Voici la suite... le contenu m'a obligé à la basculer dans la catégorie "interdit aux moins de 16 ans"...
« On la laisse venir, que personne ne se montre ! Fait disparaître les documents les plus compromettants. »
Ne trouvant rien au rez-de-chaussée, Hermione décida de monter à l’étage pour fouiller le bureau de Drago. Elle le trouva après avoir ouvert deux portes. Elle eut beau soulever tous les documents, elle ne trouva rien qui prouvait ses activités de mage noir. Elle se sentit frustrée, mais décida de continuer sa recherche, se disant qu’il ne fallait pas perdre de temps, Malefoy pouvait revenir d’un instant à l’autre. Elle poussa la porte de la chambre dans laquelle elle s’était réveillée une semaine plus tôt et s’arrêta en posant son regard sur le lit. Elle ferma les yeux et se sentit envahie par le souvenir du corps de Drago sur le sien et de ses mains qui la caressait avec une infinie douceur. Elle rouvrit les yeux quand elle entendit la porte de la chambre claquée derrière elle. Elle se retourna vivement, effrayée à l’idée que Drago la surprenne ici. Mais elle ne vit rien.
« Tu en redemandes Granger ? » Lança soudain une voix.
Elle se tourna de nouveau pour voir l’ancien serpentard assis dans un fauteuil situé dans un coin de la pièce. Dans l’obscurité elle ne l’avait même pas remarqué. Elle pointa sa baguette dans sa direction ce qui fit sourire le beau blond.
« Allons, tu pénètres chez moi, tu fouilles ma maison et tu te permets de me menacer de ta baguette ? » Constata-t-il avec amusement.
Il prononça un sort informulé et désarma son adversaire qui n’avait pas eu le temps de réagir. Il prit la baguette de la jeune femme et se leva.
« Sais-tu que j’ai horreur qu’on entre chez moi sans mon autorisation ? » L’informa-t-il.
Elle commença à reculer doucement vers la porte, tandis qu’il se rapprochait d’elle sans se presser.
« Tue-moi Malefoy et demain une cinquantaine d’Aurors débarqueront chez toi et tu ne pourras plus nier ton appartenance au Mage noir. » Menaça la jeune femme tandis qu’un sourire amusé se glissait sur les lèvres de Drago.
« Tu vas me vexer Granger… moi qui ai toujours été très prudent dans mes gestes, tu crois que je ferais un tel faux pas pour une sang-de-bourbe ? »
Elle fronça les sourcils tandis qu’elle continuait de reculer et répliqua :
« Quoique tu me fasses Malefoy, assure-toi de le faire comme il faut parce que je te promets que si je récupère ma baguette tu passeras un sale quart d’heure. »
Drago sourit de cet éternel sourire supérieur et fut satisfait quand il la vit poser la main sur la porte. Alors qu’Hermione était persuadée qu’elle allait réussir à s’enfuir, Drago ferma la porte à clef au moment où elle allait tourner la poignée.
« On dirait bien que la grande Auror est bloquée là avec un "Mangemort". Il faut dire que tu es particulièrement stupide. Tu rentres dans mon manoir en t’imaginant que je n’ai que ce système d’alarme minable pour me protéger. » Lui fit-il remarquer.
Elle le regarda et réalisa qu’effectivement elle avait été bien idiote sur ce coup-là. Drago continua :
« Qu’est-ce que tu es venu chercher ici ?
_ C’est évident non ? Je veux prouver que tu es un Mangemort Malefoy.
_ En t’introduisant illégalement dans ma maison ? Enfin Granger tout ce que tu pourrais voir ici, ne serait pas valable devant le Magenmagot si tu n’as pas une autorisation pour fouiller… lui rappela-t-il.
_ C’est là où tu te trompes. Ca suffirait pour ordonner une fouille légale. »
Il s’approcha encore d’elle, ne se trouvant plus qu’à une dizaine de centimètres l’un de l’autre, et lui demanda :
« Et pourquoi tu n’as pas ordonné une fouille il y a une semaine déjà ? »
Elle baissa les yeux, ce qui l’amusa.
« Tu es partie comme une voleuse hein ? Sans même songer à regarder ce que j’avais à cacher n’est-ce pas ? S’amusa-t-il
_ Je n’avais pas envie de rester dans cette immonde pièce avec toi ! S’emporta-t-elle.
_ Et pourtant ce soir tu es là… avec moi… Reconnais-le Granger… tu as tellement aimé la nuit que je t’ai offerte que tu es venu pour en redemander. »
La colère passa dans les yeux de la jeune femme et sa main s’abattit sur la joue de Drago qui se délecta d’avoir provoqué une telle réaction.
« Je ne me souviens de rien, mais je suis persuadée de ne pas l’avoir fait de mon plein gré. » Cracha-t-elle.
Il éclata de rire.
« Pas de ton plein gré ? Tu me suppliais de te prendre… » rappela-t-il à la mémoire de la jeune fille.
Elle le regarda se persuadant que c’était impossible. Elle décida pourtant de provoquer la fierté de Malefoy pour le pousser à faire un faux pas.
« Tu étais conscient ? Et tu as couché avec une sang de bourbe ? Mais enfin Malefoy qu’est-ce qu’il t’arrive ? Les pauvres filles qui se pavanent habituellement devant toi ne veulent plus de toi ? Ou c’est parce que tes performances médiocres ont eu raison de leur désir pour toi ? »
Ils se jaugèrent du regard avec un certain amusement. Hermione commençait à se dire que finalement la nuit qu’ils avaient passée ensemble pourrait tourner à son avantage.
