Auteur : Bonjour tout le monde ! Je suis si contente de refaire enfin une nouvelle présentation. Le retour, haha ! Bon, celui-ci ne va peut-être pas être soudain mais il sera probablement progressif. Ce petit OS (petit, petit .. plus un drabble qu'autre chose d'ailleurs) n’est pas là pour rivaliser de style ou d’intrigue. Je me suis juste fait plaisir, en commençant et – le plus important – en terminant ceci l’espace d’une soirée. Je l’ai probablement écrit car je suis moi-même très fatiguée après une année éprouvante. Bref, enjoy ces quelques minutes de lecture.

Disclaimer : Rien n’est à moi, si ce n’est l’idée de l’histoire. Le reste (c'est-à-dire, tout) appartient à J.K. Rowling.

Avertissement : None, si ce n’est que vous êtes sur le point de lire du yaoi, ici mettant en scène le couple HP/SS.

Bonne lecture :)


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Où est passé Morphée ?

« Mmh. Arrête un peu de remuer. »

Harry s’arrêta brusquement de gigoter, ses joues prises d’une soudaine teinte rouge.

Fuck. Pris sur le fait.

Seulement … il voulait bouger. Il en avait teeeeeeeellement envie.

Bouger, bouger, bouger, bouger, bouger.

Chercher toutes les bonnes positions qu’il y avait pour se blottir contre ce corps si chaud, voisin au sien.

L’espace de quelques secondes, il obéit néanmoins à l’injection qui venait de lui être donné et devint immobile. Les yeux grands ouverts dans ce lit vaste, il ne fit plus de mouvement.

... Hum ...

Les battements de cœur.

Le tic-tac de l’horloge.

Les gouttes de pluie qui s’écrasaient sur les carreaux.

Pourquoi chaque infime petit bruit lui paraissait si fort ?

Crap. Voilà qu’il se mettait à avoir chaud.

Doucement, trèèèèès doucement, il se mit à déplacer sa jambe, de manière à l’écarter de celle de la personne d’à côté. Leurs peaux nues collées ne l’aidaient pas à se refroidir. Il fit glisser délicatement sa jambe pour retrouver la fraîcheur du drap.

Aucune réaction ? Bien.

Il se résolut donc à bouger un peu plus, amorçant une rotation de son corps.

« C’est fini, oui ? »

Une fois de plus, Harry se retrouvait anéantit à l’ennui, au manque de sommeil, réduit par son compagnon. Qu’est-ce que c’était chiant, de savoir que la personne qui est à côté de lui dort paisiblement et que ce n'était pas son cas. Lui, il trimait pour trouver Morphée, qui deux heures plus tard, n’avait toujours pas jugé utile de venir vous passer la bonne nuit, et il resta là, baignant dans sa sueur et son irritation.

Merde. Merde. Merde.

Un soupir vint de l’autre côté de lit.

« Bon, » Dit Severus en se redressant de manière à avoir son dos contre l’entête du lit, « qu’est-ce qu’il y a ? »

Harry releva des petits yeux timides et coupables vers lui.

« J’arrive pas à dormir. »

« Je vois ça … »

L’homme aux cheveux longs se mit à fixer son amant et attendrit par sa bouille désespérée, se résigna.

« Allez viens. » Murmura-t-il en ouvrant ses bras pour l’accueillir.

Ne se faisant pas prier, il se réfugia dans la douce étreinte qu’il venait de lui être offert.

Aaaah, c’était mieux, tout d’un coup.

« Tu sais, je pensais l’autre jour à quelque chose. » Commença Severus. « Si on partait en vacances ? Juillet et Août s’annoncent et j’ai eu une discussion aujourd’hui avec Albus, où il me disait qu’il n’aurait besoin d’aucun professeur à Poudlard pendant les vacances d’été. Etant donné qu’on aurait alors les mêmes vacances, j’ai trouvé assez sympathique l’idée de s’éloigner un peu du monde magique et de se reposer un peu. Alors, pourquoi pas la France ? Ou l’Ireland ? Dans tous les cas, un petit village calme, dans une auberge tranquille où on ne serait que tous les deux. Qu’est-ce que tu en dis ? Hein ? Harry ? »

L’interpellé avait ses yeux fermés et la poitrine qui se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration.

Severus sourit tendrement.

Morphée était passé.


