son meilleur ami il y a quelques temps, l’air perplexe. Qu’est ce qui se passait au juste ?

Ron le regardait aussi, l’air de se demander ce qui n’allait pas, ce qu’il avait fait de mal ou de bizarre. Soudain, il tilta. Il était censé encore aimé et cherché à tout faire pour avoir Hermione. Il était censé raté cette potion. Il était censé être ce qu’il avait toujours été. Il était censé rougir sur le champ et avouer qu’il travaillait jours et nuits pour elle.



Ron (rougissant soudainement) : Hem…bon d’accord peut être un peu…



Dray (arrivant vers eux) : De quoi ?



Ron (rougissant encore plus) : Euh…



Dray (à Harry) : Harry ?



Harry (sortant de ses songes) : Hein ? Euh…(il détailla Ron du regard et se força à sourire) Non, rien…



Son regard rencontra celui du blond, et une étincelle brilla dans son regard. Non, il ne se passait pas rien…



***



Au même moment, Lindsay riait bêtement toute seule, des vagues de souvenirs déferlant dans sa tête.



Flash back



Lindsay : J’y crois pas !



Sirius : Pu-puce, calme toi !



Lindsay : Pu-puce ?! J’y crois pas !



Sirius (riant) : Allez c’est pas dramatique…



Lindsay : Pas dramatique ! C’est la fin de tout tu veux dire !! Tout le monde est au courant !



Sirius : Tu exagères, comme d’hab’ ! Il y a juste James et Lily maintenant…



Lindsay : Tout le monde en gros ! Réfléchis, deux petites secondes, c’est JAMES et LILY ! L’école sera au courant d’ici…rah peut être que tout le monde est déjà au courant !



Sirius : Shhtt ! C’est pas si dramatique…



Lindsay : Tu aurais vu l’expression de Lily que tu aurais trouver ça aussi dramatique que moi !



Sirius : Allez !



Il essaya de l’attirer à lui, sous l’énorme saule où il se trouvait, à l’orée du bois. Il commençait à faire nuit, et ils étaient seule dans le parc, mais ils auraient été quarante qu’ils auraient fait autant de bruit.



Lindsay : Lâche moi ! Tout ça c’est de ta faute ! De ta faute !



Elle le repoussa brutalement, sur l’arbre et une branche se cassa sous le choc tombant sur la tête de la jeune hystérique dans un bruit sourd.



Lindsay : Aieuh !



Sirius (riant) : Ah, ça sonne creux la dedans !



Lindsay le fusilla du regard et s’apprêta à partir quand il la prit dans ses bras, lui arrachant un cri indigné qui résonna dans le silence du parc désertique.



Fin du flash back.



Ce soir là, elle n’avait pas pu résister à son irrésistible petit copain, et de ce fait, n’avait pas pu lui faire la tête comme elle se devait de le faire. Seulement le lendemain quand elle surprit le regard de Lily…



Flash back



Lindsay : Quoi ?!



Lily et Lindsay se trouvait dans la salle commune des Gryffondor, des livres de botanique dans les mains, en train d’essayer d’assimiler tout ce qu’elle n’avait pas pu apprendre, trop occupé à hurler sur les deux plus beaux jeunes hommes de Poudlard.



Lily (lâchant son livre) : Lindsay ! Comment peux tu sortir avec…



Lindsay : Chut !



Elle lui mit la main sur la bouche mais son amie la retira avec colère.



Lily : Lindsay, il n’y a personne !



Lindsay : Mais parle moins fort, toute l’école pourrait t’entendre !



Lily : Et alors, c’est uns secret d’état ?!



Lindsay : Pourquoi crois tu que je ne te l’ai pas dit ?!



Lily lui fit les yeux ronds, avant de comprendre.



Lily : Tu as…honte de sortir avec lui ?



Lindsay : A ton avis ?



Lily : Mais alors…pourquoi sors tu avec ?



Lindsay (bredouillant) : Et bien, euh je…j’imagine que…



Lily éclata carrément de rire.



Lindsay : Qu’est ce qui te fait rire ? (elle se leva et arpenta la salle) Je le savais, ma réputation est foutue !



Lily (morte de rire) : Tu es amoureuse de Sirius Black !



Lindsay : Foutu de chez foutu !



Lily (reprenant son sérieux) : Arrête ! Elle va monter en grade, ouais ! Des centaines de filles dans cette école ferait n’importe quoi pour sortir avec lui !



Lindsay : Je ne suis pas une de ces filles, Lily !



Lily (avec un léger sourire) : Et pourtant…



Lindsay : Je t’interdis d’en parler à qui que ce soit sinon…



Lily : Sinon ?



Lindsay (prise d’une inspiration) : Je dis que tu craques pour James et que tu sors avec lui en cachette !



Lily : Tu n’oserais pas faire ça ?! Je serais foutu !



Lindsay (avec un sourire vengeur) : Pourquoi tu dis ça ? Après tout, des centaines de filles dans cette école feraient…



Lily : Ce…ce n’est pas la même chose !



Les deux filles se regardèrent, puis éclatèrent de rire.



Lily (reprenant son souffle) : Ok, je comprends, Lindsay, t’inquiètes, je ne dirais rien…



Lindsay se rassit à côté d’elle sur le canapé, et commença à se détendre, puis, soudain, une idée lui traversa l’esprit et elle regarda son amie avec un sourire coquin.



Lindsay : En faite, toi…tu ne sortirais pas avec James sans m’en parler, par hasard ?



Pour toute réponse un coussin rouge bordeaux lui atterrit en pleine tête.



Lily : Jamais !



Fin du flash back



Lindsay sortit de ses pensées, sa tête résonant encore des rires et des cris des deux jeunes filles, dans la vieille salle commune des Gryffondor, se bataillant à en perdre le souffle avec ces coussins.



***



Le soleil se couchait lentement à l’horizon, quand, dans un grand ensemble, un Serpentard et un Gryffondor s’affalaient sur les canapés de la salle sur demande.



Harry : C’était…



Dray : Plus dur que je ne me l’imaginais…



Il inspecta la salle. En quelques heures, elle était passée de splendide, classe et propre, à désordonnée, sale et crade. Les explosions ratées avaient laissées un peu partout de grosses traînées noirs et les étagères auparavant débordantes de livres bien rangées et bien classées, étaient sans dessus dessous. Il poussa un grand soupir.



Dray : P*tain, quelle journée…



Harry : Ouais…mais y avait quand même un truc bizarre…



Dray : Ouais, je ne savais pas que Jenny était nul à ce point…



Harry : Non, c’est pas ça !



Il se leva et arpenta la salle. Soudain, il trébucha sur un livre et se rattrapa de peu à une chaise.



Dray (riant) : Bon, qu’est ce qui a ?



Harry : Ron…je ne savais pas qu’il était aussi bon que ça…



Soudain, le blond, plus du tout rieur, leva la tête vers lui.



Dray : Où tu veux en venir ?



Harry : Eh bien je ne sais pas…d’habitude tout ce qui fait rate… il fait une potion, elle explose, il tente de faire un sort, et malgré qu’il est une bonne baguette, ça se retourne contre lui et là…



Il s’arrêta net.



Harry : Peut être a-t-il reprit de la potion d’intelligence…



Dray (se levant à son tour) : Je ne pense pas, non…la potion d’intelligence lui permettait de faire des grands sorts qui ne servait à rien, et il faisait plein de truc avec, il montrait qu’il était « intelligent », alors que là…



Harry : Là, il fait genre il sait pas !



Dray (arquant un sourcil) : Ouais, cette après midi quand on est allé le voir pour sa potion, il…



Harry : Il ?



Dray : Il mentait, il a fait exprès de rougir, mais en fait, il n’aime plus Hermione, il sait maintenant très bien faire les potions, et il fait semblant d’être comme avant…



Harry (se rasseyant) : Mais…pourquoi il ferait semblant…



Dray : Et comment aurait t’il pu sans qu’on s’en aperçoive devenir aussi fort en si peu de temps…



Harry se releva encore une fois, ne tenant plus en place. Quelque chose lui brûlait l’estomac. Il savait qu’il était proche du but, proche de la vérité, mais celle-ci lui filait entre les doigts avant même qu’il ne puisse ne serait ce qu’avoir une petite idée. Il grimaça et tapa du pied comme un enfant irrité, rageur.



Soudain Drago se stoppa, les yeux perdus dans le vague.



Dray (soudain en colère): Je ne connais qu’une personne pour enseigner aussi vite tant de choses à un abrutit pareil….quelqu’un qui l’aurait embobiner très facilement…



Les deux garçons se firent face, yeux dans les yeux, et soudain, encore, une étincelle brilla dans ceux du jeune Potter.



Harry (comprenant enfin) : Mais oui, ça ne peut être que lui…



Drago (irrité) : Voldemort a prit Weasmoch’ comme héritier…



Fin de l'épisode...
L'amour d'un paternel by Clara et Bibi
L'amour d'un paternel




Lucius : Une honte ! Voilà ce que vous êtes pour moi ! Une honte !



Face au professeur de potions se trouvait Jenny, tête baissé, Jenny, avachit sur sa chaise et Drago, jetant des regards noirs à son paternel. Tous se trouvaient dans le bureau de Lucius et celui ci était rouge de rage.



Lucius : La bibliothécaire ne fait que venir me voir pour me dire que mes enfants sont impoli et comment dois je réagir ?



Jessy : Mais c’est elle qui nous en veut !



Drago : Cette vieille pie nous a prit en grippe ! Même ses étagères nous sont tombé dessus l’autre jour !



Lucius : Elle m’a dis que c’étais toi qui les avaient fais s’écrouler.



Dray : Oui, ça me prend souvent de faire tomber des étagères sur ma copine et moi.



Lucius : Je ne veux pas d’excuse et tu ne vas pas me faire croire que c’est elle qui a fait tomber ses étagères sur toi.



Dray : J’ai pas dis que c’était elle.



Lucius : Drago ! Ne cherches même pas à te justifier.



Jessy : Mais…



Lucius : Et vous non plus jeune fille.



Dray : Tu sais quoi ? Tu as honte de nous ! Et ben nous aussi ! Un Malefoy professeur ! Et pour supérieur Rogue ! C’est pas une honte peut-être ? Donc sur ce, au revoir père !



Et c’est sur ce « père » froid que, notre Serpentard sortit du bureau la tête haute et suivit de ses deux sœurs.



Jessy : T’as été trop cool !



Jenny : On est tous les trois morts.



***



Lindsay feuilletait les différentes brochures sur la fac qu’elle avait reçu en tant que parent d’élève. Et, oui, Hermione allait entrer à la fac, elle allait quitter Poudlard comme l’avait fait sa mère il y a maintenant de nombreuses années, et ce souvenir était très douloureux…



« Flash Back »



Dernière soirée à Poudlard pour la 7ème année et une grande soirée s’annoncée pour la magnifique Lindsay Halliwell. Bientôt elle entrerait dans une faculté d’aurore mais pour le moment elle était encore élève de Poudlard et elle comptait bien profiter de ce statut. Elle terminait à peine son maquillage lorsque :



« Toc Toc »



Sans même lui laisser le temps de répondre Lili Evans entra dans la pièce dans un coup de vent.



Lindsay : (ironiquement) Mais je t’en pris, entres !



Lili : J’ai un problème !



Lindsay : Oui, je sais tu viens de découvrir que la fac de Potter était juste à côté de la tienne !



Lili : Je l’ai laissé m’embrasser !!!



Lindsay : Hein ? Qui ? Que ? Quoi ? Comment ?



Lili : J’ai laissé Potter m’embrasser !



Lindsay : T’es foutue ma pauvre ! Il ne va plus te lâcher.



Lili : En faites, je crois que j’ai apprécié !



Lindsay : Oulala ! T’es encore plus dans la merde ! Bon c’est pas que je m’ennuis mais je dois retrouver Sirius dans cinq minutes devant la Grande Salle.



Lili : Mais moi je fais comment ?



Lindsay : Je sais pas moi ! Epouses le !



« Fin »



Prémonition ? Peut-être ! En tout cas cette soirée avait été sa dernière en tant qu’élève à Poudlard.



***



Harry était dans sa chambre en train de regarder une photo de son père et Sirius. Tous les deux lui manquait énormément malheureusement il savait qu’il ne pourrait pas les revoirs.

Soudain le matelas sur lequel il été fût transpercé par une énorme lame à seulement 3 cm de lui.



Harry : C’est pas possible !



Cette chose là le renforcé de plus en plus dans l’idée que c’était Ron, l’héritier de Voldemort car à part lui personne n’était dans cette chambre.



D’un coup sec, le jeune Potter se leva et balança tous ce qui lui passa entre les main. Il se sentait de plus en plus abandonné par tous ceux qu’il aimait, ses parents, Sirius, Dumbledor et maintenant il risquait à tous moment de perdre sa meilleure amie, sa petite amie et ses nouveaux camarades. Et pourtant il ne ressentait rien d’avoir perdu son meilleur ami, il était même persuadé que celui ci essayait de le tuer.



***



Elodie et Maria étaient dans les cuisines en train de supplier les elfes de maison de leurs préparer quelques choses.



Maria : Mais vous n’avez pas le droit de laisser mourir de faim des élèves !



Elfe : Mais le directeur nous a interdit de nourrir les élèves en dehors des repas à part les préfets en chef.



Elodie : Sachez que nous sommes très proche des préfet en chef.



Maria : Oui, très très proche.



Elfe : Mais…



Elodie : Et mon père ne supporterait pas que sa fille est faim.



Elfe : Euh… je vais voir ce que je peux faire.



Elodie : Parfait !



Maria : Agréable d’utiliser son père pour arriver à ses fins.



Elodie : Comment ça ?



Maria : Non, laisses tomber !



Elodie : Non, je ne laisse pas tomber ! Dis moi en face ce que je penses.



Maria : Je pense tous simplement que c’est dégueulasse d’utiliser son père à des fins personnels.



Elodie : Parce que tu crois que tu ne ferais pas la même chose si ton père était encore là.



Maria : Oui, mais c’est à cause de qui que je ne peux pas le faire ?



Elodie : T’as pas le droit de dire ça.



Maria : Pff j’en ai marre, je me casse.



La tempête rousse claqua la porte d’un coup sec et laissa derrière elle notre peste de blonde.



Elfe : Voici votre repas mademoiselle.



Elodie : Foutez moi la paix.



***



La jeune lionne se trouvait à la bibliothèque, elle passa doucement ses doigts sur les différents tomes mais rien ne parlé des Halliwell, cette grande famille de sorcier à laquelle appartenait sans le savoir depuis des année. Soudain sa main se stoppa sur un manuel moins vieux que les autres. C’était l’album du bal de fin d’année de la promotion dans laquelle se trouvait sa mère.

Elle l’ouvrit délicatement, les pages étaient orné de magnifiques photos magiques, avec pour chaque photo un commentaire en dessous. Parmi les nombreuses photos, elle tomba sur une de Sirius, James et Remus avec comme commentaire « Ils nous aurons fait rêver pendant de longues années ces trois beaux goss ». En continuant ses recherches, elle explosa de rire devant une photo de Lili en train de faire un sermon à James ou alors sur la photo de son directeur avec comme remarque « Sans cavalière ? On se demande pourquoi. ». Puis ses yeux se fixèrent sur une photo et une larme coula sur la joue, c’était une photo de Sirius et Lindsay. En dessous on pouvais voir « Sirius et Lindsay, la beauté dans toute son excellence. On souhaite tous le bonheur du monde à ce couple hors du commun. Aimez vous à jamais. »



***



Blaise relisait pour la dixième fois, la lettre qu’il venait de recevoir de son père. Que répondre à ce genre de lettre ? Rien ! C’est ce qu’il aurait décidé si ce magnifique courrier venait de quelqu’un d’autre mais là il était de son paternel. Il se décida donc de la relire une dernière fois.



Lettre de Mr Zambini


Cher fils, nous avons eu ta mère et moi même le plaisir de te revoir lors des funérailles de cette pauvre Mme Malefpy. Mais nous avons constaté avec horreur la simplicité que tu représente face à Drago Malefoy. Tu dois par tous les moyens du monde, t’entraîner plus et de façon plus rigide. L’honneur de notre famille est entre tes mains, fils !

Amicalement.

Mr Zambini.



Fin



Comment les adultes peuvent-ils devenir si rigide ? A cause de leur rivalité à la con ? Deviendrait-il comme cela plus tard ? Sera t-il en compétition avec Drago ? Seul le temps pouvait lui répondre mais actuellement c’est à son père qu’il devait répondre.



***



Elève : Mme Halliwell ! J’ai une problème, vous pouvez venir voir ?



Cette phrase résonna longuement dans la tête de Lindsay et lui rappela alors un souvenir de ces plus belles années.



« Flash Back »



Sirius : Lindsay ! J’ai un problème, tu peux venir voir.



Lindsay : (arrivant) Quoi, encore ?



Sirius : Tu peux m’aider à porter ce meuble ?



Lindsay : Pourquoi tu n’utilise pas la magie ?



Sirius : Parce que je suis capable de le faire sans magie !



Lindsay : Pourquoi tu m’appelles au secours alors ?



Sirius : Pour rien ! Oh et puis tu me soules ! Je crois que vivre avec toi ça va être horrible !



Lindsay : Faudrait-il encore qu’il y est des meubles.



Sirius : T’es toujours si négatif ?



Lindsay : Je m’inquiète seulement ! Au rythme ou tu vas ce soir, on va dormir par terre.



Sirius : Et alors c’est romantique et sauvage.



Lindsay : Ouais bof, c’est surtout dégueulasse !



Sirius : Oh la la duchesse Halliwell ne peux pas dormir par terre.



Lindsay : Je ne suis pas un animal, MOI !



Sirius : Hé !



Fin


Lindsay : Oui, Anthony ?



Anthony : Je met comment ma baguette pour ce sort.



Un Ron n°2 ! Voilà ce qu’était le jeune Anthony. Il y a quelque année elle aurait réglé le problème de cet idiot avec une paire de claque malheureusement en temps que prof elle devait réagir avec philosophie…



***



Drago essayait tant bien que mal de lire un manuel mais les inquiétudes de sa sœur l’empêchait de se concentrer.



Jenny : On est foutu ! Il va nous tuer ! Nous punir à vie !



Dray : Et alors ? De toute façon, on est majeur !



Jessy : Ouais, il n’a plus aucun droit sur nous.



Jenny : C’est vrai, vous avez totalement raison, c’est…



La jeune blonde venait de se stopper devant son père qui venait d’arriver plutôt énervé.



Lucius : Vous êtes tous les trois déshérité !



Jenny : Mais papa…



Lucius : Non, il n’y a pas de « papa », je ne suis plus votre père.



Dray : Très bien. Nous ne somme plus tes enfants alors.



Jenny : Hein ? Comment ça ?



Jessy : (à l’oreille de Drago) J’espère que tu sais se que tu es en train de faire.



Drago : (à Jessy) Tant fais pas.



Lucius : Sur ce, ancien fils, anciennes filles, adieu !



Lorsque Lucius fut sortit, Jenny se tourna rouge de rage et les larmes aux yeux vers ses triplet.



Jenny : Mais vous êtes devenu malade ?



Jessy : J’ai fais confiance à Drago. Alors qu’elle est ton idée si brillante ?



Drago : C’est simple, elle tient en un mot : Maman.



Jessy : Comment ça Mam… Oh je vois ! Pas mal !



Jenny : Ou sinon on court après papa et on le supplie de nous pardonner.



***



Harry avait quitté son lit pour voir Jessy mais impossible de la trouver. Il comptait retourner s’abattre sur son matelas lorsque Hermione arriva complètement chamboulé.



Harry : Hermione ? Ca va ?



Mione: Non. Enfin, je sais pas. Je crois que j’ai trouvé mon père.



Harry : Quoi ? Mais c’est génial ! (voyant l’air abattu de sa meilleure amie) Non ? C’est pas génial ?



Pour seul réponse, elle lui tendis l’album avec la photo de Sirius et Lindsay.



Harry : Si…Sirius ?



Mione: Il sortait avec Lindsay et elle m’a dit que mon père était mort donc cela pourrait coller.



Harry : Je sais pas Hermione, je …j’avoues que ce que tu viens de m’annoncer me chamboule.



Mione : Et moi, je crois que ça me fais rien ? Je ne sais plus quoi penser.



Harry : T’en as parlé à Drago ?



Mione : Non, tu es le premier à qui j’en parle.



Harry : Tu devrais lui en parler.



Mione : Mais je ne vois pas pourquoi a chaque fois que je te parle de quelque chose, tu me renvois à Drago, c’est mon copain certes mais au point ou je ne puisse même plus avoir une conversation délicate avec toi, il ne faut pas exagérer tout de même.



Mione avait changé de couleur de peau, peut-être dû à la phrase qu’elle venait d’enchaîner sans faire des poses ou alors peut-être dû à la colère qu’elle ressentait, elle venait parler à son meilleur ami et il l’a rembarré gentiment vers un autre.



Harry : Désolé mais que veut tu que je te dise ?! Tu viens de me dire que Sirius était ton père et alors ? Ca va le faire revivre peut-être ?



Après avoir enchaîné cette réponse, il tourna le dos et s’enfuit à la recherche d’un lieu calme pour faire le point. Mione elle resta là dans le couloir presque inerte.



***



Elodie se trouvait devant la grande salle des Groffondor attendant désespérément que Maria se décide à sortir. Soudain son regard se posa sur une pauvre première année. La blonde claqua du pied et fonça d’un pied ferme vers sa future victoire. La pauvre petite qui ne devait pas mesurer plus de 1m20 leva les yeux sur la Serpentard qui la dévisageait d’un air mauvais.



Elodie : Ecoutes gamine, je te donne trois choix, soit tu me donnes le mot de passe, soit je te tus ou alors je te tus. T’as trois secondes pour te décider.



Fille : Mais j’ai pas le droit de…



Elodie : (fixant sa montre) Le temps s’écoule !



Fille : Mais…



Elodie : Bon, très bien….



Elle n’eut pas le temps de faire un pas que la pauvre enfant hurlait et pleurait le mot de passe. La blonde fière d’elle, afficha un sourire et passa son chemin.



***



Blaise tous tremblant achevé sa 1000ème pompe lorsque il s’écroula sur le sol froid de sa chambre. Cet entraînement était la chose la plus idiote que son père lui avait forcé à faire jusque là. Après 2 minutes, il se leva péniblement et se dirigea au bureau pour écrire à son paternel.



Lettre de Blaise.



Père, j’ai eu le plaisir de recevoir votre lettre mais ma joie fût de courte durée lorsque j’en ai lu son contenu. Sachez que je n’ai aucune honte à être ce que je suis, de plus Drago Malefoy se trouve être un ami proche et je ne suis nullement en compétition avec lui. Vous serez peut être déçut, voir outré par ce courrier mais cela n’en changera pas le contenu.

Mes salutations à mère. Je vous pris d’agréer mes salutations les plus distingué.

Blaise Zambini.



Fin


Il l’a relut une dernière fois puis après une longue hésitation la tendis à son hibou.



***



Lindsay avait renoncé à corriger toute les copies horrible qui se présenté devant elle (il faut peut être comprendre nos profs de temps en temps) et avait succombé au doux plaisir de dormir. Installée dans son fauteuil, la tête tombant sur l’accoudoir, son rêve portait sur un jour bien particulier.



« Flash Back »



?: Voulez vous prendre pour épouse Melle…



Homme : Oui !



?: Melle Lili Evans, voulez vous prendre pour époux Mr James Potter ?



Le regard de Lili se tourna vers Lindsay, sa demoiselle d’honneur, puis vers Sirius Black, le témoin de James. Voilà le moment fatidique était là, elle était avec sa en quelque sorte meilleur amie, son futur mari, le débile de copain de son futur mari et bien sûr son bébé, elle était déjà enceinte même si James l’ignorait encore.



Lili : Oui, je le veux.



Les mots étaient prononcé, Lili et James étaient unis à la vie, à la mort. Lindsay regarda dans la direction de Sirius, ils vivaient ensemble depuis un bon moment mais la Griffondor ne voulait pas encore sauter le pas du mariage. Pourtant dans la tête du jeune homme, il en était tous autrement.



Après l’échange des vœux, Lindsay partit s’isoler 5 minutes, il était dur pour elle de ne pas être la reine de la soirée.



Sirius : Je te cherchais.



Lindsay : J’avais besoin d’air. Pourtant tu voulait me voir ?



Sirius : (se mettant à genoux) Je t’aime, Lindsay. Et ce mariage me confirme le fait que je ne pourrais pas vivre sans toi. Lindsay Halliwell, veux tu devenir ma femme ?



« Fin »



Lindsay se leva dans un sursaut.



Un cauchemar ! Encore ! Encore ce cauchemar.



Ce jour avait bouleversé toute sa vie, et son destin aussi, ce jour avait été le début de la fin.



***



Jessy était installée devant une table avec placé face à elle une feuille. Dans sa main tremblante, elle tenait une plume et de l’autre côté de la table se trouvait son frère et sa sœur.



Jenny : Bon, vous me dicté et moi j’écris.



Jessy : Ok ! Drago tu dictes !



Dray : Pourquoi moi ?



Jessy : Parce que toi, tu sais parler avec les parents ! Même quand tu dis une grosse connerie ça passe bien !



Dray : Peut-être parce que je ne dis pas souvent de connerie !



Jenny : OH ! J’écris quoi ?



Dray : Bon déjà, arrêtes de trembler ! Ensuite, tu notes…



Quelques minutes plus tard la lettre était faites et Drago l’attaché sur la patte de son hibou.



Jessy : T’es sûr qu’on l’envois.



Dray : Si on l’a écrit c’est pour l’envoyer, pas pour en faire un jolie bracelet à Ouragan.



Jenny : Moi je trouve qu’il lui va plutôt bien.



Dray : J’étais sérieux Jenn !



Jess : Je sais et c’est ça le pire !



Dray : Maman, va régler se problème et c’est même papa qui viendra nous présenter des excuses.



Jess : Mouais, faut pas croire au père noël quand même.



***



Hermione était totalement dépité, elle avait connu son père, elle avait parlé avec son père, elle avait aimé son père, elle avait assisté à la disparition de son père mais c’était maintenant qu’il était décédé qu’elle découvrait sa véritable identité. Elle détestait ses parents adoptifs de ne pas lui avoir dit qu’elle était une sang pure, elle détestait Lindsay de l’avoir abandonné et surtout elle détestait ses amis de ne pas être là pour l’aider alors qu’elle en avait tellement besoin.



Elle se laissa tomber lourdement sur le tapi de la salle commune des préfets et chef, elle était seule à pleurer et personne ne pensait à elle même pas l’homme de sa vie.



***



Ron préparait une fois de plus un piège qui avait pour but de détruire un membre du groupe GP mais il devait devenir de plus en plus méfiant, Harry devenait de plus en plus bizarre et il ne faisait pas du tous confiance à Drago. Avec les explications de Voldemort, il commençait à cerner son pire ennemi, c’était quelqu’un de très intelligent et de très dangereux même peut-être plus dangereux de le lord en personne.



Soudain le bombe magique qu’il était en train de fabriquer commença à clignoter de tous les côté. Toutes personnes normalement constitué l’aurait lancé le plus loin possible de lui mais non ! Ron n’était pas comme les autre, il l’a laissa exploser dans sa main. Heureusement pour le rouquin elle n’était pas bien puissante et eu juste pour effet de faire passer sa peau au noir et lui dresser les cheveux sur la tête.



***



Elodie venait d’entrer furieuse dans la chambre de Maria.



Elodie : Tu n’avais pas le droit de partir comme ça après se que tu m’as lancé à la gueule !



Maria : Mais comment tu es entré ?



Elodie : Peut importe ! N’évites pas le sujet ! Répond à ma question !



Maria : Je préfère ne pas en parler.



Elodie : Dommage parce que moi justement je veux en parler.



Maria : Ecoutes je préfère qu’on oubli.



Elodie : Non, je ne peux pas continuer à passer le plus claire de mon temps en sachant que tu me méprise et que tu rejettes toutes les tragédie de ta famille sur moi.



Maria : Mais non. Je… enfin si. Oui, en effet je rejette toutes les tragédie de ma famille parce que je cherche un coupable. C’est plus facile d’avoir quelqu’un a reprocher tous mes problèmes. Lorsque je déteste cette personne cela me fais un peu oublier que je n’ai plus personne. Je suis vraiment désolé que cette personne se soit toi, Elodie. Alors que la seul tragédie que tu as apporté dans ma famille était un accident.



Elodie : Tu te trompes !



Maria : Quoi ? Comment ça ?



Elodie : Tu n’as pas personne. Tu n’as plus personne ! Je suis là moi maintenant !



***



Blaise marchait dans les couloirs sans un vrai but en tête. Il cherchait simplement à se changer les idées et à oublier son père. Mais ce n’étais pas si facile que ça de l’oublier. Il faut dire que Mr Zambini n’était pas quelqu’un qu’on oubli facilement. Lorsque Blaise n’avait encore que 6 ans et qu’il allait dans l’une des école privé des plus prestigieuse, un matin son père était arrivé dans la classe et avait insulté l’institutrice parce que son fils ne savait pas encore faire des divisions. Cette dernière ne s’en été jamais remise et avait toujours été malade aux rendez vous parents profs.



C’est plongé dans ses souvenirs que le jeune Serpentard percuta de pleins fouet un de ses meilleur ami.



Blaise : Décidément ça devient une habitude qu’on se percute dans les couloirs.



Harry : On a même pas besoin de Voldemort pour s’amocher !



Blaise : Ca va toi ? T’as l’air bizarre !



Harry: Non, c’est Hermione. Je m’inquiète pour elle.



Blaise : Pourquoi ? A cause de Voldemort ?



Harry : Non, elle … elle pense avoir découvert qui est son père.



Blaise : Mais c’est super depuis le temps qu’elle cherche. Et c’est qui ?



Harry : Mon parrain, Sirius.



Blaise : Ca n’a pas l’air de te faire plaisir.



Harry : Non, c’est juste que… je sais pas ! Je sais même pas pourquoi je le prend mal que se soit Sirius. Mais j’ai toujours considéré Sirius comme un deuxième père et …



Blaise : C’est normal. Mais tu crois que tu ne devrais pas en parler à Hermione ?



Harry : Elle a déjà assez de problèmes comme ça. Je lui en parlerais plus tard ou peut être pas. Peut être que ça va passer.



Blaise : C’est reculer pour mieux sauter !



***



A force d’avoir pleuré, Hermione s’était endormi sur le tapi, complètement vidé par les événements qui se succédé actuellement. Près d’elle se trouvait son pauvre chat qui essayait désespéramment de réveiller sa maîtresse pour qu’elle lui donne à manger. Soudain, la porte de la salle commune s’ouvrit sur le maître des lieu.

Drago entra dans la pièce sans vraiment faire attention au début mais d’un coup son regard se porta sur sa petite amie. Toute la journée il s’était occupé de son problème avec son père et il en avait même oublié sa petite amie. Elle était là, fragile et malheureuse.

Il se pencha vers elle et doucement la secoua pour la réveiller.



Dray : Mione ? Mione ? Chérie ?



Mione: (pas très réveillé) Drago ?



Dray : Chut ! Chérie je suis là. Qu’est ce qui c’est passé ?



Mione : J’ai… j’ai trouvé mon père.



Dray : Quoi ? Comment ça ?



Mione : C’est Sirius.



Dray : Mais Hermione, t’es sûr de ton coup là ?



***



Dans un sursaut, la professeur de défense contre les forces du mal se réveilla pleine de sueurs et avec une grande frayeur dans les yeux.

Elle avait dit non ! Non ! C’était l’homme de sa vie et pourtant elle lui avait di non !



Mais elle ne s’était aperçut de son erreur qu’après cette conversation.



« Flash Back »



Sirius était installé dans son canapé, son regard était vide d’expression, il était froid comme la glace.

Devant lui se trouvait Lindsay, elle debout ne pouvant rester en place.



