J’espère que ça vous plaira... Toujours purs :)
La concurrence est extrêmement rude pour ce concours, aussi je n'arriverait pas à situer mon texte parmi les autres et je doute d'être à la hauteur (caprice d'auteur ;D ) mais l'important c'est de participer, non ? En tout cas, c'est ce qu'on dit...
S’il avait été lui-même directeur à Poudlard, il aurait certainement changé quelques règles importantes et n’aurait, par Merlin, jamais permis à des (fils de) Moldus de pénétrer dans l’enceinte même du château.
Et puis, tous les élèves devraient, toujours selon lui, prêter allégeance aux idées du Maître Salazard Serpentard et être obliger d’étudier combien les Moldus sont néfaste pour la société. D’ailleurs il était assez fier de faire remarquer que depuis qu’il était préfet, tous les élèves de Serpentard ayant pu, par un moment d’égarement, choisir l’option étude des Moldus avaient bien évidement laisser tomber cette matière ridiculement inutile, et que plus aucuns, parmi les nouveaux élèves (de Serpentard) n’avait reproduit l’erreur se s’intéresser à ces êtres inférieurs.
Plus encore, il se faisait un plaisir de se montrer le meilleur de son année, et de trouver le temps de donner des leçons de soutien à tous élèves de sa maison qui n’avaient de pas assez bonnes notes à son goût, afin qu’ils surpassent les autres élèves des autres maisons, leur apprenant le programme en avance.
Son meilleur ami était capitaine de l’équipe de Quidditch, n’ayant lui-même pas de réel don pour le sport. Lors des matchs, les Cognards prenaient comme par enchantement (c’était le cas de le dire) pour cible les répugnants Sangs-de-Bourbes encore bien trop nombreux selon lui. Et lorsque leur sang touchait l’herbe su stade, Phineas ne pouvait pas s’empêcher d’éprouver une immense satisfaction. Et pourquoi aurait-il eu envie de s’en empêcher, de toute façon ?
Bien évidement, on lui avait souvent reproché son « racisme anti-nés-moldus », mais il s’en fichait. Il savait que ce qu’il faisait était bénéfique pour l’école et pour le monde magique, et ce n’était certainement pas un vieux halluciné, complètement cinglé et amoureux des Moldus qui l’empêcherait de faire ce qu’il avait à faire. Après tout, il était un Black, et ce titre lui confédérait bien plus de crédit que tous les anciens directeurs de Poudlard, aussi aimés aient-ils pus être.
Aucune fille n’attirait son regard, ni ne captait son attention, mais il se doutait que ses parents lui trouveraient un bon parti, une sorcière de sang pur d’une bonne famille ancienne comme la sienne qui seraient honorée de faire partie de la Grande et très Ancienne famille Black.
Certainement qu’il n’y aurait pas d’amour entre eux, et heureusement. Il était bien conscient que l’amour était une faiblesse et qu’il faisait les pires unions.
Ainsi, il se marierait avec une jolie femme qui aurait du respect pour lui et peut-être un peu d’amitié. Ils auraient beaucoup d’enfants pour perpétuer à travers les siècles la devise de leur maison Toujours purs , et la tapisserie, qu’il avait confectionné l’été même et qui avait fait la fierté de ses parents, afficherait fièrement les membres purs de la famille Black, élaguant d’elle-même les branches un peu trop douteuses, s’il y en avait.
Mais le très noble sang de Black coulant dans leurs veines, Phineas doutait qu’il y ait pus avoir une quelconque branche douteuse.
Encore deux dernières années à Poudlard, et il pourrait enfin se lancer dans le vrai monde. Ses parents l’avaient déjà présenté à quelque uns de leurs amis comme les Flint, les Londubat et les Yaxley. Nombres d’entre eux lui avaient d’ors et déjà proposés des postes importants au Ministère de la Magie. Mais il pensait déjà se sentir une vocation de Directeur de Poudlard.
Bien évidement il se doutait qu’un monde sans Moldus ou Sangs-de-Bourbes était bien utopique et qu’il faudrait d’abords faire agréer les autres familles de Sang-purs, mais traîtres à leurs sangs, à son programme. Ce ne serait pas gagné tout de suite, mais il pouvait faire preuve de beaucoup de persuasion s’il le voulait, et il avait confiance en ses talents (qui étaient d’ailleurs très nombreux).
Personne ne lui résisterait, il en était certain. Personne ne pourrait rester longtemps insensible à la véritable loi du monde : Toujours purs .
Review ? :)