Bon, je sais pas pourquoi ce texte est arrivé là, qurtout que je viens de l'ecrire, mais bon c'est comme ca. C'est court je sais, mais ca n'est que le prologue. Bonne lecture.
Thomas Stearns Eliot Extrait d' Eat Coker
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Le ciel s’assombrissait de seconde en seconde. Hermione soupira doucement. Elle regardait droit devant elle. Debout sur le toit d’un immeuble aussi gris que le ciel, elle observait tranquillement la ville de Londres qui s’apprêtait à partir dormir. En effet, le ministère avait décidé que la ville serait soumise a un couvre feu. A partir de 20h50, nul ne devait se trouver dehors. Le temps semblait s’être arrêté depuis longtemps. Londres. Froide. Triste. Froissée. Ridée. Blasée. Un gout métallique ressortait de tout ca. Le fameux coté "sorcier" de Londres ne donnait plus envie de le fréquenter. De s’y perdre. Ou était passé les labyrinthes de rues étroites couvant allégrement boutiques et cafés ? Le rire des enfants émerveillés devant la boutique qui vendait les derniers modèles de balais ?
Mais la ville n’était pas la seule à avoir changée. Elle aussi. Elle avait bien grandit. A quand remontait sa dernière glace ? Son insouciance ? Son dernier DVD ? Elle ne s’en rappelait même plus. Plus mure. Plus sage. Plus consciente du monde qui l’entourait. Plus engagée dans une guerre qui lui avait tant enlevé. Plus grande.
Elle sourit. Mais toujours aussi avide de connaissances. Toujours aussi curieuse. Toujours aussi amoureuse des vieux grimoires poussiéreux, qui ne lui avaient pas encore révéler leurs secrets.
Physiquement aussi elle avait changé. Sa tante disait qu’elle était devenue « une femme ». 17 ans. Majeure. Femme. Des mots qui ne voulaient plus rien dire pour elle. Ah si maintenant, elle devait payer des impôts. Elle sourit franchement, idiot de ministère. Majeure ? Cela faisait maintenant deux ans qu’elle était émancipée. Femme ? Super !! Maintenant en plus de tout CA, elle devait aussi cacher le fait qu’elle soit une femme dorénavant.
Le vent se leva. Brusque et fort. Enervé sans doute. Elle aussi, elle aurait été énervée, si elle avait du se lever dans une ville aussi déprimante. Il fouetta son visage, et son chignon tomba, libérant ses longs cheveux formant une auréole autour d’elle.
Un ange au sommet d’une ville morte. Oui sauf que… Les anges ne sont pas clandestins pensa t elle amèrement. Les anges sont assis sur la plus haute marche du paradis, heureux de leurs sorts. Les anges ne sont pas au plus bas échelon de l’enfer.
Oh, mais vous êtes là ? Elle vous avez presque oublié, ne vous en formalisez pas, je me charge de vous raconter la suite. Hermione Granger donc. 17 ans comme son nom l’indique. La nature l’avait doté d’une bouche, un nez, des yeux, deux exactement. Fine et gracieuse, son visage était à l’ instant même marqué par une rage sans limite, une volonté d’acier, ou plutôt d’enfer vu les circonstances. Habillée d’un jean noir, un large pull gris, plutôt difforme en fait, recouvrant toute la partie supérieure de son anatomie pour retomber sur ses genoux de manière nonchalante. Ses cheveux miels, châtains, et sablés étaient plus emmêlés que jamais. Désordonnés mais gracieux. Emmêlés mais soyeux. Contradictoires. Tout comme elle. Mais revenons un moment à son visage. Sa peau était aussi blanche qu’une feuille de dessin. Virginale. Tentante. Attendant désespérément l’artiste qui oserait y écrire le premier mot. La signer faisant d’elle son œuvre. Sa bouche bien dessinée, était rose et fraiche. Ses yeux grands regardaient toujours en face d’elle. Toujours. D’une couleur spéciale : dorée. Je vois d’ici votre réaction : des yeux dorés mais ca n’existent pas !!! Mais voyons … et les phœnix ca existent ? Rares. Uniques. Nul n’avait croisé ce regard sombre sans l’oublier. Elle n’était peut être pas un de ses canons de beautés qui défilent dans vos magazines de modes aseptisés, mais elle n’en était pas moins belle. Scandaleusement belle. Ridiculement belle. Mais assez parlé de son physique, et revenons a l’histoire voulez vous ?
20h40. Elle était là debout. Le soleil, s’il existait toujours, ne tarderait pas a se coucher. La nuit allait tomber. Et Hermione Granger allait entrer en jeu.
De l’autre coté de Londres, toujours dans le coté sorcier, mais cette fois ci dans le coté huppé, un jeune homme, s’étirait sur un lit. Prés de lui, une belle femme, blonde. Derrière lui, quelques heures de luxure. Il se rhabilla, et sortit de la chambre sans accorder un regard a la jeune femme endormie. Il avait horreur de ca. Dormir dans le lit d’une femme. Il passa une main dans ses cheveux d’ébène et sortit de l’hôtel. Il s’enveloppa un peu plus dans sa cape. Il se mit à marcher dans la nuit noire, sans un regard pour ceux qui le fixaient du regard. Harry Potter, car oui c’était bien lui, était bien différent du petit bébé, innocent qui avait terrassé une première fois vous savez qui. Non, à 19 ans, il était tout sauf candide ou innocent. Son innocence était partie avec son ignorance. Ignorance de quoi ? "Du monde sorcier", de son identité, de ses parents, du mage noir, des prophéties… Il n’était pas vraiment grand. Plutôt mince, quoique très musclé. Ses traits étaient fins, un peu comme ceux d’un tout jeune préadolescent, mais fermes comme un homme. Ses cheveux étaient constamment en bataille. Quand a ses yeux. Ils étaient verts émeraudes. Une lueur de rage, de colère brillant au fond. Harry Potter intimidait plus d’un. Il le savait. Et il en jouait. Une aura forte se dégageait de lui. Une prestance. Une allure fière.
Dehors. Peu de lumière. Les murs éclairés, faiblement par les lampadaires magiques qui arpentaient les rues. Eclairant des avis de recherches plaqués là par le ministère. Harry en détacha un sans mal, et le regarda. Le fin parchemin, contenait un petit texte et une photo. Une jeune fille. Elle avait les cheveux noirs parsemés de mèches roses claires. Son visage était fin. Elle portait une robe rose clair, une robe d’été, légère. Et sur la photo elle riait aux éclats. Elle aurait pu être une fille quelconque d’un point de vue esthétique, si elle n’avait pas dégagé ce je ne sais quoi qui fait que l’on reste a la regarder malgré tout. Elle riait. Heureuse. Belle. Jeune. Insouciante. Harry souriait. Et puis il se mit doucement à rire. Un rire froid, et distant. Mais un rire quand même. Chose rare ces derniers temps. La cause ? Il s’agissait d’une photo moldue, la seule qu’ils aient trouvée d’elle surement. Que le ministre dont le dégout pour les moldues était bien plus que connu, soit obligé d’avoir recours a une photo moldue, voilà qui était on ne peut plus risible Il était écrit en grosses lettres :
« RECHERCHE DELILAH MORTE OU VIVE. RECOMPENSE DE 20 000 GALLIONS »
Et la cause de l’arrêt de la jeune fille, était tout aussi ridicule...
Et pour la suite, a vous de me dire si vous la voulez ou pas.
Merci.
Ness