Série: Les Ténèbres ne peuvent exister sans la Lumière.
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Clair Obscure et Aveuglement: l’Arrivée d’un ange déchu.
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11 ans, 11longues années passée à enseigner, à essayer de faire comprendre à une bande de cornichons stupides l’art délicat des potions. 10 ans depuis la mort de Lily, 10 ans passés à la pleurer et à ma maudire, car en fin de compte tout était de ma faute.
Bientôt le fils, de ma tendre et douce Lily allait entrer dans l a grand salle pour être réparti. Le môme pour lequel elle avait choisi de mourir…
Bien que je paraissais impassible et même indifférent, j ‘avais hâte de voir à quoi ressemblait le gamin, le célèbre sauveur du monde sorcier. Avant même de le voir ou de le connaître je le haïssait déjà. Sans lui Lily aurait vécu. Et puis ça célébrité m’agaçait, il n’y en avait que pour lui!!
Finalement les portes de la Grand Salle s’ouvrir et une flopée de gamins aux yeux écarquillés fit sont entrée.
Ensuite la longue litanie des noms commença et je me perdis dans les méandres de mes sombres pensées, applaudissant distraitement à chaque fois qu’un de ces morveux pleurnichards était envoyé dans ma maison. Un silence assourdissant me tira brusquement de ma torpeur et je le vis…
C’était un gosse maigrichon avec les cheveux et le visage de son et, Salazar me prenne en pitié, exactement les mêmes yeux que Lily. Je le vis s’assoir et poser le Choixpeau magique sur sa tête. Le silence s’éternisait, visiblement le gamin était tellement minable que le Choixpeau peinait à lui trouver une place.
Puis un « Griffondor» retentit et ce fut un déchaînement, que dis-je une avalanche d’applaudissement et de cris joie qui accueillirent le survivant chez les rouge et or.
Tant d’exubérance me donnait la nausée, par les dents de Salazar ce n’était qu’un môme de plus!!
A côté de moi la vielle chouette n’en pouvait plus de sourire. Je me demandais brièvement si elle n’allait pas réussir à se déboiter la mâchoire… Enfin fallait pas rêver non plus!
Je reportais mon attention sur Potter et je vis qu’il me regardait. Prenant bien soin d’accrocher ses yeux, je lui décochais mon plus froid et mon plus venimeux regard, ma plus belle déclaration de haine… C’est avec joie que je vis le sale gosse pâlir et porter la main à son front. Oh oui l’année commençais bien. Et demain j’avais la classe Serpentard-Griffondor de première année en première heure… Humilier Potter allait être un doux plaisir.
A 8h00 prise j’entrais dans ma salle de classe, dans une magnifique et théâtrale envolée de robe noire, le visage sombre et figé en masque d‘indifférence hautain. Derrière moi porte se referma en un long grincement sinistre digne des meilleurs cachots. A mon entrée tous les mioches avaient sursautés et certains m’avait lancés des regards craintifs, se tassant un peu plus sur leurs tabourets. Et maintenant j’étais debout face à eux, les dominant de toutes ma hauteur et les toisant avec beaucoup de mépris et un soupçon de haine glacée.
Avisant le fils de Lucius, assis au premier du côté Serpentard, je lui adressais un léger signe de tête. Puis je commençais mon laïus d’une voix basse menaçante et légèrement tranchante.
« _ Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Severus Snape votre professeur de potions. Et l’on m’a confié la délicate tâche d’essayer d’enseigner la concoction subtile des potions à la bande de cornichons sans cervelle que vous êtes. Je vous apprendrai comment distiller la vie à partir de la mort et comment mettre la gloire et la fortune en bouteille.
Naturellement je doute fort qu’un seul d’entre vous ne réussisse simplement à comprendre comment réaliser une simple potion pimentine. Mais comme je suis votre professeur je vais tenter de faire entrer quelques chose dans vos crâne désespérément vides! »
De mon ton doucereux je déversais tout mon fiel sur les gosses terrifiés et pour être honnête j’appréciais tout particulièrement de les voir peu à peu pâlir.
Ensuite je commençais l’appel en gratifiant les Serpentard d’un regard appréciateur et les autre d’un coup d’œil dédaigneux.
Puis vint le nom que j’attendais tant et je laissais tomber d’une froide, sifflante et saturée de haine et de mépris:
« _ Mr Potter, notre nouvelle célébrité »
Non sans gratifier ce petit arrogant d’une œillade polaire. Puis ma litanie reprit parmi les ricanements étouffés de mes chers Serpentards. Voir Potter trembler légèrement et baisser les yeux devant moi était purement jouissif. Et le cours ne faisait que commencer songeais-je sadiquement.
