— Scorpius, voulez vous prendre Rose comme épouse ? Promettez-vous de la protéger, de lui demeurer attaché pour le meilleur comme pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, dans la prospérité comme dans la pauvreté ? Promettez-vous de l'aimer et la chérir dès aujourd'hui et jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
— Oui, je le veux.
— Rose, voulez vous prendre Scorpius comme époux ? Promettez-vous de le protéger, de lui demeurer attachée pour le meilleur comme pour le pire, dans la santé comme dans la maladie, dans la prospérité comme dans la pauvreté ? Promettez-vous de l'aimer et le chérir dès aujourd'hui et jusqu'à ce que la mort vous sépare ?
— Oui, je le veux.
— Si quelqu’un ici a une bonne raison pour s’opposer l’union de ces deux personnes, qu’il parle maintenant ou qu’il se taise à jamais.
Le moment que Ron avait attendu toute la journée était enfin arrivé. Le moment où il pourrait se lever et dire…
— Je m’y oppose.
— COMMENT CA MALFOY ? Je suis censé être celui qui s’y oppose ! s’énerva Ron en se levant, outré.
— S’opposer à quoi ? Au fait que ta fille épouse un homme très beau, intelligent, charmant et riche ? railla Draco.
— Et toi Malefoy, à quoi tu peux bien t’opposer ? Au fait que ton fils épouse celle qui le battait dans tous leurs cours à Poudlard ?
— Ton obsédée du travail de fille devrait s’estimer chanceuse que mon fils daigne lui accorder assez d’importance pour faire autre chose que lui donner l’heure.
— Ne me fais pas rire, Malfoy. Aucun de tes mômes ne pourrait jamais être assez bien pour ma fille.
— Au moins mon fils n’est pas une Je-Sais-Tout ennuyeuse.
— Non, ton fils est un connard arrogant.
— Un connard arrogant dont ta fille est tombée follement amoureuse.
— Ouais, et ton fils suit ma fille partout comme un chiot perdu.
— Eh bien ta fille…
— Excusez-moi, interrompit le Ministre, mais est-ce que l’un d’entre vous a au moins un vrai motif pour s’opposer à ce mariage ?
— Je m’oppose au fait que ce mariage fait que ce con va être de ma famille ! s’écria Ron en pointant un doigt accusateur vers Draco.
— Et moi je m’oppose au fait que mes petits-enfants seront maudits avec des tâches de rousseur et d’horribles cheveux roux ! répliqua Draco en hurlant.
— Je m’oppose au fait que mes petits-enfants hériteront de vos gênes qui font que tous les hommes deviennent chauves !
— Je m’oppose au fait que mon fils épouse quelqu’un d’une famille de pauvres !
— Je m’oppose au fait que ta famille soit pleine de Serpentard gluants !
— Je m’oppose au fait que ta famille soit pleine de Gryffondor charitables et niais !
— Et moi je m’oppose au fait que vous soyez tous les deux en train de RUINER MON MARIAGE ! J’AIME SCORPIUS, ET JE L’EPOUSERAI AUJOURD’HUI QUOI QU’IL ARRIVE ET SI VOUS VOULEZ TOUS LES DEUX ETRE ENCORE EN VIE DEMAIN MATIN VOUS FERIEZ MIEUX DE LA FERMER ET DE VOUS ASSEOIR ! S’égosilla Rose Weasley, passablement énervée.
***
— Je dois dire que même Voldemort se serait caché terrorisé à cause de ta fille. J’ai sérieusement cru qu’elle allait nous jeter un Avada Kedavra..
— Ah, elle tient ça de sa mère. Toutes les Weasley sont de véritables soupes au lait.
— Oncle Ron, dit alors le petit garçon assis à côté de Ron, Aidan a mis ses jouets dans mon manger.
— Je n’arrive toujours pas à croire qu’on nous aie envoyé à la table des enfants, soupira Draco.
— C’est Rose, selon elle, si on se comporte comme des enfants, alors on doit être traité comme des enfants…