Tit OS Harry/Mione! spécialement pour Lamona! Merci pour tout! Je t'adore!!!!!!
Bisous
Laloea
«Harry Potter, dit « le survivant », né le 31 juillet 1989, fils de James Potter et Lily Potter, filleul de Sirius Black, meilleur ami de Ron Weasley (fils du ministre de la magie depuis peu) et fiancé de Hermione Granger, a vaincu le Seigneur des Ténèbres il y a trois jours. Une seconde fois cet enfant-miracle sauve le monde des sorciers et des moldus de la chute vers les ténèbres. Harry Potter, dit « le survivant » est décédé le 2 juin 2006.
Aujourd’hui 5 juin 2006 à 14h30, à Poudlard, auront lieu ses funérailles. »
Non ne vous méprenez pas, vous avez bien lu, Harry Potter mon meilleur ami, mon confident, mon fiancé est décédé il y a trois jours. Il nous a tous sauvé et je suis très fière de lui, je savais qu’il réussirait et que nous pourrions vivre heureux. Mais heureux avec lui, pas « sans » lui. Je suis anéanti, j’ai envie de mourir et de le rejoindre mais je ne le peux pas car je porte en moi la dernière trace de notre amour. Notre bonheur, notre espoir, notre bébé. Je vivrais pour cet enfant c’est la seule chose de bien qu’il me reste à faire, mon seul futur bonheur. Je vois que Ron m’observe, il est tout autant malheureux que moi mais il essai de le cacher mais moi je sais, je sais qu’il va mal. C’était son meilleur ami. Il s’approche de moi et me dit ;
« Viens Mione, c’est l’heure. »
Il avait raison il fallait y aller. Nous étions revenu à Poudlard après la bataille finale et nous nous y trouvons encore maintenant. Dehors, il fait beau. Le parc n’a jamais été aussi beau mais toute cette beauté je ne la vois pas. Je ne vois que mon malheur qui transforme ma vie en film en noir et blanc. Aucune couleur, aucun son heureux. Rien. Je ne vois pas une touche de bonheur dans ce nouveau monde de paix. Ron me tient par le bras, nous sortons dans le parc, tout le monde est déjà assis et silencieux. Sur notre passage tout le monde se lève comme si nous étions des héros et nous applaudissent mais le seul héros dans cet histoire c’est lui, mon amour, mon ange, ma seule lumière. Nous avançons, sans ralentir, ni accèllerer, je baisse la tête je ne supporte pas de croiser leur regard mélé d’admiration mais aussi, et surtout de pitié. Un jour j’avais lu un livre sur Merlin et la dernière ligne c’était une phrase en italien : « Dum Spiro, Spero », mais tout cela c’est faut ! De la pacotille !
Nous arrivons enfin au premier rang où deux sièges nous on été réservé. MacGonnagal, devenue la directrice de Poudlard un an plus tôt commence par faire une éloge sur Harry puis le ministre de la magie, le père de Ron depuis peu, vient et parle de lui comme tout d’abord le survivant puis comme s’il avait été l’un de ses fils. Puis soudain comme si je sortais d’un transe qui avait duré des heures je relève la tête en entendant Monsieur Weasley m’appeler. Je me lève et m’approche de l’estrade. Je me sens mal, j’ai mal à la tête, j’ai la nausée, j’ai peur. Je me mets derrière le micro enchanté et je commence à parler.
« Bonjour à tous ! Pour ceux qui ne savent pas qui je suis je suis Hermione Granger. Je suis la meilleure amie de Harry mais aussi sa fiancée. Vous tous aujourd’hui, êtes là, connaissaient Harry soit par sa célébrité soit parce que comme moi vous avez eu la chance de le connaître personnellement et d’être devenu son ami ou son professeur et que sais-je encore…
Vous allez peut-être trouver prétentieux de ma part de dire cela mais je vous parlerais de Harry mieux que quiquonque car je le connais mieux que personne.
