Harry descendit du bus d’un pas rapide en se frottant les yeux, avant de contempler la rue dans laquelle ils se trouvaient d’un air interdit. Il tourna les yeux vers le maître des potions.
« Heu… On est où, la ? » Demanda t’il.
« Moistring street » Répondit t’il simplement avant de commencer à marcher sans pour autant éclairer Harry.
« Heu… oui, mais on fait quoi, ici ? » Demanda t’il en jetant à une poubelle débordante de déchets un regard écoeuré.
Snape ne répondit pas. Non pas par simple méchanceté, comme l’avait pensé Harry, mais parce qu’il se demandait pourquoi il avait choisit cet endroit. Peut être dans la précipitation…
Puis il leur fit signe de le suivre. Ils se trouvaient devant un immeuble miteux haut d’une dizaine d’étage. Snape ouvrit la porte d’entrée. Non loin d’eux, Harry pu lire « Worse night Motel » malgré les lettres manquantes de l’écriteau lumineux.
Ils pénétrèrent dans un hall d’entrée de taille réduite. Les mûr arboraient une intense couleur orange criarde, et le sol était tapissé d’une moquette rose crasseuse. Harry remarqua un escalier sale dans le fond de la pièce.
Un homme gras se tenait derrière ce que Harry identifia comme étant le comptoir il les regarda pénétrer dans la pièce d’un air étonné, puis il détourna le regard vers Snape.
« Ah ? C’est vous ? Dites donc, c’est une jolie prise que vous avez faite… » Lâcha t’il en lorgnant Pansy d’un air avide.
Harry posa sa main sur celle de Pansy, lui faisant remettre sa baguette dans sa poche de justesse.
« Trois chambres simples. » Ordonna Snape d’un ton froid.
L’homme frissonna et ne chercha pas à plaisanter d’avantage.
« Ca fera soixante quinze livres la nuit. » Annonça t’il en reprenant son sérieux.
Harry vit Snape pâlir légèrement, en devinant que ses ressources en argent moldu n’étaient certainement pas illimitées.
« Une chambre double et une simple ? » Demanda t’il.
Puis, ce fut au tour de Harry de pâlir. Il se refusait à partager sa chambre avec l’un des deux serpentard.
« Ca fera cinquante cinq livres. »
Le jeune homme aux yeux verts remarqua avec horreur Snape fermer les yeux, affligé, avant de lever la tête vers le propriétaire, d’un air résigné.
Non… Il n’oserait pas…
« Et pour une chambre double ? »
[…]
« Comment vous avez osez ?? » S’insurgea Harry pour la énième fois depuis qu’ils avaient commencé à gravir les marches du sinistre hôtel.
« Potter, l’argent ne pousse pas sur les plans de mandragores. » Avait finit par répondre son professeur d’un ton claquant. « Si vous préférez aller dormir au ministère de la magie, la porte est grande ouverte. »
« Mais enfin ! Il suffisait de jeter un maléfice de confusion à ce maudit moldu ! » Lança Pansy tandis qu’il arrivaient au quatrième étage.
Snape lui lança un regard froid, mais ne répondit rien. Harry avait deviné ce qu’il était sur le point de dire, mais il ne l’avait pas fait, car il s’était rendu compte que l’affirmation orale de son désir de rester honnête sonnerait étrangement entre ses lèvres d’ex mangemort.
Mais un détail n’avait pas échappé à Harry.
« Que ce passe t’il au ministère ? » Demanda t’il, curieux.
Snape cessa son ascension et tourna un regard navré dans la direction de Harry, sans pour autant le regarder.
« Le seigneur des ténèbre y a installé son nouveau quartier général… » Fit il, tandis que Harry fronçait les sourcils.
Il leva un regard lent vers Snape, se demandant comment il savait cela, mais sut en ses yeux d’ébène que le moment n’était pas venu de poser la question, et que cet instant finirait par leur être offert. Dans cette guerre, cet homme avait perdu beaucoup de choses. Au moins autant, si ce n’est plus que Harry. Il battit des paupières, se demandant comment cela se faisait qu’aucune émotion ne traversait jamais ces deux gouffres d’onyx dans lequel il se perdait actuellement. Et combien cela lui en coûtait intérieurement de devoir sans cesse affubler son visage mince de ce masque d’impassibilité. Car les horreurs de cette guerre avait ouvert les yeux de Harry sur une vérité. Si l’on pouvait ne plus ressentir la douleur, chaque être en cette terre restait sensible aux émotions, même s’il pouvait les refouler au second plan. Chaque être ? Oui, Voldemort comprit.
« On montes ou pas ?? » Fit la voix claquante de Pansy Parkinson depuis le haut de l’escalier, le sortant soudain de sa rêverie.
Il détourna la tête.
Le contact se rompit entre les perles émeraude et celle d’onyx.
« On devrait peut être… » Fit Harry en désignant l’escalier d’un hochement de tête d’un air gêné.
