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Pour l'Amour d'un Fils, Partie 1:
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Je marchais d'un pas rapide dans les couloirs du manoir, de mon manoir. Je revenais d'une réunion avec le Maître. Le Maître... Ces deux mots avaient un goût amer contre ma langue. J'étais un Malfoy, je n'ai pas de maître et je ne courbait la tête devant personne. Devant personne sauf le Seigneur des Ténèbres, j'étais pathétique. Toute cette fierté, tout ce pouvoir, sacrifié sur l'autel d'une erreur d'enfant. D'une erreur qui avait fait de moi un esclave, moi qui était fier de ne fléchir devant personne, chaque jour je me traînais au pied de mon maître comme le dernier des bâtards. Tous ces principes que j'avais inculqués à mon fils, je ne les respectais pas moi même. Dans sa lâcheté et sa couardise mon fils était plus un Malfoy que moi. Peut importe à quel point j'aimais le gosse, cette vérité était douloureuse. Draco avait raison je ne méritait que son mépris. Après qu'étais-je à part le serviteur d'un homme rongé par la folie. Pire que tout, je n'étais qu'un esclave parmi tant d'autre!
Perdu dans mes sombres pensées je ne pris conscience de la présence que Severus uniquement lorsqu'il posa une main légère sur mon épaule. Severus, ce maudit sang mêlé... Il était le seul à avoir l'oreille du maître, certains prétendaient même qu'il était son amant. Mon échec en était encore plus cuisant. Oui Snape se traînait aussi aux pied du Maître, mais lui à la différence de nous autres pouvait parler sans en payer le prix, lui avait le droit à l'erreur. Maudit soit cet homme!
Et maintenant, il se tenait là devant moi et il semblait vouloir me parler. Je haussais un sourcil méprisant.
« _ Lucius, je sais où est Draco. »
J'eus l'impression que le sol ce dérobais sous mes pieds. Mon fils, mon précieux fils, ce veracrasse puant savait où était mon petit ange. Ma stupeur fut brusquement remplacé par la colère et je saisis la chauvesouris des cachot par le revers de sa robe et le plaquai violemment contre le mur.
« _ Où est-il? » Sifflais-je avec rage, ne me souciant pas des règles Malfoyenne m'interdisant de montrer la moindre émotion et affirmant que je devais être maître de moi même en toute circonstance. Il s agissait de mon fils, par Salazar!
« _ Lucius, je doute que cette discutions soit l'une de celles que tu aimerais avoir dans un couloir ouvert à tout vent. »
Le petit con me connaissait trop bien, peu importe si j'apprenais qu'il avait un lien quelconque avec la disparition de mon fils... Et bien disons simplement que je ferai passer les punitions du Seigneur des Ténèbres pour celles d'un enfant de cœur. Oh oui, le génie des potions allait souffrir et j'allais me repaitre de ses cris.
Sans un mot je refermais mon poing su son bras gauche, celui qui portait la marque de notre infamie commune et je le tirais vers mes appartements. Son visage resta impassible, pourtant je savais que la force de ma poigne devait il être douloureuse. Maudit soit-il, cet homme est trop serpentard pour son bien!
Une fois arrivé je fermais la porte et lançais le plus puissant sort d'intimité que je connaissais. Snape rajouta un sort de son cru au mien et sans aucune gêne se laissa gracieusement tombé dans l'un de mes fauteuils.
« _ Je t'en pris Severus, fais comme chez toi. » Laissai-je tomber avec une ironie mordante, Salazar que cet homme était exaspérant!
« _ Je te remercie pour ton hospitalité. » Me répondit-il en inclinant légèrement la tête et il joignit ses doigts devant sa bouche et jambe délicatement croisée par dessus l'autre.
Salazar, malgré sa laideur naturelle et tous ces défauts, cet homme réussissait encore à agir avec une grâce totalement obscène à mes yeux. Un être pourvu de traits aussi austères et d'un corps aussi laid que le sien ne devrait pas être capable de se mouvoir avec une grâce dont j'avoue, à ma grande honte, être parfois jaloux.
« _ Alors? » Demandais-je, en m'assaillant dans le fauteuil faisant face au sein.
« _ L'Ordre de Phœnix détient ton fils.
_ Vraiment et comment fait-tu pour le savoir?
_ Ah mais mon allégeance est peut être moins évidente qu'il n'y paraît et il se pourrait que j'ai « poussé » Draco vers des eaux moins troubles.
_ Où veut-tu en venir?