Sur lui je commencerais par vous dire qu’il n’aimait pas sa « célébrité », il détestait être le « survivant », et il ne faisait rien pour entretenir cette « célébrité ». Cette « célébrité » qu’il a eu je vous le rappelle à prix très cher alors qu’il n’a rien demandé. Il a perdu son père, sa mère, son parrain, son mentor et il a vécu toute sa vie chez des moldus ignoble. Pour rien au monde je n’aurais échangé ma vie contre la sienne. Peut-être que beaucoup diront que j’exagère mais ce n’est pas vrai, je n’exagère pas c’est la vérité. Personne sur cette Terre ne mérite ce qu’il a du vivre. C’est l’âme la plus pur que je connaisse, la plus modeste et la plus tendre malgré tout ce qu’il a vécu. Il a toujours pris sur lui-même et même si parfois il entrait dans des colères noirs contre le monde entier, il b’a jamais renoncé, il n’a jamais abandonné. Il ne VOUS a jamais abandonné. Oui, car s’il vous avez abandonné on ne serait pas ici aujourd’hui, on serait tous mort ! En effet, ça vous étonne, vous vous dîtes « s’il n’avait pas été là cela aurait été quelqu’un d’autre » mais vous avez tord ! Il n’y avait que lui qui avez le pouvoir de tous nous sauver. Un jour il m’a même dit que c’est quand il serait plus rien qu’il deviendrait vraiment un homme. Il savait, il avait deviné, il s’était résigner pourtant moi je continuais d’espérer et d’y croire. Pour vous éclairer, je pense que le jour est arrivé que vous appreniez la vérité ! Il existait une prophétie à propos de lui et du seigneur des ténèbres. Elle disait ceci : « celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche… il naîtra de ceux qui l’ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois… et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore… et l’un devra mourir de la main de l’autre car aucun des deux ne peut vivre tant que l’autre survit… Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois… ». Vous avez compris. IL devait tuer ou être tuer, il devait être la victime ou l’assassin et malheureusement il est les deux. Paix à son âme.
Pour ceux qui nous connaisse mieux, vous savez à quel point Harry, Ron et moi étions inséparable depuis notre première année. Parfois, et même souvent, il y a eu des tensions mais cela n’a jamais été très sérieux. Il y en avait toujours l’un des trois pour réconcilier les deux autres. Pourtant aujourd’hui, nous sommes seuls, je suis seule avec… avec son enfant. En effet, nous devions vous l’annoncer pour son anniversaire…le destin en a voulu autrement… Je ne sais plus vraiment où j’en suis mais une chose est sûr, cet enfant saura que son père était un héros et qu’il nous a tous sauvé… Je vais vous dire quelque chose qui me tient très à cœur, Harry m’avait promis que… »
Je ne peux pas finir ma phrase, j’éclate en sanglot. Ron arrive pour me soutenir et je m’évanouis.
Lorsque j’ouvre les yeux je suis à l’infirmerie. Je tourne la tête et je découvre Ron prêt de moi, il semble dormir. On dirait un gros bébé comme cela, je me mets à rire. Oh ! Je l’ai réveillé ! Il me regarde et me souris. Etrangement, j’ai l’impression que ce n’est pas le Ron qui m’a pris dans ses bras tout à l’heure. Ce ron là était bien celui que je connaissait mais il semblait heureux.
«Tu te sens mieux ? m’interroge t-il.
- Oui, mais qu’est-ce qui s’est passé ?
- On était en train de discuter sous le chêne dans le parc avec Harry, on était tous les tr…
- Attend ! Je le coupe. Tu viens de dire que l’on était avec Harry dans le parc… Mais, je me mets à pleurer, comment peux-tu être aussi cruel ? Harry est mort !
- Qu’est ce que tu racontes ? Il n’est pas mort !
- Arrête Ron ! Tu te fais du mal pour rien et tu m’en fait aussi ! Il faut se rendre à l’évidence, on est tout seul maintenant ! Il est mort !
- Tu délire Mione !
- Harry est mort il y a trois dans la bataille contre Voldemort en tuant ce dernier par la même occasion !
- Quoi ?! mais Voldemort est mort il y a des mois Mione ! répondit Ron complètement perdu.
- Je ne comprends plus rien !
- Tu es sûr que ça va Mione ?
- Oui, oui, ça va ! Mais où est Harry s’il n’est pas mort ?
- Il va arriver, il est allé se reposer. Cela faisait plus de deux jours qu’il restait près de toi sans fermer l’œil et Mme Pomphresh lui a ordonné d’aller dormir.
- Ron va le chercher et MacGonnagal aussi !
