A quoi tu penses quand tu me regardes comme ça ? Faudrait que t'arrêtes, sérieusement. Tu sais très bien que c'est une erreur qu'il ne faut pas répéter, pas une seconde fois. On va pas se trouver une excuse à chaque fois qu'on perd le contrôle, c'est trop malsain, tu le sais très bien, fais pas comme si tu savais rien, l'ignorance ça t'as jamais réussi visiblement. Ni la défaite apparemment.
Putain mais Hermione, dans quoi tu m'as embarqué ? Enfin, je sais pas qui a commencé mais on peut pas faire durer ça, tu le sais, détache ton regard du mien s'il te plait.

T'as quoi, 17 ans dans deux semaines ? A cet âge là normalement, tu commences à t'épanouir dans ta vie sociale et à sortir, tu as ton premier copain, vous envisagez de coucher ensemble, mais pas de suite, d'ici deux, ou trois mois. Puis vous le faîtes, timidement, vous vous découvrez, et prenez de l'expérience, petit à petit.
Mais toi bien sûr, t'as voulu tout d'un coup. Et tu as tout eu. Tu m'as eu. Je commence à me demander si tu ne l'as pas fait exprès, il faut que je te demande ça ce soir, même si j'ai trop peur de t'adresser la parole, je n'ai pas envie qu'on replonge. Pourquoi nourrissais-tu Buck dans ma chambre la mine sombre cet après midi là ? Tu as balbutié en même temps que tes excuses que tu avais besoin d'être seule et qu'en allant comme toujours à la bibliothèque trouver le refuge dans tes livres tu m'avais vu, plongé dans l'un d'eux, l'air si absorbé que tu n'avais pas voulu me déranger, alors tu t'étais dirigée là. Tu aurais dû prendre la fuite quand je t'ai proposé de t'assoir auprès de moi sur mon lit miteux. Mais tu es restée, et ça ne m'a pas déplu de parler avec toi de littérature moldue, je me rappelle encore de ton regard plein d'étoiles et de surprise quand je t'ai donné le titre du livre qui me passionnait tant. Oui, Beaucoup de bruit pour rien, William Shakespeare. Je me rappelle de ta grimace lorsque je t'ai dit que tu me rappelais Béatrice, celle qui a réponse tout, avec sa répartie sans faille. Je me rappelle aussi lorsque tu m'as dit avoir relu Romeo & Juliette et que je t'ai déclaré que la Juliette que je m'imaginais te ressemblait beaucoup, ce qui était normal, vu qu'elle a à peu près ton âge. Merde, c'est moi qui a commencé ce petit jeu. Et je m'en suis même pas rendu compte.

Si seulement tu m'avais arrêté là. On serait pas dans cet état de confusion profonde. Et pourtant, il a fallu que ce soir là, à cette petite fête anodine pour vous féliciter toi et Ron d'être les nouveaux préfets de Gryffondor, tout bascule. Ron. Si tu voyais comme il te regarde à l'instant même. Il te dévore des yeux, sans voir que moi je le surveille, il faudrait que je te laisse, pour lui. Mais il ne te conviendra jamais. J'en suis sûr. Trop jeune, trop simple, trop... clair.
Il t'as vue t'éloigner à la fête, une bièraubeurre à la main, la quatrième, pour te poser à côté de moi. Et moi, tel un parfait idiot, je t'ai souri. Tu m'as demandé naïvement, du moins c'est ce que je croyais, quelle était selon moi, la plus belle histoire d'amour dans la littérature anglaise, et je t'ai répondu, sans mentir Les Hauts de Hurlevent. Tu as souris, et tu m'as dis que tel Heathcliff, j'étais froid et fermé, mystérieux et séduisant. Je t'ai regardée, déconcerté. Tu étais gênée. Qu'est ce que tu peux être belle le rose aux joues, un air interdit, en regrettant de suite ton attitude. J'aurais pu rire, ça aurait détendu l'atmosphère, mais j'ai préféré me lever, te tendre la main et te dire de me suivre. Je t'ai emmenée dans la bibliothèque. Je t'ai assise sur mon fauteuil et j'ai commencé à le chercher. Puis je l'ai trouvé et je me suis agenouillé en face de toi, un sourire triomphant aux lèvres, et je te l'ai tendu, ma vieille édition des Hauts.

