Quod CURAM demonstrandum by Spiritos
Summary:

PARTIE UNE: Un Potter à Serdaigle (terminée)

Tout indiquait que James Sirius Potter finirait à Gryffondor. Son courage, son espièglerie, ses nobles ancêtres... Mais bon. Sa ruse et son ambition lui aurait également donné sa place à Serpentard. Non plus ? Il est vrai que sa gentillesse et sa loyauté aurait fait de lui un bon Poufsouffle. Toujours pas ? Mais alors... Quoi ?! Un Potter à Serdaigle?!

PARTIE DEUX: À la croisée des mondes

C’est enthousiastes et déterminés que James, Shayda et Fred entament leur deuxième année à Poudlard. Entre amitiés, inimités et liaisons nouvelles, la vie au château est plus mouvementée que jamais. Mais hors des murs de l’école, un climat inquiétant s’instaure peu à peu, qui pourrait bien aboutir à l’effondrement du pilier majeur de la société sorcière...

 

HISTOIRE EN PAUSE => NOUVELLE VERSION EN LIGNE 


Categories: Durant Poudlard, "19 ans plus tard" Characters: Fred II Weasley, James S. Potter, Personnage original (OC)
Genres: Amitié, Aventure/Action
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 19 Completed: Non Word count: 47569 Read: 6023 Published: 31/05/2019 Updated: 01/11/2019
Répartition, Désillusions et Déception by Spiritos
Author's Notes:

Voilà, on y est! Mon tout premier texte sur hpfanfiction! L'émotion...

Plus sérieusement, je compte faire 7 parties correspondant aux 7 années à Poudlard de mes personnages. Ce chapitre est le premier chapitre de la partie 1 qui s'intitule Quod Erat Demonstratum.

Sur ce, bonne lecture !

La haute silhouette de son père retrécissait au fur et à mesure que le Poudlard Express s’éloignait, entouré d’une épaisse vapeur.

James Potter, nonchalemment accoudé à la fenêtre, respirait l’air vif qui lui fouettait le visage en agitant la main à l’attention de sa famille.

Lorsque le quai de la gare n’était devenu qu’un simple point au loin, le jeune garcon referma la vitre et se tourna, un sourire au lèvres, vers ses compagnons. Il faisait face à deux garçons de son âge, son cousin Fred et leur ami Horcan. Le premier était un garçon mince mais bien bâti, à la peau mate avec laquelle ses cheveux frisés d’un roux éclatant détonnaient. Horcan, quant à lui, était maigrichon, blond, l’air timide.

James les dépassa tous deux d’un pas assuré et ils lui emboîtèrent le pas, presque par automatisme. Les trois enfants entrèrent en trombe dans un compartiment et entreprirent de s’y établir en riant bruyamment, sans se soucier du jeune première année qui s’y était installé avant eux. Celui-ci, un garcon pâle aux yeux bleu-vert et aux cheveux bruns légèrement bouclés, les fusilla du regard avant de se tasser contre sa banquette, comme pour éviter tout contact avec la bande. Sans même un regard pour son camarade, James prit place près de son cousin en lançant avec force: “ J’ai hâte de découvrir notre salle commune! Papa m’a dit que Gryffondor est la plus confortable des maisons! On y dispose de poufs près du feu, d’immenses fauteuils et apparemment, les lits à baldaquins sont si douillets ! énuméra le jeune Potter d’un air rêveur.

Il s’étendit sans aucune gêne sur la banquette tandis que Fred ricannait et que Horcan levait discrètement les yeux au ciel, agacé par le comportement puéril du jeune garcon. Leur voisin, de son côté, luttait pour garder le silence, scandalisé.

James, sans remarquer le trouble de ses camarades, reprit: “Enfin, toi, Horcan, tu iras au mieux à Pouffsouffle. Ou pire, chez ces intellos coincés de Serdaigle! ” Et il partit d’un grand rire condescendant, suivi plus tardivement par Fred qui se forçait un peu. Le principal concerné ne répondit même pas, habitué aux piques de son “ami” d’enfance, qui le martyrisait depuis longtemps. Il haussa humblement ses épaules et reprit son journal, le Chicaneur, que sa mère dirigeait dans son temps libre. Sa lecture fut ponctuée tout au long du trajet par les incessantes piques de son ami, les ricannements gênés de Fred et les longs soupirs difficilemment contenus de leur camarade.

