Wellan avait déjà entendu parler de cette école. Il avait trouvé un livre¹ en parlant dans la tour d’Abnar. Cette école nommé Poudlard était la meilleure de ce qu‘ils appelaient « Grande-Bretagne » et même aussi de leur monde. Et Abnar lui avait bien confirmé leur existence. Wellan n’avait jamais été dans ce monde mais il avait lu une ancienne légende qui parlait de ces êtres inconnus.
« Les sorciers du bon côté aideront le nouvel ordre des chevaliers du nouvel ordre. Cette alliance profitera aux deux forces puisqu’ils combattront ensemble Le Seigneur des Ténèbres et L’Empereur Noir ».
Wellan avait beaucoup hésité, mais ils avaient des problèmes avec L’Empereur Noir et cette fichue légende leur disait de s’allier avec des sorciers. Etant donné l’urgence de la situation, Wellan avait donc décidé de tenter sa chance. Un de ses chevaliers faisait également l’objet d’une prophétie et une autre leur avait bien sauvé la mise leur de leur sauvetage des femmes du Royaume de Cristal sur L’île des Lézard. Abnar lui avait dit que c’était une de leurs dernières portes de sortie. Mais Wellan voyait là, autre chose qu’une simple chance d’alliance face à l’ennemi. C’était aussi une chance d’améliorer leur puissance magique, et de former leurs écuyers à une autre forme de magie. En parallèle, il ferait en sorte que ses chevaliers aussi profitent de cette formation, ainsi que les enfants qui étaient destinés à devenir des écuyers. Mais il lui faudrait aussi penser à garder des soldats à surveiller leur monde contre les attaques des hommes insectes et de leurs peuples asservis. Mais avant tout, il lui fallait d’abord entrer en contact avec ces sorciers. Il avait alors écrit une lettre.
Très cher sorcier,
Je n’ai aucune idée de la façon dont je dois vous appeler, et je sais que vous n’avez aucune idée de qui je suis, mais je requière votre aide. Je suis le Chevalier Wellan d’Emeraude et je dirige le nouvel ordre des Chevaliers d’Emeraude. Cet ordre a pour but de protéger nos territoires sur Enkievh. J’ignore si vous connaisser notre monde, mais nous essuyons depuis plusieurs dizaines d’années des attaques d’Amecareth, un roi guerrier insecte, qui rêve de dominer tout l’univers. Nous le repoussons sans cesse de nos frontières, car en plus de manier les armes, nous sommes des magiciens. Mais la situation devient de plus en plus urgente, et je crains que L’Empereur ne soit de plus en plus puissant et nous ne sommes pas plus d’une centaine de Chevaliers en comptant nos écuyers. Je pense que nous pourrions organiser une rencontre entre vos élèves et de nos écuyers afin de leur donner la même éducation et de compléter ainsi leurs connaissance de la magie. Mes Chevaliers auront aussi besoin de renforcer la magie de leurs mains. Je vous demande de l’aide car j’ai trouvé une vielle prophétie déclarant que nous devions nous allier afin de combattre Amecareth et un soi disant Seigneur des Ténèbres. Notre Maître Magicien dit vous connaître, aussi c’est lui qui vous transmettra ma lettre. Je lui laisse le soin de vous expliquer tout ce dont vous avez besoin de savoir à propos de notre monde. Sachez que nous sommes près à vous rendre service et à faire profiter à vos élèves de nos dons si vous êtes intérressés. Si vous avez besoin d’une quelconque autre chose, répondez-moi.
Le Chevalier Wellan d’Emeraude.
Il donna donc sa lettre à Abnar car même s’il ne lui faisait pas plus confiance qu’avant, il se sentait obligé de remettre leur sort entre ses mains faute de meilleure idée. Il détestait plus que tout être passif et ne pouvoir tout contrôler. Mais il avait accepté le fait qu’il ne pouvait rien faire de mieux que remettre toutes ses espérances aux mains de l’immortel. N’ayant toujours pas eux de réponse du magicien de Cristal, il continua à organiser la défense du continent, sans informer ses hommes de cette initiative. Il savait pourtant mieux que tous que quiconque que les Chevaliers n’étaient pas censés avoir de secret pour leurs sœurs et frères d’arme. Cependant, aucun d’eux ne devait s’élever en chef au dessus des autres et pourtant, Wellan avait tôt fait de briser cette règle dès son arrivée au château. Il ne savait pas combien de fois il avait dut lui-même appliquer ses fameuses règles de façon arbitraire durant leurs nombreux voyages sur la côte.
Abnar ne donnait toujours pas de nouvelles. Et même s’il on disait souvent « Pas de nouvelles, bonnes nouvelles », Wellan n’était pas sûr de pouvoir faire confiance à ses sorciers. Ils avaient combattu des sorciers maléfiques de l’Empereur Noir et il n’avait aucune façon de savoir s’il pouvait faire confiance à ceux-ci. Quelques fois, par curiosité, il se demandait à quoi ils ressemblaient. S’ils avaient la forme d’animaux ou s’ils avaient une forme inconnue.
¹ Ce livre n’est rien d’autre que « L’Histoire de Poulard » par Batilda Tournesac.
Nous n’étions plus qu’à quelques jours de la rentrée des classes et les jeunes sorciers ne tarderaient pas à revenir à l’école, pour ceux dont les parents ne le leur auraient pas interdit.
