Cette histoire raconte la vie d'Antonin Dolohov telle que je l'ai imaginé pour ma fic principale. Elle explique notamment quelques éléments implicites de celle-ci.
Ceci se passe bien avant la mort de Voldemort.
Voici le premier chapitre racontant la vie d'Antonin Dolohov telle que je la vois.
Le monde et les personnages appartiennent à J.K.Rowling, sauf Alya Litovski, qui est de moi.
Bonne lecture :)
PS: Je me suis pas relue, alos excusez moi pour les fautes d'orthographes restantes.
Il était meilleur que cette hystérique, et pourtant le Maître ne l’avait pas choisi. Il lui avait préféré cette femme sans aucune humilité, qui s’était vantée toute la soirée auprès des autres Mangemorts. Cette vantardise l’avait mis hors de lui, et préférant ne pas avoir à se battre seul contre ses camarades, il avait prétexté une affaire urgente à régler et était partit. Il avait transplané et se retrouvait maintenant dans une forêt perdue sous la neige, à courir comme un fou. Au bout d’un très long moment, il s’arrêta et se laissa tomber dans la neige fraîche.
- Pourquoi Seigneur ? Pourquoi pas moi ? murmura-t-il.
Il releva la tête, sortit sa baguette et jeta des sortilèges dans tous les sens, tel un dément. Il imaginait voir Bellatrix partout et lui faisait payer l’affront qu’il venait de subir. Ca aurait du être lui, l’élu de cette mission.
Il s’arrêta, cherchant sa respiration.
- Vous vous êtes enfin calmé ? dit une voix féminine au très fort accent russe.
Il se retourna, aux aguets, cherchant qui venait de parler.
- Baissez votre baguette, vu la puissance de vos sorts il y a quelques minutes, je ne prendrais pas le risque de vous attaquer, continua la voix.
- Montrez-vous ! hurla-t-il.
De derrière un arbre, sortit une grande femme blonde, habillée d’un manteau de fourrure. Elle levait les mains en l’air, en signe de paix, et commença à s’approcher de lui.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-il, méfiant. Que faîtes-vous ici ?
- Je m’appelle Alya Litovski, je viens voir qui a failli me tuer alors que je me promenais tranquillement. Vous, que faîtes vous ici ?
- Je me promenais également, répondit-il.
- Vous ne m’avez pas dit votre nom.
- Vous ne me l’avez pas demandé, éluda-t-il avec un sourire.
Elle éclata d’un rire franc.
- Il est vrai. Quel est votre nom ?
Il hésitait. Il ne devait pas révéler son nom à n’importe qui, mais cette fille était différente. En l’espace d’une minute, elle était devenue bien plus que n’importe qui, et il n’arrivait pas à se l’expliquer.
Elle s’était approchée de lui, et il la dévisagea. Elle était belle, très belle. Elle avait les yeux d’un bleu métallique brillant, la peau très claire, de fins sourcils arqués en l’attente d’une réponse. Il se reprit :
- Je suis Antonin Dolohov. Ravi de vous rencontrer.
- Moi de même, lui répondit-elle, avec le même sourire.
Il continua à la dévisager, et constata que son visage était très finement dessiné, comme une magnifique poupée de porcelaine. Il sentit son regard posé sur lui, aussi il détourna la tête. Son physique à lui devait laisser à désirer, il ne s’était pas raser depuis plusieurs jours, une cicatrice s’étalait le long de sa joue et avec sa course, il ruisselait de sueur. Non vraiment, il ne devait pas faire bonne impression.
- Mrs Litovski…
- Alya, le coupa-t-elle. Appelez-moi Alya.
- Alya, je vous prie de m’excuser pour les sortilèges de tout a l’heure, si j’avais su, je n’aurais pas pris le risque d’abîmer un si beau visage, commença-t-il.
- C’est très gentil de votre part de vous excuser. Je vois que quelqu’un a pris le risque d’abîmer votre visage, remarqua-t-elle.
- En effet, répondit-il d’un air sombre, se reprenant, il sourit. Mais l’autre a finit dans un état bien pire croyez-moi.
- Je n’en doute pas, ria-t-elle, mais cette cicatrice vous va bien. Vous ressemblez à un loup.
- Un loup, vraiment ? J’aime beaucoup cette comparaison.
Il sentait quelque chose qu’il n’avait jamais sentit s’activer dans sa poitrine. Cette femme lui plaisait, et il ne voulait pas la quitter. Mais il devait rentrer, les autres risquaient de lui poser des questions, et il voulait garder cette rencontre secrète. Aussi, il s’excusa :
- Alya, je me vois contraint de vous quitter, des obligations m’attendent. Mais j’ai adoré vous rencontrer, et j’aimerais vous revoir. Êtes-vous d’accord ? questionna-t-il, cachant son espoir.
- Contraint, dîtes-vous ? elle se rapprocha de lui avec de longues enjambées, si bien que seuls quelques centimètres les séparaient lorsqu’elle s’arrêta. Et si je vous contraignais à rester par la force ? susurra-t-elle.
- Par la force ? J’aimerais bien voir ça, murmura-t-il à son tour.
Elle l’embrassa. Il lui rendit son baiser et il songea que c’était sans doute le moment le plus beau de toute sa vie. Tout en continuant le baiser, il l’entoura de ses bras et elle passa ses mains autour de son cou. Ils continuèrent à s’embrasser ainsi pendant de longues minutes, jusqu'à ce qu’elle rompe leur baiser, essoufflée. Ils se regardèrent longuement, et oubliant les Mangemorts, oubliant ses obligations, il l’entraîna un peu plus loin, au creux d’un bosquet. Il enleva son manteau, le posa par terre, et s’assit avec elle. Ils s’embrassèrent, et laissèrent leurs corps exprimer leurs sentiments. Ils ne sentirent pas le froid de la neige, seulement la passion qui animait leurs mouvements.
Ils finirent par s’endormir dans les bras l’un de l’autre. Le petit jour les réveilla. Antonin se redressa lorsqu’il la sentit s’agripper à lui.
- Ne pars pas, souffla-t-elle, reste avec moi.
- Je ne peux pas, j’ai des obligations. Je voudrais tellement rester là, mais ça m’est impossible.
Il la serra contre lui.
- Je ne comprend pas ce qu’il m’arrive, lui dit-il avec un sourire, c’est la première fois que quelque chose comme ça se produit, que je veux autant une personne. Alors que je ne te connais même pas.
- Je ne saurais te l’expliquer, il en est de même pour moi. Promets-moi que l’on se reverra, supplia-t-elle en l’embrassant.
- Je te le promets. Demain, ici, en fin de soirée, est-ce que ça te va ?
- Je serais là.
Cette nuit là scella leur amour naissant, qui s’exprimait pour la première fois. Ils se revirent plusieurs fois, et il lui avoua ce qu’il était. Loin d’être effrayée, Alya était fière que l’homme qu’elle aimait soit un mangemort, elle partageait l’opinion que les Sang-Purs devaient régner sur le monde sorcier et que les moldus et Sang-de-Bourbes devaient être éradiqués de ce monde.
Antonin la présenta au Seigneur des Ténèbres qui l’accepta au sein des Mangemorts. Ils devinrent le couple de Mangemorts le plus puissant, Bellatrix et Rodolphus étant de loin, de plus mauvais sorciers.
Partout où ils allaient, ils semaient la terreur et leur amour pur naquit une cruauté sans nom.
Jusqu’au jour où…