Bonjour je m’appelle Lily Potter et je ne crois pas que vous me connaissiez… encore. En fait, je suis la fille du plus célèbre sorcier, Harry Potter. Je suis maintenant en cinquième année, oui, je sais, l’année des buses. J’ai deux grands frères, James Sirius et Albus Severus de leur nom complet. Oh, ai-je précisé que mon nom complet à moi est Lily Luna Potter. Mes parents ne sont pas vraiment originales en matière de nom : ils donnent toujours des noms qui ont déjà servis. Moi, ça ne me dérange pas tant que ça, Lily, c’est quand même chouette comme nom. Par contre, pour mon frère préféré, c’est nul Albus comme nom, c’est passé date depuis longtemps. Alors, comme je le disais, mon frère aîné porte le nom de notre grand-père paternel et du parrain à papa, le cadet, le nom de deux grands directeurs comme dit toujours papa et moi, celui de ma grand-mère et de ma marraine.
Je l’aime bien Luna. Elle a des jumeaux maintenant et elle se consacre davantage à eux et à sa petite famille, mais avant, elle parcourait le monde et elle venait me raconter toutes les excentricités qu’elle avait vues. Mes parents aussi l’aiment bien, enfin, ça va de soi, sinon je ne porterais pas son nom. Ils disent qu’ils faisaient tous partis de l’AD avec beaucoup de mes oncles et tantes ainsi que mon parrain. Mon parrain, il s’appelle Neville Londubat et il est prof à Poudlard. Il enseigne la botanique. Il a toujours des gâteries pour moi et il essayait de me protéger des grands méchant septième année lorsque je n’étais qu’en première année. Là, maintenant, s’il me voie avec un garçon, je suis cuite. Mais bon, il est quand même sympa ce bon vieux Neville.
Comme mes parents, vous vous demandez sans doute qu’est-ce qu’est devenu Poudlard depuis votre absence, eh bien, en fait, cette école n’a pas changé. On accède toujours à la tour de gryffondor pas le tableau de la grosse dame, les cours sont toujours les mêmes et les devoirs abondent toujours. Et les mecs ne sont toujours pas à ma hauteur. Mais bon, c’est la vie.
Une petite chose à savoir sur moi, mon père dit que je ressemble beaucoup à ma mère. C’est probablement vrai. Je suis la seule rousse de la famille, la plus Weasley du lot. Tandis que James est une réplique quasi parfaite du grand-père, Albus est une réplique parfaite du père et moi, je suis une réplique de la petite Weasley modèle. Tâches de rousseur, cheveux roux, bref tout le tralala. Mon père dit tout de même que je suis mignonne.
Enfin bref, maintenant que vous me connaissez un peu, je peux commencer mon histoire.
C’était la rentrée pour Albus et moi. James avait fini sa scolarité et devait commencer ses études d’auror bientôt, comme papa. Tous les deux, ainsi que les cousins Rose et Hugo avons eu droit à un discours de la part de tatie Hermione sur l’importance des Buses et des Aspics. Enfin, bref. Cette année, mon cousin Fred commençait ses études à Poudlard. Tout s’est passé comme cela se passe souvent. C’est-à-dire, chacun s’en va dans un compartiment et attend jusqu’à l’arrivé à l’école de sorcellerie. Cette année, je suis allée voir mon mec du moment. Il s’appelle Kenneth King et malgré son physique avantageux, son âge ( il est en sixième année ) et le fait qu’il soit à Gryffondor, je ne suis pas très loin de le plaquer. Et surtout, ne l’appeler pas Kenneth, c’est Kenny pour tout le monde. Tout ça pour dire que lui, sa gang de pote, Hugo, mon autre meilleur ami ( en dehors de Hugo ) et moi, on s’est entassé dans un wagon jusqu’à ce que le train arrive. C’était une grave erreur si vous voulez mon avis ( et vous n’avez pas vraiment le choix ). Il n’a pas fait attention à moi une seule seconde et a parlé tout le long avec ses débiles de copains. J’ai dû reporter mon attention sur Jeremiah Jone et Hugo.
Ce sont mes deux meilleurs amis. Eux, ils sont vraiment cool contrairement à l’autre gang. Rappel pour moi-même : rompre avec Kenny, il ne sert plus à rien. Tout ça pour dire que les filles dans mon dortoir me supplient de les présenter à Hugo et Jé. Les pauvres. Je ne veux pas répandre leurs secrets partout, mais Jeremiah n’a de yeux que pour une fille de septième année plutôt réservée du nom de Maria Mitchell et Hugo est condamné à ne pas aimer une fille plus de 30 secondes. N’empêche qu’ensemble, on a fait les quatre cents coups. Oh, nous n’en n’avons pas fait autant que James et ses amis et nous ne nous sommes jamais fait prendre, mais croyez-moi, on en a fait des coups.
Ensuite, eh bien, vous connaissez la procédure, il y a la répartition. Au fait, Fred a été envoyé à Gryffondor. Puis, le repas. Puis, dodo. Kenny est venu me voir, on s’est peloté un moment ( j’avoue, je ne peux pas résister ), puis je l’ai largué.
Le lendemain, mes cours ont commencé et je dois que je n’ai jamais rien fait de plus difficiles. Et nous avions des devoirs en quantité industrielle. Des interminables rouleaux de parchemin à faire en métamorphose, potions, défense contre les forces du mal, étude de runes. Mais bon, je vais m’en sortir. Il faut dire qu’il y a aussi les pratiques de quidditch. Cette année, c’est Albus le capitaine. Moi, je suis poursuiveuse et avec James en moins cette année, ce sera plutôt difficile. Je suis sûre qu’on gagnera la coupe quand même parce James a toujours gagné la coupe lorsque c’était lui le capitaine et Albus ne veut pas faire moins bien.
Le mardi, je n’avais pas beaucoup dormi, mais les cours, eux, reprennent tout de même. Heureusement, j’ai histoire de la magie en première période, je vais pouvoir prolonger ma nuit. C’est ce que je fais en toute tranquillité d’esprit sachant qu’Hugo essaie de prendre des notes. Je n’avais, par contre, pas prévu que le salaud essaierait de me réveiller.
