My study partner by Adelia
Summary:
Ginny est contrainte de supporter Draco dans une bibliothèque bondée. Etrangement, il agit... poliment. Avant de réaliser ce qui lui arrive, Ginny est tombée amoureuse de lui.

Que se passe-t-il alors? L'amour entrelace ces deux âmes ensemble...

Traduction de yourbeautifulnightmare

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Image de base par Starlettegurly de DA

Edit Modération : Ne sélectionne pas tous les personnages de ta fanfiction, seulement jusqu'à 4.
Categories: Drinny (Drago/Ginny) Characters: Drago Malefoy, Ginny Weasley
Genres: Romance/Amour
Langue: Aucun
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 3 Completed: Non Word count: 7035 Read: 3417 Published: 16/08/2006 Updated: 14/01/2007

1. Chapitre 1 by Adelia

2. Chapitre 2 by Adelia

3. Chapitre 3 by Adelia

Chapitre 1 by Adelia
Author's Notes:
Bonjour à tous!
Me voici lancée dans un projet plutôt étrange pour moi qui n'ai l'habitude de n'écrire ou de traduire que des fics sur les Maraudeurs! Mais j'ai récemment découvert ce couple et je les aime bien ensemble!

Donc My study partner est une traduction d’une fic de yourbeautifulnightmare de ff.net, intitulée My Study Partner. Le lien est ici : http://www.fanfiction.net/s/2810291/1/

En espérant que vous aimerez!
Bonne lecture!
-Chapitre Un-


Ginny trébucha presque en sortant par l’embrasure du portrait de Gryffondor à cause du poids de son lourd sac qui se balançait.

“Merde!” jura Ginny en se prenant les pieds sur un lacet pendant et en atterrissant dans un bruit sourd sur la sol. Ses livres étaient étalés partout.

“Je déteste la sixième année! J’ai des devoirs dans chaque matière et ce n’est que le second jour!” pesta Ginny tandis qu’elle se relevait et rassemblait ses livres.

C’était un Mardi soir, juste après le dîner et Ginny se ruait vers la bibliothèque. Alors qu’elle s’approchait de l’endroit, elle remarqua qu’une foule de personnes étaient eux aussi sur ce chemin.

“Merde,” murmura Ginny en un souffle. ‘J’espère qu’il y aura encore suffisamment de tables quand j’y serais.’ Et sur ce, elle pénétra par les grandes portes en chêne dans la bibliothèque.

Et là, il y avait énormément de monde.

Ginny remarqua Luna Lovegood assise à une table avec une place vide à côté d’elle et elle poussa un soupir de soulagement. Au moins, il y avait quelqu’un qu’elle connaissait et pourrait s’asseoir près d’elle. “Hey Luna,” salua Ginny, agissant machinalement et déposant son lourd sac usé.

“Bonsoir Ginny,” répondit sereinement Luna. “C’est gentil que tu veuilles t’asseoir à côté de moi, mais Colin m’a déjà demandé de lui garder la place. Je suis désolée.”

“Oh,” fut tout ce que Ginny parvint à dire. “Pas de problème Luna.” Ginny hissa son sac sur son épaule et continua à chercher une table libre. Toutes les tables étaient déjà remplies. Ginny n’arrivait pas à croire à son manque de chance.

“Saleté de destin, il a fallu que la bibliothèque soit bondée quand j’ai une tonne de travail à faire,” murmura à nouveau Ginny, déjà assez frustrée. ‘Ok, il ne peut pas y avoir autant de gens dans cette putain d’école qui ait besoin d’aller à la bibliothèque. Ce n’est pas possible!’ pensa Ginny.

Mais tandis que Ginny arpentait l’endroit, ses yeux furent attirés par une chaise vide… qui se trouvait juste à côté de personne d’autre que Draco Malfoy.

“Urrrgh, c’est une blague!” s’exclama Ginny à elle-même, mais ce fut assez fort pour que Draco l’entende.

Ginny tourna les talons, décidant qu’elle ne pourrait en aucune façon s’asseoir à côté de la fouine, quand elle entendit sa remarque. “Quoi, tu as trop peur pour t’asseoir avec quelqu’un qui est meilleur que toi?”

Furieuse, la rage de Ginny fit des étincelles. ‘Je vais lui montrer qui est meilleur,’ pensa Ginny avec colère comme elle se retournait et se dirigeait d’un pas lourd vers la table et vers le discret petit sourire de Malfoy. Puis elle lâcha son sac sur le sol en un ‘thump’ bruyant et elle se laissa tomber sur la chaise avec défi.

Ginny regardait Malfoy avec défi, mais était très paniquée en elle-même. ‘Pourquoi oh pourquoi suis-je assise à côté de l’ennemi? Il va probablement pointer un couteau sur ma poitrine ou quelque chose comme ça,’ pensa Ginny. ‘Non, ne sois pas stupide, montre-lui seulement que tu es coriace, fait ces devoirs pourris et bouge tes fesses de là!’ continua Ginny pour elle-même.

Ce fut Draco qui décidé de faire le premier pas. “B’soir, Weasley.”

“Quoi, pas de méchanceté sur les amitiés avec les moldus? Pas de ‘belette’?” répondit Ginny, en disant la première chose qui lui vint à l’esprit.

“Tu es trop belle pour qu’on t’appelle ‘belette’” dit simplement Draco. “Ton frère cependant...” ajouta-t-il calmement après réflexion. Mais Ginny ne l’entendit pas. Elle regardait, bouche ouverte, Draco, n’arrivant pas à en croire ses oreilles.