« Comment pourrais-tu le savoir ? Tu ne te souviens de rien. Lui rappela-t-il.
_ Justement c’est bien la preuve que tes performances ne laissent pas un souvenir inoubliable ! » S’amusa la jeune fille.
Il sourit légèrement en hochant doucement la tête.
« Ah oui ? » Se contenta-t-il de répondre.
Il y eut un moment de flottement avant que Drago n’empoigne la jeune femme qui paniqua silencieusement à l’idée qu’il ne la tue. Mais alors qu’elle ne s’attendait pas à ça, il la plaqua contre la porte avec violence et posa brutalement ses lèvres sur celles d’Hermione qui resta inerte l’espace de quelques secondes. C’est lorsqu’elle sentit la langue de l’ancien serpentard forcer l’antre de la sienne, qu’elle réagit et le repoussa en le giflant fortement. Il la regarda avec un sourire aux lèvres et contre toute attente, après plusieurs secondes elle se jeta sur lui pour lui rendre son baiser. Elle ne savait pourquoi elle faisait ça alors que cet homme la répugnait. Seulement le désir était monté en elle lorsqu’il l’avait embrassée et le souvenir qu’elle avait eu en entrant dans la chambre lui avait laissé une impression de plaisir intense. Il fit courir ses mains sur les hanches de sa partenaire et la guida jusqu’au lit sur lequel il la poussa sans aucune délicatesse. Les boutons du chemisier de la jeune femme sautèrent sous la prononciation mentale d’une formule de déshabillage que le jeune Malefoy semblait maîtriser à merveille. Il déposa des baisers humides dans son cou tandis que ses mains caressaient le ventre d’Hermione. La jeune femme déboutonna à son tour la chemise de Drago d’une façon beaucoup moins délicate puisqu’elle la lui arracha carrément, ce qui donna le sourire à Drago. Il se débarrassa du vêtement en charpie et Hermione dut reconnaître que son ennemi avait un torse particulièrement musclé. Il se redressa et commença à défaire le pantalon de la jeune femme puis envoya le vêtement voler à travers la pièce et fit courir ses lèvres du cou de la jeune femme à son bas-ventre. Quand il déposa un baiser sur sa culotte, Hermione réprima un soupir de plaisir. Elle le sentit retirer son sous-vêtement en dentelle et hoqueta de surprise quand elle devina sa langue explorer son intimité. En cet instant elle sut en quoi la langue d’un serpent pouvait être habile. Lorsqu’il eut fini de jouer avec les parties intimes de la jeune femme, il remonta vers son visage et constata avec joie que sa partenaire était couverte de sueur, tant il lui avait donné du plaisir. Il s’approcha de son oreille et murmura :
« Alors Granger ? Tu disais quoi au sujet de mes performances ? »
Elle le regarda entre colère et haine. Mais avant qu’elle ne décide de laisser parler ces deux sentiments, et de mettre fin à leur duel il reprit possession de ses lèvres. Elle enfonça ses ongles dans son dos comme pour le punir et il bascula pour l’obliger à se retrouver au-dessus de lui. Ce n’était pas pour le plaisir de lui laisser prendre les choses en mains - encore que l’idée de se faire dominer par cette lionne ne lui était pas désagréable – c’était avant tout pour s’assurer que la jeune femme ne l’accuserait pas de l’avoir obligé à faire ça. Il se délecta de la voir assise à califourchon sur lui et de sentir ses mains s’attaquer aux boutons de son propre pantalon. Elle le lui retira, ainsi que son boxer puis se remit en place avant de se pencher vers son torse et de promener sa langue le long de celui-ci. Il profita de cette proximité pour lui retirer son soutien-gorge et lorsqu’elle se redressa, il saisit les seins de la jeune femme qui se cambra en arrière pour apprécier un peu plus cette caresse. Drago se redressa pour pouvoir embrasser la généreuse poitrine d’Hermione qui empoigna ses cheveux pour l’obliger à continuer la douce torture qu’il lui infligeait. Il s’arrêta pourtant, et regarda Hermione dans les yeux avec ce petit sourire qui laissait présager qu’un mauvais coup se tramait dans son esprit. Il attrapa fermement les fesses de la jeune femme, l’obligea à relever un peu le bassin et plaça son sexe à l’entrée de celui d’Hermione. Elle ne comprit ce qu’il l’attendait que lorsque son partenaire la lâcha et qu’elle sentit le sexe de Drago s’introduire subitement en elle. Elle poussa un cri de surprise et de plaisir qui rendit Drago fou de désir. Il commença à bouger son bassin sous elle pour lui donner la cadence. Elle se joignit bien vite à ses gestes lents et lorsqu’ils eurent le bon rythme, ils accélèrent à l’unisson. Elle poussait de petits gémissements qui semblaient contenter son partenaire. Alors que le plaisir s’insufflait en eux d’une intensité exceptionnelle, Drago bascula à nouveau pour avoir l’honneur de dominer à son tour cette Auror pour les dernières minutes de leur affrontement. Cette position lui permit de donner de puissants coups de reins dont le dernier arracha un long « Malefoyyyy » à la miss Granger. Il se laissa lui-même envahir silencieusement par. Ils restèrent dans cette position quelques minutes pour tenter de faire redescendre leur rythme cardiaque à une allure un peu plus normale, puis Drago se retira et se laissa tomber lourdement sur le dos à côté de la jeune femme qui respirait encore bruyamment. Ils n’échangèrent pas un mot. Hermione ne cessait de se répéter qu’il fallait qu’elle parte et pourtant, bien malgré elle, le sommeil l’emporta.