Voici, après bien des péripéties, ma participation au concours de Lucette "Dumbledore is back".
Merci à Emy pour son bêta-reading, et pour sa connaissance du site qui m'ont permis de bien mettre en place l'histoire ici.
Bonne lecture à tous, en espérant que ce soit correct !
Je me souviens qu'il m'avait envoyé un hibou me demandant en urgence de me rendre au Ministère. Tout cela concernait en fait une certaine pierre que j'avais fabriquée lorsque j'étais encore en étroite collaboration avec Nicholas Flamel, le célèbre alchimiste.
"Cher Albus,
Je vous en conjure, rejoignez-moi vite au ministère. Je vous attendrai dans mon bureau.
Cornelius Fudge,
Ministre de la Magie."
Intrigué, j'allai dans le bureau de Minerva, la prévenant que je me rendais en urgence au Ministère de la Magie, et lui demandant de prévenir les autres professeurs.
"Bien sûr, Albus. C'est au sujet de... ?", m'avait-elle répondu
"Je ne le sais pas, professeur, mais je le pense."
Elle acquiesça puis je partis, ou plutôt, je me rendis dans mon bureau, caressai Fumseck, et transplanai. Heureusement que ma fonction de Directeur me permettais de faire ce genre de chose, sinon, j'aurais attiré l'œil -ce que je ne voulais pas.
J'arrivai en plein milieu du Ministère. Il n'y avait pas grand monde, ce qui m'étonna, mais je ne laissais rien paraître. Plusieurs personnes me saluèrent, dont Mafalda Hopkrik qui travaillait au Service des Usages Abusifs de la Magie. Je me hâtai d'aller dans le bureau du Ministre puis frappai trois coups à la porte.
" Entrez ! Ah ! C'est vous mon cher Albus ! Bien, très bien. Comment allez-vous ?
-Bonjour Cornelius, je me porte bien merci. Puis-je connaître l'objet de ma visite?
-Oui, oui, bien sûr... Il retourna s'asseoir en me désignant la chaise en face de lui. Voyez-vous Albus, la Pierre Philosophale est gardée à Poudlard, et je suis presque sûr qu'elle est bien gardée, mais... Je pense que le chien de Mr Hagrid de suffit pas.
-Combien de fois faudra t-il que je vous le répète? Je confierais ma propre vie à Hagrid, il m'a certifié que son chien était très terrifiant et féroce. Je n'ai donc aucun doute là-dessus.
-Oui, oui, très bien, mais... Disons que j'ai très peur que quelqu'un tente de la voler. Ce serait un tel drame ! Ainsi, je me disais... Je voulais vous suggérer de demander à chacun des professeurs d'invoquer une protection de leur choix. Les professeurs de Poudlard font partie des meilleurs au monde, et si chacun opère selon sa spécialité...
-C'est déjà fait Cornelius, et chacun en rapport avec sa matière a créé une épreuve que les fous qui voudront voler la pierre devront traverser avec succès. J'ai moi-même eu besoin d'une heure et demi pour réussir à toutes les affronter. La meilleure étant celle du professeur Rogue je dirais, car au collège je ne connais qu'une seule élève capable de deviner ce qui se cache derrière ce problème. Etant donné que cette élève est en 1ère année, je suis sûr qu'elle n'essaiera pas de prendre la Pierre. De plus, j'ai moi-même ajouté une protection. Celles des autres professeurs sont surtout destinées à retarder le voleur. La dernière l'empêchera de commettre son forfait.
Cornelius sembla se détendre légèrement.
-Cette fameuse élève connait-elle l'existence de la pierre?
-Non, pas encore. Du moins je ne crois pas. Mais elle ne tardera pas à la découvrir ainsi que ses amis.
-Puis-je connaître son nom ?
-Hermione Granger. Une née Moldue très cultivée et très intelligente, élève de Gryffondor amie des deux petits garçons les plus courageux que j'ai jamais rencontré Harry Potter et Ronald Weasley.
-Je vois, heu...Weasley comme Arthur Weasley? Celui qui travaille au Service des détournements de l'artisanat moldu ?
- En effet. Mais cela n'a pas d'importance pour le moment. Ce qui importe Cornelius, c'est que quiconque essaiera de prendre la pierre, n'y arrivera pas.
Un hibou entra dans la pièce par la fenêtre que le Ministre avait ouvert pendant la discussion. C'était une lettre pour moi de la part de Minerva.