-Hey Lils, réveille-toi, ça pourrait t’interresser. Lils, réveille-toi.
Là, faisant fi de mon besoin impératif de dormir, il me secoue brutalement.
-Hey, qu’est-ce qui te prends, dis-je avec une indignation tout à fait justifiée.
-…coute.
Je ne comprenais pas ce qu’il me voulait. Le professeur Binns continuait de parler d’une voix monocorde.
-Quoi?
-…coute ce qu’il dit idiote.
-Et après ça, il dit être mon ami.
-…coute, bon sang.
Je me résolus à écouter ce que ce malheureux professeur disait, pensant qu’Hugo voulait faire un petit somme. Eh bien non.
-… aurais pas fait écouter cette matière, mais le ministère et votre directeur m’a obligé à la rajouter en disant que c’était important pour les jeunes sorciers de savoir ça. Comme je n’ai pas trouvé le moment de l’enseigner, vous devrez la chercher vous-même et la remettre comme devoir le 15 janvier. Comme vous voyez, c’est beaucoup de temps, mais vous pourrez aller interroger vos parents qui en savent probablement un grain de plus sur le sujet, l’ayant vécu. Donc, souvenez-vous, vous avez deux mètres complets de rouleaux de parchemin à écrire sur Harry Potter, un rouleau de parchemin sur celui-dont-le-nom-n’est-pas-prononcé et un autre mètre sur leur affrontement.
Plusieurs élèves n’avaient toujours pas compris étant à moitié endormis. Par contre, ils avaient probablement écris ça et lorsqu’ils se reliront, ils comprendront. Moi, j’étais plutôt contente, mon père serait forcément obligé de me donner quelques petites anecdotes ou mieux, sa biographie complète. Jamais, il ne nous avait parlé de sa jeunesse. C’était surtout le reste de la famille, et encore, ils ne disaient pas tout.
Maintenant, j’avais cours de botanique. Tiens, je pourrais peut-être interroger un peu Neville après le cours. Ce cours se passa plutôt bien, malgré mon manque de sommeil. J’étais plutôt douée en botanique. C’était en grande partie à cause de Neville. Dès mon plus jeune âge, il avait commencé à m’apprendre comment s’occuper de certaines plantes rarissimes.
Enfin, après, faisant fi de mon estomac qui grommelait, j’allais le voir.
-Bonjour Lily, que puis-je pour toi.
-Bonjour Neville, en histoire de la magie, on a un devoir à faire sur le grand Harry Potter, tu peux me renseigner un peu.
-Je croyais que le grand Harry Potter était ton père.
-C’est vrai, mais tu le connais. Il n’aime pas beaucoup dire ce qui s’est passer dans sa jeunesse.
-Il est pour quand ton devoir.
-Oh, seulement pour janvier.
-Sincèrement, Lily, je ne peux pas te dire grand chose. Il nous a fait promettre de ne rien dire. Je peux te dire quelques petits faits comme ce qui s’est passé lors de sa première année, de sa deuxième, le tournoi des trois sorciers, l’AD et autres broutilles qui sont sans doute écrites dans n’importe quel livre.
-Il t’a dit de ne rien dire à personne, mais sa propre fille n’en fait probablement pas parti.
-Au contraire.
-S’il-te-plaît parrain
-N’insiste pas Lily, mais je peux te promettre une chose, parle donc avec ton père ou écrit-lui et s’il ne veut pas, je peux te faire un témoignage de comment il était.
Je soupirai.
-Tu dois savoir que ce témoignage se retrouve dans à peu près tous les livres sur Voldemort et Harry Potter. Je crois bien qu’ils ont essayé de soustraire des informations à peu près tout le monde sauf les personnes concernées.
Après quoi, mon estomac a finalement obtenu gain de cause et je suis allée manger pendant que j’en avais encore le temps.
Heureusement que Neville n’avait pas ajouté de devoir à la longue liste. C’était un professeur apprécié beaucoup pour ça. J’avais tout de même quelques devoirs à finir. Enfin bon, en allant au cours de soin aux créatures magiques, même si ceux-ci n’étaient plus assurés par Hagrid, je pensai que lui aussi, je pourrai l’interroger. Mais pas aujourd’hui, j’avais des devoirs à faire. Et il faudrait que j’écrive à papa.
Le mercredi soir, je trouvais une petite case horaire pour la rédaction de la lettre. Ça m’a donné ça :
Cher papa,
Tu avais raison, les cours sont durs comme jamais ils ne l’ont été depuis. Je vais bien, Albus va bien, Rose et Hugo vont bien. Bref, tout le monde va bien. Enfin, à date. Les pratiques de quidditch ont recommencé et Albus est résolument déterminé à gagner la coupe. Les cours ont quand même un peu changé depuis ton temps. Par exemple, en histoire de la magie, rassurez-vous, ce n’est toujours pas plus captivant, on va étudier la guerre des années 90 et nous avons un mètre de parchemin à écrire sur Lord Voldemort, un autre sur leur affrontement et deux sur toi. Pourrais-tu me donner des renseignements. S’il te plaît, c’est le moment de te racheter pour toutes ces années où tu n’as rien dit.
Lily
À mon avis, c’est plutôt bien, surtout la fin où il va culpabiliser à mort. Ce soir-là, également, mes camarades ont enfin compris qu’ils avaient un devoir de quatre mètres en tout sur un passé qui concernait mon paternel. Ce sont les filles de mon dortoir qui ont été chargées de m’interroger. …videmment, j’ai fait celle qui savait quelque chose et qui ne pouvait pas le dire. Je dois avouer que je ne les ai jamais beaucoup estimées. Après moi, elles iront interroger mon frère Albus et peut-être mes cousins.
L’interrogatoire d’Hagrid a été fait le samedi. J’y suis allée seule. Malheureusement, là non plus, ça n’a pas été concluant. Malgré sa nervosité et mes suppliques, Hagrid a radoté seulement les histoires que je savais déjà et les qualités exceptionnelles de mon pauvre géniteur orphelin dès l’âge de un an où il avait été épargné par un sortilège à cause d’un ancien charme et de sa mère, une femme exceptionnelle dont je porte le nom.
