Mme de Sévigné by oryna
Summary:

Dans un monde où les femmes ont très peu de libertés elle se sert d'une magie bien particulière pour rayonner aux yeux de tous! 

Où comment inventrice de la plume à Papote a vécu sa vie.

Participation au concour "Et si ça avait été un sorcier?" de Selket


Categories: Tranches de vie Characters: Personnage original (OC)
Genres: Autres genres
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Et si ça avait été un sorcier ? (Concours)
Chapters: 3 Completed: Non Word count: 2128 Read: 1292 Published: 29/09/2019 Updated: 17/10/2019
Chapitre 1: naissance by oryna
Author's Notes:

Et si ça avait été un sorcier ? 


Et si ? Avec des si on referait le monde. Eh ben justement refaisons le !
Qu’aurait donné l’histoire si Boadicée avait été une puissante sorcière ? Pasteur un grand alchimiste ? Le voyage de Marco Polo aurait-il été si impressionnent si on avait su qu’il transplanait ? Henri II serait mort lors d’un duel magique et Charles Martel aurait arrêté une invasion de gobelins à Poitiers ?
Le temps d’une fiction explorons l’hypothèse comme quoi, certains personnages de notre histoire ont été en réalité des sorciers.

Intrigue : 

- Le personnage principal doit avoir réellement existé qu’il soit très connu ou moins connu. Mais on doit quand même savoir des choses sur lui et pas seulement son nom et sa date de naissance.
- Imaginez sa vie en tant que sorcier. Aurait-elle été différente ? Le cours de l’histoire serait resté le même à quelques différences près ? Où rien n’aurait changé à l’exception de quelques habitudes étranges.
Exemple 1 : si Kennedy été sorcier, il aurait pu éviter de se faire assassiner.
Exemple 2 : Kennedy est quand même mort, mais il a été en réalité tué par un sorcier et tout le reste n’est qu’une mise en scène faite par le MACUSA.
Exemple 3 : Kennedy meurt tué par un moldu mais il avait comme habitude de manger des œufs de dragon à son petit-déjeuner ce qui en étonnait plus d’un de le voir manger ses gros œufs d’autruches étranges.
Les conditions : 

- La forme et le rating sont libre 
- Votre texte devra faire minimum 500 mots
- Le texte doit être publié avant le 20 novembre 23h55.

 

Bon voilà déjà un premier chapitre pour cette participation au concour, je ne sais pas encore combien de chapitres il y aura mais pour le moment je suis inspiré alors espérons que ça continue dans ce sens-là.

Je préfère mettre la fiction en déconseillé -12 car j'utilise beaucoup de terme qu'on pourrait qualifier de crus.

Je préviens aussi oui il y a du sexisme! En même temps on est au XV ième siècle donc même si la société sorcière est plus évoluée bah on est quand même à une époque où les femmes sont considérées comme inférieures.

5 février 1626, hôtel de Coulanges, n°1 bis de la place royale, Paris.

 

 

 

Les cris d’un nourrisson se faisaient entendre, venant à peine de naitre et montrant déjà au monde qu’elle était un tout petit bout de femme haut en couleur. 

 

Les domestiques s’empressèrent de baigner l’enfant et de la présenter à une Marie de Coulanges pantelante qui essayait tant bien que mal de reprendre ses esprits ; vautrée dans des draps tachés de son sang. Ennuyée par les pleurs de l’enfant la baronne chassa les domestiques d’une main agacée avant d’attraper une baguette en bois de cerisier, posée à ses côtés et de nettoyer d’un geste fluide ses draps de soie. Elle lança un regard courroucé à une petite blonde et prit la parole d’une voix cassante

 

-Votre seule responsabilité était de garder cette maison propre, j’ai dû m’abaisser à nettoyer mes draps moi-même je vous prie donc de quitter cette demeure sur-le-champ et d’aller partager votre incompétence ailleurs ! 

 

Elle lança un regard agacé au bébé avant de reprendre la parole

 

-Veuillez faire taire cette enfant ou la faire sortir cette pièce je suis rompue !

 

Le domestique qui tenait la fillette dans ses bras s’empressa de quitter la chambre. Il se dirigea vers le salon où Celse-Bénigne de Rabutin baron de Chantal attendait en Compagnie de ses parents, Marie née de Bèze et Phillippe 1erde Coulange, des tasses de thé voletant à leurs côtés.

 

À l’arrivée du domestique tous se tournèrent vers lui, l’homme s’inclinât et désignât l’enfant  

 

-Votre fille Baron 

 

La théière s’écrasa au sol.

 

-Pie-grièche ! Cette foutue femme incapable de m’offrir un héritier, cette mégère n’est bonne qu’à dilapider sa dot et babiller sur les derniers modes !

 

Outré par ses grossières paroles sa mère prit la parole en réparant l’objet brisé d’un coup de baguette.

 

-Il ne me semble pas vous avoir si mal enseignée les bonnes manières mon fils, soyez bien aise vous bien mieux lotis que le Marquis de Saluces, le pauvre homme avait une femme frigide qui la laisser sans enfants, depuis le marquisat n’a cessé de changer de mains et il est depuis peu au duc de Savoie, vous vous imaginez la famille est tombée si bas que les terres appartiennent à des sorciers ayant mélangé leur sang avec des sorciers venant des états italiens !  

 

-Vous avez raison ma chère notre bru a au moins était capable de préserver notre baronnie des barbares étrangers ! Vous n’auriez qu’à l’engrosser de nouveau à la prochaine lune mon fils !

 

-Encore faudrait-il qu’elle cesse de jouer les ingénues ! Je n’ai pu poser la main sur elle durant toute la grossesse

 

-Mon fils il me semblait avoir été clair sur ces choses-là quand je vous ai amené vous faire déniaiser, quand il est question d’héritier les femmes n’ont pas leurs mots à dire !

 

Le bébé qui était calme jusqu'à présent se remit à pleurer, le baron déjà exaspéré par les cris de l’enfant pris de nouveau la parole

 

-Veuillez mener cette enfant en nourrice et annoncer aux bonnes gens que Marie de Rabutin-Chantal vient de venir au monde en parfaite santé !

 

Le domestique s’inclinât une dernière fois avant de s’exécuter. 

End Notes:

En espérant que ce premier chapitre vous est plus.

Cette histoire est archivée sur http://www.hpfanfiction.org/fr/viewstory.php?sid=37061