 

Au bout d’un voyage de plusieurs heures mais qui sembla en durer beaucoup plus, le train s’immobilisa enfin sur le quai brumeux de Pré-au-Lard.

James, son uniforme revêtu depuis bien longtemps, contemplait, rêveur, le carré de tissu où, bientôt, il arborrait fièrement le blazon de la maison de ses rêves. Gryffondor…

Il fut brutalemment tiré de ses pensées par le première année au nom encore inconnu qui le bouscula pour quitter le compartiment, en le fusillant du regard. Il lui répondit par une grimace qui lui valut un autre regard noir. Encore un futur intello coincé de Serdaigle…

Il ne comprenait pas vraiment pourquoi cette maison lui inspirait une telle aversion. Ce n’était pas tant les études qui le rebutaient, bien au contraire: malgré les airs désinvoltes qu’il aimait prendre, James nourrissait curieusement une profonde passion pour la literature et était impatient d’expérimenter les cours de Poudlard. Non, c’était plutôt le fait qu’à ses yeux, aucune figure de la grande guerre, aucun élève qui s’était démarqué n’était sortie de cette maison de “lâches” selon lui. Il y avait bien la mère d’Horcan, Luna, qui était une ancienne Serdaigle et héroïne de la Grande Guerre. Cependant, le jeune garçon savait combien l’étrangeté et la légère folie de celle-ci lui avaient coûté beaucoup d’amis, de sorte que Luna ne semblait avoir personne sur qui compter dans sa propre maison.

James secoua la tête pour se sortir ses sombres pensées de la tête. Il se dirigea plutôt vers la sortie du train, se frayant à grande peine un chemin parmi le flot d’élèves qui encombrait les couloirs. Suivi comme toujours de Fred et Horcan, le jeune Potter se dirigea d’un pas rapide vers une silhouette massive, facilement repérable dans la brume. Le visage rond et à moitié caché par une barbe broussailleuse d’Hagrid se fendit en un énorme sourire dont lui seul avait le secret tandis qu’il les saluait gaiemment.

“James, Freddy ! s’écria le demi-géant en serrant les deux garcons dans ses bras puissants. Horcan, salua-t-il plus sobrement le dernier qui était resté en retrait.”

James se détacha le premier du garde-chasse pour observer, émerveillé, les dizaines de petites barques posées délicatement sur l’eau limpide du lac, sans que le moindre remous ne vienne troubler sa surface paisible. Autour de lui s’étaient agglutinés les dizaines d’autres premières années qui dévisageaient comme lui les rives sombres du lac, où se profilait au loin le château de Poudlard qui se devinait dans la pénombre. “Pas plus de quatre par barque, tonna la voix forte d’Hagrid. Évidemment, je serai seul dans la mienne, ajouta-t-il avec un clin d’oeil à l’attention de Fred et James.

Celui-ci sourit et prit place avec son cousin dans la barque la plus proche, où ils furent rejoints par deux autres garcons. Les petits bateaux se mirent à glisser doucemment sur l’eau, laissant derrière eux des sillons qui brillaient à la lueur blafarde de la lune.

Tandis qu’ils se rapprochaient du chateau, le demi-géant s’écria: “Baissez-la tête!” Ils s’exécutèrent et passèrent à travers un long rideau de lierre qui effleura les cheveux de Fred, assez grand pour son âge.

Les feuilles cachaient une large ouverture taillée dans le roc dans laquelle ils s’engouffrèrent, pour finalement être emportés le long d’un tunnel sombre qui semblait les mener sous l’édifice.

Après quelques minutes passées dans la pénombre, ils débouchèrent dans une petite crique souterraine et débarquèrent, chancelants, sur un sol recouvert de galets.

Hagrid inspecta les barques, puis guida les premières années à l’aide de sa lampe le long d’un sentier qu’ils grimpèrent péniblement, pour enfin arriver sur une vaste pelouse qui s’étirait devant le château, qu’ils pouvaient désormais admirer à leur guise.

“Allez, ne trainez-pas, lança Hagrid d’un ton impérieux alors qu’ils lui emboîtaient le pas pour monter une volée de marches en pierre. D’un air plus qu’important qui fit sourire James, le garde-chasse leva son point massif et frappa trois coups secs à l’énorme porte d’entrée en chêne.

