Je dois confesser avoir un peu triché. Je me suis assurée que le total des sept drabbles faisaient bien 700 mots, pas un de plus, pas un de moins, mais il se peut que certains drabbles fassent 92 mots et d'autres 108. Vous me pardonnez ou pas ?
Bonne lecture !
Ron et Hermione, jeunes parents, sont dans leur lit, chacun occupé de son côté.
- Ron, tu peux aller voir si Rose dort toujours ?
- Je suis occupé, vas-y.
- Tu vois bien que je suis occupée moi aussi.
- C’est pas vrai. C’est de la paresse.
- Je lis, je ne me tourne pas les pouces.
- Et ta lecture est capitale ?
- Tout à fait.
- Menteuse. Tu paresses devant Sorcière-Hebdo.
Gourmandise
- Et alors ? réplique Hermione, les joues rouges.
- J‘ai rien dit, murmure Ron, moqueur.
- Quoi ? Tu as quelque chose à me dire ?
- J’aime cette nouvelle facette. Celle qui reconnait que la vraie vie, c’est pas que dans les livres érudits, que ça peut se trouver dans le courrier du cœur de Sorcière-Hebdo.
- Toi par contre, toujours pareil. Pose ce gâteau et va voir notre fille, Gargantua.
Envie
- Gargantua ?
- Tu vas finir large comme le lit.
- Tu sais bien que je ne grossis pas.
- Je sais… Ce qui est révoltant.
- Ah bon ? s’amuse Ron
- Tu manges pour six et tu ne prends pas le moindre gramme. Il suffit que moi je mange un carré de chocolat en trop et pouf ! Me voilà à la diète pour trois jours.
- Tu es envieuse de mon métabolisme parfait ?
Colère
- Ton métabolisme parfait ?
- Celui qui fait que je peux manger pour six sans grossir.
- Immature personnage.
- Tu dis ça parce que tu es vexée.
Hermione ne répond pas.
- J’avais raison.
- Va te faire, Ronald.
- Par les caleçons de Merlin ! Tu dois être drôlement en colère pour parler ainsi, sifflote Ron.
- Je ne suis pas en colère. Mais continue à te moquer de moi, et ça pourrait bien arriver.
Orgueil
- Tu sais c’est quoi ton problème ?
- Toi ? suggère Hermione.
- Tu es trop orgueilleuse, répond Ron sans prêter attention à la provocation de son épouse.
- Trop orgueilleuse ?
- Tu comptes répéter tout ce que je dis ?
- C’est pas le moment de me casser les pieds. Tu vas passer la nuit sur le canapé si tu continues.
- C’est pas un mal, un peu d’orgueil. Mais ce soir tu en as trop.
- Et toi ?
- Moi ?
- Tu refuses d’aller voir Rose parce que ton orgueil de mâle te dicte que c’est le rôle de la femelle.
Avarice
- Ne me fais pas passer pour un misogyne. Nous savons tous les deux que ce n’est pas vrai.
- Tu as raison. Tu ne veux pas aller voir Rose car ton estomac préfère ce gâteau.
- Non, en réalité c’est à cause de ton avarice.
- Mon avarice ?
- Depuis que l’on sait que tu attends un autre bébé, tu refuses que l’on fasse quoi que ce soit. C’est frustrant, tu sais, explique Ron.
- C’est… C’est juste que je suis un peu malade. Ca n’a rien à voir avec de l’avarice.
- Je ne suis pas responsable de tes nausées matinales, Hermione. Et j’ai des besoins, moi aussi, tu sais.
Luxure
Hermione pousse un soupir.
- Je suis désolée Ron. C'est juste que... cette grossesse m'a déjà l'air plus compliquée que la précédente.
- Mais tu n'es pas seule. Laisse-moi être là pour toi, dit il en passant sa main dans les cheveux d'Hermione. Et sois un peu là pour moi aussi. Nous vivons ensemble mais tu me manques quand même en ce moment.
Elle se penche sur ses lèvres. Leurs baisers se prolongent et quand Ron entre enfin en Hermione, il a un sourire fier. Il sait que ses disputes avec Hermione se transforment toujours en réconciliation sur l'oreiller.
C'est un pécheur mais il refuse de se repentir.
Merci de m'avoir lue !