''Tiens, je te l'offre, ne réplique pas, ça me fait plaisir, j'offre les Hauts à ma Juliette. Enfin, tu vois ce que je veux dire.''

Et là tout a dérapé. Après avoir aperçu ton regard rempli de larmes et d'étoiles, je n'ai plus vu que tes cheveux, tu m'avais sauté au cou. Je crois bien que le chien que je suis a un instant pris le contrôle quand j'ai senti tes cheveux. Tu sens si bon Hermione. J'ai malheureusement fait glisser ma bouche sur ton cou d'amande. J'ai perdu le contrôle, tu en as profité pou me brûler les lèvres en me serrant si fort contre toi. Non, t'as quinze ans, je peux pas faire ça. Pourtant je l'ai fait, je n'ai presque pas hésité à arracher ta chemise et à remonter ta jupe et à te plaquer contre le tapis de la bibliothèque. Toi non plus, tu n'as pas hésité à lancer un collaporta puissant qui a frémit instantanément sur l'entrée de notre antre et à m'embrasser de plus belle. Je n'ai pas eu le courage de te demander si tu en avais vraiment envie, tes gestes et tes cris suffisaient comme réponse. Et quand au bout d'un quart d'heure enflammé j'ai décidé que c'en était trop, tu t'es relevée, rhabillée et m'a lancé un mot à l'effet d'un couteau : Merci. Et t'es partie te coucher, me laissant là, stupéfait, mon livre au sol, mon cœur au plafond et ma chemise à la main.


C'était il y a deux jours. Alors maintenant, à quoi tu joues Hermione ? Par pitié, cesse de me regarder. Ne me tente plus. Tu ne baisses toujours pas les yeux ? Tant pis, je vais me coucher.

''Tu vas m'éviter jusqu'à ce que je reparte pour Poudlard j'imagine ?''

Tu m'as suivi jusqu'au pas de ma porte. Ton ton est accusateur. Tu m'en veux. A mort.

''C'est pas comme si j'avais le choix. J'ai 35 ans Hermione. J'ai l'âge d'être ton père. Je peux pas faire ça.''

''Et est ce que tu en as envie ?''

''Et toi ? T'as envie de quoi ? Une relation malsaine comme ça ?! Moi tout ce que je veux, c'est aimer. Comme James et Lily, comme Roméo et Juliette. J'ai l'air con à dire ça, mais j'en peux plus. Je veux une vie.''

''Parce que tu crois que je veux quoi ? Tu vois, tu es Heathcliff, fermé. Pourquoi pas moi ? J'ai 16 ans, mais je sais ce que je veux. Je veux toi.''

Des larmes envahissent tes joues de porcelaine. Mon coeur ratte un battement. Ton attachement, c'est pas un coup de tête alors. Te voir comme ça... je m'en veux, j'ai pas le droit de te faire tant souffrir.

''Depuis quand ?''

''Quand je t'ai aidé à t'enfuir avec Buck. Tu m'as dit que j'étais sans doute la sorcière la plus brillante de mon âge. L'entendre d'un homme mature et séduisant c'est pas pareil que de l'entendre d'un ami.''

''Séduisant ? J'étais tellement sale ce jour là !'' je te souris.

''Ça n'enlevait rien à ta beauté. L'autre soir, j'ai perdu le contrôle, je pensais que tu allais me rejeter tout de suite, après tout j'ai 16 ans. Mais tu ne l'as pas fait. C'est pour ça que je suis là. J'ai envie de savoir si la suite est possible.''

Tu as séché tes larmes, tes yeux brillent de détermination, c'est bien toi ça.

''Hermione. Vingt ans. On ne peut pas.''

De la frustration perce dans ma voix. Je suis sûr que tu l'as remarqué.

''Là n'est pas la question. En as tu envie ?''