Je comptais désormais sur ce qu’allait me dire papa. Maintenant que j’y pense, je pourrais peut-être interroger maman. Oui, je pourrais, mais elle ne me dirait rien. Elle, elle est trop forte, pas moyen de lui soutirer des informations. Elle sait déceler toutes les ruses et elle me connaît trop bien.
Peut-être que je pourrais faire un bilan avec Hugo. Ses parents en savent un brin sur mon père et ils en savent autant que lui sur cette foutue guerre.
-Alors Hugo, t’a réussi à dénicher de l’information?
-Non, et toi.
Tous les deux, ainsi que Jeremiah étaient dans un profond coin de la salle commune.
-Malheureusement non. Par contre, je vais essayer de faire parler papa.
-Moi, ce sera ma mère qui va y passer.
-Vous croyez qu’ils vous diront des choses intéressantes? demanda Jé
-Il y a des chances.
-Tu as toujours été optimiste, Lils, me dit Albus qui venait de s’avancer avec Rose et leur ami Anthony.
-Pourquoi tu dis ça, tu as déjà interrogé papa.
-Pas vraiment, on n’a pas parlé de ça lorsque j’étais en cinquième année.
-Alors, tu ne sais pas, peut-être qu’il me dira quelque chose.
-Il ne dit jamais rien à propos de ses jeunes années fit remarquer ma cousine.
-ouais, c’est toujours papa qui raconte des histoires, rajouta Hugo.
-…coute-moi Lily. Tu te rappelles de comment ils ont eu papa, tante Hermione et oncle Ron les renseignements qu’ils avaient besoin dans leur première année.
-Par Hagrid, avons dit Hugo et moi en cœur.
-Oui, et tu sais tout ce qu’il nous a dit à propos de ce qu’ils ont fait tous les trois dans leur septième année. Il nous a dit qu’à la fin, il avait fait réunir l’AD et l’Ordre du Phénix et leur avait fait prêter serment. Même que tatie Hermione leur avait jeté un sortilège de langue de plomb. Après ça, il leur a dit tout ce qu’ils voulaient savoir.
-Donc, seuls papa, oncle Ron et tatie Hermione peuvent dire tous ces mystères.
-ouais, oh et au fait Lily, il y a un certain Kenny King qui est venu me supplier de te parler et de te dire qu’il était désolé, qu’il était un beau salaud et qu’il voudrait reprendre une relation avec toi.
-Il peut bien être désolé, qu’est-ce que t’a répondu?
-Je lui ai dit de ne plus t’approcher de toi.
-Merci Albus.
J’ai toujours trouvé mon frère très sympa. Tout en écoutant Rose me dire que je devrais me lier avec quelqu’un que j’aime vraiment, je regardais Anthony à la dérobée. Vous voulez savoir mon secret. J’aime le meilleur ami de mon frère, comme l’a fait ma mère avant moi en fait. Et j’espère que mon histoire d’amour finira comme celle de mes parents.
Enfin bref, revenons à nos moutons. Il devenait impératif pour moi que papa m’envoie de belles informations.
Le courrier attendu vint la semaine d’après. Mon hibou prénommé Graup en raison de son obésité portait outre la lettre, un paquet qui je le savais, contenait quelques friandises de ma mère ou de ma grand-mère. La lettre que je me dépêcha de détacher était décevante.
« Cher Lily,
J’espère que tu étudies fort, il est important pour toi que tu réussisses tes buses afin de t’ouvrir des possibilités d’emplois. Pour ce qui est de ta demande spéciale, c’est non, ces informations que tu me demandes sont hautement confidentielles. Fait comme les autres élèves qui ne s’appellent pas tous Potter et qui doivent travailler dur pour faire leur travail. Pourquoi n’irais-tu pas à la bibliothèque ?
Ps : Ça me surprendrait qu’Hugo obtienne de l’information.
Cordialement, ton père, Harry Potter »
Cette lettre était froide, ton inhabituel chez mon père qui signait habituellement « ton père chéri, Harry Potter ».
Le lendemain, Hugo reçut une lettre de sa mère. Effectivement, sa lettre disait à peu près la même chose que la mienne. Il ne me restait plus que deux solutions : suivre le conseil de papa et aller à la bibliothèque ou profiter des vacances de Noël pour tenter de le faire parler. Ou bien les deux. Voilà mon plan. J’irais à la bibliothèque et verrais ce que je peux trouver de nouveau et j’userais de tout mon charme pour faire appel à sa pitié aux fêtes.
Le samedi matin d’après, selon mon plan, j’allais à la bibliothèque pour chercher des informations inouïes. Les autres cinquièmes années avaient d’autres devoirs à faire qu’un qui devait être rendu après Noël. En bref, mon père et ses amis avaient fait un bon travail. La plupart de ces livres ne comportaient que des faits irréfutables connus de tous, dont moi et des suppositions. Comme par exemple, la conclusion du livre « La vie secrète d’Harry Potter » disait cela :
« Par contre, malgré toutes mes recherches et celles de nombreux
collègues, personne n’est jamais parvenu à démystifier certains
points. Comme par exemple, qu’a réellement fait Harry Potter
lors de sa septième année. Il ne s’est pas rendu à Poudlard, ça s'est
sûr. Enfin, peut-être y était-il, mais il ne suivait pas ses cours.
Pourquoi ne s’est-il pas montré avant? Il devait savoir que des
gens mourraient. Certains témoins ont affirmé que Mr Potter pré-
tendait avoir quelque chose à faire lorsqu’il s’est montré à
Poudlard. Qu’est ce quelque chose? D’autres témoins ont
affirmé avoir aperçu notre héros descendre de la grande tour
où Albus Dumbledore avait été assassiné par Severus Rogue
ce même soir. Est-ce vrai?
Et pendant qu’on en parle, Harry Potter a prétendu que Severus
Rogue avait toujours été de leur bord, qu’il avait assassiné l’an-
cien directeur de Poudlard sous les ordres de ce dernier et non de
ceux du mage noir. Malgré tout le respect que je dois à Harry
Potter, permettez-moi d’en douter. Il me faudrait une preuve bien
convaincante pour adhérer à cette thèse, une preuve que Harry
Potter n’a jamais fournie au monde sorcier. Est-ce de la naïveté
ou bien le survivant a-t-il une preuve qu’il désire garder secrète.