Lindsay : Sirius, il faut vraiment qu’on en parle. J’ai refusé de t’épouser mais je ne t’ai pas plaqué.



Sirius : C’est tous comme Lindsay. Tu ne voudras jamais t’engager, tu es une fille volage. Mais moi, ce n’est pas se que je veux. Je veux me marier et avoir des enfants, comme James.



Lindsay : Arrêtes de vouloir tous faire comme James !



Sirius : Mais James, il a réussi. Il va avoir un enfant avec la femme qu’il aime, il a un foyer, un métier …



Lindsay : Et ce que tu as toi, ne te convient pas ?



Sirius : Mais j’ai quoi exactement ? Je n’ai rien. Au si, je suis aurore et on habite ensemble mais tu ne veux même pas devenir ma femme alors construire une famille n’en parlons même pas.



Lindsay : Mais je trouve qu’on a encore le temps ! En plus, on commence à peine à être aurore et avec tous les problèmes qu’il y a à cause du mage noir. Autant attendre que tous ça passe un peu.



Sirius : Mais qui te dis que le mage noir ne sera pas encore là dans 15 ans ! Tu comptes attendre tous ce temps ?



Lindsay : Non, mais…



Sirius : Mais ? Voilà le problème avec toi, il y a toujours un « mais » ! Mais je n’ai plus le temps pour les « mais » Lindsay. Je crois qu’il est temps que… nous deux…



« Fin »



***



Jenny et Jessy étaient installées à la bibliothèque tranquillement à faire le bilan de toutes les choses qui leur était arrivées depuis Poudlard. Tellement d’événements étaient survenu depuis quelques mois, des mois qui avaient été à la fois éprouvant mais aussi terriblement génial.

D’un coup, les jeunes femmes levèrent la tête sur leur père se présentant devant eux.



Lucius : Vous avez prévenu votre mère ? ! Belle performance ! Je dois avouer que je ne m’attendais pas à cela. Donc comme vous vous en doutez, vous n’êtes plus déshérité mais bien sûr…



Bibliothécaire : (arrivant et ne voyant pas que celui qui faisait du bruit n’était autre que le professeur de potion) : Je vous ai dis de vous taire ! Mais c’est pas possible qu’elle éducation ! Vous n’êtes vraiment que des petites vermines, des petites… (voyant Lucius) Oh euh… Professeur Malefoy, c’est…c’est une plaisir de…de vous voir.



Lucius : Madame, en effet c’est une honte de faire autant (cherchant ses mots) chier les élèves et vous me ferez le plaisir de respecter un peu plus les adolescents se trouvant à cette table sinon je parlerais de ma façon de penser au directeur !!!



Bibliothécaire : Euh… oui.



Lucius : Bien ! (à ses filles) Je vous vois demain en cour.



***



Harry était avec Blaise à attendre que la chouette de ce dernier revienne avec la réponse de Mr Zambini.



Blaise : C’est pas possible ! Elle ne revient pas ! A l’occasion sous la colère il l’a tué.



Harry : Laisses lui le temps de faire l’allé et le retour à cette pauvre chouette.



Blaise : C’est elle !



Le Serpentard fit un saut remarquable afin d’attraper la lettre de son père et se dépêcha de déchirer l’enveloppe pour en lire le contenu.



Lettre de Mr Zambini.



Cher fils,

J’ai reçu ta réponse qui m’a quelque peu étonné. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce genre de réponse de ta part.

Pourtant c’est le cas.

J’ai dans un premier temps étais fou de rage puis j’ai réalisé une chose.

Tu as osé m’affronter, tu es donc maintenant un vrai homme.

Je suis fier de toi mon fils.



PS : Evites tous de même de trop t’opposé à moi.

Mr Zambini


Fin


***



Hermione se trouvait devant le porte de la chambre de Lindsay. Elle se demandait si elle devait toquer ou se sauver à toutes jambes. Finalement son moment d’hésitation prit fin lorsque elle se retrouva face à face avec sa mère quand cette dernière ouvrit la porte subitement.



Hermione : Je dois savoir !



Lindsay : Entres !



« Flash Back »



Il pleuvait des cordes dehors, pourtant elle était là. Le visage couvert de larmes, elle courait en direction du lieu qui autrefois était son habitat, le lieu ou vivait encore Sirius.

Arrivé devant la porte, elle sonna. Pendant l’attente les larmes qui étaient sur son visage avaient été remplacé par les chutes du Niagara.



Sirius : (ouvrant la porte) Lindsay ?



Lindsay : J’en peux plus, depuis que tu n’es plus avec moi, j’enchaîne conneries sur conneries. Tu me manques, Sirius.



Sirius : Il fallait y penser avant Lindsay.



Lindsay : Je… je suis enceinte, Sirius. Je sais pas comment ça à pu arriver mais…



Sirius : Oh…non, Lindsay.



Lindsay : Je t’en pris Sirius, aides moi !



Sirius : Dégages Lindsay ! Dégages !



Lindsay : Mais Sirius...



Sirius: Je veux juste savoir une chose. Qui est le père ?



***



Hermione : Qui est mon père ?



Lindsay : C’est… Severus, ton père est Séverus Rogue.


***


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La solidarité masculine by Clara et Bibi
Author's Notes:
Enfin le site est revenu !!! Il était temps voice un mews chap a savourer
La solidarité masculine



« Toc, toc ».



Dray : Mione ?



« Toc, toc ».



Dray : Mione, sors de là.



Il soupira et regarda sa montre. 19h30. Cela faisait déjà trois heures qu’elle refusait de sortir de leur salle de bain. Il jeta un œil à ses amis, qui avaient l’air quelque peu désemparé.



En effet, dans le salon des préfets en chef, ses sœurs, sa meilleure amie, son meilleur ami, son meilleur ennemi, et une amie étaient chacun affalés sur les canapés confortables de la pièce. Et personne ne parlait. Surprenant pour le groupe censé être le plus agité de tout Poudlard.



« Toc, toc ».



Soudain, Jessy se leva et tambourina à la porte, l’air franchement exaspérée.



Jessy (tambourinant de plus en plus fort) : Mione, sors de la immédiatement ! Il est 19h32 maintenant, et je commence sérieusement à avoir la dalle !



Mione : Partez sans moi, je n’ai pas faim !



Harry : Hermione…



Le silence se réinstalla. Seul le tic-tac, de l’horloge au dessus de la cheminée résonnait faisant gargouiller leur ventre vide.



Elo (agacée) : Allez, c’est bon, tu vas pas nous faire toute une comédie parce que Rogue est ton père…c’est pas non plus la mort…



La porte s’ouvrit d’un coup, menaçant de sortir de ses gongs, et une Hermione furieuse et rouge de colère en sorti, l’air mauvaise.



Mione (des larmes au coins des yeux) : Pas la mort ?!! Mais c’est pire que ça, c’est…c’est…



Harry : Dégueu…



Hermione lui lança un regard noir.



Harry (se rattrapant) : Enfin je veux dire, hem, tu sais, on choisis pas ses parents…



Mione : Pour ma part, c’est simple, je suis orpheline !



Et elle tenta de se renfermer dans la salle d’eau mais un Malefoy lui barra la route.



Dray : Ne tente même pas !



Mione (grognant) : Je n’aurais jamais du vous le dire…maintenant, vous allez tous me regardez de travers en pensant que je suis la fille de l’affreu Rogue !



Maria (se levant, interloquée) : Hermione, n’importe quoi ! Déjà, j’ai du mal à croire que tu sois sa fille ! Tu ne lui ressembles pas du tout ! Tu es sûr que c’est ce que ta…enfin le professeur de défense contre les forces du mal, t’a dit ?



Elo : C’est vrai, ça, y a vraiment aucune ressemblance…à part peut être le nez…



Hermione hoqueta d’horreur et toucha son nez, effrayée, avant d’essayer de courir dans la salle de bains vérifier, mais son cher Drago lui barrait toujours le passage. Pourquoi l’aimait elle déjà ?



Dray (dardant son regard sur sa meilleure amie) : Elo !



Elo : Quoi ? Je rigolais, c’est bon !



Jessy tenta de dissimuler un sourire et regarda Hermione avant de lui prendre chaleureusement le bras.



Jessy : Allez t’inquiètes pas, pour nous tu seras toujours Hermione Granger, célèbre petite miss je-sais-tout sang de bourbe !



Mione esquissa un petit sourire avant de s’essuyer ses yeux humides.



Mione : C’est vrai ?



Tous sourirent et se levèrent vers elle. Drago la prit dans ses bras en riant tout en lui caressant les cheveux.



Dray : Ouais, enfin, j’avais toujours trouvé ça louche que tu sois une sang de bourbe…



Mione : Hé ! Je suis très fière d’en être une !



Elo : Ouais, sauf que t’en es pas une ! Faudra t’y faire, chérie…



Blaise (lui donnant un coup de coude) : Bon, hem, donc le sujet est clos, Hermione n’est pas de sang pure et on n’en parle plus ?



Jenny (riant) : Là je crois que Blaise veut en venir au fait qu’il a très faim et qu’un repas nous attend dans la Grande Salle !





***



Quelques instants plus tard, tout le groupe avait rejoint les autres élèves de Poudlard dans la Grande Salle et s’était divisé en deux pour s’installer à leur table respective.



Du côté des Gryffondors, la discussion allait bon train, surtout animée par Harry et Maria, Hermione demeurant bizarrement en alerte.



Maria (d’un ton enjoué) : Et alors Elo m’a dit…



Elle s’arrêta net en remarquant le manège d’Hermione et haussa un sourcil, légèrement intriguée.



Maria : Tu sais…il ne va certainement pas y avoir d’attaques de l’héritier dans la Grande Salle, Mione…



Mione : Hein ? Quoi ? Une attaque ? Où ça ?



Harry (riant) : Laisse tomber Mione et dis nous plutôt…



C’est à cet instant qu’une tornade rousse débarqua à ces côtés avec un grand sourire rieur. Ginny. Il déglutit. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé à proximité d’elle et pour ainsi dire, leur dernière vraie conversation remontait au jour où il avait du participer à ce concours débile dans un château délabré et où elle avait simplement rompu avec lui. Aussi ne fut il pas vraiment à l’aise devant la jolie jeune fille qui semblait, elle, faire comme si de rien n’était.



Ginny (s’asseyant) : Salut vous deux ! Ca faisait longtemps…



Hermione tourna la tête vers elle et lui sourit avant de reporter son attention ailleurs, comme si elle cherchait quelque chose. Harry s’apprêta à lui demander ce qui se passait mais Ginny lui prit soudain le bras et de ce fait, il se sentit obligé de la regarder à nouveau.



Ginny : Alors quoi de neuf ?



Harry : Hem et bien euh…



Maria (toussotant pour attirer l’attention générale) : Hem…on me présente ?



Harry (totalement perdu) : Oh euh…oui…hem…Ginny voici…voici…



Maria rit devant l’expression un peu déboussolée de Harry et tendit la main à la jeune rousse.



Maria : Comme Harry semble avoir oublier mon nom, je vais me présenter moi-même…(elle secoua la tête avec un sourire) Maria Hardisson, je suis arrivé il y a quelques temps…



Ginny (lui prenant la main) : Ginny Weasley, j’ai entendu parler de toi…



Le sourire de Maria se crispa et elle lança un regard furtif à Harry qui, pour la seconde fois, déglutit tout en posant sa fourchette encore pleine dans son assiette.



Hermione qui semblait être revenu à la conversation semblait très amusée à présent. Apparemment, Maria avait elle aussi entendu parler de Ginny, et non pas grâce à son nom de famille, mais plutôt à cause des propos de Jessy envers celle-ci.



Maria : Ah…ah oui, j’ai vaguement entendu parler de toi aussi (ce commentaire valut un petit sourire ironique d’Hermione) hem…tu es la sœur de Ron j’imagine…



Ginny : Tu imagines bien ! Tiens, le voilà justement ! Salut, Ron ! Alors tu ne traînes plus avec Harry et Hermione ?



Harry semblait avoir reprit contenance et regardait Ron, inquisiteur. Il n’avait vu celui-ci qu’en début d’après midi, lorsque Hermione leur avait annoncé la terrible nouvelle (soit qu’elle était la fille de Rogue) et puis, il s’était volatilisé, et n’était pas réapparut avant cet instant. Il jeta un bref coup d’œil à la table des Serpentard pour capter le regard du Malefoy mais celui-ci était retourné et il ne réussit à croiser que celui de sa sœur, Jessy, qui ne semblait pas particulièrement apprécier de le voir aussi proche de la rousse. Il lui adressa un faible sourire et se retourna face à Ron.



Ron (s’asseyant) : Si, ce qui m’étonnes c’est de te voir avec eux…



Harry : Tu étais où cette après midi, Ron ?



Ron : Hem et bien euh…



Ginny (balayant d’un geste la question) : Peu importe ! Vous êtes au courant pour demain ?



Mione : Demain ?



Ginny (avec un grand sourire) : Oui demain ! C’est fou, vous avez l’air vraiment déconnecté du monde ! Tout le monde en parle depuis des jours ! Ca fait des lustres qu’on n’y a pas été !



Maria : De quoi ?



Ginny : Ben, c’est la journée à Pré-au-Lard !



Harry (avec un grand sourire) : Vraiment ! C’est pile ce qu’il nous faut en ce moment !



Maria et Hermione : Ah bon ?



Harry : Oui, avec tous les problème qu’on a en ce moment, ça serait bien de…décompresser, rien qu’une journée ! Et…



Il s’arrêta devant l’expression de Ron qui semblait légèrement contrarié et le jeune Potter songea avec une petite satisfaction, que, si c’était bien lui l’héritier (ce dont il était sûr à présent) cette sortie ferait peut être tomber beaucoup de ces plans à l’eau.



Maria : Je ne suis jamais allée à pré au Lard…



Harry (avec enthousiasme) : Et bien tu rates quelque chose, là-bas il y a…



Mais il fut interrompu par un long gémissement strident. Il tourna le tête vers Hermione juste attend pour la voir disparaître sous la grande table des Gryffondors dans une grande cacophonie qui n’échappa à personne.



Maria (alarmée) : Hermione, mais qu’est ce qui se passe ??!



Hermione (passant juste sa tête ébouriffée de dessous la table) : Chut ! Il ne faut pas qu’il…



C’est alors qu’elle sentit une ombre derrière elle et se retourna avant de réprimer un cri d’effroi.



De toute sa hauteur, et de là où était Hermione bien plus grand et imposant qu’il ne l’était réellement, Severus Rogue la regardait, parcourut d’un frisson.



Ils restèrent peut être une demi seconde dans cette position, à se regarder dans le blanc des yeux quand soudain Hermione, fit une chose stupide. Dans sa hâte à se relever de cette position compromettante, elle se heurta de plein fouet la tête sur le rebord de la table. Titubante, elle se releva tant bien que mal mais se heurta à nouveau sur le banc qui faisait office de chaise et bascula en avant…pour finir par se rattraper à la robe de sorcier du directeur.



Mione : Aaaah !



La table des Gryffondors devint tout à coup silencieuse. Tous les regards se portèrent sur la scène qui se présentait à eux, attendant chacun la réaction de Rogue, qui n’allait pas tarder à faire un petit sourire ironique et à enlever des points à la maison de la jeune fille pour ne pas savoir correctement se tenir comme il se doit.



Rogue : Miss Gran…



Il s’arrêta et pour la première fois de sa vie, Hermione pu lire une once de peur dans le regard du professeur qui fut vite remplacer par du dégoût.



Il la tenait toujours par le bras, l’empêchant de s’étaler avec lui et, s’en apercevant, la lâcha aussi sec.



Rogue : Faites…faites…faites attention la prochaine fois.



Et il fit marche arrière. Après un dernier regard sur la table des lions, glaciale, il fit demi-tour et revint d’où il était…il quitta la salle, sous les yeux éberlués des Gryffondor, alors qu’il venait justement d’y pénétrer.



Ginny : Ca alors ! Mais…il est…il est parti comme ça…wouah ! Mais…tu lui a fait quoi Hermione ?



Hermione, debout, restait planté sur place, ne comprenant toujours pas ce qu’il venait d’arriver.



Ginny (avec un ton amusé) : Attends, t’as vu l’absence d’ironie dans sa voix ? Il semblait ne pas savoir quoi dire ? Hé…n’aurait il pas le béguin pour toi par hasard ?



Elle dit ça d’un ton léger, rieur, et ne remarqua pas les mines affolés des trois autres adolescents, qui désormais, semblait ne pu avoir aucun appétit, tout comme Rogue.



Maria (regardant Hermione) : Non, ça c’est impossible…



Harry (se levant à son tour) : Non, je pense plutôt à…autre chose…



Mione (murmurant) : Il est au courant…oh mon dieu ! Harry !



Celui-ci la prit par la main essayant tant bien que mal de la rassurer, et regarda du côté des Serpentard avant de dire au revoir à Ginny, plutôt précipitamment.



Ginny (fronçant les sourcils) : Euh…je ne comprends pas vraiment…



Mais avant qu’elle ait pu ajouter quoi que ce soit, le groupe, tout le groupe de huit de Serpentards et de Gryffondors avait quitté les tables et était sortis de la Grande Salle, les grande porte claquant derrière eux. Mais les murmures qui s’élevèrent dans la salle n’échappèrent pas à leurs oreilles.



***



Le lendemain matin, aux aurores, déjà réveillée, assise sur son lit, le dos adossé au mur, la jeune lionne se remémorait avec horreur le repas du soir. Elle se mit une main sur ses yeux tout en essayant de dédramatiser.



Mione (pensant) : Oui, c’est vrai, je ne me simplement que étalée sur le prof de potions, qui se trouve être mon père, mais aussi le directeur de Poudlard et…l’ennemi juré de ma maison ! Merde ! J’aurais pas pu trébucher sur quelqu’un d’autre ?! Même Lindsay j’aurais préféré !



Soudain, elle entendit un léger bruit sur sa droite et se retourna. Drago, venait d’ouvrir les yeux et la regardait, pour une fois d’en dessous, étant encore allongé. Elle se maudit intérieurement.



Mione : Je t’ai réveillé ?



Dray (avec un sourire taquin) : Tes pensées sont trop…bruyantes.



Elle sourit à son tour et vint se blottir dans ses bras, cherchant le réconfort.



Mione (dans un soupir) : Je suis fichu !



***



Quand Harry descendit pour aller prendre son petit déjeuné, il devait être 9 heures. Comme lui, la quasi-totalité des élèves s’étaient levés plus tôt pour la journée à Pré-au-Lard qui s’annonçaient plutôt bien, le ciel étant dégagé. En s’asseyant à sa table, il fut surpris de voir sa petite amie, Jessy s’approchait de lui d’un air qui lui était plus que familier. Il y avait « encore » un problème.



Harry (avec un petit sourire) : Salut mon cœur.



Elle ne lui répondit pas. Au lieu de ça, elle le fixa longuement avant de déclarer d’un ton on ne peut plus claire : « Je ne veux plus que tu approches la Weasley ! ».



Harry (étonné) : Quoi ?!



Jessy : Tu m’as très bien comprise ! Je ne veux plus que tu lui parles, ni qu’elle te touche comme elle l’a fait hier !



Harry sourit.



Harry (en haussant un sourcil) : Jalouse ?



Jessy : Harry ! Je te rappelle que la dernière fois qu’elle a joué à ce jeu là, tu es sorti avec elle !



Harry : Et alors ?



Jessy (s’offusquant) : Comment ça « et alors » ?! Et bien cette fille est une…enfin…elle est…(tapant du pied) bref ! Ne l’approche plus !



Harry : Et si c’est elle qui m’approche ?



Jessy : Vire là !



Harry : Je ne peux pas faire ça ! Et puis je me retrouverais con si elle me disait qu’elle n’avait aucune intention de ressortir avec moi !



Jessy : Mais c’est évident qu’elle le veut ! Harry !



Harry : Quoi ?



Jessy (dans un souffle) : S’il te plait !



Harry (avec des yeux ronds) : Noon ! Jess’, comment…



Il s’arrêta devant le regard plus que meurtrier de sa copine. Oups.



Harry : Jess’ le prends pas comme ça, laisse moi t’expliquer que c’est complètement débile…



Les yeux de Jessy s’agrandirent sous le coup de la colère pendant qu’elle le regardait avec tous le mépris dont elle était capable, soit quelque chose d’assez conséquent chez les Malefoy.



Jessy : Complètement débile ?! Va te…



Elle s’arrêta. Devant elle, venait de s’asseoir le sujet de leur dispute naissante qui lui jeta un regard qu’elle qualifia de défi.



Jessy (se reprenant) : Très bien ! (elle se pencha vers Harry et lui chuchota à l’oreille) Mais crois moi je vais vite lui régler son compte à cette pétasse !



Ginny : C’est de moi que tu parles ?



Jessy : Peut être !



Ginny (avec un sourire) : Tu as peur de moi, Malefoy ?



Jessy (lui décochant un regard noir) : Et toi, Weasmoch’ ? Je te rappelle que j’ai déjà gagné la partie, tu joues en pure perte !



La rousse allait répliquer quelque chose, mais Harry l’arrêta d’un geste, légèrement agacé.



Harry : Ouhou, je suis là ! J’existe ! Non mais ça va pas la tête ou quoi ?!



***



A la table des Serpentard, personne ne parlait. Tous, regardait la scène qui se déroulait sous leurs yeux avec intérêt. Cette scène bien sûr, c’était Jessy et Harry. Ca hurlait, tempêtait, critiquait, charriait, et grognait même. Jenny regardait avec anxiété, sa sœur devenir une véritable furie et rouspéter devant un petit ami qui venait de se lever, énervé, quand soudain, elle entendit un soupir et se tourna vers son propre petit ami.



Jenny (à Blaise) : Qu’est ce qui a ?



Blaise (détournant les yeux de la scène pour en revenir à son petit déjeuné) : Rien, c’est juste que ça commence à me saouler les crises répétitifs de ta sœur, je sais pas comment fait Potter pour la supporter…



Jenny (surprise) : Quoi ?!



Blaise : Ben oui, elle est tout le temps à lui hurler dessus, y a jamais rien qui va, je comprendrai le jour où il…quoi ?



Jenny : Tu n’as pas le droit de traiter ma sœur comme ça !



Blaise : Euh, Jen’…



Jenny : C’est ma sœur ! Et si là elle est en train d’hurler, je suis sûr que c’est parce qu’elle a une bonne raison !



Blaise (riant) : Ouais, c’est sûr je vois bien le genre (imitant Jessy) « Alors comme ça tu m’évites ? Tu ne viens même plus me dire bonjour le matin ?! ».



Jenny (le tapant) : Blaise !



Blaise (riant toujours) : Quoi ?!



Jenny : Mais ça va pas ! C’est de ma sœur que tu parles ! C’est comme si tu m’insultais moi-même !



Blaise : Jen’ avoue quand même que ta sœur est une hystérique totale…



Jenny (haussant le ton) : Ma sœur n’est pas une hystérique !



Blaise : Jen’…



Jenny : Quoi ?!



Blaise : Ta sœur arrive, on va lui demander pourquoi elle lui hurle dessus et puis ça sera réglé…



Jenny : Jess’ ? Ca va ? Qu’est ce qui se passe ?



Jessy s’affala à côté de sa sœur et piqua méchamment une tartine à un première année qui venait de finir de la tartiner.



Jessy : Il se passe que mon mec est un sale *** !!



Jen (avec un regard noir pour Blaise) : Et…pourquoi ?



Jessy (agressif) : Pourquoi ?! Mais…parce que !



Blaise laissa échapper un petit rire qui n’échappa pas aux deux sœurs Malefoy, et il fut immédiatement transpercer par deux regards tueurs.



Blaise : Hem…donc ?



Jessy : Il a dit que si ça lui plaisait il pourrait très bien me larguer pour Ginny !



Jenny fut écoeurée et soulagée à la fois. Elle lança un petit regard triomphant au Zambini, l’air de dire qu’elle n’avait pas piqué de crise pour rien. Visiblement, il n’était pas de son avis.



Jenny : Il a dit ça ? Mais quel…



Blaise (la coupant) : Faudrait savoir aussi pourquoi il a dit ça…t’as du dire quelque chose qui lui a pas plut…



Jessy se tourna vers lui, offusquée qu’il ose ainsi mettre sa parole en doute.



Jessy : Et dit, t’es de quel côté toi ?



Et visiblement, il n’avait pas l’air du sien.



***



Une heure après, tout le groupe se retrouva dans le hall de Poudlard, pour passer au célèbre contrôle de Rusard. Cependant quand Hermione et Drago débarquèrent, il y avait visiblement quelque chose qui clochait. Il n’y avait pas de couples enlacés. Il n’y avait pas de cris hystériques. Il n’y avait pas…d’ambiance.



Hermione : Qu’est ce qui se passe ?



Elo : Oh…ils se font la gueule. Jessy a peur que Potter la largue pour Weasmoch’, et Jenny…ben…je n’ai pas très bien compris en fait…



Jenny : Il n’y a rien à comprendre…c’est les mecs qui sont de purs crétins !



Blaise : Ou les filles qui sont de purs crétines ! Chacun son point de vue !



Jenny lui lança un regard noir et se tourna vers Maria, pour donner à son copain une magnifique vue de son dos.



Maria (expliquant au couple) : Je crois que Blaise a choisit d’être dans la camp de Harry…du coup, ça crée des tensions !



Elo : Quelle idée de se mêler de ce qui ne leur regarde pas ces deux là (désignant Jen’ et Blaise)



Hermione sourit. C’était bien un coup des jumelles toute cette comédie. Elle se tourna vers Drago qui soupirait.



Dray : Je la sens bien cette journée…



Maria (soupirant) : Idem !



Jessy : En tout cas je ne la passe pas avec ce Potter !



Harry leva brutalement les yeux sur elle, furieux.



Harry : « Ce Potter » ?! Tu sais ce qui te dit ce « Potter » ?!



Mione (se mettant entre eux) : STOP ! On se calme !!



Jessy : On se calme ?! Mais je suis très calme, c’est lui décharge son agressivité sur moi !



Harry (s’étranglant) : Moi ?!



Jessy : Oui, toi !



Dray : Merde ! La ferme !



Un silence glacial accueillit cette dernière exclamation. Puis, Elodie prit à nouveau la parole.



Elo : J’ai une idée ! Puisque ensemble, cette journée risque d’être un fiasco total et que deux couples risquent de rompre…pourquoi ne pas se séparer ? Les filles avec les filles et les mecs avec les mecs !



Harry : Parfait ! Comme ça, madame la « Malefoy » n’aura pas à me supporter !



Dray (interrompant Jessy qui allait répliquer) : Ok, on fait comme ça…ça te pose un problème Mione ?



Tous se tournèrent vers elle.



Mione : Pas du tout, pour porter les sacs, vous êtes vraiment nuls, vous les mecs !

Sur ce, elle embrassa son petit ami, et se planta devant Rusard, qui vérifia je ne sais quoi, avant de la laisser passer.



***

Une heure plus tard, les filles s'étaient donc séparés des mecs et avaient décidés de regarnir leurs gardes robes en prévision du voyage de deux semaines qu'ils avaient gagnés au concours que Drago avait remporté.


Les voilà donc dans une des innombrables boutiques, à se consacrer aux activités préférés des filles : shopping, et papotages inutiles.


Jessy (en reposant une robe immonde) : Non, mais cette garce si vous saviez comment elle m'a regardé !


Mione : Arrête Jess', Ginny est gentille, tu sais avant que je te connaisse...


Jessy (balayant d'un geste sa remarque) : Tais toi, je me suis déjà disputé avec Harry, ça suffit pour aujourd'hui ! Oh pas mal celle là ! (montrant une robe)


Maria : Hé ! Je crois avoir trouver "le" truc parfait pour noël !


Elodie qui reposait d'un air dégoûté un petit haut transparent se tourna vers sa nouvelle amie, une étincelle dans le regard. La seconde d'après, elle le lui arrachait sauvagement.


Elo : T'as raison ! Il est extra ! Il ira super bien avec le sac que...


Maria (lui reprenant) : Minute ! C'était pas pour toi que je l'avais trouvé !



Elo : Ah oui ? (elle sourit) Maria…ça ne t’ira pas du tout, avec tes cheveux ça va faire horrible !



Maria (soufflant) : Elo…tu pourras rien y faire, même avec tes « amis » tu continueras à te comporter comme une garce !



Elo : Primo ma belle, je suis une garce, je me comporte donc naturellement, et secondo, là je suis gentille : je te préviens d’un désastre monumental !



Maria lui lança un regard noir et se détourna pour ne pas que la pétasse blonde qui lui servait d’amie ne voit son sourire.



Pendant ce temps, Hermione, Jenny, Jessy, parlaient de choses un peu moins futiles, chacune dans une cabine différentes.



Mione : Donc, si j’ai bien compris, vous faîtes la gueule à Blaise parce qu’il est d’accord avec Harry ?



Jen (de sa cabine) : C’est à peu près ça !



Mione (riant) : Pauvre Blaise !



Jessy : Quoi ? Ne va pas me dire que tu es d’accord avec Harry toi aussi ?



Mione : Qu’il est dit qu’il pourrait très bien te larguer pour Ginny, pas du tout ! Mais après…



Jessy : Après quoi ?!



C’est à cet instant que Elodie et Maria arrivèrent dans l’allée des cabines. Elodie, en parfaite emmerdeuse, ouvrit d’un coup sec la cabine de la Granger…euh non Halliwell…à moins que ce ne soit de la Rogue ? Enfin bref, elle ouvrit la cabine de la Gryffondor d’un coup sec et pu ainsi l’apercevoir dans une position des plus gênantes, la têtes ébouriffé et coincée dans un haut trop serré, un bras coincé dans une manche.



Mione : Hé ! Tu pourrais pas faire gaffe !



Elo : Oups ! Dis, tu sembles bel et bien coincé là ?



Mione (refermant le rideau tant bien que mal) : La ferme !



Elo : Oh ça va, qu’est ce que vous pouvez être susceptibles vous autres…et Maria arrête de faire la tête, tu vas l’essayer cette robe !



Maria (s’enfermant dans une cabine) : Je ne fais pas la gueule, tu me saoules, c’est tout !



Jen : Bon…pour en revenir à notre passionnante discussion, tu disais Hermione ?



Mione : Je disais… ?



Jessy : oui, après quoi ?!



Mione : Ah oui, après je pense que Harry n’a dit ça que pour t’énerver…



Jessy : Ben, ça a réussit, en tous cas…mais tu vois ça, j’arrêtes pas d’y penser…



Hermione (passant la tête derrière son rideau) : Quoi ?



Jess (sortant de sa cabine) : Et bien, on s’est disputé avec Harry, et Blaise…et ça arrive de temps en temps…et toi ? Avec Drago, comment ça se fait que ça n’arrive plus jamais en ce moment ?!



Jen (sortant aussi) : Ouais, c’est frustrant !



Elo : Vous n’avez rien compris les filles !



Jen : Comment ça ?



Elodie sortit à son tour, vêtu d’une simple jupe rouge et d’un soutien gorge.



Elo : Vos mecs sont des débiles, ils ne savent pas s’y prendre avec les filles…c’est vrai quoi chercher à les énerver c’est les amener à la rupture…



Jessy : Parle moi encore une fois de rupture et je te balance ce porte manteau sur la tête !



Elo : Bon, tu me laisses finir ma théorie ?



Jen : C’est bon, nos mecs sont des crétins…ensuite ?



Elo : Et bien, Drago, pas ! Il sait parfaitement s’y prendre avec Hermione !



Mione : Hé ! C’est pas vrai, je…



Jen : Ouais, c’est vrai, Drago est parfait lui !



Jessy : Il aurait pas été assez crétin pour me sortir en pleine figure qu’il préfère Weasmoch à moi !



Jen : Euh…il ne t’aurais peut être pas aussi laisser l’engueuler devant toute l’école ?



Jessy (après un silence) : Possible, en effet…



Elo : Normal, en fait, tu n’aurais jamais oser hurler en public sur lui…



Mione (riant) : J’imagine même pas l’horreur si il avait été à la place d’Harry !