''Je ne sais pas. Je ne sais plus. Enfin, si mais...Putain mais qu'est ce que je dis ?! Non, il ne faut pas. C'est tout. Ce n'est pas moral.''

''Comme si tu en avais quelque chose à faire.''

Ne m'approche... Trop tard. Tu m'as embrassé. Je me sens obligé de te plaquer contre le mur et de continuer. Je me sens heureux et libre d'un coup. Tu m'arrêtes, me sourit et me dit dans un murmure :

'' Je viens chercher mon livre''

Je t'entraîne sur mon lit, te déshabille, c'est reparti. Je ne sais pas quand sera la prochaine fois, si on se fera prendre, si notre histoire deviendra concrète, si tu m'aimeras encore longtemps, si je devrais culpabiliser. J'en ai rien à faire. Tout ce que je sais, c'est que tu récupèreras jamais ce foutu livre.

Sirius,

Je savais que tu survivrais, tu seras toujours le plus fort. C'est peut être pour ça que j'aimais tant être dans tes bras. J'aimerais y retourner, juste une nuit, une seule, mais apparemment, c'est trop tard. Un été fiévreux, un hiver idyllique... Pourquoi tout arrêter ? Mes 17 ans approchent à grand pas, Sirius. Tout devenait possible, et tu ne veux plus de moi. Tu sais, j'aime bien comparer notre aventure à un jeu d'enfant, dehors sous la brise de la lande. On tombait et roulait dans l'herbe, dans le vert de tes draps froissés. Ta chambre était mes Hauts de Hurlevent, j'étais Cathy, tu étais mon Heathcliff, je m'y sentais chez moi. C'est comme si je vivais dans le livre que tu voulais me donner.

Nous étions peu prolixes au début, tu te souviens ? Puis les complexes se sont évanouis, on a commencé à jouer. Tu avais un caractère, semblable à ma jalousie, trop sulfureux, trop avide. Mais tu étais sulfureux pour moi, avide de moi, puis tu as décidé que ce n'était plus ainsi. Alors ça me paraît évident, il y en a une autre. Qui est elle Sirius ? Je ne pourrais pas t'en vouloir d'avoir trouvé un femme, une vraie, bien que cela me mette hors de moi.
Comment as-tu pu me quitter quand j'avais besoin de te posséder ? Je crois bien que le pire, c'est que tu m'as seulement envoyé un bout de parchemin : ''On ne peut plus se voir. Oublie moi, évite de m'adresser la parole. Bonne nuit.'' . C'est tout. J'avais enfin quelqu'un qui m'aimait, pour la première fois, je n'étais plus la Hermione première de la classe ne pensant qu'aux études, n'intéressant personne d'autres que ses amis peu nombreux. J'étais ta Hermione, celle qui ne songeait qu'aux belles nuits cloitrée dans ta chambre, qui parlait de tout sauf de ses cours et qui était plus dévergondée mais non pas moins farouche. Je te détestais,tu me rendais dépendante, mais je t'aimais aussi. Oh oui je t'aimais.

Des cauchemars m'ont dit que j'allais perdre le combat. Ça faisait des mois qu'ils me disaient que tu allais tout arrêter. Une nuit tu m'assassinais, une autre tu me trompais. Je finissais toujours par partir en larmes, laissant derrière moi mes Hauts de Hurlevent.


Heathcliff, c'est moi Cathy, je reviens, j'ai si froid, laisse moi entrer par ta fenêtre.


Oh ce que tout devient sombre et solitaire loin de toi. Je suis prête à tuer pour que tu reviennes, ou plutôt pour revenir. Je ferais tout pour que personne ne sache rien de nos ébats, laisse moi au moins te prouver que tout est encore possible un an après la première fois. La dernière n'était pas la dernière, la prochaine sera la plus belle.
Je me languis tant, je trouve que le quotidien s'effondre sans toi. Je t'en conjure, permets moi de revenir. Et puis si tu ne veux pas c'est pareil, un jour viendra où tu n'auras plus le choix, tu devras m'affronter, et me donner tes raisons. Tu n'as pas le droit de me faire ça. Ne m'éloigne pas plus longtemps. Je reviens mon amour, cruel Heathcliff, mon seul rêve, mon seul maître. Tu es l'absolu, le néant, l'infini. Tu es le feu, l'eau, l'air et la terre. Tu es le soleil et la lune. Tu es le seul à qui je peux tout céder. Je t'appartiens, profites en.