J’ai une autre question. Harry Potter est-il réellement l’élu? Y a-
t-il réellement une prophétie sur ce sujet?
Et encore, si je me forçais encore un petit peu, je pourrais trouver
des centaines d’autres questions.
Je crois qu’il n’y a seulement qu’Harry Potter et certains de ses
proches les plus proches, comme sa femme, ses amis, Hermione Granger et
Ron Weasley et son mentor, Albus Dumbledore qui le savent. »
Beaucoup de ces textes présentaient les mêmes lacunes : sa septième année, s’il était vraiment l’élu, si Rogue était innocent ou non, ce que Voldemort et certains membres de l’AD faisaient au ministère en 1996, pourquoi Voldemort a t-il voulu un tuer un enfant de un an. Je notai toutes ces questions. Je commençai aussi à rédiger mon devoir par ce qui était facile.
2022/01/1 Lily Potter
Harry Potter
Harry James Potter est né le 31 juillet 1980. Son père s’appelait James Potter et sa mère Lily Potter, né Evans. Beaucoup de gens s’accordent pour dire que tous les deux étaient des sorciers exceptionnels. Malheureusement, ils étaient traqués. Albus Dumbledore, directeur de Poudlard, le sait et leur conseille de se cacher avec un sortilège de Fidelitas. Malheureusement pour eux, ils ne choisissent pas le bon gardien du secret. Au lieu du fidèle Sirius, le meilleur ami de James, c’est Peter Pettigrew qui a été choisi. Ce dernier les trahis et le 31 octobre 1981, Voldemort vint leur faire une petite visite surprise dans leur maison de Godric’ Hallow.
Dès ce jour, le nom de Harry Potter fut connu dans toute la communauté sorcière comme étant celui qui a survécu, le survivant. Cette nuit-là, après avoir affronté James en duel, après avoir assassiné Lily qui voulait le protéger utilisant ainsi un charme de vieille magie, le dénommé Lord Voldemort a tenté de tuer le bébé qui deviendra le sorcier que nous connaissons tous pour une raison X. Contre toute attente, le sort de mort qu’il lui destinait, un Avada Kedavra rebondit et attaqua son lanceur. Au contraire du mage noir, l’enfant n’a eu comme préjudice qu’une étrange cicatrice en forme d’éclair.
Orphelin, le bébé dut aller chez la sœur moldue de sa mère et sa famille, les Dursley. Ce furent sans doute les pires années de son enfance. L’oncle Vernon, la tante Pétunia et le cousin Dudley le détestaient. Ils détestaient également tout fait sortant de l’ordinaire, dont la magie. Ils tentèrent, pendant les dix années suivantes, d’éradiquer toute magie de l’enfant. Sans succès. Lorsqu’il entra dans sa douzième année, le jeune homme reçut une lettre de Poudlard. Il ne savait pas alors qu’il était un sorcier. Ce fut un de ses grands amis, Rubeus Hagrid, déjà directeur des seaux et garde-chasse de Poudlard qui vint lui apprendre la nouvelle. D’abord incrédule, puis tout simplement heureux, le jeune homme suivit le garde-chasse sur le chemin de Traverse pour y découvrir gringotts, le quidditch et le reste du monde sorcier. C’est aussi là qu’Hagrid lui acheta une chouette immaculée qu’il prénomma plus tard Hedwige. Elle fut pendant longtemps sa seule amie pendant les vacances chez les Dursley.
Vint alors le moment d’aller à Poudlard. Après avoir suivi une famille de roux, il parvint à trouver la gare 9¾. Il y fit également la connaissance de Ronald Weasley qui est toujours son meilleur ami. Après une longue traversée et une arrivée en canot à Poudlard, il fut assigné dans la maison de gryffondor, la maison de ses défunts parents. Il y rencontra beaucoup de nouveaux camarades : Hermione Granger, Neville Londubat, Percy, Fred et Georges Weasley, Seamus Finnigan, Dean Thomas, Lavande Brown, Parvati Patil et plusieurs autres. Il fit également connaissance de son pire ennemi qui le resta jusqu’à la fin de leur scolarité, Drago Malefoy, un serpentard.
Le jeune Harry était un élève curieux et courageux, mais aussi intelligent, loyal et qui ne respectait pas toujours les règles. Le soir d’Halloween, alors qu’un troll s’était introduit dans l’école, son ami Ron et lui allèrent secourir une jeune fille du nom d’Hermione Granger. Se lia alors une amitié qui dure encore. Ron était roux et avait des tâches de rousseur. C’était un loyal ami qui avait le sens de l’humour. Il était doué aux échecs. Hermione, elle, était une jeune fille très studieuse. Bien que née-moldue, elle était la première de classe dans toutes les matières. Elle avait des cheveux broussailleux dont elle ne se préoccupait pas de peigner.
Harry devint cette année-là le plus jeune joueur de quidditch depuis plus d’un siècle. Il jouait au poste d’attrapeur, comme son père. Il s’avéra très doué et donna un espoir à l’équipe de gryffondor qui n’avait plus gagné la coupe depuis un moment. Hélas, la coupe alla une année de plus dans les mains des serpentards.
Cette année-là commença leur première enquête. Les trois amis notèrent vite qu’il se passait des choses étranges dans l’école. D’abord, un couloir interdit aux élèves sans raison, ensuite un troll peut-être là pour faire diversion, un voleur qui tenta de voler Gringotts, le balai d’Harry qui est ensorcelé. Ils interrogèrent leur ami Hagrid sans relâche. C’est ainsi qu’ils apprirent l’existence de la pierre philosophale. Ils soupçonnaient Severus Rogue, leur professeur de potions qui portait une animosité non-cachée au jeune Harry. Il s’avéra en fait que c’était leur professeur de défense contre les forces du mal, le professeur Quirell. Après une série d’épreuves, Harry, Hermione et Ron réussirent à l’empêcher de passer. Harry se retrouva une fois de plus seul à Voldemort qui était collé à l’arrière du crâne du professeur Quirell.
