« Ron,
Si tu savais à quel point je me sens honteuse… La lettre que je t’écris alors, je les recommencée des dizaines de fois… Je ne savais trouver les mots justes… Malheureusement, aujourd’hui, c’est trop tard tu es mort… Je m’en veux tant, t’écrire que je te quitte alors que tu es mort, c’est affreux !!!
Depuis plus d’un mois, j’essayais de te le dire mais je n’y arrivé point. Alors, il y a une semaine, j’ai décidé de te l’écrire… Je ne savais par où commencer, maintenant je sais…
Nous sommes en 6ème année et j’ai toujours su comme Harry d’ailleurs que tu étais jaloux de lui ! Pourquoi ? Qu’a t-il a envié ? Son destin, il nous l’a avoué, c’est tué ou être tué… Ses parents son mort, celui qui pendant deux ans il a considéré comme un second père, Sirius, est mort. Pendant onze ans, il n’a eu pour seul compagnie que des araignées dans un placard sous des escaliers… Alors explique-moi, de quoi étais-tu jaloux ? De sa célébrité ? De son argent ?
Depuis la rentrée de janvier, tu étais plus distant, je n’ai pas compris, nous sortions ensemble pourtant, n’étais-ce pas ce que tu voulais ? En août je l’avais accepté. Pourtant ta distance, ne m’a pas inquiété… Je pensais que tu voulais améliorer tes résultats… En effet, tu étais toujours à la bibliothèque. Mais avec Harry, tu nous as facilité la tâche. En effet, cela faisait plus d’un mois que nous entretenions une liaison secrète. Nous nous aimions depuis longtemps. Je ne suis sorti avec toi juste pour te faire plaisir, je l’ai su quand Harry m’a embrassé pour la première fois. J’ai su que c’était lui que j’aimais depuis tant de temps. C’est pour cela, que nous n’avions pas remarqué ton changement. Puis, le mois de mars est arrivé, j’avais décidé de te l’avouer, cela ne pouvais plus durer. Mais durant trois semaines j’ai essayé mais en vain, je ne pouvais pas. Comme je te l’ai déjà écrit, j’ai décidé de t’écrire une lettre… Je ne trouvais pas les mots justes : « Ron » ; « cher Ron » ; « mon ami »…
Et la journée d’hier est arrivée, ce fut la bataille finale. Toi et Harry êtes venu me réveiller et me demander de ne pas partir avec vous mais j’ai bien sûr refusé de rester au château et après une bonne dizaine de minute, vous avouant vaincu, je vous ai accompagné.
Arrivé sur le champ de bataille, l’on s’est tous perdu de vue… Il y avait des centaines de sorcier.La terreur reignait en moi, mais aussi la haine. La haine de voir un même monde se déchirer. Mais j'étais furieuse de voir tout ces mangemorts servir celui qui voulait tuer mon aimé. Après la choque de la première vue du champ de bataille, je repris mes esprits. J’ai tué des dizaines de mangemorts et après plus d’une heure tout le monde s’est figé et a observé ce qui se passait sous nos yeux. Harry et le lord noir venaient de s’élever dans les airs dans une bulle argenté. Puis, la bataille repris d’un coup comme si nous avions été hypnotisées puis soudain réveillé. J’étais effrayé… J’avais peur pour toi, pour Harry… Alors que bon nombre de sorcier était à terre, nous n’étions plus qu’une vingtaine à nous battre, un mangemort est apparu devant moi. Nous nous sommes livrés une bataille sans merci. Au bout d’un long moment, nous nous sommes retrouvés à quelques centimètre l’un de l’autre. Sous la cagoule, je vis deux yeux d’un bleu azur. Ces yeux… j’étais pourtant sur de les avoir déjà vu, mais où ? Je n’arrivais point à me souvenir… Puis tout devint clair, je venais de comprendre… J’étais dans une telle fureur que le sort mortel sortit de ma baguette sans que je ne comprenne comment… je venais de tuer un homme… je venais d’en tuer des dizaines d’autres… mais celui-ci… je savais que jamais je ne l’oublierais… il m’avait fait souffrir pendant 6 ans… Malefoy… Même si je savais que son père était mangemort, bizzarement, j’avais espéré qu’il n’en suivrait pas les traces…
J’eu même de la peine pour lui, après tout, c’est lui qui avait tout perdu en s’alliant du côté du mal… Tu ne penses pas ? Pourquoi s’allier au mal ? C’est stupide ! Tout le monde sait que l’amour triomphe toujours… Et l’amour c’est la seul chose que Voldemort n’avait pas, sa faiblesse, la seule.
Mais bon, je continue. Je venais donc de terrasser Malefoy quand il y eu une immense lumière qui apparut, puis plus rien. Je vis alors tous les mangemorts s’écrouler, ils ne leur restaient que quelques instants à vivre avant de rejoindre leur maître. Harry venait de tuer Voldemort, à jamais…
Il me fallut alors quelque temps pour comprendre que le bien avait gagné. Quand je réalisais enfin, Harry courait vers moi et il me prit dans ses bras… Nous restâmes longtemps enlassé, à nous embrasser. Au bout de quelques minutes, surgit soudain un homme derrière Harry. Ce mangemort avait trouvé la force de se relever pour tenter de finir la tâche de son maître. Je le vis arriver et j’hurlais : « Harry !!! Attention, derrière toi !!! » Il se retourna alors me lâchant et avant qu’Harry n’eut le temps de lancer un sort de protection, il recevait le sort mortel en pleine poitrine… C’est alors, qu’un miracle se produit une sorte de bouclier magique fit se répercuter le sort impardonnable sur son expéditeur, qui déjà à bout de force s’écroula…
J’allais, alors, voir Harry. Celui-ci s’était dirigé vers son agresseur. Je m’accroupis près de lui et il enleva la cagoule du mangemort. A la vue de l’homme sous la cagoule nous restâmes choqués quelques instant. L’homme dit alors quelques mots avant de mourir ; « Haine, Amour, Amitié. J’ai choisi la haine et vous l’amour… » Puis, il est mort.
Mais tu sais quoi Ron ? Je n’ai pas de peine… Ce n’était qu’un mangemort…
Tu venais de mourir sous nos yeux mais je n’avais pas de peine, tu n’étais qu’un mangemort… Et pour tout cela je te hais… Le seul que je plains dans cette histoire c’est Harry. Il a été trahi par son meilleur ami…
Tu avais découvert pour nous mais pourquoi avoir choisi la magie noire ? A moins que ce ne soit autre chose ? Je ne le saurais jamais…
Avec toute ma haine, mais aussi ma pitié,
Hermione
PS : J’espère que ta vie, ou plutôt ta mort n’est pas trop dure en ENFER. Jamais je ne te pardonnerais. Tu nous as trahi. »
Hermione relu sa lettre, elle en était satisfaite. Elle le haïssait tant. « Mais comment a t-il pu nous trahir ? » Pensait-elle.
Elle cacheta l’enveloppe et la brûla. Elle l’a regardé se consumer et dit :
« En enfer, tu dois recevoir cette lettre. Elle brûle des mêmes flammes qui consument l’enfer. »