Maria sortit à son tour de la cabine, attirée par les rires de ses amies.



Maria : En fait, je pense que le véritable truc, ce n’est pas que Drago soit parfait, mais que Hermione et Drago soit parfait ensemble ! C’est… « the » couple !



Tous se turent, puis hochèrent la tête. Elodie plus vivement que les autres.



Elo : Wouah ! Et moi je retire ce que j’ai dit, c’est « the » robe, et elle te va super !



***



A Poudlard, certaines personnes n’étaient pas parties, préférant le calme temporaire du château à la folie des magasins. Ces personnes n’étaient autres que Mme Pince, et Lucius, ce dernier cherchant frénétiquement un livre dans la bibliothèque.



Lucius : Mme Pince ! (il attendit) Mme Pince !



Mme Pince (arrivant) : Oui, Lucius ?



Lucius : Pas trop tôt ! Et je vous prierai de m’appeler professeur…je cherche un livre qui était là, et qui n’y est plus !



Mme Pince : Et bien, c’est qu’un élève la prit « professeur » !



Lucius : Ah ! Mais la potion que je recherchais…(il réfléchit) très bien, je sais où la trouver, donner moi les clés de la réserve !



Mme Pince (croisant les bras) : Ah non !



Lucius leva son regard glacial vers elle. Cette vieille pie, il ne l’avait jamais aimé…



Lucius (irrité) : Comment ça ?!



Mme Pince : je ne vous la donnerai pas ! La dernière fois, vous ne me l’avez pas rendu et j’ai été obligé d’en parler au directeur ! Et en plus quand j’ai enfin pu pénétrer à nouveau dans la réserve elle était sans dessus dessous !



Lucius (encore plus irrité) : Comment ça ?!



Mme Pince : Et bien… les livres n’était plus dans l’ordre où je les avait laissé !



Lucius (haussant un sourcil) : Et vous m’accusez moi de ce désordre, j’imagine ?



Mme Pince : Evidemment !



Lucius eut un haut le cœur, et la regarda du regard le plus dégoûté qu’il avait en réserve.



Lucius : Vous n’avez pas changé depuis mon enfance dans ce château Madame Pince.



Mme Pince : Vous non plus, toujours aussi insolent et désordonneur !



Lucius (lançant un regard sanglant) : Et vous, toujours m’empêchant de mener mes recherches à bien…en 5ème année, vous m’aviez empêché de prendre un livre qui m’aurait permis d’avoir la meilleure note à mon devoir de potion…



Mme Pince (impressionnée) : Quelle bonne mémoire, professeur !



Lucius : En effet, et maintenant vous m’en empêcher encore…mais cette fois çi, cela se passera autrement…cela fait trop longtemps que vous hantez les murs de cette bibliothèque, il serait peut être temps que vous découvriez autre chose…



Mme Pince : Mais…je n’ai aucune envie de quitter ma bibliothèque !



Lucius : Certainement, mais je pense que personne ne vous regretteras…



Mme Pince (fronçant les sourcils) : Je ne comprends pas…



Lucius : Vous allez bientôt comprendre !



Et il quitta la bibliothèque bien décidé à la débarrasser de la harpie qui y vivait depuis trop longtemps.



***



Installés confortablement à une table, trois bieraubeurres dans les mains, nos trois amis discutés d’un sujet pas comme les autres : leurs copines.



Harry : Non, mais c’est vrai quoi ! Elle me saoule à toujours m’agresser comme ça et à se sentir en danger à chaque fois qu’une fille m’approche !



Blaise (riant) : Une hystérique, c’est ce que je disais ! Y a que Jenny pour ne pas comprendre ça !



Harry : Ouais, ces filles sont … j’arrive pas à trouver le mot là…



Blaise but sa bieraubeurre d’une traite avant de la poser brutalement sur la table avec un petit sourire.



Blaise : Malefoy ?



Harry : Ouais, c’est ça ! Ce sont de véritables Malefoy !



Dray : Hé ! Qu’est ce que vous avez contre les Malefoy ?!



Blaise : Oh, toi, rien ! C’est les femmes Malefoy qui sont vraiment…Malefoy quoi !



Dray : Ouais donc comme moi je suis un mec, je ne suis pas un vrai Malefoy, c’est ça ?



Harry : C’est pas ça, c’est que Jenny et Jess’…



Dray : On pourrait arrêter de parler de mes sœurs, deux secondes…on dirait que vous avez que leurs noms à la bouche !



Blaise : Ok ! Ca va ! Alors…euh… quoi de neuf ?



Dray (après un silence) : Hermione m’inquiète…elle vient d’apprendre que Rogue est son père, et elle l’encaisse plutôt pas mal pour l’instant, mais quand même…



Blaise (avec un sourire) : Alors comme ça « nous » on a que tes sœurs à la bouche et « toi » bien sûr, tu ne penses pas du tout qu’à…



Dray : Oh, la ferme !



Harry (mettant un terme au sujet) : Ouais, bon, il faudra la surveiller… mais sinon hier, dans mon lit, j’ai pensé à quelque chose…



Blaise : Ouais ?



Harry leur fit signe d’approcher et murmura : « J’ai trouvé une super tactique pour virer les Serdaigles du tournoi de Quidditch… »



Et voilà les mecs repartit dans leur conversation préféré : le sport.



***



Non loin de là, assis à une table, seul, Ron ruminait ses pensées. Cela faisait plus d’un mois qu’il essayait vainement de tous les piéger et pour l’instant le total des victimes s’élevé à…zéro. C’était désespérant et peu encourageant. De plus, la peur de se faire découvrir était constante. Et la rage de ne pas arriver à ses fins encore plus. Il fallait trouver quelque chose. Rapidement. En attendant, il s’enfilait boissons alcooliques, sur boissons alcooliques sans interruptions.



***



Mme Pince : Comment ?!



Il devait être 2 heures de l’après midi, mais il faisait presque nuit dans le bureau du directeur. Cependant le visage indigné de la vieille bibliothécaire était on ne peut plus distinct dans la vision de Severus Rogue. Il la regarda irrité, avant de lancer un regard agacé au professeur aux long cheveux blonds installé sur une chaise, en face du bureau, un petit sourire mesquin aux lèvres.



Mme Pince : C’est complètement injuste !! Injuste ! IN-JU-STE !



Rogue : Je crois avoir compris Madame Pince, maintenant si vous pouviez vous calmez et éviter de hurler…



Mme Pince, qui avait viré au rouge vif, eut un hoquet d’indignation. Elle se tourna vivement vers le professeur Malefoy, qui quand à lui, semblait être assez satisfait de lui-même, ce qui du avoir pour effet d’amplifier la colère de la vieille dame.



Mme Pince (hurlant) : TOUT EST DE SA FAUTE !!



Lucius : N’accusez jamais les gens sans avoir de preuve, madame Pince, cela pourrait se retourner contre vous…



Mme Pince (se retournant vers Rogue) : Voilà ! Il n’a pas accepté que je l’accuse d’avoir foutu ma bibliothèque dans un foutoir monstre ! Mais c’était lui, j’en suis sûr !



Rogue (sec) : Sachez Mme Pince, que les professeurs n’ont aucun pouvoirs en ce qui concerne la gestion du personnel...il se trouve qu’il avait juste des preuves accablantes de votre incompétence…



Mme Pince : INCOMPETENCE ?!!



Rogue : C’est cela ! Vous êtes chargé de la sécurité et de l’entretien de votre bibliothèque…or, une de vos étagères à manqué écrasé deux de nos élèves…et pas n’importe quels élèves !



Mme Pince : Oui, bien sûr, un Malefoy !



Rogue : Un Malefoy ET une Gran…Hall…enfin bref, une autre élève très brillante de notre école ! Un examen rapide a permit de prouver que cette étagère a été poussé d’un simple sort…jamais pareil accident ne serait arrivé dans d’autres bibliothèques magiques et protégées…



Lucius hocha la tête, comme ravi d’apprendre que la bibliothèque de Poudlard n’était pas un endroit sécurisé.



Rogue : Et enfin, mme Pince…je pense sérieusement qu’à votre âge, entretenir une bibliothèque de cette envergure n’est plus de votre ressort…



Mme Pince : Une honte !! C’est une honte ! Du temps de Dumbledore…



Rogue : Ca suffit ! Sortez de mon bureau et aller préparer vos affaires…



Mme Pince (hurlant) : UNE HONTE ! ET TOUT CA C’EST DE SA FAUTE !!



Lucius : Allons, allons…



***



15h15 et 15 secondes. C’est à cette heure précise, que la porte du bar où nos trois acolytes étaient tranquillement en train de siroter leurs boissons, s’ouvrit sur cinq filles de septièmes années. Tous dans la pièce semblèrent le remarquer sauf…nos trois acolytes. Tous, même le rouquin toujours installé à sa table qui s’était provisoirement sorti de ces pensées.



C’est Hermione qui les aperçut la première. Elle sourit, et prit la main des deux Malefoy, les forçant à avancer dans leur direction.



Mione : La plaisanterie a assez duré ! Il est temps que vous ayez une conversation !



Maria : tu es sûr que c’est l’endroit idéal pour…



Elo (terminant la phrase que Maria n’osait pas finir) : Pour qu’une autre crise recommence ?



Jessy : Ouais, et pourquoi ça serait à nous d’aller les voir d’abord ? Parce que…



Mais elles étaient déjà arrivées à destination. Plus moyen de faire marche arrière maintenant…enfin, peut être. Les garçons ne s’étaient même pas encore rendus compte de leur présence. Ils semblaient tous les trois dans un monde parallèle, où il n’existe que des terrains de Quidditch, des souaffles, et des vifs d’or.



Dray : ouais, seulement, si Blaise prends comme ça, alors là il y aura le gardien qui…



Jessy : Hum, hum !



Les trois compères relevèrent la tête d’un même mouvement avant de cacher leur dessin de stratégie sous un manteau.



Harry : Jess’…



Elo : J’imagine que ça devait être super intéressant ce que vous racontiez mais…quelqu’un aurait la gentillesse de nous proposer à boire ?



Drago soupira avant de se lever.

***



Quelques minutes plus tard, ils étaient tous recroquevillés tant bien que mal sur la table, une bierraubeurre à la main. Personne ne parlait. Le silence durait, durait, durait…jusqu’à que…



Ginny : Oh Harry, tu es là ! Je te cherchais partout !



Harry (relevant la tête) : Oh salut…Ginny…



Il croisa le regard assassin de sa belle, et sourit d’un air vengeur.



Harry : Installe toi avec nous !



Jessy (explosant) : Certainement pas !



Harry (démarrant au quart de tour) : Ah ouais ? Et pourquoi ça ?!



Jessy : Et bien, parce que…euh…il n’y a plus de places !



Harry : Et bien on va se serrer !



Elo : Ce qu’elle veut te faire comprendre, c’est qu’elle ne veut pas de cette garce ici !



Ginny : Pardon ?



Jenny : Je crois que tu l’as parfaitement compris !



Harry : On se calme, les filles…



Maria : Euh…je crois que tu ferais mieux de partir Weasley…



Ginny : Certainement pas !



Jessy : Mais t’es bouché ou quoi ?! Personne ne veut de TOI !



Tout se passa en quelques dixièmes de secondes à peine. Ginny avait sauté sur Jessy, l’emportant au sol. Aussitôt, sa jumelle s’était précipité à son secours, mais elle fut empêcher par un bras Zambinien (ou Blaisinien comme on veut) qui l’empêcha d’aller plus loin.

Elodie de son côté s’était levé de sa chaise, pour éviter de recevoir le moindre coup et retenait Maria, un grand sourire aux lèvres. Le bar entier s’agita, et bientôt tous les regards se portèrent sur les deux furies qui se battaient au sol.



Elo : Wouah ! Vas-y Jess’, mors là !



Jessy : Aïeuh ! Mais lâche moi les cheveux ! Espèce de garce !



Ginny : Va te…aaaah !



Jessy prit le dessus et l’enjamba tout en la griffant comme une tigresse, enragée.



Hermione observait la scène comme dans un rêve. Elle cligna des yeux mais rien ne bougeait. Visiblement, une de ses meilleures amies était bien en train de mordre et griffer comme une hystérique une autre de ses amies, sur le sol crasseux et sale d’un bar malfamé. Chouette.



Hermione (tapant frénétiquement Harry) : Mais qu’est ce que tu attends ! Sépare les !



Harry la regarda puis dans un sursaut, se leva. La séparation s’avéra plus difficile que prévu, les deux jeunes filles ne voulant plus se lâcher.



Harry (les repoussant) : Jess’ ! Calme toi ! Ce n’est pas digne d’une…hé, tu me griffes là !



Elo : Un appareil photo ? Quelqu’un a un appareil photo ?!!



Mione (hurlant) : Mais arrêtez les, mer*e !!



Du côté de la sœur de l’hystérique, celle-ci tentait de se dégager de l’étreinte de son bientôt ex-petit ami, pour participer à la bataille mais celui-ci, ne démordait pas, et en plus…elle s’arrêta net. Il riait.



Jenny : Qu’est ce qui te fais rire comme ça ?! Il n’y a rien de drôle ! Tout le monde nous regarde ! Quand papa va apprendre…



Blaise : C’est pas ça, chérie, t’y es pas du tout…



Jenny : Quoi ?!



Blaise : Vas pas me dire maintenant que ta sœur n’est pas une hystérique…



Jenny se retourna et regarda sa sœur qui serrant le poing, l’envoya droit dans le nez de la Weasley avec un cri perçant.



Jenny : Bah…ça fait partie de…son charme !



Blaise (riant) : On va dire ça comme ça !



Et alors que la bataille faisait rage autour d’eux, il l’embrassa. Cependant, cela ne pu durer que quelques secondes. Car une voix imposante venait de se faire entendre, les stoppant net, et stoppant d’ailleurs net, toutes activités autour d’eux.



Dray : CA SUFFIT ! JESSY !



Jessy arrêta de se débattre et regarda son frère.



Dray (se tournant vers Ginny) : Et TOI, n’ose plus jamais ne serais ce que mettre une de tes sales pattes sur elle ! (se rapprochant dangereusement) Tu m’as bien compris ?



Silence. La rousse porta une main à son œil, qui prenait une étrange couleur, puis après un bref regard aux alentours, elle battit en retraite et sortit du bar presque en courant.



Dray (s’adressant à tout le monde) : Et vous, il n’y a plus rien à regardez !



Les regards se détournèrent et bientôt, on entendit un léger murmure qui se transforma vite en brouahaha. C’est alors que le Malefoy se retourna vers sa sœur et Harry, à côté d’elle.



Dray : Et toi, Jess’, ne t’avise plus jamais de te battre en public comme ça !



Jessy (reprenant son souffle) : C’est elle qui…



Dray : Je sais !



Et il se rassit, au côté d’Hermione.



Elo (se rasseyant aussi) : Félicitation Drago, t’as tout gâché !



Jessy : Pff…



Elle se retourna et marcha précipitamment vers la sortie, mais une main prit son bras et elle s’arrêta encore une fois.



Jessy : Harry ! Lâche moi !



Harry : Où tu vas comme ça ?!



Jessy : Dehors ! Faut que j’aille prendre l’air !



Il la regarda quelques secondes. Même après une bonne nuit de sommeil, il n’avait jamais vu ses cheveux dans cet état là. Une longue marque rouge s’étendait triomphalement sur une de ses joues et elle avait son haut déchiré, et il savait qu’il faisait parti de ces préférés. Il regarda la main qu’il tenait et s’aperçut qu’elle avait un…non deux ongles cassés. Il sourit.



Harry : Et ben…elle t’a pas raté !



Jessy : T’inquiète, je l’ai pas raté non plus !



Harry : Je comprends pas très bien…



Jessy : Tu ne comprends jamais rien, Harry !



Harry : Vous…vous vous êtes battus pour moi ou j’ai rêvé ?



Jessy (après un silence) : T’as rêvé !



Harry : Jess’…



Elle lâcha sa main et soupira.



Jess’ : Quoi ?! Tu vas me faire la morale ?



Harry : Oui ! Mais…pourquoi tu as piqué cette crise de jalousie avec Ginny ?



Jess : Je n’étais pas jalouse ! C’est juste que...



Harry : Que tu étais jalouse !



Jess : Et toi, je dirais que je pourrais te larguer pour un autre mec, tu dirais quoi, hein ?



Harry (sur le qui vive) : Qui est ce mec ?



Jess : Laisse tomber !



Harry (souriant) : Jess’…



Jessy : Quoi, encore ?!



Harry rie, et prit son visage dans ses mains.



Harry : Je t’aime !



Jessy abandonna son air boudeur, pour laisser place à de la surprise, avant qu’elle aussi ne lui sourit.



De l’autre bout du bar, Hermione assistait à la scène, un sourire aux lèvres. Elle se blottit dans les bras de son copain, l’air heureuse.



Dray (soufflant) : Et voilà, tout ça pour…ça !



Il les montra d’une main et Hermione les vit s’embrasser sauvagement, sans honte, devant les regards des autres clients.



Maria : Tant mieux !



Elo : Tu rigoles ?! C’est complètement….désespérant !



Mione (souriant) : Dray ?



Drago : Hum ?



Et sous le regard excédé de la Johnson, ses lèvres rencontrèrent celle du jeune blond.



***


Alorrrrs ? N'hésitez pas à laisser un petit message !
End Notes:
Rewiews please !!!!!!!!!!!!!!!
Jamais une famille unie by Clara et Bibi
Author's Notes:
Voila la suite !!! Episode 100% délire !!!
Jamais une famille unie



Le soleil venait de se lever sur le château de Poudlard, et comme d’habitude tous les élèves se précipitaient dans la grande salle pour se jeter sur le petit déjeuné. Les tables étaient orné de bonnes choses qui ne semblaient exister que dans les rêves et les plus gourmands arrivaient tôt pour être sûr de manger à leur faim.

Pourtant ce matin là, quelque chose clochait. Toutes les conversations des 7ème années se portaient sur une chose bien particulière.

Dans le couloir qui menait à la grande salle, un groupe d’élève était resté abasourdi devant une affiche.



Mione : C’est pas possible ! On ne peut pas me faire ça.



Harry : Mais qui est l’idiot qui a proposé ce truc.



Hermione fixa son meilleur ami, puis son regard se porta sur chacune des personnes se trouvant derrière elle, Jessy, Jenny, Blaise, Elodie, Maria, Ron et enfin il s’arrêta sur Drago. C’est dans son regard à lui qu’elle trouva le réconfort dont elle avait besoin actuellement.

Harry quand à lui relisait à haute voix l’affiche afin de prendre vraiment conscience de la chose.



GRAND CONCOURS
Obligatoire pour les 7ème année.



Tous les élèves de 7ème année, de toutes écoles de sorcellerie devront participer au Grand Concours « Parents-enfants »

Chaque élève devra faire équipe avec le parent de son choix pour remporter le Concours.

Les élèves ne pouvant participer avec l’un de ses parents (tel que soit le problème) devra se trouver un parent de substitution.



Vous serez informé très prochainement de la première épreuve.



Le Ministère de la Magie.



Lorsque Harry eu prononcé le dernier mot, le cœur de Maria se serra. Elle baissa la tête un bref instant pour faire le vide autour d’elle mais elle sentit la main de Elodie se poser sur son épaule puis glisser le long de son bras pour finir par lui serrer fort la main. Aucune parole ne fût prononcé entre les deux jeunes filles pourtant elles savaient toute deux qu’elles étaient là l’une pour l’autre.



Le silence fut brisé par la douce voix de Jenny.



Jenny : Et comment on va faire nous ? On est trois de la même famille à être en 7ème année.



Jessy : On va devoir se trouver un parent de substitution.



Mais le problème des Malefoy paraissait bien maigre par rapport à celui de Harry, Maria et Hermione.

Se fut Drago qui prit la décision de faire bouger le groupe, il attrapa Hermione par la main et se dirigea vers la Grande Salle suivit par tous les autres.

Le Ministère avait encore trouvait le moyen d’instaurer des problèmes là où il n’y en avaient pas encore.



***



Quelques heures plus tard, autour d’une grande table se trouvait toutes la famille Malefoy au grand complet, c’est à dire Lucius, Narcissa, Drago, Jessy et Jenny. Bien sûr leur sujet de conversation était le concours et le partage des parents. Pour le moments, la seule chose sur laquelle ils étaient tous en parti d’accord c’est sur le fait que Dray et Lucius soit ensemble mais malheureusement pour deux filles il ne restait plus qu’une mère.



Narcissa : Je ne peux pas me diviser en deux ! Il va falloir faire un choix.



Jenny : Mais avec qui va se retrouver l’une de nous ?



Narcissa : On pourrait peut être demander à Bellatrix !



Lucius : Bellatrix ?



Narcissa : C’est une bonne sorcière et c’est la tante de nos enfants.



Lucius : Bella reste tout de même très fidèle aux idées de Voldemort.



Narcissa : Justement ça fera du bien à ma sœur de se changer un peu les idées. Et puis elle est la marraine de Jessy et de Drago. Donc c’est décidé Jessy tu sera avec ta tante !



Jessy : Pourquoi moi ?



Narcissa : C’est ta marraine.



Jessy : C’est aussi celle de Drago !



Dray : Ouais mais je suis avec papa moi !



La Malefoy tapa violemment ses coudes sur la table de bois mais cela ne changea rien à la décision de ses parents et la conversation en resta là.



***



Hermione marchait comme une folle dans les couloirs du château poussant toutes personnes se trouvant sur son chemin. Elle devait trouver Drago, elle devait le trouver et maintenant. Elle avait besoin de le serrer dans ses bras, qu’il la rassure. Notre petite Mione était déjà toutes chamboulée ces derniers temps, les choses partaient complètement en vrille et la seul personne sur laquelle elle pouvait se reposer totalement était son petit ami. Soudain, elle entendit une porte se refermer derrière elle, elle se retourna espérant voir Drago mais au lieu de l’homme de sa vie, elle tomba nez à nez avec sa mère.



Les deux femmes parurent dans un premier temps étonnées, toutes les deux restaient là planté l’une devant l’autre, la bouche ouverte et les yeux sortant de leurs orbites. Finalement se fut, Lindsay qui décida de briser le silence.



Lindsay : Euh… je ... j’ai entendu parlé du coucours pour les 7ème année.



Mione : Oh oui, encore une superbe idée du ministère.



Lindsay : Et tu as pensé a qui sera le parent qui t’accompagnera ?



Hermione relava la tête d’un coup sec, elle sentait une colère immense l’envahir petit à petit, cette femme qui l’avait abandonné et qui avait caché son identité à son père biologique osait lui demandé qui elle avait choisi pour ce stupide concours.



Mione : En tous cas, certainement pas toi.



Puis elle se retourna et se remit à courir dans le couloir, lorsque elle s’arrêta, elle se laissa glisser contre le mur. Avec qui allait elle faire le concours ?



***



Sur le tapis, dans la salle sur demande se trouvait déjà, Blaise, Jessy, Jenny, Harry, Elodie, Maria, Ron, et Drago, la seule manquante à l’appelle pour le moment était Hermione. Pendant se temps le petit groupe parlait de la dernière trouvaille du ministère de la magie.



Jessy : C’est la pire des pires des idées qu’ils n’aient jamais eu.



Harry : Le truc avec Ombrage c’était pas mal non plus (tome 5) !



Jenny : Tous le monde sais avec qui se mettre ?



Elo : J’ai appelé mes parents, je vais me mettre avec mon père et… enfin, c’est une proposition mais ma mère se disait que peut-être elle pourrait faire le concours avec toi, Maria.



Maria se tourna brusquement vers son amie. On lui demandait si elle voulait participer à un concours avec les parents avec la famille qui avait détruit la sienne. Pourtant en y repensant c’était peut être eu maintenant sa famille. Oui, aujourd’hui toutes les personnes qui l’entouraient et qui la soutenaient étaient ceux qui avaient contribué à la chute de son nom.

Maria porta la main à ses cheveux et laissa glisser lentement ses doigts dedans, elle avait pris sa décision !



Maria : Merci, Elodie. Ca me ferait très plaisir.



La scène devenait un peu trop sentimental pour Ron qui décida de briser le moment intense.



Ron : Je participe avec ma mère.



Tous les regards se tournèrent sur lui d’un bloc.



Blaise : Euh… ben génial. Moi je le ferais avec mon père. Mais à propos Drago comment vous vous êtes arrangé ?



Jessy : (sarcastiquement) On m’a trouvé une mère de substitution.



Dray : Jess, c’est pas si horrible !



Jessy : Non, c’est pire !



Harry : C’est qui ?



Jessy : Ma chère tante mais qui est aussi ma chère marraine Bellatrix Lestrange.



Harry eu comme un blocage, la femme qui avait tué son parrain, la seule personne qui lui restait allait venir dans Poudlard pour participer à un concours avec sa petite amie. Génial ! De grosses gouttes commencèrent à couler sur son front. Il commençait à avoir très chaud.



Jessy : Harry ça va ? Et toi tu es avec qui ?



Harry : Pas encore trouvé. Euh… je suis désolé mais j’ai besoin d’air, il faut que je sorte.



Sur ce, il se dirigea vers la porte pratiquement en courant manquant par la même occasion de renverser Hermione qui justement arrivait.



Jessy : J’ai dis quelque chose de mal ?



***



Harry était installé dans un des couloirs de Poudlard, assit sur le sol froid contre un grand mur, les jambes recroquevillés sur lui même, il réfléchissait à tous les problèmes qu’il avait rencontré depuis sa naissance et la liste était bien longue.

Il ne savait toujours avec qui faire le concours, il n’avait aucune famille même Sirius n’était plus là. Il pensa pendant un bref instant à Remus Lupin mais ce dernier étant aurore était surchargé de travail.



Soudain une personne s’assit à côté de lui, doucement elle se laissa glisser contre le mur puis tandis un cigarette à Harry qu’il saisit. En temps normal, ces deux personnes ne fumaient pas mais situation désespérée, mesure désespérée. Cette femme qui s’était posé à côté de lui, n’était autre que Lindsay Halliwell, sa prof de défense contre les forces du mal mais aussi la mère biologique de sa meilleure amie.



Lindsay : Tu n’as toujours pas trouvé de parents ?



Harry : Non. Et je suppose que Hermione ne veut pas que vous soyez sa partenaire pour le concours ?



Lindsay : Bingo !



Harry : (ayant du mal à parler à cause du fait qu’il s’étouffe, Harry ne sait pas fumer lol) Résultat des courses, je me retrouve sans parent et vous sans enfant mais bon, vous vous n’êtes pas obligé de participer au concours.



Lindsay : Mais attends, j’ai peut être une idée Harry. Si tu veux, je peux être ta mère de substitution.



Harry : Quoi ? Mais, Hermione ! Comment elle va le prendre ?



Lindsay : Je ne sais pas. (se relevant) C’est à toi de prendre une décision, mais saches que j’accepte si tu le veux.



La jeune professeur commença à partir mais elle fût vite rattrapé par la voix de son élève.



Harry : Ok, J’accepte ! Merci professeur.



Lindsay: De rien, Harry. Je te laisse le dire à Hermione ?



Harry : Ouais.



***



Après que Harry soit partit en catastrophe, tous le groupe s’était séparé et maintenant Hermione marchait dans le château sans trop comprendre se qui se passait. Jamais au non jamais elle n’avait été aussi perdu que ces derniers temps.



Elle porta une de ses mains vers une joue ou se trouvait une larme. Elle avançait tête baissé sans vraiment faire attention ou ses pieds la menait soudain elle rentra de pleins fouet dans … son père.

Le choc en fit même tombé, la jeune préfete en chef sur les fesses.



Rogue : (lui tendant une main pour la relever) Faites attention ou vous allez Miss …



Mione : Miss Rogue ! ou Miss Halliwell ou même Mis Granger, comme vous voulez, vous avez le choix maintenant !



Rogue : Ecoutes Hermione, il faudrait peut être qu’on en parle ?



Mione : Hermione ?



Rogue : Je savais que j’avais une fille qui avait été placé chez des moldus mais j’ai apprit que tu étais ma fille il n’y a que très peu de temps.



Mione : Je sais, enfin je m’en doutait. Excusez moi.(commençant à partir)



Rogue : Hermione attend, écoute je sais que depuis quelques années tu ne me porte pas dans ton cœur et je dois t’avouer que pour moi c’est la même chose. Mais j’ai appris que pour le concours tu étais seul donc se serais peut être pour nous le moment d’essayer de se connaître ?



La jeune femme regarda son père, cet homme quelle détestait depuis plusieurs années. Il était là, il la regardait et lui proposait de participer à un concours père/fille. Elle ne savait pas si il avait été du côté du mal ou du côté du bien pendant la guerre, ça avait toujours été un mystère pour elle et ses amis (enfin c’est se qu’elle pensait).



Le directeur attendait une réponse, il fixait sa fille se demandant comment réagir si celle ci refusait mais Hermione se retrouvait seul pour le concours et à choisir entre lui et Lindsay, elle préférait encore son ancien prof détesté.



Hermione : D’accord.



***



Le grand jour était enfin arrivé, la première épreuve allait commencer pour tous les participants du concours, les membres du ministère étaient posté devant une grande porte et ils attendaient dix heure pile pour faire entrer élèves et leurs parents.



Mais tous les parents n’était pas encore à l’appel, en faite il en manquait plutôt beaucoup, Lucius, Narcissa, Bellatrix, Severus, et Lindsay.



Sur le côté Mme Weasley se trouvait avec son fils, Ron, Hermione et Harry.

Elle était ravi de pouvoir retrouver ses petits protégés qu’elle n’avait pas vu depuis un bon moment.



Mme Weasley : Je suis ravi de vous revoir les enfants, c’est un vrai plaisir de passer quelques jours avec vous. Mais ma petite Hermione, t’es parents nous avons appris leur divorce, tu dois être chamboulé.



Mione : Oh, ça va, de toute façon vous avez dû apprendre que se n’étais pas mes parents biologiques.



Mme Weasley : Oui, il paraît que c’est Lindsay Halliwell ?



Harry : Ma mère de substitution !



Mione : Qui je te ferais remarquer n’est toujours pas arrivé, quelle irresponsable !



Harry : D’après se que je vois ton père n’est toujours pas là non plus !



La jeune Griffondor tira la langue à son meilleur ami, Harry avait plutôt bien pris le fait qu’elle se mette avec Rogue pour le concours. Du coup, elle n’avait rien dit du fait qu’il se mette avec sa mère.



Mme Weasley : Vous participez avec qui vous deux les enfants ?



Harry : Et ben, Lindsay Halliwell.



Mione: Et moi avec Rogue !



Mme Weasley : Rogue ?



Mione: Et ben en faite c’est... c’est mon père.



Mme Weasley : Oh ! Pauvre chérie.



De l’autre côté du couloir, se trouvait Blaise avec son père, Elodie, Maria, les parents de Elodie, Drago, Jenny et Jessy.



Mr Zambini : Mais que font vos parents ?



Dray : Bonne question !



Jessy : Avec un peu de chance l’autre folle ne va pas être là à temps et se ne sera pas de ma faute.



Bellatrix : Quelle folle chère filleule ?



La jeune blonde se retourna, derrière elle se trouvait ses parents, ainsi que sa marraine, Rogue et Lindsay Halliwell.



Dray : Enfin !



Narcissa : On a eu quelques problèmes à régler.



Lindsay : Je vais rejoindre Harry.



Mme Johnson : Harry ?



Lindsay : Harry Potter ! Je suis sa mère de substitution.



***



La première épreuve commençait. Sur chaque table se trouvait deux binômes qui étaient séparés par un évier. Sur le tableau, se trouvait la recette d’une potion plutôt complexe que chaque binôme devait exécuter autant dire que Drago et Hermione se trouvant avec des profs de potions se frottaient les mains.