Comme à son habitude, des millions des questions assaillaient le cerveau du grand Albus Dumbledore. Mais, fait plus rare, un grand nombre d’entre elles ne comportaient pas une réponse satisfaisante à ses yeux.
Tout à coup, la cheminée de son bureau fut envahie par un puissant jet de flammes vertes, si bien que Dumbledore eu juste le temps de lisser un peu sa barbe pour se préparer à recevoir quelqu’un. Lorsque la lumière cessa d’être aveuglante, Dumbledore vit sortir de sa cheminée un homme qu’il ne croyait jamais revoir. Un homme au regard familier et meurtrier. Cet homme, il avait terriblement aimé, il avait passé d’excellents moments en sa compagnie, jusqu’à ce jours où ils s’étaient disputés. Ce jour où sa sœur était morte, peut-être de sa propre main. Il n’avait jamais voulu lancer un Prior Incanto pour savoir si c’était SA baguette qui avait tué sa sœur, pensant que savoir ne l’aurait pas aidé. Il avait eu cette réaction égoïste, même s’il ne pouvait s’empêcher de penser que la peine qu’il ressentait était une bien maigre punition par rapport au fait d’avoir emmené dans sa propre maison un criminel, avoir exposé son frère et sa sœur à un danger innommable sans les en protéger et avoir conduit de se fait sa sœur à une mort prématurée.
Et puis il y avait eu cet autre jour où il l’avait vaincu, pour le plus grand bien …Mais jamais il n’avait put racheter sa faute, même si on lui accordait des louanges au souvenir de cette bataille.
Ne sachant quoi dire, il décida de le détailler. Il n’avait quasiment pas changé. Il possédait toujours cette lueur maligne dans ses yeux qui avaient tant plut à Dumbledore dans sa jeunesse, comme si on avait arrêté le temps. Il surgissait devant lui comme un fantôme de son passé. Un fantôme qu’il aurait encore une fois plus que tout désiré effacer à tout jamais de sa mémoire. Mais Dumbledore devait bien se faire une raison, c’était un fait, Grindelwald se tenait devant lui, et c’était loin d’être un souvenir.
« - Avant que tu ne m’attaque, je veux que tu saches que je ne suis que porte parole. Lis d’abord cette lettre, commença Grindelwald, se doutant bien que le mutisme de son ancien ami ne serait que passager.
- Qu’est-ce qu …
- Lis-la ! » exigea Grindelwald.
Ne percevant aucune intention hostile, Dumbledore prit délicatement la lettre. Après l’avoir lu, il leva la tête, avec l’intension de trouver des réponses aux milliers de questions qui assaillaient déjà son esprit.
« - Je viens d’un autre monde, où je me suis réfugié après m’être échappé de prison. Les dieux de ce monde ont décidé de me faire confiance, et ils m’ont donné le titre d’Immortel. Je suis magicien conseillé auprès du Royaume d’Emeraude. Là-bas, je suis connu sous le nom d’Abnar. La magie que j’ai apprise est en tous points différente de celle que nous pratiquons ici, sur Terre. Je ne viens pas d’une autre planète, mais plutôt d’une sorte de monde parallèle à celui-ci. C’est difficile à comprendre, et moi-même je ne connais pas vraiment la nature de la relation entre ces deux univers. Là-bas, un vieux roi nommé Emeraude Ier a décidé de faire renaître un vieil ordre de chevalerie afin de défendre leur continent de la menace de l’Empereur Noir Amecareth qui veut conquérir sans cesse de nouveaux territoires pour étancher sa soif de pouvoir.
Comme tu l’as déjà lu, cette lettre t’est adressée de Wellan, un ancien enfant de Rubis qui est devenu le chef du nouvel ordre des Chevaliers d’Emeraude. Je suis leur chef absolu, et les dieux me font confiance malgré mon premier échec. En effet, il y a des centaines d’années -le temps s’écoule différemment là-bas- j’ai créé le premier ordre de chevalerie. J’ai recruté pendant longtemps des milliers d’hommes à travers le monde. Je leur ai alors donné d’immenses pouvoirs. Après de longues batailles acharnées contre l’Empereur, les Chevaliers d’Emeraude ont alors triomphés de leurs ennemis.
Leur but étant alors atteins, j’ai décidé de leur enlevé leurs pouvoirs, ils n’en avaient alors plus besoin, afin qu’ils reprennent leurs activités d’avant guerre. »
Le directeur eut un bref soupir, sachant déjà plus ou moins se que Grindelwald allait dire. Néanmoins, il le devança et lui demanda :
« - Et bien évidement, tu voulais les priver des tous leurs pouvoirs, sans leur donner quoi que ce soit en retour, alors qu’ils avaient tout de même sauvé toute l’espèce humaine de la surface du continent, dit Dumbledore dans un soupir.
- Je sais que j’aurai été pareil, qu’eux, mais je n’ai jamais été doué pour comprendre les gens et leurs peur, leurs besoins, leurs désirs… Contrairement à toi. »
Dumbledore ne broncha pas. Ils se fixèrent dans les yeux pendant un long moment, jusqu’à ce que Grindelwald ne rompe le silence.
Bien que Dumbledore se méfiait toujours de lui, Grindelwald lui expliqua tout sur les Chevaliers d’Emeraude et leur monde. Albus ne savait toujours pas quoi penser de cette histoire, mais il décida de répondre au dit Wellan, et d’organiser une rencontre, avec ses élèves le 1 Octobre de leur monde. Mais il décida de prendre un hibou en mesure de précaution.