Celle-ci s’ouvrit immédiatement et James se retrouva nez à nez – ou plutôt cou à nez - avec un minuscule sorcier au visage ridé et au sourire accueillant. Il se tourna vers Hagrid qui, bombant le torse, lui déclara: “Les voici, professeur. Nous avons dû contourner le centre du lac, le calamar géant faisait encore des siennes.”

Le professeur en question hocha la tête sous les murmures anxieux des élèves. Un calamar géant? Le garde-chasse repartit et le petit homme les fit traverser une immense salle au sol dallé et au torches enflammées accrochées au mur. Ils gravirent, essoufflés, un majestueux escalier de marbre pour finalement se poser dans une petite salle aux murs blancs. On pouvait discerner à travers la fine cloison le bruit étouffé des conversations et des rires qui régnaient dans la salle d’à côté.

James sentit son coeur battre à tout rompre tandis qu’il écoutait d’une oreille distraite les explications du professeur Flitwick – tel était son nom- sur les différentes maisons de Poudlard.

Le minuscule directeur-adjoint les introduisit dans une immense salle qui laissa le jeune garçon bouche-bée. Des centaines de bougies étaient suspendues dans les airs et illuminaient quatre tables rectangulaires disposées tout au long de la pièce. Dispersés parmi les élèves qui occupaient chaque table, des fantômes brillaient d’une lueur nacrée, se confondant avec les chandelles scintillantes.

James vit que devant chaque élève étaient placés gobelets, assiettes et couverts en or. Vides, lui fit remarquer son estomac en gargouillant. Il leva la tête pour découvrir un plafond étoilé, aussi noir que le ciel de cette belle nuit d’été.

Entre temps, le professeur Flitwick avait posé sur un tabouret un morceau de tissu rapiécé, que le jeune Potter savait être le célèbre Choixpeau magique. Il ne comprenait pas cependant comment un simple chapeau, sale et usé qui-plus-est pourrait les assigner sans faillir dans leur maison.

Alors que James s’interrogeait, perplexe, le Choixpeau ouvrit la déchirure qui lui servait de bouche et commença à chanter:

 

Je suis le Choixpeau

Vous conseiller c’est mon boulot

Je ne suis pas très beau

Mais moi je suis bien plus costaud

Que ces chapeaux vernis

Qui, de leurs dents blanches, rient,

De me voir se crasseux, si miteux, si petit.

Mais moi je dois vous assigner

Dans votre maison, où vous resterez,

Jusqu’à la fin de votre scolarité.

Celles-ci sont au nombre de quatre:

Gryffondor, Serpentard, Serdaigle et Poufsouffle.

Ces quatre sorciers choisissaient

Infailliblement, jusqu’à leur dernier souffle

Les élèves que dignent d’eux ils jugeaient.

Mais se sentant vieux et fatigués

À moi le Choixpeau ils ont chargé

De vous dire si vous devez aller

Chez Gryffondor le hardi, Serpentard le ruse

Poufsouffle la loyale, Serdaigle la cultivée

Et votre choix, grâce à moi, jamais vous ne regretterez !

 

Des applaudissements retentirent suite au chant du chapeau, et la Répartition débuta.

Flitwick sortit une longue liste et se prépara à appeler les premières années. Ceux-ci se trémoussaient, inquiets, n’osant regarder le Choixpeau qui semblait désormais devoir causer leur perte.

James était un des rares élèves à garder son calme, bien qu’une légère appréhension lui tordait les entrailles.

Le professeur appela de sa voix fluette: “Adel, Shayda”. Une frêle jeune fille aux longs cheveux d’un noir d’ébène se détacha du groupe des premières années et s’avança calmement vers le tabouret, sur lequel elle s’assit avec grâce, croisant les jambes avec élégance tandis que Flitwick lui posait le Choixpeau sur la tête. La fillette avait une peau pâle et de grands yeux d’un violet éclatant qui parcouraient la salle d’un air émerveillé. Ils étaient bordés de longs cils noirs, assortis à sa chevelure.

Shayda dégageait un tel calme que beaucoup d’élèves ne la quittait pas des yeux, impatients de savoir dans quelle maison elle se retrouverait.

