Trois femmes by lilteenmary
Summary:

Trois femmes, trois moments. Un sortilège, une potion, un envoûtement… Après trois rencontres, Drago Malefoy ne peut plus être de mauvaise foi et continuer à se cacher la vérité.

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Illustration de Gaspard Camps y Junyent - Ladies

 


Categories: Après Poudlard Characters: Drago Malefoy, Hermione Granger, Personnage original (OC), Rose Granger-Weasley
Genres: Comédie/Humour, Romance/Amour
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 3 Completed: Oui Word count: 2942 Read: 998 Published: 28/04/2021 Updated: 29/04/2021

1. **** « Iris » **** by lilteenmary

2. **** « Rose » **** by lilteenmary

3. *** « Hermione » *** by lilteenmary

**** « Iris » **** by lilteenmary
Author's Notes:

 

Une petite fanfiction en trois chapitres que j'ai écrit il y a plusieurs années... Une idée inspirée par le nom "Malefoy" ;-)

Tout l'univers appartient à J.K Rowling, seule l'histoire est de moi.

Bonne lecture !

Merci à hermionne 140 pour sa relecture et sa correction ! ;-)

 

****    « Iris » ****

 

- « Impressionnant ! » 

 

Alors que je descends de mon nouveau balai, heureux de cet achat, une jeune fille brune m’interpelle. Je murmure un petit merci, étonné de mon attitude.

 

- « Quel est ton nom ? »

 

- « Iris » Me dit-elle en me tendant la main.

 

- « C’est très joli. Je m’appelle Drago » Je la lui serre puis saisis mon balai.

 

- « Tu dois avoir du sang de dragon pour voler comme tu le fais. »  Ridiculement, je me mets à bomber le torse. Sans savoir pourquoi, je me sentais doué d’une assurance perdue depuis longtemps.

 

- « Tu veux venir boire un thé Iris ? »

 

Elle acquiesça en me souriant.

- « Je n’ai rendez vous que dans deux heures donc j’ai le temps… »

 

- « Rendez vous ? » Une pointe de déception même si elle avait dit oui s’insinua. Mais elle chassa ce sentiment aussitôt.

 

- « Oui avec ma sœur, elle travaille à côté, au Ministère. »

 

 Ce petit air mutin me faisait penser à quelqu’un. Elle était très jolie dans sa robe bleue. J’avais eu envie de l’inviter. Je me sentais admiré tout à coup. Iris ne parlait pas beaucoup, elle m’écoutait s’exclamant, me souriant. Je ne pouvais m’empêcher de me vanter. Soudain elle prit la carte et se pencha, réfléchissant. Une boule au creux de mon estomac s’alourdissait. J’avais envie de passer toute la journée à lui raconter mes prouesses sur un balai. Pourtant j’évitais soigneusement d’en dire plus sur moi. Depuis la fin de vous-savez-qui, l’opprobre sur mon nom me rendait méfiant. Elle n’avait pas tiqué sur mon prénom. Je lui demandais finalement si c’était la première fois qu’elle venait au chemin de traverse.

 

- « Non mais cela fait très longtemps que je n’y étais pas aller. La dernière fois, j’étais allée manger une glace chez Florian Farantôme. Citrouille- chocolat ma préférée ! »

 

Elle ne devait pas avoir plus de 20 ans. Soudain j’eu peur de lui en demander plus. Elle était si jolie, si agréable. Finalement après avoir choisi, nous continuâmes à discuter des boutiques, des balais, des dragons. Elle était impressionnée que j’en ai vu plusieurs. Elle semblait connaitre Poudlard mais ne jamais être allé là-bas. Elle évoqua la France et je me demandais si elle n’était pas une ancienne élève de Beaubâton. Une sensation bizarre apparut au creux de mon estomac. C’était tellement agréable qu’elle boive mes paroles. Je n’en pouvais plus de raconter toutes mes recherches actuelles en potions sans qu’elle ne dise un mot. Lorsqu’on amena le thé, elle se brûla fronçant les sourcils dans cet adorable air sérieux qui m’était si familier. Je me demandais si je ne l’avais pas déjà croisé. Mais je ne l’aurais pas oublié, non ? Aussitôt je sortis ma baguette pour rafraîchir sa boisson. Elle me sourit et me remercia. Elle ne pouvait pas faire partie des 28 familles malheureusement, car je les connaissais toutes. Soupirant, elle dut penser que j’étais ennuyé car elle me demanda l’heure.

