Summary:
Ne prend en compte que les 5 premiers tomes
Un Malefoy de plus à Poudlard et la vie de nos héros se complique. Que vient faire au château le frère aîné de Drago ? surveiller et tuer harry ? Manipuler et séduire Hermione ? Espionner Dumbledore ? A moins que ce Malefoy ne soit différent des autres...
Categories: Autres couples (Het) Characters: Drago Malefoy, Hermione Granger, Personnage original (OC)
Genres: Aucun
Langue: Aucun
Warnings: Aucun
Challenges: Aucun
Series: Aucun
Chapters: 25
Completed: Oui
Word count: 74185
Read: 55567
Published: 05/01/2006
Updated: 13/04/2008
Disparition by Morgane
Les semaines qui suivirent s’écoulèrent dans un calme relatif. Les cours reprirent et avec eux revint le brouhaha incessant et rassurant des bavardages résonnants dans les couloirs. Harry mettait beaucoup d’ardeur à son entraînement malgré des résultats peu probants, estimait-il. Faire sortir cette fichue brume grise de sa baguette et lui donner la forme voulue s’avérait un exercice complexe et Damien lui reprochait de manquer de confiance en lui, voyant là l’unique frein à ses progrès.
Chaque soir, les Gryffondors retrouvaient Malefoy et Morgwen pour des séances particulièrement éprouvantes. La jeune femme s’avéra être une sorcière exceptionnellement douée qui secondait parfaitement le Serpentard, plus « attaché » à la formation du Survivant. Lorsqu’il le nommait ainsi, Harry grommelait en grimaçant, ce qui ne manquait pas de ravir son professeur.
La difficulté majeure pour ces jeunes gens, et tout particulièrement pour Hermione, était de concilier ces « travaux pratiques » à leurs devoirs. Celle-ci emportait souvent plumes, parchemins et livres pour étudier entre deux exercices en regardant ses amis, sur les bancs de la salle.
La journée lui apportait une monotonie réconfortante : tandis que Ron et Harry trépignaient en attendant le soir et les « choses intéressantes », elle se complaisait à participer à ces cours habituels et classiques où elle maîtrisait toujours la majorité des choses.
Elle reprenait enfin le contrôle, sure et cultivée ; rien ne pouvait la surprendre ni la déstabiliser, contrairement à ce qui avait lieu lors d’apprentissage de sorts nouveaux et complexes, qui relevaient généralement d’un autre niveau que celui de sixième année.
Damien aussi appréciait ces journées calmes qui lui laissaient tout loisir d’observer sa Gryffondor préférée, le menton enfoui dans la paume de sa main, sous les regards parfois réprobateurs des professeurs. Chaque fois qu’Hermione se tournait vers lui, elle croisait son regard bleu inquisiteur, et s’amusa peu à peu à en jouer auprès de ses camarades féminins. Elle affichait une mine réjouie, souriant exagérément à celles qui, par mégarde, se laissaient aller à la toiser d’un air sinistre et jaloux.
Cependant, cette demoiselle voyait sa témérité s’envoler dès qu’elle passait le pas de porte des classes pour se retrouver dans les couloirs. Damien avait coutume de lui tendre quelques embuscades, la tirant derrière une tapisserie pour la couvrir de baisers, ce qui la plongeait invariablement dans une transe rêveuse dont elle ne ressortait que lorsque Ron lui pinçait le bras rageusement tandis que Harry riait à gorge déployée.
Excédé par la bonne humeur de ses ennemis, Drago grommelait et semblait mâcher sa langue dès qu’un rouge et or connu passait à proximité, mais un regard noir de Damien lui faisait généralement prendre la fuite avec toute la dignité dont il était capable. Le temps n’était plus aux cachotteries. Peu importait ce qu’on pourrait dire à Malfoy père à présent.
Damien avait expliqué qu’il était dorénavant totalement libéré de l’emprise de Lucius et que quoi qu’il advienne, il était hors de danger. Peu importait donc que le fidèle de Voldemort sache où il se trouvait. Cependant, tous évitaient de donner au Mangemort une trop grande envie de venir se frotter à eux et on laissait donc Drago ruminer en paix, autant que possible.