« Oui, Potter… Montons » Fit l’homme d’un air méfiant.
Puis ils reprirent leur ascension vers le sixième étage. Ils marchèrent silencieusement le long du couloir crasseux. Une ampoule au plafond clignotait, semblant hésiter à les plonger dans les ténèbres les plus totales.
Puis, ils arrivèrent enfin devant la porte de la chambre #67.
« Alohomora » Fit Snape sans même penser à la clé rouillée que lui avait remis l’homme de l’accueil.
Ils pénétrèrent dans la petite chambre avant que Pansy ne referme la porte derrière eux, avec la désagréable impression de se jeter dans la gueule du loup. Harry appuya sur l’interrupteur de la lumière et le regretta amèrement.
Ils se trouvaient dans une pièce de petite taille, au mur couvert d’un papier peint beige humide. Le sol était tapissé d’une moquette grisâtre brûlée par endroit. Face à la porte d’entrée se trouvaient deux lits doubles sur lesquels était négligemment posés deux couvertures bleues. Sur le mur de gauche se trouvait un bureau, juste à coté d’une porte que Harry devina comme étant celle menant à la salle de bain. Juste à coté de la porte d’entrée se trouvait un canapé qui fut sûrement blanc, autrefois. Sur le mur de droite se tenait une gazinière, pour la cuisine, ainsi qu’un petit réfrigérateur d’appoint. Dans le centre de la pièce, face au canapé se trouvait une télévision couverte d’une épaisse couche de poussière.
Harry du résister à la tentation d’éteindre la lumière et de partir en courant à l’autre bout du pays.
« Quoi ?? Vous n’êtes pas sérieux ?? C’est là qu’on va dormir ?? » S’indigna Pansy en sortant de la pièce.
Snape la retint par le bras.
« Non, miss. C’est ici que nous allons vivre. »
[…]
Harry avait orienté la télévision vers le fond de la pièce et cherchait du réconfort en regardant depuis son lit une émission de télé réalité ou des moldus se battaient pour une seule et même femme qui se révéla plus tard comme étant un homme…
Pansy quand à elle était allongée sur son canapé que Snape avait tenté de métamorphoser en lit d’appoint… En vain. Le maître des potions s’était révélé comme particulièrement mauvais en métamorphose, ce qui n’avait pas manqué de faire rire Harry, s’attirant un regard glacé de la part des deux perles d’ébène. Harry avait donc ouvert le canapé pour y découvrir un lit dépliable. Pansy le remercia tandis que l’ex mangemort se frappait sur la tête avec force. Voila pourquoi la métamorphose n’avait pas fonctionné…
La jeune fille s’était assise sur son lit, à tenter de raccommoder sa jupe à coups de baguette magique.
Snape, quand à lui était occupé à vider le contenu de sa sacoche à potion sur le bureau situé non loin de Harry. Le jeune homme contempla d’un air curieux les fioles colorées.
Il commençait peu à peu à se faire à l’idée qu’il allait devoir vivre dans cette pièce pour une durée indéterminée. Snape et lui semblaient être les seuls survivants de l’ordre, et ils n’allaient tout de même pas envoyer Pansy chez son père mangemort.
« Bien. » Fit Snape lorsqu’il eu finit de ranger les potions dans un ordre particulier sur le bureau. Il se saisit d’une fiole de couleur bleu pâle. « Pansy, montrez moi vos blessures. »
« Quoi ? Mais comment se fait il que tu ai un pénis, Tracy ?? » Fit un homme dans la télévision avant que Snape ne l’éteigne d’un coup de baguette.
L’utilisation de son prénom n’avait pas échappé à Harry. Il vit la jeune fille se lever brusquement lorsqu’il fit un pas dans sa direction.
« C’est hors de question ! » Fit elle en sortant sa baguette.
Snape haussa un sourcil surprit. Depuis quand ce montrait elle si farouche ?
« Bien. » Fit t’il dans un claquement agacé. Il jeta la fiole de potion cicatrisante sur le lit d’appoint de la serpentarde. « Vous n’avez qu’à vous débrouiller, après tout. »
Snape semblait avoir comprit qu’il valait mieux ne pas la brusquer. Elle s’assit sur son lit d’un air méfiant, et prit la potion entre ses mains.
«J’imagine qu’une longue journée nous attends tous demain. Alors il vaudrait mieux que vous dormiez. » Fit Snape en se dirigeant vers son lit.
Harry se leva et pénétra dans la salle de bain, une légère angoisse au ventre.
Mais après tout, elle n’était pas dans un trop mauvais état. La cabine de douche semblait propre, ainsi que le lavabo. Certes des numéros de téléphone avaient été inscrits au rouge à lèvre sur le miroir, mais tout cela aurait pu être pire. Harry referma la porte derrière lui. Il se ôta ses vêtements avant de faire face au miroir. Son corps était couverts de bleus, du aux endoloris à répétition. Il portait encore la cicatrice, sur son flan, là où Petigrow l’avait percé.
