Ceci est un OS destiné à comprendre ce qui a pu arriver à Peter pour trahir ainsi ses amis, sa "famille". Il n'a aucune excuse, juste des remords.
C'est l'un de mes premiers OS, et j'avais envie de le faire sur Peter, je trouve ça dommage qu'on ne le voye pas plus dans les fics, c'est un personnage intéressant pourtant ... N'hésitez pas à reviewer surtout, je prends tous : les critiques comme le reste =)
Je n’ai pas la beauté de Sirius. Je n’ai pas le pouvoir de mettre à genoux toutes les filles que je côtoie. Je n’ai pas non plus un tableau de chasse aussi long qu’un devoir à rendre à McGonagall. Je ne peux pas choisir, je n’ai jamais eu le choix. Non, d’ailleurs les seules filles qui se soient un tant soit peu intéressées à moi, à Poudlard, c’était toujours parce qu’elles convoitaient l’un ou l’autre de mes amis. J’étais le bon ami des Maraudeurs, celui qui avait l’air le plus accessible, alors elles se disaient qu’en sortant avec moi elles pourraient peut-être décrocher le jackpot avec James, Sirius ou Remus. Surtout Sirius, avec sa beauté si évidente que cela en devenait énervant. J’ai été amoureux quelques fois, on m’a trahi toujours. Je hais les filles.
Je n’ai pas l’intelligence de Remus. Je n’ai pas cette capacité à démêler les pires énigmes, à comprendre du premier coup lors d’un cours. Je ne mets pas dix minutes à faire mes devoirs, j’ai besoin de travailler pour avoir des notes acceptables. Je n’arrive jamais à calmer Sirius et James par mes résonnements logiques. Je ne suis pas un Loup Garou, je n’ai donc aucune particularité.
Je n’aurais jamais tout ça. Je suis juste moi, Peter Pettigrow l’éternel suiveur des Maraudeurs, banal à n’en plus pouvoir. Je me suis souvent demandé pourquoi le Choipeau m’avait envoyé à Gryffondor. Comme je l’ai dit, je n’ai aucune once de courage dans le sang, je ne suis pas particulièrement amical comme garçon. Je n’ai jamais eu ma place dans cette maison. Ni parmi mes « amis » d’ailleurs. Souvent je me dis qu’ils m’ont accepté parmi eux par simple pitié. Je les ai souvent admirés. Voir même adulé. Parfois même, je me suis senti à ma place avec eux.
Il aura suffit d’une simple phrase prononcée par James.
Je viens d’une famille de sang-pur. De ce fait, j’ai souvent assisté aux longues et ennuyeuses réunions de familles ayant le même sang que le notre. J’ai souvent entendu des choses qui m’ont fait frémir de dégoût. Je n’ai jamais particulièrement cru à cette histoire comme quoi notre sang était bien plus pur que celui des autres. Mais j’ai écouté parler. J’ai écouté Lucius Malefoy m’assurer que, dans leurs rangs, il y avait une place pour moi. Une place qui me ferait respecter des autres, où je pourrais intervenir, prendre des décisions. Il m’a promis qu’il existait un endroit où je ne serais plus l’éternel suiveur mais, au contraire, que c’est moi que l’on suivrait.
Je ne voulais pas, je vous le jure. J’ai seulement accepté de lui parler puis, au fil du temps, de rencontrer Vous-Savez-Qui. J’ai toujours été mal dans ma peau. Vous-Savez-Qui a confirmé les dire de Malefoy. A ceci près que ces dires étaient des ordres. J’ai eu peur. Même après ça, je ne voulais toujours pas, j’étais trop lâche pour accepter. J’avais une partie de moi qui me hurlait d’aller tout raconter à James, Sirius et Remus, qu’ils me protégeraient. L’autre partie ne voulait plus être le garçon peureux et idiot que j’avais toujours cru être. Et cette partie à gagné lorsque ce soir d’été James m’a lancé, énervé :
« Essaie de penser par toi-même, Peter. »
Et je l’ai fait. J’étais le Gardien du secret de la maison des Potter, j’ai trahi leur confiance. J’ai pensé par moi-même, juste à moi-même et je les ai trahis. Ils sont morts. Sirius à même été accusé à ma place. Je pensais que tout allait changer à présent, que je n’allais plus être le suiveur mais le suivit. C’est encore pire. Je n’ai jamais réussi à dompter les regrets et les remords que j’avais. Je n’ai jamais réussir à sortir de ma tête les images de ceux qui avaient été mes amis. Je suis un traitre, un lâche.
Ce jour où j’ai décidé de trahir mes amis a été le dernier jour de ma vie.