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°L’auteur se relit avec peine, les paupières lourdes également.° Bon, vais dodo moi.
Review ? °Petits yeux suppliants°

Auteur : Tada ! Me revoilà assez rapidement ! J'ai décidé de faire de ces deux drabbles successifs un recueil pour ainsi permettre la liberté dans mes écrits. Je pourrai ainsi vous en mettre plusieurs, peut-être pas chaque jour mais sachez dans tous les cas que vu le plaisir que j'y prends, j'essayerai d'y faire des entrées fréquentes. Merci à tous pour vos mots, qui m'encouragent à reprendre de plus en plus l'écriture.

Disclaimer : Si l'idée de cette histoire m'appartient, le monde et les personnages d'Harry Potter appartiennent à J.K. Rowling.

Avertissement : Si ici, il n'y a pas de sexe explicite, il est néanmoins évoqué vers la fn du drabble. De plus, vous êtes sur le point de lire une fanfiction yaoi, qui inclut une relation entre deux hommes, ici Harry Potter et Severus Snape.

Et enfin, comme toujours, bonne lecture et prenez deux secondes à la fin, pour me donner votre avis. Il est important.



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Mal en point ...

Dans un petit chalet dans les Alpes …

« Aie. Aie … Aiiiiiiie. »

Harry avait le ventre en feu. Encore mouillé après sa trempette, il était à présent allongé sur un imposant canapé moelleux, se tordant sous la douleur cuisante dans son estomac.

« Vite ! Dépêche-toi ! » Cria-t-il en direction d’une personne s’affairant dans la pièce voisine.

La répartie ne tarda pas.

« Allons, tu ne crois pas que tu exagères un peu là ? » Répondit une voix rauque et masculine.

Le Survivant se lamenta.

« Hélas ! » Il se tortilla sur le canapé. « Tu ne te rends pas compte de l’état dans lequel je suis ! »

Il commença à faire semblant de pousser quelques sanglots plaintifs. Cette idée d’aller se baigner dans le lac était certes guillerette mais il ne savait pas que les choses auraient pu tourner comme ça … Harry en gardait des séquelles.

D’impitoyables séquelles.

« C’est … c’est comme si … une épée me traversait le ventre … » Balbutia le souffrant, une grimace sur son visage.

Severus apparut dans l’embrasure de la porte avec un regard moqueur, un bol à la main.

« Quelques minutes. Je te demande juste quelques minutes. »

Harry gémit longuement, le cou tendu vers le Maître des Potions.

« Pourquoi ça prend autant de temps ? »

« Tout simplement parce que je tiens à préparer ton ‘remède’ moi-même. »

Un silence hésitant plana dans le salon tandis que les deux hommes restaient fixés l’un sur l’autre.

« Tu es cruel. » Lâcha finalement Harry avant de se retourner et de se réinstaller sur le divan.

Severus laissa échapper un doux rire puis disparut afin de s’affairer à la santé de son petit protégé.

Harry, quant à lui, se remit à gigoter de manière immature. Merlin ce que son ventre lui faisait mal ! Ne voyant plus son compagnon, il l’appela d’une voix traînante.

Plusieurs secondes plus tard, Severus revint et s’arrêta devant le couchage de son ancien élève.

Il sourit et dit avec une pointe de tendre moquerie :

« C’est bon. Tu vas vivre. … Le repas est prêt. »

Les yeux d’Harry s’illuminèrent, il poussa un râle satisfait et se rua dans la cuisine. Son amant le rejoint et regarda, attendrit, l’amour de sa vie manger avec précipitation. Celui-ci déclara entre deux bouchées :

« Oh, au fait, la prochaine fois, tu feras l’amour au brochet dans le lac. Moi, ça m’donne trop faim. »


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Voilà un deuxième petit drabble. J'ai ouvert ce recueil mais je ne sais pas si les updates seront régulières. J'y jetterai probablement de temps en temps quelques écrits, tous sur mon - notre couple préféré : Harry et Severus. Sur ce, je vous dis merci pour vos gentilles reviews et vous encourage à prendre deux secondes pour en mettre une nouvelle.

Un tour.

J’aime comment il marche. Une allure imposante, une sorte de danse envoûtante, une démarche si masculine et emplie d’une élégance que jamais, jamais je ne pourrai trouver chez quelqu’un d’autre. Un pas si sûr, familier, cher à mes yeux et séduisant en diable.

Deux tours.