Il pénétra dans la cabine de douche et entreprit de chasser toutes ses pensées sombres sous l’eau chaude.
Poudlard ; Jeudi 14 novembre, 12 :05
Harry mordit allègrement dans un morceau de poulet.
« Ouais, mais et si elle se plait pas à sainte mangouste… Et si les autres internes sont méchants avec elle ? » S’inquiétait Ron, qui n’avait pas touché à son assiette de saucisses.
Harry lui sourit, sans rien dire. Un de ses sourires qui en signifie tellement, et ce, sans voir besoin d’ouvrir la bouche.
« Non, Harry je ne suis pas amoureux ! » Gémit Ron pour la énième fois. « Juste un peu… protecteur… »
Le survivant lui jeta un regard désabusé. Il y avait plus d’un an qu’il ne le croyait plus.
« Ne t’inquiète pas pour Mione. Ce stage à sainte mangouste est sûrement la chance de sa vie. Je suis sure qu’a l’heure qu’il est, elle est en train d’étaler sa science à quiconque veut l’entendre. » Rassura le jeune homme au yeux verts en s’essuyant la bouche.
« Oui, mais et si… »
Une détonation retentit.
Harry et Ron sortirent leurs baguettes d’un même mouvement. Quelques élèves dans la grande salle les imitèrent d’un air inquiet. Harry tourna la tête et vit Malfoy pâlir avant de se lever de table et de quitter la grande salle, suivit de Crabbe, Goyle, et d’un certain nombres d’élèves de serpentard. Pansy Parkinson les regardait partir d’un air étonnée.
Flitwick échangea un regard paniqué avec le professeur Mcgonagall.
Tous les professeurs se levèrent d’un bon en sortant leurs baguettes… Trop tard.
Une seconde détonation retentit et la porte de la grande salle s’ouvrit à la volée.
Harry ressentit le froid le prendre par les tripes, tandis qu’il tentait de chasser les mauvais souvenirs qui menaçaient soudainement de le submerger, tout en sachant très bien ce que cela signifiait.
« Détraqueurs!! » Prévint t’il d’une voix forte. « Tenez vous prêts! Expecto Patrono! »
Le cerf de lumière jaillit de sa baguette et se dirigea vers la masse sombre à l’entrée de la pièce, rapidement rejoint par un chien, un cheval et une araignée géante.
Harry se retourna, surpris. Le chien et le cheval appartenaient à Ron et Lavande, mais à qui était l’araignée? Ce fut une seconde de distraction de trop.
« Endoloris! » Lança une voix depuis l’entrée de la pièce.
Harry tomba au sol en se tordant de douleur. Il entendit à peine les hurlements effrayés des autres élèves.
Lorsque le maléfice cessa, il se releva avec difficulté avant d’écarquiller les yeux d’effroi. Une cinquantaine de mangemorts avaient pénétré dans la grande salle, et se frayaient un chemin à coups « d’avada kedavra » dans la direction de Harry.
« Avada Kedavra »
Harry vit avec horreur un éclair vert foncer dans sa direction.
« Accio! » Lança Fol œil sur un miroir qui obstrua le maléfice, et le propulsa dans une autre direction.
« Merci! » Fit Harry avant de pétrifier le mangemorts qui avait jeté le sort.
« Avada Kedavra! »
Le regard de Fol œil s’écarquilla tandis qu’il tombait à la renverse.
« Stupefix! » Lança une voix derrière le jeune homme aux yeux verts qui se sentit perdre connaissance.
[…]
Harry ouvrit les yeux. Il était assis sur une chaise de bois au centre de la grande salle qui avait été magiquement débarrassée de ses tables, et des liens magiques bloquaient ses poignés.
Il leva la tête et vit que Ron, Cho, Hannah ,Padma, Patvartie, Neville et Seamus avaient été soumis au Levicorpus, et le regardaient pendu la tête en bas.
« Harry! » Hurla Cho Chang.
Le survivant entreprit de ses débattre, mais les liens étaient trop serrés.
« J’vais vous sortir de là! » Promit t’il
« Ah… Non, ça j’en doute… » Fit la voix glacée de Bellatrix Lestrange à l’entrée de la pièce.
Elle pénétra dans la grande salle, suivie de cinq mangemorts encapuchonnés.
« Relâchez moi! » Grogna Harry en se débâtant vainement.
Bellatrix éclata d’un grand rire cristallin qui fit exploser un vase non loin de là.
« Ca, Potter, c’était vraiment très drôle. » Fit t’elle.
Elle se pencha sur lui en s’appuyant sur la chaise, bloquant Harry de ses deux bras. Elle lui adressa un sourire horrible avant de se rétracter et de sortir sa baguette.
« Tu veux qu’on joue à un petit jeu, Bébé Potter ? » Demanda-t-elle.
« Où sont les professeurs?? » S’époumona Harry, en guise de réponse.