Seul le dimanche était libéré de toutes contraintes. Albus exigeait que tous se reposent et évitent la magie au maximum, même pour des sorts minimes. Peu à peu, Damien et Morgwen intégrèrent le cercle d’amis et passèrent leur temps libre en leur compagnie.
Ron, pris d’un soudain élan de confiance en lui, s’hasarda un après midi pluvieux de mars à défier Damien aux échecs.
- tu sais jouer ? demanda-t-il en dévoilant son précieux jeu aux regards du Serpentard, sous l’œil malicieux et intéressé d’un Pattenrond calculateur.
- disons que je connais les règles… répondit-il, hésitant.
- Mon frère a réussi à passer l’échiquier de McGonagall dès sa première année !
- j’en ai entendu parler .. précisa-t-il en souriant.
Ron installa le plateau enchanté en rougissant et disposa les pièces. Les amis firent cercles autour des joueurs.
- tu peux me rappeler quand même un peu ?
Ron prit cinq minutes pour redéfinir les règles avec Damien, et trois pour faire échec et mat. Morgwen ne put retenir son rire bien longtemps et se tordit sur le tapis.
- on recommence ? demanda Damien, j’ai rien compris !
Une partie semblable fut jouée et le serpentard ne fut pas plus capable de comprendre comment son adversaire était parvenu à défaire ses pièces aussi rapidement.
- me vengerai ! grommela Damien en affichant une mine faussement indignée, se lovant dans les bras d’une Hermione ravie de l’aubaine.
En dehors de ces quelques moments qui leur semblaient hors du temps, Damien retrouvait son caractère Malfoyen. Son attitude impassible et distante mettait toujours la moitié des étudiants mal à l’aise, et l’autre moitié, constituée majoritairement de filles, au bord de la pamoison. Dès qu’une damoiselle lui faisait les yeux doux, Damien se tournait vers une Hermione boudeuse ; leur relation, si elle n’était pas cachée, n’était pas non plus exposée au grand jour, ce qui laissait aux sorcières de toutes maisons un accès libre à l’espoir. Espoir qu’elles entretenaient avidement, comme le constataient les cinq amis.
Neville lui-même s’interrogea sur l’étonnant aveuglement de ces soupirantes. Elles mettaient tant d’ardeur à épier Malfoy qu’il était surprenant qu’elles n’aient pas eu vent de son affection pour Hermione. Le jeune homme s’étonna du peu de bon sens de ces sorcières, avant de comprendre avec écoeurement que leur «mauvaise foi» était bien au-delà de leur naïveté et la source de ce dénis. Ginny éclatait de rire chaque fois que le sympathique Neville demandait à Hermione les raisons de son silence face à l’insupportable audace de ces donzelles.
Le Serpentard attendait avec une patience qui surprenait Harry un peu plus chaque jour que la jeune fille fasse fie de sa timidité pour crier haut et fort qu’il était à elle, et que quiconque l’approcherait subirait une malédiction couvrant sept générations. En attendant ce jour béni, il se contentait donc de s’imaginer la scène en souriant malicieusement, allant parfois jusqu’à laisser une jolie fille se pendre à son bras, « en tout bien tout honneur ! » affirmait-il lorsque le regard de la Gryffondor provoquait des fourmillements désagréables sur sa nuque.
Cette comédie du «je t’aime, moi non plus» alimentait bon nombre de conversations. Le quidditch demeurait cependant LE sujet de prédilection des étudiants, au grand soulagement des Gryffondors qui n’avaient guère besoin ou envie d’être le centre d’intérêt de l’école. Malheureusement, ces deux sujets devinrent vite obsolètes. Rapidement, toutes les pensées et tous les bavardages n’eurent plus qu’un seul et unique thème : le disparition du professeur Rogue.
Les cours de potions furent assurés par Dumbledore lui-même, dans un premier temps. Harry, Ron et Hermione s’inquiétèrent de ne pas voir Damien assister à cette classe, ni à aucune autre dès le premier jour de l’absence de l’ancien mangemort. Le directeur avait fait savoir aux étudiants que Sévérus Rogue serait indisponible un certain temps et qu’un professeur serait bientôt nommé à ce poste pour le remplacer, ce qui permit à tous de comprendre que l’absence du ténébreux serpentard ne serait pas de courte durée.