Puis, il rentra à Poudlard sur une voiture ensorcelé en deuxième année. De nouveaux faits étranges se produirent. Tout d’abord, un elfe de maison qui tente de l’empêcher de retourner à Poudlard, puis d’étranges agressions. Tout d’abord, miss Teigne, le chat du concierge et ensuite, Colin Crivey, un première année de gryffondor particulièrement agaçant. Ensuite, lorsque après avoir parlé fourchelang à Justin Finch-Fletchey, un sang-de-bourbe ( ce ne sont pas mes termes ) et que ce dernier se retrouve pétrifier avec le fantôme Nick-Quasi-Sans-Tête, les élèves commencèrent à penser que Harry Potter était l’héritier de Serpentard ( selon une vieille légende ). Les trois amis soupçonnaient leur vieil ennemi, Drago Malefoy. Il tentèrent de lui tirer les vers du nez en utilisant du polynectar et en se transformant en acolytes de Malefoy, Vincent Crabbe et Gregory Goyle. Il s’avéra que ce n’était pas lui.
Lorsque les agressions se poursuivirent avec la double agression de Pénéloppe Deauclaire, une serdaigle, préfète-en-chef et d’Hermione Granger. Dès lors, les mesures de sécurité à Poudlard doublèrent, Hagrid fut envoyé à Azkaban, temporairement et Albus Dumbledore fut renvoyé à cause d’un certain Lucius Malefoy. Un jour, Harry et Ron découvrirent un morceau de parchemin dans la main pétrifiée d’Hermione. Le monstre de serpentard était un basilic, un énorme serpent que si on regarde droit dans les yeux, on meurt. Le jour même, ils découvrent que Ginny, la petite sœur de Ron a été enlevé. Le professeur actuel de défense contre les forces du mal, Gilderoy Lockhart, Ron et Harry s’introduisirent dans la chambre des secrets qui était situé dans les toilettes des filles du troisième étage.
Harry, encore une fois seul, confronte Voldemort pour la troisième fois. La personne qui a ouvert la chambre était en fait Ginny, alors sous l’influence d’un journal intime. Harry Potter a réussit cette année-là à sortir l’épée de gryffondor du choixpeau ( seul un vrai gryffondor peut le faire ) et à libérer Dobby, un elfe de maison, des Malefoy.
Je m’arrêtai. Je ne savais quoi écrire pour la troisième année de son père. Je me souvenais qu’il avait réussi à éloigner une centaine de détraqueurs à l’aide d’un magnifique patronus en forme de cerf. Je se souvenais également que Sirius Black entrait dans cette période-là de la vie d’Harry, mais je ne savais pas exactement comment. Je la continuerais plus tard. Après tout, j’avais le temps. Essayons, un autre personnage maintenant : Lord Voldemort.
Il se trouva qu’en fait, on savait beaucoup moins de choses sur la vie du mage noir que sur celle de mon père. C’est tout juste si on connaissait son vrai nom : Tom Elvis Jedusor. Enfin, comme pour mon père, je vais commencer et terminer plus tard.
2022/01/15 Lily Potter
Lord Voldemort
Ce triste mage noir est né sous le nom de Tom Elvis Jedusor. Son père était un moldu très séduisant du même nom ( excepté d’ « Elvis » ) et sa mère était une sorcière abandonnée et malheureuse qui est morte dans l’orphelinat où le petit Tom grandit. Sa mère était une descendante de Serpentard. C’est là qu’alla le jeune Voldemort. Tout au long de sa scolarité, divers faits étranges survenèrent, dont l’ouverture de la chambre des secrets. Ils étaient entouré de gens qu’on pourrait appeler disciples. Plus tard, ils se donnèrent le nom de mangemorts.
C’était à peu près tout ce que je pouvais écrire. Je me demande comment je vais parvenir à écrire un mètre sur le sujet. Au moins, j’avais l’épilogue, qui était disons, l’éloge funéraire de celui-dont-persone-n’osa-prononcer-le-nom-pendant-un-long-moment fait par un certain Peeves, très connu des élèves de Poudlard. La guerre, maintenant.
2022/01/15 Lily Potter
le règne de Voldemort
Cette guerre dura sur deux périodes distinctes. La première était, à l’instar de la deuxième, une longue période de terreur pour sorciers et sorcières de Grande-Bretagne. Des gens de faisaient tuer. Leurs proches voyaient la marque des ténèbres flotter sur la maison lorsqu’il revenait. D’abord inconnu, cette période fut l’ascension de Voldemort au rang de pire mage noir, dépassant ainsi Gellert Grindelwald. Partout, des espions du mage s’étaient introduit, au ministère notamment. Parmis tous ceux qui le suivaient, seul un petit groupe de mangemorts lui étaient totalement fidèles. Beaucoup d’autres sorciers ne le suivaient que parce qu’ils étaient ensorcelés ou menacés. Ils utilisaient aussi, disait-on, une armée d’inferi, de détraqueurs, de géants et autres créatures que beaucoup préfèrent éviter. Pour leur résister, il n’y avait que l’ordre du Phénix, dirigé par Albus Dumbledore.
Là, c’était l’heure de ma pratique de quidditch. Je devais y aller. De toute manière, j’avais besoin d’un témoignage choc, en l’occurrence celui de mon père. À la prochaine alors.
Les jours d’après se passèrent vite comme de la neige qui fond au soleil. Le seul fait intéressant à dire est notre victoire écrasante contre les Serdaigles. Bientôt, l’euphorie du mois de décembre commença, et moi, j’attendais ce moment, comme étant le moment de vérité.
Tout d’abord, il ne voulut rien me dire. Nous avions constamment cette conversation.
-Dis-moi papa, qu’est-ce que tu faisais lors de l’année 97-98. Pourquoi n’étais-tu pas à l’école?
-Pourquoi tu me demandes ça Lily, je suis accusé de meurtre?
-non, sérieusement papa, je veux savoir.
-et moi, je ne veux pas te le dire.
-s’il te plaît papa, je ne le dirais à personne.
-Je croyais que c’était pour ton devoir d’histoire. C’est vrai que dire, ce n’est pas la même chose qu’écrire.
-ni écrire, je garderai ça pour moi.
-lorsque tu seras plus vieille, d’abord
-mais pourquoi?