« Ne t’inquiètes, pas, on s’en ai déjà occupé. Il n’en reste pas un seul. »
« Vous mentez!! » Hurla Harry, qui savait à quel point Flitwick et Mcgo pouvaient se montrer menaçant.
« Potter, on était soixante. Soixante mangemorts sur entrainés contre dix maudits professeurs et des cornichons d’élèves ? Bon, certes, nombres d’entre eux ont pu s’enfuir, mais aucun professeur n’a survécu. »
Harry songea avec espoir que Dumbledore n’avait pas été présent de la journée et qu’il finirait par arriver.
« Et pour ce qui est de Dumbledore, il semblerait qu’il ai été… retenu? » Railla-t-elle tandis que le visage de Harry pâlissait. « Nous sommes donc seuls ici, Potter. Toi, moi, Quedver, Malfoy senior, Nott, Mcnair Jugson, et tes très chers amis. »
Harry tenta da se débattre contre les liens, mais rien n’y fit.
« Maintenant bébé Potter, moi et mes amis, on veux jouer à un petit jeu avec toi et Tes amis… Ca te dit? »
Harry ne répondit pas, il se contenta juste de lui adresser un regard assassin.
« Parfais. » Fit elle en souriant. « Je t’explique les règles du jeu, Potter… Ca s’appelle ‘Pas bouger’. Et comme tu le devines, pour gagner, tu ne dois pas bouger… Est-ce bien clair? »
« Laissez moi partir espèce de cinglée! » Fit Harry.
Bellatrix éclata d’un nouveau rire glacé.
« Bien… On va pouvoir commencer… »
Elle tendis sa baguette vers lui. Le cœur de Harry se mit à battre la chamade.
« Endoloris! »
Le survivant se mit à se tordre de douleur sur sa chaise sans pour autant que la puissance du maléfice de faiblisse. Puis, Bellatrix leva sa baguette au bout de quelques secondes.
« Ah… Mais il ne fallait pas bouger, bébé Potter… Tu as perdu cette manche… »
Les six mangemorts éclatèrent d’un rire noir.
« On va donc commencer par… Hmmm… Pourquoi pas celle-ci, là, avec son air d’imbécile congénitale, la poufsouffle? »
« Non! Laissez Annah tranquille » Cria Harry en couvrant presque le hurlements catastrophés de la jeune fille.
Malfoy sortit sa baguette. Il la pointa sur Annah, et la fit monter de plus en plus haut, toujours la tête en bas.
Bellatrix le regardait faire d’un air surpris avant de soudain éclater de rire.
« Ah cousin Lucius! Tes idées me feront toujours rire! Tu en invente une toujours une nouvelle! » Fit t’elle en sautillant dans toute la pièce.
« Dis au revoir à ton amie, bébé Potter » Fit elle.
« Finite Incatatem » Fit Malfoy.
Hannah émit un hurlement à glacer le sang, tandis qu’elle tombait en chute libre depuis le plafond, la tête en bas. Puis, elle s’écrasa au sol dans un effroyable bruit de craquement d’os.
Harry ne pu détourner les yeux de son cadavre, tant il était sous le choc. Les élèves restants, pendus la tête en bas étaient pris de véritables crises d’épouvante.
Leurs hurlements résonnaient dans la tête de Harry en l’en faire devenir fou. Il ne le supporterait pas…
« Alors, bébé Potter… Prêt pour une seconde manche? »
Worse night Motel ; Samedi 16 Novembre 1996 ; 01 :55
Harry se réveilla en sursaut. Des gouttes de sueurs froides perlaient de son front. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et il ne pu contrôler les larmes qui se mirent à couler sur son visage. Il replia ses genoux sur lui-même et les entoura de ses bras, saisit de tremblements incontrôlables.
Harry savait que cette scène le hanterait longtemps, que l’image du cadavre inanimé lui reviendrait toutes les nuits, et que ce bruit de fracassement d’os lui resterait à tout jamais. Qu’ils resteraient, et lui feraient purger sa peine, écopée pour le crime impardonnable d’avoir survécu.
Puis, peu à peu, les tremblements le quittèrent, il se sentit lentement reprendre le contact avec la réalité.
« Ca va aller, Potter ? » Fit la voix sèche de Snape.
Harry sursauta avant de se tourner brusquement vers le lit à sa droite sur lequel le professeur de potions était assis, à le regarder fixement à la seule lueur de la lune.
Il fit ‘oui’ de la tête, honteux d’avoir été surpris dans un tel moment de faiblesse par l’ex mangemort.
Il se leva, prétextant un besoin pressant avant de se diriger vers la porte de la salle de bain entrouverte.
« Miss Parkinson est actuellement occupée dans la salle de bain » Fit Snape d’une voix claquante.
Mais de là où son lit était situé, et ce, contrairement à Snape, Harry voyait bien par l’entrebâillement de la porte, que la salle de bain était vide. Il tourna un regard surpris vers le canapé de la jeune fille, et vit qu’elle ne s’y trouvait pas.