J'erre dans la nuit depuis trop longtemps à attendre devant ta porte que tu m'ouvres et me séquestre juste pour quelques jours. Ça va paraître suspect, il ne faut pas qu'ils sachent. Je retourne à ses côtés pour mettre les choses en ordre, ou du moins pour qu'elles aient l'air en ordre. Il vaut mieux que je sois aperçue en compagnie de Ron plutôt qu'avec toi, tu es le premier à le dire. Mais ce que tu ne comprends pas, c'est que c'est toi que je veux. Ton corps musclé et maigre, ton esprit intelligent et fatigué, ton rire franc et sombre, tes lèvres douces et gercées, tes mains puissantes et sèches, ta voix basse et enrouée. Je retourne dans mes Hauts de Hurlevent.


Sirius, c'est moi, Hermione, reviens, j'ai si froid, laisse moi entrer par ta fenêtre.
Ou par ta porte peu m'importe.


Laisse moi l'avoir, laisse moi t'arracher ton âme, laisse moi la garder, la posséder. Offre la moi, j'en ferais bon usage, je ne te la déchirerai pas, je te le jure.
Oh laisse moi l'avoir je t'en supplie, laisse moi te prendre ton âme. Je la garderais avec moi. A jamais.
Tu sais, c'est moi, Cathy.


Heathcliff, c'est moi, Cathy, reviens, j'ai si froid, laisse moi entrer par ta fenêtre.


Sirius, c'est moi, Hermione, je reviens, j'ai si froid, laisse moi entrer.

Ta Juliette
H.G.

P.S. : Je te jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

L'an dernier, c'était moi le monstre. Parce que je t'avais dit qu'il fallait qu'on arrête et que je t'avais laissée. Combien de fois je t'ai expliqué pourquoi Hermione ? Oui, j'ai pris peur. Pour une fois dans ma vie j'ai eu peur, et j'ai été lâche. Harry avait des soupçons sur nous deux. Et aux vues de ses manières devenues froides et menaçantes à mon égard, j'ai préféré protéger notre secret. Y avait de quoi avoir des soupçons en même temps. Il en avait toujours jusqu'à la semaine dernière.

Tu sais qu'en une semaine, tu as réussi à détruire ma vie ? Le lundi, tu me dis platement que toi et moi c'est terminé et qu'on est pas faits pour être ensemble, le mardi, lorsque je veux tes raisons tu me dis juste qu'il y a quelqu'un d'autre, m'enfermant dans une colère noire jusqu'au jeudi, où je te demande ce qu'il a de plus que moi; et quand tu me réponds qu'il a pas 38 ans et que j'étais une erreur, tu réussis à me plonger dans une bouteille de Whisky, tout au fond. Et lorsque Rémus me sort du caniveau et me met au lit en m'apprenant l'identité de ton amourette, je sombre dans des cauchemars où tu es le seul sujet.
Hermione... Cormac MacLaggen ? Dans toutes tes lettres tu disais que tu le détestais, qu'il te poursuivais partout, et que ce n'était qu'un petit con prétentieux ! Explique moi je t'en supplie je ne comprends plus rien.
Ca y est, aujourd'hui on est samedi, et je sais que tu es chez tes parents ce soir. Et là je suis devant ta fenêtre, prêt à tout pour te récupérer. Tu me connais, je ne suis qu'un Roméo foudroyé par l'amour chantant une sérénade dans la rue. Et comme tu es la seule qui me connait sous cet angle là, tu savais que j'allais le faire, que ton Roméo allait déprimer tout le monde autour, avec une chanson d'amour qu'il a faite pour sa Juliette. Parce que c'est peut être idiot, mais il me semble que y a qu'avec ça que je pourrai te faire comprendre. Alors je trouve une lumière convenable sous le lampadaire, sors de l'ombre et dis quelque chose comme :


''Toi et moi babe, pourquoi pas ?''