-parce que.
Je voyais bien qu’il y réfléchissait. C’est pourquoi, chaque jour, j’allai l’interroger. Finalement, le dernier jour, il craqua. Maman vint nous chercher, Albus, James et moi, mais aussi Rose et Hugo. Il était dans son bureau avec ses amis oncle Ron et tante Hermione. Et il commença à parler.
-Assoyez-vous les enfants. Premièrement, promettez-moi de ne rien dire à personne.
-Promis, avons-nous dit tous les cinq en cœur.
-Alors, ouvrez grand vos oreilles et écoutez bien le récit de ma vie.
Il marqua une pause.
-À peine né, j’étais déjà orphelin. J’avais été protégé par un sort de vieille magie qui me suivi toute ma vie, ou presque. J’ai grandi pendant dix misérables années chez les Dursley que je détestais et qui me le rendaient bien. Puis, je suis allé à Poudlard qui fut pour moi, une véritable maison. J’y rencontra mes deux meilleurs amis.
Il sourit à Ron et à Hermione.
-Puis ma femme, mais ça, c’est plus loin dans mon récit. Dès la première année, j’ai été confronté à des choses que vous cinq n’ont pas rencontré encore. J’ai revu ce cher Voldemort, chose dont je me serais bien passé, mais disons, que c’était nécessaire. J’y ais surtout vécu des moments mémorables, tel la première fois où je suis monté sur un balai ou encore mon premier Noël joyeux. La deuxième année, je l’ai encore revu, Voldemort évidemment. En plus, j’ai appris que j’étais fourchelang. La troisième, j’y ais appris la peur. Et pas de la meilleure manière, avec les détraqueurs. Je me rappelle que dans le train qui nous menait, j’ai été le seul à m’évanouir. La honte. Le professeur Lupin —on vous a déjà parler du professeur Lupin, n’est-ce pas?- m’a assuré que c’était parce j’avais vécu des choses bien plus effroyables que n’importe qui. Et c’était vrai. Ce que j’entends lorsqu’un détraqueur est près de moi est bien souvent mes parents. C’est aussi lors de ma troisième année que j’en appris davantage sur mes parents. Mon père, en fait, faisait parti d’un groupe appelé Maraudeurs. Les autres membres étaient Sirius Black, mon parrain qui était à cette époque un dangereux criminel évadé d’Azkaban alias Patmol; Remus Lupin, loup-garou alias Lunard et Peter Petigrew, futur traître qui lui, on le croyait mort, déchiqueté en morceau, tué pas Sirius Black. Tous sauf Lupin étaient des animagus, rat, chien, cerf.
Je produisis cette année un très beau patronus pour que les détraqueurs ne s’en prenne pas à mon parrain qui était, je venais de l’apprendre, innocent. Personne, mis à part, Albus Dumbledore, voulut nous croire.
Et puis, j’entra en quatrième année. Vous savez bien ce qui s’est passé : la coupe du feu, le tournoi des trois sorciers, la mort de Cédric Diggory, le retour de Voldemort et encore une fois, je survécus, grâce à ma baguette, jumelle avec celle de Voldemort. Pour revenir, Voldemort utilisa mon sang qui contenait la protection de ma mère.
Vint ma cinquième année, peut-être la pire. Personne ne voulait croire que Voldemort était réellement en vie. On préférait croire que Dumbledore et moi étions fous. Cette Ombrage me grava dans la main « Je ne dois pas dire de mensonges ». Regardez, on le voit encore.
Il montra sa main avec des cicatrices blanchâtres.
-Hermione eut l’idée de fonder un club de défense qu’on appela AD pour Armée de Dumbledore. D’ailleurs, c’est Ginny qui a eu l’idée. Cette bonne femme m’a interdit de faire tout ce que j’aimais et souvent l’AD était tout ce qui me restait. Cette année, en voulant sauver Sirius, je me retrouva encore une fois face à mon pire ennemi. C’était juste après que mon parrain se soit fait assassiner pas sa cousine, Bellatrix Lestrange. Cette soirée-là, Dumbledore m’apprit une nouvelle bouleversante. Il existait une prophétie disant que je devrais tuer Voldemort ou me faire tuer par lui. …videmment, je ne devais pas à le dire à personne, sauf à Ron et à Hermione.
L’année d’après, Dumbledore me fit voir des pans entiers de la vie de Voldemort. Pourquoi? Je l’ignorais à ce moment. Je ne le sus que plus tard. Voldemort possédait des horcruxes. Un horcruxe est un morceau d’âme arraché et contenu dans un objet. Voldemort en avait six, son âme était donc séparée en sept morceaux. Une première. C’est ce qui lui avait permis de survivre lorsque l’Avada Kedavra qu’il me destinait s’est retourné contre lui. Bon, je ne conterais pas toute ma vie, si je n’ajoutais pas que c’est l’année où j’ai commencé à remarquer Ginny.
-Tu as oublié ta première copine, Cho, rétorqua oncle Ron.
-Tu n’as pas mentionné, Harry, que c’était aussi l’année où Ron sortait avec Lavande, répondit calmement maman.
-eh, répondit le principal intéressé.
Ils avaient l’air de gamins à se chamailler ainsi.
-Donc, je continue. Cette année était aussi celle où j’étais meilleur en potions qu’Hermione.
-À cause de ton livre du prince de sang-mêlé, répondit tante Hermione avec une pointe de mépris dans la voix.
-C’est là que je veux en venir. J’avais ce livre dans lequel il y avait plusieurs sortilèges et trucs de potions. Enfin bref, Dumbledore m’avait dit qu’il y avait six horcruxes : le journal qui était déjà détruit lors de ma deuxième année, la bague de Gaunt que Dumbledore avait réussi à détruire en perdant malgré tout une main, le médaillon de Serpentard, la coupe de Poufsouffle, un objet ayant appartenu à Gryffondor ou à Serdaigle et le dernier Nagini, son serpent. Un soir, il vint me chercher et nous sommes partis à la recherche d’un horcruxe. Il était dans une grotte. Dumbledore a but cette potion et ça l’a rendu très faible. Par la suite, rendu à Poudlard, on a été attaqué, en haut de la tour d’astronomie. Moi, j’étais caché sous ma cape d’invisibilité. C’était Drago Malefoy qui le menaçait de sa baguette. Dumbledore était désarmé. Malgré tout, Malefoy n’a pas pu. C’est Severus Rogue qui l’a tué.