“Quoi?” demanda Ginny, presque sans voix.

“Ton frère ressemble à une belette.” Ginny le regardait confusément, puis fit quelques bruits inintelligibles.

“Non, ai-je raison quand je crois que tu as dis que j’étais belle?” corrigea Ginny, ses devoirs complètement oubliés. Draco ne fit que sourire avec ennui, sachant qu’il l’avait eu. Ginny comprit cela instantanément puis rougit furieusement. “Oh, dégage!”

“Non. J’étais là en premier,” fut la réplique hautaine de Draco. Oh il ne fit que faire bouillir le sang de Ginny. Sachant qu’elle avait perdu la mini bataille, Ginny se tu complètement et se concentra à ses devoirs, bien qu’elle soit encore un peu hébétée que Draco Malfoy l’ait appelée ‘belle’.

Personne ne l’avait jamais appelée comme ça.

Malfoy aussi commença sa liste de devoirs. Alors que les yeux de Ginny parcouraient son premier essai de potion terminé, ses pensées allèrent au professeur Rogue, et de lui à Draco, à nouveau. Elle était tellement absorbée par son travail qu’elle avait oublié qu’il était assis à côté d’elle.

Ginny risque un regard timide de côté à Draco et ses yeux tombèrent sur un garçon de dix-sept ans fortement concentré. Son cou était légèrement penché et ses yeux étaient posés sur un gros livre. La longue frange blonde de Draco se balançait sur son visage d’une façon si touchante que Ginny ressentit une pointe d’attirance. Elle découvrait sa personnalité quand elle fut soudainement tirée de sa rêverie par une chose que Draco dit.

“Comme ce que tu vois ma belle?” Pour la seconde fois cette nuit, la mouche de Ginny s’ouvrit sous le choc, cette fois pour deux raisons. Premièrement, Draco l’avait surprise à le regarder et deuxièmement, il l’avait encore appelée ‘belle’. Mais en tant que nom, pas comme une description.

Ginny ferma sa bouche puis la ré-ouvrit, comme pour dire quelque chose, mais elle ne pouvait pas exprimer toutes les émotions qui la traversaient à ce moment-là. C’était de la curiosité, de la joie, de la surprise et de la suspiçion. Draco ne fit que sourire doucement, exceptionnellement pas d’un petit sourire moqueur. Ginny devait retourner à son travail parce que le regard résolu de Draco lui était inconfortable.

‘Depuis quand Malfoy est devenu une personne décente et qui complimente les autres?’ et beaucoup d’autres questions semblant se poursuivre dans l‘esprit de Ginny rendait sa concentration impossible.

Ginny savait que Draco avait quelque chose à voir avec la mort de Dumbledore, même s’il ne l’avait pas directement tué. Ginny savait aussi d’après Harry qu’il avait fuit l’école, mais était revenu pour des raisons inconnues. Puisque Draco n’avait tué personne, il avait été autorisé à revenir à l’école. C’était une très grande lacune, et Ginny savait pour l’essentiel qu’il avait été obligé de revenir et d’étudier. Il était aussi très apparent qu’il était très seul. Il n’avait maintenant plus d’amis à qui parler, personne ne voulait rien avoir à faire avec lui.
Sauf Ginny, qui s’était assise à côté de lui alors qu’il était tout seul.

‘Je dois la garder avec moi. Elle parait être très intéressante... et est véritablement canon,’ fut la pensée qui traversa l’esprit de Draco alors qu’il regardait Ginny, embarrassée par son regard.

‘Je veux lui demander à propos de l’an dernier! Mais j’ai trop peur. Je suis une vrai poule mouillée,’ fut ce à quoi Ginny pensait.

Ginny secoua la tête violemment et tenta d’ignorer Draco en déposant son essai achevé de potions et en attrapant son devoir de métamorphose. Encore une fois, elle fut bientôt concentrée sur son travail et elle en oublia Draco Malfoy.

Draco avait fini ses devoirs depuis longtemps et était à présent assis à côté de Ginny, en silence, l’observant avec ses yeux bleu gris expressifs. Il ne savait pas pourquoi il était si soudainement intéressé par la plus jeune de la troupe Weasley. Il ne l’avait jamais vraiment remarquée auparavant, mais à présent, il la trouvait irrésistiblement intéressante.

Elle aussi était en train d’étudier. Les yeux de Draco partirent du bout de sa plume qui dansait dans l’air en faisant de petits cercles, jusqu’aux longs et élégants doigts de Ginny. Ses yeux passèrent ensuite de ses doigts à son pale poignet et à partir de là, il était caché par des morceaux de tissu noir qu’à ce moment précis, Draco méprisait.

Mais de son bras recouvert, ses yeux continuèrent jusqu’à ses épaules, à sa pale peau de lait puis à la douce ligne de sa mâchoire. Sa peau blanche contrastait avec ses cheveux cramoisis qui pendaient en queue de cheval et bouclaient à leur extrémité.

Sa joue était légèrement rose à cause de la chaleur de l’automne de la bibliothèque. Son nez était doucement recourbé et joliment tracé, ses légères taches de rousseur auburn bougeant lentement avec ses yeux, et Draco réalisa qu’il était totalement hypnotisé par l’apparence de Ginny.
Soudain, Les sourcils de Ginny se froncèrent fortement et elle commença à tapoter des doigts. Bientôt, elle tapait sa plume de manière frustrée et elle commença à regarder autour d’elle. C’est là qu’elle surprit le regard de Draco.

