Summary: Pixabay, image de libre droit Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure. Citation de Yvan Audouard Fic cadeau pour Lyssa
Categories: Durant Poudlard,
Après Poudlard Characters: Hannah Abbot, Susan Bones, Theodore Nott
Genres: Amitié, Comédie/Humour, Romance/Amour
Langue: Français
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Mes hiboux postaux... et les petits cadeaux!
Chapters: 3
Completed: Oui
Word count: 2998
Read: 1350
Published: 01/07/2023
Updated: 07/07/2023
Story Notes:
Coucou, j’espère que tu vas bien et que les préparatifs de tes vacances se passent bien ? J’ai pensé à toi en écrivant ce petit texte, je pense qu’il te plaira. De base, je voulais écrire sur Sirius-Pattenrond ou Hermione-Pattentond, puis j’ai eu une d’un petit texte sur Théodore, Susan… et Wilson, le chien que Théodore adopte. J’espère que l’histoire du sauvetage de Wilson et les manigances de Hannah te feront sourire ! Bonne lecture !
1. Théodore Nott by Bevy
2. Hannah Abbot by Bevy
3. Susan Bones by Bevy
Author's Notes:
Je projette entre trois quatre chapitres. Le troisième est en ébauche et le quatrième serait un bonus ^^/. Ce n'est pas mon meilleur texte et ce n'est pas le rendu que je souhaitais, mais j'espère que tu aimerais cette incursion dans la vie de Théodore Nott.
Une nouvelle rafale de vent vient secouer le volet en bois, la pluie tambourine avec force sur la lucarne du toit et la fenêtre de la salle de bain, du la taille d’un hulot, tremble. Le vent souffle sous les combes du toit, apportant la promesse d’un hiver pluvieux, humide et venteux. Sa soirée, la sienne et celle des nombreux sorciers et sorcières est ruinée et certains commerces seront sans doute obligé de plus tôt, ou de restreindre l’accès à leur étalage et marchandise.
Sur le seuil de sa porte, Théodore hésite. Dans les faits, ce n’est pas son problème : rien ne l’oblige à vérifier que le chien qui erre depuis plusieurs jours dans sa rue soit encore là. Peut-être que son propriétaire s’est manifesté. Sans doute qu’une âme généreuse l’a mis à l’abris. Mais Théodore revoit les yeux vifs et joueurs du bouledogue à chaque fois qu’il le croise, sa recherche d’attention et la façon dont il lèche sa main quand il lui donne quelque chose à grignoter. Théodore avait toujours eu un faible pour les chiens. Du vivant de son grand-père maternel, son père le laissait des semaines entières chez ce dernier et le jeune garçon passait ses journées à jouaient avec les jeunes chiots des chiens de chasses de ce dernier. En dehors des heures d’enseignements avec précepteur et des visites officiels que recevait Marius McMillan, le vieil homme ne s’encombrait guère de son petit -fils. Satisfait de voir que le jeune garçon qu’était alors Théodore s’occupait seul dans la bibliothèque ou dans le jardin, Marius demandait juste à son elfe de maison de veiller à ce que le petit garçon ne soit pas crasseux à l’heure du dîner. Bien que peu démonstratif, Théodore avait compris avec les années que le vieux monsieur l’aimait assez pour le laisser faire ce qu’il voulait sans en dire mot à son père. Théodore avait été doublement peiné quand son grand-père était décédé et que son père avait vendu le domaine de ce dernier, se séparant aussi de sa horde de chiens.
Théodore n’avait plus pensé à ces quelques années de son enfance depuis de longtemps : les petits yeux vifs du chien errant, ses coups de truffes ou de pattes affectueux lui rappelaient les après-midis à brosser, nourrir et jouer avec les chiens de Marcus McMillan. La démarche pataude du bouledogue sur ses petites pates et ses yeux noirs lui faisant l’effet d’un bol de chocolat chaud et le réconfortait quelques instants. Bien sûr, l’animal était intéressé et ne cherchait que de la nourriture et une présence humaine en venant à sa rencontre. Théodore ne lui en voulait pas : ce n’était qu’un chien cherchant un peu d’attention et de quoi se nourrir. Mais le bouledogue aurait pu aller ailleurs, dans un endroit plus fréquenté et trouver une âme généreuse pour l’accueillir. Théodore ne pouvait pas le garder avec lui : son appartement était petit et il ne s’était jamais occupé à plein temps du moindre animal de compagnie.
Pourtant, emmitouflé dans sa cape, un paquet de friandises en main, Théodore descend les escaliers.