Dès la fin de la journée qui avait vu naître une telle nouvelle, Hermione courut rejoindre Damien derrière le loup qui la laissa entrer, une fois n’est pas coutume, sans faire de difficultés. Elle ne put retenir un cri en le trouvant affalé sur son lit, couvert de blessures diverses.
- je ne serai pas disponible pour les cours de ce soir, sourit-il en la voyant entrer. Ni pour celui de demain d’ailleurs.
La jeune fille s’approcha, le laissant l’entraîner sur le lit moelleux à ses côtés.
- mais qu’est-ce qui t’est arrivé ?
- Albus a repris les entraînement… intensifs précisa-t-il. Tu pourras dire à Harry de ne plus compter sur moi ? Morgwen achèvera de lui apprendre le bouclier. Il y est presque.
La jeune fille acquiesça. Harry avait fait de gros progrès en effet. Il parvenait à matérialiser le bouclier. Ne restait plus qu’à le « consolider » autrement dit faire en sorte que cette protection demeure valable plus de deux secondes.
- tu vas t’entraîner alors ? Avec Dumbledore ? reprit Hermione.
Le Serpentard confirma en hochant la tête.
- pourquoi ?
La voix de la sorcière était hésitante, comme coincée dans sa gorge, entremêlée de sanglots. Elle percevait un danger et le regard fuyant de Damien qui s’escrimait à ne pas croiser le sien depuis son arrivée, n’était pas pour la réconforter.
- je ne peux pas te le dire… murmura-t-il en l’enlaçant, plongeant la tête dans son cou.
Elle lui rendit son étreinte, décidée à ne pas le harceler de questions. Elle savait qu’il finirait par céder à sa demande si elle insistait, mais ne souhaitait pas le mettre plus mal à l’aise qu’il n’était, tiraillé entre elle et son aïeul.
Elle se figea en sentant quelque chose d‘humide glisser dans son cou. Il pleurait. Abasourdie par une telle preuve de « faiblesse » de la part du Serpentard, elle fut saisit par la panique. Qu’est-ce qui pouvait le mettre dans un tel état ? la disparition de Rogue ? était –il …
- mort ?
Le mot résonna dans la pièce, évadé de ses lèvres sans qu’elle ne l’ait voulu.
Damien se redressa pour lui faire face, souriant légèrement.
- non, ton professeur bien aimé n’est pas mort. Murmura-t-il. Mais ! fit-il en la voyant ouvrir la bouche, posant son index sur ses lèvres, tout porte à croire qu’il n’est pas dans une situation très enviable. Et je ne peux pas t’en dire plus. Insista-t-il en pressant un peu plus son doigt sur le visage de la sorcière, toujours avide de le questionner.
Il la fixa un instant en silence, avant d’ajouter
- je sens que dès que je vais te libérer, les interrogations vont fuser.
Hermione mit dans son regard toute l’indignation qu’elle put. Elle savait tout de même se tenir et respecter les silences de Damien, eux-mêmes issus des secrets de Dumbledore. Mais le Serpentard ne semblait pas de cet avis... ou bien cela l’arrangeait-il de le croire.
- il en va de la sécurité du monde sorcier que je vous fasse taire, ma chère, poursuivit-il en souriant malicieusement, se penchant vers elle. Je vais m’arranger pour qu’aucun mot ne soit prononçable. murmura-t-il contre elle.
Son doigt glissa alors, laissant place à ses lèvres. Hermione considérait qu’on n’avait jamais utilisé de meilleur moyen pour condamner quelqu’un au silence et se laissa bâillonner avec délectation.
La pénombre envahissait peu à peu la chambre, ne trouvant que deux timides chandelles pour lutter contre son implacable noirceur. Hermione sentait son cœur battre la chamade tandis que les mains du Serpentard glissaient sur son corps. Elle gardait ses paumes rivées sur les bras de celui-ci, comme pour s’assurer de leur position.
Un frisson la parcourut lorsqu’elle sentit les doigts de Damien sur son dos, se demandant par quel miracle il avait réussi à atteindre sa peau si bien cachée sous des vêtements qu’elle mettait une obstination maladive à rendre infranchissables.
Elle soupira en songeant que cette attitude de donzelle effarouchée devait sérieusement commencer à ennuyer Damien, toujours poursuivi par les assauts de sorcières bien plus téméraires et audacieuses qu’elle. Depuis des semaines, elle tentait de modifier son comportement, mais rien n’y faisait : elle sentait son estomac se nouer dès que leurs étreintes devenaient trop intimes, malgré la sensation de bonheur qu’elle éprouvait parallèlement, à chaque fois.