 

- « Tu ne dois pas déjà partir ? »

 

- « Euh non, non j’ai encore un peu de temps… »

 

- « Tu veux faire un tour ? »

 

Je payais le thé et mu d’une force inconnu, je lui pris la main et nous nous regardions. Je ne me comprenais pas moi-même : marcher dans la rue, main dans la main avec une jeune fille que je ne connaissais que depuis une heure. Quelque chose m’attirait irrémédiablement chez elle : son petit air, ses cheveux bruns bouclés… Je ne pouvais pas mettre la baguette dessus. Et cette manière admirative qu’elle avait de me regarder. Soudain, j’entendis une exclamation.

 

- « Iris ! »

 

Je me retournais alors que la jeune femme retirait sa main de la mienne et fit un grand geste de la main pour saluer l’inconnue.

 

- « Ah c’est ma sœur. » Me dit-elle.

 

- « Malefoy ? Qu’est ce que tu fais ? »

 

Une brique aurait pu me tomber sur la tête, il n’en aurait pas été autrement. Je venais de réaliser pourquoi le visage d’Iris était si familier.

 

- « Granger ? »

 

- « Oui Iris Granger, c’est mon nom, vous vous connaissez de Poudlard sûrement ? »

 

Mes pensées n’étaient plus cohérentes, quelques bafouillements sortirent de ma bouche : 

 

- « Tu tu… sorcière… mol… mold… »

 

- « Non je ne suis pas sorcière, oui je suis moldue ! »

 

- « Iris, que faisais-tu avec Lui ?!! Viens on rentre… »

 

- « C’est pas possible, j’ai touché une mol… » Murmurais-je ce que Granger entendit et me jeta un air empli de haine. Elle attira sa sœur en lui disant qu’elles rentraient.

 

- « Hermione, je ne comprends pas ? Pourquoi veux-tu rentrer. Je me baladais avec Drago… »

 

La dite « Hermione » regardait sa sœur et moi-même à tour de rôle, abasourdie. Choqué je n’arrivais pas à émettre le moindre son, ni même à bouger. Devant le regard lourd d’insistance de sa sœur, Iris me lança :

 

- « Je suis désolée Drago, je dois partir… Merci pour l’après-midi… J’espère qu’on se reverra. »

 

J’entendis Granger murmurer un « N’y compte pas trop » et elle me fit un bisou sur la joue. Je ne sais pas qui était le plus scandalisé Granger ou moi. Je ne sais pas combien de temps je restais au même endroit des minutes, des heures…

J’avais flirté avec une moldue, la sœur de Granger qui plus est… Finalement je me ressaisis et mes membres se remirent à fonctionner. Plusieurs coups d’œil autour de moi, j’espérais que personne ne m’avait vu. Que diraient les gens ? Mes parents ?

Je me persuadais qu’un sortilège d’oubli ne serait pas de trop. Je me dégoutais à un point. Je ne pouvais même pas exprimer ma haine contre Granger.

**** « Rose » **** by lilteenmary

****     « Rose » ****

 

 

Le bal au profit des malades de St-Mangouste semblait être l’évènement de l’année. Une occasion de rencontrer le gratin de la société sorcière je suppose. Avec tout l’argent investi dans cette œuvre caritative, il aurait au moins pu servir quelque chose de plus fort que de la bieurraubeure.

 

- « Je suis d’accord mais cela n’aurait pas été bien vu avec les journalistes d’avoir tout le gratin complètement alcoolisé vous ne croyez pas ? »

 

Mince j’avais du penser tout haut. Je me retournais pour voir que la jeune femme à côté de moi me regardait  en souriant, une coupe au bord des lèvres. Dans sa magnifique robe de soirée, elle semblait attendre une réponse.