J’aime bien le regarder quand il dort. Habituellement, ses cheveux d’ébène sont étalés sur l’oreiller et le drap lui arrive juste sur le bas du ventre, ce qui me donne envie de poser ma main sur son ventre plat, et de m’allonger à ses côtés, la tête sur sa poitrine, pour écouter son cœur.

Trois tours.

J’aime quand il travaille. Pouvoir contempler son expression sérieuse, encadrée par les mèches noires qui tombent doucement autour de son visage et viennent parfois caresser ses lèvres. J’aime le voir concentré à sa tâche, quand il se préoccupe entièrement à ce qu’il fait car il est encore plus beau dans ce moment et que je ressens pour lui une admiration sans failles.

Quatre tours.

J’aime bien quand je sais qu’il va m’embrasser. Quand je peux le sentir. Il me regarde et je m’aperçois que ses yeux pétillent de désir alors qu’il fixe ma bouche envieusement. J’aime lorsqu’il s’approche de moi brusquement, après être resté immobile plusieurs secondes, qu’il glisse sa main sur ma joue pour finalement la fourrer dans mes cheveux tandis qu’il s’empare de mes lèvres avec ferveur.

Un sucre.

J’aime quand il mange. Il est si poli et distingué dans ses gestes. Ses couverts sont posés avec propreté autour de son assiette et il saisit à la fin de son repas, la serviette sur ses genoux pour la frotter délicatement sur sa bouche. Et parfois, lorsqu’il déguste le gâteau au chocolat que je lui ai préparé avec tout mon amour, je peux voir l’espace d’un instant sa langue lécher furtivement le chocolat qu’il aurait pu laisser sur ses douces lèvres.

Puis un autre.

J’aime quand il me prend dans ses bras lorsque je suis sur le point de pleurer. Il pressent la chose et je sais que mes deux yeux verts remplis de larmes est une vision qui lui est insupportable. Dès lors, il se serre contre moi, de façon à ce que je puisse me coller contre son torse pour laisser aller mon chagrin, enfouir ma tête au creux de son cou, et que l’odeur de son parfum calme mes sanglots.

Un peu de lait.

J’aime quand il arrive. Quand de loin ou soudainement, je le vois apparaître et que je reconnais cette silhouette que j’aime tant. Je sens mon cœur s’emballer et je suis tout à coup euphorique, comblé de joie. Puis, j’aime quand il me voit et que ses yeux restent fixés sur moi. Que je perçois tout le désir qu'il a de me rejoindre ou le bonheur discret que il a en me contemplant, en pensant à tous les moments que ce regard pourra engendra, tant de si bons moments. Quand je sais qu’il est l’heure pour nous d’être heureux.

Encore un tour.

Et enfin, j’aime quand, au réveil, il prépare son thé et qu’il prépare mon café. Mon café qu’il connaît par cœur. Quand il le prépare avec tant de soin, d’attention et d’amour. Quand j’en profite chaque matin, pour réaliser à quel point je l’aime et à quel point je suis bien, ici, avec lui. Quand j’en profite chaque matin, pour faire une liste des choses que j’aime chez lui, de tous ces petits détails que je chéris et que je veux chérir pour le reste de mes jours.

Juste l’instant d’un petit café matinal …

Auteur : Bonjour à tous. Il me tient réellement à coeur de vous remercier chers lecteurs pour vos nombreuses reviews, en espérant encore et toujours que vous oserez en mettre davantage. Je sais que vous êtes nombreux à lire, mais il n'y a qu'une minorité qui me dit ce qu'elle en pense. D'ailleurs, sachez que si vous avez des idées de drabbles que vous voulez que je développe, je suis à vrai dire ouverte d'esprit à vos remarques !

Disclaimer : Rien n'est à moi, si ce n'est ces petites histoires, que je revendique joyeusement.

Avertissement : Une fois de plus, je le rappelle, vous êtes sur le point de lire un HP/SS, qui ici met en scène des caractères plus sexuels que dans les autres drabbles.

Bonne lecture à tous et rendez-vous à la fin.

Les sorciers font du ski

Severus était mortifié. Littéralement mort de trouille.

Baissant les yeux pendant quelques secondes, il vit l’énorme étendue blanche qui occasionnait sa peur et également, son état bloqué. Il réfléchissait à toute vitesse à toutes les techniques qui pourraient le sortir de cette situation gênante, quand soudain il s’aperçut avec horreur qu’il glissait sur la poudre laiteuse.