_ Je suis le seul à savoir de quel côté ma faveur penche. Vu la conjoncture actuelle mes alliés doutent de moi... Par contre comment pourraient-ils douter d'un père cherchant à sauver son fils?
_ Potter est mort, les Phœnix ont perdus la guerre.
_ Potter est vivant, en mauvaise posture mais vivant.
_ Un esclave enfermé dans les cachots du Maître est impuissant.
_ Pas quand l'allégeance de son « propriétaire » n'est pas ce qu'elle semble être.
_ Je vois. Tu me fournis des informations, et je les transmet à l'Ordre en échange de mon pardon et celui de mon fils. C'est bien ce que tu proposes?
_ J'ai toujours apprécié travailler des hommes intelligents, Lucius, et tu ne m'a jamais déçu.
_ Bien je pense que ta proposition est acceptable. Bien sûre il va me falloir des garanties...
_ Potter sera prêt j'y veillerais. Après tout il suffit que le coup fatal soit donné par sa main, si par bonheur le serpent avait avalé une souris empoisonnée et bien se serait simplement et coup de chance.
_ Très bien je prendrais contact avec les phœnix prochainement. Je suis sûre qu'il aimeraient connaître les intention de Seigneur des Ténèbres vis à vis du ministère. »
Snape inclina gracieusement la tête dans ma direction, se leva avec fluidité et sorti de mes quartiers sans ajouté un mot. Pensif je restais quelque temps dans mon fauteuil retournant dans ma tête les informations que je venais d'apprendre.
Ainsi donc la chauvesouris n'avait jamais trahis le vieux fou... Hum Snape nageait dans des eaux extrêmement troubles, ce serpent visqueux avait un don certain pour passer entre les mailles de filet.
Bien il semblerait qu'il soit temps de planifier une rencontre avec les poulets grillés. L'idée de devoir supporter ses adorateurs des moldus me rendais malade, mais pour mon fils je le ferais! Si je pouvais lui offrir une vie libre, où l'ombre du maître ne se pencherait pas sur lui je le ferai. Mon ange méritait le meilleurs. Peu importe le prix à payer je le paierai pour lui.
Fort de cette résolution, je me couchais et tentais de prendre le repos nécessaire à la clarté de mon esprit. Demain, j'allais jouer mon avenir et celui de mon fils sur ma capacité à trouver les bon mots au bon moment.
J'étais assit dans l'un des salon privé de « L'orbe verte » et restaurant sélect étant miraculeusement resté neutre. Je devais me tenir à quatre pour ne manifester aucun signe de mon anxiété. Je mourrais d'envie de taper anxieusement du pied et de laisser mes doigts impassiants pianoter joyeusement sur la table en chêne massif me faisant fae.
Prenant discrètement une profonde inspiration, je me rappelais que l'Ordre n'avait plus d'espion et donc plus d'informations. Ils endeuilleraient à bras ouvert ne serait-ce que pour ça.
Le porte s'ouvrit et deux hommes enveloppés dans des capes de couleur sombre, en franchirent le seuil.
Sans un mot je leur fit signe de s'assoir, mes mystérieux interlocuteurs, retirèrent leurs capes laissant apparaître deux visages identiques surplombés par une chevelure d'un roux flamboyant.
Weasley, songeais-je. Ils avaient envoyé les deux jumeaux Weasley. L'Ordre avait dû tombé bien bas, s'il laissait deux imbéciles dans ce genre traiter une affaire de cette importance.
Les deux rouquins prirent place en face de moi, en silence. Finalement l'un d'eux pris la parole. Son expression avait un sérieux que je n'avait encore jamais vu sur le visage d'un Weasley, et sa voix était calme, posée et poli. J'étais agréablement surpris même si je ne le montrais pas.
« _ M Malfoy, vous souhaitiez nous faire par d'une information importante...
_ Direct, n'est-ce pas? Bien cela change agréablement de mes compagnons actuels. Disons que leur compagnie commence à me lasser et que je me languis de mon fils.
_ Votre est en parfaite sécurité et sera totalement libre dès la fin de cette guerre.
_ Aucun délits n'a été retenu contre Draco? » Demandais-je avec surprise en haussant un sourcil.
« _ Non, Dumbledore a été très clair sur ce point. Si Draco Malfoy n'avait pas sang sur les mains alors il devrait être pardonné et intégré au mieux parmi nous.
_ Je suis surpris, la plus part des gens ne font pas preuve d'une telle complaisance envers les Malfoy.