Bien sûr, tu n'as pas entendu ce murmure, mais attends que je rassemble un peu plus de courage et que je te balance tout d'un coup. Mes reproches, je me les garde, je viens te ramener chez moi pas régler mes comptes. D'ailleurs, je m'en veux d'avoir ne serait ce qu'un seul truc à te reprocher, je devrais pas. Mais je t'en veux de m'avoir laissé tomber alors que c'est toi qui a commencé à me chercher. Là j'aimerai te récupérer, en deux minutes, comme toi quand tu m'as fait flancher.

Ce serait bien que ça se passe comme dans les livres ou les films. Que tu apparaisses à ta fenêtre au comble du bonheur. Tu vois le truc ? Genre Juliette qui dit :''He c'est Roméo, tu as failli me faire faire une crise cardiaque !''. Ouais, il est juste sous la fenêtre à espérer entendre ta voix préparé à ce que ce soit la dernière fois, il a peur mais il refuse d'y croire. Et puis, elle chantonne ''Hey la, mon homme est revenu'', elle est heureuse de le voir alors il est rassuré. Mais, bien sûr, tout de suite après elle le réprimande : ''Tu ne devrais pas venir ici, chanter si fort devant chez les gens comme ça...'', mais lui il sait que c'est gagné lors il tente le tout pour le tout, et il obtient sa Juliette.
Haha, si seulement il y avait une chance que ça se passe comme ça. Mais bon je suis pas naïf, je connais ta hargne, et c'est ça qui me plait chez toi, ça fait 2 ans qu'elle me fait sourire.

J'ose toujours pas démarrer ma sérénade. Ah, c'est beau l'audace d'un griffondor ! Au moins, je n'ai lancé aucun assurdiato... Je veux que tu comprennes que je m'en fous que tout le monde sache, au contraire, je le veux. Alors je vais hurler, toi aussi, je te volerai un baiser, et tu seras furieuse. De toute façon, qu'est ce que tu vas bien pouvoir y faire ?



Juliette, les dés étaient jetés depuis le début, toi et moi c'est une histoire de destin pure et simple.
Alors j'ai parié sur nous, et là tu as explosé dans mon cœur.
Et j'oublie, j'oublie la chanson du film, tu sais, celle qui dit qu'on meurt stupidement.
Quand est ce que tu vas comprendre que c'était juste pas le bon moment ? Hermione...



On vient de deux rues différentes, celle des nés-moldus et celle des traîtres à leur sang, elles étaient toutes deux rues de honte autrefois. Toutes deux sales, toutes deux nocives, oui mais le rêve était le même. Si Voldemort arrive à s'emparer du pouvoir, on sera traqués, tués, réduits en esclavage. Je sais qu'en septembre tu n'entreras pas en 7e année, je sais que tu vas partir le détruire avec Harry, et je compte bien intégrer la partie, afin de te garder en vie. Tu sais bien que si tu disparaissais je ferais de même sans hésiter, pas ton Cormac.

Tu te rappelles quand tu me parlais de tes rêves ? Tu me disais que tu voulais vivre libre, te trouver une place. Alors j'ai rêvé tes rêves pour toi et maintenant ton rêve est réel, mais ça ne te va plus. Tu avais trouvé ta place dans le monde magique et dans mon cœur, et maintenant tu joues avec. Dis moi, comment peux-tu me regarder comme si je n'étais qu'un de tes coups d'un soir ?

Tu peux craquer pour des chaînes d'argent, tu peux craquer pour des chaînes d'or, je te pardonnerai tout. Et même si ça ne te ressemble pas, tu peux craquer pour de beaux inconnus et les choses qu'il te promettent. Mais toi tu m'as tout promis. Tu m'as promis la lune comme la poussière, le bon comme le mauvais, et j'étais prêt à en prendre plein la tronche pour toi, avec toi. Mais maintenant tu vas juste dire :''Oh Sirius oui, tu sais j'ai eu une aventure avec lui.''