Sa respiration s’accéléra brusquement avant de souffler avec anxiété :

« Nononononononon. »

Ses yeux s’agrandissaient peu à peu malgré la force qu’il mettait dans ses jambes pour les fléchir et pour placer ses pieds en chasse-neige.

Alors qu’avec inquiétude, il dérapait de petit palier en petit palier, un courant d’air s’immisça comme une flèche dans ses cheveux et un Harry tout fringant vint s’arrêter avec une facilité naturelle une mètre plus bas que Severus.

Il sourit narquoisement devant la posture de son amant.

« Donc tu n’as vraiment jamais skié. » Ricana-t-il, son masque relevé sur sa touffe capillaire, de manière à l’écraser.

Severus prit un air digne, que contredisait sa position saugrenue.

« Le … ‘ski’ est une pratique moldue auquel je ne suis pas familier. »

Le jeune homme aux yeux émeraude ria plus franchement. Son conjoint lui jeta un regard noir.

« Mr. Potter, » Claqua sa voix grave, « veuillez fermer votre clapet. Malgré les apparences, je suis extrêmement à l’aise. Le … paysage est magnifique d’ici. »

Harry, une expression pétillante et narquoise sur le visage, parcourut du regard le corps tendu du professeur de Potions.

« Mouais … »

Severus, agacé et se sentant faiblir, décida qu’il était temps de faire partir Harry.

« Au lieu de remettre mes capacités en cause, tu peux aussi m’attendre en bas. »

L’ex-Gryffondor acquiesça en gardant un petit sourire en coin, puis lança tout de même :

« Je t’attendrai sûrement à l’appartement. »

Sur le point de poursuivre sa descente, il se retourna néanmoins une dernière fois.

« Et … peut-être que je serai en train de t’attendre. Peut-être que par hasard je serai nu aussi. »

Après un petit clin d’œil, il disparut en prenant de la vitesse et de la fluidité dans sa glisse.

Severus avala lentement sa salive.

Fuck. Fuck. Fuck !

Bon, il fallait y aller maintenant.

Lentement, trèèèèèès lentement, Severus remit ses pieds parallèles, pour continuer à glisser sur la pente.

Après tout, un Harry sans le moindre petit bout de tissu recouvrant son corps d’apollon, l’attendant dans l’appartement valait bien la plus grosse honte de sa vie, non ?
Severus, allongé sur des draps blancs, poussa un long gémissement sous les mordillements qu’Harry s’amusait à procurer à son cou.

« Et bien, tu n’as pas traîné pour descendre … » Chuchota le jeune homme en souriant sous l’effet de ses caresses.

« Tais-toi. Et continue donc. » Somma Severus.

Plusieurs petits baisers à l’oreille plus tard, Harry voulait de nouveau taquiner son amant.

« Alors … demain … on fait la piste noire ? Ou tu préfères peut-être … le jardin d’enfant ? »

Un oreiller lui arriva sur la tête, ce qui eut pour effet de le faire éclater de rire.

« P’tit imbécile. De toutes les façons, la prochaine fois, on ira en Ecosse. Quand il n’y aura plus de neige. »

Harry mit sa tête sur le coussin tout près de celle de Severus, qu’il se mit à regarder amoureusement.

« J’irai où tu voudras. » Confia le plus jeune.

Severus joignit ses lèvres aux siennes.

Fin.
C'est ici que se termine ce nouveau drabble. N'oubliez pas de laisser un petit mot et pour tous les méchants qui n'auraient pas pris la peine de lire ma note d'auteur, je vous rappelle qui vous est totalement permis de me laisser commentaire sur le drabble mais aussi vos idées pour des drabbles que vous souhaiteriez voir concrétisées. A bientôt !

Un mauvais rêve


Parti.

L'appartement était dénué de ses affaires. Mes yeux restaient scotchés sur cette vision si irréelle qu'était la pièce obscure, désemplit de ses effets.

Nda : J'ai dans la tête le moment dans Forrest Gump où Jenny a quitté la maison et que Forrest fixe sa chambre vide.

Après un long silence, j'appelai son nom, qui froidement, me revint par les murs, sans réponse. Une vide énorme fit alors son chemin jusqu'à mon estomac, tandis que j'eus l'impression de tomber, tomber, tomber … dans un puis sans fond, dans un enfer sans sortie où les murs, si glissants que je ne pouvais m'y accrocher, me toisaient avec mépris.

Pourquoi ? Pourquoi n'avais-je rien suspecter ? En partant, n'avais-je pu rien repérer ? Un petit signe, un indice, qui m'aurait laissé deviner l'explication de son départ ?