Pour le binôme de Drago et Lucius tous se passait bien, Drago laissait travaillé son père pendant qu’il regardait d’un œil amusé ses sœurs et leurs mères (de substitution pour Jessy). Hermione et Severus faisaient une équipe de choc, les choses se passaient bien mais ils ne parlaient que travail. Maria et Elodie s’en sortaient plutôt bien avec les parents de Elodie même si la mère de Elodie préférait laisser faire Maria, les potions n’était pas vraiment son truc. Harry et Lindsay n’avaient pas trop de problème non plus à part qu’au début Lindsay avait un peu eu la main lourde sur la bave de limace.



Pour Narcissa et Jenny, les choses étaient très différentes et elles rencontraient plus de difficultés.



Narcissa : Mais non Jenny, c’était trois pincées !



Jenny : Et ben j’ai mis trois pincées !



Narcissa : Non, tu en a mis deux !



Jenny : Non, trois ! Je sais compter quand même.



Narcissa : Remets en quand même une.



Mais Narcissa avait mal compté et Jenny avait bien mis trois pincées. Le liquide se contenant dans la marmite commença à monter puis cela se mit à bouillir et un immense projectile arriva sur les deux femmes Malefoy.

Toutes deux se retrouvèrent couverte d’un horrible liquide vert. Et oh grand malheur, Lucius eu une minuscule tâche sur sa cape de sorcier.

Son regard se posa sur la tâche, puis sur sa fille et enfin sur sa femme. Il leurs lança un regard des plus glacial et accusateur.



Jenny : (d’une petite voix) Désolé.



Narcissa : (frottant la tâche) Oh, c’est pas grave, on ne la voit même pas.



Lucius : On ne l’a voit même pas ? Mais vous êtes aveugle, on ne voit que ça ! Ma cape est foutu ! Et vous savez combien elle coûte ma cape ? Imaginé vous un peu son prix ! Non, en faite ne l’imaginez pas ! Il n’est même pas envisageable ! Et toi, Narcissa arrêtes de la touché, tu en ai couverte et tu va m’en mettre encore plus.



Jenny : Ben, si elle est foutu de toute façon.



Lucius sentit la colère monter encore plus en lui, il expira bruyamment puis se tourna vers son fils.



Lucius : On a intérêt à le gagner ce concours !



Puis les choses reprirent et chacun se concentra sur sa potion. (même Lucius)



Mais il y avait également de l’agitation du côté de deux autres femmes de la famille :



A chaque fois que Jessy rajoutait quelque chose dans la marmite, sa tante lui faisait un commentaire.



Jessy : De l’huile de foie de murut.



Bellatrix : Voit comment elle sert ça ! Heureusement qu’il n’y a pas trois litres à mettre sinon on y serait encore.



La jeune Malefoy posa tous se qu’elle avait dans les mains sur la table de façon bruyante puis regarda sa tante avec plein de mépris pendant au moins deux bonnes minutes.



Ballatrix : Quoi ?



Jessy : Quoi ? Tu veux savoir quoi ? Tu me fais chier ! Merde ! Déjà que tu ne fou rien depuis tout à l’heure mais en plus tu oses critiquer. Tu me soules ! Merde ! Merde ! Et merde !



Dans un geste théâtrale la blonde donna un coup dans une bouteille qui doucement tomba sur le bord de la marmite et une goutte, une seule goule alla dans le liquide vert et là …



BOUM





Quelques minutes plus tard, tous les participants du concours étaient dans le couloirs. Après l’explosion, la pièce s’était remplie d’une fumée épaisse qui rendait l’air irrespirable, toutes les personnes s’y trouvant avait donc été évacué. Bien sûr les deux personnes qui étaient dans le plus mauvais état étaient Jessy et Bellatrix.



Dans un coin se trouvait Lucius avec ses enfants, sa femme, ses amis Serpentard, leurs enfants et sa chère belle sœur et ce premier était plus énervé que jamais.



Lucius : Ma famille est une honte ! Tous d’abord ma fille et ma femme me font une énorme tâche puis ma belle sœur et mon autre fille font exploser la pièce.



Jessy : C’est pas la pièce qui a explosé, c’est le chaudron.



Narcissa : Puis ta tâche étais toute petite.



Lucius : Ne vous cherchez pas d’excuse, vous êtes toutes les quatre les calamitées et vous êtes une honte pour le nom Malefoy.



Bellatrix : De toute façon je ne suis pas une Malefoy.



Lucius : Et heureusement !



Mr Johnson : Tu devrais te calmer Lucius.



Lucius : Me calmer ? Plus facile à dire qu’a faire lorsque nous avons une famille comme la mienne.



Elodie : On va avoir une nouvelle épreuve parce que maintenant ils ne peuvent plus savoir qui avait une bonne potion.



Lucius : Faute à qui ?



Ballatrix : Encore une fois Lucius il faut toujours que tu gâches tous.



***



La deuxième épreuve avait commencé depuis déjà une bonne demi heure et pour le moment aucune catastrophe n’était survenue enfin presque. Pour la deuxième épreuve, parents et enfants avaient à faire un parcourt en balais mais en ayant leurs balais accrochés. Bien sûr le parcourt était de plusieurs kilomètre et rencontrait beaucoup de difficultés.



Drago et Lucius eux avaient eu problème dés le début parce qu’ils n’étaient pas d’accord sue la personne qui passait devant.



Lucius : Etant donné que je suis ton père il faut mieux que je passe devant.



Dray : Oui mais comme je suis capitaine de mon équipe de quidditch c’est plutôt moi qui doit passer devant.



Lucius : J’ai plus d’expérience que toi sur un balais !



Dray : Oui, mais t’es plus vieux donc plus rassis.



Lucius : Plus rassis ?



Dray : Oui, tout à fait.



Lucius : Bon, très bien ! Prends les raines mais à la première erreur tu en entendra parler jusqu'à la fin de ta vie.



***



Hermione et Rogue avaient eu un départ beaucoup plus calme, la Griffondor avait préféré laisser son père prendre les devant et tous les deux s’en sortaient plutôt pas mal sur un balais. Il faut dire que depuis le début de l’année, Mione avait intégré l’équipe de quidditch de son meilleur ami du coup elle était devenue performante. Elle suivait sans trop parler son père mais pleins de questions se bousculaient dans sa tête. Soudain elle stoppa son balais manquant par la même occasion de faire tomber son père du sien ! (hé oui c’est comme le code de la route quand on pille : accident ! ).



Mione : J’ai besoin de savoir comment ça c’est passé avec ma mère ? Pourquoi je suis né ?



Rogue : Euh… tu es sûr que tu ne peux pas attendre que l’on termine cette course ?



Mione : Ca fait 17 ans que j’attend !



Rogue : Justement tu peux attendre une heure de plus, non ?



Mione : Mais pourtant vous étiez censé vous détester.



Rogue : (essayant de faire court, pour la couse) Mais on se détestait, je ne savait plus trop où jeter mes plumes entre l’ordre du phoenix et les mangemorts et ta mère était désespérée de sa rupture avec Black. On s’est retrouvé tous les deux dans un bar un soir, on a trop bu et on a fait se qu’on a fait. Résultat de cette soirée : 9 mois plus tard tu étais là et ta mère a préféré te placer pour ne pas que tu fasses face à la guerre avec une mère aurore et un père qui joue un double jeu.



Mione : Tu ne savais pas où j’étais ?



Rogue : Non, je pense que la première intention de ta mère quand elle t’a placé c’étais de te protéger de moi.



Mione : Pourquoi ? Tu étais de quel côté réellement dans cette guerre ? (voyant son père baisser la tête et hésiter) Non, laisses tomber. De toute façon ça n’a plus d’importance maintenant, je sors bien avec un ancien mangemort.



Rogue : Euh… je propose qu’on continu la course.



***



Bellatrix et Jessy s’étaient mises dans le tête d’avancer l’une à côté de l’autre et non l’une derrière l’autre or le parcourt n’était pas prévu pour ça. Arrivé devant un anneaux où une seule personne pouvait passer, elles commencèrent à accélérer toutes les deux pour passer la première donc elles se coincèrent dedans.



Bellatrix : Aïe ! Ouille ! Mais c’est pas possible ! Pousses toi !



Jessy : Rêves ! C’est toi la grosse dinde qui nous a coincé là.



Bellatrix : La grosse dinde ? Répètes moi, un peu ça !



Jessy : (hurlant) Grosse dinde !!!



Bellatrix : (hurlant à son tour) Je suis ta tante et tu me dois le respect !!!



Jessy : Je ne vois pas comment on peut respecter une pauvre folle comme toi !



Bellatrix : Une pauvre folle ?



Jessy : Oui, une folle dingue ! Je me demande comment on peut avoir ne serait qu’un lien du sang !



Bellatrix : C’est bien ce que je me demande. J’avais bien dis à Narcissa de ne pas épouser Lucius. Voilà le résultat de leur erreur, une sale petite peste !



Jessy : Tu parles ! On m’a toujours dis que tu étais morte de jalousie à leur mariage, tu avais toujours été folle amoureuse de mon père.



Bellatrix : Et il était amoureux de moi aussi puisque nous somme sorti ensemble pendant nos 7 années à Poudlard.



Jessy : Oui, mais il a choisit d’épouser ta petite sœur ! Parce que elle se n’est pas une malade obsessionnelle !





***



Jenny était passé devant et Narcissa la suivait doucement, elle veillait sur sa fille sans non plus lui mettre des bâtons dans les roues. Soudain le pied de Jenny se prit dans la corde qui relié les deux balais entre eux.



Jenny : Oh oh ! Euh… Maman j’ai un petit problème.



Narcissa : Oups ! Bon, ma chérie ne bouge pas, je vais essayer de glisser sur la corde pour te détacher.



Malheureusement Mme Malefoy n’avait pas pensé que en glissant sur la corde, elle perdait le contrôle de son balais. Du coup le balais de Narcissa s’écroula en emportant dans sa chute le premier balais.



Jenny et Narcissa : Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!



***



Quelques heures plus tard tous le monde avaient enfin franchi la ligne d’arrivée, globalement on pouvait dire qu’ils étaient tous entier, certain étaient endommagé mais entier. Les plus endommagé cette fois ci n’étaient pas Bellatrix et Jessy mais elles étaient de la même famille, c’était Narcissa et Jenny. Leur chute les avaient mené directement dans un buisson ruisselant d’épine. Elles avaient tous de même réussi à en ressortir et remonter sur leurs balais pour rejoindre la ligne d’arrivé. Bellatrix et Jessy n’avaient pas réussi à se dégager de leur piège mais avaient pu détacher l’anneau de son piqué, elles avaient donc franchi la ligne d’arrivé dans l’anneau (original !). Pour les autres membres de leur groupe la couse s’était bien passé mais les gagnant étaient … Drago et Lucius. Oh grand malheur de Lucius son fils avait été « parfait » et ils avaient remporté la course la tête haute.



Jenny : Ca me pique partout !!!



Lucius : C’est pas possible, les autres participants étaient vraiment nul parce que tu as fait pleins pleins d’erreurs.



Drago : Où ça ?



Lucius : Euh… partout ! Si j’avais guidé on serait …



Drago : On serait arrivé avant de partir ?



Lucius : Ne soit pas mauvais perdant Drago.



Dray : Mais je ne suis pas mauvais perdant puisque j’ai gagné !



Narcissa : Aïe ! J’avais encore une épine sur ma jambe ! Bon et vous deux vous allez arrivé à sortir de la dedans ?



Bellatrix (essayant encore de sortir de l’anneau) On sortira quand ta fille décidera de faire un effort !



Jessy : Je fais un effort, je force comme une malade depuis tout à l’heure.



Bellatrix : Il faut croire que tu ne force pas comme il le faut.



Jessy : Et toi à part critiquer tu ne fais pas grand chose.



Bellatrix : La seule chose à faire c’est détruire l’anneau !



Lucius, Narcissa, Jenny et Jessy : Détruire l’anneau ?



Bellatrix : Oui.



Lucius : Il est hors de question qu’on détruise un anneau dans lequel se trouve ma fille !



Bellatrix : Je te rappel que je suis aussi dedans.



Lucius : Ouais, c’est vrai. On devrais peut être le détruire !



Narcissa : Lucius ! On va trouver un autre moyen !



Jessy : Oui, ben dépêchez vous de le trouver votre moyen parce que si je reste une minute de plus coincé ici avec elle je crois que je vais devenir aussi taré qu’elle.



Narcissa :Jessy! Mais c’est pas possible ! Tu es bien la fille à ton père toi !



Lucius : Il faut mieux être de ma famille que de la tienne en tous cas !



Narcissa : A bon ? Je te rappel que j’appartiens à une très grande famille aussi ! Peut être même une famille plus prestigieuse que la tienne ! Les Black !!!



Lucius : Les Malefoy ont toujours était au dessus des Black ! Et puis de toute façon les Black se sont éteint !



Narcissa : Non ! Je suis encore une Black, je te rappel !



Lucius : Non ma chère ! Tu es une Malefoy et ça jusqu'à la fin de ta vie !



Narcissa : A part si je demande le divorce !



Lucius : Demander le divorce ? Tu es consciente de se que tu viens de dire ?



Narcissa : Tout à fait !!!



***



Troisième épreuve pour les 7ème année, troisième et dernière épreuve, cette fois le ministère avait décidé de faire une épreuve cent pour cent protégé pour éviter qu’il y est encore une fois un blessé voir un mort parce que Lucius et Narcissa étaient toujours en froid.



Quelques minutes avant de rentrer dans la salle où ils allaient découvrir la dernière épreuves, notre groupe Serpentard-Griffondor s’étaient retrouvé.



Drago : C’est la honte ! Et voilà maintenant que mes parents s’arrachent le chignon ! Je suis vraiment tombé dans une famille de malade, je suis le seul être normal de cette famille !



Jessy : Hé !



Jenny : Et puis ça peut arriver à tous le monde de tomber de son balais !



Jessy : Et de se coincer dans un anneau !



A la remarque de sa petite amie, Harry s’arracha un petit sourire dans le coin de la lèvre. Jessy était un sacré numéro, mais c’était son sacré numéro, elle était son rayon de soleil malgré le fait qu’elle soit une vrai furie. Dans le fond elle ressemblé un peu à sa tante Bellatrix.



Blaise : Bon en tous cas pour le moment c’est toi et ton père qui gagnez !



Elodie : Comme d’habitude Monsieur va rapporter la coupe !



Mione : La dernière fois je l’avais frôlé la victoire !



Elodie : Au concours de l’aigle noir ? C’est moi qui l’ais frôlé cette victoire !



Dray : Arrêtez de vous battre de toute façon c’est moi qui est gagné et vous savez pourquoi ? Parce que moi contrairement à toi, Hermione, Jenny, Jessy, Blaise, Harry et Maria, je sais me concentrer sans paniquer ou piquer une crise. Enfin bref je sais faire la part entre mes sentiments et mon travail !



Mione : Tu insinues que nous on ne peut pas le faire ?



Harry : Et pourquoi tu nous as inclus la dedans, Blaise et moi ?



Maria : Et ben moi, je pari que un de nous peut te battre à cette épreuve.



Dray : (sourire au lèvre) J’aimerai bien voir ça.



Mione : Et ben tu vas voir mon chéri et tu ne vas pas être déçu.



***



La troisième épreuve sortait un peu du commun, c’était une histoire de confiance entre le parent et son enfant, l’un des deux avaient les yeux caché et devait traverser un parcourt seulement guidé par la voix de l’autre. Autant dire que les choses devenaient difficiles pour les groupes qui étaient en conflits. Mais pour les amis de Drago, la victoire avait prit une toute autre tournure, ils fallaient qu’ils gagnent pour remettre le roi des Serpentard à sa place.



Du côté de Bellatrix et Jessy ont peu se douter que les problèmes avaient commencé dés le début mais cette fois la jeune Malefoy avait été très diplomate.



Bellatrix : Je te guide, il est hors de question que je me laisse guidé par une petite sotte dans ton genre qui est allé jusqu'à nous coincer dans un anneau !



Jessy : (calmement) Je préfère guidé.



Bellatrix : Pas question, j’ai dis ! Je vais guider.



Jessy poussa brutalement sa tante contre un mur puis elle la bloqua en la tenant fermement par le cou.



Jessy : J’ai dis que je guidé donc je vais guider ! Je veux gagner cette épreuve à la con !



***



Hermione était sur le parcourt, elle ne voyait rien la seule chose qui la faisait avancer était la voix de son père qui la guidé calmement mais fermement. Exactement comme un père doit guider sa fille dans la vie, finalement son ancien professeur de potion aurait peut être pu faire un bon père.



Rogue : Vas vers la droite Hermione. Doucement très doucement.



Mione : Je sent quelque chose.



Rogue : Non, il n’y a rien. Fais moi confiance, vas encore vers la droite. Très peu, seulement quelques centimètres.



Hermione se stoppa quelques secondes, qu’allait elle faire ? Soit elle suivait les conseilles de son père et elle prenait le risque de buter contre un truc et de s’écrouler misérablement contre le sol. Où alors elle suivait son instinct et elle prenait également ce risque. Autant essayer d’écouter la personne qui la guidé et qui contrairement à elle voyait clair.



Mione : (suivant les conseilles de Rogue) Ok, c’est bon là ? J’y suis ?



Rogue : Oui, maintenant avance jusqu'à que je te dise stop.



***



Mme Johnson : C’est bien Maria, continue comme ça, ma chérie, tu y es presque.



Maria : C’est vrai, parce que moi j’ai vraiment l’impression de m’approcher de l’eau.



Mme Johnson : De l’eau ? Non, bien sûr que non, ce n’est pas de l’eau, c’est du goudron.



Maria : A bon ?



Faisant confiance à sa guide Maria fonça droit vers le goudron qui s’avéra finalement ne pas être du goudron.



PLOUF



Mme Johnson : Oups, c’était de l’eau.



***



Mme Weasley : C’est super mon bébé, mon petit ronichou, avance encore mon petit cœur.



Ron : Maman, la ferme ! Et guide moi bien.



Mme Weasley : Mais Ron, enfin, parles autrement à ta mère quand même.



Ron : Je te parle comme je veux.



Mme Weasley : C’est quoi exactement ce que tu es en train de nous faire ? C’est une crise d’adolescence en retard ?



Ron : Guide moi et ferme la !



Vexé par les remarques de son fils, Mme Weasley décida de se taire comme le voulais son fils mais même de se taire au point de ne plus parler du tout et de le laisser se guider tous seul.



Ron : Maman ? Oh ? Maman ?



BOOM !!!



***



Elodie venait de réaliser quelque chose, ce n’était pas facile du tout de faire une course à obstacles les yeux fermé avec des talons aiguilles. De plus son père ne semblait pas réaliser la difficulté de sa tâche puisque depuis le début de l’épreuve il lui hurlait dessus.



Mr Johnson : Mais Elodie ! Concentres toi ! Dépêches toi !



La jeune blonde rumina entre les dents, elle était prise entre deux envies, l’une gagné la course et remettre son meilleur ami à sa place où alors perdre la course et faire chier son père qui lui hurlait des recommandations qui la guidé nullement. Soudain son talon se bloqua dans une minuscule faille dans le sol juste asse grande pour accueillir la chaussure de la Johnson Une personne normal se serait arrêté et se serait sorti de là doucement mais Miss Elodie n’était pas une fille comme les autres, s’était une vrai peste hystérique. Elle força tel une lionne, bien sûr le talon ne résista pas et elle s’étala de tous son long sur les dures pavés.



***



Narcissa guidait sa fille de façon plutôt maladroite se qui avait le don d’énerver la jeune Malefoy qui souhaitait vraiment remporter cette épreuve et battre son frère.



Narcissa : A droite euh… non à gauche.



Jenny suivant le premier conseil de sa mère se prit de plein fouet un mur puis en faisant demi tour elle marcha sur une petite balle ce qui eu pour résultat qu’elle se retrouve sur les fesses au sol, le visage décomposé.



Jenny : (hurlant) Maman ! Si tu pouvais te concentrer deux minutes se serait super ! Merci !



Narcissa : Oh, quelle agressivité ! Ca arrive à tous le monde de se tromper de temps en temps.



Jenny : Oui, mais là c’est pas de temps en temps depuis le début de l’épreuve tu ne fais que m’induire en erreur.



Narcissa : J’y peux rien, je suis énervé à cause de ton père.



***



Mr Zambini : A gauche Blaise … mais non ! Ton autre gauche !



Blaise : Mais arrêtes de m’hurler dessus !



Mr Zambini : Tu as qu’a être moins nul et j’arrêterais.



Blaise s’arrêta d’un coup net, s’assit en plein milieu du parcourt, croisa les bras et ne bougea plus.



Mr Zambini : Mais qu’est ce que tu fais ?



Blaise : Tant que tu m’hurlera dessus je ne bougerai plus.



Mr Zambini : A cause de tes conneries, les Malefoy vont encore nous battre !



A la remarque de son père, Blaise se leva en sursaut. Pour une fois il était d’accord avec son père, il devait battre Drago Manque de bol, il se leva avec un peu trop d’enthousiasme et donc se rétalla sur le ventre.



***



Harry et Lindsay avaient pour le moment fais un parcourt sans faute. C’était le jeune Potter qui guidé sa professeur de défense contre les forces du mal et ils semblaient faire une bonne équipe.



Harry : Encore une peu, voilà c’est bon.



Lindsay : D’accord et là je fais quoi ?



Harry : Il va falloir passer dans un petit tunnel mais tu ne peux y entrer que à quatre pattes.



Lindsay : A quatre pattes ?



Harry : Euh… ben… ouais.



Lindsay : La dernière fois qu’un garçon m’a dit ça, c’était ton parrain et c’était dans un tout autre contexte. Oui, enfin bref quoi …



***



Lucius : J’en reviens pas qu’on a encore gagné. C’est pas possible !



Drago : On est sensé être heureux de gagner normalement, papa.



Lucius : (mauvaisement) Ouais, non mais je suis ravi.



Drago : Ca se voit, dis donc.



Narcissa : (arrivant) Félicitation, vous avez remporté le concours.



Lucius : Merci Mme Black.



Narcissa : De rien Mr Malefoy.



Dray : Pfffff vous êtes vraiment ridicule tous les deux.



Sur cette remarque, l’enfant prodige alla rejoindre ses amis qui l’attendaient désespéré un peu plus loin. Après le départ de Drago, Lucius et Narcissa se regardèrent puis explosèrent de rire. Finalement dans la famille, le plus adulte était le fils.



***

Elodie : J’en reviens pas, il a encore gagné.



Jenny : C’est déprimant !



Jessy : Démoralisant !



Maria : Fatiguant !



Mione : Désopilant !



Dray (arrivant) Vous parlez de quoi ?



Harry : Devines !



Dray : De ma victoire ?



Blaise : Ah ! Ah ! Très drôle.



Dray : Oh moins, j’ai obtenu le résultat que je cherché.



Mione : Quoi ? Gagner ?



Dray : Non, vous faire vous surpasser.



***


Alorrrrs ? N'hésitez pas à laisser un petit message !
End Notes:
Rewiew !!!!!!!!!! SVP !!!! C'est notre raison de vivre ! Bon ok j'en fais un peu trop mais c'est quand même encouragent lol kiss
Les vacances de noel by Clara et Bibi
Author's Notes:
Noel ? Ca approche de plus en plus mais pour les héros de Story Poudlard c'est MAINTENANT ! Laissez vos reviews à la fin du chap !
Les vacances de noël



Harry : Tout le monde est prêt ?



Mione : Non, Non...Drago est parti chercher mes valises…



Harry : Mais…elles sont là tes valises !



Mione : Les autres, débile !



Harry déglutit tandis que Jessy le fusillait du regard.



Jessy : Alors comme ça, comme le nombre de bagage par personne devait être limité, je ne devais prendre qu’une valise ?!



Harry (souriant) : Jessy…ta valise dépasse les trois valises d’Hermione !



Jessy : Et alors ?!



Harry : Alors on ne part pas six mois, mais deux semaines !



Elo : « La cité des Anges »…à ce qui paraît, c’est pas mal là bas…



Maria : Pas mal ?! Géniale plutôt !



Elo : Ne jamais trop s’enthousiasmer, on revient forcément déçu !



Hermione sourit à cette remarque. Un voyage de deux semaines à la Cité des Anges pendant les vacances de Noël. C’était le prix qu’avait remporté Drago au concours des « elle ne savait plus quoi », les vacances dernières, à la période d’Halloween [Voir épisode 14, de la saison 1 de Story-Poudlard]. A cette époque, ce voyage lui semblait encore assez éloigné. Et maintenant ça y était, elle était dans la hall à attendre que son petit ami ait finit de transporter ses valises, et en partance pour une des destinations les plus prisés des sorciers en hiver. Les vacances s’annonçaient bien.



C’est à cet instant que le fameux petit ami en question apparut en haut de l’escalier, deux grosses valises dans les bras.



Dray : Dis, tu ne crois pas que tu en prends un peu trop, chérie ?



Mione : Pas du tout !



Le Malefoy soupira d’un air agacé et commença à descendre les escaliers. C’est alors qu’un vent glacé s’engouffra dans le hall. Les portes d’entrée de Poudlard venaient de s’ouvrir. Deux personnes étaient apparues sur le seuil. Drago faillit en lâcher les valises de la jeune Gryffondor, tout surpris qu’il était.



Dray : Maman ?! Mais qu’est ce que tu fous là ?



Narcissa : Belle façon de m’accueillir dis moi…mais…ton père ne t’a pas dit ?



Jenny : Pas dit quoi ?



Dray : Papa ?



Tous les regards se tournèrent vers la seconde personne qui accompagnait Narcissa…soit, Lucius et en particulier ceux de ses trois enfants.



Lucius : Hem…et bien, je préférais que ce soit toi qui leur annonce…



Narcissa : Ah oui et pourquoi ?



Lucius : Parce que je n’avais pas envie de me faire engueuler à ta place !



Jessy : Bon, il se passe quoi là au juste ?



Instinctivement, les trois frères et sœurs s’étaient réunis autour de leurs parents, laissant les autres de côté.



Narcissa : Et pourquoi ils m’engueuleraient ?



Jenny : Oui, pourquoi on l’engueulerait ?



Dray : Qu’est ce qu’elle a encore fait ?



Narcissa : Hé ! Parle autrement de ta mère ! Et je n’ai rien fait du tout, j’ai juste décidé de reprendre un boulot…



Jenny : C’est vrai ?! Mais…



Narcissa (la coupant) : Oui, j’en avais marre d’être toute seule à la maison pendant que vous étiez tous à Poudlard…alors j’ai décidé de vous rejoindre !



Jessy : Euh…je ne comprends pas vraiment là…



Narcissa (souriant) : C’est pourtant simple…je suis votre nouvelle bibliothécaire !



Silence.



Dray/Jenny/Jessy : QUOI ?!



Narcissa : Et bien, vous savez, Mme Pince…



Jessy : Oui, on sait merci mais…



Dray (explosant) : Mais vous avez tous décidé de me faire chier cette année ! Déjà mes sœurs qui se ramènent ici, ensuite mon père et maintenant…TOI !



Narcissa : Drago ! Dis le tout de suite, si tu n’es pas content de savoir que maintenant je serais là…



Dray : Je ne suis pas content que tu sois à Poudlard, non !



Narcissa : Mais enfin…pense que, ici, on pourra se voir plus souvent, et je verrais un peu plus comment tu vis à Poudlard…



Dray : Justement !



Jessy (avec espoir) : Mais, tu as vraiment été engagé ou alors tu vas passer genre une période de test ?



Narcissa (avec un sourire froid) : Engagée…ravie de voir votre enthousiasme flagrant !



Jenny : Mais…



Jessy : Tu ne peux pas nous faire ça, maman ! Déjà que c’est limite que papa soit en permanence dans l’école à nous surveiller, mais en plus, si TOI, tu es là…



Lucius (à sa femme) : Tu vois pourquoi je préférais que tu leur annonces maintenant…



Narcissa : je vois…



Elle arrêta d’une main ses enfants qui allaient recommencer leurs protestations, l’air résigné.



Narcissa : que vous le vouliez ou non, j’ai accepté le poste, et j’y reste ! Maintenant, vous allez partir, vous aurez donc deux semaines pour digérer l’information avant de me revoir à la rentrée ! Bonne vacances et amusez vous bien…



Elle avait prononcé sa dernière phrase avec tellement de froideur que cela ressemblait à une menace. Puis, après avoir embrassé ses enfants, elle reprit son chemin de sa démarche élégante en n’oubliant pas de dire bonjour aux 6 autres personnes présentes. 6 ? Ben oui, Hermione, Harry, Blaise, Elo, Maria…et Ron Weasley. Le compte y était.



Lucius : Bon…ne faîtes pas de bêtises…



Et il quitta le hall lui aussi, laissant ses trois enfants dans le désarroi le plus total.



Jessy : Non, mais c’est quoi, ce délire ?!



Dray : Un cauchemar…ça ne peut être qu’un cauchemar…



A cet instant, un nouveau coup de vent les paralysa. Les portes de Poudlard, venaient de s’ouvrir à nouveau, mais sur une personne qu’ils reconnurent comme une des juges du concours que Drago avait remporté.



Fille : J’imagine que vous êtes les heureux gagnants…hem, vous faîtes de drôles de têtes pour des personnes qui s’apprêtent à passer de super vacances…



Pour toute réponse, une sorte de grognement s’échappa de la gorge du jeune Malefoy. Elle sourit, mal à l’aise.



Fille : Vous êtes prêts ?

Et quand, les dix compagnons sortirent du château, enfin prêts, et les valises dans les bras, ils aperçurent quatre magnifiques chevaux blancs de neiges ailés attelés à un carrosse immense. Il neigeait, et les chevaux, calmes, semblaient comme des statues dans le décor merveilleux du parc de Poudlard. Hermione sourit. Poudlard ne lui avait presque jamais était aussi magnifique à ses yeux. Et qu’importe la destination de ses vacances, aussi paradisiaque que cela puisse être, elle le savait, rien ne pourrait remplacer ce château.



***



Ils passèrent toute la journée dans les airs, à côtoyer les nuages, dans l’immense carrosse où ils étaient les seuls passagers. Hermione arrêtait de temps en temps de discuter ou de se disputer avec ses amis pour regarder le ciel. Elle entendit alors comme un ronflement et se tourna vers Ron, qui en effet, dormait.



Ron…cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas eu de véritable conversation avec lui… la dernière ne remontait pas au moment où il voulait se marier avec elle ?



Elle sourit. Ron était peut être un peu détraqué ces derniers temps, mais elle l’aimait toujours quand même. Seulement, les circonstances avaient fait qu’ils s’étaient peu à peu éloignés, en parti à cause de son actuel petit ami.



Elle sourit à nouveau. Pendant ces deux semaines, elle allait essayer de lui parler, car après tout, ils étaient toujours amis. C’était bien la raison pour laquelle il était là malgré le dégoût qu’il avait toujours pour les Malefoy et qui était plus que réciproque. Oui, si il était là, c’est qu’ils étaient toujours amis !



Si elle savait…



Et, ignorante du changement de Ron, elle s’endormit sur ces bonnes résolutions alors que le soleil lui-même semblait sur le point de se coucher.



***



Dray : Hé ! Mione, réveille toi mon cœur…



Mione (ouvrant un œil) : Hum ?



Dray : On est arrivé…



Hermione se redressa et le suivit hors du carrosse. Il faisait nuit. Mais elle voyait quand même. Et ce qu’elle voyait était magnifique. C’était en pleine montagne, un endroit certainement inconnu des moldus. Et ça lui faisait penser à un parc où ces parents l’avait emmené était petite. Elle avait été tellement émerveillée qu’elle avait voulu y revenir tout les ans. Mais ici, c’était…2 fois plus beau que ce parc d’attraction, dont elle portait toujours une photo d’elle, petite, dans les bras de Mickey, tout au fond de sa valise.



Elo : Pff…l’hotel est loin !



Hermione chercha des yeux parmis toutes les illuminations de Noël, une pancarte où quelque chose qui indiquait l’emplacement de l’hotel. Drago sourit et lui montra du doigt l’immense château, au loin, qui scintillait comme fait de glace.