Snape comprit soudain. Il se leva d’un bond avant de brandir sa baguette et de se diriger vers la sortie de la chambre. Harry en fit de même et lui emboîta le pas.
Ils dévalèrent l’escalier et arrivèrent dans le hall d’entrée lugubre. Snape poussa la porte d’entrée et s’arrêta sur le trottoir. Pansy ne semblait être nulle part.
« Lumos » Fit Harry, éclairant le visage livide de l’homme.
Ils longèrent silencieusement la rue déserte, sur leurs gardes. Après un quart d’heure de marche, ils arrivèrent dans un petit parc. Ils dépassèrent un bac à sable dans lequel Harry se prit les pieds, et une balançoire que le souffle du vent faisait remuer doucement.
« Où elle peut bien être ? » Se demanda Harry à voix haute.
« La ferme Potter ! » Lâcha Snape sèchement.
Le jeune homme aux yeux verts se vexa mais ne dit plus un mot. Le maître des potions s’était immobilisé et semblait tendre l’oreille.
« Vous entendez ? » Fit il.
« … »
« Potter ! »
« Ah mais je croyais que je ne devais pas parler ?? »
« Oh, Potter ! Allez vous cesser de faire l’enfant ? » Grogna Snape en foudroyant l’adolescent du regard. « Ecoutez »
Harry tendit l’oreille à son tour. Il entendit des murmures et du réprimer un frisson.
Snape haussa un sourcil moquer, mais n’émit aucune commentaire.
« Par là » Fit il.
Ils marchèrent lentement vers une fontaine vide, sur laquelle se dessinait l’ombre d’une jeune fille.
« Non mais elle est sérieuse ?? » Claqua Harry, incrédule.
Au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient, une seconde ombre s’esquissait à ses cotés ; celle d’un petit animal, un chat. Un chaton qu’elle caressait lentement.
« Parkinson ! Mais qu’est ce que tu fous ??? » Hurla Harry, faisant sursauter l’animal et la jeune fille. Elle tourna ses yeux noirs dans sa direction.
« J’me ballade. On est pas à Poudlard que je sache ? J’ai encore le droit de sortir, non ? » Grogna t’elle, tout en baissant les yeux sous le regard assassin du maîtres des potions.
« Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, miss, mais le monde sorcier est en pleine crise, et les mages se font terrasser uns à uns… Il serait donc LOGIQUE que nous nous inquiétons pour vous lorsque vous disparaissez dans le creux de la nuit, en pleine période de guerre ! » Claqua sèchement Snape.
Pansy se leva pour lui faire face. Harry devina qu’elle ne savait pas quoi dire. Elle ouvrit la bouche pour se justifier, mais l’homme aux yeux d’ébène lui coupa la parole.
« Vous êtes une irresponsable, Pansy. Une irresponsable égoïste. Veillez rentrer immédiatement. » Fit il avant de tourner les talons et de repartir en sens inverse.
A la stupéfaction de Harry, elle baissa les yeux, et suivit Snape.
[…]
« Combien de fois faudra t’il que je m’excuse ? » S’indigna Pansy en claquant la porte de la chambre derrière elle.
« Le nombre de fois qu’il sera nécessaire avant que vous ne le pensiez. »
Harry cessa de regarder l’échange entre les deux serpentards et se remit au lit. Il entendit Snape en faire de même dans le lit voisin au sien, et Pansy se laisser tomber dans son canapé dépliable.
« Miaaou… »
Tous trois se redressèrent en sursaut.
« Lumos Maxima » Fit Snape en illuminant toute la pièce si bien qu’ils auraient pu se croire en plein jour.
Au sol se dessinait l’ombre d’un chaton qui baissait la tête, aveuglé par tant de lumière.
« Pansy !! Pourquoi l’avez-vous ramené ? Mais vous être juste stupide ma parole !! »
« Miaouu »
« Heu… Professeur, vous l’aveuglez avec la lumière » Fit Harry bêtement.
Snape lui jeta un regard assassin, de plus en plus persuadé avec le temps qu’on lui avait confié sans le prévenir la garde des pires patients de la section magico-psychiatrique de Sainte-mango…
« Sortez moi ça de là immédiatement, Pansy ! » Fit il en désignant d’un geste dédaigneux de la tête la petite boule de poils grise qui léchait allégrement ses grosses paluches.
Harry du faire tous les efforts du monde pour ne pas le trouver mignon.
Pansu tourna son regard charbonneux vers le félin et se mit à miauler. Harry écarquilla les yeux. Le chaton tourna la tête vers elle et sauta sur le lit, pour se lover contre elle.
« Vous voyez, il ne veux pas partir » Reprit t’elle en anglais, cette fois.
Snape ferma les yeux d’un air affligé. Puis il se leva et marcha en direction du lit dépliable. Il sortit sa baguette magique et la pointa sur le chaton.