 

- « Hem non probablement pas ». Elle continuait à m’observer avec curiosité. Quelque chose d’insistant, je me demandais si elle m’avait reconnu. Non, elle était bien trop jeune, elle ne pouvait donc pas savoir. Néanmoins je ne pus m’empêcher de lui lancer :

 

- « Je vous intrigue mademoiselle ? » Elle rougit légèrement et me répondit.

 

- « Êtes-vous de la famille de Scorpius Malefoy ? » 

 

Je me sentis soulagé et lui répondis de mon habituelle voix trainante « Son père ».

 

- « Ah » Elle avait l’air plus que gênée et je ne pus comprendre pourquoi.

 

- « Cela semble vous décevoir, vous le connaissez ? »

 

- « Non non je… je me disais peut être que vous étiez son frère ou son cousin… Oui nous étions à Poudlard ensemble ».

 

Je me sentis flatté de cette remarque. Elle était jeune à ce point ? Je ne pouvais m’empêcher de la détailler. Cette jolie frimousse et son teint de lait accompagné de jolis cheveux auburn. Un sentiment fugace me transperce, je dois la connaitre. Puis un éclair de compréhension :

 

- « Vous êtes une Weasley. » Mon air un peu désappointé entre en écho avec le sien lorsqu’elle avait compris que j’étais le père de Scorpius.

 

- « Je… Heu oui… Cela semble également vous décevoir. » Je souris à la remarque. Je m’attends à ce qu’elle parte mais elle n’en fait rien.

 

Soudain je lui tends une autre coupe. Elle me regarde puis me lance un petit « merci ».

 

- « Alors mademoiselle Weasley, comment se fait-il qu’une jolie jeune fille comme vous prenne part à cet évènement plein de sorciers ennuyeux ? » Je ne sais pas ce qui me prend. De lancer un compliment à une jeune fille de 20 ans de moins, une Weasley en plus ! Quelque chose qui ne semble pas se contrôler en moi. Je n’ai pas réagi de la sorte depuis mon adolescence. Quelle déchéance… Un petit rire s’échappe de ses lèvres puis elle me répond :

 

- « Je travaille dans cet hôpital. Et vous Monsieur Malefoy ? Vous êtes venu vous étourdir les sens ou participer à cette farce du gratin politique.»

 

- « J’ai beaucoup trop investi dans cette « farce » pour ne pas venir ! Mais je dois dire que je ne regrette pas d’être venu… »

 

Les mots m’ont échappé. Ses yeux brillent et à cet instant j’oublie  son âge et son nom. Je lui tends la main et l’invite à danser.

 

A la fin de la danse, elle me remercie.

 

- « Je dois dire Monsieur Malefoy que mes parents n’ont pas semblé apprécier ce geste de galanterie. »

 

- « Je les comprends » Je lui fais un clin d’œil et à ce moment j’entends un bruit de verre tombé sur le plancher. Je me retourne et j’entends une gifle retentir.

 

- « Rose qu’est-ce que tu fais non de Merlin ! Ton père est furieux, tu es devenue folle !! »

 

- « Maman ? »

 

- « C’est … c’est ta mère ? » Le même bafouillement, la même incompréhension…Granger et moi nous regardons et je sens que l’on a la même image en tête. Plus de 20 ans ont passé et nous nous retrouvons dans la même situation. Furieuse et les sourcils froncés, elle me scrute. Puis finalement, ses yeux deviennent ronds, la même tête qu’elle faisait à Poudlard lorsqu’elle avait la réponse à une question. Alors que je me dis qu’elle n’a vraiment pas changé, quelque chose d’inimaginable se produit. Granger éclate de rire ! Son rire est si fort qu’elle semble folle.

 

Elle tire sa fille par le poignet alors que celle-ci masse sa joue gauche. Et je me rends compte alors de la petite fille qu’est Rose. J’ai honte tout à coup. Ce n’est qu’une enfant. Et puis maintenant que je les voyais ensemble. Je réalisais leur ressemblance.