Dray : On a le meilleur bien sûr !



Mione (souriant) : Bien sûr…



Jessy (traînant sa grosse valise) : Super ! On quitte un château…pour un autre !



***

Le lendemain matin, Ron se réveilla aux aurores, en sueur. Cauchemar. Toujours le même. Il se faisait découvrir et devait supporter les regards chargés de haines de ces anciens amis, puis il se faisait tirer par les Malefoy vers Azkaban, ceux-ci riant et le traitant de crétin finit. C’était affreux.



Mais comme toujours, il se rassura. Il allait les tuer avant qu’il ne soit découvert. Et même si, tenter de les attaquer pendant ces deux semaines était trop risqué car il se ferait forcément démasqué –étant le seul membre de Poudlard avec le groupe- ce séjour leur réservait tout de même de mortelles surprises.



***



« BOUM ». « Blam ». « Blom ». « Badam ».



Harry s’éveilla d’un coup, les yeux écarquillés. Il regarda tout autour de lui avant enfin de retirer ses épaisses couvertures dans un grand geste et de se lever dans un saut.



« Aieuh ». « Blam ». Il venait de s’écrouler sur quelque chose de mou. A y regarder de plus près, le quelque chose de mou en question ressemblait fort à sa petite amie, Jessy, échevelée et grimaçante de fureur.



Jessy : Tu pourrais pas faire attention ?! Tu m’as marché dessus, triple abrutit !



Harry (se relevant tant bien que mal) : Mais qu’est ce que tu fous par terre ?!



Il lui tendit la main, qu’elle prit, afin de se relever péniblement.



Jessy : A ton avis ?! Tu n’as pas entendu l’explosion ??



Harry l’avait bien entendu. C’est d’ailleurs ce qui l’avait réveillé. Mais en regardant dans la chambre qu’il partageait avec sa dulcinée, il n’aperçut rien d’anormal.



Harry : Et que…



Jessy (explosant) : MA VALISE ! MON UNIQUE VALISE ! Elle a implosé ! IMPLOSE ! Mon UNIQUE valise ! (elle le fusilla du regard) Je n’aurais pas du t’écouter ! Mon UNIQUE valise !



Harry : Ah…



Il soupira. Lui qui pensait passer des vacances tranquilles, imaginant que Ron ne voudrait pas attaquer ici de peur de se faire démasquer…mais apparemment il leur réservait bien des surprises…



Harry : Bien…j’imagine qu’il faut prévenir les autres…



Jessy : Tu imagines bien, Harry ! Mon UNI…



Harry (la stoppant) : J’ai compris, merci…



Il regarda l’heure pendant que sa petite amie fulminée. 9h30. Puis, il frotta le médaillon qu’il portait à son cou, activant le message d’alerte.



***



Quelques minutes après, le groupe au complet s’entassait dans l’immense chambre de Jessy et Harry, pour la plupart, pas encore tout à fait réveillés.



Drago : Je venais de m’endormir, alors dite moi que c’est important !



Mione sourit et posa la tête sur l’épaule du jeune homme avec un bâillement. Jessy, quant à elle, bien plus réveillée faisait les cents pas, énervée.



Jessy : Je n’ai plus rien à me mettre ! Alors, oui, c’est important !



Silence consterné.



Blaise (se tenant la tête) : Attends ! Tu nous a pas réveillé parce que tu ne trouvais plus les fringues que tu as emporté à ton goût ?



Jenny (flanquant un coup de coude à Blaise) : La prend pas pour une conne, non plus ! (se tournant vers sa sœur) C’est pas ça, hein ?



Jessy : Ma valise a explosé !!



Blaise : Ah ! Je préfère ça !



Regard noir.



Drago : Bon, très bien, donc l’héritier a trouvé le moyen de nous pourrir quand même le séjour…



Mione : Moi qui croyait être enfin tranquille, loin de lui…



Harry croisa le regard du Malefoy, puis posa son regard sur le rouquin, à la mine endormi, et détourna vite les yeux.



Dray : Bon, il va falloir être vigilant et vérifier tout ce que l’on a emporté avant de s’en servir…et maintenant que l’on est tous réveillé, allons prendre le petit-dej’…



Elo (le stoppant) : Moi, je vais retourner dans mon lit, et me faire servir comme une princesse…deux secondes, JE suis une princesse !



Puis, elle sortit théâtralement de la pièce, un petit sourire suffisant aux lèvres sous les rires amusés de ses compagnons.



Mione : Bonne idée ! (elle prit la main de Drago) A tout à l’heure tout le monde…



Et bientôt, la chambre de l’hystérique et de son patient petit ami fut désertée par tous, laissant la porte ouverte. Ces deux derniers se regardèrent.



Jessy : On descend ! Un petit dej’ romantique au lit avec celui qui m’a obligé à ne prendre qu’une valise, non merci !



Harry sourit, et s’approcha d’elle avant de poser un léger baiser sur son petit nez hautain.



Harry : Y a des boutiques ici, non ? Je suis sûr que tu n’auras aucun mal à te refaire une garde robe !



***



10 minutes plus tard, seul Harry, Jessy et Maria avaient daignés descendre pour prendre le petit déjeuné dans une grande salle où mangeaient déjà une petite dizaine de personnes.

A peine arrivé, que trois elfes de maisons les accostaient déjà, les pressant vers une petite table ronde joliment décoré et en prenant note de leurs désirs. En deux trois mouvement, ils se retrouvaient les pieds sous la table, assis sur une chaise et un bol de céréales devant eux.

Harry sourit en voyant sa petite amie entamer férocement son petit déjeuné, visiblement toujours en colère.



Maria (tenant une fiche dans les mains) : Il y a pleins d’activité ici ! Ce matin, la piste de skis sorciers ouvre…j’aimerais bien y jeter un petit coup d’œil…



Harry allait ouvrir la bouche pour demander en quoi cela consistait mais il fut interrompu par une voix forte et amusé.



Voix : Melle Jessy Malefoy ! Tiens, tiens…



La demoiselle en question leva les yeux de son bol et chercha le propriétaire de la voix coquine quand soudain son visage se figea.



Jessy : Ce n’est pas possible ! Pas vous !



Elle se leva. Harry et Maria se regardèrent avant de tourner la tête. Derrière eux, se tenait deux jeunes hommes assis nonchalamment à une même petite table, un léger sourire sarcastique aux lèvres. Deux jeunes hommes à l’allure plutôt bizarre. S’il reconnaissait parfaitement le premier comme étant un mâle, il eut une seconde de doute concernant le deuxième. Finalement, il trancha. La froideur dans ses yeux, la manière de se tenir, de crisper la mâchoire ou autre chose encore, ça ne pouvait être qu’un mec, et, apparemment, un sang pure qui devait connaître sa chère et tendre.



Jessy : Montgomery ! Mais qu’est ce que vous faîtes ici ?!



Premier Montgomery : On se calme la Malefoy, on est en vacances comme tout le monde !



Jenny grogna. Elle avait oublié. Cette destination était convoitée, même par les plus riches. Elle aurait du s’attendre à croiser de vieilles connaissances…



Harry (se frottant la tête) : Ce nom me dit quelque chose…



Maria : Qu’est ce que vous avez changé !



Le second posa un regard perçant sur elle avant d’hocher la tête.



Second : Hardisson, c’est ça ? Je pensais que toute ta famille avait été…



Maria (se renfermant) : Tous sauf moi…



Jessy : Attendez une seconde ! Quand Drago va apprendre que vous êtes ici…



Les regards des deux Montgomery se croisèrent et une grimace de dégoût leur défigura leur visage.



Second : Je savais que c’était pas le bon endroit pour passer les vacances…



Harry (se grattant toujours le crâne) : Attendez, je crois me souvenir…



Mais Jessy ne l’écoutait pas.



Jessy : Justement ! Pliez vos bagages et barrez vous ailleurs !



Maria (soupirant) : Jess’…



Harry : Ca y est je sais ! Vous êtes Bill et Tom Montgomery, non ? Aha, Drago vous detest…euh…enfin…



Il les regarda, un peu perdu. Mais ceux-ci rirent, une lueur amusée dans leurs yeux marrons.



Bill : Crois moi, c’est réciproque !



Il allait ajouter quelque chose mais il se stoppa en fixant le front du Survivant. Son frère lui fila un bon coup de coude, souriant.



Tom : Ce ne serait pas le très connu Potter ?



Harry (grognant) : Ouais…



Bill : Et tu traînes avec une Malefoy ?



Jessy (sèchement) : Avec trois, pour être précis !

Tom : La rumeur est donc vraie, les Malefoy ont définitivement tourné la page et tourné le dos à Voldemort !



Jessy : Comme tu devrais l’avoir fait, n’est ce pas ?



Tom : Mais tout a fait très chère !



Jessy allait répliquer quelque chose mais Harry posa une main sur son bras, la faisant taire.



Harry : Bon, c’est pas tout ça, mais finalement je n’ai pas très faim, on monte ma puce ?



« La puce » en question ne répondit pas tout de suite, observant les deux individus de la table d’à côté.



Jessy (pensant) : La cerise sur la gâteau ! Le séjour est définitivement gâché !



Elle s’arrêta de penser en voyant Bill sourire en hochant la tête. C’est pas vrai, en plus d’être les pires abrutis qu’elle connaisse, il fallait qu’ils soient doués en occlumencie ! Ou au moins qu’un des deux soit doué…elle soupira et se leva théâtralement.



Jessy : Bien ! Ca m’a coupé l’appetit aussi ! Je me casse !



Et elle partit le plus dignement possible, en évitant de justesse l’elfe de maison qui tenait un plateau repas en équilibre sur une main, et en manquant s’étaler sur le parquet fraîchement ciré…mas avec toujours autant de classe et de dignité, bien entendue.



Harry (aux Montgomery) : Bon et bien, à la prochaine !



Tom : Ok ! On se reverra peut être dans les activités…



Harry : Ouais…tu montes aussi Maria ?



Celle-ci était justement en train de se lever. Elle ne détestait pas les Montgomery comme les Malefoy, mais elle se sentait toujours gênée face à d’anciennes connaissances.



Bill : Hardisson, attends !



Maria se retourna et réussit à le regarder dans les yeux quelques secondes avant de préférer regarder la table sur laquelle s’entassait les cochonneries qu’ils avaient laissés, le regard du Montgomery lui brûlant les yeux.



Bill : T’étais passé où pendant toutes ces années ? Des rumeurs ont couru sur toi…



Maria (relevant la tête) : Et qu’est ce qu’elles disaient ?



Bill : Que ta mère était folle et que tu vivais dans le monde moldus…



Maria (serrant les dents) : Ma mère est morte.



Silence. Puis Tom eut un petit rire gêné.



Tom : Ah…bon et si on oubliait tout ça et qu’on profitait tranquillement de nos vacances, hein ? On se recroisera sûrement, miss Hardisson !



Il lui fit un clin d’œil et Maria se retint de ne pas lever les yeux au ciel. Aussi loin qu’elle s’en souvienne ces deux-là n’avaient pas changés. L’un toujours aussi calculateur, froid et intelligent, et l’autre toujours aussi…insouciant, dragueur, et carrément pas délicat. Dans le genre de situation où l’on apprenait la mort de quelqu’un, on se retenait toujours d’avoir l’air drôle, non ? On essayait d’avoir l’air réconfortant, non ? Et bien, à l’évidence, lui, non.



Maria : J’y vais.



Et elle tourna les talons, direction sa chambre.



***



Blaise : Bon alors, on fait quoi aujourd’hui ?



Il était 10 heures et tous étaient dans le grand hall de l’hôtel des fiches d’activités dans les mains. Tous ? Ils entendirent comme une sorte d’éboulement et Jessy apparut dans les escaliers, l’air essoufflée.



Jessy : Drago !!



Blaise (dans un murmure) : Qu’est ce qui se passe encore ?!



Drago leva la tête de ses papiers le temps d’identifier sa sœur et, l’avisant, replongea dans ses feuilles sans écouter davantage.



Celle-ci arriva à sa hauteur et reprit son souffle, alors que Harry apparaissait tout juste en haut des escaliers.



Jessy (dans un souffle) : Drago !



Hermione : Le ski, ça me semble bien, pas vous ?



Maria : Ouais c’est ce que je disais ce matin à Harry…



Blaise : Bof, le ski…



Drago (avec un sourire) : Tu dis ça à cause de ce qui s’est passé la dernière fois ?



Le jeune homme grommela quelque chose avant de tenter pauvrement de changer de conversation.



Blaise : Alors, Jessy, qu’est ce que tu veux nous dire ?



Jenny (lui filant un coup de coude) : Tiens d’un coup, ma sœur t’intéresse plus, hein ? Allez raconte nous un peu ce qui s’est passé, qu’on rigole Blaise !



Jessy (le secouant) : Drago, mais écoute moi !



Drago (s’écartant d’elle) : Ouais, ça me plait ! Allons nous inscrire, le tableau est juste là !



Il abandonna sa sœur totalement désespérée à son sort, et prit le stylo posé à côté de la liste. Il sourit. Ils étaient encore peu nombreux sur la liste. Que deux ou trois…il se figea.



Drago : Ce…n’est pas possible !!



Jessy s’approcha et lut derrière son dos avant d’esquisser un sourire.



Jessy : C’est ce que je voulais te dire depuis tout à l’heure !



Drago ne bougea pas. Derrière lui, ça commençait à remuer.



Mione : Qu’est ce qui se passe ?



Il se retourna, et ce que ses amis purent lire sur son visage les firent avancer vers lui, anxieux.



Harry (passant une main sous ses yeux) : Drago ?



Drago (soufflant) : Pas eux ! Impossible !



Jenny (inquiète) : Mais de quoi tu parles ?!



Drago (reprenant ses esprits) : Ces put*in de Montgomery !



Silence. C’est alors que la Johnson qui ne semblait pas du matin se réveilla comme une pile électrique, marchant violemment sur le pieds d’un Blaise choqué qui bouscula une Jenny encore plus anxieuse après l’annonce de son frère.



Puis, après un instant, tous se déchaînèrent.



Elo : QUOI ?!!



Blaise : M*rde !



Jenny : Tu rigoles ?!



Jessy (toute fière) : Je voulais vous le dire mais vous ne m’avez pas écouté !



Ils s’arrêtèrent encore tous puis repartirent de plus belle se lançant tous dans des monologues incompréhensibles. Harry, Hermione et Maria se regardait un peu perdus.



Mione (les stoppant) : Euh…ce n’est quand même pas si terrible ?



Les regards qu’elle reçut en réponse lui fit comprendre que ce n’était pas le moment de relativiser les choses. Si, c’était très très grave.



Elo : Ces mecs sont les pires abrutis que je connais !



Blaise : Bill m’a piqué toutes mes copines quand j’étais en primaire donc crois moi, c’est du sérieux !



Jessy : C’est carrément les pires Sang Pure qu’on puisse connaître !



Hermione regarda Drago, celui-ci ne participait pas aux critiquages en cours, semblant réfléchir intensivement. A quoi ? Au moyen d’écourter le plus vite possible le voyage ?



Drago : Bien !



Les bavardages cessèrent et les Serpentards levèrent un regard plein d’espoir. Peut être avait il une solution ?



Drago : On n’a qu’une solution…



Jessy : Ouais ?



Drago : Les éviter !



***



Une demi-heure plus tard.



Hermione : Vraiment n’importe quoi !!



Elle soupira agacée et regarda son meilleur ami. Ils avaient décidés d’aller à l’activité du ski sorciers…seuls. Vraiment ? Non, il y avait Ron aussi. Et les autres ? Elle soupira encore plus bruyamment. Les meilleurs sorciers de Poudlard s’étaient abaisser à fuir. Ils avaient tous refusé net de participer à l’activité. Tous ! Maria, Blaise, Elodie,Jenny, Jessy…Drago ! C’était…pitoyable !



Harry : J’en reviens pas ! Moi quand je les ai croisés il ne me semblait pas horrible non plus…



Mione : Oui ben j’aimerais quand même savoir ce qu’ils ont pour qu’ils les fuient tous comme ça ! Je ne les vois même pas ! Si ça se trouve ils ne vont même pas venir !



Ils étaient dans la queue pour monter, et un animateur leur criait des choses censées être essentielles qu’ils n’écoutaient pas, trop occuper à ruminer.



Soudain, elle entendit un bruit de chute derrière, puis un rire plutôt grave. Elle se retourna. Et elle sut que c’était eux. Les Montgomery. Comment ? Peu importe.

Ils étaient là, plantés devant elle. L’un des deux riaient en essayant de faire tenir ses skis magiques en équilibre à ses côtés tandis que l’autre le regardait légèrement agacé.

Soudain, il se détourna et avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit, leurs regards se croisèrent et elle se figea. Ce regard, froid, distant, mais cette petite étincelle qui brillait malgré elle, il lui était si familier. Il lui faisait pensé à…



Mione (inaudiblement) : Drago…

Elle sourit, comprenant soudain pourquoi son petit ami ne pouvait pas supporter le jeune homme qui se tenait devant elle et qui lui faisait un demi-sourire en coin.



Tom : Tiens, Potter ! (avisant Hermione) Hé, tu nous présentes ta copine ?



Mione : Je m’appelle Hermione…tu dois être un Montgomery, non ?



Tom (souriant) : Wouah, on est si connu que ça ?



Bill (pensif) : Hermione comment ?



Hermione s’arrêta net dans la queue et le regarda, ne sachant pas vraiment quoi répondre.



Mione : Eh bien, euh…c’est un peu compliqué…



Bill (haussant un sourcil) : Vraiment ?



Harry : Disons que vu comme elle est parti elle sera certainement un jour une Malefoy…



Il s’arrêta, se rendant compte qu’il venait de débuter sur un sujet glissant. Les Malefoy…



Tom : Une Malefoy ? Ben tiens donc !



Bill (souriant) : Comme si trois Malefoy, ça ne suffisait pas !



Tom (riant à la remarque de son frère) : Et en faite, pourquoi ils ne sont pas avec vous ?



Harry : Euh…



Bill : Ils se sont défilés en voyant nos noms sur la liste ?



Hermione et Harry se regardèrent. Il venait de résumer parfaitement la situation, en effet.



Tom (brandissant un ski) : Tant pis pour eux !



Bill (regardant Hermione) : Et tant mieux pour nous !



Hermione sourit et sentit qu’on la tirer par la manche et se détacha du regard fixant du Montgomery pour voir le moniteur lui hurler franchement dessus.



Moniteur : Qu’est ce que vous attendez pour prendre la barre ?!



La barre ?! Elle le regarda puis avisa la barre bleu transparente à ses côtés. Ce n’était quand même pas à ce machin qu’elle allait se tenir pour monter jusqu’en haut ?!



Bill (souriant malgré lui) : T’inquiète pas ! Il te télétransporte, allez viens…poussez vous !



Le moniteur s’écarta aussitôt et laissa Bill prendre Hermione par l’épaule et de l’autre main presser la barre avant qu’ils ne disparaissent dans un tourbillon de neige.



Harry : Je ne suis pas sûr que Drago aimerait savoir ça…



Tom lui fit un clin d’œil, amusé.



Tom : Ben, lui dis rien !



Quand Harry arriva au sommet de la montagne, Hermione et Bill n’étaient pas encore partis et celle-ci ré enfiler ses gants avant de sourire aux alentours.



Bill : C’est parti ?



Tom (fonçant déjà) : PARTI !!



Il bouscula joyeusement Hermione, filant en flèche. Celle-ci perdit l’équilibre et se rattrapa sur Harry et Bill, qui ne semblèrent pas supporter son poids…et ils dévalèrent la pente tous trois, leurs skis magiques filant dans le vent.



Mione : Aaaaaah !



***



Trois heures plus tard, Hermione se prélassait tranquillement dans son bain, se massant certains endroits douloureux dus à sa chute avec Harry et Bill. Elle sourit en repensant à la matinée carrément géniale qu’elle avait passée en la compagnie des deux êtres les plus détestés de son petit ami.



La porte claqua bruyamment, et Hermione comprit que ce dernier venait de rentré, visiblement, pas vraiment de bonne humeur. Elle se redressa en voyant la porte de la salle de bain s’ouvrir à la volée et cacha son corps avec toute la mousse de son bain. Sait on jamais, peut être Drago n’était il pas seul ?



Il était seul et ses yeux lançaient des éclairs, signe qu’une engueulade maison se profilait à l’horizon.



Mione : Oui ?



Drago : Oui ? Comment ça « oui » ? (il s’approcha du bain) Comment ça s’est passé ce matin ? Raconte moi tout !



Hermione déglutit. Il savait, c’était évident. Elle chercha un moyen d’esquiver, de s’enfuir, mais, assise dans son bain, elle réalisa qu’elle n’avait aucune porte de sortie.



Mione (doucement) : Eh bien, hem…plutôt bien…



Drago : PLUTOT BIEN ?!!



Il grogna et tapa du pied dans la poubelle qui renversa tout son contenu.



Mione : Drago ! Qu’est ce…



Drago (reprenant un ton calme) : Harry est venu me voir tout à l’heure…



Hermione maudit son meilleur ami à la seconde où ces paroles furent prononcées.



Mione : ah…



Drago : Ah ? C’est tout ce que tu trouves à dire ? Tu flirtes avec cet espèce de conna*d et tu oses dire « ah » ?!



Mione : Je n’ai pas…



Drago : Il t’a touché ! Ce *** t’a touché !



Mione (se levant) : Qu’est ce que t’as encore raconté Harry ?



Drago : Alors tu profites que je ne sois pas là pour … avec ce sal…où tu vas comme ça ?!



Il tourna la tête pour voir sa petite amie enfilait un peignoir avant de lui claquer la porte de la salle de bain au nez. Il inspira. Et éclata à nouveau.



Drago (ouvrant la porte à la volée) : MIONE, je n’ai pas…



Mione (dressant sa main entre eux) : Stop ! Drago, plus un pas ! Oui, en effet comme tu l’a si bien fait remarquer, tu n’étais pas LA ! Et pourquoi ?! Pour fuir un mec…le Célèbre et Grand Drago Malefoy, réduit à fuir et abandonner sa copine !!



Dray : Je…



Mione (le coupant) : Non, tais toi, Drago, je te demande juste d’assumer au lieu de rejeter tout ça sur moi !



Et sur ce, elle ouvrit la porte de la chambre, se retourna vers le Serpentard, lui lançant un regard flamboyant avant de finir par claquer la porte…habillée d’un simple peignoir rose et se dirigeant je ne-sais-où dans l’hôtel, pourvut que ce soit loin d’un certain blondinet.



***



Deux, trois jours plus tard. Quant Hermione se réveilla, la première chose qu’elle fit, ce fut de jeter un coup d’œil à la place du lit à côté d’elle. Elle était non occupée. La brunette commençait à s’y habituer. Après la mini-dispute où elle s’était retrouvée dans le couloir en peignoir rose, obligé d’aller quémander de quoi s’habiller à une de ses amies, Drago l’avait tout simplement ignoré…



Elle soupira. Son petit jeu commençait à être ridicule. Mais elle n’allait pas lui faire le plaisir de rentrer dedans. C’est donc d’un geste déterminer qu’elle se leva, se préparant mentalement à la journée plutôt agréable qu’elle allait passer en compagnie de son meilleur ami…et de Bill et Tom. Ah oui, sans oublier Ron Weasley, qui bizarrement subissait le même traitement de la part de Bill qu’avec Drago.



« Toc, toc ».



Mione : Oui ?



Maria : C’est nous !



Mione (entrouvrant la porte) : Vous ?



En effet, c’était eux. Elles pour être plus précis. Maria, Elodie, Jenny, Jessy…et aucune trace de Blaise, ni, de Drago.



Mione : Tiens, ça faisait longtemps…



Elo : Disons que l’on a décidé de supporter les deux…non trois abrutis avec qui tu traînes en ce moment pour passer un peu de temps avec toi…



Mione : Comme c’est gentil (fronçant les sourcils) 3 ?



Jess (levant les yeux au ciel) : Bill, Tom et…Weasmoch’ ! Et puis Harry aussi, pendant qu’on y est !



Mione : Et donc vous vous ennuyez tant que ça pour consentir à supporter 2…3…4 abrutis ?



Jen : Oh non, mais c’est juste que on s’est dit que…tu…enfin qu’on devait aller te porter secours !



Elo (clin d’œil) : On a simplement réaliser qu’on avait une attitude lâche, enfin qu’elles avaient une attitude lâche car pour ma part, je…



Jessy : Bref, Tom nous a nargué hier…



Mione (amusée) : Ouais, je vois aucun rapport avec le fait que je vous manque donc…



En remarquant les sourires s’étendrent sur les visages de ses amies, elle sut que c’étaient leurs façons de la contredire et sourit à son tour.



Mione : Bien, prête à une journée de folie sans messieurs les lâches de Serpentard ?



***



Blaise : J’y crois pas…



Le lendemain, les deux « lâches » en question étaient accoudés à un bar, seuls.



Drago (soupirant) : De quoi ?



Blaise : Elles nous ont toutes lâché pour les Montgomery…et Harry aussi…



Drago (attrapant sa bierreauxbeurres) : Ouais…



Blaise : Et toi tu fais ton jaloux et tu décides de faire la gueule à Mione, j’y crois pas…

Drago : Je ne fais pas mon jaloux.



Blaise : M’ouais…tu te lèves quand même super tôt pour éviter de la croiser le matin…



Drago : Je te rappelle que toi aussi tu te lèves à 5 heures du mat’ !



Ils se regardèrent, puis Blaise lâche un profond soupir en s’affalant un peu plus sur sa chaise.



Blaise : Tu sais, Jen’ m’a dit qu’aujourd’hui ils faisaient du shopping, soi disant que mademoiselle Jessy n’a pas encore assez d’affaires…



Dray : et ?



Blaise : Alors, je m’étais dis… on pourrait peut être nous aussi aller un peu en ville…



Dray (avec un sourire) : Tu veux dire, aller les espionner ?



Blaise : on peut dire ça comme…



Dray : Je ne m’abaisserai pas à ça, non…



Blaise : Pff…n’empêche…



Dray : Quoi ?



Blaise : On s’emmerde sans eux…



***



De l’autre côté, l’ambiance semblait un peu plus joyeuse…enfin, pour les filles.



Maria : Et si on s’arrêtait à ce magasin là ?



Harry (lassé) : Et si on ne s’arrêtait plus du tout et qu’on rentrait, hein ?



Jess’ : Ce serait trop facile ! Et rappelle toi que si on est là, c’est de TA faute !



Harry (amusé) : Ah ?



Jen’ : Si tu ne lui avait pas dit de ne prendre qu’une valise…



Tom (d’un ton solennel) : Tout retombe toujours sur les hommes, mec ! Faut laisser couler, c’est ce qui a de mieux à faire…



Elo : Et revoilà l’autre qui recommence…



Tom : T’as un problème, ma belle ?



Elo (regard noir) : Je ne suis pas « ta » belle, Montgomery !



Tom : Allez, entre nous pas de ça, tu sais très bien que tu peux m’appeler Tom ! Voir même, tu peux me donner un petit surnom !



Elo (avec un sourire) : Très bien, crétin, ça t’ira très bien !



Tom (riant) : J’adore quand tu es comme ça…tu sais que tu n’as pas changé depuis la primaire…



Elo : Ne me rappelle pas de mauvais souvenir…



Jessy : Comment ça ?



Tom : Oh, allez, on avait vécu une belle histoire tout les deux…hein ?



Maria (riant) : Nooon, toi aussi ?!



Jenny : Comment ça, toi aussi ?!



Maria : Oh, ben tu sais, les amours de primaire…



Jessy : Attends, ne me dis pas que…



Elo (à Maria) : Toi aussi, tu es sorti avec…enfin si on peut appeler ça sortir…



Jenny : Eh ! Mais attends moi aussi, avant Ben, et il m’avait largué pour…



Jessy : Moi ! Le salaud !



Tom : Et oui, j’étais un véritable charmeur…



Les quatre filles se regardèrent et éclatèrent de rire sous le nez du Montgomery, et d’Harry qui se sentait légèrement dépassé par la situation.



Elo : et bien, on peut dire que ça a changé depuis…



Jessy : Oui, je me demande aujourd’hui quelle fille voudrait s’afficher avec toi…



Tom (avec un sourire) : oh, tu dis ça parce que tu n’as pas supporté que je te largue, hein ?



Maria : Ooooh !



Jessy (outrée) : Ce n’est pas toi qui m’as largué, c’est complètement…



Tom (passant son bras sur ses épaules) : Allez c’est pas grave, va, si tu veux, on peut recommencer un truc tout les deux…



Harry (enlevant le bras par derrière et s’immisçant entre eux) : Hum !



Tom : Ah ouais, désolée vieux…



Maria (riant) : en fait, la seule que t’es pas eu, ici, c’est Hermione…



Tom : ouais, mais vu comme mon frère est accro, je pense que mes chances sont complètement…



Harry (le coupant) : C’est surtout que c’est la copine de Drago…



Tom : Ah ouais, c’est vrai, j’ai tendance à oublier…enfin, en ce moment elle fait que trainer avec mon frère, et là t’as vu (il se retourne et pointe du doigt Mione et Bill) ils sont encore tout derrière en solo !



Jess : Il n’arrivera pas à piquer Hermione à Drago, tu peux me croire !



Tom : M’ouais…



Plus loin, Hermione et Bill, parlaient, marchant plus lentement que les autres.



Bill : Et alors, il te fait la gueule ?



Mione : Ca fait presque 3 jours…il rentre, je dors déjà, je me réveille, il n’est plus là…vive l’ambiance…



Bill (avec un clin d’œil) : Si t’en a marre, tu peux toujours venir toquer à ma porte…



Mione (riant) : Bien sûr…(soupirant) il ne supporte juste pas que je te parle !



Bill leva les yeux au ciel. Cette fille lui plaisait, certes, mais il commençait à se demander s’il n’aurait pas du essayer avec une autre…en effet, leur principale sujet de conversation n’était autre que monsieur Drago Malefoy, son pire ennemi…et entendre parler de son pire ennemi toute la journée commençait sérieusement à le lasser. Et surtout, il se rendait compte peu à peu, que la jolie brunette était légèrement indifférente à ses charmes…



Bref, elle ne voyait que par Drago et n’avait pas réellement l’intention de le larguer.



Bill (soupirant) : M’ouais…on rejoint les autres ?



Mione : Ouais ! Et Harry, attendez nous !



Elo : Oh non, le deuxième frère Montgomery qui se ramène, ça commence à faire trop !



Bill : Si t’es pas contente la Johnson, tu te casses !



Elo : Ca te ferait trop plaisir !



Maria (riant) : Relativise Elo, lui au moins, il ne te demande pas de lui donner un petit surnom !



Elo (avec un sourire entendu) : Ce qui ne m’aurait pas déplut !



***



Les jours passèrent ainsi et les vacances touchaient à leurs fins. Jessy s’était refait sa garde robe et daignait reparler correctement à son petit copain, les Montgomery traînaient toujours avec les filles et enchaînaient les chamailleries et Blaise et Drago…et bien, ils continuaient les activités diverses…seuls.



D’ailleurs, Drago étaient en train de préparer sa valise la veille au soir du départ, quand il entendit la porte s’ouvrir à la volée. Il se retourna. Sa petite amie venait d’entrer dans la pièce, l’air légèrement essoufflée, les joues roses. Il croisa son regard et la fixa pendant quelques secondes. Puis, il se redressa, abandonnant sa tâche et s’avança.



Drago (s’arrêtant à deux mètres d’elle) : Alors, comment étaient tes vacances ?!



Mione (sur le même ton sec) : Géniales ! Et les tiennes !



Elle referma la porte d’un coup de pied.



Drago : Gé…niale ! C’était bien avec le Montgomery ?



Mione : Tu veux dire, « le s » Montgomery, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, ils sont deux !



Elle s’avança.



Mione : Et je pourrais savoir où est ce que tu passais ton temps, pourquoi tu rentrais pour dormir à peine deux heures et que tu repartais ensuite ?



