Os, écrite sur un coup de tête. M'inspirant un peu de mon propre vécu. Comme toujours, je ne suis pas très fière de moi, enfin passons, Bonne lecture!
Ce mot si simple, est pourtant pour moi le plus douloureux. Ces deux syllabes qui n'ont jamais pu sortir de ma bouche, car elles n'étaient pas assez digne de notre rang. Trop enfantin, comme tu me le répétais chaque fois que j'osais appeler mère, "maman".
Elle était tellement différente de toi, douce, attentionnée, et surtout aimante.
Le jour de son enterrement, tu n'as même pas versé une seule larme, restant stoïque face à la souffrance des autres, face à la souffrance de ton propre fils. Tu prononçais ton discours, essayant de faire croire aux autres que la tristesse te dévorais, mais ils savaient tous, que tu voulais juste retourner dans les bras de ton amante, la réconforter, et lui montrer à quel point tu l'aimais.
Es ce que tu l'as déjà aimé? Ne serais ce qu'un seul instant. As tu ressentis cette passion dévorante, qui fait de nous des êtres pathétiques?
Je ne sais pourquoi je te demandes cela, la réponse est tellement évidente, tu n'aimais qu'elle. Je me souviens encore, de la souffrance et des larmes qui naissaient dans les yeux de mère, quand tu regardais sa propre sœur, avec un désir non dissimulé. Je me souviens, de ses sourires forcés, quand tu prenais la main de ma tante, pour l'amener dans la chambre conjugal, alors que tu n'accordais jamais un regard à celle que tu avais épousée.
Vous avez agis discrètement, ne voulant pas lui faire de mal, mais elle n'était pas dupe, il suffisait de voir ses yeux rougis le lendemain matin, au petit déjeuner.
Je me suis toujours demandé, comment mère faisait pour rester aussi forte, pour continuer à t'aimer, et à aimer sa sœur, comment elle faisait pour continuer à vouloir votre bien.
Et toi, comment faisais tu pour embrasser ta maitresse, pour lui murmurer ses mots d'amours que tu aurais du dire à mère, comment faisais tu pour faire l'amour avec elle, sans penser une minute que tu détruisais peu à peu notre vie.
M'aurais tu aimé, si j'avais été son fils?
Peu importe, malgré tout cela, je n'ai jamais cessé de t'aimer, et de t'admirer. J'admirais ta grâce, ta froideur, et la façon que tu avais de ne jamais laisser transparaitre la moindre émotion.
Tu sais, j'ai toujours espéré voir une lueur de fierté passer dans tes yeux, quand tu me regardais, j'ai espéré cela jusqu'à la fin. Jusqu'à ta fin, ta descente en enfer.
Tu pensais que servir le plus grand mage noir de tout les temps, étais la meilleure chose qui puisse t'arriver, c'est vrai, cela te rapprochait de la seule personne que tu aimais, et tout le monde avait peur de toi. Mais regarde où tu es maintenant, enfermé dans un cachot humide d'Azkaban.
Tu es avec elle, tu dois être heureux malgré tout.
J'ai reçu une lettre du ministère, il y quelques instants, une courte lettre, quelques mots de condoléances, pour m'annoncer que votre sentence, était la peine de mort.
Vous auriez pu avoir la vie sauve, en montrant que vous regrettiez toutes ces vies que vous aviez anéantis sans la moindre pitié. Mais vous ne l'avez pas fais, proclamant que la seule chose que vous vouliez, c'était mourir ensemble, au nom de votre amour, au nom de votre maitre.
Je n'ai pas réussis à verser une seule larme, je n'ai pas réussis à ressentir le moindre sentiment de tristesse, en apprenant votre mort prochaine.
Félicitation père, j'ai finis par te ressembler, j'espère que tu es fier de moi, en lisant mes mots.
J'espère également que cette missive te parviendras avant que tu disparaisses, que tu puisses t'apercevoir à quel point ton fils a grandit.
Je voulais également t'annoncer que j'allais me marier. Avec Megan Jones. Elle n'est pas à Serpentard, et c'est une sang mêlée. Elle aime ses parents, peu importe qu'ils aient des pouvoirs magique ou non.
Je crois que tu sais le principal maintenant. J'espère que tu ne me hais pas trop, en se moment précis. Même si tout ceci m'est égal. Tu vas mourir, et je vais vivre, je vais être heureux, et pour une fois, tu ne seras pas là pour tout gâcher.
Quand j'étais petit, tu m'as appris que le bonheur n'était qu'une chimère, et que l'amour était éphémère, et je sais maintenant que tu avais tord.
Sache papa, que malgré tout ceci, je t'aimerais toujours, et cela jusqu'à la fin des temps.
Ton fils, Drago.
Quand Lucius Malfoy reçu cette lettre, il eut un sourire, le premier depuis bien longtemps. Il allait mourir, mais il savait que désormais son fils n'avait plus besoin de lui, il savait que Drago allait avoir la vie qu'il avait toujours rêvé d'avoir, sans pourtant oser l'espérer.
Quand la mort vint à sa rencontre, il tenait dans ses bras Bellatrix. Ses yeux étaient fermés, mais son cœur était grand ouvert.
Alors, votre avis? Personnellement j'ai galéré pour faire la fin... Et je la trouve horrible, mais je ne savais pas comment la finir... J'espère que vous avez aimé! N'hésitez pas à me donner votre avis :D