Ces beaux et expressifs yeux hautains.

Ginny poussa un petit soupir et Draco ne pu s’empêcher d’être légèrement bouleversé par combien cela sonnait féminin. Il n’avait pas eu de partenaire féminine depuis un long moment.

“Il y a un problème?” demanda la voix profonde et apaisante de Draco.

“Je-Je suis bloquée,” répondit rapidement et précautionneusement Ginny. Elle ne pu s’empêcher de lui répondre franchement.

“Tu as besoin d’aide?” demanda placidement Draco. Ginny était muette. Ici se trouvait son ennemi numéro un qui offrait à Ginny son aide pour son devoir de métamorphose.

“Pourquoi m’offres-tu ton aide?” dit Ginny avec suspicion. Elle avait déjà vu trop de choses pour ne pas être suspicieuse.

“Parce que je n’ai rien de mieux à faire,” fut la réponse de Draco. Ginny regarda Draco et jeta un coup d’oeil à sa montre. Elle avait passé trois heures dans la bibliothèque que elle avait encore beaucoup de travail à faire. Le professeur McGonnagal leur avait consciencieusement rappelé à ses ixièmes année que les devoirs qui leur étaient donné étaient plus difficiles sur plusieurs points.

“Umm,” fut la réponse réfléchie de Ginny. Elle dit finalement “bien… d’accord, n’attends rien en retour. Tu sais que je n’en aurait pas les moyens.” Elle dit la dernière phrase avec défi. Comme si elle voulait que Draco la provoque à propos de sa famille.

“Compris.”

Draco continua à regarder Ginny, et elle commença à rougir sous son regard intense. Embarrassée, Ginny posa rapidement son énorme livre de métamorphose devant Draco. “C’est cette question…” et Ginny se calma peu à peu comme Draco commençait à lui expliquer les cinq points primordiaux dans le maniement de la baguette magique en métamorphose.




9:55 pm. Ginny lut l’heure sur sa montre. Grognant, Ginny hissa son sac en une position plus confortable sur ses épaules et se dirigea vers la tour de Gryffondor.

‘Plus que cinq minutes. Stupide couvre-feu! Et pourquoi Draco a fait ça pour moi?’ pensa Ginny. Draco ne l’avait pas seulement aidée pour sa métamorphose, il avait aussi participé à tous ses autres devoirs avec elle... ce qui fut d’une grande aide.

Ginny était stupéfiée par les actions de Draco, mais elle décida de rester neutre, parce qu’avec Malfoy, il pouvait toujours y avoir une motivation secrète.
Chapitre 2 by Adelia
Author's Notes:
Bonjour!
Voici le chapitre deux de cette fic, apparement peu lue. J'espère qu'au fur et à mesure, les lecteurs la trouveront interessante! J'aimerais remercier les 3 reviewers du chapitre 1 qui m'ont encouragé à continuer, alors je persévère!
Bonne lecture à tous! Biz^^
-Chapitre deux-


“C’est moi, Tom. Est-ce que tu me fais confiance Ginevra? Viens, prends ma main. Je ne te ferais pas de mal.”

“Non...” murmura Ginny dans son sommeil. Mais déjà dans son rêve, sa main s’avançait contre sa propre volonté vers celle de Tom Riddle.

“Ginny, tu sais que je t’aime, et si tu m’aimes, tu feras ça pour moi.”

“Je vous en prie, non! Arrêtez ! Je ne suis pas à vous, vous ne pouvez pas!” continua Ginny, très agitée.

“Tu es à moi, tu es sous mon contrôle. Tue-les Ginny, tue-les tous. Et quand tu auras éliminé tous ces sangs-de-bourbe, tue les traîtres. A commencer par... Draco Xavier Malfoy.”

“Je ne veux tuer personne! Non, laissez-moi tranquille. Je vous en prie, je n’ai rien fait.” Ginny commença à se tordre dans ses draps. De la terreur pure l’envahissait tandis qu’elle sentait l’étrange pouvoir de Tom la posséder de l’intérieur. Presser chacune de ses cellules. La forcer à faire ce qu’il lui disait.

”Je t’aime…”

Ces mots, qui auraient rendu la plupart des gens heureux, faisaient ressentir à Ginny une peur sans nom. Ces mots qu’elle avait eu si besoin d’entendre quand elle était en première année, glaçaient à présent son sang. Elle parvint finalement à diriger ses actions et réussit à murmurer “non Tom. Je ne t’aime pas, je te déteste. Tu ne m’aimes pas du tout.”

Le visage de Tom Riddle se délesta de son habituel et magnifique masque de froideur pour laisser place à un monstre effrayant, n’ayant rien à voir avec l’apparition précédente.

“Espèce de petite idiote insolent!” siffla Tom. “Tu seras désolée,” murmura-t-il. Ginny cria mais sa propre conscience ressera sa gorge et aucun son n’en sortir. Tom s’était maintenant transformé et revêtait une nouvelle apparence de Lord Voldemort.

Il était si effrayant.

Il semblait grandir, et ses traits devenaient plus sinistres. Ses yeux s’enfonçaient dans leurs orbites, et brillaient, habités par le démon, rendant Ginny incapable de penser. Son esprit était glacé par ces yeux effrayants. Puis ses pensées furent détournées quand Tom ouvrit la bouche et lui montra ses surprenantes dents blanches et propres.