Une fois sur le devant de la porte, le jeune homme siffle, secoue le sachet de croquettes et attend quelques minutes sous le porche. Au bout de quelques minutes, il s’avance, ignorant l’eau froide qui menace de s’infiltrer dans ses chaussures, vers le hangar à poubelles où l’animal traîne. Cette fois ci, il n’a pas à attendre et le petit bouledogue, au pelage noir luisant de pluie, fonce sur lui en remuant la queue. Le chien hésite sur le devant de la porte mais finit par le suivre, reniflant ici et là les marches. A l’avant dernier étage, la porte s’ouvre sur Enoch Lloyd, un sorcier fraîchement retraité à qui le repos ne sciait point.
« Vous n’allez quand même pas garder ce sac à puces ! Il traîne dehors depuis on ne sait combien de temps. Qu’il ne ramène pas des puces ou des tiques à Pinky, sinon, je vous envoie la facture de vétérimage, monsieur Nott.
-Il va surtout attraper une pneumonie s’il reste dehors, monsieur Lloyd. Et de toute façon, votre chat ne sort jamais de chez vous. »
Pour toute réponse, le vieil acariâtre lui claque la porte au nez.
De retour chez lui, Théodore se saisit d’une serviette et attrape le chien avec délicatesse, autant qu’il le peut, et le sèche avec une serviette. L’animal se laisse faire et va même jusqu’à lui lécher le visage. Théodore le repousse de la main, surpris et embarrassé de la confiance que lui accorde son petit protégé.
« Tu restes là le temps que ça se calme, on est d’accord. Je ne peux pas te garder. »
Le collier du chien, humide de pluie et de terre, tombe sur le parquet quand Théodore le lui retire. L’animal profite de sa liberté retrouvée pour fureter un peu et se réfugier devant la cheminée. A coup de baguette, le Serpentard nettoie le cuir comme il le peut et fait subir le même traitement à la plaque de métal. Un prénom y figure. Wilson. Ainsi qu’une suite de chiffre que Théodore identifie comme un téléphone. Demain, il sortira du chemin de Traverse pour trouver une cabine téléphonique.
Une nouvelle rafale de vent souffle dehors et Théodore à la vision du hangar à poubelles inondé et balayé par la tempête. Il allume une cigarette en regardant par la fenêtre. Le bruit du vent couvre les ronflements du chien, heureux d’être au sec et au chaud.
D’ici quelques jours, il pourra le rendre à son ou sa propriétaire.
End Notes:
On en parle, de la conviction de Théodore de tenir quiconque éloigné de lui ^^/ ?
Bonne lecture à toi !
Author's Notes:
Et voilà le point de vue de Hannah ^^/.
« Et ça a juste raccroché quand j’ai dit que j’avais retrouvé le chien. Deux fois de suite. La troisième fois, une voix de femme m’a hurlé dessus en me disant que je faisais erreur et de ne plus appeler »
Hannah se penche pour gratouiller le haut du crâne de Wilson, qui mâchouille un jouet à ses pieds.
Le pub des Trois Balais vient de fermer. Elle et Théodore partagent un reste de bœuf braisé aux carottes. La salle commune du bar est plongée dans le noir, donnant au comptoir, aux chaises et aux tables une allure fantomatique. Hannah aime cet endroit mais les soirs d’hiver, quand Neville est d’abstreinte à Poudlard, elle préfère la chaleur de sa cuisine ou de la succession de chambres qu’elle a rénové en appartement pour elle et son fiancé. Du temps de Tom, la location marchait car le barman avait les moyens de payer une femme de ménage. Il était aussi l’un des rare à proposer un hébergement à prix abordable. L’économie post-guerre avait baissé le prix de l’immobilier et Hannah connaissait une dizaine de boutiques reconverties en chambres d’hôtes juste sur l’artère principale du chemin de traverse. Toutes les économies de Hannah étaient parties dans la reconversion de l’étage.
« Il ne faut pas avoir de cœur pour abandonner une telle bouille d’amour. Tu as eu raison de le prendre chez toi.
-Je ne peux pas le garder Hannah. C’est petit chez moi, il va s’ennuyer quand je serais sorti et mon voisin me pourrit la vie pour que je lui prouve que Wilson n’a ni puces, tiques ou je ne sais quelle maladie. On n’est d’accord que Lloyd est un emmerdeur, Wilson ?»
Entendant son prénom, le chien lève la tête et renifle la main de Théodore quand il se penche pour le caresser.
« -Tu vas en faire quoi alors ? »
Hannah suit la scène avec attention. Elle ignore si Théodore Nott se rend compte que son attitude est en totale contradiction avec ses paroles.
« Lui trouver une famille. Quelqu’un qui sait s’occuper des chiens, qui a du temps et du terrain…
-Tu coches pas mal de cases quand même, non ?