Une fois l’appel terminé je laissais un silence angoissant planer sur la classe goûtant pleinement la tension grandissante des élèves. Puis je commençais mon cours d’une voix basse et velouté histoire de forcer les morveux à tendre l’oreille.
« _ Bien je vais commencer par tester l’étendue de votre ignorance… »
Telle un oiseau de proie tournant autour de sa proie, je passais entre les rang ralentissant légèrement de temps à autre et fixant certains élève qui tentaient alors de disparaître sous terre. La terreur manifeste des gamins me remplissais d’une exultation malsaine. Finalement je m’immobilisais devant le bureau de Potter. Je dus réfréner le sourire de pur cruauté qui voulu étirer mes lèvres, avant de pouvoir enfin ouvrir réellement les hostilités:
« _ Mr Potter pouvez-vous me décrire les propriétés de l’armoise commune? »
Potter leva un regard paniqué vers moi, puis chercha désespérément le soutient du jeune Weasley assis à côté de lui. A sa gauche une Griffondor avait levé la main et cherchait à attirer mon attention, je l’ignorais royalement et concentrais mon regard glacial et dédaigneux sur Potter comme si je fixais une immondice. Ce qui selon moi était effectivement le cas!
Enfin il finit par répondre d’une voix un peu tremblante:
« _ Je ne sais pas professeur.
_ Je vois que la célébrité ne fait pas tout… très bien essayons encore, qu’est-ce que l’aconit? »
Mon ton était haineux et sarcastique au possible et je savais que mon visage était figé en une expression de dégoût et froideur effrayante.
Potter semblait de plus en plus mal à l’aise sous mon regard inquisiteur, néanmoins j’avais capté une étincelle de colère dans ses yeux à l’évocation de sa célébrité.
Oh non Potter, je ne suis pas comme tous ces misérables cloportes qui se traient à tes pieds, pensais-je. Je sais à quel point tu es un sale gosse pourri gâté et arrogant!!
C’était délectable de voir danser tour à tour la peur et la rébellion dans les yeux de Potter, bien que je préfère la première.
Je rêvais depuis longtemps de cette réplique de Potter senior humiliée et tremblante à mes pieds. Oui ce sale môme, allait payer pour son père, bien sûre! Mais surtout pour la mort de Lily.
Potter finit par répondre une nouvelle fois qu’il ne savait pas. Avec un reniflement méprisant j’enchaînais, ignorant toujours sa camarade qui était maintenant presque debout sur sa chaise.
« _ Avez-vous seulement fait l’effort d’ouvrir votre manuel Potter? Non, bien sûre étudier est une chose beaucoup trop frivole pour notre très cher célébrité » Mon ton était clairement ironique et dégoulinant de sarcasme.
Sans lui laisser le temps de répliquer ou même de me décocher un regard chargé de haine; comme il souhaitait visiblement le faire, je demandais sadiquement:
« _ Où peut-on trouver un bézoard? »
Cette fois Potter ne détourna pas la regard mais planta ses prunelles vertes, chargées de haine et de rage, dans les miennes et répondit:
« _ Je ne sais pas professeur, mais vous devriez interroger Hermione, elle semble connaître la réponse. »
Je sentis une vague de rage et de fureur me traverser à la manière railleuse dont il prononça le « professeur ». Hors de moi je sifflais cruellement:
« _ 30 points en moins pour votre insolence Potter et une semaine de retenue. Vous commencez dès ce soir à 20h00 à mon bureau! »
Je ne m’arrêtais pas là je ressentais le besoin dévorant d’humilier le gamin, de lui montrer à quel point il était pathétique. A quel point je lui était supérieur…
« _ Je vois qu’en plus de sa stupidité vous avez hérité de l’arrogance de votre père…«
Potter furieux voulu se lever et répliquer vertement mais Weasley le retint.
Voyant que Granger avait toujours la main levée et sautillait littéralement sur place dans sa hâte de me donner la réponse, je la toisais et feulais:
« _ Assis, 10 points en moins pour votre manque de tenue!! »
Le cours se poursuivit sans rien de notable, si ce n’est que je fis mon possible pour rabaisser et humilier Potter. A chaque sursaut de l’enfant, à chaque regard apeuré, je sentais un doux sentiment de vengeance et de pouvoir s’épanouir en moi.
Je me rappelle encore aujourd’hui qu’à la fin de ce cours ma dernière pensée fut pout Lily. Je pensais que désormais elle allait être vengée. Je l’ignorais à l’époque mais en réalité en abreuvant la gamin de ma haine, je cherchais surtout à extirper de mon cœur l’atroce culpabilité qui me tenaillait.
J’avais 31 ans et je venais d’humilier au possible un gosse de 11 ans, le fils de ma Némésis. Je n’en retirais aucune honte mais plutôt une exultation mal saine. J ‘avais 31 ans et mon cœur était sec et glacé.
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