Les ongles aux mains de Voldemort s’allongèrent et s’aiguisèrent, et ils se posèrent sur le coeur de Ginny.
“Et tu aurais pu être tellement, tellement plus,” dit Voldemort d’une voix grinçante. Ginny n’avait jamais eu aussi peur de sa vie qu’à ce moment précis.

Parce qu’à cet instant, Voldemort enfonça ses doigts droit dans le coeur de Ginny. Au même moment, les yeux couleur noisette de Ginny s’ouvrirent en grand et elle haleta. Il n’y avait pas de Tom face à elle, la regardant sournoisement comme s’il savait tout sur elle… et plus encore.






A quelques centaines de mètres de là, chez les Serpentard, dans le dortoir des septièmes années, Draco Malfoy se réveilla en sursaut. Il n’avait aucune idée de pourquoi puisqu’il avait eu un sommeil sans rêve. Mais il avait ressenti une peur si immense qu’il était impossible qu’il retourne dormir. Tout ce qu’il savait, c’est que ça avait un lien avec Ginny Weasley et Voldemort.

Il jeta un coup d’oeil à sa montre et y lu 4:27. Draco savait qu’il ne pourrait pas retourner dormir, même s’il le voulait.






Ginny bailla tandis qu’elle tentait de retrouver son souffle, tapant sur sa poitrine. Elle joignit ses deux mains et les frotta l’une contre l’autre pour voir s’il y avait du sang.

Pas de sang.

Rapidement, la respiration de Ginny redevint normale, et elle commença à pleurer. Elle ne rêvait que rarement de Tom, et c’était toujours quand il était doux et attentionné. Jamais son souvenir ne l’avait autant possédée qu’à l’instant précédent. Ginny se sentie prise de nausées.

Elle se précipita jusqu’à la salle de bain des filles de sixième année et s’agenouilla devant les toilettes. Elle se sentit son estomac tanguer mais rien ne vint puisqu’elle n’avait rien mangé depuis le dîner précédent. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle remarqua qu’il était 4:30 du matin. Ginny était vraiment épuisée, mais elle était trop terrorisée pour se croire capable de retrouver le sommeil.

Elle décida de s’habiller et de descendre aux cuisines. Elle savait que les elfes de maison adoreraient lui faire quelque chose à manger. Et voir les petites créatures s’affairer pour préparer le petit déjeuner l’aiderait à se détendre.






Draco était assis sur une chaise, à une petite table de café dans les cuisines, sirotant son double chocolat chaud, réfléchissant à ce qui avait bien pu le réveiller. C’était si étrange qu’un tel hasard, et que quelque chose rempli d’une telle émotion ai pu le réveiller si soudainement. Et depuis qu’il savait, pour une raison obscure, que cela avait un rapport avec Ginny, il voulait en savoir encore plus.

A ce moment précis, le grand portrait de fruits s’ouvrit, révélant une Ginny à l’air très fatigué. Draco était comme hypnotisé par sa triste beauté. Il la regarda sourire doucement aux elfes de maison, et elle demanda un double chocolat chaud une fois qu’ils lui eurent demandé ce qu’elle désirait.

‘Comme ce que j’ai pris, moi,’ pensa Draco. Alors que Ginny attendait sa boisson, elle commença à trembler en silence. Draco la regarda avec attention, et il pu voir des larmes couler le long de ses joues.

Se sentant immédiatement concerné, Draco s’avança silencieusement vers Ginny et lui toucha doucement le bras, demandant: “Ginny, est-ce que tout va bien?”

L’effet fut immédiat. La jeune fille laissa échapper un cri effrayant et sursauta violemment à son contact. Soudain, ses jambes se dérobèrent sous elle. Elle tomba au sol et commença à sangloter de manière incontrôlable. Draco se tenait près d’elle, ses doigts en suspens à l’endroit où se tenait l’épaule de Ginny un instant auparavant.

Il s’agenouilla doucement et saisit Ginny par les épaules. Il savait qu’elle allait retrouver son souffle, mais il la tint, parce qu’il savait que si quelqu’un la tenait dans ses bras de manière non menaçante pourrait aider à arrêter les sanglots.

Et c’est ce que Draco faisait. Il la tenait dans ses bras. Après quelques secondes où elle se tortilla, Ginny se calma quand elle réalisa qu’il n’allait pas lui faire de mal. Les sanglots mirent une dizaine de minutes avant de devenir de petits hoquets, et cinq minutes plus tard, elle respirait normalement.

Draco la tenait simplement contre lui, et même s’il mourrait de curiosité, il ne pouvait pas la pousser à répondre à ses questions. Pour une raison quelconque, Ginny s’était réveillée très tôt ce matin, tout comme lui, et elle était maintenant très effrayée et fatiguée.

La possibilité d’un viol vint à l’esprit de Draco, mais il ne pouvait en être sur. Il était assez certain qu’elle se serait battue à l’aide de ses ongles et dents pour ne pas laisser un homme la toucher, si cela était arrivé.

Ginny était assise sur le sol avec Draco. Son corps était collé tout contre ses jambes, sa poitrine reposant contre celle du jeune homme. Draco se disait ne pas se soucier de la tenir ainsi si longtemps quand Ginny haleta soudainement et tenta de se lever.

“Ginny, c’est moi Draco. Qu’est-ce qu’il s’est passé?” demanda Draco, la ramenant au sol avant qu’elle ne s’échappe de son étreinte.

