Depuis l’aube de notre temps
L’amitié anime les grands :
Personne ne peut se construire
Sans un seul être à qui sourire.
Le Mage Hector le sait bien,
Puisqu’il est l’agent du destin
Qui voulait unir les fondateurs
De ce lieu chargé de bonheur
Appelé école Poudlard.
Ce cher et vieux petit roublard
Organisa une belle fête
Afin de célébrer la défaite
De l’ignoble Ketuchamer
Qui avait ravagé ses terres.
La victoire du Mage Hector
Était due au jeune Gryffondor,
Un preux chevalier anglais
Que l’injustice rebutait,
Qui avait rejoint l’Aquitaine
Et combattu pour son mécène.
Ainsi était Ketuchamer était mort,
Vaincu par l’anglais le plus fort
Grâce à des pouvoirs enseignés
Par Hector trop vieux pour en user.
La fête honorait Godric
Et pour remercier l’héroïque
Chevalier et sorcier
Un beau présent lui fut donné.
Il s’agissait d’une pierre
Aux miroitantes couleurs éclair.
Quand Gryffondor la toucha,
Une grosse voix s’en éleva.
«z88;Godric », lui dit-elle «z88;mon ami,
L’on souffre en Calédonie,
Ses frêles habitants ont besoin
D’un protecteur magicien.z88;»
N’écoutant que son courage
Godric entreprit un voyage
Qui le mènerait d’Aquitaine
En Calédonie, à sa reine
Belle et cruelle qui n’aimait
Que faire souffrir ses sujets.
Arrivé dans la région de Londres,
Gryffondor rencontra dans l’ombre
D’une auberge de voyageurs
Appelée Chaudron Baveur
Un jeune homme riche et bavard
Répondant au nom de Salazar
Et à qui une pierre noire
Avait demandé que ce soir
Il se trouvât attablé
Dans ce bistrot mal famé.
Godric lui expliqua son dessein
Et ils repartirent comme s’ils n’étaient qu’un
Car Salazar, ambitieux,
Pensait qu’il gouvernerait mieux
La Calédonie que sa Reine,
Tandis qu’en Aquitaine
Hector se frottait les deux mains :
Ses pierres provoquaient le destin.
Godric et Salazar, rencontrèrent
Aux abords de Stonehenge et ses pierres,
Une belle jeune fille blonde
Qui dansait dans une ronde
Afin de fêter l’arrivée
Du jour le plus long de l’année.
Les moissons commenceraient
Et on donnait un banquet.
Les voyageurs furent invités
A se divertir et à manger
Par la pauvre et tendre Helga
A qui une pierre chocolat
Avait évidemment demandé
D’offrir l’hospitalité
Aux deux jeunes et beaux fils
Qui arriveraient au solstice.
Leurs longues conversations
Sur la dramatique situation
Des calédoniens conduirent
La paysanne à venir
Aider les habitants du pays
De la Reine Mewily.
Ainsi les trois jeunes gens
Attinrent le pays du vent.
Dans les villages décimés
Ils formèrent une grande armée,
Qu’ils menèrent sans attendre
Forcer leur Reine à se rendre.
Mais Mewily dans ses murailles
Ce sont ses soldats qui bataillent
Devant l’imposant château
Entouré d’un grand plan d’eau.
Et tandis que le sang coulait
Et que tous les chevaux s’écroulaient,
Que les flèches volaient et sifflaient,
Que les hommes souffraient, mouraient,
Dans la bibliothèque des lieux,
La fille de la sorcière des miséreux
Trouva alors une pierre grise
Qui lui demanda de suivre la bise.
La jeune Rowena écouta le vent
Qui la mena alors aux trois grands
Chefs de l’armée des victimes de sa mère.
C’est alors que leurs pierres brillèrent
Et que la voix du Mage Hector
Résonna telle celle d’un ténor
Leur racontant une prophétie
Qui devait changer leurs vies.
«z88;L’amitié est une chose sacrée
A laquelle vous allez goûter.
Peu importe que Princesse Rowena
Soit noble, que la pauvre Helga
Ne soit qu’une paysanne, que Godric
Soit orphelin et élevé à la trique
Ou que Salazar aie été
Par ses parents bien trop gâté.
Je peux voir au fond de vos cœurs
Que vous êtes comme frères et sœurs
Et que vos pouvoirs limités
Grâce à la magie de l’amitié
Sont sur le point de grandir
Et que vous pourrez faire périr
Le Mal qui empoisonne ce pays
Et faire de la Calédonie
Le berceau même d’une magie
Que vous vous devrez d’enseigner
Car elle est la seule sur laquelle compter.z88;»
Leurs pouvoirs devenus très puissants
Ils plongèrent la Reine dans le néant
Au terme d’un grand combat
Où brilla le merveilleux éclat
D’une amitié, de sa naissance,
Qui occulte les différences,
Les change en force et en atouts
Et fait de ce monde plein de dégoût
Le berceau d’un bel univers,
Où naîtra dans un millénaire
Une amitié encore plus puissante
Et que Lady Rowling vous chante…