"Albus,
Je crois que quelqu'un va essayer de prendre la pierre. Ce n'est pas moi qui ai découvert cela, ce sont les enfants : Miss Granger, Mr Potter et Mr Wealsey sont venus me voir en me disant qu'ils voulaient vous parler au sujet de la Pierre Philosophale. Ils m'ont dit que quelqu'un va essayer de la voler, puis quand je leur ai dit que vous étiez à Londres, ils sont partis en courant. Professeur, je crois qu'il vont essayer de la protéger mais je n'en suis pas sûre. Revenez vite.
Professeur McGonnagall.
Directrice Adjointe et professeur de Métamorphose."
-Que se passe-t-il Dumbledore? Me demanda Cornelius.
-Ils ont découvert la Pierre et pensent que quelqu'un va essayer de la voler. Expliquais-je.
-Eh Bien retournez à Poudlard, protégez la pierre, faites ce qu'il faut!
-Non Cornelius, je ne crois pas, je crois plutôt que je vais prendre une tasse de thé, puis y retourner car comme je vous l'ai déjà dit, la Pierre ne peut être dérobée.
-Et pourquoi donc?
- Parce que je sais qui veut la prendre et je sais qu'il n'y arrivera pas. Il ne pourra pas car seul quelqu'un qui désire trouver la Pierre - la trouver, pas s'en servir - pourra la prendre. Les autres ne verront que leur reflet fabriquer de l'or et boire l'élixir de longue vie. Mon intelligence me surprend moi-même, parfois...
-Vous dites que vous savez qui va essayer de
prendre la pierre...
-Oui, je pense qu'il s'agit de Voldemort.
- Vous-savez-qui? Mais, je croyais qu'il était mort!
-Et bien, voyez-vous Cornelius, Voldemort, réapparait, sous forme non-humaine certes. Il boit du sang de licorne il me semble, d'après les meurtres commis dans la forêt rapportés par Hagrid.
-Mais alors, il est vivant?
-Peut-on dire d'un homme qu'il est vivant, si sa vie ne se rattache qu'à un fil? Peut-on dire de quelqu'un même que c'est un homme s'il doit partager son corps avec celui d'un autre pour continuer à vivre? Cornelius, il se fait tard, je me dois donc de rentrer. Avez-vous un balai à me prêter? Il y a fort longtemps que je n'ai pas volé.
-Heu...D'accord. Allez demander à ma secrétaire. Dites-lui que c'est de ma part.
-Très bien, merci Cornelius. A une prochaine fois sans doute.
-Au revoir Albus."
Je fis ce qu'il me dit, et partis avec le Nimbus 2000 que sa secrétaire m'avait prêté. En chemin, je profitai de l'air, du souffle du vent qui me caressait le visage. Je vis apparaître au loin une chouette blanche. J'ignorais alors qu'elle m'était adressée mais lorsque je la vis ralentir à ma vue, je m'arrêtai moi aussi, décrochai la lettre, et vis que l'écriture ne m'était pas familière. C'est alors que je compris, ils avaient réussis.
"Professeur Dumbledore,
Je suis désolée, mais quelqu'un a essayé de s'emparer de la Pierre Philosophale. Je vous expliquerai peut-être plus tard comment nous avons connu l'existence de cette Pierre mais pour l'instant, je vous demande de venir au plus vite car nous avons franchi toutes les étapes, sauf que Ron a dû se sacrifier à l'épreuve des échecs (que je soupçonne le professeur McGonnagall d'avoir créée) et Harry a continué seul pour empêcher le professeur Rogue (j'imagine) de s'emparer de la Pierre. Le problème étant que Harry ne fera sans doute pas le poids face à lui. Je vous en conjure, revenez vite pour l'aider.
Hermione Granger
Élève de Gryffondor."
J'étais finalement arrivé à temps pour emmener Harry à l'infirmerie. Et ses amis aussi, d'ailleurs. Ensuite il m'avait posé toutes ces questions sur Voldemort, et c'était là qu'avait commencé son combat contre Tom.
J'aimais me rappeler ce genre de souvenir, ils me permettaient de passer le temps, de songer, de sourire, de pleurer, de me rappeler tout ce que j'ai fait durant mes cent cinquante et quelques années, que d'ailleurs, je ne comptais plus. Oui, j'aimais, j'aime et j'aimerai me souvenir de ce que j'ai fait. En Bien comme en Mal.
Auriez vous un commentaire ?