“Je ne veux plus jamais dormir, plus jamais,” fut la réponse effrayante formulée par Ginny. Il y eu un silence. Elle reprit bientôt tous ses esprits et réalisa dans quelle position elle était. Une rouguer apparut immédiatement sur ses joues.

Elle fit un mouvement pour se lever et cette fois-ci, Draco ne l’arrêta pas.

‘Oh mon dieu, Draco Malfoy m’a tenu dans ses bras tandis que je pleurais. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je crois que je deviens folle!’ pensa Ginny, debout, attendant d’une manière embarrassée que Draco se lève.

“Est- ce que tu veux un peux de chocolat chaud?” demanda Draco, en désignant la table de café où étaient dorénavant posées deux tasses. Ginny resta silentieuse et indécisise. Elle était encore troublée que Draco aie été si gentil avec elle, mais à chaque fois qu’elle le regardait, de la haine l’enveloppait, et parfois, elle devait se retenir pour ne pas lui crier dessus.

“Tu peux au moins me donner une raison à ton malaise,” continua-t-il. Etrangement, il n’avait pas dit ça sur un ton d’ordre. C’était une demande, mais Ginny pouvait sentir de la persuasion et sa curiosité.

Immobile, Ginny était silencieuse. Elle n’arrivait pas à se décider sur ce qu’elle devait faire.

Finalement, Draco dit “du chocolat chaud après toutes ces émotions? Pas besoin de parler.” Ginny hocha la tête et se dirigea d’un pas chancellant vers la table, puis s’y assit. Draco la suivit et s’assit doucement sur sa chaise, prenant son chocolat chaud dans ses mains.

Ils étaient tous les deux assis dans le silence depuis une dizaine de minutes quand Draco demanda soudainement “Est-ce que tu as fait un rêve où il y avait Lord Voldemort?”

Cela eu un effet immédiat sur Ginny. Ses yeux s’agrandirent, elle commença à trembler et pressa son bras contre sa poitrine. “Comment le sais-tu?” parvint-elle à murmurer.

“Je ne sais pas vraiment. Je me suis soudainement réveillé ce matin et tout ce que je savais, c’est que ça avait un rapport avec toi et Voldemort,” répondit Draco en regardant Ginny d’une façon curieuse et inquiète.

Ginny renvoya son regard à Draco, ses yeux brutalement attirés par les siens. Elle se sentait se noyer en eux. Ce n’est que lorsque Draco cligna des paupières que Ginny retrouva ses esprits. Il remarqua son attitude et essaya de ne pas sourire. Ses yeux avaient toujours été une de ses meilleures caractéristiques.

“Qu’est-ce qu’il s’est passé? Pourquoi as-tu commencé à pleurer ?”

Ginny ne pu s’empêcher de répondre. “J’ai fait un rêve. C’était le rêve le plus horrible que j’ai jamais fait…” Ginny marqua une pause et frissona. Draco s’approcha d’elle. “Je refusais de tuer... des gens. Et il s’est mis tellement en colère.” Ginny du s’arrêter un moment pour rassembler ses esprits avant de continuer.

Draco en profita pour prononcer quelques paroles. “Je sais à quel point il peut être en colère, Ginny. Il change. Je crois qu’il se craint lui-même.”

Ginny le regarda avec sérieux. Ses pensées se focalisèrent sur cette partie d’information. Cela répondait à plusieurs questions qu’elle se posait à propos de Draco, mais en provoquait beaucoup plus. Ginny gardait néanmoins l’ensemble en mémoire.

Draco était quelqu’un qui comprendrait. Et elle voulait découvrir son passé. Mais à ce moment précis, elle devait aussi terminer de lui raconter son rêve.

“Oui, oui il peut l’être. Bref, son visage était enveloppé dans quelque chose de sinistre, mais c’était Tom. Puis, ses ongles se sont mis à pousser, et à s’aiguiser…” Ginny déglutit et finit: “et il les plantait dans mon coeur. Je n’ai jamais eu aussi peur. Je n’arrivais plus à respirer. Oh mon dieu… pourquoi moi?”
Les larmes recommencèrent à glisser le long des joues de Ginny. “Tu es descendue ici parce que tu n’arrivais pas à dormir?” demanda Draco. Ginny hocha la tête.

Draco se leva et prit Ginny dans ses bras, la laissant blottir sa tête contre son épaule solide. Il ne savait pas pourquoi il étreignait ainsi la jeune Weasley, ou pourquoi il se sentait si soudainement attiré par elle, ou encore pourquoi leurs sommeils étaient connectés d’une certaine façon. Tout ce que Draco savait, c’était que si tenir Ginny Weasley dans ses bras était supposé être mal, il s’y sentait parfaitement bien.
Chapitre 3 by Adelia
Author's Notes:
Oulala! Que la suite a été longue à venir! Mais elle est enfin là! J'espère que ce long chapitre vous plaira! Je vois que les lecteurs de cette fic ne sont pas très reviewers, mais svp, prenez deux minutes pour me dire ce que vous en pensez! Merci beaucoup! Bonne lecture!
-Chapitre Trois-


Draco continua à tenir Ginny dans ses bras pendant quelques minutes avant de réaliser qu’elle s’était endormie contre lui! Il ne pu que sourire, légèrement amusé et... était-ce de la tendresse?

