Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K. Rowling, je ne fais que les mettre en scène.
Salut :)
Ce petit OS, il est pour l'anniversaire d'Eliah. Ca faisait longtemps que j'avais l'idée, longtemps que j'ai la bannière, et je ne l'ai écrit qu'il n'y a pas longtemps, en cherchant quoi écrire pour ton anniversaire. Je sais que tu aimes bien les Weasley donc ... J'espère que ça te plaira :D Et que ça plaira à tout le monde !
Ce n'est pas grand-chose, mais bon ... :)
Je me tourne avec paresse vers la pendule pour regarder combien de temps il me reste avant de devoir me lever, et constate avec horreur qu’il est déjà huit heures et que je suis déjà censé être au travail depuis un quart d’heure. Je me lève brusquement et saute du lit, manquant de glisser sur le drap qui en est tombé.
« Nom d’un veracrasse poisseux ! » je m’exclame alors que je me bats avec une chaussette qui ne veut pas s’enfiler.
Merlin, pourquoi ne m’as-tu pas réveillé, Molly ? Je passe en coup de vent dans la salle de bains et descends les escaliers pour entrer en trombe dans la cuisine. Une tasse de thé est posée sur la table à côté de quelques toasts et du bacon, le tout devant le journal, sur lequel je lis « Dimanche 3 novembre 1970 ». Je soupire et me laisse tomber sur la chaise la plus proche. Je suis parfois idiot. Après tout, tu ne m’as jamais oublié, alors pourquoi aurait-ce été différent aujourd’hui ? Je ris doucement, porte la tasse de thé à mes lèvres quand une question s’impose dans mon esprit : « Où es-tu ? »
Je me lève et mon regard se porte aussitôt à l’extérieur où je te vois, agenouillée par terre. J’ouvre la porte et m’adosse au mur. Tu ne m’as pas encore vu, alors je prends mon temps pour t’observer. Tu portes cette robe blanche en lin, celle que j’aime tant, car elle fait ressortir le bleu de tes yeux. Tes longs cheveux roux brillent sous le soleil matinal, et je les aime encore plus. Tu me tournes le dos, mais je peux facilement deviner ton sourire alors que tu prends soin de ce petit potager en chantonnant. Je ne pourrais dire combien de temps je passe à t’admirer, mais je crois que le soleil est beaucoup plus haut lorsqu’enfin, tu te redresses. Très doucement, une main s’appuyant sur la barrière, une autre délicatement posée sous ton ventre arrondi. Tu peines à te lever mais je suis déjà là pour te soutenir, et tu remercies avec l’un de ces sourires qui me font craquer. Puis, tu t’esclaffes.
« Est-ce que tu as essayé de te coiffer, Arthur ? »
Même si tu te moques de moi, je ne peux pas t’en vouloir, car tu es ma merveilleuse femme. Alors, je joins mon rire au tien. Soudain, tu t’arrêtes et ta bouche forme un « o » parfait tandis que tes mains attrapent les miennes et les posent sur ton gros ventre.
« Il a bougé », me souffles-tu dans un murmure.
Nous sommes tous les deux immobiles et silencieux, et nous attendons un nouveau signe du bébé. Autour de nous, j’entends les derniers oiseaux de la saison chanter, les feuilles courir sur le sol au gré du vent, je sens la brise caresser mes joues mal rasées, l’herbe humide de la rosée sous mes chaussettes, mais ce petit enfant que tu portes – notre enfant – est aussi immobile que nous. Peut-être attend-il comme nous, ou alors s’est-il rendormi.
Alors que je pense à reculer, un mouvement sous ma main gauche. Je m’accroupis devant toi, embrasse ton ventre à l’endroit où le petit a donné un coup, et souris.
« Bonjour, mon enfant, je murmure. Je suis ton Papa et j’attends avec impatience de te rencontrer. »
Encore un très joyeux anniversaire Eliah :D