- MacGonnagal ? Pourquoi pas Dumbledore ?
- Dumbledore ? lui non plus n’est pas mort !
- Ou là Mione tu m’inquiètes ! Je vais les chercher ! »
Le voilà qui s’en va. Mais où est-ce que je suis ? Harry est vivant, Dumbledore aussi et Voldemort mort depuis des mois ! C’est quoi ce cirque !? Je b’est pourtant pas rêvé tout ça ! la mort de Dumbledore, celle de Harry, la chute de Voldemort il y a trois jours ! C’est incompréhensible ! Ah voilà Ron qui revient, Dumbledore sur ses talons et … Harry ! Il est là ! Mon Harry ! Mon amour ! Ron et Dumbledore se mettent de côté et harry s’approche de moi et me serre dans ses bras. Je ne veux plus le lâcher. Si c’est un rêve je veux qu’il dure le plus longtemps possible. Mais déjà, je sens Harry relâcher son étreinte alors je le serre un peu plus fort contre moi. Je l’entend rire ! Ce rire ! je ne peux le rêver, il est trop vrai ! C’est son rire mielleux, doux et sincère que j’aime tellement… Il me chuchote à l’oreille :
« Ne t’inquiète pas ma princesse, tout va bien ! Je t’aime, !
- Moi aussi je t’aime mon ange, si tu savais, je t’aime tellement ! je lui répond.
- Maintenant dit moi, que s’est-il passé ? il me relâche et je m’appui sur l’oreiller.
- Je ne comprends pas ! Tu était mort en tuant Voldemort ! et vous professeur vous aviez été assassiné par Rogue ! J’étais en train de faire un discours pour… pour tes funérailles Harry et je me suis évanouis. Et quand je me suis réveillée, j’étais ici. »
J’étais totalement perdu mais tellement heureuse d’avoir Harry devant moi que rien n’avait d’importance tant que je restai ici.
« Que disiez-vous, Miss Granger ? Quels furent vos derniers mots ?
- J’allais parler d’une promesse que m’avais fait Harry ?
- Ah oui ? Laquelle ? m’interroge ce dernier.
- Tu ne t’en souviens pas ? Tu m’a promis qu’après la guerre nous pourrions nous marier et vivre heureux avec notre enfant !
- Notre enfant ? Tu es enceinte ?
- Oui en effet, Mr Potter ! affirma Mme Pomphresh.
- Tu ne savais pas tout ça ? je l’interroge.
- Non ! Et toi non plus d’ailleurs ! Car même avant de t’évanouir tu nous a dit que tu avais mal au ventre en ce moment et tu ne savais pas pourquoi !
- Professeur Dumbledore, c’est quoi ça ? dit Ron qui ouvre pour la première fois la bouche depuis le début.
- Je crois savoir mais c’est impossible ! La seule personne ayant réussi cela c’était … Merlin ! et la seule personne capable de le faire est son unique descendante, une élue ! Hermione as trouvé un livre sur Merlin et ses sorts ?
- Oui, pour Noël ! C’était un livre de la réserve !
- Le livre de l’élue… murmure Ron.
- Quoi ? demandèrent Harry et Hermione ne même temps.
- Vous connaissez la légende Mr Weasley ! Alors je vous la laisse la raconter.
- Une légende dit que l’élue sera la femme au cœur du plus pur des diamants. Elle dit qu’elle pourra alors choisir dans quel monde elle désire vivre. Elle fera son monde !
- Tu veux dire que je suis l’élue !
- En effet, Hermione ! Et l’amour que vous portez à Harry et si fort et sincère que vous avez créé le monde que vous désiriez sans même en être consciente ! Et je crois que c’est la promesse que tu lui as faîte Harry dans cet autre monde qui lui laissa espérér !
- Dum Spiro, Spero ! je crie.
- Vous avez tout compris ! Et puis vous savez mes enfants tout est possible, il suffit simplement d’y croire.
- Je ne m’en souvenez plus mais maintenant ça me revient . »
Harry je crois n’a pas tout compris mais qu’importe, un jour, je lui raconterai. L’espoir devait tous nous sauver et c’était vrai, ce n’était pas qu’une chimère. Je revis, je vis, je n’ai jamais cessé de vivre car je respirais… rien n’était perdu, rien n’était joué…
Tant que je respire, j’espère.