Sa respiration apaisée et régulière calmait Draco plus qu’il ne l’était déjà, mais il se demanda si elle aurait d’autres difficultés à dormir. Ca ne semblait pas être le cas. Il jeta un coup d’oeil à sa montre et vit qu’il était six heures du matin.

Décidant qu’il était temps de retourner à son dortoir pour prendre un peu de repos avant d’aller prendre le petit déjeuner, il essaya d’enlever la prise qu’exerçait Ginny sur son corps.

Mais elle ne semblait pas en avoir entendu de cette oreille.

Plus Draco essayait d’enlever les bras de Ginny de ses épaules, plus elle s’y agrippait. Draco sourit à moitié attendri et il plongea son visage contre les doux cheveux de Ginny. Pour la deuxième fois en quelques minutes, il se rendit compte que serrer Ginny contre lui ne le gênait pas. Elle était si douce et chaude, les courbes de son corps se mélangeaient aux lignes fortes de son propre corps musclé…

Draco se donna mentallement une baffe.

‘Ce n’est pas comme si je l’aimais bien, hein?’ se demanda Draco.

‘L’aimer bien? Bon sang, tu es en train de tomber amoureux d’elle!’ siffla sa conscience.

‘Tait-toi!’ cria mentalement Draco pour lui-même. Puis il réalisa combien il était absurde de pester contre soi-même et il secoua violemment la tête. Ginny s’agita et il cessa immédiatement tout geste. Mais elle finit par se rendormir à nouveau. Cette fois, Draco décida qu’il devait vraiment y aller. Avec résolution, il usa de sa force pour enlever la prise de Ginny. Puis il soutint doucement son corps et le fit reposer de manière à ce que Ginny soit appuyée contre la table.

Puis il quitta la pièce en ne lançant qu’un seul regard derrière lui.

Draco remonta à son dortoir aussi vite que possible, restant dans l’ombre et essayant de garder des pensées neutres. Une fois qu’il fut dans son lit, il laissa son esprit se détendre.

Draco avait été avec beaucoup de filles au long de sa courte vie, mais aucune d’elles n’avait l’aura de Ginny. Elle pouvait être adorable, être en colère, et vraiment sexy en même temps.

Depuis qu’il avait quitté l’école, lors de cette fameuse nuit où Dumbledore avait été tué par Rogue, il se sentait vraiment seul. Il haïssait cette idée, mais il avait vécu comme un moldu pendant plusieurs mois.

Comme Draco n’avait pas pu assassiner Dumbledore, il avait effectivement manqué à ses engagements envers Voldemort. Et c’était une abomination. Mais puisque le lord Noir était fortement préoccupé, il n’avait pas eu le temps de chercher à punir Draco.

Restant dans une auberge de jeunesse quelque part dans le Londres moldu, Draco avait reçu de nombreux actes de gentillesse à son égard, même s’il était une personne plutôt asociale. Durant ces courts mois, il avait dû comprendre le fonctionnement de la technologie moldue. Il avait été surpris de l’efficacité du téléphone, et que les moldus pouvaient avoir une lumière portable grâce à une chose appelée lampe torche, alors qu’ils n’avaient pas de baguette.

Draco s’habituait doucement à la routine d’une nouvelle vie, rencontrait de nouvelles personnes, quand il avait reçu une chouette.

Pendant un instant, voir une chouette voler dans sa direction lui avait paru étrange, mais il avait rapidement repris ses esprits et s’était saisi de la lettre qu’elle tenait.

Une magnifique chouette hulotte.

“Poudlard,” avait murmuré Draco, en ouvrant la lettre. A l’intérieur se trouvait la liste habituelle de livres, les instructions pour se rendre à Kings Cross à 11 heures…

Draco avait été vraiment surpris d’être appelé à Poudlard. Il devait y avoir eu une erreur. Mais tandis qu’il continuait à parcourir la lettre, il remarqua un post-scriptum. Cela disait ;

Cher Draco Malfoy,

Ne croyez pas que nous ne sommes pas écoeurés par votre comportement. Vous avez menacé de tuer feu Albus Dumbledore et nous croyons que vous l’auriez fait s’il n’y avait pas eu l’intervention de Severus Snape. Cependant, il n’y a pas de lien direct entre vous et Lord Voldemort.

Ainsi, ne croyez pas que nous ignorons où vous vous trouvez. Dans une auberge de jeunesse à Londres.

Par la loi magique, vous devez terminer votre cursus scolaire jusqu'à ce que vous soyez un sorcier qualifié. Pour cette dernière année, Mr. Malfoy, je vous recommande hautement de vous faire discret et de travailler dur. Vous vous aventurez sur un terrain glissant.

Amitiés,

Minerva McGonagal

Directrice de Poudlard, Ecole de Magie et d’Enchantements.


Quand Draco reçu la lettre, nous étions déjà au milieu du mois d’août. Il devait donc quitter l’auberge. Cela le peinait de quitter des gens qui s’étaient inquiétés pour lui, mais il n’avait pas d’autre choix. Il n’avait tout simplement pas la force d’inventer une histoire pour expliquer son départ.

Il était apparu au Chaudron Baveur et était finalement reparti rapidement de la même façon quand de nombreux objets et sorts s’étaient mis à fuser dans sa direction. Tremblant, Draco y était retourné avec un déguisement facial et avait réservé une chambre pour les deux semaines restantes avant le début de l’école.