« Animagus Revelatore »
« Miaouu » Fit le félin, brisant le silence qui s’était installé dans la pièce.
« Très bien ! Vous pouvez le garder ! » Concéda Snape avec un regard écoeuré dans la direction de la petite boule de poile grise. « Maintenant laissez moi dormir, à moins que vous ne décidiez cette fois de me réveiller pour quelque chose de plus important… Un poisson rouge, par exemple… »
Et il se recoucha tout en s’enroulant dans ses couvertures d’un air furieux.
Harry leva les yeux vers Pansy. Elle grattait affectueusement la tête de l’animal qui émettait des ronronnements sonores. Ses lèvres remuaient doucement, sans que Harry ne parvienne à entendre ce qu’elle disait.
Puis, il se recoucha à son tour, interloqué. Mais après tout, si le pouvoir de parler aux serpents existait, pourquoi pas celui de parler aux chats ?
« Accio » Fit la voix rauque de Snape, le sortant de ses pensées.
Il avait fait voler une potion jusqu'à lui. Il tourna les yeux vers Harry et la lui tendit sans un mot.
Le jeune homme aux yeux verts la reniflât d’un air étonné, avant de reconnaître l’odeur familière de la potion du sommeil sans rêve.
Moistring Street ; Samedi 16 Novembre 1996 ; 10 :01
Pansy longeait la grande rue d’un pas rapide, en ne prêtant aucune attention aux regards méprisants des riverains quand à l’étrangeté de sa tenue. Elle était déjà bien assez de mauvaise humeur comme ça. Elle sortit de sa poche sa bouteille entamée de vin de mandragore et lui redonna sa taille normale d’un coup de baguette. Elle en but une bonne gorgée, pour se donner du courage, et la remit dans sa poche.
Elle sentit avec délice la douce sensation de chaleur se répandre dans son ventre et lui réchauffer les entrailles.
Puis elle leva le tête vers le trottoir d’en face : Elle l’avait trouvée, son épicerie.
Elle pénétra dans la petite boutique et adressa un grand sourire au vendeur qui se contenta de la regarder de haut en bas d’un air écoeuré. Visiblement, sa cape de sorcière ne faisait pas l’unanimité parmi les habitants du quartier. Il faudrait donc qu’elle s’achète des vêtements moldus pour cesser d’attirer l’attention sur elle.
Elle prit un petit panier rouge, et se glissa dans le rayon le plus proche sans pour autant que l’homme ne la lâche du regard.
Elle regarda tout autour d’elle d’un air curieux. Elle se trouvait dans le rayon des friandises. Ses yeux d’ébène s’attardèrent sur un paquet de « Twixt ». Bien que moldu, cela lui semblait délicieux. Elle en posa deux boites dans son panier et changea de rayon. Elle se trouvait dans le rayon des fruits et légumes. Elle prit un gros sac de pomme de terre et entreprit de le poser dans son panier.
« Ah non ! Trop lourd ! » Fit t’elle. « Exiggus » Ajouta t’elle avec un mouvement de baguette, après s’être assurée que le vendeur ne pouvait plus la voir.
Elle réduisit le sac à la taille d’un bouchon de bouteille et le reposa dans son panier. Elle en fit de même avec un certains nombre d’autres légumes et quitta le rayon pour se rendre à celui des produits frais.
Elle réduisit un pack de lait et le rajouta à ses provisions. Elle en fit de même pour un certain nombre de boites de conserves, de packs de viande congelée, et de produits laitiers en tous genres. Puis elle arriva au rayon des épices, en contemplant avec ravissement les poudres colorées étalées dans des bocaux de verre. Puis sans hésitation, elle entreprit de remplir un petit sachet avec cinq kilos de piments rouges. Et consentit finalement à se diriger vers la sortie.
Le vendeur s’éclaircit bruyamment la gorge.
« Il est bien évident que vous allez payer, mademoiselle… » Fit t’il d’un ton glacial.
« Ah, oui, j’allais oublier ! » Sourit Pansy en fouillant dans sa poche. « Oubliette ! »
Une fois sortie du magasin, elle s’était empressée de mettre toutes les provisions dans ses poches avant de revenir à l’hôtel d’un pas enjoué.
Worse night Motel ; Samedi 16 Novembre 1996 ; 09 :47
Les rayons de soleil caressaient le visage de Harry, lui intimant en un doux murmure qu’il était l’heure se lever. Il s’étira légèrement et le regretta amèrement. Ses muscles endoloris protestèrent violement, ce qui eu pour effet de le ramener plus vite à la réalité. Il chercha à tâtons ses lunettes et sa main se referma sur une petite fiole de verre froide qu’il devina comme étant celle de la potion du sommeil sans rêve. Il trouva finalement ses lunettes, et les plaça sur son lit avant de s’asseoir sur son lit.
« Bonjour » Fit t’il à Snape, occupé à dupliquer ses fioles de potion.