_ Pour le directeur, Draco n'était pas un Malfoy, mais un enfant.
_ Je crois que je peux comprendre, cela. » Affirmais-je en inclinant respectueusement la tête. J'avais beau ne pas adhérer pleinement aux idéaux du vieux fou, j'admettais au moins à moi même, que l'homme était juste.
« _ Bien sûre, » Intervint l'autre Weasley, « votre cas est différent. »
Une évidence, s'il y en avait. Considérer mon cas de la même façon que celui de mon fils aurait été stupide.
« _ Je suis heureux de voir que tout sens commun n'a pas quitté les phœnix, après la perte de leur leader.
_ Vous aviez des informations.
_ Oui, mais vous comprendrez qu'en venant ici je prend un gros risque et que...
_ Si vous coopérez avec nous, M Malfoy, nous vous accorderons le même pardon qu'à votre fils.
_ Nous veillerons aussi à ce que vous puissiez voir Draco relativement souvent pendant toute la durée de la guerre. » Ajouta son frère avec une regard connaisseur. Il semblerait que mon inquiétude pour mon fils est été des plus transparente. Bien c'était plutôt positif, cela me rendrais plus humain à leurs yeux.
« _ Vos conditions sont acceptables. Cependant je veux tout cela par écrit avec la signature du professeur Macgonagale, comme garantie.
_ Voici le document. »
Le Weasley sur ma droite me tandis un parchemin à l'allure officiel. Il s'agissait ni plus ni moins d'un contrat magique. Ce dernier avait déjà était signé à la fois par l'encre et la sang de la vieille chouette. Parfait mes futurs alliés était sérieux ET prudents. Une close du contrat garantissait que je ne fournirais aucune informations sur les affaires de l'Ordre à qui que ce soit et ce même indirectement. Malgré les apparences j'avais à faire à des gens intelligents. C'était agréable surprise. Autant travailler avec des idiots pouvait être utile dans certains cas, autant, cette fois, la situation était suffisamment délicate pour qu'avoir des alliés avec la tête sur les épaules soit primordial. Sans un mot de plus je signai le document par l'encre et le sang. Ce denier disparu dès qu'une goutte de mon sang fut appliquée à son pied, à côté de ma signature.
Les Weasley, n'ajourèrent rien se contentant de ma dévisager ouvertement, en sirotant leur boisson. Pas de félicitations, ps de serrage de main intempestif, rien qu'un silence prudent et contemplateur. Ces deux hommes n'étaient pas les joyeux imbéciles que l'on m'avait décrit. Il y avait plus d'intelligence et de ruse dans leur yeux que dans ceux de la majorité de mes « collègues ». A bien y réfléchir ce n'était guère surprenant! Il faut un certain talent pour réussir à créer les farces et attrapes dont il sont à l'origine. D'autant plus que certaines de leurs créations ont une réelle utilité stratégique.
Jusqu'à présent leur traits n'avaient exprimés que sérieux et prudence, je voulais les surprendre.
« _ Potter est vivant. »
Un petit bruit de surprise échappa à l'un d'entre et l'autre sortie une fiole remplie d'un liquide transparent de sa poche.
« _ Accepteriez vous de nous répéter cela sous l'influence du veritaserum? »
Je pris une profonde inspiration, je m'y attendais, mais ce n'est pas pour ça que j'appréciais cette idée.
« _ Soit à la condition que vous ne me posiez aucune question personnelle.
_ Très bien, je vais administrer la potion. »
L'homme s'avança vers et me demanda d'ouvrir la bouche. L'une de ses main se glissa sur ma nuque, sans doute pour m'empêcher de m dégager au dernier moment. Ca poigne était ferme, mais gentille. Il m'administra la potion avec douceur, veillant à froisser le moins possible ma dignité. Il s'abader sur la banquette à côté de moi, gardant une main sur mon poignet pour contrôler la vitesse de mon pou. Son frère commença son interrogation. Étrangement la chaleur de la poigne du rouquin sur mon poignet mon réconfortait. Je n'aimais pas abdiquer mon libre arbitre.
« _ M Malfoy, est-ce que Harry Potter est vivant?
_ Oui.
_ L'avez-vous vu de vos propre yeux?
_ Non.
_ Avez-vous la certitude de sa survie?
_ Oui.
_ Savez dans quelles conditions il est retenu?
_ Oui.
_ Quelles sont-elles?
_ Potter est l'esclave personnel de Severus Snape. »
Le visage de mon interrogateur s'assombrit. Cependant il continua de la même voix calme et posé.