Ce jour là, je perdais le dernier de mes protecteurs. Il y avait eu mes parents, Sirius, puis Dumbledore. C’est bien plus tard que je sus que c’était à la demande de Dumbledore lui-même que Rogue a tué celui-ci. Autre cruelle déception, l’horcruxe que nous avions trouvé n’était pas le bon.
Puis vint le moment où j’entrai dans ma dix-huitième année. Avec Ron et Hermione, nous avions prévu de ne pas retourner à Poudlard cette année-là. On voulait aller à Godric’ Hallow, puis partir à la recherche des horcruxes. Ce ne fut pas ainsi que ça se passa. On partit tout de même malgré la mère de Ron qui tenta de nous empêcher. On partit tout de suite après le mariage de Bill et de Fleur.
Des mangemorts nous retrouvèrent dans une rue moldue. On s’est demandé comment pendant un long moment. On élut ensuite domicile au 12 Square Grimmaud qui était la maison des Black, et donc la mienne. Avant, elle était protégée par un sortilège de Fidelitas. C’était toujours le cas, mais comme c’était Dumbledore le gardien du secret et qu’il avait dévoilé le secret à tous les membres de l’Ordre du Phénix, dont Rogue, tous ceux-ci devenaient gardiens du secret. On resta là pendant un mois. Depuis la nuit où Bill et Fleur étaient mariés, le ministère était totalement sous le contrôle de Voldemort. Et on me recherchait.
On y apprit que c’était Ombrage qui avait le médaillon de Serpentard. Au bout du mois, on s’introduisit au ministère pour le lui voler. Malheureusement, la maison n’était plus un lien sûr et on commença à aller camper. Ron et Hermione trouvaient le temps long, moi aussi d’ailleurs.
-Harry, dirent ces deux derniers sur un ton de reproche.
-On n’avançait pas beaucoup. On ne savait pas comment détruire l’horcruxe. Et même qu’une fois, on se rendit à Godric’ Hallow comme je le voulais au départ. Je vis les tombes de mes parents et notre maison, à moitié détruite. Malheureusement, Nagini, le serpent de Voldemort nous attendait. Il a averti son maître dès que possible. On s’est enfui, mais ma baguette était brisée, irréparable quasiment.
Notre enquête a finalement avancé lorsqu’une nuit, alors que je surveillais, j’ai vu une biche, un patronus. Je l’ai suivi. Mon instinct me disait de la suivre. Elle m’a mené à un petit étang avec l’épée de gryffondor au fond.
Il fit une pause.
-Voyez-vous, on avait compris, depuis un petit moment, que l’épée de gryffondor était le meilleur moyen de briser un horcruxe. C’était une épée faite par des gobelins, donc elle absorbait tout ce qui pouvait la rendre plus forte. Et il s’y trouvait que, en deuxième année, elle avait absorbé du venin de basilic, un poison qui ne possède qu’un seul remède. Malheureusement, lorsque je descendis dans l’étang pour m’emparer de l’épée, l’horcruxe que j’avais autour du cou tenta de me détruire. Ce fut Ron qui me secoura. Ce fut aussi lui qui détruit l’horcruxe.
Les joues de Ron s’empourprèrent légèrement.
-Par la suite, notre enquête a été relancée. Moi, je dois vous dire, que j’étais fasciné par ce qu’on appelle les reliques de la mort. Vous connaissez le conte des trois frères. Eh bien, tout ce qui y est écrit, est vrai. Il existe réellement une baguette de sureau très puissante, une pierre qui ramène les morts et une cape d’invisibilité merveilleuse. Je dois vous révélez que je possède encore une de ces reliques.
Il montra sa cape.
Voldemort, lui, s’intéressait à une autre relique, la baguette. Il ne connaissait pas la légende, mais il savait que la baguette de Sureau était une baguette très puissante.
Enfin, on du attendre que je prononce le mot Voldemort encore une fois pour que notre enquête soit complètement relancé. Le ministère, qui, je le répète, était sous l’emprise d’un certain Pius Thickness lui-même sous l’emprise d’un sortilège de legilimancie, avait mis un tabou sur le nom de Voldemort. Quiconque osait le prononcer son nom se voyait aussitôt localisé et tous ses sortilèges de défense, neutralisés. C’est ce qui nous arriva. On se retrouva au manoir des Malefoy, la base du camp de Voldemort et de ses fidèles. On y trouva une Bellatrix Lestrange, la sœur de Narcissa Malefoy, plutôt nerveuse de nous trouver avec l’épée de gryffondor supposé se trouver dans son coffre-fort. Hermione avoua sous la torture que c’était un faux. Un gobelin qui se trouvait dans le cachot confirma ( même si ce n’était pas le cas ). On parvint à s’enfuir. Un certain Peter Petigrew y laissa sa vie. Dobby, aussi. Je vous ai déjà parlé de Dobby, sans doute, le seul elfe libre. On se retrouva tous, avec les prisonniers du cachot, c’est-à-dire, Luna, Dean Thomas, Ollivander et le gobelin à la chaumière aux coquillages, la maison de Bill et Fleur. J’ai appris que tous les occupants du manoir furent sévèrement puni de m’avoir laissé échapper.
Là, j’avais compris que les Lestrange protégeait autre chose que l’épée de gryffondor dans leur coffre. Un horcruxe, peut-être et disons, que Ron, Hermione et moi, on a décidé d’aller y faire un petit tour. On fit équipe avec le gobelin à qui on promit de lui donner l’épée qu’on avait récupéré après qu’on en ait plus besoin. Ça s’est passé plus ou moins comme on l’espérait. On y trouva effectivement un horcruxe, la coupe de Poufsouffle. Sauf que le gobelin nous a trahi, il ne nous faisait pas confiance et qu’on du s’échapper à dos de dragon.