Elle se laissa cependant glisser sous les draps, étonnée une fois de plus par les capacités de Malefoy à la rendre légère comme une plume, la soulevant à sa guise pour la reposer dans l’écrin de coton. Hermione sentit la panique l’envahir lorsque les chandelles capitulèrent définitivement, tremblant avant de s’évanouir, les laissant tous deux dans un noir complet. Damien ne sembla pas même réaliser la variation de lumière, le nez enfoui dans le cou de la jeune fille.
Il la débarrassa de sa cape et de son pull d’écolière bien trop facilement au goût de la Gryffondor avant de constater que la nuit le rendait aveugle.
- je ne te vois plus... murmura-t-il.
Un bref mouvement de baguette fit naître un feu réconfortant dans la cheminée de la chambre. Les lueurs chaudes qui s’en dégageaient ne faisaient qu’accroître l’atmosphère intime déjà étouffante pour Hermione. Lorsqu’il croisa son regard brun apeuré, le Serpentard ne put retenir un sourire.
- pourquoi ne me fais-tu toujours pas confiance ? murmura-t-il en posant des baisers légers et furtifs sur les lèvres de la jeune fille au rythme de ces quelques mots.
De ce faible feu émanait une chaleur étonnante ! Hermione sentit ses joues s’embraser tandis que Damien la fixait en jouant avec ses boucles d’un doigt distrait.
- ce n’est ... je ne… pffffff …bégaya-t-elle, provoquant un éclat de rire chez le Serpentard
- mais encore ? articula-t-il entre deux hoquets
- ce n’est pas une question de confiance. Souffla-t-elle en évitant de croiser le regard de Damien
- Alors quoi ?
Hermione ne parvenait pas à mettre en forme ses pensées, seulement dire qu’elle n’était pas prête pour ça, et enrageait de se trouver si gourde. Elle resta contre lui, comme toujours, se demandant à quel moment il finirait par se lasser vraiment pour courir se consoler dans les bras d’une autre. Cette simple idée emplit ses yeux de larmes, lui donnant encore plus la désagréable impression de n’être qu’une gamine trop prude.
- ah non ! fit Damien en essuyant ses joues. Pas de ça. Je ne veux pas te voir pleurer. Je ne veux plus. Je te l’ai déjà dit : fais moi confiance, je serai sage. Ce n’est pas parce qu’on se retrouvent seuls dans une pièce que je vais forcément vouloir… Me prendrais-tu pour un obsédé ? acheva-t-il sur un ton faussement scandalisé
Hermione sourit en rougissant, se blottissant contre lui pour masquer cette timidité qui venait toujours tout gâcher.
- bon... ce n’est pas que je n’en meure pas d’envie, murmura-t-il en l’enlaçant, mais tout de même, je sais me tenir.
Damien prit son visage entre ses mains et plongea son regard dans le sien avant de l’embrasser avec passion.
- ma petite loutre affolée, murmura-t-il, n’aies donc pas si peur du méchant serpent.
Hermione sourit en l’entendant ainsi se moquer d’elle, rassurée par son ton plus amusé que contrarié. Toutes les promesses de Damien n’y firent rien : son estomac se noua davantage au fur et à mesure que ses vêtements rejoignaient le sol, mais le bien être qu’elle éprouvait entre ses bras était au-delà de tout le reste. Pour la seconde fois, elle se retrouva en petite tenue dans ce grand lit douillet, partagée entre frissons de bonheur et d’appréhension.
La chemise blanche de Damien ne lui vrillait pas les yeux, cette fois, mais elle n’en éprouvait pas moins l’incommensurable envie de passer ses mains sous les pans libres. La jeune sorcière comprenait parfaitement ce à quoi les amoureuses faisaient de temps en temps allusion lorsqu’elles prétendaient « fondre sous les caresses et les baisers ». Hermione fondait, et sa timidité avec elle.
Elle sentit la peau de Damien frissonner au moment où elle frôla son dos de ses mains. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il la fixa. Elle tenait sa revanche ; elle venait d’y repenser. Enfin. Ses doigts grimpèrent doucement vers sa nuque et elle se permit même le luxe de tirer légèrement la langue au Serpentard qui la buvait du regard en déliant le lacet noir.