Les seules fois où il était sorti avaient été pour manger et pour acheter ses livres d’école. Le reste de son temps était passé dans sa petite chambre, à réfléchir à se vie. Sa mère s’était enfuie avec son père, Merlin sait où. Draco était vraiment seul. Sauf peut-être avec… Ginny ? Il n’en était pas si sur.

Draco ferma fortement ses yeux et utilisa toute sa force pour empêcher les larmes de couler. Le nœud dans sa gorge d’estompa rapidement, et ses yeux humides se séchèrent.
Laissant à son horloge interne le soin de le réveiller juste avant le petit déjeuner, Draco garda ses yeux fermés et glissa dans l’inconscience.



Ginny s’éveilla doucement à l’odeur des saucisses, du porridge, du bacon et des oeufs. Elle était encore à moitié endormie quand elle se rendit compte qu’elle avait dormi et elle sursauta soudainement. Ses yeux s’ouvrirent sur une cuisine occupée, remplie d’une centaine d’elfes de maison cuisinant avec fureur.

Ginny était extrêmement heureuse de ne pas avoir rêvé quand elle s’était endormie pour la seconde fois, et elle espérait que cela n’arriverait plus jamais. Son attention fut soudain captée par deux tasses posées sur la table. En grognant, elle se souvint que Draco était aussi dans les cuisines. Elle s’était endormie contre lui! Quel embrarras!

Puis Ginny se trouva envahie par la confusion. Draco avait été... gentill. C’était si étrange. Cela ne ressemblait pas à Malfoy. Finalement, Ginny décida de ne plus y penser et elle quitta les cuisines en direction de son dortoir.
Alors qu’elle s’apprêtait à donner le mot de passe au portrait, celui-ci s’ouvrit pour laisser apparaître Harry Potter.

“Harry!” s’exclama Ginny, sursautant de surprise.

“Ginny, qu’est-ce que tu fais dehors si tôt?” fit Harry en souriant. Ginny recommençait à fondre devant le sourire de Harry. Malgré tous ses efforts pour y resister pendant les vacances...

“Oh, je voulais juste quelque chose à boire aux cuisines, tu sais,” répondit Ginny, souriant à son tour. Voir de nouveau Harry lui donnait envie de capter son attention. Ginny ressentait toujours quelque chose pour Harry, même après leur rupture. “Est-ce que tu vas prendre le petit-déjeuner?”

“Oui. J’aime la Grande Salle quand elle est déserte.”

“Ca ne t’embête pas que je vienne avec toi?” demanda Ginny. Harry eu une expression que Ginny ne parvint pas à déchiffrer, mais celle-ci s’effaça aussitôt.

“Pas du tout.”

Ginny et Harry se dirigeaient doucement vers la Grande Salle, parlant de leurs vacances respectives. Harry avait passé son temps chez Remus Lupin tandis que Ginny était restée à la maison avec sa famille. Elle supportait rarement de rester chez elle, et passait beaucoup de temps chez Colin, son meilleur ami, parce que Ron avait finalement demandé à Hermione de sortir avec lui.

Bien qu’elle soit heureuse pour son frère et son amie, elle était indignée par le fait qu’ils ne pouvaient détacher leurs mains l’une de l’autre. C’était comme s’ils savaient avoir passé trop de temps en tant que simples amis, et qu’ils rattrapaient tout ça en un été.

Il était 7:45 quand Harry et Ginny arrivèrent dans la Grande Salle, et il fallait encore attendre un quart d’heure avant que le petit-déjeuner ne soit servi. Ils continuèrent à parler avec ferveur jusqu’à ce que Harry remarque l’entrée de Draco Malfoy.

Le visage de Harry devint immédiatement rouge de colère, et il commença à serrer fortement ses couverts. “J’aimerais vraiment lui planter ce couteau dans le coeur,” murmura Harry, brandissant le couteau à beurre devant le visage de Ginny.

Une image de son rêve revint à l’esprit de Ginny et elle ne pu s’empêcher de frissonner. Elle ferma les yeux, essayant de chasser l’image de Voldemort perçant son cœur.

Harry cessa immédiatement son geste et demanda à Ginny avec inquiétude “Est-ce que ça va? Je suis désolé si je t’ai blessé,” tandis qu’il posait une main sur son épaule. A son tour, des souvenirs envahirent immédiatement l’esprit de Harry. Des souvenirs de quand ils sortaient encore ensemble.

De l’autre côté de la pièce, Draco s’assit face à la table des Gryffondors. Il était jaloux de les voir parler ensemble. Il voyait la lueur dans les yeux de Ginny quand elle regardait Harry. Elle ne l’avait même pas vu entrer dans la salle.

Puis Harry brandit le couteau à beurre devant Ginny, dont le visage se crispa soudainement. Elle paraissait effrayée. Comment Harry pouvait-il être aussi idiot?

Le paroxysme fut le geste de Harry sur l’épaule de la jeune fille pour la consoler. Il y eu une pause, puis Ginny et Harry se penchèrent l’un vers l’autre pour s’embrasser. Au dernier moment, Harry se dégagea. Il prononça quelques mots que Draco ne pu entendre et s’en alla rapidement de la salle. Ginny semblait avoir été abandonnée et elle regardait le vide devant elle.

‘Ca t’apprendra!’ pensa vicieusement Draco. Puis il marqua un temps d’arrêt. Pourquoi se souciait-il tant de la jeune Weasley ? Il ne pouvait pas être attiré par elle. Mais si ce n’était pas le cas... pourquoi se sentait-il si jaloux?