-Je ne me suis jamais occupé d’un animal, Hannah. Je n’avais ni chat, ni hibou quand j’étais enfant. Un hibou est plus indépendant qu’un chien. »
La jeune barmaid s’apprête à dire qu’il s’en sort bien mais l’air buté de Théodore l’a fait changer d’avis. Depuis qu’ils se connaissent, elle a appris, parfois à ses dépens, que le pousser ouvertement dans ses retranchements est une mauvaise idée.
« Tu as des pistes ? Des idées ?
-En parler autours de moi ? Un des commerçants du Chemin de Traverse voudra l’adopter. La plupart d’entre eux me sont reconnaissant d’avoir participé à la reconstruction du Chemin de Traverse et m’ont assuré qu’ils seraient ravis de me rendre service.
-Laisse-moi faire, il y a beaucoup de passage ici. Je vais en parler aux clients réguliers. Garde-le avec toi en attendant. Tu peux faire ça ? »
Théodore baisse les yeux sur le chien et Hannah devine un sourire dans son attitude d’ordinaire neutre voir distante ou froide. Car même si Théodore ne sourit pas franchement (et Hannah donnerait cher pour voir un tel spectacle), le regard qu’il porte sur le bouledogue est attendri. Ça ne vaut pas un sourire ou une franche expression de bonheur, mais cela réchauffe le cœur d’Hannah. Théodore lui en voudra peut-être de ce qu’elle va faire, mais comme quand elle joue au poker, la Poufsouffle est sûre de son coup. Et si tout marche comme prévu, elle aura fait deux heureux.
Théodore Nott se sait et se pense intelligent et malin. Il l’est. Mais parfois, il oublie que les autres le sont autant, voir plus que lui. Théodore Nott prend au premier degrés l’expression « La première impression est la bonne ». C’est pour cette raison, et non pour son jeu de cartes ou ses expressions faciales qu’il perd toujours au poker.
« Je vais en parler aux habitués de passage. Concentre-toi sur tes projets et occupe-toi de cette bouille d’amour en attendant. Dans une dizaine de jours, je suis sûre que j’aurais un candidat à l’adoption si tu n’as pas changé d’avis.
-Merci Hannah, je serais vraiment soulagé de le savoir dans une bonne famille. Je ne peux pas le remettre à la rue, Wilson ne comprendrait pas. »
Entendant son nom, le chien relève la tête et remue la queue. Le collier neuf à son cou, et la petite cloche qui y est accroché tinte quand Théodore clique la laisse sur l’anneau en ferraille et ramasse le jouet pour le mettre dans sa besace en cuir.
« Merci du repas, Hannah. Et pour lui.
-Mais de rien, c’est toujours un plaisir de t’inviter à manger. »
En fermant la porte du pub et en moment les
escaliers pout rejoindre son appartement, Hannah est quasi sûre de trouver une bonne âme pour adopter un chien errant. Mais elle est encore plus sûre que
Théodore Nott ne voudra et ne pourra pas s’en séparer.
End Notes:
Alors Théodore rachète pleins de choses neuves au chien et le balade partout avec lui, mais c'est juste temporaire...il en perd en misanthropie xd!
Je pense faire le chapitre sur Susan d'ici ce soir ou demain ^^/.
Author's Notes:
Et voici le dernier chapitre ! Sans doute un chapitre bonus, mais je ne sais pas encore lequel...
« Je te réveille ?
-Absolument pas, j’ai juste…traîner avant de petit déjeuner. »
Susan Bones laisse entrer son invité et referme la porte derrière elle. Pendant que Théodore Nott lui tourne dos pour accrocher son veston sur le porte manteau du couloir, elle passe une main dans ses cheveux pour démêler le gros des nœuds. Le rire étouffé du Serpentard l’arrête dans ses vaines tentatives de paraître fraiche comme la rosée du matin. Maudissant le cliché des comédies romantiques où les héroïnes abordent des cheveux propres et une peau parfaite au saut du lit, Susan riposte :
« Ne te moque pas de moi, je suis restée couchée presque une semaine avec cette grippe. C’est l’une de mes premières vraies nuits depuis des jours… Je ne crois pas avoir été aussi malade depuis ma seconde année à Poudlard.
-Allez, pour me faire pardonner, je t’invite à bruncher. Je connais un bon restaurant près des Jardins de Kensington.
-Autant y aller pour le déjeuner, le temps que je me prépare. »
Le miroir lui renvoie son image, une jeune femme rousse, aux cheveux ébouriffés, dans un pyjama débraillé et aux chaussons en forme de poussins jaunes. Clairement pas la meilleure version d’elle-même à présenter à son petit ami.