Drago : A ton avis ?



Il s’avança, la faisant reculer jusqu’à la porte qu’elle toucha.



Mione (grimaçant) : Je ne sais pas !



Drago (avec un sourire) : pourquoi, tu t’inquiétais ?



Mione : Très drôle !



Drago (plus sérieusement) : Tu sais très bien que je déteste l’autre débile, alors pourquoi tu as passé tes vacances avec lui ?



Mione (sur le même ton) : Et toi pourquoi tu le fuis et que du coup tu me fuyais avec ?



Drago : Disons que la dernière fois que l’on s’est vu, ça s’est mal passé…



Mione : Mal passé ? Et alors, tu aurais au moins pu le supporter pour être avec moi !



Drago (s’énervant) : Je ne rigole pas Hermione, la dernière fois Blaise était avec nous, et…on s’est un peu emporté, enfin bref il a finit à St Mangouste.



Mione : Blaise ?



Drago : Blaise, il s’était reçu un sort.



Mione : Parce que vous vous…



Drago (la coupant) : Mione, enfin, tu sais très bien que l’on vient de deux familles de mangemorts !



A cette dernière remarque, Hermione se tu et le dévisagea. Oui, bien sûr, c’était maintenant évident…



Mione : La dernière fois à l’enterrement de ta grand-mère, la mère de Bill disait qu’il aurait pu être l’héritier…



Drago (souriant) : Ca c’est faux, et il ne l’a jamais supporté…



Mione : Mais…mais c’est du passé tout ça, non ?



Drago : Voldemort, oui, mais lui, là, jamais je ne…



Mione (le coupant) : Donc tu l’a fui, hum ?



Dray (haussant un sourcil) : Je ne l’ai pas fui, je l’ai…évité !



Mione (riant) : Evité ?



Il la fixa d’un regard noir et elle décida de ne pas insister mais eut quand même un petit rire.



Mione : Et qu’est ce que tu t’imaginais qui se passait entre lui et moi ?



Drago (d’un air sûr): Tu vas me le dire ! Mais il n’a pas eut intérêt à te toucher, parce que…



Il n’eut pas le loisir de terminer sa phrase. La belle Gryffondor s’était jetée sur lui et l’embrassait à pleine bouche. Il mit tout au plus deux secondes avant de réaliser quoi que ce soit, mais bientôt conscient que sa petite amie venait de craquer et de permettre une réconciliation immédiate, il la plaqua sur la porte où elle était déjà collée et l’embrassa sauvagement.



Quelque chose me dit que ces deux là vont rattraper les deux semaines de vacances perdues et profitait à fond du moment présent…



***



Vers minuit, dans une chambre spacieuse. Bill, Tom, mais aussi Elodie, Maria, jenny, Jessy, Harry et…Blaise semblaient faire la fête, la musique à fond, des bouteilles vides au sol et riant à se rouler par terre.



Jenny : Je suis contente que tu sois venu pour le dernier soir Blaise…



Blaise (fixant en biais les Montgomery) : m’ouais, c’est bien parce que je t’aime, hein…et si on s’éclipsait dans notre chambre, hum ?



Jenny (souriant) : Hum…



Tom (s’enfilant une bierraubeurre puis rotant fort) : C’est bizarre, dirait qui manque quelqu’un, non… ?



Elo : Espèce de gros porc !



Tom : Hé ! Mais j’ai raison, non ?



Bill : Ouais, on dirait…



Jessy : Qu’il manque Hermione !



Harry (l’enlaçant) : Et Drago !



Maria : Il n’est jamais là, lui !



Tom : Ah ouais, voilà, c’est la jolie brunette qui manque…bon, on recommence un strip poker ?!



Elo : Non, c’est toujours toi qui perds !



Bill : Dis surtout que cette fois çi tu as peur de perdre !



Maria : Ok, c’est repartit !



***



8 heures. Le lendemain. Tout le monde est levé, lavés, habillés, nourris…et dehors, des valises dans les mains, prêt à monter dans le carrosse blanc qui les attends depuis déjà près d’une demi-heure.



Elo (encore ensommeillée) : Ce fut de vacances…bizarres !



Jessy : Ouais, ma valise a explosée, les Montgomery était là, Drago a fait sa première crise, et lui et Blaise ont agi en lâche de chez lâche et…



Drago : Moi ? Une crise ?



Il venait de donner la dernière valise à un domestique et se retournait vers sa sœur, le sourire aux lèvres.



Jess : Ouais !



Drago : m’ouais c’est ça…en tout cas, j’ai réussit !



Blaise : Réussit quoi ?

Drago (fier) : Je n’ai pas croiser une seule fois Montgomery du voyage !



Hermione sourit et se retourna vers le château, l’endroit magnifique où ils avaient séjourné. Ces vacances avaient été spéciales en effet, mais il y avait eu du bon là-dedans, et tout cela allait lui manquer. Elle sentit le bras fort et musclé de son petit ami l’enlaçait et elle se retourna pour l’embrasser.



Mione : Demain, c’est noël…



Dray : Ouais et alors ?



Mione : Alors, je me disais que ça allait être bizarre de fêter noël à Poudlard, c’est la première fois que…



Harry (sortant du carrosse) : allez, allez, on se bouge !



Tous râlèrent puis se décidèrent à monter piquer un somme dans leur moyen de transport atypique. Drago les regarda tous monter les uns après les autres, et tint la porte pour laisser passer sa petite amie. Enfin, il jeta un dernier regard au château avant de se détourner et…



Il se retourna. Non, il n’avait pas rêvé. C’était bien Bill qui courait vers le carrosse. Drago avait parler trop vite en disant qu’il avait réussit à l’éviter pendant les deux semaines…



Le Montgomery le reconnut alors qu’il était à, à peine dix mètres du carrosse et s’arrêta. Ils se fixèrent. Pendant de longues secondes. La neige tombait, mais ils ne bougèrent pas. Drago pouvait presque entendre la respiration haletante de son pire ennemi pendant que son regard s’intensifiait de plus en plus, et que tout deux refusaient de lâcher prise.



C’est à cet instant que la même jeune femme qui était venue les chercher à Poudlard apparut dans son champ de vision et cacha totalement de sa vue le Montgomery. Drago mit quelques secondes à reprendre ses esprits puis fixant méchamment la femme, il dit sèchement : "Bien, on se casse et en vitesse !"



Et il referma la porte du carrosse dans un grand claquement, sans plus jeter un regard en arrière.

***

~ Story-poudlard fête ses 2 ans, le 16 novembre ~ !!!!!

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Une nouvelle chute by Clara et Bibi
Une nouvelle chute



Avachit dans un canapé de la salle commune des préfets en chef, emmitouflée dans une épaisse couverture, Hermione regardait ses amis s’agitaient et s’exciter à la découverte de nouveaux indices qui accusaient un autre des ses amis. La jeune brune releva encore un peu la couverture sur elle, comme pour se protéger des absurdités que pouvaient sortir le groupe à la seconde. Elle les regarda encore tous fière de sortir des choses plus absurde les une que les autres. Seul Drago et Harry se taisaient. Pour eux deux s’étaient sûr, Ron Weasley était l’héritier de Voldemort. Depuis le temps qu’ils pensaient à ça, ils avaient eu le temps de réunir des preuves et tous de tous l’accusé.



Jessy : Et puis aussi le fait que Ron soit fou de jalousie, parce que Hermione sort avec Drago !



Blaise : Il veut se venger que votre petit club des trois se soit séparé.



Maria : Quand je suis arrivé, il a essayé de me monter contre vous !



Elodie : Voldemort doit vraiment être désespéré pour être passé de Drago à un abruti comme Wesmoche !



La lionne ne pu se retenir une minute de plus, elle se leva brusquement faisant par la même occasion tomber la chose qui la protégé des ses amis (une couverture ! Vite la protection ! Moi perso, je préfère avoir Drago ! Et vous ?).



Mione : (hurlant) Vous entendez à quel point vous êtes ridicule vous tous ? Comment Ron aurait pu faire tous ça ? Nous somme ses amis ? Et puis Ron est à peine capable de lasser ses chaussures tous seul alors essayer de nous tuer !



Dray : (énervé) On est pas dans le monde de Candie, Hermione ! Tous le monde n’est pas beau et gentil ! Et Voldemort est très doué, c’est un très bon professeur !



Mione (sarcastiquement) : T’en sais quelques chose toi !



Dray : Ne passes pas tes nerfs sur moi. Ne joues pas à ça, chérie. Ca pourrait mal tourner !



Harry : De plus, Drago n’y est pour rien.



Mione : Mais regardez vous tous les deux à jouer les meilleurs amis du monde alors qu’il y a quelques mois vous ne pouviez pas vous saquer. Vous êtes pitoyable ! Vous tous même.



Lorsque Hermione fût sortie de la pièce, Harry se tourna vers le groupe presque embarrassé par la réaction de son amie mais encore une fois se fût Drago qui le mieux analyser sa petite amie.



Dray : Elle pète les plombs avec tous se qui lui arrive en ce moment et là c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.



***



Narcissa regardait la bibliothèque, c’était maintenant sa bibliothèque. Bon, ok il faut avouer que ses qualifications ne convenait pas forcément au poste (elle avait fait des études très poussé comme toutes filles de bonne famille) mais elle était heureuse d’avoir pu rejoindre sa famille dans ce château pleins de souvenirs et de rêves. Bien sûr lorsqu’elle était élève ici, elle n’était pas la belle madame Malefoy que tous le monde connais à présent. Elle était plutôt boulotte et discrète par rapport à sa chère sœur qui elle était la coqueluche de Poudlard. Même Lucius en ce temps là ne la regardait pas, il sortait avec Bellatrix.



« Flash Back »



Narcissa était en dernière année à Poudlard. Il était l’heure du repas dans la grande salle tous les élèves se précipitaient sur tous les bon repas qui se présenté devant eux. La grande blonde un peu boulotte mourrait de faim mais elle n’osait se servir puisque sa sœur et le petit ami de cette dernière, Lucius la fixaient le sourire aux lèvres.



Bella : Tu ne manges pas Narcissa ? Quoi que cela ne peux pas te faire de mal. Tu as de la réserve.



Narcissa : Je crois que je vais remonter dans notre chambre.



Lucius : Tu ne t’assois même pas avec les Serpentards. A force de t’isoler tu va te rendre encore moins populaire que tu l’ais déjà.



Bella : Autant dire que tu sera inexistante !



Narcissa : C’est que je ne me sent pas très bien.



Bella : Ne le montre pas ! Tu es une Black chère sœur et tu te dois d’honorer ce nom.



Narcissa : Tu l’honore assez bien pour nous deux.



Bella : C’est vrai ! Mais bientôt je ne serais plus une Black chérie, mais une Malefoy.



A la remarque de sa petite amie, Lucius faillit s’étouffer avec une boulette de viande.



Lucius : Comment ça une Malefoy ?



Bella : J’ai pensé que on pourrait se marier dès notre sortie de Poudlard.



Lucius : Oui mais non.



Bella : Pourquoi non ?



Lucius : Parce que une c’est moi qui te demanderais en mariage et non le contraire. Et de deux parce que je veux avoir le temps de faire mes études et tous le reste.



« Fin Flash Back »



Le temps, tu parles, il n’en avait pas eu beaucoup. Quelques mois plus tard il mettait Narcissa enceinte de triplet et était donc obligé de l’épouser puisque il y a encore quelques années les règles étaient très stricte.



Soudain les bras de son mari l’entourèrent par derrière.



Lucius : Tu penses à quoi ?



Narcissa : Oh, rien de spéciale. Juste que je suis très heureuse d’être là avec toi et les enfants.



Lucius : Et nous nous somme ravi que tu sois avec nous… enfin moi je le suis.



Narcissa : (affichant un sourire en repensant à la tête de ses enfants lorsqu’elle était arrivée) Lucius, si je n’était pas tombé enceinte, tu ne m’aurais jamais épousé.



Lucius : Non… mais j’aurais fait une grave erreur.



Narcissa regarda son mari. Et oui, son mariage était un mariage forcé mais pourtant s’était aussi un mariage d’amour. Elle le savait jamais elle n’aurait pu espérer mieux que son Lucius.



***



Ron : Bien maître !



Voldemort : Non, il n’y a pas de bien maître ! Drago et Potter sont persuadé que tu es mon héritier ! Tu es en danger et moi aussi par la même occasion. Il faut accélérer les choses et tuer la personne qui leur est le plus chère à tous les deux.



Ron : Jessy Malefoy ! Pas de problème, le travail sera fait.



Voldemort : Non, pas Jessy ! Hermione Granger.



***



Hermione n’en revenait pas de la réaction de ses amis, comment ils pouvaient croire que Ron était celui qui essayait de les tuer ? Ron était à peine capable de lancer un sort de premier niveau donc essayer de les tuer était totalement absurde ! Depuis qu’elle sortait avec Drago la lionne s’était éloignée de son ancien meilleur ami mais elle avait tous de même encore confiance en lui. Mais comme aujourd’hui son nouveau groupe d’ami avait décidé de la faire chier, elle avait bien l’attention de rattraper le temps perdu avec Ron. C’est le pas décidé qu’elle se dirigeait dans la chambre du rouquin.



***



Pendant que Miss Rogue (ou Miss Halliwell ou Miss Granger, on a le choix maintenant) courrait vers la mort, ses amis cherchaient un moyen de se débarrasser de Voldemort et de son nouveau protégé. Mais Harry était préoccupé par autre chose, il s’inquiétait pour sa meilleure amie.



Blaise : Oui, mais en faisant ça, on s’expose trop aux attaques de Voldemort et on se met trop en danger.



Elodie : Moi je pense que on prend Wesmoche entre quatre murs et on lui règle son compte.



Jenny : Et si Voldemort lui vient en aide ?



Maria : Il est mort de toute façon ! Que veut tu qu’il nous fasse ?



Jenny : Oui ben je ne prendrais quand même pas le risque d’attaquer son petit protégé en face à face.



Jessy : Harry a bien réussi à tuer Voldemort, c’est que ça ne doit pas être si compliqué que ça.



La jeune blonde tourna la tête vers son petit ami s’attendant à se qu’il lui réponde d’une façon cinglante mais là pas de réponse. Le jeune Potter était trop préoccupé pour pouvoir se soucier de l’image qu’avait sa petite amie du plus grand exploit de sa vie. Le seul a vraiment comprendre Harry était Drago. Lui aussi il sentait plutôt mal les choses, il connaissait Hermione et il savait que dans se genre de situation elle allait faire quelque chose de ridicule. Hors vu la situation actuelle, faire quelque chose de ridicule pouvait s’avérer très dangereux pour la lionne et tous son entourage.



Drago : On devrait peut être aller voir où est Hermione !



Cette phrase réveilla Harry comme le baiser du prince charmant aurait pu réveiller la belle au bois dormant.



Harry : Je vais voir dans la salle des Griffondor.



Blaise : C’est pas forcément une bonne chose de se séparer, non ?



Jessy : Mettons nous dans la tête d’Hermione. Je viens de m’engueuler avec tous mes amis et mon petit ami, qui vais je voir ?



Drago et Harry : (en même temps ) Ron !



Et avant même que le reste du groupe ne puisse réagir, les deux garçons s’élançaient dans le couloir secourir la jeune irresponsable.





***



Hermione était assise dans la chambre du rouquin, sanglotent et arrivant à peine à lui raconter ses malheurs. Ron lui était posé sur le lit à côté d’elle réfléchissant à comment il allait pouvoir s’y prendre pour réaliser sa mission.



Mione : Et Harry et Drago deviennent complètement parano avec toutes cette histoire. Ils se mette même à suspecter … toi !



Ron : (sortant de ses pensées) : Quoi ?



Mione : Oui, je sais, c’est ridicule !



Ron : Ils… ils pensent que c’est … moi ? Mais euh… c’est complètement ri…ridicule !



Il était découvert ! Comment faire ? Prendre ses jambes à son cou. Alors Voldemort ne dramatisait pas les choses quand il disait que Malefoy et Potter avaient des doutes ! C’était vrai. La situation commençait à se gâter. Pendant quelques secondes le jeune homme pensa tous arrêter mais il se ressaisit vite. Il irait au bout de sa mission et là sa mission se présenté devant lui seule et fragile.



Ron : Ils ont totalement perdu la tête ! Comme si je pouvais te faire le moindre mal.



Doucement il passa sa main dans les cheveux doux et soyeux de la jeune femme. Hermione tourna la tête quelque peu surprise. Ron n’était pas le genre de garçon a avoir se genre d’attention en temps normal, c’était bizarre. Elle le regarda dans les yeux et là elle vit que son regard était vide d’émotion et froid. Son sang se glaça. Et si Harry et Drago avaient raison maintenant qu’elle réunissait tous les indices c’est vrai que les choses collaient plutôt bien. Elle se leva d’un coup sec, d’un seul coup très pressé de quitter la pièce.



Mione : Bon, c’est pas tous mais je dois y aller moi.



Ron s’avança vers elle doucement mais déterminé.



Ron : Tu pars déjà ? Mais tu venais à peine d’arriver.



Mione : Oui mais j’ai un cours là.



Ron : On a pas cours aujourd’hui Hermione.



Mione : Oui, mais j’ai un devoir à faire.



Ron : Ne ment pas Hermione ! Je sais bien que tous tes devoirs sont bouclé depuis bien longtemps. Et puis de toute façon tu n’as plus besoin de les faire pour maintenant.



Mione : Pourquoi ?



Ron : Parce que tu ne seras pas là demain pour les présenter, chérie.



Mione : Co…comment ça ? Arrêtes Ron, tu me fais peur !



Ron : Ah bon ? Je te fais peur ? Mais tu as raison d’avoir peur Hermione.



Brutalement il la saisit par les cheveux et sortit un couteau de le poche arrière de son jean.



Ron : Ne bouges pas Hermione !



Mione : Ne fais pas de bêtises Ron ! Il sera trop tard si tu fais ça !



Ron : Il est déjà trop tard Hermione ! Trop tard pour moi et pour toi.



Hermione était coincé et le maintient de ses cheveux lui faisait ressentir une douleur aigu, si elle bougeait elle savait qu’elle se rendait encore plus vulnérable, il n’y avait qu’une solution ! Employer les grands moyens et réduire le peu de chose qui faisait encore de Ron un homme en bouillit. Dans un geste bref mais puissant, elle balança un grand coup de genoux dans les testicules du rouquin qui prit soudainement par la douleur s’écroula au sol les mains entre les jambes. Finalement les moyens moldu étaient encore les plus efficaces. Quand la porte de la chambre s’ouvrit brusquement, elle se crut perdu. Elle s’attendait à voir surgir Voldemort prêt à tous pour sauver son nouveau petit protégé. Hors se n’était autre Drago et Harry les baguettes sorti prêt à attaquer suivit de près par tous le reste du groupe. Prise d’un gros soulagement la lionne sauta dans les bras protecteur da son petit ami, là personne ne pourrait lui faire de mal et surtout pas Ron. Harry s’avança prudemment vers le corps hurlant de douleur de Ron puis voyant que celui ci en avait encore pour un bon moment avant de pouvoir se relever, il se tourna vers ses amis.



Harry : Bon, on fait comment maintenant ?



***



Rogue et tous les autres professeurs de Poudlard se trouvaient face à notre groupe préféré, le regard perplexe pour certains et furax pour d’autres



Rogue : Si j’ai bien comprit vous savez depuis un long moment que Voldemort est revenu sous forme de fantôme, qu’il a prit un héritier qui se trouve être Mr Wesley qui a essayé de vous tuer à de nombreuses reprises et il se trouve actuellement ligoté dans sa chambre parce qu’Hermione vient de le mettre hors d’état de nuire.



Jessy : Quelque chose dans le genre.



Rogue : Et vous n’avez pas jugé bon de nous prévenir avant ?



Dray : Qu’est ce que vous auriez pu faire de plus ?



Rogue : Vous protégez ! Nous sommes vos professeurs et vos parents pour certains d’entre vous.



Lucius : Bon, il faut agir vite avant que le monde des sorciers s’affole et retombe dans une guerre ridicule. Nous devons dans un premier temps prévenir le ministère pour que Mr Wesley soit jugé puis anéantir le fantôme de Tom Jedusor.



Elodie : Et nous on fait quoi ?



Lindsay : Vous restez en dehors de tous ça. Cette histoire aurait pu vous coûter la vie et celle de bien d’autres personnes.



Rogue : Maintenant sortez, vous serez mis au courant pour des éventuelles sanctions.



Jenny : J’adore ! On sauve Poudlard et en plus on va être sanctionné.



***



Hermione était installé sur la canapé de la salle des préfets en chef, elle avait enfin l’impression que le cauchemar prenait fin. Bientôt Voldemort serait réduit à néant par les adultes et les choses reprendraient leur cycle normal. Pourtant cette affaire avait permis une chose : de tous les rapprocher. Maintenant ils formaient un groupe uni et elle savait que ces amis là, elle allait les garder pour encore très longtemps. Dans sa main, elle prit une photo prise il y a quelques semaine dans le parc de Poudlard, à gauche se trouvait Jenny et Jessy toujours aussi inséparable avec Harry et Blaise tenant chacun sa petite copine respective dans ses bras. A droite, on pouvait voir Elodie et Maria dos contre dos et main dans la main, une position qui représentait plutôt bien leur relation et enfin au milieu se trouvait Drago l’enlaçant tendrement.



Dray : Nostalgique ?



Mione : Tu crois qu’on restera tous toujours lié ?



Dray : Tu veux me faire culpabiliser parce que je n’écoute pas en cours de divination c’est ça ?



Mione : Non, je te demande pas de me lire l’avenir simplement de me donner ton avis.



Dray : Tu veux mon avis ? Et ben, je sais pas. On verra bien dans quelques années.



Mione : J’ai l’impression que ça fais des années que notre groupe existe et que nous somme ensemble.



Dray : Et moi j’ai l’impression que ça fais des années qu’on a pas fais un gros gros calin !



Mione : Espèce de pervers.



Dray : Je suis pas le dieux du sexe pour rien.



Mione : Dieux du sexe ? Et ben dis donc on se contente de peu maintenant.



Dray : (prenant un air vexé) Ah ouais. Bon tant pis, je vais aller voir Pansy.



Mais avant qu’il ne puisse se tourner vers la porte, Hermione lui sautait déjà déçu l’embrassant à plaine bouche et le poussant vers leur chambre.



***



Harry se sentait de plus en plus mal, depuis qu’il avait quitté ses amis, il essayait de comprendre comment Ron avait pu en arriver là et maintenant la réponse était claire c’était à cause d’Hermione et de lui. A force de laisser tomber leur ami, ils avaient créé un monstre. Maintenant le rouquin allait être jugé et rien n’y personne ne pouvait y faire quelque chose. Soudain une main se posa doucement sur l’épaule du jeune survivant. Ce dernier referma sa main sur les doigts de la jeune fille se trouvant derrière lui.



Harry : Tu es là depuis combien de temps ?



Jessy : Un petit moment. Tu n’as pas a t’en vouloir, Harry. Tu n’es pas coupable de se qu’a pu faire Ron.



Harry : J’étais son meilleur ami, j’aurais du sentir que quelque chose n’allait pas.



Jessy : Mais tu n’es pas un surhomme. Tu ne pouvais pas savoir qu’il avait pété les plombs et puis je ne veux pas dire mais tu dois plus t’amuser avec nous qu’avec lui.



Harry : Tu comprends rien Jess. C’est pas une question de s’amuser. C’est que lorsque je suis arrivé à Poudlard il y a 7 ans j’étais tous seul pommé, j’avais personne vers qui me tourner et Ron et le seul, je dis bien le seul à être venu vers moi.



Jessy : Oui, mais Ron est devenu complètement taré.



Harry : Ron a eu quelques petits problèmes psychologiques cela ne fait pas pour autant de lui quelqu’un de taré !



Jessy : Je te rappel qu’il a presque tué Hermione ! C’est sensé être ta meilleure depuis la première année elle aussi ?



Harry : Tu comprends vraiment rien Jess alors la ferme !



Jessy : Comment ça je comprend rien ? Et comment ça la ferme ? Non mais si il y en a bien un de nous deux qui ne comprend rien je te ferais remarquer que c’est toi Mr Potter. Sur ce, je ne souhaite pas passer une minute de plus en votre compagnie qui je dois vous en faire part est loin d’être plaisante.



Harry : Pas besoin de prendre tes airs de comtesse avec moi. Je sais déjà que tu appartiens à la haute bourgeoisie.



Mais la tornade blonde avait déjà fait demi-tour pour regagner sa chambre ou du moins s’éloigner de son petit ami.

Elle avait à peine franchit l’embrasure de la porte qu’elle percuta de plein fouet un séduisant jeune homme accompagné d’une autre belle blonde.



Blaise : Putain ! C’est pas possible ! T’en rate pas une toi !



Jessy : Oh la ferme !



Jenny : Jess ça va pas ?



Blaise : De toute façon ça va jamais avec elle !



Jenny balança un coup de coude dans les côtes de son petit ami et se retourna inquiète sur sa sœur qui semblait prête à sauter sur le jeune Zambini.



Jessy : Tu as quelque chose à me dire en face Blaise ?



Blaise : Oh, pleins de choses mais je ne le ferais pas parce que je ne veux pas une nouvelle fois m’engueuler avec ta sœur à cause de toi.



Jessy : Je serais toi je me méfierais. J’ai un mot à dire et elle te plaque !



Blaise : A bon ? J’aimerais bien voir ça.



Jessy : Vraiment ?



Jenny : (se mettant entre les deux) Oh ! Je suis là ! Non, je le rappel juste au qu’a où vous m’auriez oublié. Non, mais j’hallucine !



Et sur ce, elle partit rejoindre Harry laissant les deux autres planté là et continuant leur duel de regard sans vraiment faire attention à la petite scène de Jenny.



***



Narcissa attendait dans la salle des professeurs entourées de tous les autres, dans la pièce d’a côté se trouvait seulement Rogue, le jeune Weasley, ses parents, le ministre de la magie et tout un jury. Ensembles ils débattaient sur la sentence de l’héritier de Voldemort. Au fond d’elle, elle ressentait de la pitié pour ce pauvre garçon dans le fond il avait juste voulu un peu se faire remarquer et prendre de l’importance tous comme elle le voulait il y a quelques années quand elle aussi se trouvait à Poudlard et que elle aussi était inexistante pour les autres. Elle jeta un bref coup d’œil autour de la table, elle était entouré de personne qui à son époque eux avaient de l’importance : Lucius, le beau gosse et le prince des Serpentard, Lindsay la fille la populaire et des profs plus âgé mais qui eux aussi avaient dû connaître la gloire à leur époque. Aujourd’hui elle faisait parti de ce monde et cela grâce à une nuit … une nuit qui avait changé son destin.



« Flash Back »



Narcissa marchait d’un pas rapide dans les long couloirs de Poudlard. La nuit ces derniers étaient très mal éclairé et une fraîcheur intense les envahissaient : tous pour donner la chaire de poule à une jeune élève même si celle ci se trouvait en dernière année. Soudain des craquements brisèrent le long silence. Des pas ! Quelqu’un la suivait. Ses pas rapides commencèrent alors à se transformer en petites foulées, elle ne savait plus où elle voulait aller, elle savait simplement qu’elle voulait de toute urgence rencontrer quelqu’un. Mais bien sûr les choses n’allaient jamais comme il fallait et les kilo en trop de la jeune fille commençaient à lui peser. Sans parler de sa cheville qui décida de justement la lâcher à ce moment là. Et c’est royalement que la future Mme Malefoy s’étala au sol de tous son long. Les pas eux se rapprochaient de plus en plus, la jeune femme ferma les yeux pensant ne jamais pouvoir les rouvrir quand une voix bien connu retentis. Ce n’était autre que cet abrutit de Malefoy, le petit amie de sa sœur.



Lucius : Que fais tu par terre Narcissa ? Décidément il n’y a pas moyen, tu feras toujours honte à ton nom.



Narcissa : Lu… Lucius c’est… c’est toi ?



Lucius : Bien sûr que c’est moi, qui veux tu que se soit.



Mais les nerfs de la jeune fille avait déjà lâché et doucement ses yeux se remplissaient de larme. Elle regarda son ex futur beau frère et trouva refuge dans ses bras pour pleurer.



Lucius : Oh non ! Te mouches pas sur ma nouvelle robe !



A la remarque du jeune homme, Narcissa se stoppa net et le regarda dans les yeux. A ce moment là elle fut prise d’une énorme envie de l’embrasser et les choses suivirent bien sûr…



« Fin du Flash Back »



***



Ron était assit sur une chaise, sa tête se tournant à chaque fois vers les personnes qui prenait la parole.



Ministre de la magie : Ce jeune homme a envoyé deux jeunes filles à St Mangouste, a essayé de tuer ses camarades à plusieurs reprises, à coopéré avec le maître des ténèbres et a salit la réputation de Poudlard. Il mérite de terminer ses jours à Azkaban !



Mme Weasley : (en pleur) Non !!!!!!!! Pas mon fils !!!



Rogue : Il faut tous de même rappeler que Mr Weasley n’est encore qu’un adolescent. Un adolescent idiot serte mais qui reste tout de même un adolescent.



Mr Weasley : Je suis sûr que Ron à du se faire manipuler. C’est un bon garçon vous savez, nous avons tous fait pour bien l’élevé notre fils.



Ministre : Je n’en doute pas mais cela n’empêche que votre fils aurais pu tuer de nombreuses personnes et pas n’importe qui ! Non ! Les enfants des plus grandes familles de sorciers.



Mr Weasley : Il aurait essayé de tuer des enfants de moldu, il n’aurait pas été puni ?



Ministère : Vous savez très bien qu’il n’est pas question de cela.



Mr Weasley : Justement, j’en doute.



Rogue: Je propose dans un premier temps une punition moins lourde et en fonction du comportement du jeune Weasley nous aviserons.



Ministre : Vous pensez à quoi, Severus ?



Rogue : Des travaux d’intérêt généraux ! Les elfes de maison de l’école auront bien besoin d’un petit coup de main.



Mr Weasley : Vous voulez placer mon fils au rang d’esclave comme vous le faites avec ces pauvres elfes de maison ?



Rogue : Vous préférez peut-être qu’il reste pendant 15 ans à Azkaban et ne récupérer de lui qu’une carcasse inactif ?



Ministre : Cette proposition me semble recevable. Et vous qu’en pensez vous membres du conseils ?



***



Allongé sur son lit, la tête sur le torse nu et musclé de son petit ami, Hermione commençait à relativiser les choses. Finalement elle n’avait pas une vie si catastrophique que ça : son petit ami était le plus beau gosse de Poudlard, son groupe d’amis était là pour la soutenir, son père n’était pas si abjecte que ça, elle avait de bons résultats scolaire enfin bref presque la vie rêvé pour une adolescente de 17 ans bon bien sur si on oubliait qu’elle détestait sa mère et qu’un de ses meilleur ami venait d’essayer de la tuer.



Lentement le jeune Malefoy passa sa main dans les cheveux de la jeune fille qui leva la tête pour pouvoir de regarder dans les yeux. Ses yeux bleu acier, magnifique !!!!



Dray : Tu penses à quoi ?



Mione : Que toi ! Moi ! Nous sommes dans un lit ! Ensemble !



Dray : Mmmm cette conversation commence à me plaire…



Mione : Et que c’est le moment rêvé pour commencer à parler de nos inscriptions à la fac !



Dray : Tous de suite ça me plait vraiment moins.



Mione : Mais Dray ! On va bientôt remplir les dossiers d’inscriptions et si nous ne somme pas accepté ?



Dray : Avec nos bulletins ont va forcément être accepté !



Mione : Ne sois pas si sûr de toi ! En plus, il faudrait qu’on se mette d’accort avec Jenny, Jessy, Blaise, Harry, Maria et Elodie pour aller tous à la même fac !



Dray : Parce que tu comptes te les taper toute ta vie ? On devrait peut-être commencer à se renseigner pour vivre ensemble ou même se marier à 8 ! Il y a bien un pays où c’est autorisé ce genre de choses ?