« _ Tait-ce la seule information que vous souhaitiez nous transmettre?
_ Non.
_ Que souhaitiez-vous nous dire de plus?
_ Une attaque sur le ministère est prévu dans trois jours à l'heure du déjeuner. Cinq mangemorts doivent infiltrer le bâtiment, grâce aux failles que j'ai ouvert dans ses décences.
_ Pourquoi doivent-il infiltrer la ministère?
_ Pour enlever le ministre de la magie et ainsi donner le contrôle officiel du monde magique au seigneur des Ténèbres.
_ Quel mangemorts seront présents?
_ Les trois Lestrange, Rosier et Pettigrow.
_ Est-ce tout ce que vous vouliez nous dire, M Malfoy?
_ Oui.
_ Bien Fred donne lui l'antidote. »
Le rouquin à côté de moi me donna une fiole contenant l'antidote, je l'avalais rapidement, soulagé de pouvoir retrouver le contrôle de mes paroles.
« _ M Malfoy, nous vous remercions de votre coopération. Si à l'avenir vous avez des informations à transmettre envoyer un message à notre magazine de farce et attrapes. Nous organiserons une rencontre. » M'expliqua le Weasley me faisant face. Celui à côté de moi, Fred, ajouta:
« _ Venez à notre magasin par cheminette, jeudi à 15h. Vous pourrez y voir votre fils. Merci d'être venu aujourd’hui. »
Il rejoignit son frère, et ils me saluèrent, tous deux d'un hochement de tête avant de remettre leur cape et de disparaître. Je passais encore une demis heure au salon, réfléchissant à ce que je venais de faire. Désormais j'étais un espion de l'Ordre du Phœnix, cela en soit avait peu d'importance. Depuis mon erreur de jeunesse j'étais habitué à servir, non ce qui importait, était que j'allais bientôt revoir mon fils.
Jeudi était enfin arrivé. Bientôt j'allais quitter le manoir pour rejoindre mon fils. Rien que le fait de m'éloigner du maître sera un soulagement. L'échec de son plan au ministère l'avait rendu furieux. Les doloris était tombés, et plutôt deux fois qu'une. Salazar personne n'avait été épargné. Personne sauf Snape. Ce maudit bâtard était encore passé entre les mailles du filet! Le Seigneur des Ténèbres m'avait longuement puni, mais contrairement aux autres, une fois de retour dans mes quartiers j'avais eus la surprise d'y trouver Snape. Ce dernier me bourra de potion de soins et me mis au lit. Pour la première fois de ma vie je ressentis autre chose que du mépris pour le bâtard.
Enfin heureusement, personne ne suspectait une trahison et tout le monde blâmait tout bas le maître d'avoir sous-estimer les ministère.
Ca y est, il était l'heure. Je pris une poignée de poudre de cheminette, la jetai dans le feu avant de prononcer d'une voix claire le nom du magasin des jumeaux et de disparaître dans l'âtre.
Je fis une entrée des plus digne, en arrivant sur mes deux pieds sans ne serait-ce que trébucher. Je m'attendais à ce que l'un des jumeau m'accueille mais en lieu un place je fus percuté par une furie blonde qui s'accrocha fermement à mes épaules. Draco... Je refermais mes bras sur mon fils et enfouissais mon visage dans ces cheveux, envoyant au diable les règles ancestrales de ma famille. Salazar, qu'il m'avait manqué!
« _ Fils. » Murmurais-je.
« _ Père, vous m'avez tellement manqué!
_ Je sais Draco, je sais.
_ Pourquoi vous a-t-on laissé me voir? » Me demanda-il en se dégageant doucement.
« _ Je suis devenu un espion pour l'Ordre, personne ne te l'a dis?
_ Non, je suis souvent avec Granger et les deux plus jeunes Weasley, personne ne nous dit jamais rien sous prétexte que nous sommes des enfants. »
Je passais le reste de l'après midi à rattraper à le temps perdu avec mon fils.
Après cette journée, de retour chez moi, je savais que j'avais fait le bon choix. Mon fils ne sera l'esclave de personne. Pour un Malfoy la famille passe avant le reste et Draco est la seule famille que je reconnaisse. Ma femme est morte. Il ne me reste que mon fils et s'il faut que je traverse l'enfer pour le protéger je le ferais!
Voldemort, oui je suis capable de penser son nom, et bientôt je pourrais même le crier: Voldemort est mon ennemis!
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