 

Je me demandais alors s’il n’y avait pas une potion dans mon verre pour avoir agi de la sorte…

Granger toujours emportée dans son rire démentiel me lance :

 

- « Malefoy, tu es d’une telle mauvaise foi ! »

 

Est-ce que j’avais pensé à voix haute encore une fois ?

Une erreur il y a plus de 20 ans, mais là deux, je devais avoir un gros problème…

 

*** « Hermione » *** by lilteenmary

*** « Hermione » ***

 

Je rentre dans le salon de thé du Ministère alors que la pluie battait le pavé à l’extérieur. Après m’être lancé un sort pour retrouver des vêtements impeccables, je relève la tête. Je l’aperçois lisant un livre tranquillement. Pourquoi ne suis-je pas étonné ? Elle n’a vraiment pas changé. J’hésite, puis finalement je me dirige vers sa table. Plusieurs mois ont passé depuis le fameux « bal » et c’est la première occasion et peut-être la seule de faire ce qui était convenable.

 

Me sentant extrêmement mal-à-l’aise, je m’approche de sa table.

- « Euh je voulais m’excuser pour ta fille. Je ne sais pas ce qui m’a pris à vrai dire. Mais je ne suis pas de ce genre de sorcier… »

Elle relève la tête, surprise et m’observe sans rien dire pendant plusieurs minutes. Elle hoche finalement la tête et me répond.

 

- « Rose semble être dans sa période rebelle. Peut-être voulait-elle choquer son père ? Une crise d’adolescence en retard je suppose… » Elle semble hésiter  puis ne me voyant pas fuir, d’un geste elle m’invite à m’asseoir en face d’elle. La scène semble incongrue. Je m’assois néanmoins et elle continue.

 

- « Cependant d’abord ma sœur, puis maintenant ma fille…  Je ne peux m’empêcher de me poser des questions. »  Lance-t-elle en riant.

 

- « Je m’en pose aussi. Visiblement un sortilège a dû me faire perdre la tête… » Je réponds en me massant les tempes. Elle prend le temps de boire une gorgée de thé puis la pose, ne me regardant même pas pour me lâcher abruptement.

 

- « Tu es d’une telle mauvaise foi… Tu as toujours été lâche. » Mais quelle suffisance, quelle audace !

 

- « Je ne te permets pas ! »  Le timbre de ma voix s’élève. Et bien entendu, elle n’est nullement impressionnée. Elle ne l’a jamais été.

 

Les personnes autour de nous se retournent. Je me racle la gorge puis le serveur vient me proposer sa carte. Je commande ma boisson tout en me demandant pourquoi je ne suis pas parti. Probablement se dit-elle la même chose, car elle repose sa cuillère et me demande.

 

- « Je peux te poser une question ? »

Je hoche la tête.

 

- « Qu’est-ce qu’elles ont toutes les deux pour que tu oublies soudainement leur âge, leur nom et même leur sang ? »

Sa sœur et sa fille… Que répondre franchement ? Ai-je envie de répondre d’ailleurs ? Lui répondre à elle ?

 

- « De jolies filles qui m’admiraient je pense… »

 

- « Ah oui ton ego surdimensionné, j’aurais dû y penser ! » Elle rit puis ajoute.

 

- « Tu sembles être attiré par toutes les filles de ma famille sauf moi… »

 

- « Il faut croire que tu es la plus laide ! »  Je lui renvoie la pareille après la pique qu’elle m’a lancée. J’ai soudainement l’impression d’avoir 12 ans et de me chamailler à nouveau.

 

- « Ou alors ce qui t’a attiré chez elles, c’est la ressemblance qu’elles ont avec moi. »

 

- « C’étaient des erreurs. Je ne sais pas de quoi j’ai le plus honte, une moldue ou une gamine … » D’un air dégouté.

 

Elle me regarde attentivement.

 

- « Moi ce que je ne comprends pas, c’est comment elles ont pu être attirées par ta tête de fouine ! »

 

- « Qui est de mauvaise foi là ? »

 

Puis je reprends avec lenteur.