Enfin, bref, après un petit séjour dans la tête de ce cher Voldemort, j’appris que le prochain était à Poudlard. Et c’est donc dans cette direction que nos pas nous menèrent. Pour entrer à Poudlard, il faut d’abord entrer à Pré-au-lard. Ce qu’on fit et on déclencha une alarme, mais on trouva aussitôt refuge chez Alberfoth Dumbledore, le patron de la Tête du Sanglier. Il nous conta l’histoire de sa famille et le triste rôle de son frère Albus, histoire qui ne vous regarde en rien. Un tunnel menait à la salle sur demande. Cette salle hébergeait tous les membres de l’AD qui m’attendait en fait. Je les ai beaucoup déçu, je crois, lorsque j’ai dit que Ron, Hermione et moi cherchions seulement un objet et qu’après, on repartirait.
Il se trouve qu’ils voulaient tous nous aider. Je questionna les serdaigles pour savoir quel objet aurait pu prendre Voldemort. Le diadème de Serdaigle, un diadème perdu depuis des générations. Lorsque j’allai dans la tour de Serdaigle pour voir cet objet, un mangemort m’attendait. Ça voulait dire que j’étais sur la bonne piste. Et le professeur McGanogall que je croisais commença à organiser la bataille de Poudlard. Elle et d’autres professeurs chassèrent Rogue. Les élèves mineurs durent aller dans le pub d’Alberfoth. Ils ne restaient que ceux qui voulaient se battre. Et Ron et Hermione qui étaient introuvables. Ils étaient partis chercher des crocs de basilic dans la chambre des secrets. Moi, j’alla interroger le fantôme de Serdaigle pour savoir si elle savait où était le diadème. Elle le savait. C’était elle qui l’avait caché dans une forêt d’Albanie. Et elle avait déjà dit ça à un jeune garçon séduisant. Et Tom Elvis Jedusor était une personne très séduisante avant que ses pupilles prennent la forme de celles des chats, avant que ses narines deviennent deux fentes et avant que sa peau soit de cette blancheur horrible. Et puis, je me souvint de l’endroit où des générations d’élèves cachaient des objets défendus. Moi-même, j’y avais caché le livre de potions du prince de sang-mêlé.
Dans la salle, on y eut la désagréable surprise d’y trouver Malefoy, Crabbe et Goyle. Crabbe alluma un feudeymon qui ravagea la salle. Et il y laissa sa vie. Le diadème de Serdaigle fut détruit. Il ne restait qu’un horcruxe. Nagini.
Je vis Voldemort tuer Rogue, mais avant de mourir, celui-ci me donna des souvenirs.
Il resta pensif pendant un moment.
-J’y appris qu’il avait toujours été amoureux de ma mère et donc, qu’il avait toujours été de côté d’Albus Dumbledore. J’y appris aussi que depuis qu’il avait trouvé la bague des Gaunt, il était condamné, Rogue ne l’avait tué que par pitié. Et j’y appris le plus terrible : dans moi, il se trouvait une partie de l’âme de Voldemort. Je devais donc me sacrifier. Avant, je donnai la mission à Neville de tuer Nagini. Il se trouva qu’il y a une chose que Dumbledore n’avait pas prévu : bien que je me sacrifies, je ne mourus pas, car la protection de ma mère était toujours présente dans le sang de Voldemort et me maintenait vivant. La suite, vous la connaissez. Voldemort mourut et moi, je suis toujours là. Des questions?
-Comment saviez-vous quel objet étaient des horcruxes, demandai-je.
-oh, il se trouve que Dumbledore connaissait très bien Voldemort et qu'il a enquêté sur sa vie.
-Qui a produit le patronus de biche, demanda James.
-oh, c’était Rogue.
-Tu as dit que tu possédais encore une des reliques de la mort. Cela veut-il dire que tu as déjà eu les autres. Ça c’était Rose qui l’avait demandé.
Papa sourit.
-Tu es bien la fille de ta mère, toi. Oui, j’ai ai déjà possédé. Mais maintenant, elles sont perdues et la baguette perdra son pouvoir lorsque je mourrai.
-Et les Malefoy. Comment se fait-il qu’ils ne soient pas à Azkaban, demanda Albus.
-Il se trouve que Narcissa me sauva la vie. Et Drago était inoffensif. On l’a quasiment obligée de faire tout ce qu’il a fait de mal.
-Comment ta baguette a été réparé demanda Rose encore.
-Elle a été réparé par une baguette plus puissante avec un simple Reparo
Je demandai :
-Et pourquoi faut-il garder le secret.
-Tout d’abord, ce n’était que pour que Voldemort ne l’apprenne pas. Puis, on s’est dit que ce n’était pas des informations que devait savoir le commun des mortels. Alors, on a gardé le secret.
-Oncle Harry, vous avez parler des horcruxes à papa et maman, est-ce qu’on peut nous aussi en parler, demanda Hugo.
-Je crois que oui.
-Est-ce que je peux en parler à ma petite-amie, demanda James.
-Non.
-Mais, c’est sérieux entre nous
-Lors de votre nuit de noce d’abord.
J’étais maintenant dans le Poudlard Express. Je pensais à ce qui avait été dit pendant que Hugo expliquait tout à Jé. J’avais décidé de commencer mon devoir. Maintenant, j’avais presque terminé.
« Personne ne l’a pleuré. Dans sa vie, la chose qu’il a aimé le plus était son fidèle serpent, Nagini, mort lui aussi. Tout le monde était heureux. Cette mort signifiait la fin d’une ère de terreur et le début des belles années. Un certain esprit frappeur a chanté ceci :
« On les a eus,
Vaincus, battus,
Le p’tit Potter est un héros,
Voldy nourrit les asticots,
Ils ont tous été écrasés,
Maintenant, on peut rigoler! »
À mon avis, ça résume bien la situation. »
Postface
Harry venait de finir son récit. Seul Ron était resté dans son bureau.
-Merci, lui dit-il.
-Pourquoi, demanda ce dernier légèrement surpris.
-De ne pas leur avoir dit que j’étais parti alors qu’on campait.
-Ça, mon vieux, c’est quelque chose entre toi, Hermione et moi. À la rigueur, peut-être Bill, Fleur et Dumbledore. Ça ne l’est concerne pas plus que la vie de Dumbledore.
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