Non. Il n'y avait rien.

Avais-je été aveugle ?

Pourtant pas.

Alors, quelle était la raison ? Etais-je un mauvais compagnon, un amant exécrable, un gamin capricieux, un poids infect pour lui ?

J'avais besoin de lui. Là. A l'instant. Qu'il arrive et me dise que tout ça n'est qu'une énorme farce de mauvais goût. J'ai toujours eu besoin de lui, réalisai-je alors. Pendant tout ce temps, je n'avais été qu'un vulgaire parasite qui s'accrochait désespérément à sa jambe, tandis qu'il me traînait, tel un boulet de prisonnier. Peut-être aussi que nos discussions, nos moments de tendresse, d'intimité, nos promenades, chaque réveil n'étaient que pour lui des sources de torture.

De la même façon, je suis quasi sûr que les fois où il me consolait, où je lui racontais mes problèmes ne devaient que l'agacer, alors que moi, elles me rendaient léger.

Mais il n'était plus là pour moi. Il avait fui dès qu'il le pouvait, préparant probablement son plan des semaines, voire des mois à l'avance, endormant ma méfiance, simulant ses sentiments.

Soudain, je poussai un soupir horrifié.

Etait-il parti pour rejoindre un autre homme ? Un autre homme qui lui, faisait son bonheur ? Se voyaient-ils déjà depuis quelques temps, dans mon dos, se retrouvant la journée ?

Fuck. J'étais si faible, pensais-je en essayant sans aucune douceur, les larmes qui me montaient aux yeux. J'avais envie de me foutre des baffes, de me faire comprendre, de me faire aller mieux mais peu importe à quel point j'essayais, je savais au fond de moi que cela ne servirait à rien.

Qu'avais-je donc fait ? Ou ne pas fait ? Ne l'ai-je pas assez accompagné, épaulé ? Si seulement je pouvais revenir dans le passé, pour rectifier mes erreurs. Je serais plus doux, plus attentif, un peu plus indisponible pour qu'il me veuille, je serais indispensable.

Ainsi, je me sentais bafoué, humilié, jeté vulgairement sur un trottoir et laissé là pour compte, avec un vague et agressif « Débrouille-toi ».

Etais-je donc devenu par sa faute un petit mioche crevard, qui ne serait se débrouiller par la suite ? Seulement, au moment présent, en dépit du fait que je tentais de toutes mes forces, la suite, je ne la voyais pas. Mon futur, c'était avec lui que je l'imaginais. En partant, il a emporté avec lui bien plus que ses affaires.

Et, planté là, je me détestais. Pour ne pas savoir quoi faire. Pour devenir un légume, un tas amorphe dénudé de toutes envies, de tous buts, de tous objectifs, de toute force pour continuer.

Si j'empêchais mes larmes de couler, ma gorge se serrait douloureusement, un serpent m'étouffait profitant de ma passivité pour accentuer son emprise et bientôt, je ne pus plus respirer.

… Tant mieux, au fond …

La seule lumière qui filtrait à travers les stores des fenêtres devint de plus en plus faible, jusqu'à disparaître complètement. Puis, ma tête heurta la pierre froide et sans réaliser que j'étais tombé, je sombrais vers les abysses de mes plus grands cauchemars.


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« Harry ? Harry ! Réveille-toi. Touuuut douuux. Oui, comme ça, ouvre les yeux. »
« Qu'est-ce qui s'est passé ? »

Wow. C'était ma voix ça ?

« Je suis revenu et je t'ai découvert sur le sol, inconscient. Quelques médicomages sont venus et ont soigné quelques blessures mais ils sont repartis rapidement, obligés par leur emploi du temps. Ils m'ont dit d'attendre ton réveil. »

Très lentement, je relevai ma tête douloureuse pour promener mon regard aux alentours. La vision de la pièce vide me sauta une nouvelle fois aux yeux. J'interrogeai Severus par mon expression d'incompréhension.

« Nous allons déménager. » M'avoua-t-il avec un petit sourire et en caressant tendrement mon front.

Un mauvais rêve ... Juste un mauvais rêve.