- « Si ta sœur et ta fille ont trouvé quelque chose en moi… Je ne sais pas ce que c’est. »

 

- « Iris et Rose m’ont toutes les deux dit que tu étais gentil… J’avoue ne pas avoir compris… »

 

Un bouillonnement ronfle au fond de moi et finalement je lâche un peu plus fort que prévu :

- « Elles m’admiraient ! »

 

Je repense au regard de Rose puis celui d’Iris que je n’avais pas oublié faute d’avoir essayé une potion d’amnésie ratée à l’époque. Je me sentais tellement important. Dans les yeux d’une moldue, quelle erreur ! Puis je me retourne vers Granger, elle essaye de décrypter mes pensées. Son regard était bien différent, plutôt celui d’une experte qui cherche à comprendre avec son insatiable curiosité et moi-même le rat d’expériences. Je souffle, puis relâche les conclusions de ma propre introspection…

 

- « Peut être que j’aurais souhaité que tu m’admires de cette façon ! C’est ça que tu avais envie d’entendre ! » Elle me regarde choquée puis sourit finalement.

 

- « Oui c’est ça que j’avais envie d’entendre. Toutes ces années t’ont changé… »

 

- « Pas toi, tu es toujours « miss je-sais-tout ». » Je souris à cette remarque. Elle ne semble pas s’en offusquer car elle me rend ce sourire.

 

- « Je comprends, c’est peut-être pour ce genre de sourire sincère qu’elles ont été attirées. »

 

- « Jalouse ? »

 

- « Oui, moi je n’ai jamais eu droit qu’à des regards méprisants et des insultes… » Dit-elle avec rancœur.

 

- « Je m’en excuse Hermione. Après le bal, avec ce qui s’est passé. J’ai réfléchi et tu l’as dit. Je ne suis plus la même personne.  »

 

Elle ouvre sa bouche plusieurs  fois sans qu’aucun son n’en sorte. J’avoue ne pas savoir moi-même comment j’en arrive à m’excuser. La tournure de la conversation ne me plaît pas. Pour la troisième fois, les mots sortent seuls et la manière dont elle me répond n’aide pas.

- « Merci… »

 

Un fourmillement, puis le déclic. Je n’ai plus de raison d’être de mauvaise foi. Alors je le dis, autant à moi-même qu’à elle.

- « Si tu avais été dans une famille de sorciers et pas amis avec eux, je ne t’aurais jamais méprisé. »

 

Elle comprend très bien à qui ce « eux » fait référence.

- « Je vois… Certaines choses ne changent pas. »

 

- « Non et c’est peut-être pour cette raison que tu n’as jamais eu droit à ce même sourire. »

 

Ses sourcils froncés,  ses lèvres sont pincés. Finalement elle se lève regardant sa montre.

- « Je dois y aller. »

 

- « Hermione, attends ! » Je me lève à mon tour et lui prends presque la main. Ce geste me coupe dans mon élan et elle me regarde étonnée. Me ressaisissant, je m’éclaircis la gorge.

 

- « Je ne suis plus de mauvaise foi, je suis juste honnête avec toi.  » 

 

- « Je le sais. Si tu n’avais pas été aussi lâche, tu aurais pu dépasser certaines choses Drago. Si tu avais dépassé ton mépris, j’aurais pu t’admirer … peut-être. » Elle ajoute cela avec un clin d’œil. Je regrette presque de lui avoir avoué.

 

- « Mais le fait que tu te sois excusé est important pour moi, même des décennies après. Plus que tu ne le penses. »

 

Ce petit air mutin est bien celui que j’avais aimé chez Iris et Rose. Je pouvais le reconnaitre maintenant. Je n’avais plus de haine pour elle, plus de mépris pour elle. Un poids semblait s’être levé. Je me sentais plus léger.

 

- « Au revoir Drago Malefoy »

J’acquiesce d’un geste de la tête et l’observe quitter les lieux.

 

-  « Au revoir Hermione » Dans un murmure. Après plus de trente ans, j’avais eu une conversation avec elle. Et même si mes ancêtres s’en retourneraient dans leur tombe, je me sentais apaisé.

End Notes:

Voilà ma petite fanfiction sans prétention, j'ai ajouté la fin de l'histoire car elle était assez courte.

J'espère que vous aurez aimé ! ;-)

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