Mione : Je suis sérieuse Drago, on en a déjà parlé avec Jenn, Jess, Elo et Maria et nous sommes toutes d’accord ! On ne peut pas nous séparer !



Dray : Vous en avez déjà parlé ?



Mione : Bien sûr ! On sais tous que les filles sont beaucoup plus prévoyante que les mecs.



Dray : Ouais ça doit être pour ça que mes sœurs commencent à faire leur devoir maison deux heure avant de les rendre.



Mione : Je ne veux pas être séparé de mes amis !



Dray : Et moi je ne veux pas être séparé de toi !



***



Jessy était installé à l’une des table de la salle commune des Serpentard, lorsque Blaise entra plutôt rapidement et se dirigea décidé vers le double de sa petite amie.



Blaise : Toi et moi, il faut qu’on parle très sérieusement !



Jessy : Je n’ai aucune envi de parler avec toi et encore moins sérieusement.



Blaise : Ecoutes je suis l’une des personne que Jenny aime le plus et je ne comprend pas pourquoi mais toi aussi.



Jessy : Où tu veux en venir ?



Blaise : On va devoir faire des efforts.



Jessy : Je ne fais pas d’efforts ! Je suis une Malefoy ! C’est les autres qui font des efforts pour moi.



Blaise : Et ben tu vas devoir t’y mettre ma cocotte ! Parce que je ne compte pas en faire pour deux. Tu vois il y a deux choses que je ne supporte pas chez toi. Ton côté complètement taré et ton côté … Malefoy.



Jessy : Je croyais que ta copine et ton meilleur pote étaient des Malefoy.



Blaise : Ouais, c’est vrai ! Finalement t’as raison ! C’est pas avec les Malefoy que j’ai un problème … C’est avec toi !



***



Rogue venait de réunir dans son bureau quelques professeurs de l’école c’est à dire Lindsay, Lucius et Narcissa. Ils étaient tous les trois installé devant le bureau du directeur a attendre que ce dernier se décide enfin à leur dire la raison de cette convocation.



Rogue : On va devoir se débarrasser du spectre de Voldemort.



Lindsay : Et alors ? Ce n’est pas le travail des aurores.



Rogue : Normalement oui. Mais comme il se promène sûrement dans Poudlard, que Lucius et Narcissa sont des anciens mangemorts et que toi tu es une ancienne aurore.



Narcissa : Mais nous n’avons pas les compétences requises.



Rogue : Vous avez certainement plus de récompenses que tous ces aurores réuni.



Lucius : Il n’y aura que nous ?



Rogue : Evidement, tu ne veux quand même pas que je demande au professeur Traulawey !



Lindsay : Avec un peu de chance elle aurait une vision. Ca lui arrive tous les 20 ans mais ça lui arrive !



Rogue : Vos simples compétences suffiront !



***



Harry et Jenny étaient dans la bibliothèque depuis l’altercation avec leurs petits amis, ils avaient décidé de se plonger dans leurs devoirs pour oublier à quel point ces derniers pouvaient être débile de temps en temps. L’un en face de l’autre, ils ne s’étaient pratiquement pas adressé la parole, de temps en temps Harry levait la tête pour vérifier ses réponses sur la copie de sa « belle sœur ». Jenny qu’en a elle tapait en rythme le bout de son stylo sur la table en bois sans se soucier d’être dans un lieu où le calme est normalement désiré.



Harry : Tu peux stopper s’il te plait ?



Jenny : (levant la tête) Stopper quoi ?



Harry : (pointant d’un air accusateur le stylo de la jeune fille) Ca !



Jenny : Ca m’aide à me concentrer !



Harry : Oui, et ben moi ça me déconcentre !



Jenny : (haussant les épaules) : T’as qu’a changer de table !



Harry : J’étais là avant toi.



Jenny : (la tête toujours dans ses livres) Justement part avant aussi.



Harry : C’est de famille d’être …



Voix : Coucou !



La stupéfaction venait d’arrêter le jeune Potter dans son élan, devant lui se trouvait Jessy Malefoy, sa petite amie arrivant au côté de Blaise Zambini. Oui, j’ai bien dit Blaise Zambini. Ces deux là arrivaient à rester l’un à côté de l’autre plus de 3 minute. Tous naturellement ils s’assirent chacun près de son petit ami respectif sans même faire de remarque sur les dernières disputes en date. Jenny et Harry eux n’avaient toujours pas réagi, ils regardaient la scène sans bouger où même s’exprimer.



Jessy : (au bout d’un petit moment) Quoi ?



Harry : Tu…tu ne fais plus la tête ?



Jessy : On va dire que non mais ne me rappel pas trop cette petite scène.



Jenny : Et depuis quand vous vous supportez vous deux.



Blaise : On s’est toujours supporté !



Jenny : Tu te fou de ma gueule ?



Jessy : On a décidé de faire quelques efforts.



Jenny : Des efforts ? Vous deux ? Et ben ça promet !



Harry : Jessy va faire des efforts ? Il faut que je raconte ça à Drago !



Jessy : Harry ! N’exagères pas ! Ma patience a des limites.



Harry : (baissant la tête) D’accord.



***



Hermione leva son bras devant ses yeux afin de les cacher des rayons du soleil. Avec son autre main, elle tambourina la place vide qui se trouvait à côté d’elle. Où était donc passé Drago ? Bon, ok, pour des préfets en chef cela ne faisait pas très sérieux de rester au lit toute la journée mais on pouvait mettre ça sur le compte du choc psychologique d’avoir presque été assassiné par un de ses meilleur ami. Doucement la jeune lionne s’assit pour chercher son beau blond.



Mione : Drago ?



Drago (répondant de le salle commune des préfets en chef) Ouais ?



Mione : (se dirigeant vers la voix de son petit ami) Tu fais quoi ?



Il était allongé sur la canapé un livre de potion dans les mains, studieux et adorable. Etait ce vraiment le Drago Malefoy qu’elle avait rencontré en première année ?



Dray : Je lis, pourquoi ?



Mione : Pour rien.



Hermione savait que Drago, Harry et Blaise voulaient tous les trois devenir aurore mais elle savaient également qu’elle et ses quatre autre amie (c’est à dire Jenny, Jessy, Maria et Elodie) n’avaient encore aucune idée bien précise sur les études qu’elles souhaitaient suivre. En tout cas une chose était sûr, elle ne voulait surtout pas être éloigné de Drago. Ils avaient mis longtemps tous les deux avant de se trouver mais maintenant qu’elle le tenait elle ne comptait plus le laisser filler.



Pourtant une chose la gêné ! Leur couple ne devenait il pas trop monotone ?





***



Rogue, Lucius, Narcissa et Lindsay était assis en rond sur le sol d’une pièce vide de Poudlard. Après avoir attendu que chaque membre du groupe lui fasse un signe pour lui montrer qu’ils étaient prêt, Rogue commença la formule afin de faire apparaître le fantôme de Voldemort. Des rafales de vents commencèrent à entourer les anciens élèves, des esprits déchaîné s’agitaient dans la salle. L’atmosphère était oppressant, soudain un esprit passa entre les deux femmes de la pièce. Prise d’un mouvement de panique, ces deux dernières se saisirent la main…



« Flash Back »



Narcissa venait une fois de plus de se faire ridiculiser devant tous les élèves de sa maison par sa chère sœur. En effet le bal de promo approchait de plus en plus et toutes filles se hâtaient de choisir leur robe pour le merveilleux événement. Hors pour la blondinette le choix d’une robe était plus éprouvant que le tour du monde en 80 jours. Ses formes ronde avaient bien du mal a rentrer dans les jolies tissus et pour couronner le tous son ventre commençait sérieusement à rondir, ce qui lui avait valut par Bellatrix le surnom de « saucisson ».

Miss Black était déjà enceinte de quelques mois, bien sûr sa grossesse devait rester caché pour le bien de tous le monde. Elle savait de qui était l’enfant et c’était bien ça le problème ce qui c’était passé n’aurait jamais du se produire et Lucius le lui avait bien fait comprendre.



Complètement chamboulée, Narcissa avait claqué la porte de la salle commune des Serpentard et peu à peu, elle se laissait glisser contre le mur. Mais son attention fût porté sur autre chose, le sanglot d’une autre femme qui semblait aussi perdu qu’elle.

Narcissa : Lindsay ? Que se passe t-il ?

Lindsay : Oh ! Laisses tomber ! Tu ne peux pas comprendre ! C’est une histoire de mec.

A la remarque de la brune, la Serpentarde fut dans un premier temps vexé puis elle se dit que c’était certainement la chose la plus gentille qu’on lui avait dit aujourd’hui et se dirigea vers sa « rivale ».

Narcissa : Oh que si je peux comprendre.

Lindsay plongea ses yeux dans ceux de Narcissa puis lui saisissant la main, elles éclatèrent en sanglot toutes les deux.

« Fin du flash Back »


Les rafales de vent s’intensifiaient, les cheveux long aux couleurs opposés des deux femmes volaient dans tous les sens, les poussières de la pièce formait un tourbillon obligeant ses occupants à fermer les yeux. A la vue d’une lueur noire entre eux, Lucius, Severus, Lindsay et Narcissa se lâchèrent les mains précipitamment et reculèrent tous d’un pas.

Il était là, devant eux, sa forme fantomatique s’imposant dans la pièce vide. Son regard noir transperça celui de Rogue, cet homme a qui il avait donné toute sa confiance et aujourd’hui mettait en œuvre sa destruction.

La pièce restait silencieuse, le maître des ténèbres savait qu’il était coincé, il ne pouvait combattre, il était mort, il ne pouvait qu’observer ces sorciers qu’il avait formé et aimé comme ses enfants le détruire sans aucun scrupule (sauf Lindsay malgré le fait qu’elle soit issue d’une grande lignée de sangs purs, elle était aurore durant la guerre).

Après avoir longuement fixé Severus, Voldemort se tourna vers son autre élève, Lucius Malefoy. Dans ses yeux, il pouvait voir la même ardeur qu’il avait pu voir il y a quelques temps. Malgré son séjour à Azkaban, Lucius restait un sorcier puissant et charismatique.

Sa détermination lui rappelé celle qu’il avait pu avoir ce soir de 13 Janvier, il y a quelques années…



« Flash Back »



Lucius se trouvait face au grand Lord Voldemort, le regard déterminé et sûr de lui, dans un geste vif il saisit sa baguette dans sa poche et lança un sort vers son adversaire, manquant de très très peu de le toucher.



Voldemort : Bon tu comptes me dire qu’elle est ton problème où tu préfères m’envoyer à St Mangouste ?



Lucius : Elle est enceinte !



Voldemort : Je sais.



Lucius : Et je dois l’épouser !



Voldemort : Je sais aussi.



Lucius : J’avais jamais prévu de me marier si tôt et encore moins avec Narcissa.



Voldemort : Ca je sais aussi.



Lucius : (s’énervant à nouveau) Si tu sais tous, pourquoi tu me pose la question ???



Voldemort : Se n’est pas parce que tu n’as pas su sortir protégé que tu peux te permettre de me parler ainsi. (baissant le ton) Je sais que tu ne t’imaginais pas ce genre de vie mais Narcissa est d’une bonne famille de sang pure et je suis sûr qu’elle fera une femme attentionné.



Lucius : Mouais.



Voldemort : Elle sera la mère de ton enfant, Lucius et bientôt se sera la seule chose qui compte !



Lucius : Je serais loin d’être un père model.



Voldemort : On verra bien, pour le moment je te demande d’être un élève model et de ne pas tuer ton professeur.



« Fin du Flash Back »



Lindsay ressentait un certain gène Severus, Lucius et Narcissa étaient tous les trois proches autrefois du grand mage noir. Elle avait beau être devenu la mère de la fille de Severus et la meilleure amie de Narcissa, elle restait l’ancienne aurore, membre de l’ordre du phoenix et participante intégrée à la résistance. Narcissa avait bien ressentit ce gène, mais elle aussi le ressentait avant qu’elle ne devienne Mme Malefoy. Voldemort aussi l’avait traité pendant très longtemps comme une moins que rien, bon peut-être pas comme une moins que rien puisqu’elle était tout de même d’une grande famille de sang pure et qu’elle était la sœur de Bellatrix. Elle avait épousé Lucius avec un ventre énorme, elle avait eu beaucoup de mal a se trouver une robe qui puisse correspondre à la taille de son ventre. Les paroles de sa belle mère se jour là résonnaient encore dans sa tête « Tu as un ventre énorme ma chère, le bébé va être aussi gros que sa mère ». Mais maintenant plus rien ne pouvait compter, elle était devenue Madame Malefoy a part entière. Et cela depuis ce soir de 13 Janvier…



« Flash Back »



Narcissa se trouvait seule dans le grand et sinistre manoir Malefoy. Depuis qu’elle avait ouvert les yeux le matin, elle n’avait vu personne à part quelques elfes de maisons accomplir leurs tâches domestiques. Elle avait dans un premier temps décidé de bouquiner puis de faire un tour dans le parc du manoir mais bientôt les activités commencèrent à manquer. Son ventre était énorme, au moins deux fois plus énorme que les femmes qu’elle voyait enceinte en temps normal. Elle avait, il y a quelques mois pensé à demander les raisons de cette anomalie à un médicomage mais Lucius avait refusé que son enfant soit approché par un simple petit médicomage de bas niveau, il préférait attendre le retour du médicomage de la famille depuis des années actuellement en déplacement dans un pays étranger. La pauvre Narcissa se retrouvait donc enceinte, seule et avec l’interdiction d’appeler un médicomage même en cas de douleur extrême.



Mais ce soir là, la douleur avait atteint un tel degré qu’elle ne pouvait plus résister, elle s’effondra sur le sol en essayant d’aller voir les elfes de maison. Lorsque les serviteurs du manoir virent leur maîtresse s’écrouler devant eux, ils paniquèrent. Pendant que les autres entouraient Narcissa, l’un d’eux, le plus hardi, Dobby, transplana pour aller chercher son maître.



Les contractions étaient de plus en plus régulières, c’était le moment, son bébé allait arriver. Furieuse et rouge de rage, elle se pencha sur un elfe qu’elle saisit par les oreilles prête à lui arracher.



Narcissa : Vas chercher un médicomage à St Mangouste !



Elfe : Mais le maître à dit que…



Narcissa : (hurlant) TOUS DE SUITE !!!!



Elfe : Bien maîtresse.



« Fin du Flash Back »



Après un long moment de silence, Rogue décida qu’il était temps de reprendre les choses en main et d’en finir une bonne fois pour toute avec Voldemort. Il avait pourri la vie de bon nombre de personne au cour de son existence et il était temps que les choses changent. Même si à Lucius et lui, il avait presque tout appris, ils ne pouvaient pas laisser le fantôme du mage noir errer et transmettre son savoir et ses idées à d’autres adolescent influençable tel que le jeune Weasley. Reprenant son courage à deux mains, il commença la formule pour bannir un fantôme à tous jamais.



Rogue : Que les centres du passé.



Lindsay : Que l’esprit du passé.



Narcissa : S’emparent de son âme.



Lucius : Et le bannisse à jamais.



Un autre tourbillon entoura Voldemort, des centaines de mains lui attrapèrent les pieds et le tirèrent dans le sol, ses mains étaient celle de ses victimes qui attendaient depuis bien longtemps de pouvoir enfin se venger. Dans les yeux du maître des ténèbres on pouvait lire la terreur, la première fois quand Potter l’avait tué c’était arrivé vite. Il n’avait pas vu le coup venir alors que là la souffrance était atroce et lente, très lente.



Voldemort : Ahhhhhhhhhhhhhhhhh….



« Flash Back »



Narcissa : Ahhhhhhhhhhhhhh…



Médicomage : Une dernière fois Madame Malefoy, une dernière fois, et cette fois c’est vraiment fini. Je vous le promet.



Dans un dernier effort, la courageuse maman poussa une dernière fois laissant sortir complètement une magnifique petite fille que le médicomage s’empressa d’entourer d’une couverture et de poser délicatement à côté de la maman et de deux autres magnifiques bébés.



Soudain la porte s’ouvrit laissant apparaître Lucius suivit de près par Dobby complètement paniqué d’avoir mis tant de temps à trouver son maître.



Lucius : (au médicomage) Ne vous approchez pas de mon enfant, seul le médecin de la famille mettra au monde mon enfant, ais je été assez …



Sa voix se stoppa net à vue à des trois nourrissons se trouvant au côtés de Narcissa.



Médicomage : (profitant du blocage du Malefoy) Félicitation Mr Malefoy ! Vous êtes papa de trois magnifiques bébés !



Lucius : Trois ?



Médicomage : Oui, votre femme a été exceptionnel malgré le fait que vos triplet on eu bien du mal a se décider à venir mais ils ont un poids et une taille tout à fait normal, je dirais même que se sont de magnifiques bébés. Surtout votre garçon, il semble déjà bien costaux !



Lucius : Mon garçon ?



Médicomage : Oui, vos petites filles sont un peu plus à surveiller mais je suis sûr que tous va bien se passer. Je préfère ne pas les déplacer, de plus cela ne serai pas nécessaire en cas de problèmes vous pouvez me rappeler.



Et après avoir lancé un derniers regard amusé à Lucius, le médicomage quitta la pièce raccompagné par les elfes de maisons.



Lucius lui s’approcha doucement de Narcissa tenant un des bébé dans les bras. Lorsqu’il s’assit sur la chaise à côté d’elle, elle lui tendit le nourrisson.



Narcissa : Tiens c’est ton fils.



Lucius saisit attendrit ce petit garçon aux grand yeux bleu acier puis retourna son regard sur sa femme qui venait de saisir les deux petites filles.



Lucius : Des triplets ?



Narcissa : C’est pour ça que j’étais si grosse.



Lucius : On a pas un bébé, on en a trois.



Narcissa : Je sais cela va représenter beaucoup de travail, de plus il va falloir aménager d’autres chambres de bébés et…



La jeune blonde venait d’être coupé par un baiser doucement posé sur ses lèvres par son mari. Le premier baser tendre qu’il lui donnait.



Lucius : Non, c’est merveilleux…



« Fin du Flash Back »

***

~ Story-poudlard à 2 ans, le 16 novembre ~ !!!!!

Alorrrrs ? N'hésitez pas à laisser un petit message !
Retablissons l'ordre à Poudlard by Clara et Bibi
Author's Notes:
Coucou ! On a été longue, me^me très longue mais voili voilou le new chap est bien là. Bonne lecture et n'oubliez pas de laisser un petit message à la fin !!!
Rétablissons l'ordre à Poudlard !




« Paf »



Hermione : Non, mais regardez moi ça !



On était un lundi, le matin, et tout le monde, comme à l’accoutumer, déjeunait dans la Grande Salle. Et comme d’habitude, des dizaines et des dizaines d’hibou voletaient autour des tables et distribuaient le courrier des élèves. Dans le cas de la jeune Hermione, ce fut, « comme d’habitude », la « Gazette des Sorciers », qu’elle s’empressa de lire…par habitude…[Ca se répète ^^]



Mais ce qui changea, en cette matinée glaciale et déprimante, ce fut le petit cri qu’elle poussa avant de se lever brusquement et de se diriger vers la table des Serpentard où elle jeta le journal pratiquement dans le bol de son petit ami.



Elle s’assit, imités par son meilleur ami et Maria qui l’avait rejointe, intrigués.



Elo (en s’enfournant une tartine entière de chocolat) : Queshe qui ch’ pache encore ?



Alors que Drago allait prendre le journal, Hermione, le tira vers elle, et l’ouvrit à la 3ème page.



Jessy (avec un sourire) : On parle encore de nous ?



Jenny : Et de nos exploits ?



Harry sourit, amusé, avant de reporter son attention sur son intrépide meilleure amie. Cela faisait déjà quasiment une semaine que l’on ne parlait que de ça, à Poudlard. A Poudlard, mais aussi dans les journaux du monde entiers à ce qu’il en savait. La nouvelle du retour puis de la chute de Voldemort s’était répandue comme une traînée de poudre, et on ne faisait que de parler des huit élèves qui avaient échappés à la mort, les rendant encore plus célèbre qu’ils ne l’étaient déjà pour la plupart.



Comme si cela pouvait être possible…



Hermione : Oui, ça parle de nous, mais cette fois ci, c’est beaucoup moins drôle…



Elle jeta un coup d’œil rapide à Harry.



Mione : L’article est de Rita Skeeter.



Harry : Géniale…



Drago (impatienté) : Bon, alors, ça parle de quoi ?



Hermione (lisant à voix haute) : …blabla…ah voilà… « ces 8 jeunes inconscients du danger »…blabla… « se sont manifestement considérés comme assez fort pour vaincre Vous-Savez-Qui d’eux-même »….blabla…



Elo : Ouais comme d’hab’ rien de palpitant…



Hermione releva la tête juste le temps de lancer un regard noir à la blonde avant de se replonger dans la lecture de l’article qu’elle tenait visiblement avec dégoût dans les mains.





Mione (lisant) : « Etant une bonne journaliste, je décide de prendre rendez-vous avec le ministre de la Magie lui-même, pour obtenir son point de vue à propos de toute cette sombre histoire. Bien entendu, je l’obtiens et c’est avec un charme des plus surprenant que notre tout nouveau ministre de la magie m’invite dans son bureau »...blablabla…



Jessy : Bon, ok, et… ?



Mione : J’y viens… « C’est une bien triste histoire m’assure t’il, ces huit jeunes personnes ont fait preuve d’un courage incroyable… »



Blaise (posant un coude sur l’épaule d’Harry, décontracté) : Ca c’est bien vrai !



Jessy (sarcastique) : Arrête ! Toi, qu’est ce qui t’es arrivé déjà ? Ah oui ! T’as faillit mourir en te bouffant dans les escaliers, quel courage !



Blaise : Parle pour toi, mademoiselle-je-n’ai-qu’une-grosse-valise-et-en-plus-elle-m’explose-à-la-figure !



Drago : La ferme !



Mione (avec un sourire) : La suite vous fera moins rire… donc… « ces huit jeunes personnes ont fait preuve d’un courage incroyable mais aussi d’une chance considérable ! La vérité c’est que le plus honteux dans cette histoire n’est pas que Vous-Savez-Qui soit revenu hanté les couloirs de Poudlard, mais plutôt que personne ne s’en soient rendus compte, et cela pendant plusieurs mois, ce qui est inadmissible… »



Harry : Qu’est ce qu’il est en train de…



Drago : Chut !



Mione : « Une étincelle brilla dans son regard (magnifique devrais-je ajouter), et c’est naturellement que je lui demandai ce qu’il entendait par là…

« Ce que j’entends par là, ma chère Rita, c’est que quand je dis que personne ne s’est rendus compte de quoi que ce soit, c’est que avant que ces élèves ne viennent en informer leurs professeurs, et ils ont mis un certains temps à se résigner à le faire comme vous devez le savoir, personne, ni du corps enseignants, ni des autres employés du château n’a rien remarqué ! Poudlard aurait pu subir de lourdes pertes si le jeune héritier qu’avait désigné Vous-Savez-Qui s’était révélé compétent, peut être même, qu’il aurait réussit à réunir d’autres esprits influençables pour tenter quelques atrocités, et ça, sous le nez et à la barbe des enseignants ! »



Hermione s’arrêta, le souffle court.



Elo : Je ne vois toujours pas ce qu’il y a de terribles…



Hermione : Attends ! Ecoute… « Je ne comprenais toujours pas et je lui demandai donc où il voulait en venir exactement. La réponse ne se fit pas attendre,

frappante.

« Cette histoire nous a servi au moins à quelque chose ! Nous nous sommes rendu compte que depuis la fin de la guerre et la mort regrettable du plus grand sorcier jamais existé, je parle bien sûr d’Albus Dumbledore, nous avions négligé Poudlard, pensant que le sort de l’école était entre de bonnes mains, maintenant dirigé par le reconnu Severus Rogue…il est évident que nous nous trompions… »



***



Lindsay (le même journal devant les yeux, l’air passablement énervée) : « il est évident que nous nous trompions, et que nous avons surestimé le corps professorale…aller jusqu’à ne pas se rendre compte que des élèves manquent d’être tué chaque jour ! C’est inconcevable ! C’est pour cela, qu’en accord avec le conseil, j’ai décidé qu’il était temps que le Ministère s’intéresse un peu plus au bien être de la plus renommée des écoles, et rehausse le niveau, redonne un peu d’honneur ! C’est pour cela, qu’à partir d’aujourd’hui, de nouvelles mesures vont être prises, et que des envoyés du ministère vont être envoyés à Poudlard ! Il est temps de resserrer… »



Elle ne termina pas sa phrase, préférant rouler en boule le maudit papier avant de le jeter au feu qui crépitait joyeusement dans la cheminée du bureau du professeur Rogue. Elle regarda alors tour à tour, toutes les personnes présentes dans la pièce qui avait la même expression de colère sur le visage, soit tout les membres du corps professorale « surestimée » aux yeux de certains.



McGonagall (avec colère) : Des employés du ministère…



Chourave : Si ça refait comme la dernière fois, avec cette maudite Ombrage…



Lindsay (surprise) : La dernière fois ? C’était si horrible que ça ?



McGonagall (vociférant) : Une prison ! Poudlard était devenue une prison ! Pour les élèves comme pour les profs, d’ailleurs…



Rogue : Cependant…la dernière fois, ce n’était pas, parce que nous étions « incompétent » mais…



McGonagall : Parce que le ministre avait peur que l’on soit trop compétent justement, et qu’on crée une armée contre lui ! (Tome 5 de Harry Potter)



Lindsay : Vraiment ?



Narcissa : Et bien, cela a bien changé, n’est ce pas ?



Lucius (entre ses dents) : « Surestimé »…



Lindsay : On s’en est quand même débarrassé de ce Voldemort, non ? Ce n’est pas à prendre en compte ça ?



Narcissa : Et puis, comment voulaient ils que l’on se rende compte de quoi que ce soit ? Au château, des gens qui manquent de se faire écraser par des lustres branlants ou des étagères de bibliothèques, ça ne manquent pas !



Lindsay (riant) : Non la vraie question, c’est…(elle se tourna vers Rogue) Pourquoi a-t-on été le raconter au ministère ?!



Il y eut un bref silence.



Rogue : Nous étions obligés d’en informer les « autorités », c’est réglementaire, ne pas l’avoir fait aurait pu tous nous envoyer à Azkaban…



Lucius : Tu n’exagères pas un peu ?



Rogue : Non, si il y a une chose de vraie dans cette article, c’est bien le fait que les élèves ont manqué cruellement de sécurité et que…



Lindsay : Oui, oui, bon d’accord…et la presse ? Le ministère n’aurait pas pu garder ça pour lui ?



Rogue : Les fuites…de toute façon, nous ne pouvons plus rien pour l’instant. Le plus préoccupant, ce sont ces envoyés du ministère…



Lucius : Que vont-ils faire au juste ?



Rogue : Ils vont commencer par évaluer le niveau des enseignants pour savoir s’ils sont aptes ou non à…eh bien, à enseigner.



McGonagall : Comme la dernière fois…



Lindsay : C’est une blague ?!



McGo : Et ça va aller de mal en pis…



Lindsay : Enfin, on ne peut pas faire quelque chose, Lucius, t’es un Malefoy, t’as de l’influence, vire les !



Le Malefoy en question eut un sourire crispé.



Lucius : Je ne peux pas m’opposer directement contre le ministère…



Rogue : Malgré que je sois absolument certains que dans cette pièce, il y a quelques uns des plus grands sorciers d’aujourd’hui, le ministère ne semble pas de cet avis…à nous de ne pas leur laisser voir ce qu’ils veulent en venant ici…



Il y eut un bref silence pendant lequel tous les professeurs de Poudlard, en cercle devant le bureau du directeur, se regardaient avec la même lueur de défis dans le regard. Un « pop » résonna alors dans tout le bureau, et une misérable créature apparut pile au centre du cercle, les faisant sursauter. C’était un miniscule être de maison qui sembla terrifié en remarquant autant de monde autour de lui.



Rogue : Bouh, qu’y a-t-il ?



Bouh (tremblant) : De grands hommes et de grandes femmes qui disent venir du ministère sont à la porte du château ! Ils sont pas content, parce que tout le monde refusent de leur ouvrir ! C’est qu’après le retour du seigneur des ténèbres, nous on se méfie, alors on s’est dit qu’il fallait aller vous voir, alors…



Lindsay (souriant) : Merci Bouh ! C’est très bien, vraiment ! (elle se tourna vers Rogue) On a qu’à faire comme si de rien n’était et les laisser à l’entrée comme ça…



Rogue (avec un sourire) : Je crains que ce ne soit pas la bonne solution…



***



Et malgré les vives protestations de la jeune professeur de défense contre les forces du mal, les portes du château s’ouvrirent, laissant entrer au sein de l’école, une dizaine d’employés du ministère, à la mine pincée, et aux regards sévères.



***



Elo : Ca sent l’action à plein nez…



Harry : Moi, je dirais plutôt que ça sent le brulé…



Le jeune Potter fit un pas dans le cachot sombre des potions en reniflant l’air. Il s’arrêta en sentant le coude de la Johnson s’enfoncer dans ses côtes et se retourna vers elle. Du menton, elle lui montrait le fond du cachot, et il comprit enfin ce qu’elle voulait dire.



Cette scène lui fit brusquement faire un saut en arrière, de deux petites années. Sa cinquième année avait été la plus désagréable de toute, et il ne put s’empêcher de frémir de dégout, en regardant l’employée du ministère, assise droite sur sa chaise, un bloc note à la main, lui rappelant désagréablement, une certaine Ombrage, à la tête de crapaud.



Cependant, celle-ci, n’était ni rondelette, ni petite, ni adepte de ruban rose ou autre. Elle portait une robe de sorcier noire très stricte et ses longs cheveux blonds étaient enroulés en forme de chignon serré au dessus de sa tête.



Blaise : Je la connais celle là…



Dray : Ouais, elle venait souvent au manoir, rendre visite à mon père…ma mère ne peut pas la saquer.



Elo (avec un sourire mesquin) : C’est pas celle qui…



Mais un regard noir du jeune blond la fit taire.



Jessy : Géniale…



Mione : Quelqu’un pourrait…



C’est alors qu’elle remarqua la présence de son professeur à à peine quelques centimètres, d’elle. Elle ne l’avait jamais vu aussi droit et froid. Il regarda tous le groupe qui s’était arrêté devant la vision de l’intrus, et qui bouchait à présent l’entrée.



Lucius : A vos places, et pas un bruit.



Il se retourna et Hermione l’entendit distinctement marmonner : « Manquez plus qu’elle, ils l’ont fait exprès… »



Quand le dernier élève fut entré dans la classe, la porte se ferma dans un coup de vent, et le silence plongea la classe dans une atmosphère glacée.



Lucius : Bien, comme vous avez pu le remarquer, nous avons de la visite…préparez vous à ce que tous vos cours soient ainsi minutieusement « surveillés ». Aussi, je vous demande, vous ordonne, de ne pas être perturbé par la présence de cette…personne, assise au fond de cette classe, et de continuez à vous comporter comme d’habitude…c'est-à-dire, travailler efficacement et…(son regard se fixa pendant un dixième de seconde sur ses enfants et leurs acolytes) dans le silence.



Il fit une pause, jetant un regard à tous ces élèves, l’air de dire « je compte sur vous pour impressionnez cette bécasse », puis, dans un geste ample de sa baguette, il fit apparaître sur le tableau, un titre, avec une liste d’ingrédients.



Lucius : Bien, est ce que quelqu’un sait…



Aussitôt, la main d’Hermione et celle d’Elodie se levèrent.



Lucius : Miss…hem…Halliwell ?



Mione se renfrogna aussitôt, mais, répondit tout de même.



Mione : La potion « Adole » est une potion qui n’agit que sur les hommes et femmes qui sont au moins trentenaire. Elle ne se boit pas, mais le gaz qu’elle produit a un effet surprenant sur les adultes…



Lucius : Bien, 5 points pour Gryffondor, Elodie ?