Seuls au monde ...
(oui, oui, en référence au film. Parce que Tom Hanks, c'est le meilleuuuuur. )



Le son des vagues se répercutant contre le rivage emplissait Harry Potter d'une réelle sensation de bien-être, tandis qu'il fermait les yeux doucement. Il sentait l'étendue d'eau fraîche l'entourer gentiment et le bercer par ses remous. Ses pieds reposaient sur le sable fin et le faisait goûter au velouté pur. Alors qu'il se laisser aller à somnoler et tanguer, le soleil le caressait des ces rayons, le chauffait ainsi délicieusement, en même temps que l'eau marine le refroidissait.

Il était à présent à deux doigts de ronronner. Ouvrant mollement les yeux, il tomba sur la vision d'une belle plage blanche, limitée par une belle forêt à la verdure luxuriante et exotique, et également peuplée d'un parasol rouge, couvrant une chaise longue et un homme allongé dessus.

Cet homme, c'était son amant.

Il se prit pour la énième fois à le contempler, si séduisant ainsi posé, un livre dans les mains et vêtu en tout et pour tout d'un pantalon noir, son torse nu d'une blancheur diaphane exquise.

Harry n'avait maintenant qu'une seule envie : qu'ils se retrouvent tous les deux. Qu'il aille sur la plage le trouver ou que lui vienne dans l'eau pour le cueillir, il n'en avait que faire car tout ce qui lui importait en ce moment précis, c'était d'être collé à cette peau si douce, celle de l'homme qu'il chérissait tant. Et la distance qui les séparait ne faisait que l'exacerber seconde après seconde.

Exauçant son souhait, son amant releva les yeux, dans le premier but de s'assurer de la santé de son amour. Il s'aperçut que celui-ci, avec seulement son torse musclé dépassant des flots, le fixait ardemment. Tout de suite, son regard fut comme happé par cette œillade brulante, qui le dévorait lentement, alors qu'il sentait le désir de rejoindre Harry le conquérir progressivement.

Ne laissant rien paraître de son impatience, il se leva lentement, déposa son livre sur le transat à la même vitesse, déboutonna les boutons de son pantalon qu'il mit à côté de son livre. A une vitesse similaire, il s'avança, sentant avec bonheur ses pieds sur le sable doré. Paisiblement, il arriva au rivage, et marcha dans l'eau sans s'arrêter, imperturbable.

Le cœur d'Harry battait une symphonie grandiose pendant qu'il voyait avec allégresse Severus s'approcher de lui. Ces secondes, il les adorait. Elles étaient promesse de tant de bons moments à venir. Severus arriva à sa hauteur et de quelques centimètres plus grand que lui, baissa son menton pour planter directement ses yeux dans les siens. Harry ne put s'empêcher de plonger dans ses deux prunelles noires si profondes, dans lesquelles il aurait volontiers accepté de s'y noyer entièrement. Sans s'en rendre compte, il s'était même penché et faisait désormais une fixation sur les lèvres de Severus, qui semblaient lui crier de venir les capturer.

Severus eut un sourire en coin. Il déposa sa main sur le caleçon d'Harry pour tâter la bosse qui déformait le tissu.

« Alors Potter, on ne sait pas se retenir ? » Souffla-t-il d'une voix rauque, amusé par l'halètement soudain qui était sortit de la bouche du jeune homme.

Harry, soufflé par l'intonation délicieusement basse et affreusement sexy de la voix de l'homme qui lui faisait face, eut du mal à respirer et sans s'en apercevoir, entrouvrit la bouche. Le contact des doigts de Severus, simplement posés sur son érection naissante, lui arracha un frisson tandis que sa respiration se fit un peu plus pressée. Il chercha son souffle lorsque les doigts longs et fins se mirent à le caresser sensiblement et eut l'impression que ses poumons n'étaient plus assez grands pour lui permettre de respirer convenablement.

« Severus … » Murmura-t-il.

La caresse de son prénom prononcé ainsi par l'homme qu'il aimait fit déglutir Severus plus lentement. Il rapprocha ses lèvres de celles d'Harry, tout en prenant soin de ne pas les sceller ensemble.

« Oui ? » Répondit-il du même ton.

Harry retint un gémissement lascif en sentant la bouche de son amant effleurer la sienne et sentant le contact sur son bas-ventre s'accentuer.

« Je t'aime … » Parvint-il à souffler.

Severus embrassa la lèvre supérieure d'Harry puis vint fourrer sa bouche près de son oreille, la lui mordant gentiment et déposant certaines parcelles de son cou.

« Je t'aime aussi. » Susurra-t-il, tandis qu'il glissait ses doigts dans le caleçon de son amant.