Les secondes passèrent. Puis les minutes. Des chuchotement commencèrent à retentirent dans la Grande Salle, auxquels la première année était parfaitement indifférente. Enfin, sortant de ce qui semblait être une très longue réflexion, le Choixpeau s’écria: “GRY… SERDAIGLE !”

Des applaudissements fusèrent de la table des bleus et bronzes tandis que la jeune fille alla s’y asseoir.

James, comme beaucoup n’avait pas manqué l’hésitation du Choixpeau qui, jusqu’au moment même de l’annonce de la maison, avait ocillé entre Gryffondor et Serdaigle. “Dommage pour elle, songea le jeune garçon en reportant son attention sur les premières années qui défilaient à présent.”

Horcan fut appelé et, avant que celui-ci ne parte, Fred se pencha vers James pour lui murmurer: “ 5 gallions Poufsouffle”. Avant que le jeune Potter ne réponde, Horcan qui les avait entendu, se tourna vers eux, un sourire mauvais qu’on ne lui connaissait pas sur le visage. “10 gallions Serpentard”.

Et, sans plus attendre, le frêle garçonnet se dirigea prestemment vers le tabouret et enfourna seul le Choixpeau. À la seconde, ou presque, où le couvre-chef effleura ses cheveux blonds, celui-ci déclara: “SERPENTARD”. Le même sourire carnassier étira les traits d’Horcan alors qu’il se dirigeait, satisfait vers la table des serpents où ceux-ci l’accueillirent en l’acclamant. Son père, Neville Londubat, partagea un regard surpris avec ses collègues, stupéfait que son fils se retrouve dans une maison qui avait accueilli presque tous les mages noirs des derniers siècles. James et Fred échangèrent eux-aussi un regard étonné.

“Et bien… tu viens de perdre 5 gallions mon pauvre, commenta le premier. Avant que Fred ne puisse répondre, le jeune Potter fut appelé.

Il inspira un grand coup avant de se diriger avec assurance sur le tabouret, gonflé de fierté par les murmures qui avaient suivis l’appel du nom illustre des Potter. Il enfila le chapeau sur ses mèches châtains et entendit la voix de celui-ci résonner dans sa tête.

"Alors, comme ça, tu es le fils d’Harry et Ginny ? fit le Choixpeau d’un air pensif.

- Oui, répondit fièrement James, et je compte bien suivre leur trace. Alors, vous savez où me mettre…

- Oh, gloussa son interlocuteur –et le jeune garçon pensa qu’il était décidemment bien étrange de converser avec un couvre-chef, tu ne manques pas de toupet. Mais tu dois te démarquer et suivre ta propre voix. Aussi, je ne pense pas que Gryffondor soit la maison idéale pour toi.

- Que…?! balbutia James, stupéfait. Mais…

- J’ai une meilleure proposition à te faire, le coupa le Choixpeau. Tu seras parfaitement à ta place à… SERDAIGLE !”

Le choix du chapeau en étonna plus d’un, mais les Serdaigles se firent une joie d’acclamer le fils de l’Élu. James, quant à lui, resta debout, déconcerté, peinant à comprendre la situation.

Il avait pourtant rêvé tant de fois de ce moment… Il rejoignait, victorieux et fier, la table de sa nouvelle maison qui l’applaudissait à tout rompre. La situation actuelle n’était pas si différente après tout, en oubliant un gros detail. Les acclamations de bienvenue qui lui parvenait aux oreilles ne provenait pas de Gryffondors heureux, mais bien d’élèves en bleu et bronze. Le jeune garçon prit alors conscience de ce qui se passait.

Il était… à Serdaigle. À Serdaigle. Il poussa un cri de rage et, sentant les larmes poindre dans ses yeux, s’élança hors de la Grande Salle.

Un préfet de Serdaigle se leva en soupirant et, sous le regard approbateur de la directrice, s’élança à la poursuite de son jeune camarade.

 

James courait, les joues ruisselantes, désireux de se perdre dans le dédale des couloirs de Poudlard, désireux de se réveiller de ce long cauchemar incessant, désireux de retrouver les bras accueillants de sa mère, l’odeur rassurante de son père. Il devait rêver, c’était impossible. Il ne pouvait pas, c’était un Potter, un Weasley. Il ne pouvait pas…

James s’arrêta net et tomba à genoux, maculant le sol immaculé du couloir où il se trouvait de ses larmes. Derrière lui, le préfet s’approcha, essoufflé de l’avoir coursé si longtemps, et s’agenouilla auprès du garçon. Il lui prit délicatement le bras pour l’entraîner à sa suite et ce dernier se laissa heureusement faire, à bout de souffle.