“Ginny! Attends!” hurla Collin du bout du couloir du donjon. Les lacets de ses chaussures s’étaient défaits et il avait marché dessus, s’étalant de tout son long. Par conséquent, son sac avait glissé au sol et son contenu s’était répandu sur le sol.

Ginny soupira et se tourna vers son ami. “Tu es un vrai boulet! Merlin, je meurs de faim, J’ai besoin de manger. Et toi, tu tombes avec toutes tes affaires, et tu espères que je vais t’aider,” lança Ginny avec colère. Collin déglutit et acquiesça docilement. Ginny ne pu s’empêcher de rire.

Dans l’ombre du couloir, les yeux de Draco Malfoy observaient la scène. Il avait saisit ses livres et s’en allait manger quand il avait entendu Ginny et son ami faire tout ce bruit.

Draco n’arrivait pas à comprendre pourquoi il était autant attiré par Ginny. Elle était là avec son idiot d’ami à ramasser les livres et lui se cachait dans l’ombre, espérant qu’il n’aurait pas d’érection rien qu’à la vue de ses cheveux roux.

Sinon, il aurait besoin d’une bonne douche froide, et il faisait trop froid pour ça.

Il n’avait jamais vraiment froid quand il était près de Ginny.

Finalement, Ginny et Collin ramassèrent toutes leurs affaires et se dirigèrent vers la Grande Salle. Draco pu pousser un soupir de soulagement. La façon dont la robe trop petite de Ginny bougeait autour d’elle alors qu’elle passait devant la cachette de Draco lui fit réaliser qu’il ne pourrait pas se passer d’une douche glacée.



Tandis que Ginny mangeait son hachis Parmentier avec raffinement, elle ignorait Collin qui se goinfrait littéralement. Soudain, le regard de Ginny fut envahit de souvenirs tandis que Harry se dirigeait vers la table des Gryffondor en faisant un signe de main à Ron qui se trouvait à côté d’elle.

Ginny était certaine que Harry aller l’embrasser, mais il s’arrêta et lui dit qu’ils ne devraient pas faire ça. Que c’était pour cela qu’il avait rompu avec elle et qu’il ne voulait pas la blesser.

Cette réminiscence laissa Ginny avec le sentiment d’être hébétée et puérile. Elle ne fut sortie de sa rêverie que lorsque Collin lui secoua le bras. “Est-ce que ça va Gin?” tenta-t-il de dire malgré sa bouche pleine de hachis.

Ginny le regarda et sourit tristement. “Oui.” Son attention fut brusquement détournée quand elle entendit le nom de “Malfoy.”

Cela venait de la bouche de Ron.

“Je n’arrive pas à croire qu’il est de retour à Poudlard, après ce qu’il a fait. Je suis même allé voir McGonagal, mais elle n’a fait que me regarder,” continua Ron.

“Ce n’est pas juste,” murmura Hermione. “Il devrait être envoyé à Azkaban. Tout le monde connaît ses motivations. Je ne crois pas sérieusement qu’il va se contenter de s’asseoir et d’être un élève modèle.”

“Peut-être que nous devrions découvrir de quoi il s’agit. Ou nous pourrions toujours faire comme s’il avait fait quelque chose de mal. Nous ferions plaisir à tout le monde si nous planifions quelque chose maintenant plutôt que d’attendre qu’il se passe quelque chose de mauvais plus tard,” ajouta Harry.

Ginny du détourner le regard parce qu’elle savait qu’elle était sur le point de pleurer. Comment son frère et... ses amis pouvaient-ils faire une telle chose? Elle savait que Draco n’était pas quelqu’un de bien, mais dernièrement, il l’avait traité de manière civilisée.

Ginny ne pouvait s’empêcher de se sentir extremement confuse. Mais elle était sure d’une chose. Elle devait le remercier pour ce matin. Ginny sentait aussi que Draco semblait l’attirer, même si elle avait encore des sentiments pour Harry. Chaque fois qu’elle le croisait dans les couloirs, elle se sentait agitée. Les récentes actions de Draco continuaient à maintenir l’intérêt qu’elle lui portait, et il était dur de ne pas penser à lui.

Ou à ses yeux...

Ou à son toucher...

Son odeur...

Sa voix profonde, apaisante... Ginny secoua la tête, essayant de chasser ces idées de son esprit. Ses couettes allèrent jusqu’à frapper la tête de Collin.



Draco ferma le robinet d’eau froide et regarda les poils se dresser sur ses bras. Au moins, aucune autre partie de son corps ne se dressait.

Il sortit de la douche, et se frotta vigoureusement avec une serviette, puis il entreprit de s’habiller. Puis il compléta son uniforme par une cravate argentée et verte. Satisfait de se voir présentable, il farfouilla dans sa provision de sucreries et en sortit deux gâteaux.

‘Ils me serviront de repas,’ pensa Draco avant de rassembler ses affaires pour son dernier cours.



Après son diner, Draco décida d’aller à nouveau à la bibliothèque pour travailler sur son énorme pile de devoirs. A chaque cours, il se demandait pourquoi il s’embettait à tout cela. Il était sur que personne ne voudrait l’embaucher.

Même s’il n’était plus un partisan de Voldemort.

Draco commençait à trouver un rythme de travail quand il fut interrompu par une voix douce et timide : “Excuse-moi Malfoy. Est-ce que je peux te parler?” Il leva les yeux et vit Ginny, ses couettes, sa robe trop petite etc.
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