Hermione, quand on faisait l'amour tu pleurais, tu disais ''je t'aime comme les étoiles là haut, je t'aimerai jusqu'à ma mort.''. Maintenant c'est moi qui le dis seul dans mon lit, comme une étoile isolée.
Il y a un endroit pour nous, où on sera être ensemble pour toujours, tu connais la chanson du film.
Quand vas tu réaliser que toi et moi c'était juste pas le bon moment pour les autres ? Ma Juliette.



C'est le moment de me lancer, mais je ne sais pas parler comme ils parlent à la radio. Depuis Azkaban, ma langue se change en plomb et mes yeux deviennent noirs lorsque j'essaie d'avouer sincèrement quelque chose à quelqu'un, surtout à toi. Et ce soir je viens te faire comprendre que ma vie je ne veux la passer qu'avec toi. Je sais pas faire une chanson d'amour comme elle devrait être faite, et pourtant là je vais t'en chanter une. Je ne sais rien faire, mais je ferai tout pour toi. Je sais rien d'autre que d'être amoureux de toi, je sais c'est niais mais c'est véridique, j'en ai eu la preuve cette semaine. Ta présence à mes côtés est rare alors à chaque fois que je te vois je charge mes yeux d'images de ta silhouette si fine, de tes yeux si brillants, de tes hanches qui n'appellent que mes mains. Mon nez s'emplit l'odeur fruitée de tes cheveux et ma bouche essaie de drainer le goût et la texture de tes lèvres et de chaque millimètre de ta peau...
Tout ce que je fais se résume à un manque de toi et de comment on était, à faire l'amour toute la nuit dans mon lit ou dans des endroits insolites et à se réveiller aux aurores pour que tu rejoignes ta chambre, collés l'un à l'autre, un grand sourire aux lèvres pour surmonter la séparation de nos corps durant un journée.

Tout ce que je fais c'est garder le rythme et les mauvaises fréquentations des poivrots des bars. Remets moi sur pied, il n'y a que toi qui peux y parvenir. Je ne sais pas faire du chantage, c'est navrant. Je crois que je commence à comprendre ce que je t'ai fais subir l'été dernier.
J'aurai pu te chanter 'Love me tender' ou 'Every breath you take' comme je te chantais avant qu'on s'endorme, mais je veux que tout vienne de moi. Tout ce que je fais c'est t'embrasser à travers les mesures d'un vers. Hermione je fabriquerais des étoiles pour toi, quand tu veux.



Ma Juliette, quand on faisait l'amour tu pleurais comme je pleure aujourd'hui, tu disais ''je t'aime comme les étoiles là haut, je t'aimerai jusqu'à ma mort.''
Y a un endroit pour nous, tu connais la chanson du film, celle où Roméo et Juliette finissent ensemble.
Quand est-ce que tu vas comprendre que c'était juste pas le bon moment ? Hermione...



Ça y est, le moment est venu.


Ecoute ton Roméo frappé par l'amour, il te chante une sérénade dans la rue la gorge serrée, déprimant tout le monde avec une chanson d'amour qu'il a faite tant bien que mal, il a trouvé une lumière convenable, est sorti de l'ombre et dit quelque chose comme :


- Sirius ?

- Toi et moi mon cœur, pourquoi pas ?


J'ai fini ma chanson et maintenant je suis sans voix devant ton apparition, même si je n'attendais que ça.
Tu restes murée dans le silence toi aussi. Une minute, deux minutes... J'en peux plus de ce silence.


- Hermione je...

- C'est que maintenant que tu viens ? ta voix est étranglée de sanglots...


Je crois que je ne comprendrais jamais les femmes.
Tu... Tu m'attendais ? Mais... Qu'est ce qu'il se passe dans ta tête ? Il faut vraiment que je te parle en face.
Je monte à ton balcon, en bon Roméo avec une seule phrase qui résonne dans ma tête.







You and me babe, how about it ?