J'ai volontairement tu l'identité du garçon dont il est question, je ne veux pas la révélée parce que je trouve que ce qui fait le charme de cette petite one shot (je sais elle est vraiment très petite) c'est l'anonymat. Certains vont dire en la lisant, tient c'est un tel, d'autres penseront a un autre, moi j'attends de voir qui trouve la bonne réponse...
bon j'ai (enfin XD) révélé l'identité de ce garçon des les réponses aux reviews ... j'espère que vous arrêterez pas d'en laisser quand même, parce que comme vous le savez, les reviews sont le seul salaire des auteurs et ce qui permettent de s'améliorer, donc même si c'est pour une critique, ne vous génez pas je ne les prendrais absolument pas ;)
Je marche dans le brouillard, il est tellement epais que je ne vois plus rien a un metre devant moi. J'aime le brouillard, il cache la realite pour n'en montrer que son ombre, aux contours imprecis, tel un fantome dans la nuit. Alors tout change de forme, l'arbre n'est plus arbre, la colline n'est plus colline, la personne n'est personne..., seule la lumiere reste la meme, la lumiere reste lueur, lueur d'espoir.
Au loin, au milieu du brouillard, tu te tiens debout sous cet arbre. Je sais que c'est toi, mais le brouillard me permet de me mentir a moi meme, me mentir mais pourquoi? Parce que si je te reconnais, je devrais aller te voir et alors, rien ne changera, nous echangerons les meme banalites habituelles, les meme regards fuyant pendant que l'autre regarde ailleurs ... enfin de mon cote, parce que du tien, jamais je n'ai ete sure, personne ne l'a jamais ete, et je pense que personne ne le sera jamais si tu ne changes pas, mais puisque tu ne comptes pas changer, l'indecision est presente, le doute toujours, et le regret de ne rien faire parce que si ... .
Avec des si je pourrais refaire le monde, et ne jamais etre attiree par toi, par tes yeux, par tes levres, par ta peau... avec des si, je pourrais etre gentille avec toi, toi aussi d'ailleurs.
Le brouillard se dissipe un peu, en meme temps que mes pensees s'egarent et tu me vois, a quelques metres, immobile et perdue dans mes pensees et tu ne bouges pas, tu bouges rarement, que lorsque cela t'arrange, lorsque tu peux y gagner. Il n'y a personne autour de nous, je m'avance vers toi. Si quelqu'un d'autre avait ete present, mon orgueil aurait pris le dessus et je ne me serais pas arretee devant toi, mais la nous sommes seuls sous cet arbre, au milieu du brouillard... .
J'ai deux envies, aller te rejoindre et partir en courant, je vais te rejoindre, et je sais deja comment ca va se passer, je vais te chercher, chercher a te vexer, a te toucher, quitte a ne pas toucher ton coeur, autant toucher ton orgueil et la tu repondras, vite et bien, comme toujours, la petite phrase qui blesse, mais je t'aurais bien cherche. Puis, je me ferais un plaisir de te dire ce que je meurs d'envie de dire tout le temps, que tu n'es qu'un abruti, un idiot et je partirai te laissant comme ca regrettant deja au bout de trois pas et mes paroles et mon depart, mais il sera deja trop tard pour faire demi tour, quand nous ne sommes qu'a deux, c'est toujours comme ca.
Je m'avance vers toi, tu me salues et nous parlons. Comme toujours, les petites reflexions fusent mais aujourd'hui, elles ont changees de sujet, ou plutot de nature, elles ne sont plus blessantes, bien au contraire, je n'en crois pas mes oreilles. Perturbee par ton attitude, je perds le fil de la discussion, je sors de la realite, pour retourner a ce monde de questions, mais avant que je ne m'egards trop loin, quelque chose me ramene sur terre, quelque chose de doux, de possessif, de magique; un baiser.
Lorsque nous nous separons je te lance un regard plein d'interrogations, tu ne reponds pas, tu ne reponds jamais, tu te contentes de sourire, j'ai compris, une lumiere s'allume en moi, la chandelle de l'espoir dont la bougie consummee vient d'etre remplacee.
Alors que doucement, le baiser reprend, le brouillard fini de se lever et avec lui les reves, les pensees.
Je suis dans mon lit, mon reveil vient de sonner, il est l'heure d'arreter de rever, de me lever, de me preparer pour aller en cours, aller rejoindre Harry et Ron, mais avant de me lever, j'allume la chandelle a cote de mon lit, parce que la seule chose de vraie dans le brouillard, c'est la lumiere.