« Tu es en bien meilleure forme que l’autre jour. Tu as une bonne mine ce matin. »
Pour confirmer ces dire, il se penche vers elle pour l’embrasser sur la joue. La barbe naissante de Théodore lui chatouille la peau. Susan en aurait bien demandé plus mais elle sait que ce geste d’affection est déjà un pas important dans leur toute récente relation.
« Tu m’as manqué Théodore, souffle t’elle, la semaine a été longue.
-Tu m’as manqué aussi Susan, je suis désolé de ne pas avoir eu plus de temps pour toi, répond-il après une hésitation.
-Au mieux, j’aurais été comateuse en ta présence. Au pire, tu serais tombé malade aussi…
-Allez, file te préparer et on sort déjeuner. Il faut que tu reprennes des forces et des couleurs. Dis-moi, il te reste des chocolats ?
-Tu parles de la boîte que tu m’as envoyée. Non, désolée. Ils étaient trop bons…
-Je n’en doute pas. Le chocolat est un remède à presque tout !
-Tu veux que je te fasse un café ou un thé avant de prendre ma douche et que je m’habille ? »
Théodore ne lui répond pas immédiatement. Il a toujours la main dans son dos et caresse du bout des doigts ces boucles rousses.
« Je vais me débrouiller. Ne te bille pas pour la tenue, habille-toi comme tu en as l’habitude. C’est juste un bon restaurant, pas un club privé. »
Quand Théodore retire sa main, Susan constate quelque chose qui aurait dû lui sauter aux yeux des le début. Une avocate comme elle aurait dû noter ce détail à l’instant où le Serpentard a franchit le seuil de sa porte.
« Wilson n’est pas avec toi ?
- Non.
-Tu lui a trouvé une famille d’adoption, demande-t-elle avec déception.
-Non plus. »
L’expression neutre de Théodore lui fait monter la moutarde au nez. Susan était sûre qu’il garderait le chien. En dépit de son discours, tout dans son attitude faisait penser le contraire. Le paradoxe vivant qu’est Théodore Nott l’avait trompé encore une fois. Elle s’était attachée au chien, et à défaut de pouvoir le prendre chez elle, elle aurait aimé s’en occuper et continuer à la voir.
« Je vais me préparer, lâche-t-elle plus sèchement.
-Je l’ai laissé chez Hannah. C’est son jour de repos et je ne voulais pas le laisser seul trop longtemps. On ira le chercher après avoir mangé, assure-t-il avec les yeux pétillants de malice.
-Faut pas me faire une telle frayeur ! Et sache que les juristes sont très premiers degrés !
-J’avais cru avoir cette impression… tu pensais vraiment que j’allais laisser un parfait inconnu s’occuper de Wilson ?
-Non, mais tu m’as fait peur. Viens avec moi, j’ai quelque chose pour lui . »
Théodore commence à protester mais ne lâche sa main quand elle l’entraîne à sa suite.
« Susan, il a déjà tout ce qu’il faut et je ne peux pas faire trois pas sans tomber sur un jouet…Il va être pire qu’un gosse pourri gâté.
-Tu exagères Théodore ! Hannah et moi, on lui a juste acheté quelques broutilles.
-Quelques broutilles ? Il a déjà une dizaine de jouets, trois paniers, six brosses différentes, et des friandises digne d'un niffleur!
-Promis, pas de nouveau panier ! Je ne te garantis rien pour les jouets. »
Théodore peste dans sa barbe mais la suit dans le salon. Hannah le fait s’assoir et prend sa baguette magique pour récupérer un colis coloré avec une tête de chien.
« C’est une boxe surprise pour chien. Tu peux avoir des jouets, des échantillons de friandises recommandées par des vétérinaires, des jouets, ou de quoi s’occuper de lui. Brosse, champoing et même des laisses ou des colliers. »
Théodore soupèse la boîte avec un air de résiliation. Ou de consternation. Susan ne sait pas.
« J’imagine que tu veux qu’on ouvre la boîte avec Wilson ?
-Oh oui, c’est une bonne idée !
-En revanche, ce barda reste chez toi. Je ne négocierai pas ce point là. Mon appartement est une vraie animalerie… »
Mais Susan ne l’écoute plus. Toute à sa joie et dans la hâte de sortir, elle manque d’étouffer Théodore sous son étreinte. Le jeune bouledogue ne peut leur apporter que du bon !
End Notes:
Bon, pas pour chapitre préféré, mais ce trio de OS n'était pas prévu pour révolutionner le monde de la fiction ou la vision de Théodore Nott ^^/
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