La fin d’une guerre ?
Mon corps porte toujours les blessures, mon âme espère à tord un peu de réconfort. Est-ce cela que je devrais ressentir à la fin d’une guerre?
Joie et larmes coexistent dans la même pièce, sur le même visage.
J’aimerai disparaître, fuir toute cette agitation et te retrouver. Te retrouver toi mon frère.
Mon cœur a cessé de battre lorsque j’ai aperçut ton visage livide privé de toute vie. J’aurai aimé être à ta place, j’aurai aimé pouvoir transplaner loin de tous ces gens qui me serrai dans leur bras en espérant me donner un peu de réconfort. Mais quel réconfort ? Personne ne peut comprendre, je viens de perdre ma moitié, la seule personne qui me comprenait les yeux fermés. Jamais je ne me suis retrouvé perdu de la sorte. Mon âme crie. Je t’attends. Mais tu ne me répons pas; tu ne me répons plus. Mon frère.
Cette soirée que tu ne connaitras jamais c’est la fin de la guerre. Tu l’as tellement rêver sans jamais imaginer le pire. Maman, papa, Charlie, Bill, Percy, Ron, Ginny. Tous pleurent ta mort. Moi, je n’arrive même pas à l’enregistrer.
Si tu savais comme je me déteste ! C’est moi qui aurai du être à ton poste, mais seulement au dernier moment on a changé d’équipe.
Une action, un fait, un geste et tout est changé à jamais; je comprends enfin ce que les moldus nomment « l’effet papillon ».
Je voudrais retourner en arrière. Me pardonneras-tu un jour de t’avoir privé de femme, d’enfant, de vie tout simplement.
Je regarde une dernière fois ton visage. Je me regarde dans le miroir. Plus jamais cette ressemblance ne m’étonnera, je t’ai perdue à jamais. Je me détourne de tous. Ma place n’est pas parmi les vivants moi qui suis presque mort ce soir. Le jour vient à peine de se lever. C’est le premier sans toi.
Je fais le tour du lac et te revois en train de te ridiculiser lors de notre 3° année en tentant de séduire une nouvelle de serdaigle. Est-ce un sourire qui apparait sur mon visage? Non ce n’est pas ça, mes larmes coulent. Je suis seul maintenant, je peux me laisser aller sans aucune crainte me débarrassant de toute pudeur.
J’ai mal, à toi qui ne m’entends pas je peux l’avouer. J’ai mal et je sais que cela ne passeras pas. Le lac semble si attirant. Moyen pour te retrouver ? L’eau est à peine froide. Je lutte contre moi-même pour ne pas me laisser couler. Un dernier instinct de survit semble toujours exister.
Est-ce toi qui veille encore sur moi ? Par pudeur ou stupidité je ne te l’ai jamais dis : je t’aime mon frère.
Note de fin de chapitre :
C'est ma première fanfiction mais je n'attends de votre part aucune indulgence !!!
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