Lily : Ton accueil enthousiaste me fait chaud au coeur.
Sirius : Tu ne t'es pas imaginée une seconde que ta présence pourrait paraître déplacée ?
Lily : Tu ne t'es pas dit une seconde que ça ne te regardait pas ?
Dumbledore : Merci d'être venue, miss Evans.
Lily : Vous saviez que je viendrais.
Dumbledore : Oui, mais je savais également que ça vous serait difficile.
Dumbledore : Je vois que vous êtes toujours hostile à mon idée, Minerva.
MacGonagall : Je persiste à penser que ce n'est ni le lieu, ni l'endroit. Ils sont trop jeunes. C'est sans doute leur dernière occasion de s'amuser.
Dumbledore : Ils ne sont plus nos élèves. Ils sont des adultes responsables, à présent. Leur statut à changé.
MacGonagall, considérant un instant James qui suit Lily des yeux, une expression indéchiffrable sur le visage : Il y a certaines choses qui ne changent jamais.
James : Tu n'as qu'un mot à dire pour que j'annule tout.
Lily, méprisante : Tu n'as pas changé. Toujours incapable de prendre tes responsabilités.
James : Et c'est toi qui oses dire ça ?
Lily : L'Ordre du Phénix n'est pas un jeu, James.
James, amer : Je me demande bien pourquoi tu as toujours pensé que je ne savais rien faire d'autre que m'amuser.
Lily : Il ne s'agit pas de nos querelles personnelles. Il s'agit de lutter contre Voldemort.
James : Ne prononce pas son nom !
Lily : Ne pas prononcer son nom, c'est le rendre plus terrifiant encore.
James : Tu parles comme Dumbledore. Fais attention, Lily. Il te transforme en outil docile.
Lily : Tu n'as jamais rien compris à rien.
James : Ce n'était pas faute d'essayer !
Lily : Et moi, je n'ai pas essayé, James ?
Alice : La balle est entre tes mains, Lily.
Lily : Non. Pour rattraper une balle, encore faut-il qu'elle soit lancée correctement.
Rémus : Vous n'avez aucun sens des priorités. De grandes choses se préparent, Lily. Ne peux-tu mettre de côté ton égo ?
Lily : Mon égo ? Que crois-tu donc que j'ai fait, en venant ici ? Je ne suis ici que pour l'Ordre. Et je mourrai probablement pour l'Ordre. Ne viens pas me parler de priorités.
Gabrielle : Tu crois que je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, à Poudlard ?
Lily : A Poudlard, Gabrielle. A Poudlard ! C'est de l'histoire ancienne.
Gabrielle : Alors qu'est-ce que tu fais là ? Ca ne t'as pas suffit de l'avoir détruit, à l'époque ?
Lily : Alors comme ça, non seulement tu as raconté à tout le monde ce qui s'était passé, mais en plus tu t'es donné le beau rôle ?
James : Le beau rôle, Lily ? Tu trouves que le rôle du coeur brisé est un beau rôle ?
Lily : Je n'en reviens pas que tu puisses afficher tant de mauvaise foi. Si l'un de nous a souffert, à Poudlard, nous savons tous les deux que ce n'était pas toi. Laisse-moi au moins cet amer privilège.
James : J'étais amoureux de toi !
Lily : Tu m'as oubliée dès que tu as obtenu ce que tu as voulu ! Je me suis retrouvée seule, humiliée et malheureuse. Cette nuit était magique. Je ne te pardonnerai jamais de l'avoir considérée comme une simple satisfaction de tes hormones !
James : Mais qu'est-ce que tu racontes ?
MacGonagall : Ces enfants n'ont aucune idée de ce à quoi ils s'engagent.
Dumbledore : C'est ce en quoi vous vous trompez, Minerva. Ils ne le savent que trop.