Cette cascade de blond la plongea plus de deux mois en arrière, provoquant en elle une vague de désir jamais éprouvée. Malefoy se laissa tendrement décoiffer, amusé par la plaisir que prenait la jeune fille à jouer ainsi de son pouvoir sur lui.
- ne me tente pas trop quand même... murmura-t-il contre sa joue avant de reprendre son étreinte passionnée.
Tous deux oublièrent de penser au heures qui s’égrenaient, perdus sous les caresses l’un de l’autre. Le désir de Damien faisait encore souvent rougir Hermione qui ne parvenait cependant pas à se détacher de lui. Son besoin d’être près du Serpentard engloutissait toutes ses hésitations et elle lui rendit à son tour les caresses et les baisers dont il la couvrait depuis des semaines.
Contrairement à ce qu’elle pensait, cela ne combla pas Damien qui retint souvent ses mains. Il finit par l’immobiliser vraiment, haletant presque en riant dans ses cheveux.
- si tu continues comme ça, je ne réponds plus de rien, et au diable les promesses. Murmura-t-il.
Hermione se mordait les lèvres, tiraillée entre son envie de reprendre ces caresses et son appréhension. Damien se laissa glisser à côté d’elle, calé contre son épaule.
- donne mois quelques minutes pour me calmer, et on descend manger. Fit-il en lui serrant légèrement la main.
La sorcière rougit derechef devant de telles «confidences» et ne pipa mot. Peu après, ils se dirigeaient vers la Grande Salle presque vide en raison de l’heure tardive. Juste le temps pour chacun de reprendre une attitude convenable.
Damien s’installa avec les Gryffondors pour dîner et le teint rose vif que prit Hermione provoqua des grognements d’ours chez Ron. Le Serpentard ne manqua pas de s’en amuser durant de longues minutes avant de déclarer :
- dis donc Weasley ! ta reine a bien sauté sur mon roi ! et je ne t’en ai pas fait une scène pour autant !
- oui ! deux fois ! précisa Neville, rieur
- c’est sympa de le rappeler Londubat, je saurai m’en souvenir.
Neville leva son verre à l’intention de Damien, plus amusé qu’impressionné par la « menace » de ce dernier, sous les rires moqueurs des autres Gryffondors.
Un hibou s’engouffra par l’une des immenses fenêtres et laissa tomber devant le Serpentard un parchemin doré. Il le déplia rapidement, le lu et se tourna en souriant vers la table des professeurs.
Tous firent de même et constatèrent que Dumbledore était absent. Harry fit volte face vers Malefoy qui le rassura d’un sourire en ajoutant
- il va bien, il revient demain.
Hermione était surprise que Damien n’ait pas été un tant soit peu étonné de recevoir une missive, le soir, qui plus est.
- et à propos du professeur Rogue ? questionna Ginny
Damien hésita sous les regards appuyés des Gryffondors
- je ne peux rien vous dire. On en sait trop peu, expliqua-t-il en se tournant vers Harry. Une chose est certaine, ça ne va pas bien
- il est… ?
- non. Mais justement. Je crains que ça ne soit bien pire.
Le teint livide des cinq amis l’encouragea à poursuivre
- mais ce ne sont que des suppositions pessimistes. Attendons le retour d’Albus pour nous alarmer, si besoin est.
La fatigue gagna rapidement le petit groupe et tous décidèrent de rejoindre leur salle commune sans plus poser de questions. Ron et Hermione se levèrent pour accomplir leur devoir de préfet, accompagné de Damien.
Une demie heure plus tard, le trio arrivait devant la grosse dame. Damien fixait Ron d’un œil malicieux et celui-ci, plus perspicace que jamais, fit un mouvement dédaigneux du bras à l’encontre de son amie et du Serpentard.
- faites c’que vous v’lez m’en fiche. Grommela-t-il en passant le portrait.
L’attitude du rouquin fit rire Hermione, mais elle sombra dans un silence crispé lorsque Malefoy lui prit la main pour l’entraîner loin de sa tour protectrice.
Disclaimer: All publicly recognizable characters and settings are the property of their respective owners. The original characters and plot are the property of the author. No money is being made from this work. No copyright infringement is intended.