L’homme leva ses yeux d’ébène vers lui.
« Il faut que je vous parle. » Lui répondit il en guise de salutation.
Harry s’en accorda tout de même, bien conscient de ce qu’il s’apprêtait à lui dire. Il jeta un regard rapide à Pansy et vit qu’elle dormait, son chaton lové contre elle.
Il se leva donc, résigné, et fit face au maître des potions
« Quand ont commencé vos cauchemars, monsieur Potter. » Demanda t’il simplement.
Harry baissa les yeux et fixa le sol silencieusement.
« Depuis un an… » Répondit il en rougissant.
« Et à qui en avez-vous parlé ? »
« … »
« Je vois… Et quand ces cauchemars là, ont-ils commencé ? » Demanda Snape tandis que Harry le regardait d’un air surpris. Comment avait il deviné ?
« Heu… Hier c’était la première fois… »
« C’est bien ce qu’il me semblait. Potter, ce que le seigneur des ténèbres souhaite, à l’heure qu’il est, est de vous affaiblir -»
« -Ca je l’avais deviné tout seul… » Coupa Harry d’un air sombre. Snape refoula de justesse son inquiétude.
« Et ce, dans le but d’affaiblir votre esprit, car un esprit faible -»
« -Est plus apte à être possédé. » Coupa de nouveau Harry.
« C’est pour cette raison que -»
« - Vous allez recommencer à me donner des cours d’occlumencie… » Coupa Harry pour la troisième fois d’un air sombre.
Snape bouillait intérieurement. Il détestait plus que tout d’être coupé de cette façon.
« Oui, c’est bien cela, Potter, mais pas seulement. Vous rêves n’étant pas des vision envoyées par le seigneur des ténèbres l’occlumencie n’y remédiera en rien. Vous devez donc vous débarrasser de ses rêves… »
« Et comment ? » Demanda Harry dont les yeux commençaient déjà à s’humidifier. La simple pensée de devoir entendre à nouveau cet affreux bruit de craquement d’os le rendait malade.
Snape fronça légèrement les sourcils en une expression que Harry ne lui connaissait pas encore.
« Il y a deux possibilité, Potter. En utilisant une pensine… Ou en en parlant… »
Il avait murmuré la fin de la phrase comme si le moindre de ses mots lui brûlaient un peu plus les lèvres.
« En vous en parlant… à vous, par exemple ? » Demanda Harry surprit.
Le visage de Snape se renfrogna.
« Pas nécessairement à moi… Miss Pansy est là aussi… »
Harry songea que la jeune fille aux yeux d’ébène en avait déjà suffisamment en tête avec sa propre douleur à elle.
« Mais sachez, Potter que je ne le laisserais jamais prendre le contrôle de votre esprit. » Déclara le maître des potions d’une voix catégorique.
Le pauvre homme, s’il savait ce dans quoi il venait de s’embarquer par cette phrase…
« Et pourquoi ça ? » Demanda Harry en s’avançant d’un pas. Snape venait en quelque sorte de se déclarer comme étant son protecteur par ces quelques mots. Il leva les yeux vers l’homme, fixant son regard d’émeraude dans le gouffre sans fin de celui de l’homme face à lui.
« Il a vraiment les même que Evans » Songea Snape à cet instant. Puis il se surpris à ce demander ce à quoi le jeune homme pensait, sans pour autant de permettre de pénétrer son esprit affaiblit.
Pansy Parkinson émit un gémissement. Harry sursauta, et ils tournèrent tout deux leurs têtes vers la jeune fille qui venait de se réveiller. Son regard s’assombrit lorsqu’elle se rendit compte qu’il avait interrompu leur conversation de part sa présence.
« Je dérange ? » Lança t’elle d’un ton glacial tandis que Harry rougissait et que Snape se renfrognait.
« Pas tellement plus que votre animal, Miss Pansy, se qui en soi, est déjà énorme. » Fit t’il sur le ton de la conversation.
La jeune fille se dépêtra furieusement dans ses couvertures avant de se lever.
« Je faisait justement remarquer à Potter que nous n’avion rien à manger et que-»
« -Bah laissez, je vais m’en charger, moi. Et avec mes méthodes à moi. » Coupa t’elle. Elle s’empressa de remettre ses chaussures à talon, et s’enrouler de sa cape et de quitter la pièce d’un pas rapide.
« Je voulais simplement lui dire que nous nous rendrons dans un marché sorcier au cours de la journée, mais puis ce qu’elle semble si sûre d’elle… »
Harry éclata de rire. Son premier vrai rire depuis bien longtemps.
Snape se dirigea vers le petit bureau qu’il avait aménagé et se remit à dupliquer des potions à coups de baguette, assit sur le lit de Harry, qui était le plus proche du bureau.
Une question vint soudain à l’esprit du jeune homme.
« Pourquoi se fatiguer à refaire sans cesse des potion ? Je veux dire… s’il suffit de les dupliquer ? »
Snape hocha la tête d’un air affligé.
