La nuit l’enveloppait, elle regardait les cadavres étendus juste devant elle. Jamais elle n’aurait imaginé qu’une victoire puisse lui laisser un tel gout amer. Ron, Hermione et enfin Harry ils avaient tous les trois disparus la laissant seul au milieu de la grande salle. Jamais elle ne s’était plainte mais seulement aujourd’hui elle aurait espéré un peu de tendresse pour lui faire oublier la mort de son frère.
Fred. Fred couchait sur ce sol si froid. Fred qui semblait malgré l’horreur de la situation avoir un ultime sourire au lèvre.
Avant sa mort il s’était confié à elle. Il lui avait parlé comme à la petite fille qu’elle n’était plus. L’espace d’une conversation elle avait ressentit l’admiration et le respect de son frère. Mais Ginny avait aussi entendue ses inquiétudes. Pendant une fraction de seconde le masque du farceur s’était fissuré. La peur était présente en lui, une peur qu’elle aurait aimé pouvoir ignoré, une peur qui faisait écho en elle-même. Il n’avait confié à personne d’autre son désespoir, même pas George. Peut-être parce qu’avec lui ce n’était pas nécessaire.
Touchée par ces confidences elle n’avait cependant pas trouvé les mots pour le soulager. Elle l’avait seulement prit dans ses bras et espérait retrouver sa famille unit à la fin de la guerre.
Maintenant tout était finis.
Elle traversa le château sans s’arrêter. Partout des pleurs et des gens qui peinaient à croire que les mangemorts et voldemort étaient enfin vaincus.
Personne ne semblait la voir…
Sa chambre était comme elle l’avait laissé quelques mois auparavant. Des souvenirs vinrent la frapper de plein feux. Jamais plus elle ne pourrait être innocente et pleine d’une joyeuse naïveté. Les années écoulées l’avait fait grandir plus tôt et plus soudainement que prévus. Devant tous elle était courageuse cependant aujourd’hui dans l’obscurité de sa chambre elle fondit en larme. Larmes qu’elle avait retenue depuis trop longtemps et qui dévalaient le long de ses joues.
Elle aperçut dans le miroir son reflet. C’est une jeune fille maigre et perdue qu’elle pût alors contempler. Elle se mit à trembler se félicitant d’avoir réussi à donner le change devant sa famille et ses amis.
Elle allait mal, bien plus qu’elle ne l’avait supposée.
Ginny regarda par la fenêtre elle avait perdue tout lien avec la réalité. Elle ne savait plus quel jour il était et encore moins qu’elle heure.
Son corps entier n’était plus que souffrance. Soudain une pensée encore plus funèbre que les autres la submergea. Ginny oublia tout le reste. Tous ceux qu’elle aimait avaient à présent disparus. Sans penser à la peine et au mal que cela aller entrainer elle bisa son miroir saisit le morceau le plus coupant et en silence elle se sentit partir. Partir loin, loin de toute cette tristesse, loin de ce monde…
Note de chapitre:
Toutes mes excuses pour les fautes qui pourraient s'être glissées.
Note de fin de chapitre :
Premier chapitre. Donnez moi votre avis. J'ai vraiment besoin de critiques. Merci Merci
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