Je suis vraiment vraiment désolée du retard Ellie ! Bon, comme on dit, mieux vaut tard que jamais. Comme tu le sais, j'ai pris Peeves, j'espère que ne pas trop l'avoir dénaturé à tes yeux ^^"
Il y aura une deuxième partie à cet OS, déjà parce que je l'ai décidé (:D) et aussi pour ne pas que tu aies ta fic-cadeau avec deux semaines de retard. Bonne lecture et... Bon anniv' ! ^^
Disclaimer : Tout à JKR.
Tout le monde se rendait en un brouhaha indescriptible vers la porte battante de la Grande Salle. Ce soir, ce serait le festin de Halloween – beaucoup d’excitation et d’ennui en perspective. Tom Jedusor marchait un peu à l’écart, non comme quelqu’un d’exclu, ou du moins si, mais exclu de son propre chef de cette masse grouillante et indigne de lui-même. La tête haute, rien n’aurait pu troubler sa tranquille assurance. Il arborait un petit sourire, celui-là même qu’il avait toujours et qui conquérait le cœur des demoiselles et celui des professeurs, lui accordant alors toute leur confiance – sauf peut-être cet idiot trop souriant de Dumbledore, mais il aurait tôt fait de l’ôter de son chemin.
Le plus important pour Jedusor était de conserver sa réputation. Intelligent, généreux, très bon élève, investi dans la vie de l’école, charismatique… En somme, l’étudiant parfait. Oui mais voilà, lorsque l’on se voit renverser un seau d’eau glacée sur la tête, la façade s’écroule, ou plutôt s’écoule. Trempé de la tête aux pieds, stupéfait, Tom Jedusor et son insupportable orgueil venaient d’être douchés par Peeves en un temps record : deux secondes.
Roxanne Weasley
« Hé ! L’esprit frappeur, viens voir par là ! »
Roxanne Weasley se tenait dans l’encadrement de la porte, les mains sur les hanches. Une lueur d’excitation brillait dans ses yeux et un grand sourire barrait son visage. Derrière elle s’agglutinait une masse d’élèves qui tentaient d’avoir un aperçu de la scène.
Peeves se retourna. Une légère surprise se peignit sur son visage, rapidement remplacée par une grimace moqueuse. Roxanne fit un pas dans la pièce.
« Parait que tu terrorises tout le monde ? Sache qu’avec moi ça ne marchera pas ! »
Elle était fière ainsi, sa masse de cheveux roux ébouriffés encadrant son visage comme une boule de feu. Peeves caqueta de plaisir.
« Oooh, un minus ! Min-min-minuscule rejeton trop fier ! »
Il fondit alors sur elle. Elle fit un bond sur le côté en poussant un léger cri. Avant qu’elle n’ait pu comprendre ce qui lui arrivait, elle se retrouva sur les fesses, les yeux grands ouverts.
« T’es bien moche, sale mioche ! »
Peeves lâcha le tapis qu’il avait tiré de sous ses pieds, lui jeta quelques craies à la figure pour faire bonne mesure et sortit par le mur en riant aux éclats. Abasourdie, Roxanne Weasley comprit que son trône de reine de Poudlard était sérieusement en péril.
Mais elle avait perdu une bataille, pas la guerre !
Albus Dumbledore
Albus Dumbledore marchait d’un pas vif en direction de la Tour de Gryffondor. Il avait un devoir de Métamorphose à terminer et il en aurait certainement pour des heures. Si l’on ajoutait à cela la fête en l’honneur du match de Quidditch qui se préparait – nul doute que l’équipe de Gryffondor gagnerait face à celle des Serdaigle –, il avait tout intérêt à se dépêcher, ou il finirait son devoir dans un couloir glacé après le couvre-feu.
Il descendit rapidement l’escalier, le nez dans ses notes. Il était si concentré qu’il n’entendit pas le léger caquètement sur sa droite, ni ne vit le trou aménagé dans la marche. Il se sentit soudainement comme aspiré vers le bas et un cri aigu lui échappa en même temps que ses rouleaux de parchemins, qui allèrent valdinguer au bas des marches. Il les vit descendre un autre escalier, qui se mit au même moment à trembler et à bouger. Avec un bruit grinçant, l'escalier se colla contre le mur d'en face. Il n'y avait plus d'autre issue que le vide.
Avec horreur, Albus se rendit compte de trois choses. Un, il avait la jambe coincée dans un trou d'escalier, particulièrement vicieux. Deux,sa baguette était partie avec ses notes. Trois, il se trouvait dans un des couloirs les moins fréquentés de Poudlard, si ce n'était jamais.
« Il faut faire attention où vous mettez les pieds, les gamins ! »
Albus sentit Peeves passer au travers de son corps – au moins, il n’y avait pas la sensation glacée comme c’était le cas avec les fantômes – tandis qu’il riait de ce rire particulièrement détestable.
« Attends ! Reviens ! » cria Albus désespérément.
Mais c’était peine perdue. Après lui avoir tiré la langue une dernière fois, Peeves s’éloigna en chantant, certainement en quête de nouvelles victimes pour ses mauvais coups.
Les jumeaux Weasley
Fred et George tentaient de rire le plus silencieusement possible : voir la tête de Rusard tourner de droite et de gauche sans comprendre où ils avaient bien pu disparaître, maugréant avec une expression absolument repoussante sur le visage, il n’y avait rien de tel pour se mettre de bonne humeur ! De derrière leur tapisserie, ils le regardèrent s’éloigner vers le bout du couloir, certainement décidé retrouver ces sales gamins qui se permettaient d’enfreindre les règles.
« BOUH ! »
Quelqu’un venait de leur hurler dans les oreilles, les faisant tous deux sursauter. Ils se retournèrent d'un même mouvement et virent, dans un mélange de stupéfaction et d'horreur, que Peeves l’esprit frappeur se trouvait derrière eux.
« Mais que voilà… On traine dans les couloirs la nuit, à présent ? Je devrais avertir Rusard… »
Mais il n’eut pas besoin d’en dire plus : sa voix aiguë avait porté loin et ils entendaient déjà le un sifflement de respiration indiquant que le concierge se hâtait dans leur direction.
« A plus les morveux ! »
Et il s’éloigna dans un dernier caquètement. Derrière eux, Rusard écarta le pan de tapisserie… et à son expression, les jumeaux surent qu’ils allaient passer un sale quart d’heure.
Argus Rusard
Argus Rusard soufflait comme un buffle, Miss Teigne sur les talons. Ses jambes raides et fatiguées par les courses-poursuites dans les couloirs le portaient du plus vite qu’elles le pouvaient derrière l’esprit frappeur, qui avait encore une fois retourné tout le château. Non content de le salir chaque jour – boue, neige, nourriture, bombabouses, cervelle de chauve-souris, tout y était passé – il fallait à présent qu’il le fasse exploser ! Rusard aurait mis sa main véreuse à couper qu’il s’était allié avec ces horreurs de Weasley cette fois-ci. Il fallait que ça cesse !
« On l’aura, tu vas voir, ma jolie, on l'aura… »
Bon, j'ai un peu honte quand même de t'offrir ça -_- Le chapitre 2... Bientôt ?