Elo : L’effet surprenant dont parle Hermione, est assez drôle en faite, une fois, je l’ai…(elle s’arrêta devant le regard impérieux de Lucius) hem…Quiconque donc qui hume cette potion à l’âge requis, se verra pendant plus de 24 heures, redevenir mentalement l’adolescent qu’il était, et physiquement quelques problèmes comme l’acné peuvent réapparaître…



Lucius : Très bien, 5 points pour Serpentard…



Il jeta un regard fier vers le fond de la salle avant de continuer.



Lucius : C’est une potion qui a des effets plutôt bénin, mais qui est tout de même assez délicate à préparer…aussi, je m’attends à ce que certains effets de cette potion puissent vous atteindre…c’est pourquoi vous aller d’abord entourer votre chaudron d’un « charme de bulle » pour ne pas que vous sentiez son contenu…bien, vous avez une heure.

***



Ron n’était pas à ce cours de potion.

L’ex héritier du plus grand mage noir de tous les temps était installé sur la chaise la plus inconfortable face au bureau de McGonagall, sa directrice de maison. Le roux ne s’était jamais senti aussi mal de toute sa vie.



Le plus grand danger qu’un héritier comme lui pouvait craindre, au-delà d’un Voldemort fantomatique, se trouvait juste devant ses yeux et le fusillait du regard.



Ce n’était bien sûr pas McGonagall qui lui semblait à cet instant aussi innocent qu’un bébé venant de naître…non, c’était bien pire, bien pire.



Se dressait devant lui de toute sa petite mais non moins effrayante taille…Mme Weasley. Sa mère. Il déglutit.



Molly Weasley (hurlant à pleins poumons) : JAMAIS EU UNE HONTE PAREILLE ! PEUT PLUS ME REGARDER DANS UN MIROIR ! PLEURE TOUS LES SOIRS…



McGonagall : Mme ! Calmez vous enfin ! Prenez cette chaise !



La mère de Ron, qui n‘était quant à lui plus qu’un minable tas de loque ratatiné sur sa chaise, eut l’air de se dégonfler totalement, et s’affala sur un fauteuil avant de fondre en larme. [Théâtral, que voulez vous…]



Molly : Mon fils…mon unique fils…serviteur de Vous-Savez-Qui !



McGonagall : Vous éxagérez, allons…(après réflexion) et puis, vous avez bien 6 fils…



Molly (ne l’écoutant pas et regardant attristé Ron) : Que vais-je faire de toi ?!



McGonagall : Ne vous inquiétez pas, comme vous le savez il ne sera pas envoyé à Azkaban !



Cette remarquer n’eut pas l’air de rassurer Mme Weasley, loin de là.



McGonagall (se rattrapant) : Bien sûr, il va être punis, c’est évident !



Molly (entre ses dent)s : La honte de la famille…



McGonagall : S’il vous plait, Mme Weasley ! (prenant ses notes sur son bureau) Nous avons pu diagnostiquer que votre fils souffre de sérieux trouble mental et comportemental ! Vous-Savez-Qui a réussit à le manipuler, mais il semble que les problèmes aient commencé un peu avant sa rencontre avec lui…



Molly (effrayée) : Mon dieu !



McGonagall (poursuivant) : Il va donc suivre chaque jour une thérapie avec notre psychologue ! Il sera très surveillé, mais la situation n’est pas irrémédiable…ensuite, bien sûr, ce qu’il a commis est très très grave, madame Weasley…



Son regard accrocha celui du rouquin.



McGonafall : il le sait déjà mais il va devoir payer ses fautes…



Molly (au bord de l’infarctus) : Il va être…exclu ?



McGonagall : Non, enfin, le directeur a déjà réglé cette question, souvenez vous ! Donc, Ron fera des travaux d’intérêts généraux… il est le nouveau…et le seul jamais existé d’ailleurs…assistant personnel de Rusard, jusqu’à la fin de se scolarité à Poudlard.



A peine eut elle prononcée ses mots fatidiques qu’un « Toc, toc » retentit suivit d’une porte qui s’ouvre. Ron tourna la tête vers le nouveau venu et eut un soudain pincement au cœur. Pire que sa mère, il ne pensait pas trouver. Et pourtant, la vision d’un Rusard lui souriant d’un air féroce, deux balais dans les mains et le regard flambant le fit changer d’avis.



McGonagall (avec un sourire) : Aujourd’hui me semble le bon jour pour commencer à laver vos péchés, mr weasley, dans les deux sens du terme. Vous n’irez pas en cours aujourd’hui, ni cette semaine…éviter le plus possible les contacts avec les autres élèves me semble une bonne chose.



***



Femme : Et le professeur actuel vous donne t’il l’impression de connaître sa matière ?



Lucius : Et pourquoi je ne la donnerai pas, Miss Flores ?



Miss Flores : Disons que je trouve suspect qu’un homme qui a passé la trentaine et qui n’a jamais manifesté la moindre envie d’être enseignant en potion se retrouve directeur de maison de la plus prestigieuse école de sorciers selon le ministère !



Lucius : Eh bien le directeur m’a fait passer des tests et apparemment, il a été satisfait des résultats vu qu’il ma embauché…



Miss Flores (avec un sourire figé) : Mais ce n’est pas à vous que je pose la question, « professeur », et si vous vouliez bien permette à cet élève de répondre.



Lucius (se tournant vers l’élève en question) : Bien sûr…Monsieur Longdubat, pensez vous que je sois un bon professeur ?



Neville, dans un geste brusque se releva, puis ouvrit grand les yeux quand son bras frappa de plein fouet son chaudron, le faisant chanceler. Mais Hermione qui tenait le chaudron d’à côté avec Elodie, le retint de justesse, sous le regard noir du professeur de potions.



Miss Flores (apparemment satisfaite) : Il me semble terrorisé par vous…



Lucius (agacé): Vous apprendrez vite que Mr Longdubat est ce que l’on appelle une « petite nature »…



Miss Flores : Ben voyons, et comment se fait il qu’il soit seul face à son chaudron, alors que les autres sont au moins deux par deux ?



Lucius : Parce qu’aucun élève n’est assez bête pour se mettre avec lui et risquez sa note…



Miss Flores (satisfaite) : En voilà des façons de rabaisser un élève devant lui !



Lucius (dans un murmure) : Elle a jamais ravalé la dernière fois, cette…



Miss Flores (son sourire disparaissant) : En effet, Lucius !



Lucius (reprenant son calme) En fait, Neville n’était pas seul avant ce jour…



Miss Flores : Voyez vous ça…(se tournant vers Neville) et avec qui étiez vous ?



Neville : Euh…



Neville semblait totalement désemparé face aux deux adultes qui ne cessaient de s’envoyez des piques et qui se rapprochaient de lui, comme lui quémandant une réponse, alors qu’ils se fusillaient du regard et l’interrompaient, répondant à sa place.



Lucius : avec l’ex-héritier de Voldemort, Ron Weasley !



La réaction ne se fit pas attendre. Des cris fusèrent dans la pièce à l’entente du nom toujours maudit et quelques uns sursautèrent. Mais aucun n’eut de réaction exagérée pour autant. Aucun sauf…Neville. Il hurla, fit un bond en arrière, et… »BADABABOUM ».



Elo : Neville ! Quel abrutit !



Mais le mal était fait. La potion soigneusement préparée par deux des meilleures élèves de Poudlard venait de se renverser, vidant son contenu et répandant aussitôt dans l’atmosphère une odeur sucrée et une jolie fumée rosâtre qui virevolta tranquillement autour de la pièce avant de s’échapper par la porte du cachot…ouverte. OuupSSS …



***



Lindsay faisait cours à des élèves de 3ème année quand une petite voix désagréable siffla dans l’air.



Voix : Désolée pour ce retard, enfin, ça ne vous a pas empêché de commencer sans moi…



La professeur baissa la tête jusqu’à apercevoir un petit homme, plus petit qu’un élève de 1ère année, aux sourcils broussailleux, et au chapeau haute forme qui lui faisait bien prendre une vingtaine de centimètres.



Lindsay (amusée, reprenant les mots de Bouh) : De « grands » homme et des grandes femmes…ben tiens…



Et elle s’avança vers lui d’un air supérieur. Le petit homme se trouvait toujours dans l’embrasure de la porte, le regard sévère, tenant fermement un calepin couleur de boue.



Homme : Docteur Malingar, envoyé du mini…pourquoi regardez vous au dessus de ma tête…je suis là !



Mais ce n’était nullement pour se moquer que la jeune femme regardait un peu plus haut que le chapeau du Malingar. Elle fronça les sourcils.



Lindsay : qu’est ce que c’est que ça ?



Le petit homme eut juste le temps de lever la tête et d’apercevoir une fumée rosâtre avant qu’elle ne le traverse, l’étouffant à moitié. Mais celle-ci ne renonçant pas en si bon chemin, traversa Lindsay avec autant de faciliter que l’homme malgré les battement inutiles des mains de la professeur. Puis, elle quitta la classe, laissant les deux adultes dans la plus grande perplexité.



Malingar (prenant sa plume) : Et…ça arrive souvent que des substances colorées se baladent dans le château ?



Lindsay, ne préférant pas répondre, lui lança un regard noir. Elle se sentait bizarre tout à coup. Qu’est ce que c’était encore que ce truc et pourquoi décidait il d’arriver le jour où le ministère fourrait son nez dans le château ?



***



Midi 20. La Grande Salle est pleine d’élèves affamés, de fantômes envieux, et d’un brouhaha habituel. Mais, inhabituellement ce jour là, une cinquième table provoquait un raffut du diable. La table de nos chers et estimés professeurs.



Lindsay : Je rêve ! Et en plus, messieurs veulent aussi une table spécialement pour eux, dans une pièce où ils pourront manger en toute tranquillité loin du commun des mortelles ! Non, et puis quoi encore ?? Bientôt faudra leur cirer leurs chaussures !



Lucius : En plus, ils ne sont pas en dessous des cuisines, ce qui fait que les elfes de maisons ne peuvent pas leur envoyer leur repas par magie, ils sont obligés de se déplacer jusqu’à eux, c’est de l’escla…



McGonagall (amusée) : Je ne savais pas que vous vous souciez jusqu’à présent du sort de nos elfes de maison, Lucius…



Lucius : Oui, enfin…



Lindsay : En faite, tout à l’heure, je faisais mon cours quand un nain est venu m’interrompre et puis…il y avait un truc bizarre…une sorte de fumée rose qui est apparut…je me demande si le ministère ne fait pas exprès de ramener des saloperies au château pour nous faire mal voir !



Lucius faillit s’étrangler en buvant son jus de citrouille.



Lucius (s’essuyant avec une serviette) : Une fumée rose dis tu ?



Il se redressa sur sa chaise, tendu.



Narcissa (regardant Lucius) : Qu’est ce qui se passe ?



Lucius : Je crains le pire d’ici peu de temps…





Pendant ce temps là, une chose inhabituelle se produisait à la table des Serpentard. En effet, un petit agroupement de filles se tenait dans un coin, à l’écart, et semblait absorber dans une grande conversation à mi-voix. Ce n’était pas ce groupe qui se comportait étrangement, mais plutôt un des membres de ce groupe. En effet, une certaine Miss parkinson, coincé entre une grande blonde et une rousse au teint tacheté de rousseurs, semblait…en pleine intensive réflexion. Elle n’avait pas d’assiette devant elle, mais un petit carnet rose, et une plume tout aussi rose qu’elle suçait pensivement. Le carnet était ouvert à sa première page et comportait une petite liste d’élèves avec au dessus, un titre…intriguant : « L’ACHG ou PDML ».



Soudain, elle sembla s’extirper de ses pensées et souri à son assemblée.



Pansy (d’un ton professionnelle) : Merci à tous de participer à cette première réunion…



Serena : C’est pour la bonne cause, chérie…



Pansy : Tout d’abord, cette première réunion ne sert qu’à fixer un rendez-vous dans un lieu plus…discret, pour la prochaine qui aura lieu cette après-midi…quelqu’un aurait il une idée ?



Elle regarda tour à tour Séréna, la magnifique blonde à ses côtés, Helena, Marjory, Amanda, et Debbie.



Amanda : Moi, j’ai un super endroit dans les serres, où personne ne va et où parfois j’aime aller avec…et bien…certaines personnes…



Elle sourit.



Marjory : Ou que tu aimais bien…parce que Drago et Blaise nous ont complètement lâché…



Héléna (agacée) : C’est bien pour ça qu’on crée ce groupe, petite co*ne, pour les reconquérir…



Pansy : Reconquérir Drago surtout !



Séréna (riant) : On l’aura compris : « L’Association-Contre-Hermione-Granger », « Pour-un-Drago-Malefoy-Libre »…



Pansy (véxée) : Je trouvais ce slogan intéressant…



Marjory (excitée) : Moi aussi, Pansy ! Vive l’ACHG (riant) et tous pour…



Séréna : Un Drago Malefoy enfin libéré de cette pét*sse !



Les 6 filles penchées l’une vers l’autre esquissèrent alors un sourire mauvais, digne de Serpentard.



***



Rogue : C’est une plaisanterie ?!



Lucius : Je crois bien que non…



McGonagall (excédée) : Et le jour où le ministère nous rend visite…ça va faire bonne impression…



Rogue : Le ministère n’est pas obligé de savoir tout…



Narcissa éclata d’un rire mauvais.



Narcissa : Ah oui ?! Et comment ?! Mon mari et Lindsay sont déjà infectés…



Lindsay : Et le nain du ministère aussi..



Narcissa : Le nain ?! Nous sommes fichu !



Rogue : Stop ! Narcissa ! Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, les effets ne se sont pas encore manifestés…



McGo (d’une voix étrangement aigu) : Une fumée rose se balade dans les couloirs !



Rogue : Eh bien, nous allons nous en débarrassé…mais avant cela, je dois faire l’antidote à…



Il se stoppa net. Les enseignants, après la sombre nouvelle de Lucius lâché comme une bombe à table, s’étaient réunis d’urgence dans la première salle munie d’une clef à disposition. Ainsi cloîtrée, ils avaient peut être eu l’illusion d’être en sécurité un moment. Grave erreur.



Lindsay (excédée) : Quoi encore ?!



D’un geste du menton, il les fit tous se retourner. De l’encadrement de la porte semblait sortir tout un nuage rosé.



Narcissa :…Mon dieu !



Elle lança un regard paniqué au directeur. La seule issue de cette pièce ? La fenêtre ! Mais en admettant qu’ils réussissent à survivrent à une chute de 3 étages…



Pris au piège, voilà ce qu’ils étaient. Des sorciers hautement qualifiés pris au piège par une simple potion…Lamentable.



***



2 heures plus tard.



Elo (regardant sa montre) : Je ne voudrais pas dire, mais , quand c’est nous qui sommes en retard, les profs se privent pas pour nous engueulés, genre « notre comportement est intolérable » et…aieuh ! Quoi encore ?



Elle lança un regard noir à sa soi-disante amie Maria, qui lui désigna l’employé du ministère qui, s’avisant de la remarque de la jeune blonde, écrivait frénétiquement quelques notes.



Elo (grognant) : Si on a même plus le droit de dire ce que l’on pense…



Mione (avec un sourire) : A ce que je sache, même quand tu ne devrais pas, tu le prends toujours ce droit…



La porte de classe s’ouvrit alors à la volée.



Lindsay : Je sais, je suis en retard…mais il m’est arrivé que des emme*des donc…



Elle aperçut alors la femme du ministère et son calepin rose qui la regardait, indignée, outrée, et peut être (est ce un effet de son imagination ?) légèrement stupéfaite.



Lindsay (sec) : Eh bien, il y a un problème ?!



En jetant un coup d’œil interrogatif à la classe, elle se rendit compte que la vieil femme rousse n’était pas la seul, à la regarder ainsi. Tous les élèves semblaient médusée et quand Blaise murmura distinctement « Puta*n, Mione, ta mère s’est surpassée, elle est carrément…euh…ben quoi ? », elle sembla comprendre et eut un petit sourire suffisant.



Femme rousse (la désignant avec son stylo) : Enfin…est ce une tenue pour faire cours…de DFCM avancée ?



Lindsay (haussant un sourcil) : a vrai dire, j’avais pensé à quelques chose de plus pratique pour les combats, mais en fin de compte…



Hermione faillit sourire. Sa tenue était loin d’être propice aux sports, c’était le moins que l’on puisse dire. D’ailleurs, elle se demandait comment sa mère allait réussir à montrer le moindre coup de pieds ou prises de combats perchées sur des talons aiguilles de 10 centimètres. Peut être était ce l’objet du cours ? Savoir se battre dans n’importe quelle situation ? Même quand ton décolleté risquait fort de « tout » dévoilé. Hermione fronça les sourcils. Tout cela était bien éloigné du style de la longue robe de sorcier noir normalement portée par les professeurs. Sa mère faisait quoi exactement ? Une crise de la quarantaine…avant la quarantaine ?

Elle en était là dans ses réflexions quand la porte s’ouvrit à la volée et qu’une tornade blonde en jaillit, bousculant au passage la professeur qui vacilla sur ses talons aiguilles.

Cette tornade, c’était Jessy. Elle semblait encore plus agitée qu’à l’accoutumée et ne sembla même pas remarquer la tenue excentrique de sa prof. Cependant, cette dernière parut très contrariée d’être traitée avec la plus grande indifférence.

Lindsay : Hey ! Petite gar…

Heureusement, la fin de sa phrase qui s’annonçait très compromettante pour son rôle d’adulte responsable fut complètement noyée par l’hurlement de la jeune Malefoy.

Jessy : Aux secours ! DRAGO !

Blaise (soupirant) : Laissez-moi deviner…elle a encore explosé quelque chose et perdu toute sa garde robe…

Drago : Qu’est ce qui se passe encore ?

Celui-ci s’était levé à l’arrivée de sa sœur dans la salle. Elle semblait complètement essoufflée comme si elle avait traversée tout le château en courant, ce qui, devait peut être être le cas. Et ce qui intriguait le jeune homme. Car peut de chose pouvait obliger un Malefoy à courir.

Jessy : Maman…

Jenny (se levant à son tour) : Quoi ? (avec espoir) Elle est virée ?

Jessy : Mais non, idiote ! Vite, venez, elle est devenu…oh mon dieu, venez vite !

Lindsay : Je pourrais savoir…

Mais encore une fois, elle ne put terminer sa phrase. Car, les 3 Malefoy courraient déjà dans les couloirs suivit de leurs amis, laissant la porte grande ouverte, et la Halliwell outrée. Ce n’était d’ailleurs pas la seule. Une toux distincte la fit se retourner vers la vieille employée du ministère, qui prenait maintenant un air parfaitement irrité.

Employée : Et…c’est fréquent ici, ce genre de mascarade ?!

Cette phrase commençait à lui être légèrement familière…

***

« toc, toc ».

Aucune réponse.

Lucius : Oh parfois, il ne prend pas la peine de répondre vous savez…

Miss Flores : Je vois…

Lucius (ouvrant la porte) : Rogue… ?

Le Malefoy s’arrêta. Quelque chose n’allait pas. Il savait que le professeur aimait à être dans une ambiance plutôt sombre, mais là, pour dire la vérité, il n’y voyait plus rien. On aurait presque pu penser que la nuit était subitement tombée. Il chercha à tâtons sa baguette dans une de ses poches avant de prononcer une formule à voix basse, éclairant le bureau.

Miss Flores : Mais, enfin qu’est ce…OH mon dieu !

Lucius : Rogue ??

Rogue, ou une masse noir qui y ressemblait vaguement était recroquevillé à même le sol froid du bureau. Lucius sentit l’employée l’effleurée, et tourna la tête. Celle-ci lui passa devant, tira sur les rideaux en velours noirs, et soudain, la clarté du soleil du début d’après midi éclaira toute la pièce, faisant grogner l’homme agenouillé qui se cacha son visage dans une main.

Rogue : Sale vipère, remettez tout de suite…

Lucius : Rogue, je croyais que tu devais faire l’antido…

Il comprit alors, et déglutit. Bien entendu que la potion rose avait déjà fait son effet sur le directeur. Voilà l’explication au fait que celui-ci semblait comme vouloir s’enterrer sous le plancher…mais attendez une minute ! Lucius aussi avait été contaminé ! Alors comment se faisait il qu’il ne semblait ressentir aucun effet ? Etait il immunisé ? Plus fort que d’autres ? Ou simplement, l’effet de la potion était elle moindre sur lui étant donné qu’il n’avait pas eu une adolescence très difficile ?

Une chose était sûr : on ne pouvait pas en dire autant du directeur. Lucius réprima un sourire mesquin. Voilà le jeune ado perturbé qu’il avait bel et bien connu dans toute sa splendeur, avec aujourd’hui quelques années de plus. Et cette façon de courber le dos, de se cacher, de jeter un œil meurtrier par-dessus sa tignasse emmêlée…c’était bien Rogue.

Miss Flores : Je savais que Poudlard avait des problèmes, mais vraiment, vraiment, je ne m’attendais pas à cela !

Le Malefoy se tourna vers elle. M*rde. Il l’avait presque oublié.

Miss Flores (s’approchant de Rogue) : monsieur le directeur, puis je savoir exactement à quoi vous jouez ?

Celui-ci la regarda, et recula, se collant encore plus au mur du fond, avec un regard haineux.

Rogue : Ne m’approches pas ! Tu pues le sang-de-bourbe à des kilomètres !

Lucius lâcha un petit ricanement, ce qui eut le don d’énerver la jeune femme qui se planta bien droite au milieu de la pièce et fit virevolter sa plume vers Lucius d’un air accusateur.

Miss Flores (d’une voix haut perchée) : Propos diffamatoires et racistes envers les né-moldus ! Je-le-savais !

Celui-ci passant une main dans ses long cheveux blond, réfléchissait avec ardeur au problème posé. Soudain, la solution lui apparut dans un éclair qu’il aurait qualifié de génie. Ou pas.

Miss Flores : Professeur…pourquoi pointez vous votre baguette sur moi ?

Lucius : Vous m’en voyez vraiment navré mais…non oublier ce que je viens de dire…

Miss Flores le regarda sans comprendre, l’air de plus en plus affolé par ce qu’elle découvrait dans cette école.

Miss Flores (essayant de reprendre contenance) : Professeur…Lucius, je suis employée du…

Mais avant même qu’elle n’ait pu songer à la fin de sa phrase, avant même qu’elle n’ait pu extirper sa propre baguette de sa robe, elle sombra dans un brouillard aveuglant, ne sentant même pas sa tête percutée brutalement le parquet. Lucius regarda sa victime avec un petit sourire.

Lucius : Aah…j’en rêvé depuis qu’elle a franchi les portes du château, cette sale…

Mais il fut interrompu par un cri strident, et sursautant violemment, il fit un demi tour sur lui même, serrant sa baguette dans son poing, prêt à envoyer balader un énième employé du ministère. Mais ce n’était pas un de ces émissaires. C’était le professeur McGonagall. Celle-ci semblait chamboulée, et regardait les yeux écarquillés comme jamais, la scène qui se déroulait sous ses yeux. A savoir : Le directeur presque allongé au sol, et une jeune femme gisant par terre devant un Lucius triomphant.

Elle poussa un autre petit glapissement, puis très vite, se cacha le visage de ses mains, tremblante.

McGo : Lucius…oh mon dieu Lucius, je me sens très mal…

Lucius (reprenant son sérieux) : Alors, vous aussi vous faites votre crise d’ados ? N’y aurait il que moi qui reste immunisé ?

Il ne lui traversa même pas l’esprit que peut être son aptitude tantôt, n’avait pas vraiment était mature…

***

Drago : Ne touche pas ma mère !

Ron leva les yeux sur le groupe d’ados qui venait de débarquer dans la bibliothèque, avant de s’écarter de Narcissa, qu’il semblait tenter de rassurer, lui tapotant l’épaule gentiment.

Harry : Qu’est ce que tu fous ici, toi ?!

Ron (balbutiant) : Ben…euh, en fait…euh, j’ai…euh…

Jessy (l’écartant violemment) : Peu importe ! On n’a plus important à régler !

Et alors que Ron réussissait à marmonner « travaux généraux », les 8 jeunes, regardèrent consternés, l’étrange spectacle qui s’offrait à eux.

Jenny : Maman ? Mais…qu’est ce qui t’es arrivé ?

Narcissa leva les yeux vers elle, avant de les baisser en rougissant violemment.

Narcissa : Vous devriez partir, je sais que je ne suis pas dans mon état…

Jenny : tu t’es engueulé avec papa ?

Elle lui arracha un paquet de gâteau avec difficulté. Sa mère semblait totalement désemparée, et alors qu’elle l’avait aperçut quelques heures plus tôt au déjeuner, splendide et parfaite, comme à son habitude, elle était visiblement transformée. Craintif, le cheveux sale, le maquillage dégoulinant, des traces de chocolat tout autour de sa bouche, et le teint rouge pivoine, ce…n’était plus Mme Malefoy.

Drago : Maman, explique toi !

Narcissa : Oh, mais je…

Et là, elle éclata en sanglot, laissant ses trois enfants totalement effrayés, et tenta de s’enfuir en passant à travers eux. Mais la poigne ferme de son fils l’empêcha de faire un pas de plus.

Dray : Maman, m*rde ! Reprends toi !

Il la fixa d’un air froid, les sourcils relevés, essayant de détecter ce qui n’allait pas, sans vraiment comprendre.

Narcissa : Lâche moi, s’il te plait…je…oh, je ne suis pas digne de vous !

Jessy : Ben euh…

Hermione qui regardait en silence depuis un petit moment, s’approcha pour intervenir, mettre un peu de douceur dans cet étrange dialogue, mais son meilleur ami l’arrêta, posant une main sur son épaule. Discussion familiale, mieux valait resté en retrait, et…comme Elodie en ce moment même, écouté passionnément cette échange.

Jenny : Qu’est ce que tu racontes, maman ? On comprend rien là !

Les sanglots de Narcissa redoublèrent, sous les regards gênés de son fils et de ses filles.

Drago finit par la prendre par les épaules, l’obligeant à rencontrer son regard et la scruta.

Dray : Y a vraiment un truc que je pije pas…

Narcissa (entre ses pleurs) : Je ne suis pas assez bien…non…oh je suis si…

Jenny (posant sa main sur celle de sa mère) : Enfin, maman, arrête ! Dis nous…

Dray : Ca SUFFIT !

Tout le monde se figea.

Dray : On va voir Rogue…maman a du être empoisonné ou…

Jessy : Et pourquoi pas papa ? Son bureau est plus proch…

Dray : Il ne doit pas la voir dans cet état ! Allez viens, maman.

Il fit quelques pas mais fut rattraper par ses sœurs.

Jenny : On vient avec toi !

Mione : Et je viens avec vous !

Elle croisa le regard de son petit ami, qui acquiesça d’un hochement de tête et déposa un léger baiser sur sa joue, avant de ré empoigner fermement sa mère qui tentait de s’échapper à nouveau.

***

Cela ne se révéla pas être une bonne idée. Ce fut la première chose qui traversa l’esprit du jeune Malefoy quand il pénétra dans le sombre bureau du professeur Rogue. En fait, c’était même une très très mauvaise idée, de venir dans l’espoir de régler un problème. Car maintenant, il en avait plus d’un. A commencer par ce qu’il jugeait -et espérait que ce ne soit pas- être un cadavre au sol.

Lucius : Ah voilà des renforts…Narcissa ?

Drago : Ok…

Il entendit des pas qui semblait dévaler l’escalier derrière lui, puis, surgit dans la pièce une Lindsay en panique, qui avait du laisser complètement en plan les élèves de 7ème année dont elle avait la charge… ainsi que son inspectrice, qui devait, à l’heure qu’il était, avoir une encore plus haute opinion de la jeune femme. Bien entendue.

Lindsay : Rogue ! J’ai absolument besoin de toi ! Rogue ! (elle regarda tour à tour les occupants de la pièce) : Ou est le directeur ?! J’ai une éruption de bouton ! Viiite !

Hermione fronça les sourcils. Elle n’osait le dire, mais là vraiment, tout commençait à tourner au grand n’importe quoi. Et…était ce bien Rogue, son « père », qui était avachie dans un coin à l’abri des regards ?! Et la rigide professeur de métamorphose qui pleurnichait tristement ? Et…rêvait elle ou sa mère avait elle de l’acné ??

Lindsay (presque marchant sur l’employée du ministère) : Eh bien, qu’est ce que vous avez tous ici ??

Jenny (dans un souffle) : Mon dieu, c’est l’effet « arrivée du ministère » qui les met dans cet état ?

Hermione allait lui répondre sur le même ton quand elle sentit soudain que quelque chose d’encore plus grave que ce sinistre spectacle se préparait. Avant même de poser les yeux sur son copain, elle sut que Drago s’apprêtait à littéralement exploser.

Mione (essayant de le stopper) : Dra…

Dray : M*RDE ! Quelle put*in de potion avait vous tous pris ?? (il pointa un doigt vers Lindsay qui se dirigeait vers la porte) Toi, tu restes là ! Vous restez tous ici ! Et je veux que quelqu’un m’explique MAINTENANT ce qui se passe exactement et pourquoi il y a une c*nne de ministère morte ??

Lucius : Elle n’est pas morte, elle est juste en état de choc…

Dray : JUSTE ? Vous avez perdu la tête ou quoi ?

Lucius : Ecoute fils, je te prierais de…

Dray : Je répète ma question, qu’avez-vous prit ?!

Lucius : Une…hem…disons que c’était accidentel…

Jessy : Oh mon dieu ! Je crois savoir !

Jenny détacha son regard de son père pour le poser sur sa sœur. Elle entendait presque Blaise marmonnait « Ben voyons, éclaire nous de ta brillante intelligence Jessy… » et dissimula un sourire, avant de reprendre son sérieux. L’heure était grave, très grave. Tous le corps professorale de Poudlard semblait avoir péter son câble.

Jessy (montrant Hermione) : C’est de sa faute !

Sa sœur la regarda les yeux ronds, tandis que Hermione étouffait une exclamation.

Mione : pardon ??

Jessy : Enfin non, enfin je veux dire, de la faute de Neville !

Mione (n’y comprenant vraiment rien) : Mais de quoi tu parles ?

Jessy : La potion de ce matin ! Que vous avez renversé ! C’était bien un truc sur les adultes en pleine crise d’ados, non ?

Les 4 seuls vrais adolescents de la pièce se regardèrent. Puis Drago poussa un soupir consterné.

Dray : Ok ! On boucle ce bureau ! Jenny, Jessy, vous les surveillez ! Hermione, tu me suis, allez viens…

Il la prit par la main et l’embarqua loin de ce bureau, où s’échappait toute une cacophonie incessante.

***

Les heures défilèrent dans un tourbillon d’aventures plus ou moins rocambolesques. Le groupe d’adolescents, se considérant comme les seuls à pouvoir faire régner l’ordre maintenant que tous les adultes étaient out, s’était organisé de façon à ce que tout rentre dans l’ordre le plus rapidement possible. Drago, s’improvisant comme chef, avait mis Harry et Blaise comme « chercheur d’adultes en folies à écarter des élèves » dans tout le château : opération qui se révéla délicate quand un nain du ministère se mit carrément à mordre la jambe du jeune Potter qui due l’assommer à coup de lance, empruntée à une armure.

« Mais c’est qu’il me l’aurait arraché ce fou ! Blaise, regarde, je fais une hémorragie ! ».

Son collègue s’était contenté de lui rire au nez…enfin jusqu’à ce qu’il se fasse pourchasser par une professeur de divination, qui pour le coup, avait perdu tous ses châles et écharpes qu’elle arborait d’habitude avec fierté, et lui hurlant son amour à travers la vieil école…expérience traumatisante.



Du côté d’Elodie et de Maria, elles avaient simplement eu à gérer les élèves qui, en l’absence de professeur, s’étaient improvisé une petite fête…à laquelle se joignirent avec ravissement d’ailleurs les jeunes filles