L’étudiant conduisit son cadet à travers le château, gravissant des escaliers, traversant passages cachés. Ils arrivèrent enfin devant porte incrustée de saphir, en bois finement ciselé. Une petite sculpture en forme d’aigle y était accrochée. Son bec s’ouvrit et l’oiseau demanda d’une voix mélodieuse:

Je suis pire qu’un strangulot, plus pure qu’un licorne. Les pauvres en ont à foison et les riches en manquent. Qui suis-je?

-      - Hum, réfléchit le préfet. Je dirais…. rien ! Rien n’est pire qu’un strangulot- et je m’y connais- rien n’est plus pure qu’une licorne, les pauvres n’ont malheureusement rien et les riches ne manquent… de rien?

-     Belle intuition, approuva le heurtoir.”

La porte pivota et ils entrèrent dans la pièce ainsi dévoilée.

La salle commune des Serdaigles était une vaste pièce circulaire très aérée. D’élégantes fenêtres en arcades étaient incrustées dans les murs tapissés de soie bleue et bronze. Dans la journée, on devait y avoir une vue magnifique des montagnes non loin de là , qui se dessinaient dans la nuit noire. Le plafond en dome était parsemé d’étoiles peintes assorties aux motifs de la moquette bleu nuit. Il y avait des tables plutôt luxueuses, des fauteuils à l’air confortables ainsi que plusieurs bibliothèques remplies d’ouvrages différents. Dans une niche, une haute statue de marbre était clouée au sol. On pouvait y lire des mots délicatement gravés sur le célèbre diadème: “Tout homme s’enrichit quand abonde l’esprit”.

En somme, Serdaigle était une maison accueillante, dôtée d’une magnifique salle commune et d’un préfet prévenant.

Et pourtant James pleurait toujours, de rage, de tristesse, de frustration.

Il remercia à peine le jeune homme de 6eme année qui lui avait montré le chemin de son dortoir et gravit, presque en transe, les marches en marbre blanc.

Dans une pièce rectangulaire où quatre lits à baldaquins avaient été disposés, James prit place auprès du lit où il trouva ses affaires. Il sécha ses larmes et sortit de sa malle un miroir soigneusement rangé dans un étui. Le jeune garçon l’approcha de ses lèvres et soufflé: “Harry Potter”.

Aussitôt, la glace s’illumina et le visage fin aux traits caractéristiques de son père se présenta à lui. Sa mère, en arrière-plan, lui souriait tendrement, les cheveux flottant sur ses épaule.

“Alors, Jamesie, lui lança Harry avec ce sourire que ses enfants aimaient tant, tu aimes bien ton dortoir? La salle commune de Gryffondor est top, pas vrai?”

James eu un pincement au coeur et se retint à grande peine de soupirer.

“À vrai dire, Papa, lui avoua-t-il d’une voix tremblante, j’ai été réparti à Serdaigle”

Harry ne put retenir une exclamation de surprise.

“Serdaigle ? Toi ? déclara-t-il, confus. Et bien… je suis surpris. C’est-à-dire que… encore Serpentard… mais Serdaigle… AÏE ! GINNY ! s’écria son père alors que sa femme lui donnait un puissant coup de coude. Désolé, Jamesie, se reprit-il alors sous le regard noir de Ginny. Nous sommes fiers de toi, vraiment, bra…”

James n’attendit même pas la fin de la phrase de son père, mettant brutalement fin à la conversation. Il s’allongea sur son lit, les larmes aux yeux, ignorant le miroir qui luisait sur son chevet. La déception qu’il avait pû lire dans les yeux émeraudes de son père l’avait anéanti. Et, fatigué et affamé, il sombra peu à peu dans un sommeil agité.

 

 

End Notes:

Voilà ! Désolée s'il y a des fautes d'orthographe, je dois batailler avec mon ordi qui est en anglais. 

N'hésiter pas à me dire ce que vous en pensez :)

À bientôt !

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