« Parce qu’une fois dupliquée, la potion donne deux double ayant une concentration inférieure de 50%. Le fait de dupliquer une potion n’est qu’une illusion. Cela ne fait que prendre de la place en plus. « Expliqua t’il en continuant.
« Dans ce cas pourquoi le faites vous ? » S’étonna Harry en s’attirant un regard glacial de la part de l’homme au yeux d’ébène.
« Parce que je pourrais ainsi faire de nouveaux mélanges et ajouter d’autres principes actifs aux potions dupliquées sans avoir à craindre de réactions de rejets trop incontrôlables… »
Harry fit simplement ‘oui’ de la tête sans être sûr pour autant d’avoir tout comprit.
Lorsque Snape eu terminé, il détourna son attention vers le jeune homme.
« Avez-vous des amis ayant survécu, Potter ? Savez vous où ils pourraient se trouver ? » Demanda t’il.
Harry sentit son cœur se serrer.
« Heu… Mione était à son stage… pour devenir médico-mage… A sainte mangouste… »
« Mais Potter… Sainte mangouste a été rasée… » S’étonna Snape d’une voix dure.
Le cœur de Harry fit un saut périlleux dans sa poitrine. Il se laissa tomber sur son lit, sous le choc d’imaginer que sa seule meilleure amie restante était peut être morte. Il sentit avec étonnement une larme couler le long de sa joue.
L’espace d’un dixième de seconde, Snape s’en voulu.
« Mais nous nous rendrons tout de même sur les lieux de sainte-mangouste… Ne sait on jamais… »
Harry réfréna un tremblement et fit ‘oui’ de la tête. Il repensait à ce que Snape lui avait dit au sujet de ses rêves, et du fait d’en parler. Cela n’était en rien un devoir pour lui. C’était une nécessité. Il ne pouvait garder toutes ces atrocités en lui. Où il finirait par en mourir, en pourrir de l’intérieur.
« Le jour de l’attaque à Poudlard… » Commença Harry tandis que Snape se tournait vers lui d’un air surpris.
« J’ai ramené pleiiiiiiin de bouffe ! » Fit Pansy, enjouée en ouvrant la porte à la volée, d’un ton qui laissait clairement deviner le fait qu’elle était soule.
Guardian Avenue ; Samedi 16 Novembre 1996 ; 12:49
« Tu devrais avoir honte de toi, Parkinson ! Cette pauvre vieille a manqué de faire un arrêt cardiaque. » S’indigna Harry.
Snape quand à lui ne savais comment réagir tant la scène lui avait semblée inconcevable.
« Mais y’avais pas de place, dans ce fichu bus moldu ! Faut bien que je trouve quelque part où m’assoire ! » Se défendit la jeune fille soule.
« Mais pas sur ses genoux ! » S’insurgea Harry. « Et c’était obligé ta petite danse ?? »
« Ferme la, Potter. T’en a juste pas assez dans le pantalon pour oser faire la même chose que moi. »
« Et encore heureux ! Tu sais, je ne supporterais pas de devoir encore attendre quinze minute un nouveau bus parce qu’on nous a mit dehors de l’ancien par ta faute. »
« Pff ! T’es comme Draco ! Tu sais pas t’amuser, tu… » Sa voix se brisa soudain. Draco…
Harry l’observa un instant. La peau mate de la jeune fille était soudain devenue livide. Il baissa les yeux au sol avec regret, avant de l’attirer doucement par le bras.
« Allez viens, on rattrape Snape avant qu’il ne s’énerve… »
Après quinze minutes de marche ils atteignirent enfin Sainte- Mangouste… Où se qu’il en restait. Les murs de l’hôpital semblaient avoir brûler et toutes les vitres s’étaient brisées. Un trou béant servait d’entrée. Ils échangèrent des regards inquiet avant de s’engouffrer dans le bâtiment.
Ils se trouvaient dans un couloir étroit, et l’accès au hall d’entrée avait été interdit aux visiteurs.
« S’il vous plait ! » Appela Harry.
Une jeune magico-infirimière tourna la tête vers lui.
« Je voudrais voir miss Granger, s’il vous plait… »
Elle lui lança un regard navré qui fit le cœur de Harry manquer un battement.
« Je suis désolée, mais miss Granger n’est plus autorisée à pénétrer dans l’hopital… »
« Et pourquoi ça ? » S’étonna Snape en devinant avec une grimace quelle allait être sa réponse.
Les joues de la jeune femme rougirent furieusement.
« Par ordre du nouveau ministre de la magie… Les personnes nées… de parents moldus et les cracmols ne sont plus tolérés dans l’enceinte de sainte mangouste.
Harry crispa la mâchoire de rage.
« Et qui est le nouveau ministre de la magie ? » Demanda Pansy, une boule d’angoisse au ventre.
« Le seigneur des ténèbres… » Bafouilla l’infirmière.